
Un avion sans elle
Qui est ” Libellule “, ce nourrisson unique rescapé d’un crash d’avion ? La réponse viendra, dix-huit ans plus tard… 23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd’hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu’il s’apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu’il referme aussitôt, assassiné. Il ne reste plus à Émilie qu’un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité… ” Un événement… Machiavélique… Une merveille de chez merveille. Une révélation. Vraiment, allez-y ! C’est énorme ! ” Gérard Collard
Dernier été pour Lisa
On les appelle « les Inséparables » : Lisa, Nick et Ethan, trois adolescents qui grandissent ensemble près du lac Michigan, dans une bourgade du Wisconsin. À la fin de l’été 2004, leur paisible existence vole en éclats : Lisa est retrouvée assassinée sur la plage. Après une enquête bâclée, Ethan, son petit ami, est arrêté et condamné à la prison à vie.
Douze ans plus tard, installé à New York, Nick est devenu un écrivain à succès. Mais les fantômes du passé ne sont pas près de le laisser en paix : contre toute attente, Ethan vient d’être remis en liberté. De retour dans sa ville natale, Nick va devoir affronter l’hostilité des habitants, toujours convaincus de la culpabilité de son ami. Pour innocenter définitivement son ami et parvenir à se reconstruire, il n’aura d’autre choix que de faire la lumière sur la mort de Lisa et de retrouver le véritable meurtrier.
Avec ce nouveau thriller d’une redoutable efficacité, Valentin Musso nous entraîne au cœur d’une petite ville américaine en apparence sans histoires, et qui cache bien ses secrets.
Né en 1977, Valentin Musso est agrégé de lettres. Il est l’auteur de six romans, traduits dans plusieurs langues, dont Sans faille (Seuil, 2014), Une vraie famille , (Seuil, 2015), en cours d’adaptation cinématographique, et La Femme à droite sur la photo (Seuil, 2017).
Le Touriste
Milo Weaver a longtemps été un « Touriste », un agent secret sans foyer et sans identité. Il occupe désormais un poste de cadre au sein du siège de la CIA à New York. Il vit avec sa femme et sa petite fille dans une jolie maison à Brooklyn. Son ancienne vie, encombrée de secrets et de mensonges, est définitivement derrière lui, du moins l’espère-t-il. Mais le tueur à gages qu’il poursuivait depuis des années lui révèle des machinations insoupçonnées au sein de l’agence, tandis que sa plus vieille amie, « Touriste » elle aussi, fait l’objet d’une enquête interne. Rattrapé par son passé, il n’a d’autre choix que de retourner sur le terrain pour essayer de découvrir une fois pour toutes qui tire les ficelles de ce complot. Et le terrain ne connaît pas de frontières. De Paris à Francfort, de Genève à Austin, Milo est pris à nouveau dans le Tourist-land. Deux fois nominé pour le Prix Edgar, Olen Steinhauer n’épargne pas son lecteur avec cette histoire remplie de trahisons, de manipulations, de menaces… et de fidélité. Une histoire d’espionnage admirablement structurée et profondément moderne, portée par un talent digne des maîtres du genre, Len Deighton, Graham Greene et John Le Carré.
Un roman d’espionnage complexe au rythme infernal, peuplé de personnages saisissants, chacun plus surprenant que l’autre et qui ne seront jamais là où le lecteur les imagine dans le puzzle bâti par Olen Steinhauer. Thomas Perry
Ressusciter les morts
Sélectionné parmi les meilleurs romans de l’année 1998 par le New York Times, adapté au cinéma par Martin Scorsese, Ressusciter les morts est une plongée hallucinée dans le quotidien d’une ambulance de New York.
Au volant de son ambulance, Frank Pierce fonce dans la nuit des Hell’s Kitchen, un des pires secteurs de Manhattan. Son job ? Répondre aux urgences : arrêts cardiaques, crises d’éthylisme, accouchements dans des taudis… Passant sans répit d’un cas extrême à l’autre, il tente de secourir ceux qui peuvent encore l’être, frénétiquement, jusqu’à la limite de ses forces. Sauver des vies est devenu une drogue, la seule façon de tenir. Mais, quand ses victoires sur la mort se font plus rares, les fantômes de ceux qu’il n’a pu aider le hantent jusqu’à l’obsession et l’entraînent aux frontières de la folie…
Grâce à une écriture rythmée et vibrante, Joe Connelly parvient à saisir la réalité poignante d’un être aspiré dans une spirale infernale, et à évoquer avec une absolue authenticité les tragédies qui sont l’envers de la réalité urbaine d’aujourd’hui.
Personne n’y échappera
New Hampshire. Hiver 2007. 24 corps sont découverts dans le sable enneigé d’un chantier d’autoroute. 24 cadavres. Tués d’une balle en plein cœur, sans aucune trace de lutte. Sacrifice de secte ? Suicide assisté ? Gigantesque règlement de comptes ? Plus incroyable encore: personne ne les réclame. Pas un mari inquiet, pas une mère affolée, pas un collègue de bureau ne prend contact avec la police.
