Argent secret
Y a-t-il eu un pacte de corruption entre François Mitterrand et Helmut Kohl lors du rachat par Elf de la raffinerie Leuna située dans l’ancienne Allemagne de l’Est ? L’argent secret a-t-il transité par les comptes au Liechtenstein de Pierre Lethier, ancien adjoint de quatre directeurs successifs des services secrets français ? Certains magistrats en semblent persuadés et divers organes de presse n’ont pas hésité à l’affirmer. Pour la première fois, Pierre Lethier s’explique aussi bien sur ses activités passées à la Direction générale de la sécurité extérieure que sur son rôle actuel de lobbyiste au service de grandes firmes françaises. Sa peinture des moeurs de cour et des pratiques financières déplorables des états-majors d’Elf comme sa description des médiocres compromissions de trop nombreux responsables politiques éclairent le contexte de la négociation de certains grands investissements internationaux. Refusant le rôle trop commode de coupable sur mesure, l’espion de l’affaire Elf a décidé de parler.
A la maison blanche
Président des Etats-Unis de 1988 à 1993, George Bush débute son mandat dans le climat d’une opposition bipolaire entre deux superpuissances et quitte la Maison Blanche alors que la guerre froide a pris fin. Assisté de Brent Scowcroft, il nous livre ici les coulisses de sa présidence et nous fait pénétrer dans le secret des réunions de travail, des sommets et conférences internationales, des tractations et des affrontements entre les différentes puissances. Leur travail ne prétend pas à l’exhaustivité mais se concentre sur les événements majeurs des années1989-1991, marquées par la fin de la guerre froide, l’effondrement du bloc soviétique, l’unification de l’Allemagne, la guerre du Golfe. Si George Bush et Brent Scowcroft nous font revivre ces moments de l’intérieur, l’ouvrage n’est pas le recueil de leurs souvenirs et anecdotes, ni de leurs réflexions personnelles. Leur travail se construit sur de multiples sources, pour la plupart inaccessibles au public qui vont de la Bibliothèque présidentielle Bush (qui recèle notamment les documents du National Security Council) aux journaux personnels de George Bush. Et derrière les événements se sont aussi les portraits de leurs autres acteurs (François Mitterrand, Helmut Kohl, Mikhaïl Gorbatchev, Boris Eltsine) qui se donnent à lire. George Bush nous livre ici un document inédit, massif, dans lequel il explique son exercice du pouvoir et ce qu’il a voulu construire pendant son mandat.
Théodore Roosevelt
Amoureux fou de la nature, ce jeune chasseur est devenu le premier écologiste de l’histoire avant d’être président des États-Unis. C’est lui qui a inventé le “nounours”, jouet culte des enfants du monde entier. Derrière son image d’Américain “winner” se cache une sensibilité frémissante, tout à fait actuelle.
Le 29 septembre 2000, l’Intifada al-Aqsa fait sombrer les populations palestinienne et israélienne dans l’une des plus effroyables périodes du conflit. La région bascule dans un cycle infernal de violences quotidiennes, qui causent la mort de 3 839 Palestiniens et 1 070 Israéliens (p. 346). L’économie n’est pas épargnée, surtout dans les Territoires occupés : 70 % des Palestiniens vivent sous un seuil de pauvreté fixé à deux dollars par jour, et près de 15 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition grave (p. 341). Comment une situation si catastrophique a-t-elle pu se produire ? C’est à cette question que tente de répondre Charles Enderlin dans Les années perdues. Intifada et guerres au Proche-Orient 2001-2006, qui s’inscrit dans la chronologie de son récit sur le conflit israélo-palestinien après, Le rêve brisé. Histoire de l’échec du processus de paix au Proche-Orient 1995-2002 (Paris, Fayard, 2002), et Paix ou guerres. Les secrets des négociations israélo-arabes 1917-1995 (Paris, Fayard, 2004).
Ce que je crois
Jean-François Deniau est de ceux qui ont choisi d’accomplir, le plus dignement possible, leur métier d’homme. On l’a vu, selon les circonstances, ministre ou rebelle, marin ou ambassadeur, baroudeur ou notable. Mais, pour cet amateur de défis ne s’agissait-il pas, chaque fois, de rester fidèle à lui-même ? Et c’est cette fidélité qui, précisément, résume ce livre où l’on découvrira un homme qui ne s’est jamais lassé de dire ce qu’il croit, et de faire ce qu’il dit. Des grands de ce monde aux plus humbles, de l’Orient compliqué à la nouvelle Europe, de l’Asie décolonisée à l’Espagne post-franquiste, de la politique française où il s’ennuie parfois à l’Océan où il se ressource toujours, Jean-François Deniau n’a négligé aucun des théâtres où s’écrit l’histoire de ce siècle. Témoin, acteur, moraliste, il aime se battre, contre le mal, contre la maladie. Et chacun de ses combats demeure, pour tous, une leçon d’espérance.
