Mardi le rabbin a vu rouge
« Les rabbins ne sont pas membres d’un clergé… Le rabbin n’est donc , fondamentalement, ni un préposé au culte ni un grand maître de cérémonies, le rabbin est avant tout un maître à penser, à agir, un animateur, un rassembleur, un inspirateur, un conseiller et un conciliateur. Et sa compétence comme son autorité sont exclusivement fondées sur sa maîtrise et sa pratique de la Loi, de la Thora sous toutes ses faces. »
Lundi le rabbin s’est envolé pour Israël
« On aurait pu croire épuisée la galerie de personnages pittoresques utilisés par les auteurs de romans policiers. Eh bien, on se trompait. Trente ans après que le bouillonnant cerveau de Gilbert Leith Chesterton eut enfanté le célèbre Père Brown, Harry Kemelman invente David Small, le rabbin-détective, qui allie à des qualités d’homme du XXe siècle les vertus traditionnelles d’un sage. Il connaît notamment son Talmud sur le bout des doigts, et cette science lui permettra de venir à bout de ses difficultés. Un policier vraiment pas comme les autres. »
Du sang sur le green
Le destin d’un golfeur professionnel tient à peu de chose. Une victoire dans un tournoi majeur et il entre dans la légende. Une Seconde place, et il tombe dans l’oubli. Jack Coldren ne le sait que trop bien : depuis 23 ans, il ne pense qu’à cet US Open qu’il a laissé filer alors qu’il menait confortablement à l’attaque des trois derniers trous. Un mauvais coup et sa vie a basculé. Le doute, la dépression. Une carrière brisée.
Mais cette Semaine-là, tandis que la compétition se tient sur le parcours qui l’a vu sombrer, il semble enfin en passe de vaincre ses démons. Seulement, tout dérape à nouveau. Son fils est kidnappé dans des circonstances mystérieuses. Son avance se met à fondre. Et Myron Bolivar, lui, commence à flairer le scénario Suspect. Chargé d’enquêter sur cet étrange enlèvement, l’agent sportif découvre un nœud inextricable d’intérêts croisés, de vieilles rancœurs et de conflits obscurs en marge des fairways.
La double mort de Linda
Tout commence un jour de fête des mères, dans la paisible petite ville du Massachusetts, où vivent Karen et Greg Newhall avec Jenny, leur fille adoptive. Pourquoi faut-il que ce jour-là surgisse Linda, la vraie mère, la mère maudite aussi, qui a abandonné Jenny à sa naissance ? S’imagine-t-elle qu’elle va récupérer son enfant ? Mais le malaise tourne au cauchemar lorsque, le lendemain matin, le cadavre de Linda est retrouvé dans une benne à ordures. Un cauchemar que le lecteur traverse, jusqu’à la dernière page, sans pouvoir s’arrêter.
Les visages
La plus grande œuvre d’art jamais créée dort dans les cartons d’un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d’exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé, d’innocents visages d’enfants. Le succès est immédiat, le monde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages : ceux d’enfants victimes de meurtres irrésolus…
Le dernier coyotte
L’inspecteur Harry Bosch a été suspendu de ses fonctions. Pour réintégrer le LAPD, il doit consulter une psychologue… Il révèle au Dr Hinojos le secret qui le hante : sa mère, une prostituée, a été assassinée lorsqu’il était enfant. L’enquête n’a jamais abouti. Malgré l’interdiction qui le frappe, il décide de retrouver son meurtrier et rouvre le dossier. Haletant et désenchanté, un polar au charme mortel.