Le même soir, Frank Franklin, 29 ans, jeune professeur de littérature, arrive pour son nouveau poste dans une université qui jouxte le chantier des 24. Très vite, quelque chose l’inquiète sur le campus. Bientôt, il va comprendre qu’il a été entraîné dans un terrifiant jeu de dupes…
La nuit de la vengeance
Voici un livre qui fait mal. Cette nuit de la vengeance, c’est la nuit de la haine, de la cruauté, du sadisme. Le cadre : une petite ville américaine, Tarkington, qui se prépare à une nuit paisible. Les acteurs : des notables – avocat, chef de la police, procureur, industriel, médecin -, représentants cossus d’une bourgeoisie figée dans ses ragots, son hypocrisie, ses secrets ignobles. Et Boyd Ritchie. Boyd Ritchie, qui vient de passer huit années en prison, pour un viol u’il n’a pas commis. Et qui a décidé de se venger de tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à sa condamnation. Boyd Ritchie, que ces huit années ont transformé en robot, en mécanique de précision, en justicier machiavélique et impitoyable. Unité de lieu: la Ville. Unité de temps: la Nuit. Unité d’action : la Vengeance. On a dit de Faulkner qu’il avait introduit la tragédie grecque dans le roman policier. Joseph Hayes, lui, a introduit le roman policier dans la tragédie classique.
La conspiration Trevayne
Peut-on être à la fois un homme d’affaires richissime doublé d’un homme politique influent et rester honnête ? Trevayne, millionnaire à trente ans, membre du Département d’Etat et industriel comblé à quarante ans, l’a toujours cru : incorruptible, il s’est fait lui-même , à la force du poignet. Jamais il n’a accepté de tremper dans des magouilles. Jamais il n’a cessé de défendre une certaine idée de la démocratie et des valeurs morales. Il ne craint rie, et personne ne peut l’atteindre. Jusqu’au moment où il accepte de se charger d’une enquête pour le compte du s2nat. Et c’est un autre univers qu’il découvre. Loin de l’exercice noble du pouvoir, loin de l’argent acquis par le travail et l’intelligence, là, dans les sombres coulisses du monde politique, règnent les machinations mafieuses, la toute-puissance arrogante des grosses entreprises, la corruption. Là, les hommes politiques se vendent au plus offrant, même le président… Et cela, Trevayne ne peut l’accepter. Dès lors, il devient l’homme à abattre… ou à accepter. On lui laisse le choix : collaborer et devenir un roi, ou refuser et mourir. Il lui reste pourtant une troisième voie : gagner.
Juste derrière moi
Un massacre dans une station-service. Un coupable tout trouvé : Telly. À 9 ans, il avait déjà tué… Sharlah, 13 ans, n’a pas revu son frère Telly depuis le jour où, pour lui sauver la vie, il a mortellement blessé leur père, un homme alcoolique et violent. L’adolescent est aujourd’hui le premier suspect dans une affaire de fusillade… Pourquoi essaie-t-il de se rapprocher de sa sœur ? Sharlah est-elle en danger ?
Le silence des loups
Non loin de Chamonix, dans une ferme isolée au cœur de la montagne, trois cadavres sont découverts. L’un d’entre eux, un vieillard portant un tatouage des camps de concentration, a eu la langue tranchée. Au même moment, Daniel Dernemont, quinquagénaire qui s’est toujours cru orphelin, se découvre une famille. Un frère jumeau, d’abord, et puis… des parents ? À la poursuite de son passé, il va croiser la route de Matthieu Guillaume, le jeune lieutenant chargé de l’affaire de Chamonix, et se retrouver pris avec lui dans un engrenage aussi dangereux qu’implacable. Meurtres, complots, course effrénée contre la mort, la vérité a toujours un prix.
Le meurtre du lac
Une grande demeure abandonnée sur les rives d’un lac silencieux… Pour Emma, douze ans, petite fille solitaire et pleine d’imagination, quoi de plus fascinant ? Surtout quand cette maison était celle d’une enfant retrouvée noyée dans ces eaux noires quarante ans auparavant. Meurtre ou accident ? L’affaire ne fut jamais élucidée, mais dans ce petit coin de l’Amérique profonde, avec ses bourgades isolées au milieu des bois, ses habitants singuliers et leurs habitudes jalouses, chacun détient une part de la vérité. Aussi, personne ne se souciant d’elle ni de ses questions, Emma entreprend, avec détermination et habileté, de rassembler une à une les pièces de ce puzzle tragique. Jusqu’à ce qu’un nouveau cadavre vienne bouleverser cette innocente enquête et ramener les vieilles histoires à la surface du lac…
Vendanges sanglantes au cœur du Chianti
Tout se déroulait à merveille pour Frank Gatow : il avait décroché un reportage photo en Toscane, dans les vignes du Chianti, la lumière était magnifique, sa fille ne tarderait pas à la rejoindre pour profiter de quelques jours de vacances, et il s’initiait à la dégustation de vin… Jusqu’au jour où Gatow se fait brutalement agresser alors qu’il photographie un domaine dont le propriétaire et son fils disparaissent sans laisser de traces. Immédiatement soupçonné par les carabinieri, le photographe remarque des coïncidences étranges et se lance à la recherche des meurtriers, qu’il est le seul à pouvoir identifier. A moins que…Pourquoi a-t-il menti sur les circonstances de son agression ? Pourquoi n’y a-t-il jamais de témoins pour corroborer ses dires ?
