Une nouvelle vie
La vie d’Alban Espérandieu bascule le jour où un accident l’oblige à renoncer à sa carrière de pilote. Le séduisant commandant de bord décide alors de quitter Paris et de s’installer à Trouville, dans la maison où il a passé toute son enfance. Il y retrouve Jo, sa grand-mère adorée, qui l’a élevé avec ses deux frères après la mort tragique de leurs parents. Mais la vieille femme ne voit pas d’un bon œil l’arrivée de son petit-fils, bientôt rejoint par Valentine, la femme qu’il aime. Traductrice pour une grande maison d’édition, celle-ci n’abandonne pas pour autant ses activités, appréciant le calme du bureau qu’elle s’est aménagé pour travailler. Tandis qu’il s’interroge sur sa reconversion professionnelle, le pilote découvre par hasard des événements étranges qui se sont déroulés dans la villa trente ans plus tôt. Entouré de ses frères, de ses belles-sœurs et de Jo, qui en sait visiblement plus qu’elle ne le dit, il essaie d’y voir plus clair dans son passé. En livrant un à un ses secrets, la maison va-t-elle empêcher Alban de se reconstruire ?
D’eau et de feu
Au coeur de l’Ecosse, un vaste manoir victorien abrite une famille fraîchement recomposée. De cette confrontation tumultueuse et violente va naître une intense passion.
Le jeune Scott revient au domaine familial de Gillepsie. Stupéfait, il découvre que son père, Angus, patriarche autoritaire et vieillissant, s’est remarié avec une Française, Amélie. Installée à demeure en compagnie de ses quatre enfants, trois garçons turbulents et une jeune fille, Kate, cette nouvelle belle-mère a bien l’intention de marquer son territoire.
De son côté, Scott ne trouve pas cette famille recomposée particulièrement à son goût. Les tempéraments s’affrontent et les jalousies s’installent. La tension sourd silencieusement autour du véritable enjeu familial : qui sera l’héritier ?
Qui gardera le domaine et fera fructifier l’entreprise de distillerie de Gillepsie ? Chaque clan aiguise ses armes, mais un amour improbable, impossible, fera peut-être tout basculer. Entre rivalités, blessures anciennes et règlements de compte, un puissant drame passionnel : le meilleur de Françoise Bourdin.
La maison de l’Ange
A vingt et un ans, Harriet, une jeune aide-soignante, ne supporte plus son fiancé, qu’elle juge trop possessif.
En quête d’indépendance, elle emménage dans une maison d’un quartier mal famé de Sydney. Dans cette demeure, dont la propriétaire pratique les arts divinatoires, Harriet noue des liens d’amitié avec ses nouveaux colocataires : Pamy et son ami philosophe, Bobbie et Jim, un couple homo, Toby, un artiste… Portée par l’atmosphère bohème du lieu, Harriet s’initie aux plaisirs des sens et découvre l’amour.
En ce début des années 1960, la vie n’est pas qu’une longue fête sans fin. Quand le drame éclate, vient l’heure des choix et des engagements. Harriet, qui s’est pris de passion pour Flo, la fillette autiste de sa propriétaire, n’hésite pas. Ce petit ange de quatre ans, attachant et mystérieux, est en danger. Elle met dès lors tout en œuvre pour la protéger… Ecrit sous forme de journal, ce roman, où Colleen McCullough a mis beaucoup d’elle-même, retrace le parcours d’une jeune femme résolue à vivre le destin qu’elle s’est tracé.
La promesse de l’océan
Dans les Côtes d’Armor, Mahé dirige avec intelligence et détermination l’entreprise de pêche familiale. Mais entre les aléas de la crise et le caractère irascible de son père, son quotidien est loin d’être un long fleuve tranquille…
Sans compter qu’à 30 ans, Mahé n’a toujours pas trouvé l’homme de sa vie. Elle n’est pas indifférente au charme d’un séduisant dentiste aux yeux gris, mais son douloureux passé amoureux est sur le point de la rattraper de la manière la plus inattendue…
Les Quatre Filles du révérend Latimer
Australie, début du XXe siècle. Les sœurs Latimer sont au nombre de quatre : Edda et Grace, les aînées, sœurs jumelles nées de la première union de leur père, un pasteur dont l’épouse est morte en couches ; Heather et Kitty, des jumelles également, filles de l’ancienne gouvernante du presbytère qui a épousé le révérend en secondes noces.