Un homme nu, assis dans un fauteuil, une pâtisserie à la main… et pourtant bien mort. Voilà la découverte que fait l’assistante sociale chez une de ses patientes, Michelle Doyce. Celle-ci, pourtant, ne peut dire aux policiers d’où vient cet homme, ni qui il est. Face à ce mystère, l’inspecteur Karlsson fait appel à la psychothérapeute Frieda Klein et à son incomparable capacité à sonder l’âme humaine. Car pour découvrir le meurtrier, il faut d’abord connaître la victime… Un criminel pris à son propre jeu, un témoin clé qui a perdu la tête, et une psy qui enquête tout en ayant le sentiment d’être épiée : non, rien dans cette affaire n’est à sa place. La pièce maîtresse manque encore au puzzle…
Carmen à mort
Pour sa nouvelle virée en solitaire, Jack Reacher n’a rien trouvé de mieux que partir en auto-stop sous un soleil de plomb. Mais même au cœur du Texas, sur une route isolée et poussiéreuse, Reacher va devoir rempiler. Cette fois-ci, à cause d’une certaine Carmen Greer, sulfureuse beauté qui, quelques heures après l’avoir fait monter côté passager, lui demande sans détour de l’aider à éliminer son mari. Intrigué, jack décide d’accompagner la jeune femme dans sa belle-famille – antipathique clan de propriétaires texans, dont le fils prodige, adepte des violences matrimoniales, s’apprête à sortir de prison. Problème de taille à peine ce dernier regagne-t-il ses pénates qu’il est retrouvé mort dans la chambre conjugale. Tout accuse l’énigmatique Carmen. Mais la vérité va se révéler autrement plus dérangeante…
Présumé innocent
Ray Horgan, procureur du comté de Kindle, est en campagne électorale pour le renouvellement de son mandat. Une de ses collaboratrices est retrouvée morte. Qui a assassiné cette belle et attirante jeune femme ? C’est ce que Rusty Sabich, premier adjoint de Horgan, est chargé de découvrir rapidement afin que ce meurtre n’ait aucune incidence sur la réélection de son patron. Mais coup de théâtre, Horgan perd son poste et à peine élu, le nouveau procureur accuse Rusty du meurtre. Ancien amant de la victime, plusieurs preuves l’accablent…
L’étrangleur masqué
L’assassin s’introduit sous un prétexte quelconque chez de jeunes et jolies femmes et pose à leur insu une caméra vidéo dans leur chambre. Il n’a plus qu’à les observer dans leur vie intime, confortablement installé chez lui. Puis, quand il est repu de leurs images, il les traque, les torture et les tue. A Los Angeles, la police est sur les dents : les cadavres se succèdent, plus mutilés les uns que les autres. Aucun indice pour découvrir le meurtrier. Elle ignore aussi que l’odieux pervers a branché sa caméra sur le réseau Internet afin de permettre à d’autres voyeurs, munis d’un mystérieux code d’accès, de mater ses futures victimes. Ce sera une erreur fatale, dont la prochaine et malheureuse proie du tueur va risquer de payer le prix.
Sans l’ombre d’un témoin
Londres, aux abords de l’hiver… Une série de crimes atroces ébranle le quotidien déjà sordide des quartiers défavorisés. Les victimes sont de jeunes adolescents métis au parcours chaotique, tous torturés selon un rituel macabre. Désireuse de boucler cette sulfureuse affaire au plus vite, Scotland Yard confie l’enquête à l’inspecteur Thomas Lynley et à sa fidèle adjointe Barbara Havers, contraints cette fois-ci, de faire équipe avec un psychologue et un énigmatique sergent. C’est le début d’une véritable plongée au cœur des bas-fonds londoniens où, entre terrains vagues insalubres, ruelles poisseuses et centres de réinsertion pour délinquants juvéniles, un serial killer particulièrement pervers s’apprête à accomplir son grand œuvre…
Dans la vallée des ombres
Harold Appleby est un drôle de type. Son métier capturer des serpents à sonnette pour en faire commerce. Son plus proche ami : Sam, un python de six mètres. Son péché mignon : séquestrer des petites filles. Alors, quand Suzanne Selby, une gamine de onze ans, disparaît, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que les recherches effectuées par la police s’avèrent vite inefficaces. L’enquête piétine… C’est Booker Reeves, un policier à la retraite, engagé par Rachel, la mère de Suzanne, qui va prendre la relève. Car il faut faire vite, très vite. Un malade comme Harold Appleby, ça n’attend pas. Et un animal comme Sam, ça mange beaucoup…
Voile rouge
Kay Scarpetta, bien déterminée à découvrir les raisons du meurtre de son assistant Jack Fielding, se rend au pénitencier de femmes de Géorgie, où une prisonnière affirme détenir des informations sur ce dernier. Elle évoque aussi d’autres assassinats sans relations apparentes : une famille d’Atlanta décimée des années auparavant et une jeune femme dans le couloir de la mort. Peu après, Jaime Berger, ancienne procureur de New York, convoque Kay Scarpetta à un dîner, mais dans quel but ? Kay comprend que le meurtre de Fielding et celui auquel elle a échappé autrefois constituent le début d’un plan destructeur. Face à un adversaire malade et dangereux, elle traverse enfin le voile rouge qui l’empêchait de comprendre.
