
Du sang sur le green
Le destin d’un golfeur professionnel tient à peu de chose. Une victoire dans un tournoi majeur et il entre dans la légende. Une Seconde place, et il tombe dans l’oubli. Jack Coldren ne le sait que trop bien : depuis 23 ans, il ne pense qu’à cet US Open qu’il a laissé filer alors qu’il menait confortablement à l’attaque des trois derniers trous. Un mauvais coup et sa vie a basculé. Le doute, la dépression. Une carrière brisée.
Mais cette Semaine-là, tandis que la compétition se tient sur le parcours qui l’a vu sombrer, il semble enfin en passe de vaincre ses démons. Seulement, tout dérape à nouveau. Son fils est kidnappé dans des circonstances mystérieuses. Son avance se met à fondre. Et Myron Bolivar, lui, commence à flairer le scénario Suspect. Chargé d’enquêter sur cet étrange enlèvement, l’agent sportif découvre un nœud inextricable d’intérêts croisés, de vieilles rancœurs et de conflits obscurs en marge des fairways.
La nuit de Geronimo
À peine réinstallée dans la maison de son enfance, Philippine Domeniac reçoit un email étrange : Geronimo n’a tué personne, mais qui a tué Geronimo ? Geronimo était le surnom de son père, un précurseur des recherches en biologie moléculaire, qui s’est suicidé quelque vingt-quatre ans auparavant. La police ne pouvant rien faire, elle engage Louise Morvan pour débusquer l’expéditeur anonyme. Une affaire bien anodine, pourtant l’enquête tourne au cauchemar : un suspect est retrouvé mort après avoir été torturé, tandis que Louise est filée sans répit par un certain Dotko qui par ailleurs multiplie les altercations avec Hadrien Domeniac, P-DG d’un laboratoire de génie génétique. Adolescence à la dérive, drogue, OGM, l’auteur dresse un tableau aux rythmes exacerbés des maux de l’époque. Les dialogues s’entrechoquent, les retournements de situations tourneboulent le lecteur. Dominique Sylvain avait ” abandonné ” Louise Morvan pour nous faire connaître le duo Lola Jost-Ingrid Diesel – notamment dans Passage du Désir (Prix des Lectrice ELLE 2005). La directrice de Morvan Investigations émerge de cette Nuit de Geronimo mûrie, plus humaine, tout en intuition et et en introspection.
Dans “Je ne suis pas un serial killer”, le jeune John Wayne Cleaver était la proie de pulsions effrayantes et redoutait de devenir un tueur en série. Aujourd’hui il n’a plus de doutes : un assassin, qu’il a surnommé Mr. Monster, sommeille en lui, susceptible de se réveiller à tout instant. Ce qui, étrangement, n’a pas que des mauvais côtés. Sans Mr. Monster John n’aurait jamais pu débarrasser sa petite ville du tueur qui y sévissait. Mais à présent il n’est plus du tout sûr de pouvoir maîtriser son côté obscur. D’autant qu’autour de lui nombreux sont les importuns qui mériteraient d’avoir affaire à Mr. Monster. Sans compter ces nouveaux cadavres qui apparaissent aux quatre coins de la ville et cet inspecteur du FBI qui commence à sérieusement le suspecter d’être impliqué dans les meurtres. Il va ainsi devenir de plus en plus difficile de ne pas laisser les rênes à ses démons. Plaisir coupable auquel il serait tragique de prendre goût…
Dan Wells dynamite de nouveau tous les clichés du thriller pour nous offrir une seconde nuit blanche aux côtés d’un des monstres les plus attachants qu’il nous ait été donné de rencontrer depuis longtemps.
Morts en eaux troubles
Le cadavre de son ami Ted Eddings, un journaliste, retrouvé au fond de l’eau dans une zone militaire interdite, lance le médecin légiste Kay Scarpetta sur les traces d’une secte manipulée par un réseau terroriste international. En compagnie de Lucy, sa nièce, devenue agent du FBI, et de son complice Marino, le flic macho au grand cœur, elle affronte d’implacables ennemis, tout au long d’un suspense où les technologies de pointe et la réalité virtuelle bouleversent les données de l’enquête criminelle… Patricia Cornwell a connu une célébrité immédiate avec son premier roman, PostMortem, Prix Edgar Poe aux États-Unis et, en France, Prix du Roman d’aventures 1992. Mémoires mortes, Et il ne restera que poussière…, Une mort sans nom sont aujourd’hui des best-sellers dans vingt-quatre pays.
Askja
Dans le désert de cendre de l’Askja, au cœur de l’Islande, le corps d’une jeune femme assassinée reste introuvable. Près de Reykjavik, des traces de sang et une bouteille de vodka brisée au fond d’un cratère, mais là non plus, pas le moindre cadavre. Et dans les deux cas, des suspects à la mémoire défaillante.
