Heures d’angoisse
Une bande de malfrats cagoulés surnommés Pépin le Bref, Clovis, Henri IV, François Ier, Charlemagne, Charles VII et Louis XIV. « Un Louis XIV ne peut avoir qu’un projet grandiose, un Versailles du braquage! » s’exclame le chef. Entre prise d’otages et intervention du R.A.I.D., l’inspecteur principal aura-t-il la joie de démentir l’idée que cette sacrée profession de policier provoque fatalement le désastre conjugal ?
Brunswick Gardens
Alors que la bataille fait rage entre les tenants de l’évolution des espèces de Darwin et l’Église anglicane, une jeune femme, Unity Bellwood, est engagée par un pasteur, le révérend Ramsay Parementer, afin de l’aider à traduire des textes anciens. Cette jeune femme, féministe convaincue, prêche également pour la théorie de Darwin. Or, après une âpre dispute avec le pasteur, elle tombe dans l’escalier et se brise la nuque… L’enquête étant délicate, elle est confiée à Thomas Pitt qui se rend aussitôt au manoir de Brunswick Gardens, ou vit le pasteur avec ses trois enfants et Dominic Corde, un vicaire, qui se trouve être également le beau-frère de Charlotte et Thomas Pitt. Tout accable Ramsay, et pourtant Thomas a du mal à croire à sa culpabilité. Plusieurs nouveaux incidents viendront obscurcir l’affaire, avant qu’un coup de théâtre de dernière minute ne dévoile enfin l’identité du meurtrier.
Southampton Row
Fraîchement réintégré à son poste de Bow street et félicité par la reine victoria en personne pour sa précédente affaire, le commissaire Thomas Pitt n’a guère le temps de se réjouir. Le voilà de nouveau congédié et sommé de rejoindre la très obscure special branch. son ennemi le plus acharné, le machiavélique Voisey, est de retour à la tête du « Cercle intérieur, » la société secrète la plus puissante et la plus mystérieuse de l’empire britannique ! A l’approche des élections parlementaires, Thomas Pitt doit à tout prix découvrir les intentions du sinistre personnage afin de mieux déjouer ses plans. Plongé bien malgré lui au cœur des arcanes du pouvoir, alors que l’étau se resserre, Pitt n’a que quelques jours pour empêcher le royaume tout entier de sombrer dans le chaos.
La disparue de Noël
Coupable ! Le jugement est tombé sur l’infortunée Isobel Alvie. La veille, Gwendolen Kilmuir, une jeune veuve, s’est suicidée dans la propriété où Omegus Jones recevait quelques invités. De l’avis de tous, l’attitude cruelle d’Isobel envers la jeune femme la rend responsable de cet acte désespéré. Il ne reste guère que son amie, l’indomptable Lady Vespasia, pour la soutenir. Pour racheter sa faute aux yeux de la gentry, Isobel doit accomplir un voyage expiatoire jusqu’au nord de l’Écosse, afin de prévenir la mère de Gwendolen. En compagnie de Lady Vespasia, elle entreprend un éprouvant pèlerinage, semé d’embûches… Un conte de Noël inédit où la reine Anne Perry, en son royaume victorien, fait le portrait magistral d’une époque corsetée par les convenances et l’hypocrisie.
Silence à Hanover Close
Londres, 1887. L’inspecteur de Scotland Yard Thomas Pitt est chargé de reprendre l’enquête sur un cambriolage meurtrier commis trois ans plus tôt, au cœur du très chic quartier d’Hanover Close. Un parfum d’espionnage plane autour de l’affaire et Thomas aura une fois de plus besoin de l’aide de sa femme Charlotte et de sa belle-sœur Emily. Dans un milieu très fermé, leur enquête va s’avérer complexe mais aussi très dangereuse et les menaces de mort violente vont aller crescendo, y compris contre Thomas… Un vrai régal pour les admirateurs de Thomas et Charlotte, sans doute une des meilleures enquêtes du couple. La description de l’Angleterre victorienne et de ses mystères est admirable, le suspense maintenu en permanence. L’enquête est beaucoup plus difficile que d’ordinaire et la chute est une réelle surprise.
