Petit traité de désobéissance civile
Ce livre dresse un état des lieux complet de la désobéissance civile, des origines à nos jours. Tout est passé en revue : théories, pratiques, méthodes, débats, enjeux et perspectives. L’auteur fait le point sur les notions essentielles de toute société humaine (la morale, la violence, la légitimité, le droit, la loi…). Ce livre, pour la première fois, donne la parole aux acteurs de la désobéissance, pour comprendre en quoi consiste cette nouvelle forme de résistance politique. Une véritable petite anthologie.
Deux ou trois choses que je sais d’eux
Pourquoi l’improbable Jacques Chirac est-il devenu Président de la République? Par quel mystère a-t-il choisi de dissoudre? Comment l’ensemble des observateurs ont-ils pu sous-estimer Lionel Jospin au point de méconnaître à ce point l’homme d’État qu’il devenait sous leurs yeux? Bref, que s’est-il passé en France depuis deux ans – faut-il n’y voir qu’un chaos ou, dans ce chaos, un ordre secrets ? Anne Sinclair est allée voir tous les acteurs majeurs ou mineurs – de cette affaire. De Jacques Chirac à Edouard Balladur, des conseillers en communication des uns ou des autres à Alain Juppé ou à Lionel Jospin, elle a mené l’enquête. Le résultat : un livre passionnant, qui se lit comme un roman d’aventures.
Macron par Macron
«?Emmanuel Macron n’en finit pas de capter l’attention. Mais quelles convictions animent cet invité surprise de la campagne présidentielle ? Depuis 2015, nous l’avons plusieurs fois interrogé sur les maux de notre société, sur sa formation intellectuelle, sa vision du politique. Sur ses goûts littéraires et culturels aussi. Dans ce recueil figurent deux grands entretiens parus dans Le 1, et un troisième, inédit, publiés ici dans leur intégralité. De l’absence du roi dans nos institutions à la critique du vide idéologique des partis, en passant par le rejet du corporatisme de classe et de l’immobilisme français, Macron se livre à mots découverts. »
Madame DSK, un destin brisé
Ils avaient tout : la fortune, l’intelligence, le pouvoir, et déjà l’Elysée leur tendait les bras. Lui, le patron du FMI favori des sondages pour 2012. Elle, l’ex-star de TF1 en passe de devenir la Première Dame de France. Mariés depuis vingt ans, ils formaient le couple le plus en vue de la scène politico-médiatique et s’aimaient, en dépit de nombreux orages, « comme au premier jour ». Dans la nuit du 14 au 15 mai, la France, incrédule, apprend que Dominique Strauss-Kahn, accusé d’agression sexuelle par une femme de chambre, a été interpellé par la police américaine. Sur les chaînes de télévision s’affiche bientôt le visage de l’un des hommes les plus puissants du monde épuisé par trente heures de garde à vue, menotté, détruit. Anne Sinclair, qui assiste en direct à la chute de l’homme par amour duquel elle a consenti tant de sacrifices, fait face. Elle défend farouchement l’honneur de son mari. Lequel clame son innocence et déclare : « Je pense d’abord en ce moment à ma femme que j’aime plus que tout. » Malgré leurs protestations d’innocence et d’amour réciproque, ce scandale planétaire sonne bel et bien le glas d’une ambition partagée. Vingt années de vie commune et la promesse d’un avenir doré viennent d’être balayées. Madame DSK raconte l’histoire de ce destin brisé. Les auteurs :
Renaud Revel, journaliste, est rédacteur en chef à L’Express, où il est notamment en charge de la rubrique Médias. Catherine Rambert, journaliste et écrivain, est directrice de la rédaction de Télé Star. Chez First, ils ont déjà cosigné Johnny, les 100 jours où tout à basculé.
Et c’est cela qui changea tout
Macron ou Le Pen ? Parce qu’elle ne supporte pas d’être confrontée à cette alternative qui peut se terminer en drame pour le pays, Valérie Pécresse, seule femme politique de droite considérée aujourd’hui comme présidentiable, passe à l’offensive. Sans renier ses convictions, elle s’est affranchie de son parti, Les Républicains, pour lancer une entreprise de refondation politique audacieuse.
Dans ces entretiens avec Marion Van Renterghem, une des journalistes les plus primées d’aujourd’hui, Valérie Pécresse se livre en toute liberté. Elle raconte pour la première fois son histoire : son engagement auprès de Jacques Chirac, les turbulences de sa vie de ministre auprès de Nicolas Sarkozy, puis les divisions d’une droite qui n’a pas su se réinventer, qu’elle analyse de l’intérieur, avec lucidité. Désormais présidente de la région Île-de-France, laquelle concentre beaucoup des défis de la France de demain, cette mère de famille est animée par la passion d’agir et revendique d’être un aiguillon réformateur. Elle dévoile, avec le même franc-parler, pourquoi il n’est jamais acquis pour une femme de s’imposer en politique et relate ses combats, ses doutes et ses victoires.
» Femme en colère » face aux blocages et aux lâchetés qui minent la société française, sécrètent les injustices, découragent les initiatives et mènent à l’autodénigrement et au déclinisme, Valérie Pécresse aborde de front les urgences – sociales, écologiques, migratoires, éducatives, situation explosive des banlieues – auxquelles elle est confrontée au quotidien, persuadée que les réponses à y apporter détermineront le destin de notre pays.
