Les carnets de Douglas
Romain Brady, héritier d’une célèbre dynastie, quitte à dix-huit ans cette vie qui ne lui ressemble pas. Le même jour, Eléna Tavernier fuit une maison pleine de sang et de fracas pour se réfugier à Rivière-aux-Oies. C’est là, au cœur de la forêt, que les deux jeunes gens vont se découvrir et s’aimer. Et qu’Eléna donnera à Romain le nom du plus solide et spectaculaire des arbres: Douglas. Les années passent. Une famille singulière s’improvise, malgré les ragots et en dépit des blessures. Entre un médecin au cœur rafistolé, une institutrice au nom imprononçable et une enfant surgie des bois.
Le 24 décembre, dans un palace déserté de Montréal, Martin Ladouceur, célibataire endurci, s’apprête à passer le pire réveillon de sa vie. Avec pour seule compagnie un concierge protocolaire, un groom débutant et une femme de chambre timide, l’ex-légende du hockey canadien se retrouve, en prime, au régime sec, sans strip-teaseuses ni grands crus. Mais, contre toute attente, en cette nuit de Noël, un petit bonhomme va lui offrir le plus beau des cadeaux. Et, comme par magie, la terreur des patinoires découvrira un sentiment qu’il ignorait jusqu’alors.
Et ils s’envoyèrent en l’air
A 46 ans, l’existence de Sadie semble peu exaltante : divorce, surpoids, désert sexuel, vie de banlieue, shopping dans des grandes surfaces… Rien d’exaltant. Mais quand sa fille de 11 ans a le dos tourné, la banale Sadie devient K. T. Briggs, auteure érotique à succès. Cependant, le contraste entre son quotidien trop paisible et les aventures caliente de ses héros commence à la tarauder, elle décide donc de s’inscrire sur un site de rencontres. Elle y fait la connaissance du gentil, mais bedonnant, Jason, avec qui elle redécouvre les joies du sexe ! Mais un jour, alors qu’elle fait ses courses, elle se heurte à quelqu’un de familier… très familier : Haiden, le personnage principal de son dernier roman…
Je t’ai oubliée en chemin
En finir avec l’amour…
Le baiser du Nouvel An était sans amour. Funèbre et froid, comme un hiver normand. Deux jours plus tard, par SMS, la femme pour laquelle il nourrit une passion depuis sept ans apprend à Pierre que tout est fini. Il est tout simplement rayé de la carte, effacé.
« Ce genre d’amour qui meurt fait un bruit d’hôpital. »
Fin de partie ? Effondrement brutal. La mort rôde. Pierre pense mettre fin à ses jours. Il va plutôt venir à bout de ce chagrin, l’épuiser, le rincer – en marchant, en écrivant. Le triomphe de la littérature et du corps qui se révolte dans les ténèbres. La vie, tout au bout du chemin.
Pour que le sentiment, enfin, ne devienne plus que le souvenir de ce sentiment.
Retour en Irlande
Petite ville d’Irlande proche de Dublin, Mountfern est en ébullition. Fernscourt, autrefois la demeure d’une famille protestante haïe des gens du pays et aujourd’hui en ruine, vient d ‘être rachetée par un étranger, un riche Américain ayant l’intention de la transformer en hôtel. Patrick O’Neill, un homme d’affaire, vient en Irlande pour y retrouver ses racines. Ce » retour » est pour lui une victoire, une revanche, presque une vengeance. En effet, son grand-père a autrefois été chassé de Mountfern par les propriétaires de Fernscourt. Aujourd’hui, Fernscourt est à lui, et c’est là qu’il veut s’installer pour toujours avec ses deux beaux enfants, Grace et Kerry. Mais ce retour que Patrick a souhaité toute sa vie n’est-il pas un rêve, une chimère ? Pendant quatre années, émaillées de joies et de peines, de drames parfois, Patrick va se battre contre le destin pour réaliser son rêve d’enfant. C’est la vie quotidienne dans une petite ville d’Irlande au début des années 60 qui est peinte ici avec finesse, humour et vérité, par l’un des tout premiers écrivains irlandais contemporains. Un régal pour cette fin d’été ou toute autre saison, selon le New York Times.