Le mystère de Callander Square
En creusant dans Callender Square, deux jardiniers découvrent un cadavre de bébé. Alerté, l’inspecteur Thomas Pitt se rend sur les lieux, où il découvre un second corps. Il entreprend dès lors une enquête dans ce lieu habité par la grande bourgeoisie, qui n’apprécie pas beaucoup de voir ses secrets mis à jour. Pour l’aider dans sa tâche, l’inspecteur Pitt peut compter (d’ailleurs, elles ne lui laissent pas le choix) sur son épouse, Charlotte, ainsi que sur la sœur de celle-ci, Emily. « Les amoureux de la fiction historique et policière doivent absolument connaître cette nouvelle série qui se déroule dans l’Angleterre de la reine Victoria. Une ambiance d’époque lourde de sensualité, une écriture et des dialogues de haute tenue, une description des classes sociales parfaitement convaincante et des personnages profondément humains ; voilà qui rend la lecture des romans d’Anne Perry absolument inoubliable. »
A la mémoire des morts
Depuis quatre ans, la Grande Guerre ravage l’Europe. Quatre longues années pendant lesquelles la famille Reavley a payé un lourd tribut à la barbarie. Engagés au front, ou œuvrant à l’arrière dans l’ombre des services secrets, Joseph, Hannah, Judith, et Matthew ont tous la même obsession : retrouver l’insaisissable Pacificateur, machiavélique auteur d’un complot international et commanditaire du meurtre de leurs parents. Lorsqu’un de ses collaborateurs en Allemagne décide de se rendre, ils croient toucher enfin au but. Réunis à Ypres où les combats font rage, alors que l’heure de l’armistice approche, les Reavley doivent convoyer le précieux émissaire, blessé, jusqu’à Londres, mais un meurtre atroce est commis, remettant tous leurs projets en question. Sous les obus, la famille Reavley serre les rangs avec l’espoir de voir la fin d’un cauchemar qui les a marqués à jamais. Mais nul n’en sortira indemne…
Le cadavre de Bluegate Fields
Londres, 1886. Le corps d’un jeune aristocrate est retiré des bas-fonds de Bluegate Fields. L’autopsie révèle qu’Arthur Waybourne, seize ans et déjà syphilitique, a été violé puis noyé dans un bain. Malgré les récriminations du père, un lord soucieux de sauvegarder les apparences, tout indique que le crime a été commis par un familier. Entravé par un supérieur soucieux de ménager la haute société, contrarié par un second qui singe les manières de l’aristocratie, l’inspecteur Thomas Pitt n’aura pas trop de toute sa conscience professionnelle pour ne pas se contenter du coupable idéal. Voulant sauver un innocent, l’inspecteur continue, au risque de sa carrière, à rechercher le vrai criminel. Dans l’ombre, son épouse, Charlotte et sa belle-sœur, Emily Asworth, ne restent pas inactives. Dans cette sixième enquête de l’inspecteur Pitt, Anne Perry réussit, une fois encore, à allier une intrigue haletante à une critique sociale passionnante.
Miss Silver intervient
Meade Underwood pleurait la mort de Giles, son fiancé qu’elle avait cru disparu dans un naufrage. Elle le retrouve, par hasard, mais il est devenu amnésique. Leur bonheur est en butte aux diaboliques machinations de Caroll Roland, une jeune comédienne sans vergogne. Jusqu’au jour où on la découvre morte… Il faudra la prodigieuse mémoire et l’infaillible sens de l’observation de Miss Silver, dont la ténacité aura même raison des réticences de la police, pour démêler de ténébreux chantages et venir à bout d’un assassin passé maître dans l’art du travestissement.
Comme l’eau qui dort
Au-delà des intrigues extrêmement bien menées, on retrouve chez Patricia Wentworth l’attachement de beaucoup d’écrivains anglais à décrire avec bonheur des personnages réservés, obstinément retenus, dont les haines et les passions s’abritent derrière une éducation et un maintien à toute épreuve. Même quand les fêlures et les faiblesses des personnages apparaissent au détour d’une ligne – il s’agit tout de même de crimes -, l’impression de brume ouatée demeure. Miss Silver, en plus d’être un personnage convaincant, offre l’image d’une Angleterre victorienne pas tout à fait révolue.