Ces crimes rappellent à l’inspecteur Kornelius Jakobson, de la police criminelle de Reykjavik, le fiasco judiciaire et policier qui a secoué l’Islande au milieu des années 70 : deux crimes sans cadavres, sans indices matériels, sans témoins, que des présumés coupables finissent par avouer sans pourtant en avoir le moindre souvenir.
Après Heimaey, Ian Manook nous entraîne cette fois au cœur d’une Islande plus brute et plus sauvage, dans les rouages d’une machination politique qui révèle une toute autre facette de cette république exemplaire.
Airport
Depuis 3 jours, le blizzard immobilise la grande ville américaine et menace de paralyser l’aéroport, immense, ultra-moderne, et pourtant déjà insuffisant pour le trafic. C’est en vain que le directeur, Mel Bakersfeld, redoutant une catastrophe, réclame du secours : pas de crédits, “débrouillez-vous”, ce qu’il fait, épaulé par les uns, entravé par les autres. Il peut compter sur un chef d’équipe, pittoresque, véritable force de la nature, et sur une femme, dont l’attachement profond et la vive intelligence lui sont d’un précieux secours. Il doit se méfier d’un pilote de ligne qui ne le porte pas dans son coeur, craindre pour son frère, contrôleur-radar traumatisé pour avoir autrefois provoqué une collision aérienne. Il lui faudra encore affronter l’avocat hargneux des riverains exaspérés par le vacarme des appareils. Devra-t-il craindre aussi ce petit homme bizarre, porteur d’une mallette, qui s’embarque. à bord d’un long-courrier ? Un suspense à la Hitchcock, des situations tragiques, émouvantes, “en l’espace d’une seule nuit…
En toile de fond, de ce roman passionnant, l’aéroport, organisme monstrueux animé de sa vie propre, avec ses secrets
Un film a été tiré de ce roman à succès, chef d’œuvre d’Arthur HAILEY
Sans défense
Un adolescent est retrouvé à Londres dix ans après avoir été kidnappé aux États-Unis. Que s’est-il passé ?
Patrick et Rhys, amis et voisins, ont été kidnappés alors qu’ils jouaient ensemble. Leurs parents ont versé une rançon mais les petits garçons n’ont jamais réapparu, laissant les deux familles dans l’angoisse et le doute. Dix ans plus tard, à Londres, Win, l’oncle de Rhys, croit reconnaître l’un des deux garçons. Il appelle en renfort son meilleur ami, le détective Myron Bolitar. Ils retrouvent Patrick mais Rhys reste introuvable. Peut-il encore être sauvé ? Que s’est-il passé pendant ces dix années ? Pourquoi Patrick refuse-t-il de confier ce qu’il a vécu ?
Jamais tu ne me quitteras
Lindsey a refait sa vie sur une île proche de Vancouver. Voilà dix ans, la jeune femme avait pris la décision de fuir avec sa fillette un mari qui, sous une apparence d’homme idéal, lui faisait vivre l’enfer.
Aujourd’hui, Lindsey a la sensation d’être suivie et espionnée jusque chez elle – comme autrefois. Pour elle, ça ne fait aucun doute : Andrew, son ex-mari – sorti depuis peu de prison – veut se venger.
Andrew, lui, prétend qu’il a changé. Sincère repentance ou manipulation machiavélique ?
L’enfer recommence ! Et ses flammes vont tout dévaster…
La faille souterraine et autres enquêtes
On croit bien connaître Kurt Wallander, enquêteur solitaire hanté par la mort… Savons-nous comment le jeune agent hésitant et sans méthode, qui se demandait s’il serait un jour un bon flic, est devenu le commissaire d’Ystad ? Réparties sur une vingtaine d’années, ces enquêtes reviennent au point d’origine : cette première affaire, en 1969, où Wallander échappe de peu à la mort.
Les chiens de Riga
Février 91. Un canot pneumatique s’échoue sur une plage de Scanie. Il contient les corps de deux hommes exécutés d’une balle dans le coeur. L’origine du canot est vite établie : de fabrication yougoslave à l’usage des Soviétiques et de leurs satellites. Les corps sont identifiés : des criminels lettons d’origine russe liés à la mafia.
Un policier de Riga est appelé en renfort à Ystad. Dès son retour en Lettonie, l’étrange major Liepa pour lequel l’inspecteur Wallander s’est pris d’amitié est assassiné. Wallander part pour Riga. Là, privé de tous repères, il se trouve plongé dans un pays en plein bouleversement, où la démocratie n’est encore qu’un rêve, un monde de surveillance policière, de menaces non voilées, de mensonges.
Où est la vérité ? À force d’obstination l’inspecteur suédois, réduit à ses seules intuitions mais épris de justice, fera la lumière.
Une main encombrante
C’est l’automne en Scanie avec son lot de pluie et de vent. Wallander est en fin de carrière et se sent au bout du rouleau. Il aspire à une retraite paisible, rêve d’acheter une maison à la campagne et d’avoir un chien. Un collègue lui fait visiter celle d’un vieux parent. Wallander s’enthousiasme pour l’ancienne ferme et les lieux alentours, et pense avoir trouvé son bonheur.