En 1925, les sœurs âgées de 18 et 19 ans fuient l’austérité du presbytère et l’autorité maternelle pour se former au métier d’infirmière dans l’hôpital de leur ville natale, en Nouvelle-Galles du Sud.
Là, chacune pourra aussi laisser libre cours à ses aspirations personnelles, dont la recherche de l’amour. Mais la Grande Dépression n’est pas loin, qui pourrait balayer bien des rêves d’émancipation dans une société encore très patriarcale…
Une grande fresque sentimentale qui s’attache à la destinée de quatre jeunes femmes énergiques et attachantes.
Nous étions des Mulvaney
À Mont-Ephraim, une petite ville des États-Unis située dans l’Etat de New York, vit une famille pas comme les autres : les Mulvaney. Au milieu des animaux et du désordre ambiant, ils cohabitent dans une ferme qui respire le bonheur, où les corvées elles-mêmes sont vécues de manière cocasse, offrant ainsi aux autres l’image d’une famille parfaite, comme chacun rêverait d’en avoir. Jusqu’à cette nuit de 1976 où le rêve vire au cauchemar… Une soirée de Saint-Valentin arrosée. Un cavalier douteux. Des souvenirs flous et contradictoires. Le regard des autres qui change. La honte et le rejet. Un drame personnel qui devient un drame familial. Joyce Carol Oates épingle l’hypocrisie d’une société où le paraître règne en maître ; où un sourire chaleureux cache souvent un secret malheureux ; où il faut se taire, au risque de briser l’éclat du rêve américain.
Le pacte du silence
Lors d’une fête, Elisabeth voit révélé au grand jour le secret qu’elle préservait soigneusement depuis 24 ans : son mari n’a pas disparu, il a été emprisonné après avoir provoqué un terrible accident de la route. Sous le choc, leur fils Louis demande à le rencontrer. En partant à sa recherche, Elisabeth découvre qu’elle n’est pas la seule à avoir menti : le jour du drame, son mari n’était pas seul dans la voiture… Mensonges, trahisons… la vie d’Elisabeth est sur le point de basculer.
Messieurs les enfants
« L’imagination ce n’est pas le mensonge, » tel est le leitmotiv que Crastaing assène inlassablement à ses élèves, qui ne l’écoutent guère. Si peu même que trois d’entre eux, les plus frondeurs, Igor Laforgue, Joseph Pritsky et Nourdine Kader vont écoper, en guise de punition, du devoir suivant: Vous vous réveillez un matin, et vous constatez que vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. Racontez la suite. La suite prouvera que la réalité dépasse souvent la fiction puisque c’est ce qui va véritablement se produire à travers une série de catastrophes et de métamorphoses rocambolesques qui donnent à l’auteur de « Comme un roman, » l’occasion de réfléchir non seulement sur le pouvoir de la fiction mais sur l’enfance et l’éducation. Tout en se livrant sans restriction au « bonheur narratif », Daniel Pennac porte un jugement sévère sur une certaine attitude pédagogique qui produit des enfants « amputés de leur enfance, poussés prématurément dans le train des ambitions, programmés dès l’ovule » et invite chacun de ses lecteurs, quel que soit son âge à « ressentir l’enfance au moins une fois. » -Gérard Meudal
Le vertige danois de Paul Gauguin
Contraint de rejoindre sa femme et leurs cinq enfants à Copenhague, en novembre 1884, Gauguin n’est pas encore Gauguin, mais il le devient, confronté à l’hostilité qu’il génère. Au long d’une enquête tourbillonnante, Bertrand Leclair restitue le vertige d’un homme déchiré, incapable de renoncer à sa fascination pour la peinture.