Embrassez-moi
C’est à New York aujourd’hui. C’est à Rochester dans les années 80. C’est à Hollywood… C’est à Paris… C’est en Tchéquie avant et après la chute du Mur… Angela est française. Elle est souvent passée à côté de l’amour sans le voir, mais cette fois, elle est face à sa peur viscérale d’aimer… Louise est américaine, ancienne star de cinéma. Elle dialogue avec Angela, lui raconte sa vie, ses amours, ses échecs. C’est auprès de Louise qu’Angela cherche des réponses… Virgile est français. Il aime, mais il se méfie, on ne sait presque rien de lui… Mathias est tchèque. Rien ne peut le détourner de sa route. Il refuse de s’abandonner. Angela le cherche, il la fuit, ils se retrouvent… Il y a tous les autres, les fantômes du passé qui entrent et sortent, qui forment une grande ronde de secrets, de blessures, de rires et d’amour…
Aliocha
Fils d’immigrés russes blancs, Aliocha souffre de se sentir différent des autres élèves de son école. C’est tout ce que représentent ses parents qu’il stigmatise : leur gêne financière, leur attachement viscéral à une lointaine Russie. Le pays, la culture ou la langue, Aliocha les a radiés de sa mémoire et rejette l’héritage aux couleurs fanées dont ses parents l’abreuvent. Sa patrie c’est la France, sa langue sera désormais le français qu’il admire par-dessus tout et avec elle son cortège d’écrivains qu’il vénère. À l’école, il fait la connaissance de Thierry, élève brillant et envoûtant mais tenu à l’écart des autres du fait de son infirmité. Entre eux naît une amitié indéfectible, fondée sur une admiration réciproque et faite d’échanges intellectuels passionnés. Modèle et miroir l’un de l’autre, Aliocha et Thierry découvrent ensemble au cours de ces quelques mois les chemins ensoleillés de leurs jeunes années. Ainsi, Aliocha, fort de cette nouvelle amitié, comprendra peu à peu le trésor que recèle sa double identité.
Juliet, Naked
« Que fait-on lorsqu’on pense qu’on a gâché quinze ans de sa vie ? »
C’est la question gênante que se posent tous les personnages du nouveau roman de Nick Hornby. Il y a Annie et Duncan, la quarantaine sonnante, dont le couple de quinze ans d’âge montre d’inquiétantes fissures. Rien d’étonnant, car à y regarder de près, on ne sait plus très bien pourquoi ils sont ensemble.
Annie travaille au petit musée local de Gooleness, un job peu honorifique qui lui laisse assez de temps pour une visite hebdomadaire à son psy débutant… Mais le temps justement est devenu son pire ennemi …
Ado attardé, Duncan consacre tout le sien à Tucker Crowe, une rock star américaine qui a disparu des radars de la scène depuis près de 20 ans, après un album à succès. Il lui a dédié un site et passe ses journées à échafauder avec une communauté de fans internautes les théories les plus farfelues sur la vie de ce Salinger rock et sa réclusion sonique. Quand Duncan reçoit d’un producteur la démo de son nouvel album acoustique, Juliet Naked…c’est l’instant critique…
« Juliet, Naked était à la fois aussi innocent et incendiaire qu’un biscuit au chocolat. »
Le pseudo come back de Tucker fait voler en éclat le fragile équilibre du couple. Annie déteste l’album et poste une critique salée sur le site. Contre toute attente, elle reçoit une réponse de… Tucker himself. Entamant une correspondance, ces deux solitudes se révèlent l’une à l’autre. Car non seulement, Tucker est un expert comme elle en gâchis sentimental, mais c’est un esprit frère. Reste plus qu’à gérer la crise avec humour et plus si affinités…
Garbo
Le mystère a toujours auréolé le plus fascinant des visages. Pour la première fois, un livre révèle la véritable Garbo, la femme, l’être humain. Cette biographie, gardée secrète dans un coffre-fort depuis quatorze ans était impatiemment attendue. On y trouve en effet des détails véridiques et évocateurs sur l’enfance suédoise de Garbo, sa liaison passionnée avec le réalisateur Mauritz Stiller, son découvreur, son mentor et amant qui, en 1925, sur l’invitation de Louis B. Mayer, l’emmena à Hollywood. Antoni Gronowicz rapporte les souvenirs de Garbo à propos des années de gloire, des films (Anna Christie, Grand Hôtel, Camille, Ninotchka…), des amis et amants : John Gilbert, Robert Montgomery, Robert Taylor, Charles Boyer, Melvyn Douglas, le grand chef d’orchestre Leopold Stokowski, le millionnaire George Schlee, le pape de la diététique Gayelord Hauser et son plus cher ami, le célèbre photographe Cecil Beaton. Ces pages riches, pleines d’émotion, restituent la voix de Garbo, tandis qu’elle s’interroge sur sa vie privée pour mieux comprendre son destin de star. Garbo est un livre intime, mais jamais scandaleux. A l’image de Garbo elle-même, la biographie d’Antoni Gronowicz est mystérieuse, au meilleur sens du terme. Elle fourmille de révélations surprenantes et passionnées sur une femme complexe.
Le pendule de Foucault
Après l’immense succès du Nom de la rose, voici le second grand roman d’un géant incontesté de la littérature mondiale.
A Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers où oscille le pendule de Foucault, Casaubon, le narrateur, attend le rendez-vous qui lui révélera pourquoi son ami Belbo se croit en danger de mort.
A Milan, trois amis passionnés d’ésotérisme et d’occultisme ont imaginé par jeu un gigantesque complot ourdi au cours des siècles pour la domination mondiale.
Et voici qu’apparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance…
Telles sont les données initiales de ce fabuleux thriller planétaire, incroyablement érudit et follement romanesque, regorgeant de passions et d’énigmes, qui est aussi une fascinante traversée de l’Histoire et de la culture occidentales, des parchemins aux computers, de Descartes aux nazis, de la kabbale à la science. Un de ces romans que l’on n’oublie plus jamais. Et assurément un classique.