Back up
Berlin, 1967. Quatre musiciens anglais faisant partie d’un groupe de rock, Pearl Harbor, trouvent la mort dans des conditions et des lieux différents. La police ne trouve ni lien ni élément suspect et conclut à des morts naturelles. Les familles des victimes se tournent vers les médias. Un journaliste irlandais, intrigué par l’affaire, accepte de mener des investigations. Bruxelles, 2010. Un sans-domicile est renversé par une voiture devant la gare du Midi. Il est transporté dans un état grave à la clinique où l’on diagnostique un coma particulier. L’homme ne peut communiquer que par le mouvement des paupières. La police tente de l’identifier, sans succès. Il est conduit dans un centre de réadaptation où l’un des kinés tentera d’entrer en contact avec lui. L’inconnu de la gare de Bruxelles, se souvient… Son enfance dans un Bruxelles qui “Bruxellait” encore, sa découverte, avec sa mère, des premiers rocks de Chuck Berry, son adolescence difficile à l’heure de l’euphorie consumériste des sixties. Appelé sous les drapeaux, il fuit à Paris, devient batteur, toxico et vit comme un beatnik entre la France, Londres et Berlin. Petit à petit le marginal s’enfonce dans un monde de violence et de délires stupéfiants. Jusqu’au jour où ses errances l’amènent à Berlin, en 1967. Back up est le roman noir d’une génération : des débuts du rock rock’n’roll sur les premiers vinyles des sixties aux dérives narcotiques des seventies, Paul Colize nous fait revivre une époque en France, en Belgique, en Allemagne, au Royaume Uni, à travers le destin d’un homme né avec la Seconde Guerre Mondiale et que l’explosion créative des années soixante va façonner. Les années sexe, drogues et rock rock’n’roll constituent la toile de fond de ce polar rempli de fausses pistes, mélangeant le réel et la fiction au son des Rolling Stones, des Beatles ou des Who. Maîtrisant les allers et retours avec le passé et le présent, Paul Colize brosse les contours d’une formidable machination sur fond de guerre du Vietnam, en semant le doute jusqu’au final exceptionnel. Une grande réussite.
Les anonymes
Washington. Quatre meurtres aux modes opératoires identiques. La marque d’un serial killer de tout évidence. Une enquête presque classique donc pour l’inspecteur Miller. Jusqu’au moment où il découvre qu’une des victimes vivait sous une fausse identité. Qui était-elle réellement? Et ce qui semblait être une affaire banale va conduire Miller jusqu’aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain … Une fois encore, R. J. Ellory pousse le thriller dans ses retranchements. Entre Robert Littell et James Ellroy, sur un arrière-plan historique qu’il serait criminel de divulguer ici, il imagine une intrigue magistrale, qui plonge au coeur du système politique américain.
Le chaos dans nos veines
N’oubliez jamais que n’importe qui peut se rendre coupable du pire… Trois heures du matin, dans une maison isolée à proximité d’un étang à Prigonrieux, Brisseau découvre le cadavre d’une femme. Aussitôt, une hypothèse se dessine : suicide. Pour ce capitaine fatigué du métier, le soulagement est intense, l’enquête devrait être bouclée sans difficulté. Pourtant, très vite, tout se complique. Un second corps est retrouvé à la cave, flottant dans une cuve d’acide. Et la première victime se révèle être une ex-flic. Une flic qui ne faisait pas l’unanimité auprès de ses collègues. Une flic dont le sens de la justice surpassait tout, quitte à se mettre en danger pour traquer des assassins. Une flic, surtout, hantée par deux affaires non résolues. De là à imaginer qu’elle commençait à s’approcher trop près de la vérité, il n’y a qu’un pas. Et Brisseau pourra compter sur l’énergie de la jeune lieutenant Marianne Decointet pour démêler les fils de ce tableau dans lequel le mal semble s’être insinué partout…
Les neufs cercles
1974. Vétéran du Vietnam, John Gaines a accepté le poste de shérif de Whytesburg dans le Mississippi. Un jour, on découvre, enterré sur la berge de la rivière, le cadavre d’une adolescente, Nancy Denton, disparue vingt ans plus tôt. Le corps a été préservé par la boue, mais le cœur a été remplacé par un panier contenant la dépouille d’un serpent. Déjà traumatisé par la sale guerre du Vietnam, John est à nouveau confronté à l’horreur. Il va ainsi repartir au combat et devra faire face aux secrets et aux vérités cachées de cette petite ville tranquille. Vingt ans après le crime, c’est une nouvelle traversée des neuf cercles de l’enfer qui attend John.
Avec ce thriller sombre et ambitieux, R.J. Ellory fouille au plus profond de l’âme humaine, et dans les replis les plus nauséabonds du passé, pour s’imposer une fois encore comme une des plus grandes plumes du roman noir actuel. Philippe Blanchet, Le Figaro magazine.
Razzia sur l’antique
« Dans mon métier, monsieur l’inspecteur, sachez que nous sommes informés de tout ce qui se passe », dit l’antiquaire. Les deux hommes se retrouvèrent face à face. Le flic et le truand. La loi et l’affairisme assassin.