Chaque livre est vendu 700 F
Norman Painting, Michael Day : Une vie surgit de l’ombre
Kressmann Taylor : Inconnu à cette adresse
Colette : Gigi
Susan Howatch : Entre Dieu et diable
Hervé Hamon, Patrick Rotman : Tu vois, je n’ai pas oublié
Anne Wiazemsky : Jeune fille
Paul Bodin : … de notre envoyé spécial …
Jean Echenoz : Je m’en vais
Edouard Peisson : Capitaines de la route de New-York
Alex Haley : Racines
L’étrange destin de Wagrin
Amadou Hampaté Bâ, grand défenseur de la tradition orale africaine, raconte ici l’histoire de Wangrin, l’homme qui parviendra à se hisser au sommet de la puissance et de la fortune en bravant impunément la chance. Il réussira même le suprême exploit de rouler les « Dieux de la Brousse » : Messieurs-les-Administrateurs coloniaux ! Mais il arrive que les dieux se fâchent…
Écrivain, historien, ethnologue et poète, Amadou Hampaté Bâ est aussi l’un des plus grands spécialistes de la culture peule et un conteur au talent formidable.
Dangereuse
Époux et père de famille comblé, politicien de renom, à cinquante ans, Roger Hugues mène une existence sans heurt ni émotion. Jusqu’à ce dîner fatal où Martyn, son fils, lui présente sa fiancée, Anna Barton. Un désir d’une terrifiante violence naît aussitôt entre cette jeune femme énigmatique et cet homme mûr qui n’a jamais vécu. Un désir assouvi dans des relations extrêmes, intenses et cruelles. Roger devient la proie d’Anna, son esclave… Une passion obsédante qui les conduit inexorablement au drame…
Da Vinci Code
Enfermé dans la Grande Galerie du Louvre, Jacques Saunière n’a plus que quelques instants à vivre. Blessé mortellement, le conservateur en chef va emporter son secret avec lui. Il lui reste cependant un mince espoir de ne pas briser cette chaîne ininterrompue depuis des siècles. Mais il lui faut agir vite. Une seule personne au monde peut prendre la relève, décrypter le code et être traquée à son tour… De passage à Paris, Robert Langdon, professeur à Havard et spécialiste de symbologie, est appelé d’urgence au Louvre, en pleine nuit. Jacques Saunière, le conservateur en chef a été retrouvé assassiné au milieu de la Grande Galerie. Au côté du cadavre, la police a trouvé un message codé. Langdon et Sophie Neveu, une brillante cryptographe membre de la police, tentent de le résoudre. Ils sont stupéfaits lorsque les premiers indices le conduisent à l’œuvre de Léonard de Vinci. Ils découvrent également que Saunière était membre du Prieuré de Sion, une société secrète dont avaient fait partie Nexton, Boticelli, Léonardo da Vinci, Victor Hugo, et qu’il protégeait un secret millénaire. L’enquête de nos deux héros les entraînera à travers la France et le Royaume-Uni, non seulement pour chercher une vérité longtemps cachée concernant la Chrétienté, mais également pour échapper à ceux qui voudraient s’emparer du secret. Pour réussir, il leur faut résoudre de nombreuses énigmes, et vite, sinon le secret risque d’être perdu à tout jamais.
Elle & Lui
Elle & LUI
Elle est actrice. Lui écrivain.
Elle s’appelle Mia. Lui Paul.
Elle est anglaise. Lui américain.
Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.
Elle a beaucoup de succès. Lui pas vraiment.
Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.
Elle se sent seule. Lui aussi.
Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.
Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.
Une comédie légère
Carlos Prullàs, auteur de comédies à succès, assiste aux répétitions de sa dernière pièce. Don Juan désinvolte, il séduit une amie de sa femme en même temps qu’il succombe aux charmes d’une nouvelle comédienne. Mais l’imbroglio sentimental se complique : un homme d’affaires est assassiné et Prullàs est désigné comme principal suspect.
