Deux gouttes d’eau
Une jeune femme est retrouvée morte dans son appartement de Boulogne-Billancourt, massacrée à coups de hache. Elle s’appelle Élodie et son ami, Antoine Deloye, est identifié sur l’enregistrement d’une caméra de vidéosurveillance de la ville, sortant de chez elle, l’arme du crime à la main. Immédiatement placé en garde à vue, Antoine s’obstine à nier malgré les évidences. Il accuse son frère jumeau, Franck, d’avoir profité de leur ressemblance pour mettre au point une machination destinée à le perdre. Quand Franck Deloye arrive au commissariat central pour être entendu, le trouble est immense : il est impossible de différencier les deux hommes, qui se ressemblent, littéralement, comme deux gouttes d’eau… Le divisionnaire de la PJ en charge de l’enquête, Robert Laforge, un homme réputé pour sa compétence mais aussi son intransigeance et ses éclats incontrôlés, va devoir tirer au clair avec son équipe ce véritable casse-tête. Lequel des deux jumeaux ment, lequel est le bourreau, lequel la victime ? On retrouve dans ce nouveau roman tout ce qui fait l’univers de Jacques Expert : l’observation sans empathie de personnalités troublées, perverses, abîmées, qui ne savent plus exactement quelles sont les limites de leur identité ou de leur mission, y compris chez les enquêteurs.
La liste de nos interdits
1) Ne pas sortir sans bombe lacrymo 2) Toujours repérer les sorties 3) Toujours avoir un plan de secours 4) Ne jamais se retrouver coincée 5) Ne jamais paniquer… Et la règle n°1 : ne jamais monter dans la voiture d’un inconnu. Elles avaient tout prévu. Rédiger une liste exhaustive des dangers qui peuplent notre environnement. Établi tous les interdits. Pris toutes les mesures de sécurité pour rendre leur monde plus sur. Aucun imprévu ne devait plus pouvoir les surprendre. Elles ont enfreint la première règle : elles ont pris un taxi. Dès lors, le cauchemar n’aura plus de fin. Attention: ce livre est paru sous le titre « Au bout de la peur » aux éditions France Loisirs.
Qu’est-ce qu’un pédopsychiatre ? Un spécialiste bardé du savoir acquis au cours de ses longues années d’études ? Un théoricien des premiers développements de l’âme humaine ? Marcel Rufo, professeur à l’hôpital Sainte-Marguerite de Marseille, entend bien briser ces images naïves. À travers le compte rendu de plusieurs de ses consultations, il propose une conception de son métier qui ne se réduit pas à l’application d’une méthode ou d’une quelconque théorie. Sa pratique thérapeutique se fonde essentiellement sur la relation humaine qu’il noue avec ses jeunes patients. Relation vraie et sincère qui l’entraîne souvent loin des réactions attendues et des idées toutes faites. Au-delà de la confession des doutes et des interrogations, des satisfactions ou des regrets, l’ouvrage fait pénétrer avec beaucoup de franchise l’univers intérieur d’un homme conscient qu’en s’intéressant aux enfants, c’est sa propre enfance qui continue de vivre en lui. L’histoire des patients fait écho à celle du médecin, et c’est d’ailleurs cette résonance intérieure qui permet bien souvent au plus âgé de comprendre le plus jeune.
Les enfants sauvages
On appelle « enfants sauvages » de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d’éducation. Pour la première fois un spécialiste de la psychologie sociale, Lucien Malson, expose la totalité des cas connus, les envisage d’un point de vue critique et en tire la leçon. Deux textes illustres – introuvables depuis la fin du XIXe siècle – font suite à l’analyse de Lucien Malson : les études de Jean Itard sur le « Sauvage de l’Aveyron ».
Voici le cri d’un homme qui, aux prises avec le cancer, découvre en lui la force insoupçonnée de la joie. De ce récit personnel, émouvant, drôle parfois, Guy Corneau a fait un livre d’amitié où il partage avec ses lecteurs son expérience de la maladie.
– 2007: le célèbre psychanalyste n’est qu’un patient anonyme dans une salle d’hôpital. Il reçoit la terrible nouvelle: un cancer de grade 4, le plus élevé.
– 2008: » M. Corneau, je ne sais pas ce que vous avez fait mais ça a marché! », lui annonce son oncologue.
– 2009: Yanna sa compagne d’âme, meurt d’un cancer qui s’est généralisé.
– 2010: la vie de Guy refleurit. Entre ces dates, l’épreuve est rude et l’issue, incertaine.
L’auteur relate sa traversée du cancer, durant laquelle il a allié médecines traditionnelles et énergétiques à une démarche psychologique.
Sans donner de leçons ni de recettes, en observant son propre parcours avec humilité et humanité, il nous encourage à ne pas nous laisser réduire à notre maladie. Il nous incite à en découvrir le sens psychologique et spirituel, et à trouver en nous et autour de nous les ressources pour célébrer la vie.