Baton rouge
Baton rouge, Louisiane, 230 000 habitants, ancien comptoir français sur le Mississippi… Plaque tournante de tous les trafics, c’est la ville des États-Unis qui compte le plus grand nombre de crimes par habitant. C’est aussi là que Kay Scarpetta a rendez-vous avec son destin, car les frères Chandonne ne l’ont pas oubliée. La mort est tapie au fin fond du bayou et frappe en série. Les amis de Scarpetta arriveront-ils à temps pour déjouer le piège ?
Les violons du diable
Les voûtes de Saint-Louis-en-l’Ile vibrent d’un son ensorcelant… Seule fausse note à cet enchantement, un concert de crimes avec, en ouverture, la dépouille du curé. De drôles de paroissiens fréquentent le quartier. Entre artistes et grand banditisme, le commissaire Mercier, lui, connaît la musique. Sur cette île chargée d’histoire, l’enquête décryptera-t-elle le code intime signé » Cremonensis faciebat… » ? A deux pas du quai des Orfèvres, l’auteur, médecin éminent, subit l’influence d’un autre jules dont le souvenir romanesque hante encore les locaux et les nuits passées au » violon « …
Les enfants de cendres
Au milieu d’un train bondé, une petite fille disparaît. En dépit d’une centaine de témoins potentiels, personne n’a remarqué quoi que ce soit. Sa mère était descendue sur le quai pour passer un coup de fil, et n’a pu regagner le train à temps. Affolée, elle a alerté les contrôleurs qui ont gardé un œil protecteur sur l’enfant endormie. Pourtant, à l’arrivée en gare de Stockholm, la fillette s’est volatilisée. On ne retrouve que ses chaussures sous la banquette… Une équipe de police, assistée par l’enquêtrice Fredrika Bergman, est chargée de l’affaire. Mais quand l’enfant est découverte dans le nord de la Suède, morte, les mots « non désirée » inscrits sur le front, le dossier se transforme en cauchemar : un tueur impitoyable est dans la nature, et la petite Liliane n’est que la première d’une longue liste…
Bone
Bone fait partie des milliers de sans abri qui hantent les rues de New York. Des employés de l’administration des ressources humaines essayent comme ils peuvent de les aider. Un mystérieux tueur a trouvé une solution plus radicale: il décapite la nuit quelques-uns de ces malheureux. Découvert près de Central Park, un fémur humain à la main, Bone a perdu la mémoire et l’usage de la parole. Qui est-il ? D’où vient-il ? Des traces de sang maculent ses vêtements. Ne serait-il pas le maniaque recherché par la police ? George Chesbro – connu pour une excellente série ayant pour héros le nain détective Mongo le Magnifique – signe ici un thriller sans faille qui mêle à la fois mystère, action et document social. Les pérégrinations de Bone l’amnésique le conduisent à côtoyer un monde marginal terrifiant avec comme point d’orgue une véritable descente aux enfers dans les entrailles de la ville où survivent alcooliques et désespérés rejetés par la société. –Claude Mesplède
L’île des chiens
Tanger Island, baie de Chesapeake. Située à quelques kilomètres des côtes de Virginie, cette petite île vient de se soulever et menace de faire sécession. Au bord de la guerre civile, la région sombre dans le chaos et une bande de criminels en profite pour voler, violer et tuer en toute impunité. Le gouverneur, manipulé par des politiciens sans scrupules, est impuissant à ramener l’ordre. Judy Hammer, nouveau superintendant de la police virginienne, et Andy Brazil, son bras droit, ne pourront compter que sur eux-mêmes… L’Île des chiens, quatorzième roman de Patricia Cornwell, est une satire corrosive et irrévérencieuse d’une Amérique rongée par la peur et la corruption.
Du crime au bourreau
Les meurtres se succèdent à Daybreak, petit bourg d’Australie-Occidentale. Mais comment trouver le coupable sans mobile apparent ni preuve convaincante ? La police, bredouille, appelle l’inspecteur Napoléon Bonaparte à la rescousse. Homme à tout faire, barman, dresseur de chevaux… Bony n’aura jamais autant travaillé. Mais il n’oubliera pas son enquête et, patiemment, comme un chat guette une souris, il attendra que l’assassin commette une erreur. A l’opposé des détectives occidentaux, qui trouvent leurs marques au cœur des villes, Napoléon Bonaparte, lui, déchiffre ce qu’il appelle le « livre de la brousse ».