Pourtant, lors d’une dernière déambulation dans le jardin à l’abandon, il trébuche sur ce qu’il croit être les débris d’un râteau. Ce sont en fait les os d’une main affleurant le sol. Les recherches aboutissent à une découverte encore plus macabre. Au lieu d’une maison, Wallander récolte une enquête. Jusqu’où devra-t-il remonter le temps, et à quel prix, pour identifier cette main ?
Un récit concis, vif, terriblement humain avec un Wallander bougon à souhait. Le court roman est suivi d’un portrait touchant de Kurt Wallander signé par son créateur.
La soeur de l’ombre
Lorsqu’Alex, jeune étudiante et fille unique, perd ses parents dans un accident de voiture, elle se croit seule au monde. Mais le testament lui révèle l’incroyable secret de sa mère: alors qu’elle était au lycée, elle a donné naissance à une petite fille mise en adoption par la suite.
Obéissant aux dernières volontés de sa mère, Alex part retrouver sa demi-soeur Dory… et découvre que celle-ci est en prison pour avoir tué la fille de sa famille adoptive. Dory se dit innocente et, décidée à la croire, Alex mène l’enquête.
Mais peut-elle réellement faire confiance à celle dont elle ignore tout? Lorsque sa propre vie est mise en danger, Alex doit lutter de plus belle contre les doutes et les lourds secrets du passé…
L’homme qui souriait
Une chaise au milieu de la route, dans le brouillard. Et sur cette chaise, un mannequin de taille humaine. Le vieil avocat Gustaf Torstensson freine brutalement, sort de sa voiture. Ce sera son dernier geste d’homme vivant.
Pendant ce temps, le commissaire Kurt Wallander erre sur les plages infinies de l’île danoise de Jylland. Il est venu là pour prendre un décision : quitter définitivement la police.
C’est alors qu’une vieille connaissance, l’avocat Sten Torstensson, fait irruption dans sa retraite de vent et de dunes. Son père est mort sur une route aux environs d’Ystad ; il refuse de croire à la thèse de l’accident. Wallander, lui, refuse de l’aider. Mais le jour où il retourne au commissariat pour signer enfin sa lettre de démission, il apprend l’assassinat de Sten Torstensson.
Wallander déchire sa lettre.
Dans la traque qui s’engage alors, il découvre un réseau criminel d’une nature effrayante. Derrière, tirant les ficelles, se profile un homme singulier. Un homme élégant et sûr de lui, habitué à ce qu’on lui obéisse. Un homme qui sourit toujours.
La muraille invisible
L’inspecteur Kurt Wallander d’Ystad en Suède est atterré face au crime odieux de deux adolescentes qui ont froidement abattu un chauffeur de taxi à coups de marteau et de couteau. N’éprouvant aucun remords, elles racontent les faits aux policiers sans émotion apparente. Mais bientôt, Sonia, l’aînée des jeunes filles, réussit à s’évader du commissariat et on la retrouve électrocutée à l’intérieur d’un transformateur électrique gravement endommagé et qui a privé de courant la moitié de la région.
Wallander et son équipe cherchent à comprendre : que signifient ces deux crimes et quel sens donner à ce sabotage ? Mais une autre mort le tracasse : celle de Tynnes Falk, un consultant en informatique, foudroyé par une crise cardiaque devant un distributeur automatique et dont le cadavre disparaît de la morgue pour être remplacé par… une pièce appartenant au transformateur où fut découvert le corps de Sonia.
Dès lors, les deux affaires sont liées, mais Wallander a beau tourner et retourner les hypothèses, il est désorienté. Sa ténacité, son énergie et l’aide d’un hacker lui feront découvrir une vérité surprenante qui a pris ses racines en Angola où l’ennemi invisible et dangereux est prêt à donner le coup de grâce.
Dans ce cinquième titre paru en France, Henning Menkell déploie une imagination fertile dont la crédibilité donne froid dans le dos. On retrouve Wallander, avec le même plaisir, en s’attachant à suivre une enquête haletante et ses nouveaux émois amoureux.
Haka
D’origine maorie, Jack Fitzgerald est devenu flic à Auckland avec l’espoir de retrouver sa femme et sa fille, mystérieusement disparues.