People or not people
Beth a vingt-six ans, travaille quatre-vingts heures par jour pour un patron odieux, et vit seule avec son chien hypoallergénique, depuis que son petit ami Cameron l’a plaquée pour un mannequin. Mais le jour où Pen, sa meilleure amie, lui annonce ses fiançailles, elle décide de passer un bon coup de Karcher dans sa vie et de commencer par… démissionner. Et, finalement, les journées, vautrée sur son canapé à dévorer des tablettes de chocolat et des romans à l’eau de rose, lui conviennent bien mieux. Jusqu’au jour où Will, son oncle gay, bien décidé à la mettre au travail, lui trouve une place dans une boîte de R.P. Terminées, les soirées pantoufles ou dîners tranquilles, entre copines! Place aux sorties branchées avec les VIP, aux nuits arrosées assorties de réveils difficiles. Surtout quand on apprend ce qu’on a fait la veille, comme Beth, dans les gros titres d’un journal people…
L’ami
Louis Nucera laisse ici aller sa mémoire pour arracher des images d’un homme qui fut son ami et qui, par ce livre, plus que jamais est son ami. Il n’y a pas là d’invention, d’imagination. On attend de l’auteur de l’Obstiné et du Greffier quelque chose de rare, de violent : le go-t amer, mêlé de la vie des êtres.Frank, le disparu, est tantôt au centre du récit, tantôt derrière, tantôt, enfin, à l’extrémité d’un moment. Il est présent sans être vu de façon traditionnelle, car il est à peine décrit. Et ce qui compte en vérité, c’est l’indicible qui fait un être, ce n’est pas sa défroque.Un homme est mort, un écrivain se souvient. Mais l’écrivain ne pare pas le disparu pour on ne sait quelle éternité. Il l’évoque avec colère, avec rage, avec humour aussi et avec cette tendresse qui n’appartient qu’aux amitiés d’hommes.Tout Nucera est là, implacable, avec ce qui pourrait nier l’autre, qui seul compte ici. Et tout ce que Frank et Nucera ont aimé et haï ensemble est évoqué. Chaleur, sourde violence – et cette mer de regrets, ces cris vers le noir, cette montée contre l’absurde mort. Mais aussi un rire fraternel qui la combat. La façon dont nous parlons de la mort des autres nous juge aussi s-rement que notre façon d’affronter notre propre mort.Nucera a écrit l’Obstiné et le Greffier d’après vivre, sans imaginer, inventer, arranger. Il rencontre ici un des plus grands sujets qui s’imposent un jour ou l’autre à tout écrivain digne de ce nom. Il l’aborde à sa manière, qui n’est pas d’essayer d’apprivoiser la mort. Il cherche simplement, avec une patience tendue, à rendre inoubliable une présence, le son d’une voix, des souvenirs mêlés de jeunesse et de soleil – Nice est là, en arrière-plan, comme elle était présente dans l’Obstiné – et ces secrets enfin qui sont entre deux hommes, intransmissibles.Le tombeau de Frank n’est plus seulement dans le coeur de Louis Nucera. Si les hommes ne sont pas très forts contre le monde et s’ils ne durent guère, il leur arrive de rencontrer un ami. Et leur vie alors n’est pas seulement une vie anonyme mais cette pierre dure, cet être secret : un livre.Gilbert Sigaux.
Les vagabonds – Tome 1
Céline et son mari font partie du voyage qu’un groupe de pionniers a entrepris vers l’ouest. En 1854, rejoindre les terres vierges de l’Etat du Texas était une aventure, une longue et interminable odyssée. Comme leurs compagnons, le couple a tout quitté, foyer, famille, amours, pour tenter de retrouver l’espoir par-delà l’horizon. Mais Céline et son mari forment un couple raté. Cependant que Johnny, le chef du convoi en a aussi tant vu qu’il ne croit plus à rien. L’amour naîtra entre eux, un amour non voulu sur un fonds d’épopée.
Bille en tête
Avec ses seize ans en bandoulière, Virgile veut désormais vivre tout haut et non plus chuchoter sa vie dans les couloirs d’une école. Adolescent charmeur, doué d’une gaieté infernale, il séduit une amie de son père fort riche : Clara. Mariée et fortunée, Clara retrouve dans cette folle aventure la fièvre des premières passions. De nuits d’amour dans les hôtels, où on les prend pour mère et fils, en descentes dans les magasins de jouets, où Virgile dévalise le rayon des trains électriques, leur liaison prend une tournure de conte de fées amoral où tout va très vite ; mais déjà se dresse le père de Virgile qui n’apprécie guère que son fils se conduise en « gigolo ». Pourtant, au milieu de cette apparente gabegie, Virgile s’affermit, se plante sur ses jambes, prend la mesure du monde. Seule sa grand-mère, l’Arquebuse, semble le comprendre. Personnage tendre, haut en couleur et authentique, l’Arquebuse est pour Virgile une sorte d’assurance tous risques qui garantit le cœur, avec en prime des pâtés de canard. La clef de ce roman pudique, rapide et cocasse réside sans doute dans cette confidence de l’Arquebuse à Virgile : « Chaque fois que tu vis, que tu écris ou que tu dis quelque chose de grave, tu gagnes en grandeur. « Bille en tête » est le premier roman d’Alexandre jardin.