Le Marxisme de Marx
Par le plus grand analyste et philosophe politique français du XXe siècle, l’étude approfondie de la formation de la pensée et des œuvres de Karl Marx, si souvent déformées par ses interprètes, est présentée ici pour la première fois de manière claire et strictement fidèle à ce que voulait faire Marx. C’est une « lecture » de l’ensemble des œuvres de Marx, depuis les manuscrits de 1844 du « jeune Marx » jusqu’à la systématisation de sa pensée par Engels, en passant bien sûr par Le Capital. Le livre regroupe la lecture et les commentaires de Raymond Aron, donnés dans ses cours de la Sorbonne (1962-63).
Lève-toi et tue le premier
« Face à celui qui vient te tuer, lève-toi et tue le premier. » C’est par cette citation du Talmud que s’ouvre le livre-événement de Ronen Bergman, le premier ouvrage exhaustif sur les programmes d’assassinats ciblés menés par les services du Mossad, du Shin Bet et de l’armée israélienne. Depuis les attaques contre les forces britanniques durant les mois qui ont précédé la création de l’État hébreu jusqu’aux menaces les plus récentes, Israël s’est toujours appuyé sur le renseignement et les opérations secrètes afin d’exécuter ses ennemis sur son sol ou à l’étranger. Il a fallu des années d’enquêtes à l’auteur pour réunir plusieurs milliers de documents et mener des entretiens avec des responsables du Mossad, d’anciens Premiers ministres israéliens et des membres des commandos, remontant ainsi toute la chaîne opérationnelle des agents exécutants jusqu’aux plus hautes sphères politiques. Dans ce livre qui se dévore comme un roman d’espionnages, Bergman fait revivre les grands succès de ces opérations, certains échecs également, en racontant une histoire parallèle d’Israël et en nous plongeant dans ces actions de l’ombre qui continuent, aujourd’hui encore, de modeler le Moyen-Orient.
Mais si Israël a connu depuis sa création, en 1948, un développement humain sans équivalent, il est toujours confronté à des ennemis décidés à le » rayer de la carte » : Hamas palestinien, Hezbollah libanais, et surtout un Iran en passe d’acquérir l’arme nucléaire. Plus grave encore : un processus de délégitimation médiatique et politique qui pourrait le paralyser sur le plan militaire et l’isoler dans de nombreuses instances internationales, notamment l’Onu. C’est à cette question que Michel Gurfinkiel répond dans son livre, au terme d’une enquête minutieuse auprès de tous les protagonistes, Israéliens, Palestiniens, Arabes, mais aussi Américains, Européens, Turcs ou Iraniens, modérés ou extrémistes. Sa conclusion surprend, notamment parce que de nombreux pays arabes ou musulmans découvrent – ou redécouvrent – aujourd’hui, après lui avoir longtemps été hostiles, que leur sort est lié au sien. Analysant aussi bien l’arrière-plan historique que l’actualité la plus récente (respect ou non-respect des traités internationaux, origines de la question palestinienne, problèmes des réfugiés arabes mais aussi juifs, proximité mais aussi tensions entre Jérusalem et Washington …), Michel Gurfinkiel retrace avec une précision d’orfèvre, et par-delà les idées reçues, la réalité d’un pays et d’une région du monde. Israël peut-il survivre ? est une enquête sociale, démographique, historique, politique, économique et culturelle (voire même anthropologique), qui cerne avec lucidité les enjeux complexes noués dans cette région du monde et apporte des éléments de réponse pertinents et originaux.
Un blanc dramatiquement noir
Voici le récit exceptionnel de 55 années d’existence hors norme en Afrique Noire francophone d’un Français autodidacte devenu patron de presse (Afrique Sport, Afrique Médicale, Africa International, Editions Chaka…), proche de plusieurs Chefs d’Etat alors que d’autres l’auraient volontiers pendu. Voici un regard frondeur sur l’Afrique, ses élites, ses mœurs, sans retenues ni déférence, sans préjugés ni parti pris. Le récit fourmille de faits inédits, de péripéties drôles et fâcheuses.
Castro, l’infidèle
Roman hallucinant mais vrai, entre thriller politique, chanson de geste et réalisme magique à la Garcia Màrquez : cette biographie de Fidel Castro, résultat de longues années d’enquête, de centaines d’entretiens et de témoignages exclusifs sur un personnage historique » monumental « , tyran, missionnaire, marxiste, jésuite, regorge de révélations. Sur ses amours tumultueuses, officielles et interdites, ses enfants secrets, sa haine viscérale de la famille et des homosexuels. Révélations aussi sur ses relations très précoces avec les services secrets soviétiques, sur son terrifiant système répressif, sur les coulisses de la » crise des missiles « , sur la véritable histoire de l’assassinat du président Kennedy, sur la mort du Che, enfin expliquée, sur le rôle de Cuba dans le dossier chilien qui a abouti à la chute et la mort de Salvador Allende, sur l’affaire Ochoa, sur la peur de Gorbatchev d’être victime d’un attentat à Cuba, sur le jeu tortueux des USA qui, après avoir tenté de l’assassiner à de multiples reprises dans les années soixante, ont fini par tolérer ce dictateur » pas comme les autres » afin d’avoir, à leur porte, un » échantillon communiste inoffensif « . Pour la première fois, un livre plonge au cœur de la légende du Comandante, homme caméléon, stalinien tropical, génie ou psychopathe, qui a inventé un nouveau genre littéraire malheureusement appliqué au peuple cubain : l’irréalisme tragique.