Secondé par une jeune criminologue tout aussi acharnée, il trouvera sur sa route une effroyable série de cadavres liés – ou non ? – à des rites ancestraux, mais surtout la vérité sur les fantômes qui le hantent…
Macbeth
« Sombre, universel, passionnant dans son interrogation sur la frontière entre le bien et le mal, ce Macbeth version 2018 témoigne une fois de plus de la virtuosité de Nesbø pour imaginer des personnages complexes et agencer les pièces d’une intrigue saisissante. » Catherine Balle, Le Parisien. Il est le meilleur flic de la ville. Quand une opération dégénère, c’est toujours l’inspecteur Macbeth et son unité d’intervention d’élite qu’on envoie pour faire le sale boulot. Mais il est aussi un ancien junkie au passé trouble. Malgré ses succès, malgré le respect qu’il a obtenu de ses hommes, il sait qu’on ne lui accordera jamais le poste qu’il convoite. Accablé par des hallucinations de plus en plus violentes, Macbeth perd pied. Le pouvoir qu’on lui refuse, il l’arrachera. Quitte à tuer pour y parvenir. JO NESBO. jo Nesbo est né à Oslo en 1960. Les aventure de l’inspecteur Harry Hole, traduites en près de cinquante langues et vendues à plus de trente millions d’exemplaires, on fait de lui un auteur incontournable.
Le guerrier solitaire
Dans la chaleur intenable de l’été 1994, une jeune fille s’immole par le feu dans un champ de colza. Le lendemain, un ancien ministre est tué à coups de hache. C’est le début d’une série de meurtres terrifiants. Quel est le lien entre tous ces morts ? La police d’Ystad, menée par Kurt Wallander, entame une course contre la montre pour arrêter le tueur… avant qu’il ne frappe à nouveau.
« C’est sans aucun doute le même meurtrier que pour Wetterstedt. Celui-ci aussi a été scalpé. »
J’ai épousé un inconnu
Jeunes maris. Bientôt un enfant. Le bonheur parfait. Pour leur lune de miel, Emma et David ont choisi une simple cabane en fort. Mais l’escapade amoureuse vire la tragédie : attaque par un homme masqué armé d’une hache, Emma est secourue par un chasseur. C’est lui qui sera tué par le criminel. Pour la police, aucun doute : David est le suspect numéro 1. Et les preuves s’accumulent : son étrange refus de coopérer, son absence inexpliquée au moment des faits, le témoignage d’une voisine, la fortune de la jeune femme dont il hériterait… Le doute s’immisce alors dans l’esprit d’Emma, ravageur. Connaît-elle vraiment l’homme qu’elle a épousé ?
Patricia MacDonald a l’art d’écrire des romans qu’on ne lâcherait aucun prix. Dans ce nouveau suspense psychologique particulièrement déroutant, elle entraîne son lecteur dans un cauchemardesque écheveau de possibilités funestes sans rien dévoiler jusqu’à la dernière page.
L’envol des anges
Brutalités, racisme, corruption…
Howard Elias, le défenseur des droits civiques et de la communauté noire, s’est fait une spécialité de traîner devant les tribunaux la police de Los Angeles.
Quand il est retrouvé assassiné dans le funiculaire de l’Angels Flight, à la veille d’un procès, c’est Harry Bosch qui est chargé de l’enquête.
Une nouvelle fois, après le passage à tabac de Rodney King et les émeutes qui ont suivi l’acquittement des policiers impliqués, le pays va avoir les yeux rivés sur Los Angeles où tout faux pas risque d’embraser les quartiers noirs.
Volte-Face
Grand avocat de la défense, Mickey Haller est bien surpris lorsque le procureur du comté de Los Angeles le prie un jour de plaider pour l’accusation. Et l’affaire n’est pas des moindres. Incarcéré depuis vingt-quatre ans pour le meurtre d’une fillette, Jason Jessup vient d’être libéré sous caution, le tribunal ayant conclu à la nécessité d’une révision de son procès suite à un test ADN qui semble l’innocenter. Haller est sûr que Jessup est coupable et prend Harry Bosch comme enquêteur et son ex-épouse, Maggie McPherson, comme assistante. En face de lui, l’avocat Clive Royce, dit «l’astucieux, » et des médias tout excités par ce procès : quoi de plus sensationnel qu’un tueur innocenté par son ADN ?
À ceci près que Jason Jessup, qui parade devant les médias le jour, se livre à d’étranges activités la nuit.
La conspiration Trevayne
Andrew Trevayne incarne le modèle américain dont les ingrédients sont l’honnêteté et la réussite sociale acquise par le travail et l’ingéniosité. Tout le désigne donc pour présider une commission d’enquête indépendante sur le budget de l’armement et sur les marchés passés entre le Pentagone et les grandes firmes nationales. Il accepte cette mission délicate. Mais il a mésestimé les capacités de résistance de l’armée et les pressions des lobbies qu’il attaque et qui savent utiliser tant l’argent que les méthodes de la mafia. Trevayne ne se sortira pas sans compromission de cette tâche. Il est convaincu qu’il vaut mieux feindre être manipulé par ces acteurs de l’ombre que de rester extérieur à leurs stratégies sans pouvoir les anticiper. Dans la grande tradition du roman politique américain, cet ouvrage écrit au moment du Watergate confronte l’Amérique aux coulisses de son idéal et dénonce la collusion du pouvoir et de l’argent à travers l’aventure d’un personnage qui se défait progressivement de ses illusions. Madeleine Sorel
Postmortem
Richmond, Virginie. Quatre femmes ont été torturées, violées, égorgées. Une femme noire et trois blanches. Rien, pas le moindre indice ne les relie entre elles, si ce n’est précisément l’assassin. Le docteur Scarpetta s’acharne à traquer le tueur en série. Il est intelligent, rusé et ne semble commettre aucune faute qui pourrait mettre les enquêteurs sur la voie. Elle sait qu’il n’arrêtera pas. Si elle ne trouve pas très vite une piste pour remonter jusqu’à lui, une autre femme va mourir. Tout semble se liguer contre la police et Kay pour favoriser le tueur. Peu à peu, Kay Scarpetta commence à se sentir menacée. “Postmortem” remporte à sa sortie cinq prix internationaux parmi les plus prestigieux, notamment le prix Edgar Poe et le John Creasey Award, ainsi que le prix du Roman d’aventures.