Vaincre la pauvreté dans les pays riches
L’auteur s’efforce d’abord de définir statistiquement et psychologiquement la pauvreté ; tâche ardue car souvent la pauvreté « commence quand on prend conscience du niveau de vie des autres ». La croissance et l’économie de consommation accroîtraient plutôt, pour cette raison, le nombre de ceux qui s’estiment pauvres. Aussi faut-il distinguer pauvreté absolue et pauvreté relative. Les aides sociales spécifiques, largement appliquées dans les pays riches n’ont guère résolu le problème de la pauvreté notamment en France. Le système de « l’impôt négatif » préconisé aux Etats-Unis et en Grande- Bretagne (mais non encore appliqué) serait bien préférable à l’arsenal des aides spécifiques. L.S., fervent partisan de cette technique, aurait dû sous-titrer son livre par « l’impôt négatif » car il en fait une présentation complète et claire dans une centaine de pages mais il a la prudence de n’en point évaluer le coût. L’objectif est de verser à tous ménages une somme décroissante en fonction des revenus des ménages pour que le total atteigne un certain seuil mettant tous les ménages hors de portée de la pauvreté.
Feu à volonté
Juin 2018. Le Pacifique est en ébullition. La réunification des deux Corée s’est pourtant déroulée dans le calme, contrairement aux prévisions des stratèges. Mais la nouvelle entité, qui possède un puissant arsenal nucléaire et bactériologique, représente une menace.Pékin, craint une attaque et déploie ses troupes vers la frontière. Le Pentagone est sur les dents. Malgré tous les efforts diplomatiques consentis pour rétablir le calme, c’est l’escalade. Des tirs de missiles déclenchent la riposte de Séoul. La région s’embrase.Un seul homme est capable d’enrayer le conflit, le général de l’US Air Force Patrick McLanahan. Depuis quelque temps, il entraîne sur la base aéronavale de Fallon, au nord du Nevada, une équipe de têtes brûlées au maniement des B-1B « Bone », des bombardiers supersoniques dernière génération.Mais l’escadrille qu’il a sous ses ordres sera-t-elle prête à temps pour éviter la Troisième Guerre mondiale ?
Le maire de Paris espère bien être élu président de la république en 1995. Il s’est composé une nouvelle image et présente un programme révolutionnaire…
Les chirac
J’ai eu un petit pépin. » Ce soir du 2 septembre 2005, Jacques Chirac est victime d’un accident vasculaire cérébral qu’il veut croire bénin. Tout le monde ignore dans Paris que le président a été hospitalisé en urgence. Seul un trio composé de sa femme Bernadette, de sa fille Claude et du secrétaire général de l’Élysée, Frédéric Salat-Baroux, connaît la vérité.
Une envie de Vérité
Pour la première fois, Cécilia Attias nous livre le récit de sa vie hors du commun. De son enfance heureuse à son premier mariage avec Jacques Martin, de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy et leur vie dans les palais de la République à sa séparation d’avec l’ancien président pour épouser Richard Attias et courir le monde afin d’aider les autres, elle n’omet rien.
Et parce que l’image d’une personne correspond rarement à sa réalité surtout quand les médias s’en emparent, le lecteur découvrira ici un être qu’il ne soupçonnait pas : une femme de cœur et de décisions, guidée par ses valeurs autant que par son goût de la liberté. Dans ce livre élégant et passionné, celle qui s’est révélée sur la scène internationale en obtenant de Kadhafi la libération des infirmières bulgares prouve que la plus noble des qualités est l’indépendance de ton, comme d’esprit.
Nous nous sommes tant … haïs
Entre la dissolution de 1997 et l'élection présidentielle de 2002, que s'est-il passé à droite ? Jacques Chirac, candidat à l'élection présidentielle pour la quatrième fois, en est redevenu le «leader naturel». Mais cet état des lieux est trompeur. Depuis la déroute de juin 1997, de profonds changements ont affecté la droite, ou plutôt les droites. 1997-2002. Cinq années qui ont vu des partis s'affaisser, d'autres se créer. Et des hommes contester l'autorité d'un président de la République affaibli par la plus longue cohabitation de la Ve République. Les personnages de cette histoire : François Bayrou, Alain Madelin, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou Charles Pasqua, se sont affrontés, haïs… Certains se sont révélés, d'autres se sont effacés. Et Jacques Chirac, dont on annonçait la disparition politique à l'issue de la dissolution manquée, apparaît plus incontournable que jamais.
Le pacte secret
Octobre 2004. Un mystérieux correspondant avertit Nicolas Sarkozy : s’il est élu, il sera le dernier Président de la République Française… Le bouillant candidat croit d’abord à une manoeuvre de l’Élysée. Mais Ségolène Royal a, elle aussi, reçu l’étrange avertissement. Une enquête mouvementée conduit les deux adversaires jusqu’aux caves du Sénat. Une incroyable rencontre les y attend.
Et après ?
Pendant des années, nous sommes restés sourds face aux alertes annonçant une pandémie dévastatrice. Dans le chant des sirènes de la mondialisation elles étaient littéralement impensables. La propagation rapide de la Covid-19 a sonné brutalement l’heure des comptes. Dans la panique sanitaire et économique, la bataille de l’après a déjà commencé entre ceux qui veulent un retour à la normale et ceux qui appellent à un changement, relatif ou radical. Mais comment pourrait-on revenir à la normale, c’est-à-dire à la multidépendance, l’insécurité financière, l’irresponsabilité écologique ?