Max Weber décrit le grand bouleversement des Temps modernes, la transformation dans les mentalités du rapport à l’argent et à la fortune. Aux consciences médiévales marquées par la parole évangélique selon laquelle » il est plus aisé pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu » (Marc, X, 25), le protestantisme affirme que l’homme est sur terre pour se livrer à des œuvres terrestres, et que le succès de ses entreprises est le signe de la grâce divine. L’essor du capitalisme se fonde sur cette révolution des esprits, engendrée par la tourmente luthérienne. Max Weber est le premier à donner une explication spécifique de l’essor du capitalisme. À travers cette magistrale leçon de sociologie, il éclaire d’un jour nouveau notre civilisation.
Ce grand cadavre à la renverse
Pour Bernard-Henri Lévy, comment ne pas s’attrister de l’état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme « un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis » ? Et comment ne pas s’inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés ?
Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l’esprit de ses premiers livres. Et, pour qualifier la nouvelle pathologie qui menace, il propose une hypothèse provocante et féconde : la gauche n’a triomphé de sa première tentation totalitaire (le communisme) que pour verser dans une autre dont les sources sont à l’autre bord de l’échiquier politique (c’est-à-dire, bien souvent, à l’extrême droite) – elle n’est sortie de la « barbarie à visage humain » que pour retomber dans l' »idéologie française ».
Au rendez-vous de cette « critique de la nouvelle raison progressiste », Alain Badiou et Carl Schmitt ; une question de Michel Foucault ; l’Universel selon saint Paul ou selon Levinas ; une conversation avec Sarkozy ; le cas Royal ; les sophismes de Noam Chomsky ou de Régis Debray ; le spectre de Pierre Bourdieu ; le vrai visage de Tariq Ramadan ; la mémoire de Benny Lévy ; l’ombre d’un père magnifique ; un début d’autobiographie intellectuelle tissé, fil à fil, avec des fragments de biographie générationnelle.
Et, à l’arrivée, deux injonctions dont il faut tout faire pour qu’elles ne soient plus contradictoires : il est moins que jamais question de quitter « la vieille maison » squattée par de mauvais fantômes – mais elle est, hélas, à reconstruire de fond en comble.
Ce que je ne pouvais pas dire
Après neuf années passées à la tête du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré renoue avec la liberté de ton qu’on lui connaît. Jamais on n’a autant parlé de cette institution ni mieux compris son utilité que sous sa présidence. Dans ce livre, il évoque les dossiers qu’il a eu à traiter, les combats qu’il a menés, les dirigeants politiques qu’il a côtoyés et souvent affrontés. Esprit libre, indépendant, attaché avant tout au respect du droit et des valeurs républicaines, il a pris les positions qui lui paraissaient conformes à sa mission, sans chercher à ménager aucun pouvoir, ni craindre d’être mis en cause, comme il l’a été par les dirigeants de l’UMP après le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Il a également dû se prononcer sur des lois et réformes majeures, notamment lors des débats sur le mariage homosexuel, la taxe carbone ou la loi Hadopi. Il livre ici souvenirs, commentaires et mises au point sous la forme d’un journal tenu régulièrement au cours de ces neuf années, » au gré de mes humeurs « , écrit-il. Il raconte les démêlés qui l’ont opposé à Nicolas Sarkozy, ses échanges avec Valéry Giscard d’Estaing ou François Hollande et ses relations avec Alain Juppé, Manuel Valls, Jean-François Copé ou Bruno Le Maire. Il consacre aussi des pages émouvantes à Jacques Chirac, dont il a été l’un des confidents les plus fidèles, brossant de l’ancien président aux prises avec la maladie un portrait qui nous le rend encore plus attachant.
Le chef de cabinet
Un énarque, Philippe Lagrange, est nommé, après une élection présidentielle, chef de cabinet du ministre de l’Education nationale. Ce roman est l’histoire de leur affrontement dans un monde où tous les coups sont permis.
L’utopie ou la mort !
Les réalistes nous annoncent un effondrement total de notre civilisation au cours du prochain siècle si se prolongent les croissances exponentielles de la population et de la production industrielle, et la misère à perpétuité du Tiers Monde. C’est pourquoi René Dumont propose de réhabiliter les Utopies, et cherche à dessiner, pour notre planète assiégée, les premiers traits d’une société de moindre injustice et de survie, la société sans mépris.
On les relègue habituellement à l’arrière-plan, derrière la figure charismatique de leur mari président. Seconds rôles, les First Ladies ? Allons donc ! Dès les origines, les Premières Dames américaines ont exercé dans l’ombre une influence bien plus grande qu’on ne le croit. Plus encore : elles incarnent la longue marche des femmes vers l’égalité et le pouvoir. Voici Martha Washington, qui forge les symboles d’une nation dans les limbes ; Abigail Adams, intellectuelle et féministe bien avant l’heure ; la belle Dolly Madison, qui résiste dans la capitale en flammes… Suivent l’intrigante Mary Lincoln, qui parade en impératrice ; Eleanor Roosevelt, l’infatigable activiste ; Jackie Kennedy, la star irrésistible, que l’on redécouvre ici dans un rôle inédit de ministre de la Culture et de diplomate ; Nancy Reagan, l’amoureuse à la main de fer ; Michelle Obama, qui met en scène l’égalité raciale ; enfin, l’ambitieuse, l’inébranlable, l’insubmersible Hillary Clinton, qui veut parachever la conquête en devenant présidente…
A partir d’une riche documentation, souvent inédite, les auteurs racontent avec passion le destin des dix First Ladies qui ont le plus marqué l’Histoire, et nous offrent la galerie complète de celles qui se sont succédé à la Maison Blanche. Les aventures de ces femmes d’exception nous en disent beaucoup sur l’évolution du couple et de la condition féminine. Elles nous révèlent aussi la face secrète du pouvoir où se mêlent intimement la politique et l’amour.