Pour le malade, l’ami ou l’accompagnant que nous sommes ou que nous serons à un moment de notre vie, ce livre est une inspiration de chaque instant.
Le clin d’œil de l’amour
Ne vous est-il jamais arrivé d’évoquer une personne qui vous était complètement sortie de l’esprit depuis des années, puis, le lendemain, de la croiser par hasard ? N’avez-vous jamais pensé envers et contre tous » voici l’homme ou la femme de ma vie » ? De troublantes coïncidences émaillent votre chemin vers le grand amour. Apprenez à les reconnaître, à les interpréter et à leur faire confiance. Etoffé d’histoires vécues, cet ouvrage vous donne les clés d’une vie sentimentale réussie.
L’essence spirituelle de l’homme
Maître Choa Kok Sui présente avec simplicité, l’arbre de vie kabbalistique et ses correspondances avec les chakras. Le livre insuffle des réflexions sur la vie et ouvre des nouvelles dimensions spirituelles.
Le lecteur appréciera l’universalité évidente des enseignements de différentes religions et la profondeur des explications transmises.
Enfin je dors… et mes parents aussi
L’enfant a besoin de bonnes nuits de sommeil et ses parents aussi. Que faire pour y arriver et comment permettre à toute la famille de bénéficier de nuits réparatrices ? Fruit de plus de dix ans d’intervention auprès de milliers de parents, ce livre propose, outre des éléments théoriques, des mesures à mettre en place pour faciliter la routine du coucher, diverses techniques qui aideront l’enfant à s’endormir seul et de nombreux moyens visant à faire de l’heure du coucher un moment serein et agréable. L’auteur suggère également aux parents des façons de faire face à certaines situations particulières tels les terreurs nocturnes, les cauchemars, les poussées dentaires ou les otites. Enfin je dors… et mes parents aussi, un passe-port pour de meilleures nuits de sommeil… pour toute la famille ! Un guide pour que vous puissiez, parents, bénéficier de l’expertise qu’a développée l’auteur en travaillant auprès de parents et d’enfants qui peuvent maintenant dormir jusqu’au matin !
Psychanalyse des contes de fées
» Le Petit Chaperon rouge a été mon premier amour. Je sens que si j’avais pu l’épouser, j’aurais connu le parfait bonheur. » Charles Dickens. En reprenant cette citation, Bruno Bettelheim souligne à quel point le grand romancier avait compris l’importance capitale du conte de fées et le charme qu’il exerce sur nos premières années. Cette imagerie, mieux que tout le monde, » aide l’enfant à parvenir à une conscience plus mûre, afin de mettre de l’ordre dans les pressions chaotiques de son inconscient « . Tel est en effet le postulat de ce livre majeur oú Bettelheim nous éclaire sur la fonction thérapeutique des contes de fées sur l’enfant et l’adolescent jusqu’à la puberté. bien loin – contrairement à une idée reçue – d’être traumatisés, les jeunes auditeurs et lecteurs reconnaissent dans l’histoire une situation inconsciente ; ils y découvrent les épreuves à venir ; le roi et la reine sont les » bons » parents, la marâtre, la sorcière, l’ogre étant les images fantasmatiques des parents méchants et frustrants. Mais tout finit bien, par le succès et le réconfort : en s’identifiant au héros ou à l’héroïne, l’enfant exige cette fin heureuse, synonyme pour lui du bonheur possible. Grâce à cet ouvrage, illustré d’exemples d’un patrimoine sans âge, des Mille et Une nuits aux frères Grimm, de Cendrillon à Blanche-Neige et à La Belle au bois dormant, nous n’avons plus le même regard sur ces contes de fées qui offrent à l’enfant une chance de se comprendre mieux au sein du monde complexe qu’il va devoir affronter.
L’Abécédaire du Baby-sitting
Vous êtes Baby-sitter ou vous désirez le devenir. Vous vous posez toutes sortes de questions : ° Comment trouver des enfants à garder ? ° Comment changer une couche ? ° Et si le bébé se met à hurler ? ° Comment vais-je les occuper ? ° Combien me faire payer ? ° Qui dois-je appeler en cas d’urgence ? ° Aurai-je assez d’autorité ? Vous êtes parents et vous faites garder vos enfants. Vous êtes parents de baby-sitter. Et vous avez besoin de savoir qu’en toutes circonstances le ou la baby-sitter saura comment réagir. De « A comme Avant tout, il faut trouver des enfants à garder » à « Z comme Z’te paye combien ? » cet abécédaire répond de façon simple, amusante et pratique à ces questions et aux autres. Marion HUET, a cessé depuis peu de faire du baby-sitting. Pendant près d’une dizaine d’années, elle a noté ses observations et astuces et recueilli les témoignages de quelques « collègues » et parents. Elle vous fait profiter ici de son expérience. Les passages les plus techniques ont été relus et corrigés par des professionnels.