Le jour d’après
Ce que nous avons vécu a déjà été joué. À New-York. Lors d’une réunion ou plutôt d’un exercice de simulation d’une pandémie de coronavirus, le 18 octobre 2019 ; tout a été filmé et se trouve sur internet. Cela s’est passé plusieurs mois avant la survenance du virus. En réalité, les participants – les géants du capitalisme de surveillance – anticipaient ainsi la catastrophe à venir. Ils avaient voulu un monde d’un seul tenant, sans cloisons. Ils savaient que ce monde-là serait hautement pathogène. Ils le savaient et ils s’y préparaient. Ils attendaient la pandémie et ils la voyaient venir.
L’embryon citoyen
II fallait le courage et l’indépendance de Christine Boutin pour oser L’Embryon citoyen. Sa voix détonne et dérange. Certains l’attendent, d’autres la redoutent. Mais qui peut se dire indifférent? Notre société n’en finit pas d’interroger le futur clonage, médecine prédictive, thérapie génique, filiation réinventée… Les biotechnologies relancent le débat sur l’avenir de l’homme. L’embryon, sans visage ni parole, en aurait-il la clé?
Fraudes à la commission européenne
Que s’est-il passé à la Commission ? Favoritisme, fraudes, abus ? Un combat » David contre Goliath « , dans les couloirs de la Commission ? En regardant par-dessus l’épaule de l’auteur nous entrons dans son récit comme dans un roman policier. L’essentiel de l’affaire s’est cristallisé autour d’Edith Cresson : le programme Leonard de Vinci (formation professionnelle) mais aussi les contrats de complaisance de René Berthelot, son dentiste. l’histoire : un fonctionnaire européen, Paul van Buitenen, dénonce des fraudes découvertes au sein de la Commission européenne et transmet un dossier sulfureux au Parlement européen. Son témoignage conduit à la démission collective de la Commission et menace aujourd’hui encore directement de hauts fonctionnaires. Quant au courageux fonctionnaire qui n’a fait que suivre sa conscience et son sens de l’honnêteté, il est suspendu pendant quatre mois puis muté.
Parias
Fille aînée de Jérôme Cahuzac, Diane Gontier livre ici un témoignage sans concession sur sa famille, dévastée par l’un des plus grands scandales politico-financiers de la Ve République. Elle raconte comment, confrontée à cette affaire qui a brisé son existence sociale, elle a tenté de se reconstruire en faisant face à la condition de paria qui pèse désormais sur elle comme sur ses proches.
Elle révèle les origines de l’engrenage qui a conduit ses parents, un couple longtemps soudé et partageant les mêmes secrets, à se déchirer jusqu’à la chute finale. Diane Gontier nous fait vivre de l’intérieur ces heures fatidiques où tout a basculé après des années de réussite, de bonheur et d’insouciance. Elle brosse le portrait d’un père promis à un grand destin mais emporté par ses ambitions politiques, et celui d’une mère qui tente par tous les moyens de préserver ses intérêts. Leur séparation déclenchera un processus dévastateur et irréversible.
L’auteur n’est pas tendre envers les siens. Son but n’est cependant pas de régler des comptes à son tour, mais de trouver dans l’écriture une forme de délivrance qui lui permette à la fois de comprendre et de se sauver.
De 1974 à 1994, il a suivi pas à pas François Mitterrand. Chauffeur particulier du premier secrétaire du Parti socialiste, Pierre Tourlier est devenu peu à peu la « nounou » du président de la République française. C’était à lui qu’incombait la lourde tâche de maintenir des cloisons étanches entre les deux familles (l’épouse Danielle et la concubine Anne Pingeot), d’accompagner à l’école la fille cachée (Mazarine), de trouver les meilleures huîtres et les plus beaux ortolans, de chasser les importuns et d’apaiser les dernières souffrances. Lui seul pouvait, au lendemain du décès de l’ex-président, bloquer l’entrée de la chambre mortuaire aux maîtresses éplorées. Il les connaissait toutes. Conduite à gauche est le récit de vingt années passées dans l’intimité de François Mitterrand. Écrit dans un style simple, où perce parfois l’émotion, il fourmille d’anecdotes sur l’homme, qui appréciait les Bee Gees, abhorrait les téléphones portables, collectionnait les femmes, fondait devant sa fille, et rêvait de finir sa vie au pays des pharaons, sur les bords du Nil.
Pour repartir du pied gauche
Quand le monde change en profondeur, qu’il bascule sur son axe au point d’en devenir méconnaissable, malheur aux courants de pensée qui ne changent pas et qui tricotent inlassablement leurs certitudes révolues. Si l’esprit d’orthodoxie avait à son tour gagné la deuxième gauche, qui se recommanda longtemps par son non-conformisme alors c’était la preuve qu’il était temps de se révolter.