Isabelle, petite sœur des années folles
C’est une histoire de terroir et d’enfance. Quelque chose de simple ; ou presque tout est inventé. C’est en fait une histoire d’amour entre des enfants que la vie puis la guerre s’amusent à séparer, et d’amour pour un terroir aussi. Le point de départ se situe « sur le chemin de l’école », dans le village même où il a grandi. La Vienne restera le cadre des épisodes suivants. « Un été à la ferme » sera la 2ème partie, alors que la guerre plante le décor de leur adolescence. Le départ du garçon pour le maquis Joël, « la résistance », sera la 3ème partie ; puis son retour enfin. On ne démélera pas le vrai de l’imaginaire dans cette prose simple et sensible. Son titre « Isabelle, petite sœur des années folles, entretient après tout le sytère d’une relation qu’on sent encore vivante.
Le secret des papes
David Ben Zion, le légendaire chef du Mossad, se lance dans la plus folle aventure de sa carrière : retrouver le chandelier à sept branches, pris par le général Titus en 70 de notre ère, lors de la destruction du Temple de Jérusalem. Personne n’a jamais revu ce trésor unique, fabriqué par Moïse sur les instructions de Dieu. En or massif et fait d’une seule pièce, le chandelier est le plus grand symbole du sacerdoce biblique. Son retour à Jérusalem annoncera l’arrivée du Messie. Ainsi sera évitée cette menace d’un nouveau genre qui pèse sur le peuple juif : l’assimilation et, par conséquent, sa disparition. Convaincu que le chandelier se trouve au Vatican, dans une cave enfouie à plusieurs mètres sous terre dont les papes seuls se transmettent le secret depuis des siècles, David Ben Zion monte une formidable opération clandestine au cœur de la Ville éternelle. Se croyant désormais investi d’une mission divine, il n’hésitera pas à utiliser toutes les ressources de l’espionnage pour réussir. De Rome à Jérusalem, de New York au mont Sinaï, c’est au péril de son âme que l’espion de Dieu se jette dans cette quête hors du commun qui va le laisser seul face aux mystères effrayants du monde invisible : Un thriller spirituel dont les véritables héros sont peut-être Dieu et le diable…
La ferme d’Eden
Tout est paisible, dans la ferme d’Eden, près de la vieille Donahue Highway, la route désaffectée qui mène à Mullia, à cent-vingt kilomètres et à Lumberry, à cent-soixante kilomètres. Dans ce Queensland australien rongé par un soleil implacable, au milieu de bush quasi desertique, vit pieusement la famille du R.P. Jason Fennymore. Il y a là l’ancêtre: » Grandma », gardienne des traditions calvinistes, Jason junior, Jeremiah et Charlotte, les enfants et Rebecca, la douce et belle Rebecca, la femme du pasteur. la vie quotidienne se déroule presqu’immuable, soumise aux rites qu’impose la parole biblique. Jusqu’au jour où… … Jusqu’au jour où surgit le trio infernal; le gang de Lou Davies. – Ici Jud Zermatt… Mullia Police… Vous m’entendez? Le gang Davies a attaqué la Commonwealth Bank, à Mount Isa… Huit innocents tués. Davies se dirige vers vous… L’arrivée des bandits va tout changer à la ferme d’Eden. Des envoyés du diable, à coup sûr.
A travers le mur
« Allez, c’est l’heure exquise où l’on choisit un fauteuil et où l’on s’offre une heure ailleurs. Du côté du polar. Pour ceux qui ont envie de douceur, aucune hésitation : Patricia Wentworth. Encore une Anglaise, maligne comme un chat, qui sait combiner remarquablement le five o’clock tea et le sang sur le tapis. C’est anodin, c’est gracieux, c’est parfois irremplaçable : car le monde apparaît alors comme délicieusement inoffensif. Les charmantes Anglaises, de Dorothy Sayers à Ngaio Marsh, sont une thérapeutique. L’espace d’une lecture, on est protégé. C’est précieux comme un conte de fées. »
L’empreinte du passé
Huis-clos au bord de la mer : perchée sur la falaise, une grande maison pleine de parents et d’amis réunis pour le temps des vacances. Mais le retour soudain d’Alan Field semble mettre les nerfs de chacun à dure épreuve. L’angoisse qui monte, irrépressible, s’achèvera par un meurtre dont tous seront suspects et soupçonnés… Silencieuse, Miss Silver observe chaque geste. Son air anodin de gouvernante absorbée par son tricot est pour elle un atout précieux, qui lui permettra de démasquer le criminel.