Le sexe réinventé par le genre
Le genre ne fait pas qu’interroger l’identité sexuelle, il ouvre à la création du sexe dans la cure analytique. L’auteur rend compte des enjeux cliniques qui lui sont liés. Cet ouvrage est une invitation à suivre l’introduction du genre dans le champ psychanalytique, sur le plan théorique et clinique. En ouvrant les voies de l’inconscient, Freud a commencé de faire circuler des savoirs sur le sexuel qui ne cessent de produire leurs effets : le genre apparu dans les années 1950 en serait un parmi d’autres. Quels maniements du genre sont rendus possibles et repérables à partir des élaborations théoriques de Freud et de Lacan ? L’auteur questionne les rapports de l’analyste avec son genre et son sexe. Ils deviennent le moyen de décrire des manouvres techniques dans la cure analytique, quand l’analyste peut endosser certaines fonctions propices à des nouvelles créations psychiques. Vincent Bourseul est psychanalyste, membre de l’École de psychanalyse Sigmund Freud, maître de conférences en psychopathologie clinique, université de Nice Sophia-Antipolis.
Questions au psy
La façon d’élever les enfants a énormément évolué depuis vingt ou trente ans. Aussi, les parents se posent beaucoup de questions sur l ‘éducation de leurs enfants et trouvent peu de réponses. Ce livre permet de garder le cap, donne des conseils et aide chacun à trouver ses propres réponses. Spécial tout-petits, de 3 mois à 3 ans.
L’interprétation des rêves
Décodez le langage de vos nuits.Le rêve est l’escalier qui relie les immenses caves de l’inconscient aux étages supérieurs de la conscience. Il traduit notre personnalité profonde, notre authenticité essentielle. Il nous place face à nous-mêmes. Pierre Daco nous entraîne à la découverte des significations oniriques. À travers de très nombreux rêves puisés dans sa documentation, il nous montre comment on en arrive à pouvoir interpréter correctement ses propres rêves et à utiliser judicieusement les signes qu’ils nous envoient.
Fitness paradise !
On vit aujourd’hui de plus en plus vite, de plus en plus fort, de plus en plus intensément, dans le stress et l’épuisement. Alors ont éclos comme des champignons ces temples de la » forme » et du fitness que sont les salles de sport, hantées par des individus d’un nouveau genre, mi-chair mi-élasthanne : en solo ou en cours collectif, avec ou sans coach, ils multiplient les activités de pointe pour retarder les outrages du temps… Qui sont ces anonymes soudain rassemblés dans un cours de body attack ou de body pump ? Quelle psychologie se développe dans ce lieu clos réservé à l’effort d’abord, à la détente ensuite ? Que se passe-t-il, en somme, quand le corps se retrouve face à lui-même ? Par l’exemple, et en une galerie de portraits croustillants et musclés, l’auteur se propose de dresser un état des lieux de ces temples de la sueur.
L’adoption d’enfants étrangers passe pour être longue, hasardeuse, et souvent aux mains d’intermédiaires malhonnêtes. Forte de son expérience, Dominique Grange rétablit ici la vérité. Après des années passées à lutter en vain contre la stérilité, elle s’est en effet tournée vers l’adoption. Un nouveau parcours a commencé pour elle ; il a été long, parfois ardu, mais sans aucune tractation sordide ; et, surtout, elle a senti peu à peu le désir d’enfant renaître en elle, alors que l’acharnement médical l’en avait comme dépossédée, en le réduisant à des techniques, des éprouvettes, des seringues.
Antipathies
Antipathies est un livre d’humeur de Gérard Miller, un ouvrage de parti-pris, vif et polémique, sur les sujets qui l’agacent, l’inquiètent, voire l’indignent. Constatant qu’il existe dans la société française un vaste ensemble d’opinions marécageuses, de mensonges, d’approximations, de niaiseries et de méchancetés, l’auteur s’amuse à démonter quelques unes de ces idées reçues qui ne consacrent souvent qu’un seul dieu, le bon sens, et qu’encouragent comme de bien entendu les pouvoirs en place. Dans une succession de petits chapitres enlevés, Antipathies met en scène avec humour les exaspérations, les allergies et autres répulsions d’un psychanalyste que sa propre cure a apaisé, mais pas assagi, et qui continue d’être agité par les deux sentiments qui, depuis l’enfance, ne l’ont pas quitté : l’indignation et la colère. Gérard Miller envoie ses flèches sur pas moins de 123 cibles, parmi lesquelles : Eric Zemmour, la Française des jeux, Charles de Gaulle, les hommes au volant, les perroquets de Le Pen, le culte de l’évaluation, les discours anti-Roms, le crédit, Jean-Jacques Bourdin, la pérennité des proverbes, le réalisme patronal, Brice Hortefeux, les tatouages, le grand public, le travail le dimanche, les ennemis de la psychanalyse, Frédéric Taddéi, la médecine américaine, Valeurs actuelles ou Laurent Gerra. Antipathies est suivi de L’homme qui excita l’antipathie de Freud, un récit étonnant de la haine tenace que le fondateur de la psychanalyse vouait au président américain Wilson, à qui il consacra le moins connu et donc le moins lu de ses livres, Portrait psychologique d’un président. Comme quoi il n’y a aucune raison d’imaginer que les psychanalystes, pour exercer leur métier, doivent être des poissons froids, cachant leurs opinions et dissimulant leurs aversions !