Mortelles primaires
La gauche a disparu. Comme si un tueur en série effaçait systématiquement tous ses chefs et cheftaines ; en fait, tous ceux qui, peu ou prou, pourraient faire figure de présidentiables : Aubry, Autain, Cazeneuve, Chevènement, Cohn-Bendit, Duflot, El Khomri, Fabius, Filoche, Hamon, Hollande, Jospin, Laurent, Le Foll, Macron, Mélenchon, Poutou, Royal, Taubira, Touraine, Valls.
Ces procès qui ébranlèrent la France
Pendant quinze ans, de 1947 à 1962, la France a traversé une des plus grandes crises de son histoire : son Empire, ébranlé par la Seconde Guerre Mondiale, s’est effrité avant de s’effondrer. Ce drame politique s’est joué dans les prétoires : les tribunaux d’exception et les cours d’assises ont eu à juger ceux qui, dans cette période, furent, au regard de la loi française, des comploteurs, des rebelles, des incendiaires ou des assassins. Au cours des audiences des tribunaux de Tananarive, Alger, Paris, on a vu comparaître des hommes qui ont suscité le désarroi chez les Français : les parlementaires malgaches en 1948, Henri Martin en révolte contre la guerre d’Indochine, Ben Sadok expliquant le sens du meurtre d’Ali Chekal, les membres du réseau Jeanson, Lagaillarde et ses compagnons des « barricades », Maurice Challe, Raoul Salan et Antoine Argoud. Des hommes politiques, des écrivains, des ecclésiastiques, partisans ou adversaires, vinrent témoigner, à ces audiences, du déchirement de la conscience française. La justice fut durement mise à l’épreuve, partagée entre le respect de a légalité et le souci de défendre l’ordre public. Jean-Marc Théolleyre, chroniqueur judiciaire au « Monde » fait revivre ici, jour par jour, ces « procès » qui ébranlèrent la France.
Le 17 août 1998, Bill Clinton admet devant les caméras avoir eu une liaison avec Monica Lewinsky. L’annonce, en plus de secouer la morale puritaine des Américains, provoque une tempête médiatique et politique devenue aujourd’hui un véritable point noir pour l’ancien président.
Le monde selon K
Du French doctor bravache et bénévole courant soigner les victimes de la guerre de sécession au Biafra, à l’icône médiatique propulsée au top des sondages de popularité; du militant gauchiste, devenu l’un des ministres préférés du président Mitterrand, à l’éphémère soutien de Ségolène Royal passé dans le camp de Nicolas Sarkozy et nommé par lui au Quai d’Orsay; de l’inventeur autoproclamé du devoir d’ingérence à sa récente répudiation du «droit-de-l’hommisme»; de ses généreux engagements d’antan à ses flirts éhontés avec le bushisme, les néocons américains ou l’actuel dictateur rwandais – quelle meilleure illustration de la dérive opportuniste d’une fraction de la génération soixante-huitarde et de ses reniements successifs que la carrière de Bernard Kouchner? À force, écrit Pierre Péan, il aura fait une victime de ce qui lui était le plus cher: l’image qu’il voulait donner de lui-même et à laquelle il sera, à ce train, le dernier à croire.
Ecole, Classe et Lutte des Classes
Depuis les travaux de Bourdieu-Passeron et de Baudelot-Establet, nous ne pouvons plus croire à l’école libératrice, enceinte sacrée, préservée des bruits et des conflits du monde… et qui traiterait à égalité les enfants de toutes les classes sociales. Mais alors le risque est extrême de ne voir dans l’école qu’un territoire désolé où rien de valable ne peut se passer, où rien de valable n’aurait été conquis. Maîtres et élèves seraient les jouets passifs et inconscients d’une gigantesque mystification. …
L’auteur a adressé ce livre ainsi : « pour mes étudiants, ce livre que j’ai écrit souvent avec eux, parfois contre eux, jamais sans eux ».
Le roman des Chirac
Voici les secrets d’un couple qui a occupé le devant de la scène politique pendant près de quarante ans. Un véritable roman d’amour et d’ambition ! Où l’on découvre comment Bernadette a su imposer à ses parents un mariage dont ils ne voulaient pas ; comment Jacques, fils unique et adulé, s’est imposé comme le seul centre d’intérêt de sa propre famille, au point de peser lourdement sur le destin des siens ; comment, à l’Élysée, il a su utiliser la rivalité entre sa femme et sa fille cadette, Claude, pour mieux rester le seul patron.
Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Nicolas Sarkozy, est un homme d’état, mémorialiste, essayiste et avocat français. Avocat de profession, il a occupé les fonctions de maire de Neuilly-sur-Seine, de député, de porte-parole du gouvernement, de ministre du Budget, de ministre de la Communication, de ministre de l’Intérieur, de ministre de l’Économie et des Finances et de président du conseil général des Hauts-de-Seine.