Le Shangaïé
Il n’avait que treize ans quand il s’embarqua pour la première fois. A vingt ans, en 1900, il avait déjà parcouru les sept océans et lutté dans les tempêtes du cap Horn.
Mais il n’avait qu’un but retourner à San Francisco, revoir les blanches demeures de Nob Hill et les tripots de Barbary Coast, fréquenter les salons accueillants de Maggy, la tenancière de la « Maison » la plus célèbre de la côte Ouest… Retrouver surtout celle qui, depuis son adolescence, avait marqué sa mémoire : Samantha Colemane, la fille du maître occulte de la ville. Il allait découvrir la passion, l’enfer, la vengeance, la richesse… C’était Jean-Marie Quëinec, de Saint-Malo. On l’appelait le Shangaië.
Breton comme son héros, André Le Gal a mené d’importantes recherches historiques et maritimes pour écrire ce grand roman d’aventures et d’amour. Etre shangaïé est un terme maritime américain qui signifie être enrôlé de force comme matelot.
Le livre des jours
Dans le New York de l’ère industrielle, un jeune garçon croit entendre, dans le fracas des machines, la voix de son frère décédé.
De nos jours, à Manhattan, des adolescents commettent des attentats suicide en citant des poèmes de Walt Whitman. Dans un futur lointain, un androïde et une extraterrestre tentent d’échapper aux abords malsains de Central Park. Entre ces trois histoires d’amour et de fuite, de menace et d’espoir, se tisse un mince réseau d’indices et de correspondances qui esquissent la lente dérive d’une ville et d’un monde.
La terre
«La Terre. C’est l’héroïne de mon livre. » Terre que le paysan pénètre et féconde de ses mains, terre généreuse ou ingrate, chèrement acquise ou convoitée. Jean,le frère de Gervaise , dans L’Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise. Mais le beau-frère de celle-ci, le fruste Buteau, multiplie les obstacles. S’il y a mariage, il y aura partage. Après avoir dépouillé ses propres parents, il voudrait encore dépouiller la jeune fille. Ce quinzième volume des Rougon-Macquart est une terrible évocation de la terre et des paysans. Les crimes que cette terre suscite ne sont pas imaginaires, Zola a fouillé les gazettes de province. La terre est dure mais elle colle aux pieds du laboureur. Il se battra pour en avoir plus. Il se battra pour la protéger de l’ennemi. Il l’aimera plus qu’aucune femme.
Tome 2 – Gaspard des montagnes
Lorsqu’en 1922, Henri Pourrat obtenait le Prix du Figaro pour son Gaspard des Montagnes, une nouvelle renommée littéraire naissait qui ne devait cesser de grandir. L’Académie consacrait ce choix, en 1931, en décernant à Henri Pourrat son Grand Prix du Roman, pour les quatre volumes de l’histoire de Gaspard. jamais l’âme et les traditions d’un pays n’avaient été mieux exprimées par un auteur. Henri Pourrat a su se plonger au sein du folklore d’Auvergne pour nous en faire sentir, à travers le récit pittoresque des amours de Gaspard et d’Anne-Marie et grâce à l’enchantement d’un style fleurant bon le terroir, toute la poésie et les qualités humaines.
Tome 1 – Gaspard des montagnes
Lorsqu’en 1922, Henri Pourrat obtenait le Prix du Figaro pour son Gaspard des Montagnes, une nouvelle renommée littéraire naissait qui ne devait cesser de grandir. L’Académie consacrait ce choix, en 1931, en décernant à Henri Pourrat son Grand Prix du Roman, pour les quatre volumes de l’histoire de Gaspard. jamais l’âme et les traditions d’un pays n’avaient été mieux exprimées par un auteur. Henri Pourrat a su se plonger au sein du folklore d’Auvergne pour nous en faire sentir, à travers le récit pittoresque des amours de Gaspard et d’Anne-Marie et grâce à l’enchantement d’un style fleurant bon le terroir, toute la poésie et les qualités humaines.
Le chasseur vert
L’enfant et le garde-chasse (le chasseur vert du titre). Beau roman nervalien qu’on peut également rapprocher du « Grand Meaulnes », dans lequel on retrouve la sensibilité de l’auteur pour les arts (la vieille servante peint des « portraits d’âme », etc.) et son goût du merveilleux.
L’école buissonnière
Pour Paul qui n’a jamais rien connu d’autre que l’univers minéral de la banlieue parisienne, la découverte de la nature sauvage de la Sologne est fascinante.
Confié à Borel, le garde-chasse bourru du domaine du comte de La Fresnaye, et à sa femme, le jeune garçon ne tarde pas à faire la connaissance du braconnier le plus rusé du pays. Sur les bords de la Loire se noue alors une amitié sincère entre l’homme des bois et le gamin des villes. Paul découvre les secrets de la nature, goûte à la liberté, respire à pleins poumons cette nouvelle vie, rêvant jour et nuit de cette belle et jeune Gitane qui nage nue dans l’étang de la Malnoue. Jusqu’au jour où il tombe sur un cerf majestueux qu’il veut protéger des hommes. Une quête qui le confrontera au secret de sa propre naissance. Avec ce roman d’apprentissage, Nicolas Vanier nous convie dans cette Sologne mystérieuse qu’il chérit depuis son enfance. Une ode à la nature, qui rappelle Maurice Genevoix, mais aussi une réflexion sur l’identité, les racines, l’amitié. Un texte à la fois fort et tendre, loin de l’agitation du monde.