Brazilian psycho
2018, São Paulo. Trois adolescents paumés, sentant un « feu vert » dans le discours du président en devenir pour exprimer leur haine, agressent un homosexuel. Ils lui gravent au couteau, sur le torse, un V pour victoire et une croix gammée. Le jeune homme meurt peu après. 2003. Les inspecteurs Mario Leme et Ricardo Lisboa, de la police civile, enquêtent sur le meurtre de Paddy Lockwood, directeur de la British School. Leur hiérarchie souhaite une conclusion rapide et sans vagues : un cambriolage qui aurait mal tourné sera la version officielle. La police militaire prend le relais, fait une descente dans une favela et arrête un coupable bien commode. C’est là le début d’une incroyable fresque à laquelle participent une myriade de personnages : un ex-agent de la CIA chargé de blanchir de l’argent pour aider l’extrême-droite à asseoir son pouvoir, une enfant des rues qui gravit les échelons d’une organisation mafieuse, l’assistante du maire de gauche et bien d’autres. Tous ces destins sont liés et chacune des intrigues qui irriguent le roman dessinent au final un tableau du Brésil dantesque et vertigineux. Mêlant fiction et réalité, Joe Thomas réussit un tour de force scénaristique et romanesque dans ce roman noir dense et hypnotique.
Fatale
« De quelque côté que l’on se dirige, écrit Manchette, il y a une longue côte à gravir pour sortir de Bléville. » Il est ainsi, dans Fatale comme dans ses autres livres, des phrases porteuses d’étranges ambiguïtés métaphoriques. Il en est une aussi dont on ne sait trop si elle évoque ironiquement le sanglant nettoyage entrepris par Aimée ou l’ordre moral nécessaire à l’harmonie blévilloise. Cette phrase, leitmotiv inscrit sur une bascule automatique, une borne téléphonique ou une corbeille à papier municipale, consiste en une simple injonction : GARDEZ VOTRE VILLE PROPRE ! » Jean Échenoz.
Délivrance
Une bouteille jetée à la mer, repêchée et oubliée dans un commissariat des Highlands. À l’intérieur, un appel au secours en danois, écrit en lettres de sang. Lorsque le message échoue au Département V de la police de Copenhague, chargé des dossiers non élucidés, les années ont passé. L’imprévisible Carl Mørck, Assad, son assistant syrien au flair infaillible, et Rose, la secrétaire punk, vont-ils prendre au sérieux ce SOS ? “Délivrance” confirme que Jussi Adler-Olsen (l’auteur de Miséricorde, Prix des lecteurs du Livre de Poche-policier 2013) est bel et bien la nouvelle star du thriller venue du Nord. Olsen nous glace le sang. Hubert Lizé, Le Parisien. Il a le chic pour concilier suspense, mystères et frissons. Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire. Délivrance a reçu le Prix du meilleur thriller scandinave et le Prix des libraires danois.
Le couperet
ll n’est pas un seul PDG qui n’ait commenté publiquement la vague de compressions de personnel qui balaie l’Amérique sans l’expliquer par une variation sur la même idée: “la fin justifie les moyens.” Burke Devore, cadre supérieur au chômage, décide d’appliquer la méthode dans son propre intérêt. Déterminé à retrouver son statut social et à recréer des liens familiaux qui se désagrègent, il bascule dans la logique absurde de la loi du plus fort. Il est prêt à tout, même à tuer, pour retrouver sa place dans la société. Et qu’on ne s’avise pas de lui demander des comptes car il ne fait qu’appliquer la logique du système! Avec ce récit, Donald Westlake, célèbre pour son humour, change de registre. Ni pamphlet, ni ouvrage rhétorique, ce roman, d’une grande noirceur, décrit de façon implacable et déroutante le poids du couperet de l’ultra-libéralisme et les conséquences terrifiantes pour ses victimes. L’auteur met tout son talent au service d’une fiction qui démonte les mécanismes cruels de l’individualisme.