La patience du diable
Un go-fast pris en flag qui transporte bien pire que de la drogue… Deux ados qui tirent sur les passagers d’un TGV lancé à pleine vitesse… Des gens ordinaires découverts morts… de terreur. Le Diable mène le bal, le monde est devenu fou. Lieutenant à la Section de Recherche de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu’un fil sanglant relie ces faits divers. Rien ne pourra l’empêcher de remonter la piste à sa source. Aux racines de la peur. Le Mal peut-il contaminer ceux qui le traquent ?
La glace noire
La veille de Noël, l’inspecteur Moore est trouvé sans vie dans un motel de Los Angeles. Arrivé sur les lieux, son collègue Harry Bosch se fait virer par ses patrons : c’est un suicide, point final. Furieux, Bosch enquête en douce et comprend que Moore était lié à un trafic de black ice, une drogue nouvelle qui fait des ravages en Californie. Plus troublant, dans la voiture de Moore il découvre un mot qui lui est clairement destiné. Entre les deux hommes, un étrange dialogue se noue, d’outre-tombe au début, jusqu’au jour où on décèle une mouche dans le corps d’un travailleur mexicain jeté à la décharge publique…
Détective
Dans les ténèbres d'une nuit d'hiver, une Chevrolet lancée à pleine vitesse dévore la route qui relie Miami à la prison centrale de Raiford. À bord, Malcolm Ainslie, prêtre devenu sergent de la police criminelle de Floride. Il ne lui reste que peu de temps pour recueillir les dernières confessions du détenu Elroy Oil : à l'aube, l'homme sera exécuté.
On la trouvait plutôt jolie
Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits…
Un suspense renversant et bouleversant.
« – Qu’est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l’un d’eux, l’un d’eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l’a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n’est innocent
dans cette affaire. »
L’oiseau des ténèbres
Tout ce qu’Hollywood compte de stars vibre au procès David Storey, un producteur que l’inspecteur Harry Bosch s’est juré de confondre à la barre, lorsque Terry McCaleb, le héros de Créance de sang, reçoit la visite de l’inspectrice Jaye Winston qui n’arrive toujours pas à élucider l’assassinat d’un petit malfrat, Edward Gunn. McCaleb jette un coup d’œil au dossier et reste pétrifié par ce qu’il découvre : les mains dans le dos et la tête dans un seau, Gunn s’est étranglé lui-même en resserrant le nœud coulant relié à ses pieds. Plus étrange encore, sur son bâillon le tueur a écrit ” prends garde, prends garde, Dieu voit “. Où le meurtrier voulait-il mener la police avec ces mots ? Telle est l’énigme que doit résoudre McCaleb s’il ne veut pas céder à l’évidence : l’assassin de Gunn est un flic passé de l’autre côté – celui des ténèbres.
Dans les bois éternels
Envisager de raconter un roman de Fred Vargas frise le ridicule, aussi se contentera-t-on de dire qu’ici, comme dans Sous les vents de Neptune, Adamsberg est confronté à des résurgences de son passé qui le déstabilisent fortement. L’enquête qu’il mène sur la mort de deux gars qui se sont fait trancher la gorge à la Porte de la Chapelle le remet en présence d’Ariane Lagarde, la médecin légiste à laquelle il s’était opposé quelque vingt-cinq ans auparavant. Un de ses nouveaux collaborateurs ne semble pas particulièrement l’apprécier, ce qui le perturbe d’autant plus que ce lieutenant Veyrenc de Bilhc est béarnais comme lui, originaire du village voisin du sien. Enfin Camille, dont il a eu un fils, qu’il garde régulièrement, semble voguer vers de nouvelles amours et s’être affranchie de leur liaison passionnelle pour glisser vers des relations amicales, qui ne lui conviennent absolument pas… Dans les bois éternels est le dixième “rompol” de Fred Vargas. Ses précédents livres, traduits ou en cours de traduction dans plus de trente pays, ont reçu nombre de récompenses françaises et étrangères, dont le prix des Libraires, le prix des Lectrices ELLE, le Deutscher Krimipreis.
Meurtres au clair de lune
Dans l’Angleterre de l’après-guerre, un tueur en série se déchaîne à Brentford, les soirs de pleine lune. Deux jeunes frères de onze et treize ans vont jouer les détectives amateurs et prêter main-forte à Bétarice Bradley, cette vieille dame excentrique, conseillère en psychologie auprès de Scotland Yard.
Après Patricia Wentworth et Ngaio Marsh, “Grands Détectives” se devait de rendre justice à Gladys Mitchell (1901-1983), cette reine du crime, considérée par P.D. James comme l’un des meilleurs auteurs du genre. Le Point (moi, je dis bof : c’est très ennuyeux)
Dans l’Angleterre de l’après-guerre, un tueur en série se déchaîne à Brentford, les soirs de pleine lune. Deux jeunes frères de onze et treize ans vont jouer les détectives amateurs et prêter main forte à Béatrice Bradley, cette vieille dame excentrique, conseillère en psychologie auprès de Scotland Yard.
Après Patricia Wentworth et Ngalo Marsh, “Grands Détectives” se devait de rendre justice à Gladys Mitchell (1901-1983), cette reine du crime, considérée par P.D. James comme l’un des meilleurs auteurs du genre.