De si bons amis
On les dit amis depuis trente ans et rivaux depuis dix ans. Pourtant la véritable histoire du couple Balladur-Chirac est singulièrement plus complexe. Il fallait tout le talent d’enquêteur de Nicolas Domenach et de Maurice Szafran pour restituer cette surprenante » amitié « . Vous apprendrez ainsi comment celle-ci s’est forgée pendant les événements de mai 1968, pourquoi Edouard le discret était fasciné autant que dubitatif devant Jacques le vorace, avec quelle maestria le maire de Paris a convaincu l’industriel Balladur de revenir en politique. Vous comprendrez enfin, grâce au témoignage des compagnons de Georges Pompidou, aux confidences des acteurs des deux cohabitations et aux secrets arrachés par nos enquêteurs, pourquoi la France entière vit aujourd’hui hypnotisée par le duel des deux héros de la droite.
Mussolini et le parti fasciste conquirent le pouvoir le 28 octobre 1922. Depuis lors, les historiens n’ont cessé de disputer de questions concernant la nature du fascisme et son sens dans l’histoire contemporaine : fut-il un mouvement autonome ou l’instrument d’autres forces ? Eut-il une idéologie et une culture ? Fut-il moderne ou antimodèrne, révolutionnaire ou réactionnaire, autoritaire ou totalitaire ? Fut-il spécifiquement italien ou international ? Faut-il parler de « fascisme », c’est-à-dire d’un phénomène unique avec de nombreuses variantes, telles les branches d’un même arbre, ou au contraire de « fascismes », comme autant d’arbres différents partageant des caractéristiques communes ?
A partir d’une réfléxion – articulée notamment autour de l’idéologie, de l’économie, de la culture de l' »homme nouveau », du rôle du parti, de l’Etat et du mythe de Mussolini, ou bien encore de la religion politique -, Emilio Gentile, spécialiste mondialement reconnu du fascisme, cette « voie italienne du totalitarisme », retrace ici les faits et interprétations indissolublement constitutifs d’un phénomène international tel qu’il a été historiquement : politique, moderne, nationaliste, révolutionnaire, totalitaire, raciste et impérialiste, décidé à détruire la civilisation démocratique et libérale et se posant en alternative radicale aux principes de liberté et d’égalité réalisés par la révolution des droits de l’homme et du citoyen.
Jacques Chirac
Gilbert Comte, né le 29 novembre 1932 à Paris, est un journaliste, écrivain et africaniste français. Il commence par collaborer à Aspects de la France, puis à la France catholique et à La Nation française. Il sert durant la guerre d’Algérie au titre du contingent. En 1962, arrêté lors des opérations contre l’OAS, bien qu’il en eût dénoncé les actions terroristes, il est interné administrativement durant quatre semaines. Il est amnistié. Il se lie d’amitié avec Hamani Diori, qu’il rencontre en 1959 à l’occasion du sixième conseil exécutif de la communauté à Saint-Louis et à Dakar.
Chronique colorée et informée sur la mêlée qui met aux prises des compétiteurs déterminés à chasser un « vizir » tout aussi résolu à rester sur le trône. L’auteur campe les hommes autour du Président qui, chacun à sa manière, est à la manoeuvre. Il évoque leur combat pour s’imposer, expose des situations inédites, des propos étonnants, portraitise des femmes et des hommes…
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À quelques mois d’une échéance capitale pour le pays, Olivier Mazerolle, éditorialiste et journaliste politique depuis 30 ans, décortique anecdotes et confidences à l’appui, la course à la présidentielle. Figure majeure et respectée du PAF, il pose un regard lucide et distancié sur les acteurs et les enjeux d’une campagne qui s’annonce particulièrement aride et meurtrière. Une course menée tambours battants, avec petites phrases et crocs en jambes, dominée par l’hôte du lieu – qui entend bien le rester – quitte à corriger…
Le Dernier Mort de Mitterrand
Le 7 avril 1994, François de Grossouvre se suicide dans son bureau, au cœur du Palais de l’Élysée, à deux pas de François Mitterrand dont il a été l’un des plus fidèles compagnons de route. Grossouvre, aristocrate maurrassien engagé dans la Résistance, industriel entretenant des réseaux en Afrique, ancien membre des services spéciaux, n’était plus le séducteur élégant, le financier des campagnes électorales, mais un homme amer, un ami déçu. Pourquoi ce ministre de la vie privée de François Mitterrand, parrain de Mazarine, a-t-il décidé d’en finir ? Pourquoi voulait-il dénoncer à la presse et à la justice les dérives d’une mitterrandie crépusculaire ? Le Dernier Mort de Mitterrrand est une réflexion sur le pouvoir, c’est aussi le roman d’une amitié amoureuse, au-delà des intrigues courtisanes.
Les derniers jours de Staline
Joseph Staline s’éteint en mars 1953 au terme d’une agonie interminable digne d’une tragédie shakespearienne. Le Vojd a tellement dominé la vie du pays que sa mort soulève une immense vague de chagrin et désoriente beaucoup de monde. Le Kremlin est alors hanté de sourdes craintes d’une nouvelle purge contre des membres de son présidium. Les tensions avec l’Ouest sont de plus en plus alarmantes : après trois années de combats, la guerre de Corée se poursuit sans répit, tandis que les armées américaines et soviétiques se font face dans une Allemagne divisée. À cette même période, au mois de janvier, une nouvelle administration américaine, conduite par le président Dwight D. Eisenhower et le secrétaire d’État John Foster Dulles, prend ses fonctions avec l’intention de « refouler » le communisme, pour se retrouver en fait aussitôt confrontée aux héritiers de Staline et à une série de réformes inattendues.