L’affaire William Smith
Qui était William Smith ? Depuis la fin de la guerre, il travaille comme artisan dans un modeste atelier de jouets, ignorant sa véritable identité. Devenu amnésique dans un camp de concentration allemand, puis retrouvé avec un médaillon où figurait le nom William Smith, il tente maintenant de redevenir un simple citoyen. Mais le sort s’acharne sur lui et il est bientôt victime d’une série de dangereux accidents. Lorsqu’il découvre que certaines personnes sont déterminées à garder son histoire secrète, Miss Silver est priée d’investiguer. « Pour leur malheur, les criminels ne se méfient pas assez des vieilles dames. Et la discrète Miss Silver les démasque toujours, entre deux coups d’aiguille et deux citations. »
Une douce vengeance
Une nouvelle affaire du train postal n’agiterait pas d’avantage ScotlandYard. Thomas Lynley, huitième comte d’Asherton, le plus élégant des inspecteurs de la maison, annonce son mariage avec la photographe en vogue Deborah Cotter. Un week-end de fiançailles se prépare en Cornouailles, dans la propriété familiale de l’aristocratique policier. Mais la présence d’un futur beau-père hostile, d’un ami et rival dangereux et d’un frère drogué empoisonne la fête. Et la garden-party tourne au cauchemar lorsqu’on découvre, consciencieusement mutilé et châtré, le cadavre d’un journaliste local. Pour Lynley, la comédie mondaine risque de s’achever en noire tragédie. Surtout si les fantômes du passé s’en mêlent.
Comme un voile d’ombre
Sarah Spoone, qui dirige le département des crimes sexuels pour le procureur de New York, est bouleversée lorsqu’elle apprend la mort de son fils Nicky. Étudiant dans la vieille et prestigieuse université de Cromwell, il s’est suicidé. Pour tenter de comprendre ce geste qui lui paraît inexplicable, Sarah décide de se rendre sur place afin de recueillir quelques indices auprès des enseignants et des amis de son fils disparu. Durant son voyage, elle lie connaissance avec Aldo Diamond, un graphologue mandaté par Wallace Lawrence, le président du conseil d’administration de l’université, pour dépister les candidats au suicide. En effet, Nicky est le onzième étudiant à avoir mis fin à ses jours. En remontant dans le passé, le graphologue évoque la malédiction de cette université qui a jadis subi plusieurs incendies et des épidémies de typhoïde et de grippe…
Meurtres en soutane
St Anselm, un collège de théologie fondé au XIXie siècle et situé sur un promontoire isolé et venteux de la côte sud-est de l’Angleterre, accueille une vingtaine d’étudiants qui se destinent à la prêtrise anglicane. Lorsque l’un d’eux, Ronald Treeves, est découvert mort au pied d’une falaise, enseveli sous une coulée de sable, son richissime père adoptif, Sir Alred Treeves, demande à New Scotland Yard de réexaminer le verdict de « mort accidentelle » énoncé à l’issue de l’enquête. Le commandant Dalgliesh, qui a lui-même fréquenté le collège au cours de son enfance, accepte de venir passer un week-end sur les lieux pour ce qu’il croit devoir n’être qu’une vérification de routine. En réalité, il va se trouver confronté à l’une des plus sordides affaires de sa carrière. Car d’autres visiteurs sont attendus ce même week-end au collège, et tous n’en ressortiront pas vivants.
Crève, l’écran
Le journaliste Gino Vespa réalise à Cannes durant le festival de cinéma une série de reportages pour la chaîne General TV. Si dans la ville, l’ambiance est à la fête, il n’en est pas de même au siège parisien de la société. La mort vient de frapper un opérateur vidéo de façon singulière : l’homme s’est subitement écroulé, asphyxié. Appelé sur les lieux, le jeune commissaire Vlad Solnia reste perplexe car durant l’autopsie, le médecin légiste ne détecte rien d’anormal. Seule information : le mort venait de rendre visite à son psychiatre, le célèbre Tadeusz Borowczyk, mais il semble bien que ce genre de chose soit monnaie courante à General TV où « les huiles vont chez le psy comme on invite des voyantes à la Maison Blanche ». Quelques heures plus tard, une seconde personne est retrouvée, elle aussi, morte asphyxiée…
Le coup de foudre de Miss Seeton
Miss Seeton trouve dans une cabine téléphonique un bébé abandonné qui s’avère être la jeune lady Marguerite Glenclachan, récemment enlevée. Elle restitue l’enfant à ses parents qui l’invitent en Ecosse, où, par hasard, elle met au jour un complot visant à renverser la couronne britannique. Au terme de péripéties dramatiques, l’artiste retraitée contribuera à faire échouer la conspiration grâce à son don unique, qui fait d’elle une si précieuse auxiliaire du commissaire divisionnaire Delphick de Scotland Yard : les dessins visionnaires, surgis de son inconscient, donnent des indications précieuses aux enquêteurs ainsi qu’à son amie la journaliste Mel Forby, du Daily Negative, une » seetonologue » distinguée, toujours en quête de scoop. » Il y a quatre choses dans la vie auxquelles on ne peut pas s’opposer : le destin en est une, Miss Seeton les trois autres… » a un jour déclaré Brinton, commissaire principal à Ashford. Alors, ne boudons pas notre plaisir !