Le Dahlia Noir
Le 15 janvier 1947, la police de Los Angeles trouve sur un terrain vague le cadavre nu d’une femme de 22 ans, Betty Short. Le corps est sectionné en deux au niveau de la taille, vidé de ses organes et de son sang, il présente de nombreuses lacérations et brûlures, notamment aux seins, et la bouche a été ouverte d’une oreille à l’autre. La police met toutes ses forces sur ce meurtre qui, à cause de la tendance de la victime à se vêtir de noir, devient “l’affaire Dahlia noir.” Elle va faire la une du Herald Express pendant douze semaines. Inspiré d’un fait divers, le premier volet du Quatuor de Los Angeles a consacré le James Ellroy auprès du public français. À la lecture de cette bombe, on comprend aisément pourquoi: il fait vivre au lecteur une véritable descente aux enfers. Cette mortelle randonnée continue dans Le Grand Nulle Part, L.A Confidential et White Jazz. Nicolas Mesplède.
Un peu plus loin sur la droite
Ex-flic, Louis Kehlweiler découvre par hasard un petit os humain dans un excrément de chien. Il note les habitudes de chaque promeneur de chien du secteur tandis que Vandoosler, son jeune archiviste, épluche les journaux pour déceler la moindre mort suspecte. Leurs recoupements finissent par les conduire à Port-Nicolas, village perdu de la côte du Finistère, où la vieille Marie a chuté d’une falaise deux semaines auparavant. La gendarmerie avait conclu à l’accident mais Kehlweiler refuse de lâcher le morceau. Pour imposer son point de vue, il doit se confronter aux élus et aux notables, ainsi qu’aux rumeurs et aux rancœurs de la bourgade. Un défi comme aime les relever Kehlweiler, cet esprit indépendant qui n’a pas peur de plonger les deux mains dans la boue. En plus d’une enquête superbement bâtie, l’histoire est soutenue par une écriture brillante et concise, parfois en forme de confession voilée, agrémentée de dialogues truculents et de personnages délicieux et savants. Un grand plaisir.
la variété Andromède
Observée à la jumelle, la petite bourgade de Piedmont paraît endormie dans le désert de l’Arizona. Au-dessus d’elle, les vautours décrivent des cercles inquiétants. Si l’on s’approche, on s’aperçoit que tous ses habitants, hormis un vieux clochard et un bébé, sont morts instantanément, frappés d’un mal inconnu, comme s’ils étaient tombés en marchant. Les quatre savants dépêchés sur les lieux savent que ce désastre a été provoqué par la chute accidentelle de l’un des tout premiers vaisseaux spatiaux américains. Quelle “chose” venue du cosmos, quel organisme ou bactérie mystérieuse le satellite a-t-il ramené sur terre ? Une course contre la montre s’engage contre cette “variété Andromède”, mutante capable de ravager la planète.
Le verdict de plomb
L’avocat à la Lincoln est de retour. Guéri de son addiction aux antalgiques, Mickey Haller hérite de la clientèle d’un confrère mystérieusement assassiné. Il décroche ainsi l’affaire de l’année : Walter Elliot, un magnat de Hollywood, est accusé du meurtre de sa femme et de son amant. Bien que tout l’accable, Walter semble curieusement peu inquiet de l’issue du procès.
Absent des prétoires depuis plus d’un an, Mickey Haller hérite de la clientèle de son confrère Jerry Vincent, assassiné dans un parking.
Après avoir reconstitué son équipe, l’avocat à la Lincoln va devoir le défendre une dizaine de jours plus tard.
Ce client semble n’avoir qu’une exigence : que le procés se tienne à la date fixée.
Quand sort la recluse
«- Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
– Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle. Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue? Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés- Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse?»
La défense Lincoln
Avocat des chauffards, bikers et autres dealers, Mickey Haller est habile au prétoire, mais méprisé par tout le barreau de Californie. Séparé d’une première femme au service du district attorney (donc de l’accusation) et d’une deuxième qui, elle, travaille pour lui, il passe sa vie dans sa Lincoln à chercher la petite affaire qui lui permettra de tenir jusqu’au lendemain.
Miracle, un jour, il décroche le gros lot : accusé d’avoir défiguré une femme, Louis Roulet, un riche fils de famille de Beverly Hills, veut qu’il assure sa défense. Très excité à l’idée des honoraires qu’il va toucher, Mickey Haller découvre qu’en plus il pourrait avoir à défendre un innocent.
Malheureusement, l’innocence de ce client a un prix. Haller s’aperçoit vite que ce “cadeau” est pur poison et qu’il pourrait lui coûter la vie.
Le cadavre dans la Rolls
Un producteur véreux est retrouvé mort dans le coffre d’une Rolls. La veuve semble indifférente à la nouvelle et la mafia constitue un coupable un peut trop évident. Et si des policiers haut placés étaient impliqués ? De Los Angeles à Las Vegas, personne ne semble pressé d’aider Harry Bosch dans son enquête…
Temps glaciaires
” Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur la table, s’inclinant dans son fauteuil. Il avait à peine fermé l’oeil cette nuit, une de ses soeurs ayant contracté une pneumonie, dieu sait comment.