La lune était noire
Cassie Black, la trentaine, un passé douloureux, a connu la prison à cause d’un casse qui a mal tourné. Alors qu’elle est en liberté conditionnelle, on lui propose de voler une mallette bourrée d’argent dans la suite d’un casino de Las Vegas, le Cleopatra. Un endroit hyper-sécurisé, truffé de caméras et de gardes armés. Le coup n’est pas sans risque mais Cassie, qui ignore la réelle importance de l’enjeu, décide de le tenter. Elle ne sait pas que les dés sont pipés…
Serre moi fort
“Serre-moi fort.” Cela pourrait ressembler à un appel au secours. Du jeune Nick, tout d’abord. Victime collatérale de la disparition inexpliquée de sa sœur, contraint de vivre dans un foyer brisé et entre deux parents totalement obsédés par leur quête de vérité. Il aimerait tant que sa mère le prenne dans ses bras…
D’Adam Gibson, ensuite. Policier chargé de diriger l’équipe qui enquête sur la découverte d’un effroyable charnier dans l’Alabama, il doit identifier les victimes – toutes des femmes – et tenter de remonter jusqu’au tueur, qui a savamment brouillé les pistes. Si Adam parvient à cerner quelques-unes de ses motivations, c’est à peu près tout. Et il prend le risque de trop qui le jette directement dans les bras du tueur. Commence alors entre eux un affrontement psychologique d’une rare violence… N’entendez-vous pas leur appel désespéré quand tous murmurent : “Serre-moi fort” ?
Le cri
À quelques kilomètres d’Oslo, l’hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l’inspectrice Sarah Geringën pressent d’emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu’il porte sur le front, s’est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Prières pour la pluie
Patrick Kenzie est toujours détective privé à Boston, mais il s’est séparé de sa fidèle coéquipière, Angela Gennaro.
Lorsque Karen, une jeune femme victime de harcèlement, a recours a ses services, il règle rapidement le problème et pense ne plus en entendre parler. Jusqu’au jour où il apprend que Karen s’est jetée du vingt-sixième étage d’une tour. Il semble qu’une invraisemblable succession de malheurs ait poussé à bout la jeune femme… Mais Patrick ne croit pas à une telle série de coïncidences et, confronté à un tueur qui ne tombe sous le coup d’aucune loi, il va avoir besoin de l’aide d’Angela.
Avec ce cinquième épisode de la saga Kenzie-Gennaro, Dennis Lehane confirme son statut d’auteur de best-sellers.
Requiem pour une cité de verre
Tassini, veilleur de nuit dans une verrerie, est obsédé par les déchets toxiques que les entreprises locales rejettent dans les eaux de Venise. Un pollution qui serait responsable, selon lui, du handicap de sa petite fille. Un matin, Tassini est retrouvé mort devant l’un des fours de l’usine maudite. La thèse de l’accident ne satisfait pourtant pas le commissaire Brunetti.
Portrait de l’assassin en artiste
Un thriller historique brillant de David Morrell, le père de John Rambo. 1850. Thomas de Quincey, célèbre pour son livre Les Confessions d’un Opiomane anglais, est le principal suspect d’une série de meurtres sanglants qui ont terrorisé Londres quarante-trois ans plus tôt, et dont le mode opératoire semble être inspiré d’un essai dont Quincey est également l’auteur : De l’Assassinat considéré comme un des beaux-arts. Déterminé à laver son nom de tout soupçon mais ravagé par les effets de l’opium, de Quincey reçoit l’aide de sa fille dévouée, Emily, et d’une paire de détectives de Scotland Yard tenaces. David Morrell fait ressurgir avec brio des méandres de l’histoire Thomas de Quincey, le Londres victorien et les meurtres de Ratcliffe Highway. Les rues perdues dans le brouillard deviennent le théâtre d’un duel entre une star du monde littéraire et un meurtrier habile, dont les vies sont liées par des secrets enfouis dans leurs passés.
Le retour du professeur de danse
Le jeune policier Stefan Lindman est sous le choc : il vient d’apprendre qu’il a un cancer, et que son ancien collègue Herbert Molin a été torturé à mort. Pour tromper son angoisse, il part à l’autre bout de la Suède enquêter sur le meurtre de Molin. Que signifient les traces sanglantes sur le parquet, comme si le tueur avait dansé un tango avec le corps de la victime ? Les ombres d’un passé très noir se réveillent. Elles ont frappé, et vont frapper encore. Mais Stefan n’a plus rien à perdre …
Les dieux du verdict
Après avoir perdu son élection au poste de procureur, l’avocat Mickey Haller est au plus bas. Son ex s’est éloignée de lui et sa fille ne lui parle plus : elle lui reproche d’avoir fait libérer un alcoolique qui s’est aussitôt empressé de prendre le volant et de tuer une mère et sa fille. Mais un jour, il reçoit un texto de son assistante : Appelle-moi – 187, 187 étant le code pour « meurtre », Haller sait qu’il va devoir se remobiliser pour défendre l’accusé. Mais la victime, Gloria Dayton, est une ancienne prostituée que Mickey aimait beaucoup et qu’il pensait avoir aidée à rentrer dans le droit chemin. Découvrir qu’elle l’a dupé en continuant de se prostituer et imaginer que c’est peut-être lui qui l’a mise en danger le met rapidement sous pression. Sans compter que certains personnages qui devraient faire respecter la loi se montrent violents et malhonnêtes. Ils n’apprécient pas qu’Haller se mêle de leurs affaires. Hanté par les fantômes de son, passé, l’avocat devra travailler Sans relâche et user de tous ses talents pour résoudre l’affaire.