En toutes libertés
J’ai rassemblé sous une seule plume mes vies de femme : de la rebelle romantique traversant la Résistance et la guerre, à l’épouse entrée sans y prendre garde dans la vie mouvementée d’un homme politique (…) Et puis l’expérience de la vie, les difficultés surmontées ont vu éclore la militante. En 1981, je suis devenue première dame de France, puis présidente de ma fondation France-Libertés, et cet ouvrage témoigne de ces deux extraordinaires expériences à la rencontre des grandes personnalités qui sont les acteurs de l’histoire contemporaine (…) Tout cela est si fort et si plein. Ce livre est le reflet d’une volonté d’écrire et de raconter, en toutes libertés certes, mais aussi en toute conscience. Sans trop déborder sur ma vie privée ni juger les hommes en dehors de leurs actes. Certes, mes coups de boutoir sont nombreux, percutants et sans concession, mais ils viennent du coeur, s’adressant autant à ceux que j’aime qu’à ceux qui me détestent.
Danielle Mitterrand
Les Belges
Des crimes de Marc Dutroux, en août 1996, à la contamination de poulets par la dioxine, en juin 1999, la Belgique n’a cessé de défrayer la chronique. L’évasion rocambolesque du même Dutroux et le discrédit jeté sur le Tour de France par des fournisseurs flamands de produits dopants complètent la série catastrophe qui révéla la fragilité d’une société ayant accumulé trop longtemps sans réagir deuils et pertes de repères. Le monde entier s’est interrogé : la Belgique, considérée jusqu’alors comme une démocratie stable et prospère, ne sera-t-elle pas en train de bascule dans l’anarchie ? Cet Etat fraîchement fédéralisé allait-il suivre l’exemple de la Yougoslavie et de la Tchécoslovaquie et, à son tour, disparaître du continent européen ?
Malgré leur individualisme atavique et leur scepticisme chronique à l’endroit de toute forme de pouvoir, les Belges ont montré leur capacité, tant morale que politique, à surmonter cette crise et à entreprendre des réformes nécessaires à la restauration de l’État de droit. La « marche blanche » d’octobre 1996 fut le signal de ce redressement. Les élections législatives de juin 1999 ont confirmé cette volonté de réhabilitation de la citoyenneté.
Le récit enlevé et l’analyse brillante de Didier Pavy constituent à l’évidence une mine riche d’enseignement pour une Europe de plus en plus multiculturelle et ouverte sur le monde, où l’État Nation se trouve remis en question et où les élites politiques et intellectuelles doivent gérer des situations économiques et sociales de plus en plus complexes.
Didier Pavy est journaliste. Il est correspondant permanent du Nouvel Observateur et du mensuel économique Challenges en Belgique depuis 1992.
Les secrets de Bart de Wever
Qui est vraiment Bart de Wever ?
L’homme est partout.
Mais que sait-on réellement de lui et de son idéologie ? Habile communicateur, le président de la N-VA ne laisse paraître que ce qui peut le servir dans sa marche triomphale … et cache de lourds secrets. ….
Après avoir refermé ce livre, vous ne verrez plus jamais les choses de la même façon.
Les institutions de la France
Les ouvrages de la collection repères pratiques répondent à une exigence de formation générale et professionnelle. Chaque titre propose à tous ( élèves, parents, étudiants,, formateurs, candidats à un concours administratif…) des références précises et des synthèses faciles à mémoriser.
Histoire secrète du PS liégeois
Un véritable empire, avec ses ministres, ses députés, ses bourgmestres, ses milliers d’affiliés, et des ramifications qui s’étendent à tous les secteurs de l’économie publique. L’histoire est celle, universelle, de la mécanique du pouvoir. Elle est aussi très singulière, en raison d’un drame unique dans l’Histoire de Belgique : l’assassinat en 1991 d’André Cools, ancien vice-Premier ministre, exprésident du PS et principal leader de la fédération de Liège. Les premiers rôles forment un casting extraordinaire : André Cools, Michel Daerden, Guy Mathot, Laurette Onkelinx, Alain Van der Biest, Jean-Maurice Dehousse, Willy Demeyer, Stéphane Moreau, Jean-Claude Marcourt… De tous ces « grands fauves » de l’arène politique, l’auteur nous trace un portrait tantôt acide, tantôt humain. Il nous décrit leur soif de puissance, leurs coups fourrés, mais aussi leur engagement au service de l’idéal socialiste, et la noblesse que peut recouvrir l’exercice de l’État. C’est donc un récit haletant que propose ici François Brabant, dans un livre au contenu rigoureux, nourri des confidences d’une centaine d’acteurs politiques francophones et conduit à la façon d’un thriller implacable. « Liège est la ville la plus folle de Belgique », riait Jacques Brel à la télévision publique, en 1971. C’est ce grain de folie douce que montre aussi, en creux, l’enquête de François Brabant.
Les fossoyeurs (Passions – Tome II)
« Vous êtes d’accord, j’en suis sûr, me dit Chirac sans perdre de temps : nous ne pouvons pas laisser Giscard être réélu en 1981. » « Vous rendez-vous compte, me dit Mitterrand en marchant dans sa forêt, que depuis Louis XIV personne n’a eu autant de pouvoir que moi ? – Et qu’en avez-vous fait ? » Ami de jeunesse de Giscard, intime de Mitterrand, ministre du premier gouvernement Chirac, JJSS a vu de l’intérieur le meilleur et le pire de la politique française. Témoin privilégié, puis engagé, il a aujourd’hui la liberté unique
de raconter ce qu’il a vécu. C’est pourquoi LES FOSSOYEURS, récit passionnant de vingt années d’amitiés et de combats, est essentiel pour comprendre et juger ceux qui ont régné sur la France et guident, aujourd’hui encore, son destin. Aussi – comme le DÉFI AMÉRICAIN – n’est-ce pas un livre d’histoire mais un livre d’action pour qu’à l’ère de l’intelligence le sort des Français ne soit plus à la merci des Fossoyeurs.