– La femme du 33 bis? demanda t-il. Veines ouvertes dans la baignoire ? Pourquoi tu m’emmerdes avec ça à 9 heures du matin, Bourlin ? D’après les rapports internes il s’agit d’un suicide avéré. Tu as des doutes ?
Adamsberg aimait bien le commissaire Bourlin. Grand mangeur, grand fumeur, grand buveur, en éruption perpétuelle, vivant à plein régime en rasant les gouffres, dur comme pierre et bouclé comme un jeune agneau, c’était un résistant à respecter, qui serait encore à son poste à 100 ans.
– Le juge Vermillon, le nouveau magistrat zélé, est sur moi comme une tique, dit Bourlin. Tu sais ce que ça fait les tiques ? “
Un lieu incertain
Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard – terrorisé à l’idée de passer sous la Manche – sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures – avec des pieds dedans – font face au cimetière, “un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident,” un lieu macabre, gothique, unique.
Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confronté à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie.
L’île des chasseurs d’oiseaux
Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d’y être découvert. Cependant, dès l’autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires. Sur cette île tempétueuse du nord de l’Écosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l’expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Que s’est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd’hui ? Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes l’auteur tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
La boîte à magie
Qu’est-il arrivé à Tuva, une mère célibataire dont le corps dénudé et transpercé d’épées est retrouvé dans une boîte ? Alors que la scène de crime laisse penser à un tour de magie qui aurait tourné au drame, Mina Dahbiri, détective de renommée et hypocondriaque est dépêchée sur cette affaire des plus burlesques. Nouvelle arrivée dans une équipe de la brigade criminelle de Stockholm, elle ne parvient pas à dénicher la moindre piste intéressante. Pour multiplier ses chances de résoudre ce crime infâme, elle décide de faire appel à Vincent Walder, la star mentaliste qui affole le petit écran et la scène suédoise avec ses shows surdimensionnés.
Une écharpe dans la neige
Dans la station de ski d’Are, l’inspecteur Daniel Lindskog et Hannah Ahlander, récemment renvoyée de la police municipale de Stockholm, doivent faire équipe sur une affaire de meurtre maquillée en accident. Ils doivent faire vite car le froid s’intensifie et une tempête approche.
La jeune femme et l’ogre
Elle m’a dit qu’elle fuyait le diable en personne. J’aimerais être en mesure de vous assurer qu’elle s’exprimait au figuré, mais ce serait mentir… Le corps d’une femme est retrouvé enterré dans les bois du Maine ; l’autopsie révèle qu’elle est morte en mettant un enfant au monde. A-t-il survécu et, dans ce cas, où se trouve-t-il ? Charlie Parker est chargé par l’avocat Moxie Castin d’élucider ce mystère. Mais il n’est pas le seul à s’intéresser à l’affaire. Deux sinistres Anglais, aussi cruels qu’impitoyables, s’efforcent eux aussi de remonter la piste de la défunte, laissant dans leur sillage quantité de cadavres. Et si leur cible n’était pas l’enfant, mais un livre de contes doté d’un pouvoir diabolique volé par sa mère ? Voici Parker engagé dans une course contre la montre dont l’enjeu n’est pas des moindres : il s’agit de sauver le monde des flammes…
Luca
Partout, il y a la terreur. Celle d’une jeune femme dans une chambre d’hôtel sordide, ventre loué à prix d’or pour couple en mal d’enfant, et qui s’évapore comme elle était arrivée. Partout, il y a la terreur. Celle d’un corps mutilé qui gît au fond d’une fosse creusée dans la forêt. Partout, il y a la terreur. Celle d’un homme qui connaît le jour et l’heure de sa mort. Et puis il y a une lettre, comme un manifeste, et qui annonce le pire. S’engage alors, pour l’équipe du commandant Sharko, une sinistre course contre la montre. C’était écrit : l’enfer ne fait que commencer.
Maudits français
Maudits Français ! n’est pas qu’un thriller machiavélique. Ce roman haletant est aussi, et surtout, un formidable voyage – reportage, est-on tenté d’écrire – sur le Québec, le Canada et le destin parfois tragique des peuples autochtones.
Roman Kermarec, policier démissionnaire, quitte la France pour s’installer au Québec avec sa femme et sa fille adoptive, Linoa. Dès son arrivée, il est « enrôlé » par la police locale pour tenter de retrouver de jeunes Français disparus. On lui adjoint une séduisante équipière amérindienne, Wyome Beausoleil, à la personnalité déroutante. L’improbable binôme s’aperçoit rapidement que la fille de l’ex-policier, proche des lycéens enlevés, en sait plus qu’elle ne l’avoue…
Pour quelques millions !
Conrad est le fils de la fondatrice d’une ONG dont l’assassinat à Paris – maquillé en suicide – n’a jamais été élucidé. Il galère depuis, frôlant sans cesse l’illégalité.
À quelques encablures de La Havane, Dahlia, abusée par son père, se bat bec et ongles pour éviter à son frère de subir le même sort.