Un bébé mais à tout prix
De plus en plus de couples qui consultent pour un problème d’infertilité sont confrontés, parfois avec brutalité, à l’assistance médicale à la procréation. Comme tant d’autres, Brigitte-Fanny Cohen a mené un long combat pour avoir un enfant. Elle a pu décrypter un système défaillant : manque d’information à propos des traitements et de leurs effets secondaires, prescriptions parfois abusives des techniques de fécondation in vitro, étonnante absence de psychologie de la part du corps médical. L’auteur est aujourd’hui l’heureuse maman de deux petites filles. Avec le recul, elle pose cette question essentielle : doit-on avoir un bébé à tout prix ? Jusqu’où faut-il aller pour procréer ou adopter ? Ce témoignage personnel, doublé d’une enquête journalistique, est une réflexion sur le désir d’enfant qui se lit comme un roman, passionnant et terriblement émouvant.
Le couple brisé
Rompre, être quitté, vivre la fin d’un amour sont des épreuves. Comme pour le deuil, il y a un chemin à parcourir pour se reconstruire après la perte d’un proche. Avec une grande sensibilité et en s’appuyant sur de nombreux exemples, le Dr Christophe Fauré, psychiatre et psychothérapeute, aborde : – La souffrance insidieuse du temps du doute précédant la séparation. – L’annonce de la rupture. – Le tumulte des émotions. – La confrontation à la solitude et à la dépression. – Le temps de la réflexion. – La douleur de l’enfant dont les parents se séparent. – Le temps de la convalescence puis de la reconstruction de soi. Dans un monde moderne qui nous isole les uns des autres, ce livre accompagne le lecteur dans son parcours : un ouvrage véritablement positif.
La mort, dernière étape de la croissance
Notre société voue un culte à la jeunesse et à la santé. La mort est passée sous silence, sujet tabou. Et pourtant, au même titre que la naissance, elle fait partie intégrante de notre existence, de notre croissance et de notre développement ; ce n’est ni l’ultime maladie, ni un ennemi à vaincre ou une prison à fuir.
La Mort, dernière étape de la croissance réunit plusieurs points de vue : celui des Indiens d’Alaska, la vision juive, la perception hindouiste et bouddhiste de la mort.
Ce livre de lumière et de partage nous apprend à reconsidérer la mort, à l’envisager comme une compagne invisible dans le voyage de la vie. Elle l’enrichit et lui donne un sens. Car nous, humains, mourons sans cesse et pas seulement à la fin de la vie physique sur terre.
Les étapes de l’acte de mourir s’appliquent à tout changement significatif (retraite, changement d’emploi, de ville, divorce). Qui peut affronter et comprendre sa mort ultime peut peut-être apprendre à affronter et à traiter les changements qui se produisent dans sa vie.
Quand la peur laisse place à la compréhension, il devient évident qu’accepter la mort et le mourir, c’est déjà vivre plus pleinement le temps qui nous est donné.
Avant de se dire au revoir
Beth, 42 ans, était mannequin à New York. Atteinte d’un cancer généralisé, elle a préféré fuir la solitude de sa chambre d’hôpital pour s’en aller en paix, chez elle, au milieu de ses livres de poésie. Jamie, 5 ans, souffre d’une tumeur maligne au cerveau. Elle vivra ses derniers moments de bonheur dans son lit, entourée de son frère et de sa maman. Louise, 57 ans, a passé sa vie à s’occuper des autres. C’est aujourd’hui à elle de recevoir les soins et l’amour des siens avant son dernier grand voyage…
Dans cet ouvrage de référence, à la fois pudique et bouleversant, Elisabeth Kübler-Boss prône le retour des mourants chez eux, auprès des leurs, afin d’aider les familles à mieux surmonter l’épreuve universelle de la mort et du deuil.
Accueillir la mort
Ce livre prend la forme d’un dialogue entre Elisabeth Kübler-Ross, pionnière de l’accompagnement des mourants, les familles et le personnel soignant qui se trouvent confrontés aux derniers moments de leurs proches ou de leurs patients. Mais ce livre est bien plus. En répondant aux questions que nous nous posons tous sur la fin de vie, il propose un itinéraire pour comprendre les cinq phases du mourir et apprivoiser la mort dans de petits gestes et de grandes réconciliations au quotidien. Accueillir la mort en confiance, dans l’accomplissement et non dans la frustration, tel est le message d’espoir de cet ouvrage qui respire la joie de vivre.