« Edgar Poe Award du meilleur roman policier pour On soupçonne le rabbin, Harry Kemelman est le père spirituel de David Small, rabbin de la communauté de Barnard’s Crossing dans le Massachusetts, l’un des détectives les plus réjouissants de la littérature policière, contraint et forcé par les événements à mettre son bon sens, le « pilpoul » et la sagesse de la Bible au service de la justice. »
Dimanche le rabbin est resté à la maison
« Les romans policiers ont été hantés par des moines assassins, des faux frères, des curés détectives.
A ma connaissance, on n’y avait encore soupçonné aucun rabbin. Harry Kemelman répare cet oubli
avec élégance dans l’un des meilleurs ouvrages que nous ait donnés la collection. »
Jeudi le rabbin est sorti
Un bon récit ingénieux et vraisemblable. Le rabbin fait penser au père Brown de Chesterton et cela nous vaut quelques dialogues assaisonnés de Talmud tout en nous faisant pénétrer dans l’atmosphère spéciale d’un communauté juive américaine.
Mercredi le rabbin a plongé
Des détectives, il y en a eu de toutes sortes : des professionnels qui fument la pipe et on un penchant pour la boisson ; des amateurs belges aux petites cellules grises très actives, des auteurs de romans policiers et des vieilles filles délurées et non des moindres, un curé aussi doué pour les énigmes que pour la métaphysique. Le père Brown, imaginé par G.L. Chesterton doit désormais compter avec un collègue : David Small, rabbin-détective qui avec l’aide du Talmud, affronte les plus difficiles enquêtes.
Mardi le rabbin a vu rouge
« Les rabbins ne sont pas membres d’un clergé… Le rabbin n’est donc , fondamentalement, ni un préposé au culte ni un grand maître de cérémonies, le rabbin est avant tout un maître à penser, à agir, un animateur, un rassembleur, un inspirateur, un conseiller et un conciliateur. Et sa compétence comme son autorité sont exclusivement fondées sur sa maîtrise et sa pratique de la Loi, de la Thora sous toutes ses faces. »
Lundi le rabbin s’est envolé pour Israël
« On aurait pu croire épuisée la galerie de personnages pittoresques utilisés par les auteurs de romans policiers. Eh bien, on se trompait. Trente ans après que le bouillonnant cerveau de Gilbert Leith Chesterton eut enfanté le célèbre Père Brown, Harry Kemelman invente David Small, le rabbin-détective, qui allie à des qualités d’homme du XXe siècle les vertus traditionnelles d’un sage. Il connaît notamment son Talmud sur le bout des doigts, et cette science lui permettra de venir à bout de ses difficultés. Un policier vraiment pas comme les autres. »
Du sang sur le green
Le destin d’un golfeur professionnel tient à peu de chose. Une victoire dans un tournoi majeur et il entre dans la légende. Une Seconde place, et il tombe dans l’oubli. Jack Coldren ne le sait que trop bien : depuis 23 ans, il ne pense qu’à cet US Open qu’il a laissé filer alors qu’il menait confortablement à l’attaque des trois derniers trous. Un mauvais coup et sa vie a basculé. Le doute, la dépression. Une carrière brisée.
Mais cette Semaine-là, tandis que la compétition se tient sur le parcours qui l’a vu sombrer, il semble enfin en passe de vaincre ses démons. Seulement, tout dérape à nouveau. Son fils est kidnappé dans des circonstances mystérieuses. Son avance se met à fondre. Et Myron Bolivar, lui, commence à flairer le scénario Suspect. Chargé d’enquêter sur cet étrange enlèvement, l’agent sportif découvre un nœud inextricable d’intérêts croisés, de vieilles rancœurs et de conflits obscurs en marge des fairways.