Gravitent autour de la Cubaine et du jeune Français des businessmen douteux, des fonctionnaires corrompus, une séduisante Ukrainienne, un ancien boxeur, des politiciens terrorisés à l’idée d’être éclaboussés par le scandale financier des Panama Papers, et… plusieurs cadavres !
Greg Brandt – Nuits nantaises 70’S
Nantes. Janvier 1976. Un braquage particulièrement sanglant met la ville en émoi, les gangsters ont assassiné deux convoyeurs de fonds à l’arme lourde. Greg Brandt, jeune inspecteur affecté à la Sûreté urbaine, s’intègre au groupe chargé de retrouver les malfaiteurs.
Caïds du Milieu, apprentis dealers, anciens de l’OAS, ex du SAC, buveurs invétérés, entraîneuses en minijupes et cuissardes, blousons noirs, bourgeois amateurs de bonne chère, dockers, syndicalistes endurcis et policiers parfois borderline, sont les héros de cette formidable virée dans les années 70 : Personne ne pense à l’Euro, on fume et on boit en parfaite insouciance, on roule en 4 L, en R 16 ou en 304 sans ceinture de sécurité, on rentre chez soi le soir sans crainte, la brigade des Stups n’existe pas encore et Valéry Giscard d’Estaing est président de la République.
Nostalgie, quand tu nous tiens !
Greg Brandt est le premier opus des Nuits nantaises. Cette tétralogie est constituée d’intrigues policières autonomes se déroulant durant les décennies 70, 80, 90 et 2000. Découvrez les prochains titres de cette passionnante saga nantaise, mais pas que… L’Arménien 80’s, Le Sicilien 90’s, et Le Nantais 2000.
Le Nantais – Nuits nantaises 2000
Nantes, à l’aube des années 2000. Greg Brandt, enquêteur retraité, s’occupe de sortir des drogués de l’enfer… Cette mission dérange les dealers, le milieu nantais et certains cadres de la Crim’. Une jeune policière est assassinée, puis c’est aux proches de l’ancien flic que l’on s’attaque. Raison de ce déchaînement de violence : soixante-dix kilos d’héroïne volés au 36, quai des Orfèvres…
Le Nantais est le troisième et dernier opus des Nuits nantaises. Cette trilogie est constituée d’intrigues policières autonomes se déroulant durant les décennies 80, 90 et 2000. Découvrez L’Arménien et le Sicilien, les deux premiers titres de cette passionnante saga nantaise, mais pas que…
Le Sicilien – Nuits nantaises 90’S
Nantes, 1995. Une jeune albanaise est assassinée dans des conditions particulièrement sauvages. Dario, gérant de discothèque d’origine sicilienne, fait figure de principal suspect : on a retrouvé le cadavre dans le coffre de sa voiture ! Greg Brandt, policier madré, est chargé de l’enquête, et dresse une liste bien plus étoffée de coupables potentiels, au premier rang de laquelle on trouve quelques mafieux, fraîchement débarqués d’Europe de l’Est, des notables aux curieuses fréquentations, des truands locaux et quelques hommes de main russes…
Le Sicilien est le deuxième opus des Nuits nantaises, une trilogie constituée d’intrigues policières, indépendantes les unes des autres, racontant les décennies 80, 90 et 2000. On y retrouve un personnage récurrent, sacrément attachant, l’inspecteur Greg Brandt. Découvrez sa première enquête en lisant L’Arménien, Prix du cercle anonyme de la littérature 2017.
L’Arménien
Nantes, 22 décembre 1989. Le cadavre de Luc Kazian, dit l’Arménien, est retrouvé à demi calciné. Qui a commis cet assassinat ? Et qui était vraiment l’Arménien ? Un trafiquant de cocaïne, comme le pense l’inspecteur Brandt, un pote parfait pour écumer les bars et draguer les filles, comme le voit Bertrand son premier et peut-être unique ami, ou bien encore un orphelin perturbé, comme le décrit la psychiatre qui le suivait depuis 20 ans ?
L’Arménien est le premier opus de la trilogie Nuits nantaises. Dans les deux épisodes suivants, Le Sicilien, paru en juin 2019, et Le Nantais, à paraître en 2020, l’auteur nous balade dans les années 90 puis dans les années 2000. Carl Pineau réveille avec brio l’esprit et l’ambiance de ces trois si curieuses décennies. La nostalgie est toujours ce qu’elle était, et tant mieux !
La lune était noire
Cassie Black, la trentaine, un passé douloureux, a connu la prison à cause d’un casse qui a mal tourné. Alors qu’elle est en liberté conditionnelle, on lui propose de voler une mallette bourrée d’argent dans la suite d’un casino de Las Vegas, le Cleopatra. Un endroit hyper-sécurisé, truffé de caméras et de gardes armés. Le coup n’est pas sans risque mais Cassie, qui ignore la réelle importance de l’enjeu, décide de le tenter. Elle ne sait pas que les dés sont pipés…