Ce livre s’ouvre sur le récit de ses dernières heures – avec la description des scènes dantesques de ses funérailles, en présence des partis frères – et remonte dans le temps jusqu’au 19e Congrès du Parti, en octobre 1952, quand le « Petit Père des peuples » prononce son dernier discours en public. Puis il aborde l’hiver 1952-1953, qui voit éclater l’affaire des médecins et se déployer une vaste campagne contre les Juifs d’URSS. Ensuite, il explore la manière dont la presse soviétique et américaine couvre sa disparition et les réactions de la nouvelle administration Eisenhower aux changements dramatiques que traverse Moscou. Car la mort de Staline ouvre une lutte finale pour le pouvoir, qui se conclut sur l’arrestation de celui qui fut longtemps le chef de la sécurité du dictateur, Lavrenti Beria, en juin 1953, point final de ce grand livre.
Joshua Rubenstein mêle avec rigueur et d’une plume alerte l’analyse géopolitique, le récit dramatique des événements, la chronique des individus et le sens du contrechamp, afin d’éclairer cet événement capital qui a changé l’histoire du monde.
Si la gauche savait
Insolite face-à-face que celui-ci : d’un côté, Georges-Marc Benamou, journaliste et écrivain volontiers irrévérencieux, dernier confident de François Mitterrand ; de l’autre, Michel Rocard, grand homme politique, socialiste de cœur et de tête, qui accuse Mitterrand non seulement d’avoir assassiné la » deuxième gauche » mais aussi d’avoir perverti la gauche tout entière. Face-à-face surprenant et d’une grande richesse. Car à des questions qui ne le ménagent pas, Michel Rocard répond sans détour. La guerre d’Algérie, Mai 68, le gauchisme, mai 81, Le Pen, les coulisses de Matignon, Mitterrand, l’Europe, mais aussi Fabius, Jospin, Delors. Il raconte, révèle, avoue, accuse, bref, il rompt l’omerta en vigueur. Et quelle magnifique leçon d’histoire politique il donne à l’heure où le Parti socialiste est en quête d’un chemin nouveau.
Mémoires
Disons tout de suite que la lecture est une redoutable épreuve, et pas seulement à cause des quelque neuf cents pages que comptent ces Mémoires d’Andrei Gromyko (1). Celui qui pouvait contribuer plus que personne à l’histoire diplomatique des cinquante dernières années s’y révèle un piètre historien et un propagandiste pesant. Non pas que M. Gromyko, aujourd’hui chef de l’Etat après avoir été ministre des affaires étrangères pendant vingt-huit ans et en poste à Washington dès 1939, minimise son expérience unique. Il énumère non sans fierté les neuf présidents américains (de Roosevelt à Reagan) et les quatorze secrétaires d’Etat qu’il a fréquentés, donne son avis sur des centaines de personnes de tous pays. Mais il n’a pas grand-chose de nouveau à nous dire : ni sur de Gaulle, par exemple, ni sur son vieux complice Henry Kissinger, jugé » très capable » mais enclin à s’intéresser » à la tactique au détriment de la stratégie « .
Dictionnaire incorrect
Comment mener un combat en utilisant toutes les armes à la fois ? La forme de dictionnaire qu’adopte ce livre est une réponse. L’auteur pourrait reprendre à son compte, au fond, la dernière tirade du Cyrano d’Edmond Rostand quand, rapière au poing, le bretteur défie ses éternels ennemis : la bêtise, le mensonge, la lâcheté, la courtisanerie. On y ajoutera la bienpensance et les nouveaux conformismes.Sauf que ce livre est, justement, à l’image de la guerre qu’il mène : c’est-à-dire que les longues offensives y côtoient les rapides coups de main, les actions de commando les manœuvres d’encerclement, les pilonnages d’artillerie les opérations de guérilla, mais s’y intègrent également – car la guerre c’est aussi cela – les permissions, les théâtres aux armées, les fiestas arrosées à la caserne, les sorties en ville, les parties de belote et les distractions plus libertines.Quatre armes sont ici utilisées : la satire chansonnière, dérision blagueuse et farce drolatique d’abord ; puis le fouet du pamphlet politico-social, ensuite la méthode encyclopédiste – au sens XVIIIe siècle du terme – qui consiste à démystifier en parlant de tout et donc à travers toutes les approches possibles ; et enfin, le dictionnaire philosophique voltairien qui permet de passer au crible, de façon iconoclaste, les idéologies dont nous continuons à être les héritiers ou les victimes. Feu sur le quartier général ! Cet ouvrage (d’autant qu’il n’épargne pas le pouvoir intello-médiatique), fera grincer des dents. Fortement. C’est fait pour.