La double mort de Linda
Tout commence un jour de fête des mères, dans la paisible petite ville du Massachusetts, où vivent Karen et Greg Newhall avec Jenny, leur fille adoptive. Pourquoi faut-il que ce jour-là surgisse Linda, la vraie mère, la mère maudite aussi, qui a abandonné Jenny à sa naissance ? S’imagine-t-elle qu’elle va récupérer son enfant ? Mais le malaise tourne au cauchemar lorsque, le lendemain matin, le cadavre de Linda est retrouvé dans une benne à ordures. Un cauchemar que le lecteur traverse, jusqu’à la dernière page, sans pouvoir s’arrêter.
Les visages
La plus grande œuvre d’art jamais créée dort dans les cartons d’un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d’exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé, d’innocents visages d’enfants. Le succès est immédiat, le monde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages : ceux d’enfants victimes de meurtres irrésolus…
Le dernier coyotte
L’inspecteur Harry Bosch a été suspendu de ses fonctions. Pour réintégrer le LAPD, il doit consulter une psychologue… Il révèle au Dr Hinojos le secret qui le hante : sa mère, une prostituée, a été assassinée lorsqu’il était enfant. L’enquête n’a jamais abouti. Malgré l’interdiction qui le frappe, il décide de retrouver son meurtrier et rouvre le dossier. Haletant et désenchanté, un polar au charme mortel.
Un homme nu, assis dans un fauteuil, une pâtisserie à la main… et pourtant bien mort. Voilà la découverte que fait l’assistante sociale chez une de ses patientes, Michelle Doyce. Celle-ci, pourtant, ne peut dire aux policiers d’où vient cet homme, ni qui il est. Face à ce mystère, l’inspecteur Karlsson fait appel à la psychothérapeute Frieda Klein et à son incomparable capacité à sonder l’âme humaine. Car pour découvrir le meurtrier, il faut d’abord connaître la victime… Un criminel pris à son propre jeu, un témoin clé qui a perdu la tête, et une psy qui enquête tout en ayant le sentiment d’être épiée : non, rien dans cette affaire n’est à sa place. La pièce maîtresse manque encore au puzzle…
Carmen à mort
Pour sa nouvelle virée en solitaire, Jack Reacher n’a rien trouvé de mieux que partir en auto-stop sous un soleil de plomb. Mais même au cœur du Texas, sur une route isolée et poussiéreuse, Reacher va devoir rempiler. Cette fois-ci, à cause d’une certaine Carmen Greer, sulfureuse beauté qui, quelques heures après l’avoir fait monter côté passager, lui demande sans détour de l’aider à éliminer son mari. Intrigué, jack décide d’accompagner la jeune femme dans sa belle-famille – antipathique clan de propriétaires texans, dont le fils prodige, adepte des violences matrimoniales, s’apprête à sortir de prison. Problème de taille à peine ce dernier regagne-t-il ses pénates qu’il est retrouvé mort dans la chambre conjugale. Tout accuse l’énigmatique Carmen. Mais la vérité va se révéler autrement plus dérangeante…
Présumé innocent
Ray Horgan, procureur du comté de Kindle, est en campagne électorale pour le renouvellement de son mandat. Une de ses collaboratrices est retrouvée morte. Qui a assassiné cette belle et attirante jeune femme ? C’est ce que Rusty Sabich, premier adjoint de Horgan, est chargé de découvrir rapidement afin que ce meurtre n’ait aucune incidence sur la réélection de son patron. Mais coup de théâtre, Horgan perd son poste et à peine élu, le nouveau procureur accuse Rusty du meurtre. Ancien amant de la victime, plusieurs preuves l’accablent…
L’étrangleur masqué
L’assassin s’introduit sous un prétexte quelconque chez de jeunes et jolies femmes et pose à leur insu une caméra vidéo dans leur chambre. Il n’a plus qu’à les observer dans leur vie intime, confortablement installé chez lui. Puis, quand il est repu de leurs images, il les traque, les torture et les tue. A Los Angeles, la police est sur les dents : les cadavres se succèdent, plus mutilés les uns que les autres. Aucun indice pour découvrir le meurtrier. Elle ignore aussi que l’odieux pervers a branché sa caméra sur le réseau Internet afin de permettre à d’autres voyeurs, munis d’un mystérieux code d’accès, de mater ses futures victimes. Ce sera une erreur fatale, dont la prochaine et malheureuse proie du tueur va risquer de payer le prix.