Pour brosser le tableau d’une bourgeoisie menant une existence frivole sur les ruines de la guerre civile, Eduardo Mendoza joue sur tous les registres de la comédie et fait apparaître, sous la futilité des sentiments, la noirceur d’une époque régie par la corruption et le mépris des vainqueurs pour les vaincus. Dans ce tourbillon d’intrigues, le glissement imperceptible du vaudeville à la tragédie repose tout entier sur la légèreté intentionnelle de la langue d’un grand maître.
L’armée des ombres
C’est à Londres, en 1943, que Joseph Kessel, conteur inégalable et premier chroniqueur de notre temps, a écrit « L’armée des ombres », qui n’est pas seulement l’un de ses chefs-d’œuvre mais le roman-symbole de la Résistance que l’auteur présente ainsi : « La France n’a plus de pain, de vin, de feu. Mais surtout elle n’a plus de lois. La désobéissance civique, la rébellion individuelle ou organisée sont devenues devoirs envers la patrie ». Jamais la France n’a fait guerre plus haute et plus belle que celles des caves où s’impriment ses journaux libres, des terrains nocturnes et des criques secrètes où elle reçoit ses amis libres et d’où partent ses enfants libres, des cellules de torture où malgré les tenailles, les épingles rougies au feu et les os broyés, des Français meurent en hommes libres. Tout ce qu’on va lire ici a été vécu par des gens de France.
7 ans après …
Un divorce les avait séparés… le danger va les réunir
Après un divorce orageux, Nikki et Sebastian ont refait leur vie, très loin l’un de l’autre. Jusqu’au jour où leur fils Jeremy disparaît mystérieusement.
Fugue ? Kidnapping ?
Pour sauver ce qu’elle a de plus cher, Nikki n’a d’autre choix que de se tourner vers son ex-mari qu’elle n’a pas revu depuis sept ans.
Contraints d’unir leurs forces, ils s’engagent alors dans une course-poursuite, retrouvant une intimité qu’ils croyaient perdue à jamais…
Interview de l’auteur :
À l’origine de l’écriture de Sept ans après…, il y a en effet l’envie de jouer avec les codes du suspense en élaborant une histoire distillant certaines obsessions hitchcockiennes. « Mon héros, disait Hitchcock, est un homme ordinaire à qui il arrive des choses étranges. » D’où l’idée de partir de ce couple de New-Yorkais, Nikki et Sebastian, divorcés depuis 7 ans après s’être passionnément aimés, et de le confronter à la disparition mystérieuse de son fils. En commençant à enquêter sur ce qu’ils pensent d’abord n’être qu’une banale fugue d’adolescent, ils vont se faire happer par une situation qui les dépasse.
Brutalement, cette histoire qui avait débuté comme une chronique familiale bascule dans le thriller lorsqu’ils se retrouvent accusés de meurtre. Fugitifs malgré eux, Nikki et Sebastian vont peu à peu se rendre compte que la disparition de leur fils n’est que la partie visible d’un engrenage infernal aux ramifications inattendues.
La vérité sur Lorin Jones
« Véritable chronique de mœurs, roman policier, comédie baroque, La Vérité sur Lorin Jones est un miroir tendu à toute une génération de femmes qui jonglent avec le féminisme, le militantisme, les grands principes et les grands sentiments. »
Beautiful Bastard
Beautiful Bastard met en scène la relation tumultueuse et torride entre un patron odieux et exigeant, l’irrésistible Bennett Ryan, et sa jeune collaboratrice, la superbe Chloé Mills, forte tête promise à un brillant avenir.
Un duel amoureux au bureau raconté alternativement par deux êtres dévorés par l’ambition et le désir.
« Un parfait mélange de sexe, d’audace et de sentiments » – C.S. Stephens
L’esprit vif, bosseuse et volontaire, Chloé Mills n’a qu’un seul problème, son patron : Bennett Ryan. Exigeant, direct, dépourvu de tact, ou d’une quelconque considération à l’égard d’autrui, il est absolument… irrésistible. Un salaud magnifique.