L’aube le soir ou la nuit
Ils jouent gros. C’est ce qui me touche. Ils jouent gros. Ils sont à la fois le joueur et la mise. Ils ont mis eux-mêmes sur le tapis. Ils ne jouent pas leur existence, mais, plus grave, l’idée qu’ils s’en sont faite.
Ma première femme
Un homme revient sur son enfance – il est peut-être mon double, mon agent le plus secret. J’ai peut-être essayé, avec l’exploration d’un souvenir défiguré par les années,mais aussi régénéré par le roman, de dessiner pour la première fois le visage de ma mère à qui je dois d’aimer autant la vie. Aime et fais ce que tu veux: tel était son credo sur la fin. Et jour après jour, je puise un certain réconfort dans la pensée d’être son fils et de l’avoir si bien connue. Si bien ?
Les filles d’Estoril
Leonor et Nana, célibataires trentenaires, sont deux cousines inséparables. Comme leurs mères, des jumelles aussi proches qu’opposées, les deux jeunes femmes ne voient pas la vie de la même façon : Nana, sans attaches, collectionne les jeunes amants, indifférente aux préjuges d’un Portugal encore très traditionnel. Leonor, l’amoureuse romantique, attend toujours le prince charmant. Mais de troublantes découvertes vont bousculer leurs certitudes : et si l’histoire familiale était à réécrire ? En démêlant ces mystères, trouveront-elles un nouvel équilibre ?
Pour tous mes péchés
S’il y a bien une chose à laquelle Linda ne renoncera jamais, ce sont ses défauts. Nombreux sont les hommes qui ont essayé de la changer, de corriger ses imperfections pour faire d’elle la femme idéale. Pourtant, à trente-trois ans, Linda mène une brillante carrière de décoratrice d’intérieur, possède un catalogue de petits amis et d’histoires d »une nuit, et sait très bien qu’être capricieuse, irascible, paresseuse et gourmande fait sa force. Quand elle veut quelque chose, elle s’en empare sans demander la permission à personne. Alessandro, son ami de toujours, semble le seul à la comprendre vraiment. Un esprit libre, comme elle. C’est sans doute pourquoi, en amour comme au lit, Linda n’a pas encore trouvé ce qu’elle cherchait. Mais sait-elle réellement ce qu’elle veut ? En tout cas, pas d’un type comme Tommaso Belli, son exact contraire : froid, control-freak, qui prend soin de sa beauté magnétique dans les moindres détails… Seulement, quand ce séduisant diplomate lui fait une proposition en or, décorer sa villa dans la campagne vénitienne où Linda est née, elle ne peut refuser. En acceptant, elle est loin d’imaginer le bouleversement qu’il va provoquer dans sa vie. Quand on allume le feu de la passion, difficile de faire machine arrière. Le premier tome d’un diptyque sulfureux sur l’amour et ses jeux interdits.
Le silence du phare
Emily et Elizabeth. Les deux faces d’une même pièce, les inséparables jumelles Livingstone. Elles ont grandi à l’ombre du phare de Porphyry, sur les rives tumultueuses du Lac Supérieur. Une enfance libre et sauvage au coeur de cette nature éblouissante. Jusqu’au jour où le drame a frappé. Depuis, Elizabeth a dû apprendre à vivre seule, à effacer le nom d’Emily.
Soixante-dix ans plus tard, au crépuscule de sa vie et privée de la vue, Elizabeth s’est réfugiée dans la musique. Mais lorsque les journaux tenus par son père sont découverts dans l’épave d’un voilier échoué, elle n’a d’autre choix que se replonger dans ce passé… et réunir enfin les pièces manquantes de son histoire.
Que s’est-il passé sur la petite île de Porphyry toutes ces années plus tôt ? Et quel est le lien avec Morgan, la jeune femme qui vient lui rendre visite dans sa maison de retraite ? Une bouleversante histoire d’amour et de mort, de secret et de pardon.
Cartes postales de Grèce
Dans sa boîte aux lettres, Ellie trouve, semaine après semaine, des cartes postales signées d’une simple initiale : A. Ces cartes ne lui sont pourtant pas destinées. Pourquoi lui parviennent-elles ? Qui est l’expéditeur ? Mystère. Portant l’éclat du ciel grec et l’eau cristalline de la mer, ces missives sortent la jeune femme de sa morosité quotidienne. Un jour, elles cessent cependant d’arriver. Ellie se sent délaissée, privée de cette bouffée d’oxygène qui la faisait rêver et voyager.