Quand, le 21 mai 1981, François Mitterrand confie à un socialiste la direction du premier gouvernement de l’union de la gauche, la France s’interroge : comment les nouveaux ministres, tenus si longtemps à l’écart des affaires, vont-ils se comporter dans l’appareil d’État ? Quelle va être l’attitude des communistes ? Et surtout, quelle sera – entre les promesses d’une campagne électorale et les réalités de l’économie – la politique à venir ? C’est ce moment d’histoire immédiate qui est ici décrit par le détail, et non sans ironie à l’endroit de certains. Nationalisations, dévaluations, erreurs, changements de cap, puis retour à une politique de rigueur seront les grands épisodes d’une aventure qui durera jusqu’à ce que Laurent Fabius succède à Pierre Mauroy. On trouvera aussi dans ce livre des portraits, des anecdotes, et un foisonnement d’intrigues qui appartiennent désormais à l’histoire. Voici Rocard, Delors, Chevènement ou Fitermann tels qu’on ne les a jamais vus, aux prises avec leurs ambitions et leurs stratégies.Voici surtout la chronique d’une espérance vécue au jour le jour et dont rien, pour l’heure, ne permet de savoir si elle appartient à un passé révolu ou à un avenir possible. Thierry Pfister a été journaliste (Le Monde, Le Nouvel Observateur) avant de devenir conseiller au cabinet de Pierre Mauroy, de 1981 à 1984. Aujourd’hui encore, il reste l’un des plus proches collaborateurs de l’ancien Premier ministre.
L’impétueux
Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy est élu à la présidence de la République française. Pourtant, il parlera de ce jour comme du « plus triste de sa vie ». Ce n’est pas le poids des responsabilités à venir qui assaille et inquiète le nouveau Président, mais le désastre de sa vie privée. Partant de cette douleur originelle, Catherine Nay recompose toute l’histoire du quinquennat sarkozyste : de ses audaces à ses échecs, du bling-bling à la crise financière, de l’homme-orchestre des sommets européens au chef de guerre. Anecdotes, coulisses, secrets d’État alternent ici avec l’analyse – parfois empathique, parfois sévère – de ce que furent les grandes ambitions d’un règne perturbé par le désordre du monde.
Le M23 est né au lendemain des manifestations qui ont fait échec au projet de loi qui voulait faire élire le président de la République avec 25 % des inscrits, en même temps qu’il devait instaurer une élection par ticket (président et vice-président). Ce mouvement de protestation regroupe des partis d’opposition, des groupements de citoyens et des organisations non gouvernementales. Son dernier combat a été celui mené contre la candidature du président sortant Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle du 26 février dernier. L’exposition présente plus de 300 photographies d’Alioune Mbaye, Amadou Mbaye, Antoine Tempé, Cheikh Ahmed Tidjane Ndiaye, Christof E, Elise Fitte-Duval, Erick Christian Ahounou, Elias Aba Milki, Gabriela Barnuevo, Jacques Daniel Ly, Jean-Baptiste Joire, Mamadou Gomis, Rebecca Blackwell, Rose Skelton, Sidy Mohamed Kandji, Sidy Yansane, Sylvain Cherkaoui, Tamsir Ndir et Toure Béhan.
De la naissance de la République à nos jours, un florilège tour à tour amusant, ridicule et parfois terrible de ce que les hommes et les femmes politiques français ont dit et écrit de leurs adversaires.« Bayrou fait l impression de l amant qui craint la panne… »« Fabius est au Premier ministre ce que le Canada Dry est à l alcool. »« La présidentielle, Hollande y pense en nous rasant. »« Marine Le Pen, Une gourgandine sans foi ni loi, sans doctrine, sans idéal. »« Ségolène Royal, une Frédégonde qui serait passée par la Star Ac ! »« Sarkozy est passé de la présidence bling-bling à la présidence couac-couac ! »
Staline
À l’âge de 15 ans, Jean Benoît entre à l’École des beaux-arts de Québec. En 1942, il s’installe à Montréal et, toujours aux Beaux-arts, suit le cours d’Alfred Pellan qui l’initie, dès 1943, aux Manifestes du Surréalisme et au jeu du cadavre exquis. Sous le pseudonyme « Je Anonyme », il signe le manifeste Prisme d’yeux (1948). Avec son épouse, l’artiste Mimi Parent, il part, en 1948, pour Paris et y rencontre André Breton en 1959. C’est à Paris qu’il suivra les cours en ethnologie au Musée de l’Homme qui l’inciteront à aller à la rencontre des arts premiers, surtout en Océanie avec Pierre Langlois, dès 1967.
L’auteur analyse quatre chocs majeurs susceptibles d’intervenir dans un avenir proche: énergétique, financier, démographique et alimentaire, géopolitique. Chacun d’entre eux aura des conséquences importantes sur les grands équilibres mondiaux, d’autant que leur caractère cumulatif et combinatoire devrait en accroître les impacts. La gestion, et en particulier l’anticipation de ces chocs, sera donc déterminante pour éviter les crises, économique et financière, et maintenir la paix dans le monde. À partir de ces diverses hypothèses, l’auteur établit onze scénarios pour l’avenir, du plus sombre au plus optimiste. Dans un tel contexte, il affirme sa préférence pour le modèle de l’Union européenne, qui, malgré les difficultés, ferait de la rigueur économique la condition nécessaire à l’expansion des valeurs de liberté et du « rêve européen ». En fonction de sa vision personnelle, chaque lecteur pourra cependant estimer quel est le scénario le plus probable
Chefs de guerre
Le résultat de plus de deux ans de recherches sur le fonctionnement interne de l’administration Bush. De la formation de l’équipe militaire et diplomatique autour du nouveau président jusqu’au déclenchement de l’opération Tempête du désert.
Le temps des décisions 2008-2013
Après sa participation à l’élection présidentielle de 2008, Hillary Rodham Clinton s’attendait à reprendre son siège de sénatrice de New York. A sa grande surprise, son ancien rival dans la course à l’investiture démocrate, Barack Obama, lui a demandé de devenir sa secrétaire d’Etat. Dans ce livre, elle raconte les quatre années qui ont suivi, extraordinaires et historiques, les décisions qu’elle et ses collègues ont dû prendre, et nous explique en quoi cette expérience a façonné sa vision de l’avenir.