Le prince charmant et le héros
Le prince charmant et le héros : un seul et même personnage ? Non. Le héros évolue dans le domaine public, aspire à la reconnaissance narcissique, a besoin de dominer. En revanche, le prince charmant appartient à la sphère de l?intime, est à l?écoute des autres, s?assume comme le fils de son père (le roi). Cette distinction entre deux modèles masculins est l?une des clés du malentendu entre les femmes et les hommes : les femmes désirent un prince charmant, les hommes se pensent en héros. Selon Geneviève Djénati, ces différentes conceptions de l?homme sont liées au développement narcissique et relationnel de chaque sexe dans son jeune âge.
Les chemins de l’éducation
Éduquer, tâche impossible ? Sans doute, si on entend par « éducation » un ensemble de règles dont l’application façonnerait l’enfant. Éduquer n’est pas un savoir-faire. Être parents n’est pas un métier. La plus précieuse des interventions de Françoise Dolto auprès du grand public – à la radio ou dans la presse écrite – est précisément de restituer à la relation parent-enfant sa dimension naturelle et spontanée.
Le soleil me trace la route
À 42 ans, on n?écrit pas ses mémoires. Cela tombe bien, Le soleil me trace la route, le premier livre de Sandrine Bonnaire, est tout sauf un ouvrage de souvenirs et d?anecdotes sur le beau métier d?actrice. Le soleil me trace la route a peut-être commencé à s?écrire naturellement il y a une vingtaine d?années, quand Sandrine Bonnaire rencontre le couple de journalistes Gaillac-Morgue pour un portrait destiné à paraître dans un magazine.Une amitié va naître, une confiance s?installe d?année en année entre ces trois personnes et, comme elle le dit elle- même drôlement, « à mi-parcours », et après avoir abordé la réalisation de Elle s?appelle Sabine, le documentaire consacré à sa s?ur, une envie est venue, soudaine, un besoin de profondeur.Sous la forme d?une conversation très libre, où l?on oublie rapidement les questions pour n?entendre que les réponses, Sandrine Bonnaire, qui d?ordinaire ne s?épanche jamais sur papier glacé, se confie, s?abandonne, au risque de l?incorrection, en préservant sa pudeur et son sourire dans toutes les situations et dans tous les événements.Le récit de son enfance en banlieue parisienne est un modèle du genre : famille nombreuse, mère et grand-mère fantasques, père ouvrier taiseux et adoré, tout ce petit monde, au bout de quelques pages, par la voix de Sandrine, devient le nôtre. Ainsi, quand elle aborde Pialat ou Sautet, Depardieu ou William Hurt, son premier mari, près de sa fille aînée, elle le fait avec le même ton, la même précision faussement désinvolte, l?air de rien, en donnant le sentiment et surtout la preuve de sa popularité, de son rejet des conventions et des codes intellectuels.Plus de vingt-cinq ans de carrière pour cette jeune femme qui débutait dans À nos amours à 16 ans, qui envisage aujourd?hui le tournage de son premier film de fiction, une femme libre, sans concessions ni entraves, dont on aimerait suivre la voix et les pas jusqu?au bout de la route.
L’insolence de l’amour
L’amour demeure pour la plupart des individus une aventure, une énigme et une confrontation : aventure de la rencontre, énigme de la sexualité, confrontation entre l’attente des corps et les exigences de la chair. En s’attachant aux discours sur l’amour. celui construit par Freud mais aussi celui de la Bible et du Coran, de Shakespeare, de Baudelaire ou de Bataille, Jean-Michel Hirt dévoile une perspective érotique nouvelle, qui rassemble la sensualité et la tendresse, mais aussi le troisième courant méconnu, souvent occulté qui irrigue la vie amoureuse : la cruauté. Insolemment, l’amour dérègle les boussoles de l’identité sexuelle et disperse les illusions narcissiques. La question est de savoir jusqu’où chacun est capable d’aller dans le voyage auquel il invite.
Hyperactivité, difficultés à se concentrer, échec scolaire, troubles du sommeil et de la nutrition : autant de symptômes apparus chez les enfants depuis une trentaine d’année. Beaucoup de parents, désorientés, ne savent plus à quel saint se vouer pour y remédier. Deux pédiatres célèbres, Edwige Antier et Aldo Naouri, ont pu mesurer combien leur rôle avait lui aussi évolué : eux dont la vocation était de soigner les enfants afin qu’ils ne meurent pas, sont devenus au cours de leur carrière des conseillers parentaux, voire conjugaux. Forts de leur expérience respective, ils ont choisi de faire part au plus grand nombre des conseils qu’ils prodiguent lors de leurs consultations privées. À la radio pour l’une, à travers des best-sellers pour l’autre, ici même pour les deux, ils s’adressent aux parents mais aussi à la société dans son ensemble. Si Edwige Antier préconise d’accepter un don de soi pendant les trois premières années de la vie d’un enfant afin de répondre au mieux à ses besoins, Aldo Naouri recommande de ne pas tout céder à un petit roi. Leurs positions, aussi claires que tranchées, s’opposent souvent mais poursuivent le même but : favoriser l’épanouissement des enfants.
Pas de panique, Maman est là !