Le point de non-retour
Une demeure ancestrale, une jeune infirme, un bel inconnu égaré, la campagne anglaise… Ce décor serait banal si Maggie Bell n’en disparaissait soudain, comme par enchantement. Et Miss Silver, appelée à la rescousse, devra exploiter une fois de plus les ingénieuses ressources de son esprit, acéré comme une aiguille à tricoter, pour démêler un prodigieux écheveau de ragots et de faux bruits, et découvrir ainsi une vérité qui – comme toujours – se cache au fond du puits.
Au bout de la nuit
Déclarée morte après une noyade et attendant d’être autopsiée, une inconnue se réveille brusquement à la morgue. Désormais bien en vie, la jeune femme abat un garde avant de prendre plusieurs personnes en otage dans l’hôpital. Parmi elles, Jane Rizzoli, inspectrice de la criminelle enceinte de neuf mois. Qui est cette inconnue ? et que veut-elle ? Jane se promet de résoudre ce mystère, encore faut-il qu’elle survive à cette longue nuit…
Mémoire trouble
Cette femme qui fait ses courses s’appelle Annie Powers. Pour l’état-civil, elle est mariée, bien intégrée à la communauté, mère d’une charmante petite fille. Cette femme qui fait ses courses s’appelait Ophelia Mardi. De cette existence-là, l’oubli n’a pas tout effacé. Les crises de panique chroniques, sa phobie de l’eau sont les vestiges d’un passé que personne ne soupçonne : un beau-père serial killer, une cavale meurtrière avec le fils de ce dernier, lui-même passablement dérangé, son changement d’identité… Aujourd’hui, Ophelia est morte en elle. Pourtant, il suffira d’un rien pour la ressusciter. Une silhouette sur la plage, un détective privé, et, peu à peu, la mémoire lui revient. Mémoire trouble, fragmentée, mensongère… Et lorsque des fantômes prennent d’assaut sa nouvelle vie, Annie ne peut compter sur personne d’autre qu’elle-même. Mais sait-elle vraiment qui elle est ?
Un petit reconstituant
Une langue de vipère, un calculateur cupide et lubrique, un impuissant jaloux obsessionnel se succèdent pour illustrer les trois nouvelles décapantes de ce recueil signé Elizabeth George. L’héroïne d’Un petit Reconstituant est en voyage avec un groupe d’Américains pour découvrir les merveilles historiques de Cambridge. Mais sa langue acérée ne sert qu’à colporter des rumeurs venimeuses sur ses compagnons de villégiature. À ses risques et périls ! Dans Moi, Richard, un professeur d’histoire couche, « à son corps défendant », avec la femme de son meilleur ami, garde un œil sur elle et l’autre sur son magot de future veuve…
Le lieu du crime
Le manoir écossais de Westerbrae, à plusieurs kilomètres de toute habitation, est transformé en hôtel. Une troupe de comédiens de Londres répète sa nouvelle pièce, sous la direction du producteur Lord Stinhurst. Dès la première nuit : un meurtre! Les suspects sont pratiquement aussi nombreux que les personnes présentes. Chacun aurait eu une bonne raison de supprimer l’auteur de la pièce, Joy Sinclair, une femme pleine d’avenir. C’est dans une atmosphère terriblement lourde que l’inspecteur Lynley et son adjointe, Barbara Havers, vont mener leur enquête, mettant à jour scandales familiaux, rivalités théâtrales et attitudes passionnelles. L’enquête est d’autant plus difficile pour l’inspecteur que l’une de ses amies de coeur, Lady Helen, est étroitement mêlée au drame. C’est alors que l’homme à tout faire de l’hôtel est, à son tour, sauvagement assassiné…
Mal d’enfant
Novembre à Londres. Pluie battante, bien entendu. Deborah Saint-James, qui fait des fausses couches à répétition, est déprimée… A la National Gallery, la vision d’une radieuse Vierge à l’Enfant de Léonard de Vinci lui sape définitivement le moral. Un pasteur qu’elle rencontre au musée l’invite à lui rendre visite dans le Lancashire. Deborah et son mari partent donc pour le Nord, histoire de se changer les idées. Mais, arrivés à destination, ils apprennent que Robin Sage, leur hôte, vient de mourir des suites d’un empoisonnement accidentel. Expert en sciences légales, Simon Saint-James accueille la nouvelle avec scepticisme: l’ingestion accidentelle du poison qui a causé le décès est presque impossible !