Souvenirs souvenirs …
» Je serai journaliste « , se promet très tôt la jeune provinciale de Périgueux. Pourquoi ce métier ? Par goût de l’écriture ? Pour partir en reportage et raconter le monde ? Non, pour être libre.
Après une enfance heureuse au sein d’une famille aimante et protectrice, Catherine Nay accomplit peu après son arrivée à Paris un rêve qui fut celui de tous les journalistes débutants dans les années 1960 : entrer à L’Express, la meilleure école de presse à cette époque, sous la double houlette de Jean-Jacques Servan-Schreiber et, surtout, de Françoise Giroud. Elle y trouve une sorte de seconde famille. La figure de Françoise Giroud, dont elle nous révèle ici des aspects inattendus, domine ces années. Elle incarne pour elle un modèle à la fois d’observatrice des moeurs de son temps et de femme de caractère.
Catherine Nay a obéi dans sa propre existence à ce même désir de liberté et d’indépendance. Elle évoque ici pour la première fois sa rencontre en 1968 avec l’un des grands acteurs de la Ve République, Albin Chalandon, resté cinquante ans plus tard le grand amour de sa vie.
Devenue familière des coulisses du monde politique, elle nous offre dans le premier volume de ses mémoires, entre portraits à vif et anecdotes savoureuses, un récit original et perspicace, plein d’humour, d’intelligence et de vivacité, des règnes successifs de Pompidou, Giscard et Mitterrand, jusqu’à l’élection de Jacques Chirac, une chronique intime de cet univers de passions où s’affrontent des personnages hors normes dont elle recueille les confidences, décrypte les facettes les plus secrètes ou les mieux dissimulées.
Sous le regard de cette enquêtrice aguerrie, le pouvoir apparaît tel qu’il est, avec ses rites, ses pratiques, ses grandes et petites rivalités : une comédie romanesque faite de sensibilités particulières, par-delà les idées et les convictions. Catherine Nay la raconte sans cacher ses coups de cœur ni ses partis pris.
Librement !
26 ans de pouvoir absolu en Guinée. 26 longues années au cours desquelles ‘l’homme du NON au Général de Gaulle », immensément populaire en Afrique, est petit à petit devenu « l’homme du Camp Boiro », du nom de cette prison où l’on torturait à mort opposants ou simples suspects dans la banlieue de Conakry. Après la disparition de Sékou Touré et l’élimination de son entourage, au printemps 1984, les langues se sont déliées, les documents ont été « libérés », les jugements sont devenus plus assurés. Alors qui fut vraiment Sékou Touré ? Comment fonctionnait effectivement son régime ? Dans quel état a-t-il finalement laissé la Guinée le jour de sa mort ? Pour répondre à ces questions et à tant d’autres, tous les journalistes du Groupe Jeune Afrique, rejoints par quelques uns des meilleures spécialistes de la Guinée, ont participé à la rédaction de cet ouvrage. Un bilan complet, détaillé, sans complaisance, d’une dictature sanglante? Mais aussi le portrait d’un homme qui a marqué profondément, pour le meilleur et pour le pire, l’histoire de l’Afrique.
Taiwan – République de chine
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Socialisme et christianisme
Socialisme et christianisme retrace une partie de la pensée de Tolstoï au travers de sa correspondance avec Birioukof.
Rendez l’argent
« Livre-bilan des « affaires » et de la corruption sous les deux septennats du président François Mitterrand, Rendez l’argent ! est l’indispensable complément de mon précédent livre, Mitterrand et les 40 voleurs. Grâce à des documents accablants, le plus souvent inédits, voici, sans faux-fuyants ni artifices, l’incroyable facture des détournements et malversations. Perpétrés en toute impunité pendant toutes ces années, rackets, trafics d’influence, extorsions de fonds ont atteint une ampleur jusqu’alors inégalée. Le cancer de la corruption a fini par contaminer toute la Nation. Jamais autant de preuves, écrites et irréfutables, n’ont impliqué un si grand nombre d’élus, de membres parmi les plus éminents des gouvernements de François Mitterrand et jusqu’à l’ancien président lui-même. Chacune des pièces sur lesquelles reposent ces pages recèle sa dose de nitroglycérine. Rendez l’argent ! dresse l’inventaire des trésors accumulés par les complices d’un véritable hold-up, sans précédent dans l’histoire de la République. Colossales, ces sommes ont été confisquées suivant un plan prémédité, concerté, sur ordre et au profit des plus hauts responsables de l’État dont aucun, pour l’instant, n’a connu la paille humide des cachots, ni même la garde à vue. Justice à deux vitesses. Ouvrons maintenant la boîte de Pandore. Ah ! la belle équipe que voilà. »
Le parlement sous la Ve république
Les spécialistes des politiques publiques ont largement négligé l’aspect parlementaire de ce thème.
L’année la plus c…
Pourquoi L’Année la plus c…? Et pourquoi pas ? Il y a déjà eu, en 1967, Le Jour le plus c.. de Pierre Dac. Après presque un demi-siècle, il est grand temps de ne pas laisser cette anthologie solitaire. Mais trouver environ 364 jours, tous plus c… les uns que les autres, n’est pas si facile. Si Pierre Dac, du haut de là, n’a pu écrire la préface, ô miracle !, dans les premiers pas bien trempés de Normal Ier, la réalité s’est mise à dépasser la fiction. Le gibier s’est avéré abondant, peu farouche et même très bavard. Pour le distinguer, il suffit de suivre la maxime des Tontons Flingueurs : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ! » Dans un style magistralement couacophonique, ce livre en c… majeure et sans bémol, ni dur d’ailleurs, retrace la période féconde entre le printemps 2012 et le début 2014.