Amies Mamans, mes consœurs, mes camarades d’infortune, c’est à vous que je m’adresse : n’ayez plus honte de vos déroutes, revendiquez vos lassitudes, assumez vos mouvements d’humeur. Nous ne serons jamais des mères parfaites ! « Voici un livre qui se présente comme un traité de puériculture pour parents désemparés ; entre humour et tendresse, Françoise Laborde dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : le métier de parents est impossible, et les enfants sont terriblement fatigants ! S’appuyant sur ses expériences personnelles et ses fiascos pédagogiques, elle dénonce avec ironie la culture du bon sentiment. On n’est jamais préparé à l’épreuve parentale. Surtout, je ne savais pas qu’il me faudrait revoir toutes mes certitudes. Ainsi suis-je passée du modèle Maman-compréhensive-et-ouverte, à Maman-épuisée-et-ronchon, tout en préservant ma marque toute personnelle de Maman catastrophe. Oui, j’avoue avoir renoncé à être une mère modèle et, comme diraient les enfants, y’en a marre ! Non seulement on nous demande toujours d’être des mamans idéales, mais on nous veut aussi, à présent, professionnelles accomplies ! Mères sanctuaires et travailleuses émérites ! Le beurre sur les tartines du petit déjeuner, et l’argent du beurre sagement ramené à la maison Alors je le dis haut et fort, il n’y a pas de bonne recette d’éducation, et, pour reprendre la formule de Marcel Ruffo. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents imparfaits !
La cause des enfants
Dans cet ouvrage très original, la célèbre psychanaliste, Françoise Dolto, en dialoguant avec un collègue d’enquête, tente pour la première fois de considérer d’abord le monde du point de vue de l’enfant et dans son seul intérêt. En dressant un bilan historique et critique de la condition des enfants et en la confrontant ici à son expérience de psychanaliste, Françoise Dolto nous aide à mieux communiquer avec les nouveaux nés et ouvre les chemins de l’avenir aux enfants d’aujourd’hui.
Papa, Maman, écoutez-moi vraiment
Car ils ont leurs propres pensées, cette phrase capitale nous concerne comme parents, comme accompagnants chargés d’éducation, comme intervenants dans l’apprentissage de la vie si nous acceptons de privilégier l’approche relationnelle avec les enfants.
Des frères et des sœurs
De quoi sont tissés les liens fraternels ? Comment les complicités et les rivalités jouent-elles dans une même famille ? Quelles séquelles peut laisser la mort d’un frère ou d’une sœur chez le survivant ?
Frères et sœurs, une maladie d’amour
Les parents pensent tous, quand ils décident d’avoir plusieurs enfants, qu’ils sauront les aimer les uns comme les autres, sans faire de différences, sans avoir de préférences. Ils croient, tout aussi naïvement et souvent en dépit de leur propre expérience, qu’entre frères et sœurs, l’entente est le régime normal : le sentiment communautaire d’appartenir à une même fratrie devrait l’emporter sur les petites querelles quotidiennes, sur les rivalités forcément passagères, sur les jalousies évidemment sans fondement.
Quand les parents se séparent
Ce livre n’est pas un essai de technique analytique et ne contient pas de cas cliniques ; mais tout ce que j’y avance est fondé sur mon expérience clinique. Des parents, dont certains avaient gâché leur vie conjugale […], ont pu analyser avec moi le retour de refoulements de leur enfances, lié à la séparation de leurs propres parents et au silence imposé à ces épreuves. C’est pourquoi ce livre est écrit et pour les parents et pour leurs enfants.
Doit-on céder aux adolescents ?
La puberté est un cap, moral et physique. L’adolescent y réagit par la révolte ou la déprime et la relation avec lui est souvent très tendue et passionnelle. Les parents désemparés se croient souvent coupables mais ils doivent surmonter ce sentiment pour rester parents, c’est-à-dire encadrer l’adolescent. Et, parce que toute la difficulté pour eux est de ne pas attiser les conflits, ils oscillent alors entre trop permettre et tout interdire. – Comment comprendre la révolte et l’agressivité de l’adolescent ? – Quelle est la place spécifique du père à l’adolescence ? – Que cachent les problèmes de scolarité ? – Faut-il accepter toutes les extravagances ? – Quelle attitude adopter vis-à-vis de la sexualité de l’adolescent ? – Comment réagir face aux conduites à risque ? – Jusqu’où supporter les difficultés de cohabitation ? – Comment aider l’adolescent quand il va mal ? Avec cet ouvrage, le docteur Patrick Delaroche, pédo-psychiatre et psychanalyste, auteur notamment de Adolescence à problèmes et de Parents, osez dire non ! aide les parents à garder leur place, à être vigilants sans être intrusifs, et à concilier indulgence et autorité. Car, si l’amour est compréhensif, il implique également d’être ferme.
Votre enfant et l’école maternelle
Paulette Lequeux-Gromaire est l’auteur de nombreux ouvrages traitant du développement de l’enfant.