La dernière mesure
A la courbe d’un dangereux virage, la voiture de la célèbre cantatrice Maggie Tressider quitte la route. L’accident est par bonheur sans conséquence tragique, pourtant Maggie voit soudain ses rêves habités par un étrange » fantôme » venu lui demander réparation d’une faute passée. Est-ce là le fruit d’une imagination féconde quelque peu troublée par les circonstances ou bien celui d’une culpabilité trop longtemps bâillonnée ? La chanteuse décide de faire appel à un détective privé pour fouiller sa mémoire et son passé afin d’identifier ce mystérieux personnage. Malgré sa discrétion, George et Bunty Felse auront vent de l’affaire et mettront tout leur savoir-faire pour venir en aide à la diva magnifique, victime et interprète de ce douloureux chant d’amour et de mort.
Meurtres au nom d’Horus
En 1479 avant J.-C., à Thèbes, la reine Hatchepsout a vingt ans et s’apprête à devenir la première femme pharaon d’Égypte. Intelligente et ambitieuse, elle a vaincu tous ses ennemis, cependant elle doit encore obtenir le soutien des grands prêtres pour porter le titre et les insignes du dieu Pharaon… Alors que les présages semblaient en sa faveur, deux crimes odieux sont commis au cœur même du temple d’Horus, un des lieux les plus sacrés du royaume. Amerotkê, juge principal de Thèbes et ami de la reine, mène l’enquête avec l’aide de l’effronté Shoufoy, son fidèle serviteur. Le destin d’Hatchepsout est entre ses mains, mais face à un lion mangeur d’hommes, un mystérieux labyrinthe caché en plein désert et une guilde d’assassins, Amerotkê aura autant besoin de son courage que de l’aide des dieux…
Le château des maléfices
Au plus haut des montagnes se dresse la splendide forteresse de la Chèvre d’Argent, demeure du mystérieux Mr Oberon, le chef d’une communauté de sorciers. Ce n’est pourtant pas le château historique qui éveille la curiosité de Roderick Alleyn, en vacances dans la région avec sa famille, mais le soupçon que ces vieux murs dissimulent un énorme trafic de drogues, et peut-être bien plus encore. D’autant que dans le train qui les amenait à Roqueville, Alleyn a été le spectateur horrifié du meurtre d’une femme… Et voilà que son fils est à son tour kidnappé !
Le gué du diable
Pourquoi haines anciennes et querelles récentes ont-elles conduit les Gérold et les Nibelung, vassaux directs de Charlemagne, à un affrontement sanglant ? Que s’est-il réellement passé au Gué du diable ? Ce sont des démons – mais sortent-ils tous de l’enfer ? – que vont devoir démasquer et défaire l’abbé Erwin le Saxon et le comte Childebrand pour rétablir la paix civile dans le comté d’Auxerre et sauver un amour précieux en cet an de grâce 804.
Le sabre du Calife
u terme de l’an 802, sur le mandat de Charlemagne, Erwin le Saxon et le comte Childebrand font route vers Bagdad pour une mission hautement diplomatique. Ils ont en charge de faire la lumière sur la situation économique et politique de l’Empire abbasside (la Perse) et le pouvoir réel de celui qui deviendra un des héros des Mille et Une Nuits, le calife Haroun-al-Rachid. Avant leur départ, Charlemagne confie à ses missi dominici un magnifique sabre, présent destiné au monarque sarrasin. Mais les ambassadeurs francs ont à peine débarqué en terre arabe que leur campement est attaqué par des Bédouins et leur précieux cadeau dérobé. Qui cherche à faire échouer leur mission ? Cette nouvelle enquête nous entraîne à la découverte du monde musulman de l’époque.