Elle prend alors une décision : découvrir ce pays par elle-même. Le matin de son départ, Ellie reçoit un carnet par la poste. L’odyssée d’un homme, le fameux A, y est racontée. Celui-ci observe avec tendresse et générosité les Grecs, leurs coutumes, et ce qui fait le sel de leur quotidien. Derrière ses observations et ses savoureuses anecdotes se dessine le portrait d’un homme blessé. Pourrait-il encore croire en l’amour ?
Une journée exceptionnelle
Paul Strom a une vie parfaite. Et il est lui-même un mari parfait. C’est pour cette raison qu’il planifie un week-end romantique pour sa femme, Mia, dans leur maison de campagne, juste tous les deux. Et il promet que cette journée sera exceptionnelle.
Mais alors qu’ils sont en voiture, en train de rallier leur lieu de villégiature, la tension commence à monter et minute après minute, le doute s’installe. Leur mariage est-il aussi parfait que Paul le dit ? Se font-ils réellement entièrement confiance ? Paul est-il vraiment la personne qu’il semble être ? Et quels sont ses projets pour ce week-end ?
Une journée exceptionnelle nous force à nous demander à quel point nous connaissons ou non nos proches… Méfiez-vous des mariages trop parfaits…
L’Ermite d’Avançon
Voilà une ballade de la vie pas ordinaire ou plutôt si ordinaire. Poésie et psychologie y font bon ménage, dans un style ô combien original, qui sait ce qu’il veut, c’est-à-dire qui réussit à tout transfigurer en prière et en louanges.
La phrase est ciselée et pourtant tellement simple dans sa transcription. Les paysages chantent sous la plume de l’auteur et, par un hiver maussade, l’on ressent vraiment l’été et sa chaleur splendide, dans ses bruits et les odeurs de Provence. Ça sonne vrai !
Et la divine surprise, c’est le chemin spirituel que l’on gravit avec ravissement, naturel et émotion. Quelle fraîcheur !
L’auteur, à travers son livre, révèle secrètement une jeunesse spirituelle contagieuse ! Le résultat de ce roman est stimulant et joyeux.
Autant dire qu’après la lecture de l’ouvrage, pour ceux qui ne connaissent pas encore le sanctuaire de Notre-Dame du Laus (en espérant que le Providence l’autorisera), l’envie d’aller faire un tour du côté d’Avançon et de Marie se fera impérieuse !
La Fausse Maîtresse
Tombé sous le charme de Clémentine Laginska, la femme de son meilleur ami, le comte Thaddée Paz n’a pas d’autre solution que de s’inventer une maîtresse pour ne pas succomber à la tentation…
Les allumettes Suédoises
Sur les pentes de Montmartre, un enfant de dix ans, Olivier, erre le jour et aussi la nuit dans ce vieux quartier de Paris du début des années 30. Sa mère, la belle mercière, vient de mourir et il vit en partie chez le jeune couple formé par ses cousins Jean et Elodie, mais surtout dans les rues de ce temps-là, vivantes, souriantes, animées. C’est là qu’il rencontre une multitude de personnages populaires qui vivent et se croisent sous son regard vif, émerveillé, parfois mélancolique. Soumis à toutes sortes d’influences, cet enfant verra peu à peu la féerie des rues effacer sa peine et sa solitude. C’est une ville inattendue qui apparaît alors, un Paris différent de celui que nous connaissons, des coutumes changées, une autre manière de vivre. Merveilleux roman plein de fraîcheur et de charme, de tendresse et d’humour, Les Allumettes suédoises est un des plus grands succès de ces dernières années.
Encore une danse
Ils forment une bande d’amis: Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha. Ils ont grandi ensemble à Montrouge, banlieue parisienne. Ils ont habité le même immeuble, sont allés dans les mêmes écoles et ne se sont jamais quittés. Lorsqu’ils sont devenus adultes, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres.
La Dame du Palatin
Naître en Arles et devenir la femme d’un des hommes les plus célèbres de l’Antiquité, c’est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d’un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l’empereur Néron.
En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d’une femme soumise aux règles de sa condtion sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron. Pour s’emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n’est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n’est négligé. C’est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés.
Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l’affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l’histoire romaine.
L’instit – Frères de sang
A partir de 10 ans – Jérôme et Thomas ne sont pas frères mais c’est du pareil au même. En tout cas, ils sont inséparables. Etre demi-frères, pour eux, ça ne signifie pas grand-chose. L’important c’est l’amitié, cette indéfectible amitié, plus forte que tout. Pourtant le jour où Jérôme apprend qu’il a été trahi, tout bascule et le drame est évité de justesse…
Le vivier
Dans ce vivier qui est la demeure de Mme Chasseglin, arrive un jeune homme, Philippe, l’oisif neveu de la gouvernante, Mlle Pastif. Désormais, ils vont mener une rélation ambigüe, symbolisée par le faux intérêt que Philippe montre pour les interminables patiences que la grosse Mme Chasseglin à l’habitude de jouer, au grand dam de Mlle Pastif qui voit comment son autorité auprès de sa maîtresse devient de plus en plus faible. Mais Philippe ne tarde pas à ressentir un certain écoeurement, une oppression croissante, enfermé dans ce vivier où il étouffe, ne supporte plus d’être chéri par une vielle dame, alors que bien des plaisirs lui attendent dehors.