Psychanalyste d’enfants aussi célèbre que controversée, Françoise Dolto fut une clinicienne de génie. Si elle n’a pas fait école, elle a profondément modifié l’image et la connaissance que l’on avait de l’enfant. La langue des enfants ne s’écrit pas, celle de Dolto non plus. C’est sa parole qu’elle veut faire entendre quand elle apprend aux adultes comment écouter le désir de l’enfant. Bien que reconnue et souvent admirée par ses pairs, elle resta isolée au sein du monde analytique. Souvent proche de Lacan, elle se situa parfois aux antipodes de celui-ci. Pour approcher la singularité de Françoise Dolto, Jean-François de Sauverzac parcourt et interroge une vie, une pratique et une théorie étroitement mêlées: il évoque la jeunesse de Françoise Marette, les événements qui décidèrent de sa vocation, et questionne les figures de la psychanalyse – Laforgue, Morgenstern, Pichon – dont elle suivit l’enseignement.
La cause des adolescents
Voici un livre essentiel qui inaugure de nouveaux rapports avec la jeunesse. Une œuvre généreuse qui explique ce qu’est réellement un adolescent, qui montre comment l’aider dans sa “mort à l’enfance” et comment le guider dans cette période douloureuse… Ultime combat de Françoise Dolto, elle crie ici haut et fort qu’il est indispensable d’établir un rapport de confiance avec les adolescents, de respecter leur liberté et leurs différences. Elle évoque avec intelligence leurs problèmes – qui sont ceux de la société : l’échec scolaire, les fugues, la drogue, la sexualité, le suicide ; elle pose enfin les véritables questions et y répond sans détour
Mère et fille, l’amour réconcilié
Les relations entre une mère et sa fille sont souvent tumultueuses, complices mais aussi conflictuelles. Isabelle Yhuel a réuni ici plusieurs témoignages de femmes, ponctués d’une série d’entretiens avec un psychanalyste. Toutes révèlent comment leur existence, leurs rapports avec les hommes sont conditionnés par cette filiation première. Elles montrent aussi la nécessité, pour réussir sa vie d’adulte, de se défaire d’un lien trop passionnel avec sa mère. Un livre qui peut conduire mères et filles à vivre une relation sereine.
Accueillir la mort
Ce livre prend la forme d’un dialogue entre Elisabeth Kübler-Ross, pionnière de l’accompagnement des mourants, les familles et le personnel soignant qui se trouvent confrontés aux derniers moments de leurs proches ou de leurs patients. Mais ce livre est bien plus. En répondant aux questions que nous nous posons tous sur la fin de vie, il propose un itinéraire pour comprendre les cinq phases du mourir et apprivoiser la mort dans de petits gestes et de grandes réconciliations au quotidien. Accueillir la mort en confiance, dans l’accomplissement et non dans la frustration, tel est le message d’espoir de cet ouvrage qui respire la joie de vivre.
Depuis plus de vingt-cinq ans, le Dr Bernie S. Siegel s’occupe de patients atteints de maladies graves – cancer, sida, maladies à hauts risques… – réputées souvent incurables. Or il délivre ici un formidable message d’espoir et de combativité : il invite les malades à ne pas se laisser enfermer dans un pronostic fatal, à ne pas remettre leur sort entre les mains d’autrui, pas même celles des médecins, et surtout à se montrer pleinement actifs dans le traitement. Convaincu de l’influence de l’esprit sur la matière, et de l’importance du moral dans la guérison, ce médecin peu ordinaire a mis au point une forme de thérapie qui permet à chacun de développer sa créativité et de mobiliser toutes ses ressources contre la maladie. Mais le Dr Siegel évoque aussi bien des difficultés rencontrées par l’équipe médicale (comment annoncer avec humanité un diagnostic ?), ou par l’entourage du patient (comment soigner un enfant malade ? Comment ne pas craquer lorsqu’on vit avec un grand malade ?). Et même : comment ne plus considérer la maladie comme un châtiment ? Comment regarder la mort en face ? Comment entourer un être aimé dans ses derniers instants ? Un livre généreux, plein d’amour et d’humanité, qui permet de mieux comprendre cette épreuve pour mieux la surmonter.
Tu réussiras mieux que moi
Pour les parents d’aujourd’hui, l’école est un sujet sensible. Sachant que la durée moyenne des études en France est de quelque 18 ans (pour un enfant y entrant en maternelle), le moins qu’ils en attendent est que leur progéniture s’y épanouisse et y réussisse, puis qu’elle en sorte dotée d’un diplôme. Car le chômage touche plus sévèrement les jeunes sans qualification. Ils espèrent aussi qu’elle aidera leur enfant à s’orienter vers un métier qui lui plaise et dont il pourra vivre décemment. L’école actuelle atteint-elle ces objectifs ? Marcel Rufo liste ses points faibles pour proposer d’y remédier. Il analyse l’aide que peut apporter une consultation en pédopsychiatrie pour répondre aux difficultés scolaires. Il traite des troubles des apprentissages ; du décrochage et de la phobie scolaires ; de la précocité intellectuelle ; de la question des notes et du redoublement ; des enjeux des années de collège et de l’adolescence ; de l’orientation en filière générale ou dans l’enseignement technique ; et enfin, de l’entrée dans la vie professionnelle ou à la faculté. Mais il aborde également comment gérer un bon élève, le plaisir d’avoir un enfant qui réussit mieux que soi et comment, par le choix de ses études ou son métier, un adolescent ou un jeune adulte peut se détacher de ses parents pour partir à la conquête de sa propre vie.