Belgique, un roi sans pays
C’est un thriller, c’est parfois une comédie, c’est souvent un drame. Mais ce n’est pas une fiction. Au cœur de l’Europe, les Belges se déchirent, un Royaume se disloque. Flamands et francophones s’éloignent chaque jour davantage. Et au milieu de cette lutte politique sans-merci: un homme, Le Roi Albert II. Et une institution: la Monarchie belge. Tant bien que mal, le Roi des Belges tente de sauver les meubles, de maintenir ensemble les morceaux de la façade qui se lézarde. Peut-il garantir la survie de son pays? Et que se passera-t-il lorsque le Prince héritier, le très controversé Prince Philippe, succèdera à son père?
De cette enquête inédite au cœur d’un pays atteint en plein coeur, les journalistes Martin Buxant, francophone, et Steven Samyn, flamand livrent un récit étayé, objectif et très vivant sur l’état de la famille royale belge, son véritable pouvoir, ses limites, et surtout ses perspectives d’avenir.
« Martin Buxant, 32 ans, est journaliste politique au quotidien francophone « La Libre Belgique » depuis 2007. Steven Samyn, 38 ans, est chef de la section politique du quotidien flamand « De Morgen ». »
De Gaulle secret
Après tout, il n’y a que la mort qui gagne, déclara un jour sans ambages Staline à de Gaulle. Réflexion pour le moins contestable, a fortiori lorsqu’elle s’applique au plus illustre des Français, dont l’influence et le rayonnement subsistent plus de vingt ans après sa mort. De Gaulle, en effet, ne sort-il pas grandi du combat permanent qu’il mena contre elle tout au long de sa vie ? L’omniprésence de sa grande ombre ne demeure-t-elle pas, en définitive, sa plus belle et incontestable victoire ? François Broche, dans cet essai biographique passionnant et très incisif, rappelle que la mort, depuis les tranchées de la Grande Guerre jusqu’à l’ultime retraite à Colombey, fut la compagne la plus familière, la plus assidue du Général. Sa vie fut jalonnée par les deuils intimes, les ennuis de santé, les attentats, ponctuée par la hantise du déclin physique (la vieillesse est un naufrage), par la constante tentation de tout quitter. Il manquait, aux nombreuses études qui ont été consacrées à de Gaulle, un éclairage intime, objectif, à cet égard.
Clinton / Trump – L’Amérique en colère
Vous aimez les séries ? Ne manquez pas ce récit palpitant de la campagne présidentielle la plus singulière de l’histoire américaine !
Une campagne sans merci, brutale, haineuse. Deux candidats aussi détestés l’un que l’autre par une majorité de leurs concitoyens. Deux profils inédits : Hillary Clinton est la première femme depuis 240 ans à briguer la présidence des États-Unis ; Donald Trump est le premier candidat contemporain à n’avoir aucune expérience des affaires publiques.
L’Amérique est en colère. Barack Obama n’a pas accompli les miracles attendus, la mondialisation, le terrorisme et les tensions raciales avivent ses tourments. Bouleversant un parti dont il ne respecte aucun des principes, le candidat républicain veut une Amérique-forteresse, crispée sur la protection de ses seuls intérêts. Riche d’une expérience politique incomparable, la candidate démocrate défend une Amérique ouverte, diverse, fidèle à ses traditions.
Depuis le début, le scénario accumule les rebondissements. L’enquête au long cours de Christine Ockrent met au jour les lignes de force et de fracture d’un pays saisi par le doute. Deux visions du monde, deux systèmes de valeurs s’affrontent. De l’issue de ce duel dépend l’avenir de l’Amérique. Et le nôtre.
L’autre Chirac
Comme la majorité des Francais, Pierre Pean a longtemps eu en tête, lorsqu’il pensait à Jacques Chirac, les images d’un Bonaparte inculte qui n’aimait que la musique militaire, obsédé par le pouvoir, prêt à tout pour l’obtenir. D’un homme pressé en tout – le fameux cinq minutes, douche comprise -, auteur du discours d’Orléans évoquant l’immigration par le bruit et l’odeur … Mais le journaliste classé à gauche avouait avoir aussi été séduit par le refus de la guerre américaine en Irak, et, en enquêteur qui refuse qu’on lui mette des oeillères, il a recoupé ses propres investigations avec le contenu de douze longs entretiens que Chirac lui a accordés en 2006.
Entre la biographie dialoguée et l’autobiographie à deux voix, ce livre ne vient pas s’ajouter à tous ceux qui ont été consacrés à Chirac. Il parle – et porte le témoignage direct – de l’homme politique le moins bien connu des Francais.
Pierre Pean a découvert son jardin secret et les raisons pour lesquelles il a construit sa carrière politique en le préservant jalousement, quitte à passer souvent pour moins intelligent qu’il ne l’était. Car c’est là que se mouvait l’autre, le vrai Chirac.
La politique de la Suède au XXe siècle
La politique de la Suède au XXe siècle retrace l’histoire politique de la Suède moderne. L’auteur brosse le tableau des événements les plus importants et évoque les personnalités les plus marquantes, de l’avènement de la démocratie et du régime parlementaire pleinement représentifs jusqu’à la situation politique actuelle.