Sans l’ombre d’un témoin
Londres, aux abords de l’hiver… Une série de crimes atroces ébranle le quotidien déjà sordide des quartiers défavorisés. Les victimes sont de jeunes adolescents métis au parcours chaotique, tous torturés selon un rituel macabre. Désireuse de boucler cette sulfureuse affaire au plus vite, Scotland Yard confie l’enquête à l’inspecteur Thomas Lynley et à sa fidèle adjointe Barbara Havers, contraints cette fois-ci, de faire équipe avec un psychologue et un énigmatique sergent. C’est le début d’une véritable plongée au cœur des bas-fonds londoniens où, entre terrains vagues insalubres, ruelles poisseuses et centres de réinsertion pour délinquants juvéniles, un serial killer particulièrement pervers s’apprête à accomplir son grand œuvre…
Dans la vallée des ombres
Harold Appleby est un drôle de type. Son métier capturer des serpents à sonnette pour en faire commerce. Son plus proche ami : Sam, un python de six mètres. Son péché mignon : séquestrer des petites filles. Alors, quand Suzanne Selby, une gamine de onze ans, disparaît, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que les recherches effectuées par la police s’avèrent vite inefficaces. L’enquête piétine… C’est Booker Reeves, un policier à la retraite, engagé par Rachel, la mère de Suzanne, qui va prendre la relève. Car il faut faire vite, très vite. Un malade comme Harold Appleby, ça n’attend pas. Et un animal comme Sam, ça mange beaucoup…
Voile rouge
Kay Scarpetta, bien déterminée à découvrir les raisons du meurtre de son assistant Jack Fielding, se rend au pénitencier de femmes de Géorgie, où une prisonnière affirme détenir des informations sur ce dernier. Elle évoque aussi d’autres assassinats sans relations apparentes : une famille d’Atlanta décimée des années auparavant et une jeune femme dans le couloir de la mort. Peu après, Jaime Berger, ancienne procureur de New York, convoque Kay Scarpetta à un dîner, mais dans quel but ? Kay comprend que le meurtre de Fielding et celui auquel elle a échappé autrefois constituent le début d’un plan destructeur. Face à un adversaire malade et dangereux, elle traverse enfin le voile rouge qui l’empêchait de comprendre.
Baton rouge
Baton rouge, Louisiane, 230 000 habitants, ancien comptoir français sur le Mississippi… Plaque tournante de tous les trafics, c’est la ville des États-Unis qui compte le plus grand nombre de crimes par habitant. C’est aussi là que Kay Scarpetta a rendez-vous avec son destin, car les frères Chandonne ne l’ont pas oubliée. La mort est tapie au fin fond du bayou et frappe en série. Les amis de Scarpetta arriveront-ils à temps pour déjouer le piège ?
Les violons du diable
Les voûtes de Saint-Louis-en-l’Ile vibrent d’un son ensorcelant… Seule fausse note à cet enchantement, un concert de crimes avec, en ouverture, la dépouille du curé. De drôles de paroissiens fréquentent le quartier. Entre artistes et grand banditisme, le commissaire Mercier, lui, connaît la musique. Sur cette île chargée d’histoire, l’enquête décryptera-t-elle le code intime signé » Cremonensis faciebat… » ? A deux pas du quai des Orfèvres, l’auteur, médecin éminent, subit l’influence d’un autre jules dont le souvenir romanesque hante encore les locaux et les nuits passées au » violon « …
Les enfants de cendres
Au milieu d’un train bondé, une petite fille disparaît. En dépit d’une centaine de témoins potentiels, personne n’a remarqué quoi que ce soit. Sa mère était descendue sur le quai pour passer un coup de fil, et n’a pu regagner le train à temps. Affolée, elle a alerté les contrôleurs qui ont gardé un œil protecteur sur l’enfant endormie. Pourtant, à l’arrivée en gare de Stockholm, la fillette s’est volatilisée. On ne retrouve que ses chaussures sous la banquette… Une équipe de police, assistée par l’enquêtrice Fredrika Bergman, est chargée de l’affaire. Mais quand l’enfant est découverte dans le nord de la Suède, morte, les mots « non désirée » inscrits sur le front, le dossier se transforme en cauchemar : un tueur impitoyable est dans la nature, et la petite Liliane n’est que la première d’une longue liste…
Bone
Bone fait partie des milliers de sans abri qui hantent les rues de New York. Des employés de l’administration des ressources humaines essayent comme ils peuvent de les aider. Un mystérieux tueur a trouvé une solution plus radicale: il décapite la nuit quelques-uns de ces malheureux. Découvert près de Central Park, un fémur humain à la main, Bone a perdu la mémoire et l’usage de la parole. Qui est-il ? D’où vient-il ? Des traces de sang maculent ses vêtements. Ne serait-il pas le maniaque recherché par la police ? George Chesbro – connu pour une excellente série ayant pour héros le nain détective Mongo le Magnifique – signe ici un thriller sans faille qui mêle à la fois mystère, action et document social. Les pérégrinations de Bone l’amnésique le conduisent à côtoyer un monde marginal terrifiant avec comme point d’orgue une véritable descente aux enfers dans les entrailles de la ville où survivent alcooliques et désespérés rejetés par la société. –Claude Mesplède