Le destin de Bérengère Fayol
Henry Noullet revient dans le Périgord des années 1930 et 1940 pour raconter le destin de deux êtres solitaires qui n’auraient jamais dû se rencontrer : l’abbé Pagès et Bérengère Fayol. A dix-sept ans, Bérengère souffre d’avoir à s’occuper de ses jeunes sœurs et de l’intendance de la maison depuis que sa mère est morte. Son père dilapide au jeu les revenus de ses terres. Elle ne trouve de réconfort qu’auprès de l’abbé Pagès. Une complicité unit leur solitude et leur dénuement. Devenue citadine, Bérengère s’émancipe et connaît l’amour dans les bras des hommes. A la Libération, elle doit revenir dans son village. Elle se réfugie alors chez l’abbé et se propose d’être sa gouvernante. En dépit du scandale que les ragots entretiennent, l’abbé accepte.
Benoit ou les contemporains obscurs
« Benoît, je vois tellement comment va se passer notre histoire que c’est comme si elle était déjà passée… Regarde les gens, autour de nous : c’est toujours pareil… On est très fiers parce qu’on est la nouvelle génération, n’est-ce pas, la nouvelle France. Les nanas consomment leurs pilules, couchent ici et là, après quoi, au lieu de se marier comme Papa Maman, on vit ensemble, en se jugeant très supérieurs… Et on est très libérés, sportifs, on fait bien l’amour, on a des loisirs intelligents et culturels ! Et on s’ennuie, Benoît… Les coucheries, les couples qui tiennent deux ans, et on recommence un peu plus loin… Et on se croit libres ! Je ne parviens pas à trouver tout cela passionnant, Benoît. Je trouve ça d’une platitude écœurante. À quoi ça mène, dis-le-moi ? À frissonner de peur, la nuit, parce qu’on a déjà atteint la trentaine, parce qu’on est déjà un peu moins frais et rose… Benoît, tant pis si je te fais sourire : il m’arrive de me dire que l’homme que j’aimerais rencontrer, c’est le chevalier Lancelot ».
Splendeur et décadence de Katie Castle
Katie a les dents longues et la langue bien pendue. Ces atouts – entre autres – lui ont permis de décrocher un super job dans le monde si fermé de la mode, un charmant et riche fiancé et une maison de rêves dans un quartier huppé de Londres. Seule ombre au tableau : sa belle-mère, accessoirement également sa patronne, qui règne d’une main de fer sur la vie e son fiston. Or, le jour où Katie ne résiste pas au charme du chauffeur, belle-maman mettra tout en œuvre pour la ruiner…Heureusement, Katie a plus d’un tour dans son sac à main… griffé, bien sûr.
Parcours sans faute
Vingt années se sont écoulées depuis l’accident qui faillit coûter la vie à Annemarie Zimmer, mettant ainsi un terme à sa carrière de cavalière. Aujourd’hui à la tête d’un centre équestre dans le New Hampshire, Annemarie est une femme sereine. Pourtant, de nouvelles épreuves l’attendent : sa relation avec l’homme qu’elle aime devient de plus en plus difficile et sa fille Eva semble fermement décidée à devenir à son tour championne d’équitation. Peu à peu, Annemarie comprend qu’elle doit laisser l’adolescente tenter sa chance. Mais lorsque, en pleine compétition, le cheval trop impétueux d’Eva se cabre, le cœur de sa mère chavire et ses peurs d’autrefois resurgissent… Cavalière émérite, engagée auprès d’organisations de protection des animaux, l’auteur de La Leçon d’équitation puise son inspiration dans sa passion pour les chevaux.
Le petit garçon
La Villa, à l’écart d’une petite ville du sud-ouest de la France, ressemble, avec son immense jardin, à un paradis où rien ne peut arriver. C’est bien ce qu’avait voulu le père, un homme juste et sage. Voyant approcher la guerre, il avait quitté Paris pour mettre sa jeune femme et leurs sept enfants à l’abri. Mais quand déferlent les années quarante, le malheur atteint les univers les plus protégés. Bientôt, la Villa se peuplera d’étranges jardiniers et cuisinières. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants traqués, en danger de mort. Puis les Allemands vont arriver et violer le sanctuaire.La paix revenue, le père sacrifie repos et confort ; il arrache ses enfants à leur paradis afin de mieux assurer leur avenir.Cette histoire est vue par un enfant. Il traverse des tragédies et rencontre des solitudes, il connaît l’enchantement de la découverte de la vie, la nature. Jamais le petit garçon n’oubliera l’imposante figure de ce père au passé mystérieux ; cette mère qui semble une grande soeur ; Dora la juive allemande qui feint d’être muette ; Sam, le jeune prof aux manières insolites ; et les jambes gainées de soie de la jolie Madame Blèze…Sur le même ton limpide de sincérité, l’auteur de L’étudiant étranger nous livre son portrait de la province, sa vision de la famille, le tableau nostalgique d’une enfance qui a peut-être été la sienne.