Les amazones de la République
Qui sont-elles, ces Amazones qui hantent les palais de la République et séduisent nos Présidents ? Des courtisanes, des confidentes, des compagnes ? Des gourgandines de passage, des maîtresses attitrées ? Ces femmes ont en tous cas un point commun : elles sont toutes journalistes. Depuis les premières heures de la V République, elles sont ainsi une lignée à avoir franchi les grilles de l’Élysée, dont elles ont séduits les différents locataires. Célèbres ou non, elles ont hanté les murs de l’Élysée. Romanesques, burlesques, grivoises et parfois surréalistes, les anecdotes qui peuplent cet ouvrage éclairent d’un jour particulier la fonction présidentielle. Et dressent un portrait parfois décapant des relations entre la politique et une génération d’Amazones venues de la presse écrite ou de l’audiovisuel, qui ont marqué à leur manière la « petite » histoire de ce palais.
Le présent ouvrage rappelle notre responsabilité collective à continuer à oeuvrer pour les initiatives Africaine pour la pai et la stabilité en Afrique de l’Ouest. Il est le fruit de la contribution d’acteurs de domaines de compétences diverses parce que nous pensons que les questions de sécurités demeurent une responsabilité commune et partagée et une approche intégrée et participative demeure la plus efficace.
Plus haut que mes rêves
« Qu?es-tu venu faire dans cette galère ? Mes amis n?ont cessé de me poser la question quand je me suis porté candidat à l?investiture d?Europe Écologie-Les Verts pour la Présidentielle 2012. Pourquoi entrer dans cette ronde du pouvoir après avoir passé tant d?années avec la nature, sa simplicité, sa puissance et le message d?humilité qu?elle ne cesse de nous prodiguer ? C?est justement par amour pour elle que je suis entré dans ce costume improbable. C?est Ushuaïa qui m?a mené vers ce combat.Qu?es-tu venu faire dans cette galère ? La réponse est dans l?itinéraire d?une vie. Une vie plus haute que mes rêves. Ces vingt-cinq années à travers les contrées les plus éblouissantes de la planète m?ont fait tisser un lien indéfectible et charnel avec la nature. Et j?ai compris que c?est aux hommes de sauver la beauté du monde qui donne un sens à leur existence. Aux hommes de préserver la terre, notre avenir. Ces pages sont l?écho de ce chemin qui part du coeur de la Terre vers le coeur des hommes pour la Vie. » Nicolas Hulot, juillet 2013.
Tempête sur Babylone
Le président irakien Saddam Hussein a été abattu le 28 avril 1992 à Tikrit, à 150 km de Bagdad, au cours d’une revue militaire, par un commando de six hommes que dirigeait le capitaine Ed Howard… Une question subsiste : est-ce bien l’ennemi n°1 des puissances occidentales, capable de déstabiliser tout le Moyen-Orient, qui est tombé sous la balle d’un tireur d’élite placé à 1 200 mètres de distance ? Ou l’une de ses nombreuses doublures ? Ancien chef de commandos de l’armée britannique, David Mason a pu accéder à des dossiers « secret défense ». Il a lui-même mis au point et testé les moindres détails techniques de l’opération. Il nous entraîne dans un scénario de politique-fiction aussi haletant que les meilleurs Forsyth, aussi rigoureux et précis que l’inoubliable Octobre rouge de Tom Clancy
Comédie française
« J’ai besoin de toi, de ta sensibilité », dit Nicolas Sarkozy à Georges-Marc Benamou, un jour de 2006. Une proposition amicale que ce dernier aura du mal à refuser. Pris dans le tourbillon de la campagne, le conseiller novice connaît le temps héroïque de la conquête, celui de l’éblouissement en arrivant à l’Élysée, puis celui de la désillusion. Il découvre la Cité interdite, il voit vivre et gouverner le « premier Sarkozy », perçoit la noirceur des coulisses de l’État, assiste aux colères du jeune prince mais aussi à ses coups de génie. De ce voyage au royaume des ambitieux, Georges-Marc Benamou ne sortira pas indemne. Dans ce livre sans fard, la cruauté et la grandeur voisinent parfois avec le ridicule. L’auteur nous emmène au cœur du pouvoir, dans l’Élysée intime de Sarkozy où se joue une incroyable comédie française.