L’île des chiens
Tanger Island, baie de Chesapeake. Située à quelques kilomètres des côtes de Virginie, cette petite île vient de se soulever et menace de faire sécession. Au bord de la guerre civile, la région sombre dans le chaos et une bande de criminels en profite pour voler, violer et tuer en toute impunité. Le gouverneur, manipulé par des politiciens sans scrupules, est impuissant à ramener l’ordre. Judy Hammer, nouveau superintendant de la police virginienne, et Andy Brazil, son bras droit, ne pourront compter que sur eux-mêmes… L’Île des chiens, quatorzième roman de Patricia Cornwell, est une satire corrosive et irrévérencieuse d’une Amérique rongée par la peur et la corruption.
Du crime au bourreau
Les meurtres se succèdent à Daybreak, petit bourg d’Australie-Occidentale. Mais comment trouver le coupable sans mobile apparent ni preuve convaincante ? La police, bredouille, appelle l’inspecteur Napoléon Bonaparte à la rescousse. Homme à tout faire, barman, dresseur de chevaux… Bony n’aura jamais autant travaillé. Mais il n’oubliera pas son enquête et, patiemment, comme un chat guette une souris, il attendra que l’assassin commette une erreur. A l’opposé des détectives occidentaux, qui trouvent leurs marques au cœur des villes, Napoléon Bonaparte, lui, déchiffre ce qu’il appelle le « livre de la brousse ».
Isabelle, petite sœur des années folles
C’est une histoire de terroir et d’enfance. Quelque chose de simple ; ou presque tout est inventé. C’est en fait une histoire d’amour entre des enfants que la vie puis la guerre s’amusent à séparer, et d’amour pour un terroir aussi. Le point de départ se situe « sur le chemin de l’école », dans le village même où il a grandi. La Vienne restera le cadre des épisodes suivants. « Un été à la ferme » sera la 2ème partie, alors que la guerre plante le décor de leur adolescence. Le départ du garçon pour le maquis Joël, « la résistance », sera la 3ème partie ; puis son retour enfin. On ne démélera pas le vrai de l’imaginaire dans cette prose simple et sensible. Son titre « Isabelle, petite sœur des années folles, entretient après tout le sytère d’une relation qu’on sent encore vivante.
Le secret des papes
David Ben Zion, le légendaire chef du Mossad, se lance dans la plus folle aventure de sa carrière : retrouver le chandelier à sept branches, pris par le général Titus en 70 de notre ère, lors de la destruction du Temple de Jérusalem. Personne n’a jamais revu ce trésor unique, fabriqué par Moïse sur les instructions de Dieu. En or massif et fait d’une seule pièce, le chandelier est le plus grand symbole du sacerdoce biblique. Son retour à Jérusalem annoncera l’arrivée du Messie. Ainsi sera évitée cette menace d’un nouveau genre qui pèse sur le peuple juif : l’assimilation et, par conséquent, sa disparition. Convaincu que le chandelier se trouve au Vatican, dans une cave enfouie à plusieurs mètres sous terre dont les papes seuls se transmettent le secret depuis des siècles, David Ben Zion monte une formidable opération clandestine au cœur de la Ville éternelle. Se croyant désormais investi d’une mission divine, il n’hésitera pas à utiliser toutes les ressources de l’espionnage pour réussir. De Rome à Jérusalem, de New York au mont Sinaï, c’est au péril de son âme que l’espion de Dieu se jette dans cette quête hors du commun qui va le laisser seul face aux mystères effrayants du monde invisible : Un thriller spirituel dont les véritables héros sont peut-être Dieu et le diable…
La ferme d’Eden
Tout est paisible, dans la ferme d’Eden, près de la vieille Donahue Highway, la route désaffectée qui mène à Mullia, à cent-vingt kilomètres et à Lumberry, à cent-soixante kilomètres. Dans ce Queensland australien rongé par un soleil implacable, au milieu de bush quasi desertique, vit pieusement la famille du R.P. Jason Fennymore. Il y a là l’ancêtre: » Grandma », gardienne des traditions calvinistes, Jason junior, Jeremiah et Charlotte, les enfants et Rebecca, la douce et belle Rebecca, la femme du pasteur. la vie quotidienne se déroule presqu’immuable, soumise aux rites qu’impose la parole biblique. Jusqu’au jour où… … Jusqu’au jour où surgit le trio infernal; le gang de Lou Davies. – Ici Jud Zermatt… Mullia Police… Vous m’entendez? Le gang Davies a attaqué la Commonwealth Bank, à Mount Isa… Huit innocents tués. Davies se dirige vers vous… L’arrivée des bandits va tout changer à la ferme d’Eden. Des envoyés du diable, à coup sûr.