Dans les pas d’Arianne **
Dans Le testament d’Ariane, Anne héritait de sa tante. Désormais, le domaine familial landais lui appartient. Pour le pire, les épreuves qui s’accumulent et la fin de son mariage. Et surtout, pour le meilleur, le soutien de son frère Jérôme et, plus inattendu, de Julien, l’associé de son ex-mari. Alors qu’elle travaille d’arrache-pied pour transformer l’immense bâtisse en maison d’hôtes, la jeune femme trouve la suite du journal intime d’Ariane… dont les révélations pourraient bien briser l’unité déjà fragile de la famille.
Les années passion
Dans le Bordeaux des années quatre-vingt, Lucrèce, jeune femme ravissante et passionnée, mène de front ses études de journalisme et un emploi de caissière. Depuis le divorce de ses parents, elle vit avec son frère Julien dans un pavillon de banlieue. Blessée par l’indifférence de son père mais pleine de détermination, Lucrèce empoigne son destin. Très tôt elle se distingue par un article explosif dénonçant le plus grand scandale de la décennie. Mais parviendra-t-elle à imposer son talent de journaliste et à gagner son indépendance dans un milieu encore hostile aux femmes ? Si Lucrèce ne manque ni de ténacité ni de courage, elle peine cependant à laisser parler son c?ur. Car, à travers les épreuves et les rencontres, ce n’est pas seulement l’aventure que poursuit la jeune femme, mais aussi sa revanche sur la vie… Dans ce roman qui mêle habilement fiction et réalité, Françoise Bourdin exalte à nouveau la force des sentiments et dresse le portrait d’une femme libre, dans une époque pleine d’espoirs et de bouleversements.
La camarguaise
À la mort de François Valence, sa petite-fille Jordane a repris en main la destinée du Biloba, la bastide familiale en plein coeur des somptueux paysages de Camargue. Mais comment la seule exploitation des champs d’iris, des moutons mérinos et des chevaux andalous pourrait-elle sauver de la ruine un si lourd héritage ?
Déchirée à l’idée de perdre son domaine guetté par les huissiers, mais trop fière pour accepter l’aide de Lionel, son mari dont elle est séparée, la jeune femme décide de transformer le Biloba en hôtel de luxe : un choix douloureux, violemment critiqué par son entourage. Au sein des dynasties arlésiennes, on n’aime guère les touristes…
Tandis que des intrigues se nouent autour du devenir du Biloba, la beauté et la fougue de Jordane font tourner les têtes et chavirer les coeurs : celui de Lionel, qui n’a pas perdu espoir de la reconquérir, mais aussi celui de deux hommes, deux frères que tout sépare, et qui vont se disputer son coeur…
Serment d’Automne
Guillaume, brillant architecte, met momentanément de côté sa carrière pour se rendre au chevet de son jumeau, Robin, gravement malade.
Ce qui devait n’être qu’un court séjour s’éternise au fur et à mesure que les problèmes s’accumulent : le paysan chargé des vignes familiales menace de partir et la femme de Robin, enceinte, ne s’en sort plus.
L’arrivée de Ralph, le fils rebelle de Guillaume, qui vient de lui voler sa fiancée, ne va pas arranger les choses…
Les silences du cœur
Quand la plus belle des passions laisse place à un drame silencieux. La redécouverte d’un roman bouleversant, le portrait d’une femme pleine de courage et d’espoir, par celle qui restera à jamais la reine de la littérature féminine. Lynn a vingt ans lorsqu’elle rencontre Robert Ferguson. Elle, la jolie secrétaire, tombe irrésistiblement amoureuse de son ténébreux patron. Un mariage heureux, deux enfants et une jolie maison dans les quartiers chics de la côte Est : le bonheur. Jusqu’au jour où un tragique accident emporte leur cadette. Soudain, les démons de Robert se réveillent. Violence verbale, puis physique. Si Lynn tente de sauver les apparences, la confiance est rompue. Que cache le passé de cet homme dont elle sait si peu ? D’où vient sa colère ? Avec l’aide de ses amis, Lynn tente de reprendre sa vie en main. Entre révolte et angoisse, comment échapper à ce cauchemar ?
Noël à la petite boulangerie
Polly Waterford ne voit pas le temps passer… Sa petite boulangerie l’occupe du matin au soir, au désespoir d’Huckle, son compagnon, qui rêve de profiter d’une simple grasse matinée avec elle. À l’approche des fêtes de fin d’année, Huckle rêve aussi d’un Noël en amoureux, bien au chaud dans leur grand phare, avec leur petit macareux Neil. Mais quand Kerensa débarque à Mount Polbearne pour dévoiler à sa meilleure amie un terrible secret sur son passé, Polly voit soudain son avenir s’assombrir. D’autant que la révélation de Kerensa menace la belle histoire qu’elle a construite avec Huckle. Jusqu’à présent, Polly a toujours réussi à surmonter les épreuves en cuisinant. Pourtant, cette fois-ci, préparer de bons petits pains risque de ne pas suffire à la sortir d’affaire. Polly est-elle prête à affronter son passé ? Réussira-t-elle à remettre sa vie sur de bons rails pour passer un joyeux Noël auprès de ceux qu’elle aime ?