Les noyées du grau de Narbonne
Près de Narbonne, un pêcheur, Faustin, découvre le cadavre d’une femme nue qui flotte sur un étang, pieds et poignets entravés. La malheureuse était la belle-fille d’un riche négociant surnommé Le Rapace. Les hommes du comte Sturmion, administrateur de la région, se voient confier l’enquête. Mais Oremus, l’assistant d’Erwin Le Saxon, missi dominici de l’empereur Charlemagne,écrit à son seigneur pour solliciter son aide. Quelques semaines plus tard, Laure, la belle-fille d’un drapier, est elle aussi retrouvée noyée. Elle avait quitté depuis un an son époux pour un certain Amalbert, soupçonné de se livrer au commerce d’esclaves sans payer d’impôts…
Les anges des ténèbres
En 1916, l’Europe tout entière s’est embourbée dans la Grande Guerre. Tandis que la famine menace l’Angleterre, la famille Reavley continue de subir dans sa chair les horreurs de la guerre : Joseph, aumônier sur le front des Flandres, est rapatrié dans son village natal de St Giles après avoir été grièvement blessé. Là, il retrouve son frère Matthew, membre des services de contre-espionnage et Hannah, sa sœur, qui prend en main sa convalescence. Depuis deux ans, ils traquent le Pacificateur, un personnage mystérieux et haut placé qui se cache derrière un complot international et l’assassinat de leurs parents. Tandis que Matthew enquête auprès d’une séduisante agent double irlandaise, Joseph découvre le quotidien d’un pays en guerre loin du front. Mais, même à St Giles, la paix n’est pas au rendez-vous…
L’énigme San Giovanni
Lorsque l’inspectrice Flavia di Stefano reçoit un coup de téléphone la prévenant d’un vol imminent dans le monastère San Giovanni, elle prend l’affaire d’autant plus au sérieux que son supérieur, le général Bottando, lui a demandé d’éviter les incidents jusqu’à sa prochaine mutation, et que l’endroit abrite un célèbre Caravage… Quelques jours après, le père supérieur est agressé dans l’église et une icône sans aucune valeur disparaît. Tandis que Jonathan Argyll fouille les archives pour retracer l’histoire de cette mystérieuse œuvre d’art, Flavia examine les nombreuses pistes qui s’offrent à eux…
Le jugement dernier
Lorsque Jonathan Argyll accepte, lors d’un passage éclair à Paris, de rapporter à Rome un obscur tableau du XVIIIᵉ siècle, il est loin d’imaginer jusqu’où va l’entraîner ce simple geste de cordialité. Fait étrange, l’acquéreur, un dénommé Muller, renonce sur-le-champ à l’objet et charge Argyll de le revendre ! Or, le lendemain, celui-ci apprend que ledit Muller a été retrouvé mort après avoir subi d’horribles tortures. Ce meurtre pourrait être lié au tableau … Dernier à avoir vu Muller en vie, Jonathan est d’autant plus impliqué que son ami de longue date, Flavia, mène l’enquête. De Rome à Paris en passant par l’Angleterre, tous deux vont mettre au jour une complexe affaire de trahison et d’héritage, qui les conduira sur les traces d’un ancien réseau de résistants remontant à l’époque trouble de l’Occupation allemande.
L’affaire Raphaël
Le policier italien Taddeo Bottando et son adjointe Flavia sont confrontés à une incroyable révélation. Un étudiant britannique, Jonathan Argyll, affirme que, sous la toile obscure d’une petite église romaine, se cache en réalité un chef-d’œuvre de Raphaël.
Les policiers arrivent, hélas, trop tard ; le curé de la paroisse a déjà cédé ce tableau à un collectionneur. Le gouvernement italien devra le racheter à un prix exorbitant lors d’une vente aux enchères. Pourtant, malgré les expertises, un doute demeure sur l’authenticité de cette œuvre et les soupçons d’escroquerie risquent fort d’être confirmés au-delà de toute espérance.