Sans l’ombre d’un témoin
Londres, aux abords de l’hiver… Une série de crimes atroces ébranle le quotidien déjà sordide des quartiers défavorisés. Les victimes sont de jeunes adolescents métis au parcours chaotique, tous torturés selon un rituel macabre. Désireuse de boucler cette sulfureuse affaire au plus vite, Scotland Yard confie l’enquête à l’inspecteur Thomas Lynley et à sa fidèle adjointe Barbara Havers, contraints cette fois-ci, de faire équipe avec un psychologue et un énigmatique sergent. C’est le début d’une véritable plongée au cœur des bas-fonds londoniens où, entre terrains vagues insalubres, ruelles poisseuses et centres de réinsertion pour délinquants juvéniles, un serial killer particulièrement pervers s’apprête à accomplir son grand œuvre…
Corruption
Un labyrinthe de fausses pistes, une plongée fascinante dans l’atmosphère sulfureuse et violente de l’Angleterre des Tudors, une nouvelle enquête de tous les dangers pour le brillant avocat bossu Matthew Shardlake.
Été 1545, Alors que le pays se prépare à repousser les troupes françaises, Matthew Shardlake se voit confier une mission délicate par la reine : enquêter sur l’étrange suicide de Michael Calfhill. Fils d’une fidèle suivante, ce précepteur a été retrouvé pendu après avoir déposé plainte contre les Hobbey, un couple chargé de protéger les biens de son ancien élève Hugh Curteys. Mais de quelles “monstruosités” Hugh aurait-il été la victime ? Et pourquoi le troublant jeune homme se montre-t-il si peu concerné par cette affaire ? Avec acharnement, et au péril de sa vie, Matthew entreprend de sonder les odieux secrets des Hobbey.
À leur suite, c’est toute la corruption des institutions que l’avocat va mettre au jour. Et dans un royaume régi par le pouvoir et l’argent, certains sont prêts à tout pour conserver leurs privilèges…
L’homme au masque de verre
Paris, en l’an 1584. Une année troublée par la mort de ” Monsieur “, le frère du roi et par l’assassinat du prince d’Orange, un mois d’octobre avec des pluies de sang en Anjou et la peste à Chenonceau. Tandis que rumeurs et pamphlets circulent sur les pratiques occultes du roi Henri III et de la reine mère Catherine de Médicis, le jeune commissaire au Châtelet Jean du Moncel est chargé d’enquêter sur un vol de cadavres au gibet de Montfaucon. Une affaire qui va le ramener, bien malgré lui, vers l’alchimie et ses mystères, mais aussi vers les envoûteurs et sorciers au service des puissants. Une enquête, enfin, qui le remettra sur la trace de celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer, la fascinante et singulière Sybille le Noir.
L’aliéniste
New York, le 3 mars 1896. Un adolescent prostitué homosexuel est retrouvé égorgé, le corps lacéré, les yeux arrachés, la main droite tranchée, les organes génitaux découpés et enfoncés dans la bouche. Devant l’indifférence générale face au meurtre d’un marginal, Theodore Roosevelt, alors préfet de police, fait appel à ses amis Laszlo Kreizler, aliéniste, et John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, pour traquer le meurtrier. Peu à peu, Kreizler commence à cerner la psychologie du tueur. L’étau se resserre, mais l’homme se moque d’eux, les provoque, et fait de nouvelles victimes.
Caleb Carr mêle parfaitement deux époques : le XIXe et le XXe siècles. Le langage, le style d’écriture et les personnages sont tout droit sortis des romans de Conan Doyle. En revanche, le sujet et la construction de l’intrigue sont totalement modernes, et on s’attend presque à voir surgir Harry Bosch, le héros de Michael Connelly. Il en résulte une description authentique du siècle naissant, et une intrigue haletante menée de main de maître.
Un coupable trop parfait
Rentrant du collège d’Ann Harbor où elle enseigne, Kate découvre son jeune fils Dylan, prostré dans un placard. Dans la maison gît le cadavre de son mari Richard qui s’est tiré une balle dans la tête. L’avocat Mark Weaver prend en charge les intérêts de Kate avec laquelle il se marie au grand dam du fils qui ne goûte guère cette situation, aggravée par la naissance de la jeune Abby. Un nouveau drame se joue lorsque Kate confie le bébé à la garde de son mari. À son retour, elle découvre avec horreur qu’il s’est noyé en tentant de repêcher Abby dans leur piscine. Comme il ne savait pas nager, la police conclut à une mort accidentelle mais le procureur du comté, une femme que Mark courtisait avant d’épouser Kate, ne l’entend pas de cette oreille. Dylan est soupçonné du meurtre de son beau-père. Après un moment de doute, Kate se ressaisit pour prouver l’innocence de son fils. Mais ses investigations dans le passé de sa famille vont lui faire découvrir des secrets difficilement avouables. Solidement construit, ce neuvième roman de Patricia MacDonald est un suspense psychologique qui tient toutes ses promesses. Ses personnages, tous bien typés, se révèlent pour la plupart, veules et sournois sous le vernis des apparences et il devient pratiquement impossible de lâcher l’ouvrage avant la fin tant les palpitantes péripéties de cette mère de famille et de son fils sont conduites avec brio. La disparition brutale du mari de Keelv n’était plus qu’un mauvais souvenir. L’enquête avait conclu au suicide. Depuis, elle avait refait sa vie et menait une existence paisible. Mais un nouveau drame vient de faire voler en éclats ce bonheur si fragile Dvlan, son fils de 14 ans, est soupçonné du meurtre de son beau-père. Malgré un faisceau de présomptions accablant et les conclusions hâtives de la justice, Keely refuse de croire à la culpabilité de Dylan. Pour prouver son innocence, elle est prête à combattre de toutes ses forces. Quitte à revisiter un passé qu’elle croyait connaître et à y découvrir des secrets qu’elle n’aurait jamais dû percer.