Scène de la vie quotidienne à l’Elysée
Arrivé à l’Elysée comme conseiller pour les médias alors que rien ne le destinait à entrer dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, Camille Pascal devient très vite « l’autre plume » du Président de la République. Cette fonction un peu particulière et la faveur dont elle l’auréole va faire de lui le témoin privilégié de la fin d’un mandat qui occupe d’ores et déjà une place à part dans l’histoire de la Ve République. Très vite il s’attache à la figure de ce Président hors norme qu’il décide de servir jusqu’au bout alors même que la défaite paraît inéluctable. Dans ce livre Camille Pascal a voulu décrire sa vie sous les lambris dorés du Palais de l’Elysée à l’abri des hauts murs de la rue du Faubourg Saint-Honoré. Il regarde, il observe, brosse quelques portraits d’après nature et saisit sur le vif, comme au crayon, ces scènes d’une vie quotidienne rarement révélées aux yeux du grand public et au cours desquelles se jouent, tout à la fois, l’éternelle comédie du pouvoir et l’Histoire. Ainsi le lecteur pourra t-il pénétrer dans les salons les plus secrets du Palais, suivre avec l’auteur les longs couloirs d’une maison où l’on glisse plus que l’on ne marche et apprendre à connaître ces acteurs qui, dans l’ombre, participent à façonner son destin.
L’impétueux
« – A toi, je peux le dire, c’était le jour le plus triste de ma vie. « Cet aveu, lâché un soir de septembre 2007, devant une amie très chère, dans un moment d’abandon, Nicolas Sarkozy ne le confessera plus jamais à personne. Il disait vrai pourtant, mais qui aurait pu le croire ? Ce triste jour étant le 6 mai 2007. Celui même de son élection à la Présidence de la République. Le couronnement de son ambition depuis ses vingt ans. Ce n’est pas le poids des responsabilités à venir qui assaille et inquiète le nouveau Président : c’est le désastre de sa vie privée. Le vainqueur du 6 mai est un vaincu de l’amour. C’est à partir de cette douleur originelle que Catherine Nay recompose toute l’histoire du quinquennat sarkozyste : de ses audaces à ses échecs, du blin-bling à la crise financière, de l’homme-orchestre des sommets européens au chef de guerre. Anecdotes, coulisses, secrets d’Etat alternent ici avec l’analyse — parfois empathique, parfois sévère — de ce que furent les grandes ambitions d’un règne perturbé par le désordre du monde. Et si c’était à refaire ?Dans ce roman d’un Président, Catherine Nay enquête, révèle, éclaire. Son « Impétueux » est, sans doute, le portrait le plus fidèle de l’homme qui, redevenu candidat, souhaite désormais reconduire son idylle avec la France.
Entre deux feux
Il s’agit de l’incroyable imbroglio sentimental et politique qui a défrayé la chronique après le « tweet » de Valérie Trierweiler. Soit donc un triangle : Hollande, la mère de ses enfants, et sa compagne actuelle. Or, ce « triangle » – où la jalousie, la vengeance et le calcul politique ont toute leur place – a donné lieu au premier « couac » d’une présidence. « Normale ». Est-ce, déjà, la « Soirée du Fouquet’s »de François Hollande ? Cet épisode vaudevillesque aura-t-il des « répliques » (comme un tremblement de terre ?) Des conséquences ? Lesquelles ?
Toujours plus !
Au nom de l’égalité, les 54 millions de Français se proclament tous défavorisés et réclament plus d’argent mais aussi plus de droits, d’avantages, de loisirs et de garanties. « Toujours plus ! » Au terme d’une enquête sans précédent, François de Closets dresse le nouveau palmarès des inégalités révélant les Français qui jouissent des plus hauts revenus, mais également ceux qui bénéficient de la sécurité de l’emploi, des rentes de situation, des privilèges fiscaux, des positions de monopole, du travail agréable, du temps libre, des protections renforcées, des promotions assurées, des avantages en nature, des statuts confortables et des primes généreuses.
Ainsi est mise en évidence l’existence d’une France à l’abri de la crise, une véritable « privilégiature » qui englobe tout à la fois riches héritiers, opulents notaires, gros céréaliers et, plus modestes, les salariés des banques, d’E.D.F. ou des grandes entreprises.
A l’opposé de ces puissantes corporations se trouve la France faible et inorganisée, celle des petits patrons, des ouvriers, des travailleurs précaires ou sans emplois. Ahurissant contraste !
Un siècle de progrès social sépare le personnel douillettement installé dans les caisses d’épargne ou au {Journal officiel} et les travailleurs misérables du nettoyage ou de l’habillement.
Preuves à l’appui, chiffres en main, c’est la coupure en deux de notre société qui est ici dénoncée.
Au-delà du simple constat, Toujours plus ! pose les nouvelles règles du jeu entre les Français, celles qu’aucun gouvernement n’a encore eu le courage d’énoncer. En conclusion l’auteur propose une « société à la carte » qui, rejetant les guerres de religion, permettrait à chacun de choisir son destin.