L’embouchure du Mississipy
Où l’on verra, en cette année 1701, Guillaume de Lautaret monter à Paris en compagnie de son indomptable fiancée, la sublime Delphine d’Orbelet. Où l’on verra Mme d’Orbelet mère jetée à la Bastille, sans qu’on puisse savoir pour quelles raisons Louis XIV fait subir à une femme aussi noble un sort aussi cruel. Où l’on verra Delphine sauter à demi nue d’une des fenêtres du château de Versailles pour échapper à la lubricité de jeunes aristocrates débauchés. Où l’on apprendra que le chevalier d’Orbelet a quitté sa femme et sa fille, quinze ans plus tôt, pour suivre Cavelier de La Salle dans son exploration du Mississippi. Où l’on se rappellera que le Mississippi est un fleuve gigantesque qui traverse du nord au sud tout le continent nord-américain…
Sous l’œil d’Horus
Une rumeur inquiétante se répand le long du Nil, au sud de Kemet : la reine Hatchepsout projette de démanteler ses armées sur la frontière et de transformer en entrepôts les forteresses du Ventre de Pierres. L’arrivée d’un groupe d’inspection à la citadelle de Bouhen confirme les craintes de Bak, le chef de la police. L’assassinat d’un prince de la région, poignardé dans la demeure même des hôtes de marque, attise encore l’animosité de la population. Afin d’enquêter sur ce crime inexplicable, Bak se joint à la riche caravane des émissaires. Mais le voyage en amont s’annonce périlleux, car tant d’opulence pourrait bien attirer un pillard du désert dont le nom suffit à provoquer l’effroi…
Le ventre d’Apopis
Dans la cinquième année de règne d’Hatchepsout, une compagnie de lanciers disparaît lors d’une terrible tempête de sable. Cinq ans plus tard, sur l’île d’Éléphantine, une série de meurtres frappe la résidence du gouverneur de province, que tout désigne comme l’ultime victime. Bak, le chef de la police de Bouhen, est appelé sur place pour mener l’enquête. Très vite, il discerne un lien avec les tragiques événements survenus au cœur du désert, sur lesquels semble peser un lourd silence. Et tandis que sa propre vie se trouve menacée, il traque un assassin résolu à poursuivre jusqu’au bout une implacable vengeance.
Le visage de Maât
Des défenses d’éléphant, vraisemblablement transportées via le Nil, passent en contrebande du nord au sud de l’Égypte. Le lieutenant Bak, chef de la police medjai, chargé de la surveillance du trafic fluvial, mènera l’enquête qui s’annonce difficile. D’autant que, bientôt, des meurtres se produisent.Où l’on retrouve Bak, antique détective au service de Maât, déesse de l’ordre et de la justice. Nous sommes en 1483 avant J.-C., en Égypte, sous le règne d’Hatchepsout. Généreux, humain, Bak sait se montrer compréhensif ou inflexible et mène de main de maître une enquête ardue qui met unenouvelle fois à l’épreuve ses dons d’observation et de déduction.
Le talisman de la Villette
Devant le sinistre octroi des abattoirs de la Villette, là où chaque jour, on désosse, on décarcasse pour nourrir les ventres de Paris, le corps d’une femme est retrouvé étranglé, dans le petit matin frileux de ce mois de janvier 1894. Pour rendre service à une certaine Mimi et parce qu’il en a soupé du train-train de la librairie Elzévir, Victor Legris, l’intrépide libraire de la rue des Saints-Pères, se met derechef à enquêter, sans savoir qu’il va au-devant d’un incroyable mystère. Avec l’aide du valeureux Joseph Pignot, il traque la vérité avec pour seuls indices un témoin douteux et un étrange médaillon… Une fois de plus, la gouaille de Claude Izner enchante le Paris fin-de-siècle dans cette nouvelle aventure de l’épatant duo de fins limiers.
Mystère rue des Saints-Père
Comme nombre de visiteurs du monde entier, Victor Legris, libraire rue des Saints-Pères, se rend à l’Exposition universelle où la tour Eiffel, qui vient d’être achevée, trône en véritable vedette. En ce début d’été 1889, les Parisiens ont bien du mal à se frayer un chemin dans la foule qui se presse entre les kiosques multicolores, dans les allées envahies de pousse-pousse et d’âniers égyptiens… Au premier étage de la tour, Victor doit retrouver Kenji Mori, son associé, et son ami Marius Bonnet, qui vient de lancer un nouveau journal, Le Passe-partout. Mais leur rendez-vous est vite interrompu : une femme vient de s’écrouler sous le coup d’une étrange piqûre. S’ensuit une série de morts inexpliquées qui vont marquer les débuts d’enquêteur de Victor Legris… Ces nouveaux mystères de Paris nous plongent dans la capitale des impressionnistes, ses « villages » et ses quartiers populaires.