A travers le mur
« Allez, c’est l’heure exquise où l’on choisit un fauteuil et où l’on s’offre une heure ailleurs. Du côté du polar. Pour ceux qui ont envie de douceur, aucune hésitation : Patricia Wentworth. Encore une Anglaise, maligne comme un chat, qui sait combiner remarquablement le five o’clock tea et le sang sur le tapis. C’est anodin, c’est gracieux, c’est parfois irremplaçable : car le monde apparaît alors comme délicieusement inoffensif. Les charmantes Anglaises, de Dorothy Sayers à Ngaio Marsh, sont une thérapeutique. L’espace d’une lecture, on est protégé. C’est précieux comme un conte de fées. »
L’empreinte du passé
Huis-clos au bord de la mer : perchée sur la falaise, une grande maison pleine de parents et d’amis réunis pour le temps des vacances. Mais le retour soudain d’Alan Field semble mettre les nerfs de chacun à dure épreuve. L’angoisse qui monte, irrépressible, s’achèvera par un meurtre dont tous seront suspects et soupçonnés… Silencieuse, Miss Silver observe chaque geste. Son air anodin de gouvernante absorbée par son tricot est pour elle un atout précieux, qui lui permettra de démasquer le criminel.
Le point de non-retour
Une demeure ancestrale, une jeune infirme, un bel inconnu égaré, la campagne anglaise… Ce décor serait banal si Maggie Bell n’en disparaissait soudain, comme par enchantement. Et Miss Silver, appelée à la rescousse, devra exploiter une fois de plus les ingénieuses ressources de son esprit, acéré comme une aiguille à tricoter, pour démêler un prodigieux écheveau de ragots et de faux bruits, et découvrir ainsi une vérité qui – comme toujours – se cache au fond du puits.
Au bout de la nuit
Déclarée morte après une noyade et attendant d’être autopsiée, une inconnue se réveille brusquement à la morgue. Désormais bien en vie, la jeune femme abat un garde avant de prendre plusieurs personnes en otage dans l’hôpital. Parmi elles, Jane Rizzoli, inspectrice de la criminelle enceinte de neuf mois. Qui est cette inconnue ? et que veut-elle ? Jane se promet de résoudre ce mystère, encore faut-il qu’elle survive à cette longue nuit…
Mémoire trouble
Cette femme qui fait ses courses s’appelle Annie Powers. Pour l’état-civil, elle est mariée, bien intégrée à la communauté, mère d’une charmante petite fille. Cette femme qui fait ses courses s’appelait Ophelia Mardi. De cette existence-là, l’oubli n’a pas tout effacé. Les crises de panique chroniques, sa phobie de l’eau sont les vestiges d’un passé que personne ne soupçonne : un beau-père serial killer, une cavale meurtrière avec le fils de ce dernier, lui-même passablement dérangé, son changement d’identité… Aujourd’hui, Ophelia est morte en elle. Pourtant, il suffira d’un rien pour la ressusciter. Une silhouette sur la plage, un détective privé, et, peu à peu, la mémoire lui revient. Mémoire trouble, fragmentée, mensongère… Et lorsque des fantômes prennent d’assaut sa nouvelle vie, Annie ne peut compter sur personne d’autre qu’elle-même. Mais sait-elle vraiment qui elle est ?