Les voyous de la République – Tome I
Grand scrutateur de la vie politique française, Jean Montaldo décrit son expérience du glissement du pays vers ce qu’il assimile à une « république sicilienne ». On le voit orienter les projecteurs sur les « hommes de l’ombre » du pouvoir. Ceux qui, dans le silence des couloirs de la République, font et défont affaires d’État, intrigues et autres « barbouzeries » à l’origine des grands scandales de ces vingt dernières années. Et l’auteur de stigmatiser la retenue de l’institution judiciaire face à certains dossiers sûrement trop sulfureux à son goût. Comme une « machine à tuer la vérité » indépendante de la couleur politique des détenteurs du pouvoir. Aux accusations de délire paranoïaque le concernant, l’auteur répond par une implacable connaissance du fonctionnement secret de notre République. Et se défend coup pour coup contre les attaques médiatiques dont il a pu faire l’objet (en l’occurrence de la part de Gérard Miller). Un véritable essai polémique, en somme, où la plume aiguisée de Montaldo sait utiliser la première personne du singulier pour éclairer la réalité des tribunaux informels de l’État : ceux où se décident anathèmes publics, exclusions et adoubements politiques. –J.-S. Félix
La personnalité de l’Egypte
C’est à l’époque même de la guerre des six jours, que ce livre a paru comme pour donner aux égyptiens le moyen de disséquer les causes de leur défaite d’une part, de découvrir la route à suivre et de les secouer à la suite des séquelles de ce drame militaire et psychologique. Conscient de ce qu’il appelle « génie du lieu », il réalise que l’Egypte a toujours été la scène d’une confrontation continue entre la » situation » du pays et son « site », équation qui reflète soit la prééminence de l’Egypte et ses périodes glorieuses, soit son état de colonie, » la colonie la plus longue que l’histoire ait connue.
Pays situé au centre du monde et au carrefour de 3 continents. 4 dimensions, asiatique, africaine, méditerranéenne et celle particulière du Nil. Laquelle l’emportera ? Qui prévaut ? l’arabisme ? le nationalisme arabe ? le patriotisme égyptien ?
Morts suspectes sous la 5e République
L’histoire de la Ve République est jonchée de cadavres, parfois bien gênants. Ministres n suicidés (Boulin, De Broglie…), juges éliminés (dont le juge Borrel à Djibouti), règlements de comptes sanglants entre la pègre et certains milieux. Mises bout à bout, ces affaires constituent une histoire souterraine mais édifiante et dissimulent souvent des pratiques inavouables. Dans ce volume, Monsieur X revient sur quelques-uns des dossiers les plus mystérieux de la Ve République : assassinats de ministres, « magouilles » immobilières, malversations du SAC… avec de nouveaux éclairages et son habituelle liberté de ton.
Fort Matignon
Lorsque ma fille Ludivine pose cette question à sa maman, vient d’éclater l' » affaire qui fait jaser la France « . Après une » vraie-fausse garde à vue « , le Procureur de Paris m’a fait citer devant le tribunal correctionnel. Cette nuit-là, les deux rapports de police indiquaient qu' » aucune infraction n’ayant été constatée, M. Ambiel était invité à repartir après les vérifications d’usage « . Pourtant, un simple contrôle d’identité dans Paris, avenue des Ternes, allait devenir pour l’AFP une » arrestation dans le bois de Boulogne « . Pourquoi ? Et pourquoi ai-je refait de la politique ? Moi qui depuis quinze ans dirigeais un groupe de production de télévision » Fort Boyard « , » Microcosmos « , » L’Affaire Dreyfus « , » Fa Si La Chanter « furent mon quotidien. Témoignant ici que tout peut arriver à tout moment à chacun d’entre nous en dépit d’une totale innocence, j’essaie de répondre aux » pourquoi « , à tous les » pourquoi « , mais surtout à celui de Ludivine. D. A. Cette » affaire » pourrait-elle servir à déstabiliser le Premier ministre ? Dominique Ambiel est, en avril 2004, conseiller de Jean-Pierre Raffarin, chargé depuis deux ans d’organiser la communication d’un gouvernement confronté à de multiples tensions : guerre en Irak, canicule, retraites, querelles de préséance à la tête de l’Etat. Qui peut mieux que lui nous ouvrir les portes de Matignon et nous faire découvrir la vie qui se déroule au quotidien derrière les murs, un peu mystérieux pour le public, de cette » forteresse » ? Un témoignage sans équivalent sur ce qu’on appellera un jour les » années Raffarin « .
Le noeud gordien
Humaniste, homme de réflexion et homme d’action, Georges Pompidou a écrit Le Noeud gordien après les événement de Mai 1968. Dans cet ouvrage, le lecteur trouvera avant tout de quoi nourrir ses interrogations actuelles sur l’évolution des idées et de la société. La notion de dialogue, le destin du marxisme, les problèmes économiques et sociaux, ceux de l’Université forment la trame de cet essai politique dans lequel on retrouve la Corce, mêlée d’une lucidité parfois brutale, de l’homme qui devait être amené à exercer les plus hautes fonctions. Bien plus que d’un testament politique, il s’agit d’une remise en question de l’Homme dans le monde moderne. Le Noeud gordien est un message d’authenticité : » La République doit être celle des « politiques » au sens vrai du terme, de ceux pour qui les problèmes humains l’emportent sur tous les autres. » Comme l’indique Georges Pompidou lui-même dans sa préface: » Ceux qui me liront trouveront à l’état brut et sans aucune adjonction ultérieure divers éléments de ma pensée, telle qu’elle cherchait à se définir au moment où le destin allait me précipiter dans l’action et les responsabilités. «