La réalité de l’aura et de ses radiances subtiles demeure encore très méconnue voire totalement ignorée de nos sociétés. L’aura est pourtant le baromètre précis de l’âme humaine et le témoin fidèle de la santé de l’être, un témoin dont l’aide peut s’avérer précieuse dans le domaine des thérapies et de la prévention des maladies. À travers cet ouvrage qui peut désormais être considéré comme un classique, Daniel Meurois et Anne Givaudan proposent une méthode de travail afin d’initialiser en chacun de nous une autre qualité de regard sur le monde et sur les manifestations de la vie. Plus qu’un simple livre de technique, « Les Robes de Lumière » est aussi matière à réflexion puis à action. En effet, il consacre une place importante aux soins de nature spirituelle en mettant en évidence une force trop souvent négligée, celle de l’amour- compassion. « Les Robes de Lumière » se présente donc à la fois comme un guide de la lecture d’aura et comme un compagnon de voyage pour une meilleure compréhension de la structure vibratoire de nos corps. Cette nouvelle édition d’un ouvrage de référence traduit en de nombreuses langues nourrira incontestablement ceux en qui surgit la vocation de soigner les âmes et les corps
La nuit, tous les vieux sont gris
La nuit, tous les vieux sont gris. C’est dire bien entendu qu’ils ne le sont pas, que c’est notre regard qui nous les fait voir identiques. Tous seniors puis tous séniles. Tous gais retraités puis tous réactionnaires, passifs, radins et radoteurs. Marqués par la dépendance, les troubles du comportement, les détériorations et déficits en tous genres. Et par l’ » Alzheimer « , cette maladie étrange dont on maîtrise mal le diagnostic et dont on ne connaît pas les causes. La nuit, tous les vieux sont gris. C’est dire qu’ils le deviennent, dans une société âgiste et inadaptée qui les conduit de plus en plus souvent à perdre la mémoire, la raison et le goût de vivre. Les vieux nous parlent. Ils nous apprennent qu’il est possible, moyennant certains aménagements, de bien vieillir. Dans son corps et surtout dans son esprit. Mais ils nous apprennent aussi que bien vieillir n’est socialement accessible qu’à une minorité d’entre eux… et d’entre nous. Et si nos vieux nous posaient simplement la question les voulons-nous vraiment vivants ?
Autres femmes
A 35 ans, Caroline, divorcée, mère de deux garçons qu’elle élève seule, infirmière au service des urgences, homosexuelle, a tout essayé : » Le mariage et la maternité, la tarte aux pommes et la monogamie, la bigamie et la polygamie ; la consommation, le communisme, le féminisme et Dieu ; le sexe, le travail, l’alcool, la drogue et le grand amour. Le charme opérait un certain temps, mais ne parvenait jamais à tuer le désespoir. La seule chose qu’elle n’avait jamais essayée, c’était la psychothérapie. Ceux qui avaient pour métier d’aider les autres étaient censés s’en tirer tout seuls. Pourtant, elle avait dû reconnaître ces derniers jours, qu’elle n’y arrivait pas « . Elle va voir Hannah, pour entreprendre une psychothérapie. Entre les deux femmes se tisse, au fil des jours, un lien qui rouvre, doucement, la mémoire de celle qui parle comme de celle qui écoute.
Comment faire rire un paranoïaque ?
Que se passe-t-il entre un psychanalyste et son patient ? Qu’est-ce que cette relation a de particulier ? Pourquoi, dans des cas trop nombreux la cure ne procure-t-elle aucun bienfait ? Pourquoi, bien souvent, est-elle le théâtre de détériorations persistantes ? » François Roustang excelle dans ce texte très polémique. » (Corinne Ehrenberg, Esprit.) » François Roustang : un hérétique particulièrement astucieux, des essais toujours surprenants et excitants pour l’esprit. Ce qu’il nous propose : un » gai savoir » de l’inconscient. Il y a donc urgence à le lire et à le relire. «
L’un est l’autre
– Certains voient dans l’opposition entre hommes et femmes l’essence même de leurs relations : naturelle serait la confiscation de tous les pouvoirs au profit des hommes, naturelle aussi la division sexuelle des tâches. – C’est cette conception que dénonce Élisabeth Badinter dans ce livre, celle qui confond un moment de l’histoire — la prédominance du patriarcat — avec une constante de notre nature. – Mais, homme ou femme, sommes-nous réellement prêts à remettre en question le modèle millénaire de la complémentarité au profit de celui de l’identité ?