Conte cruel
Issu d’un milieu modeste, le milliardaire britannique Sir William Benedict se remet difficilement du suicide de son poulain, Andrew Maynard, jeune député du Parti Conservateur. Surtout lorsque les médias s’acharnent sur l’homme d’affaires en lui inventant une vie de débauche.
Considéré comme un parvenu, il est banni par la Jet Set et l’aristocratie. Sa rencontre avec Justin Chalmers, l’ancien amant d’Andrew, va faire basculer le cours de sa vie.
Ce jeune homme, à la beauté du Diable, le convainc de mettre sur pied une vengeance sans appel. Benedict, attiré comme un aimant par la personnalité et la perfection physique de Justin, s’apercevra trop tard qu’il est lui-même l’appât du séducteur qui forme avec sa soeur Laura un couple machiavélique et pervers. À moins que Benedict ne soit consentant…
Avec une intrigue bien ficelée, Lynda La Plante s’en donne à coeur joie en décrivant, comme le ferait un médecin légiste, les héros délétères et sulfureux de la high society. C’est cru… et cruel à souhait !
Le syndrome [E]
Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle…
Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille.
Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés…
Il n’en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko en congé forcé.
Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko.
Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada, les deux nouveaux équipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d’une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire.
Ceux qui ne connaissent pas le syndrome [E] ne savent pas encore de quoi ils sont capables…
Moisson de sang
La petite ville d’Heptonclough devait être un havre de paix pour la famille Fletcher qui vient d’emménager à la lisière du cimetière. Mais ici, on n’apprécie guère les nouveaux venus. Et puis, un cimetière, voilà qui attise l’imagination des enfants. Surtout celle de Tom, le fils des Fletcher, qui assure qu’une petite fille l’épie entre les tombes… Le malaise augmente face au comportement curieux de certains habitants vis-à-vis de Millie, leur fillette de 2 ans. Il pourrait se transformer en paranoïa si les Fletcher avaient vent des mystérieuses disparitions de ces dernières années…
Coule la seine
“Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l’aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond, il s’inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s’arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire. Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T’es comme un magicien…” Il a raison ce clochard, le commissaire Adamsberg est un véritable magicien. Trois nouvelles pour le prouver, trois enquêtes du commissaire, à Paris, là où coule la Seine. Contient : Salut et liberté ; La nuit des brutes ; Cinq francs pièce.
Les filles qui mentent
Elma, ancienne inspectrice de la brigade criminelle de Reykjavik, pensait mener une vie paisible à Akranes, un petit village au nord de la capitale. Mais en Islande, la beauté des paysages masque souvent une réalité bien plus sombre. Quand le corps d’une femme est retrouvé dans un champ de lave Elma et son équipe se retrouvent chargées de l’enquête. Cela fait sept mois que cette mère célibataire a disparu, ne laissant qu’un simple mot d’excuses sur la table de la cuisine. Entre cruauté adolescente, préjugés de la petite ville et mensonges d’enfants qui portent les péchés de leurs parents, c’est le début d’une longue suite de secrets dissimulés par les hommes du passé qu’Elma devra dévoiler. Jamais les contrées froides et changeantes de l’Islande n’avaient abrité de révélations aussi troublantes. Née à Akranes en 1988, Eva Björg Ægisdottir vit à Reykjavik avec son mari et ses trois enfants. Elma, son premier roman, publié en France en 2021, est devenu un best-seller en Islande. Il a été récompensé du Blackbird Award, un prix créé par les romanciers Yrsa Sigurðardóttir et Ragnar Jónasson pour révéler de nouveaux talents du suspense islandais. Traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün.
La traque
Un tueur dévoré par des pulsions incontrôlables. Un flic hanté par sa proie. Deux obsessions irrépressibles pour un chef-d’œuvre du thriller.
Août 1982. Phil Boudreau, détective de la brigade des mœurs de Seattle, est appelé en urgence dans une des banlieues de la ville. On vient de retrouver le corps d’une jeune femme dans la Green River. Les services de police présents sur les lieux ne lui demandent qu’une chose : identifier la victime, qui semble être une de ces jeunes prostituées que son travail l’amène à fréquenter. Boudreau la reconnaît et pense immédiatement à un suspect possible, Garrett Richard Lockman. Mais le rapport qu’il envoie à sa hiérarchie, dans lequel il fait état de ses soupçons, est enterré sans qu’il en connaisse la raison. Bientôt, les victimes se multiplient dans la Green River, presque toutes de jeunes prostituées de la ville. Mis à l’écart des investigations, Boudreau décide de mener seul une enquête clandestine qui va durer près de dix ans, au rythme de surprises et de rebondissements spectaculaires, jusqu’à une conclusion totalement inattendue. Face à lui, un tueur aussi manipulateur qu’insaisissable, le pire cauchemar d’une ville aux abois.
Inspiré par le tueur de la Green River, qui a fait près de cinquante victimes dans les années 1980, Roderick Thorp nous offre dans ce thriller aussi captivant qu’ambitieux l’une des figures du mal les plus fascinantes depuis Hannibal Lecter. Aussi sommes-nous très heureux, après Au-delà du mal de Shane Stevens et Il de Derek Van Arman, de vous faire découvrir ce chef-d’œuvre, publié en 1997 aux États-Unis, et inexplicablement inédit en France jusqu’aujourd’hui.
Le Concile de pierre
Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs.
À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie… pour le meilleur et pour le pire !
Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu’en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d’un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…
La fille sans visage
Hoffman, New Jersey, une petite ville paisible, une communauté bourgeoise. Lorsque l’on apprend que le très estimé et séduisant docteur Avery a poignardé sa femme, c’est la stupeur. Rejeté par ses deux fils, il ne trouve de soutien qu’auprès de Nina, sa fille de seize ans, convaincue de son innocence. Quinze ans plus tard, libéré sur parole et décidé à retrouver le coupable, il revient à Hoffman. Mais la ville est-elle prête à l’accueillir, à lui pardonner ? Armée de ses seules certitudes, Nina n’a d’autre choix pour aider son père que d’explorer un passé familial douloureux. Tandis que la jeune femme s’approche de la vérité, les secrets du voisinage se dévoilent un à un. Et la mort frappe à nouveau.
Vérité des émotions, intrigue menée de main de maître…
Un très grand thriller où les instincts les plus noirs, les passions les plus féroces se dissimulent derrière les apparences les plus anodines. jamais Patricia MacDonald n’aura autant mérité son titre de reine du suspense psychologique.
Un cri sous la glace
AVEZ-VOUS DÉJÀ PERDU LA TÊTE PAR AMØUR ?
Emma, jeune Suédoise, cache un secret : son patron Jesper, qui dirige un empire de mode, lui a demandé sa main. Mais il ne veut surtout pas qu’elle ébruite la nouvelle.
Deux mois plus tard, Jesper disparaît sans laisser de traces et l’on retrouve dans sa superbe maison le cadavre d’une femme, la tête tranchée. Personne ne parvient à l’identifier.
Peter, policier émérite, et Hanne, profileuse de talent, sont mis en tandem pour enquêter. Seul problème, ils ne se sont pas reparlé depuis leur rupture amoureuse dix ans plus tôt. Et Hanne a aussi un secret : elle vient d’apprendre que ses jours sont comptés.
Dans un Stockholm envahi par la neige, un double récit étourdissant prend forme. Chaque personnage s’avère cacher des zones d’ombre. À qui donc se fier pour résoudre l’enquête ?
« Un thriller captivant sur les aspects les plus sombres de l’amour. »
« Un tour de force qui catapulte Camilla Grebe parmi les meilleurs auteurs de polars nordiques. »
Les lieux infidèles
Au cours d’une vie, seuls quelques instants sont décisifs. L’existence de Frank Mackey bascula par une nuit de décembre 1983. Il avait dix-neuf ans et attendait Rosie Daly au bout de sa rue, à deux pas du halo brumeux et jaune du réverbère. L’air était froid comme du verre, chargé d’un délicieux parfum de houblon brûlé venu de la brasserie Guinness. Ils avaient prévu de fuir ensemble leur quartier natal dublinois, pour vivre d’amour et de musique à Londres. Mais cette nuit-là, Frank patienta en vain. Rosie ne le rejoignit pas.Vingt-deux ans plus tard, devenu flic spécialisé dans les missions d’infiltration, Frank vit toujours à Dublin. Il a coupé les ponts avec sa famille et n’a jamais eu de nouvelles de son premier amour. Puis un jour, sa sœur l’appelle, affolée : on a retrouvé la valise de Rosie dans un immeuble désaffecté de Faithful Place. Forcé de revenir chez les siens, Frank revisite son passé, ses blessures de jeunesse, et toutes ses certitudes : Rosie est-elle jamais partie ?
Le code Twyford
Steven Smith, condamné pour braquage, vient de terminer une longue peine de prison. Ne sachant ni bien lire ni écrire, il enregistre ses pensées sur un téléphone portable afin de progresser dans sa quête. Sa quête ? Déchiffrer le code Twyford, inventé par une écrivaine de littérature jeunesse des années quarante, Edith Twyford. C’est un besoin impérieux, presque vital. Pour l’aider, Steven peut compter sur quatre amis avec qui il a partagé à l’époque du collège un événement qui a changé le cours de leur vie. Rapidement, il devient évident qu’Edith Twyford n’était pas seulement un « simple » écrivain. Le code Twyford a un grand pouvoir, et Steven n’est pas le seul à essayer d’en percer les secrets. Ode au pouvoir des mots et à la littérature, Le Code Twyford est un thriller qui se savoure avec délectation.