Bennett retourne à Chicago après avoir séjourné en France pour jouer au sein de l’entreprise familiale qu’il dirige, un grand groupe de media, un rôle de premier plan. Rien ne laissait supposer que son assistante chargée de l’aider à distance lorsqu’il était à l’étranger, puisse se révéler être, cette sublime créature – dotée d’une innocence toute provocatrice et absolument exaspérante – avec laquelle il allait désormais devoir travailler chaque jour.
Malgré sa réputation, Bennett n’est pas du genre à entretenir une aventure sur son lieu de travail. Mais Chloé est si séduisante qu’il envisage de faire une entorse à la règle – pour ne pas dire, la faire complètement voler en éclats – si c’est le seul moyen pour lui, de la conquérir, de se l’approprier, de la posséder.
Alors que désir et attirance mutuelle ne cessent de croître jusqu’à un point limite, de non-retour, Bennett et Chloé doivent décider exactement ce qu’ils sont prêts à perdre ou à sacrifier, pour continuer à s’auto-posséder, l’un l’autre sans répit.
L’horizon à l’envers
Hope, Josh et Luke, étudiants en neurosciences forment un trio inséparable.
Lorsque Hope tombe malade, ils décident de jouer aux apprentis sorciers, alchimistes de la vie.
Peut-on sauvegarder notre conscience et la transférer ?
Des laboratoires secrets de l’université de Boston jusqu’à un phare perdu au bout d’une île, s’engage une corses
Émouvant, mystérieux, plein d’humour et d’amour,
L’horizon à l’envers est un roman innovant qui explore la mémoire des sentiments.
Un concours de circonstances
Georges Pompidou est président de la République. Karine est une jeune Russe en exil, danseuse et comédienne. Ils ne se sont jamais rencontrés, mais la mort de l’un, attendue, et celle de l’autre, inexpliquée, ne sont pas sans rapport. Quand une pierre tombe dans un étang, qui sait jusqu’où se propage l’onde de choc? Un concours de circonstances faisant le bonheur des uns et le malheur des autres va brasser des destins dissemblables. Un homme d’influence surpris au milieu de sa vie, un flic prudent, une femme perplexe, une adolescente en proie à la haine amoureuse, une femme de ménage sans emploi, un prêtre à la dérive, un don Juan soviétique en service commandé… Leur point commun : l’ombre portée d’une danseuse morte qui enseigne à chacun combien la réalité est toujours opaque, complexe, dérisoire.
La pluie attendra
Florence Auray vit au Conquet et mène une existence simple et heureuse, partageant son temps entre ses activités de pigiste pour les journaux locaux et la photographie, une passion nourrie par les somptueux paysages côtiers de l’Iroise et l’île d’Ouessant où elle aime aller se ressourcer.
A quelques kilomètres dans les terres, ses soeurs travaillent à la ferme familiale et supportent la lourde charge d’un père handicapé, veuf et d’une grand-mère vieillissante. Florence vient parfois leur prêter main forte, pas assez, cependant, au goût de Margot, sa soeur aînée. Une dispute éclate entre elles quand Florence évoque le flirt caché de Sissi, la cadette, avec Arnaud Kerhuel, leur plus proche voisin. La grand-mère Sidonie s’en mêle. Jamais une Auray n’épousera à Kerhuel. L’accident qui a tué Louis, le père d’Arnaud, et cloué Charles Auray dans un fauteuil n’a-t-il pas servi de leçon ? Faut-il que la malédiction frappe encore les deux familles ?
Une malédiction… ? Laquelle ? Intriguée, Florence fouille, interroge, se heurtant au silence de son entourage et aux menaces de Célestin, l’aîné des enfants Kerhuel. Mais, qu’importe le prix à payer, elle est prête à tout pour connaître la vérité…
Les vignes de Sainte-Colombe
Nul ne sait mieux que Christian Signol enchaîner les destins de personnages multiples dans un dédale de passions, de drames et de bonheurs. Hier, les derniers bateliers de la Dordogne rythmaient les flots de sa Rivière Espérance. Ici, ce sont trois générations du pays des vignes qui se battent pour la survie d’un domaine où se cachent les secrets de la terre et du temps. L’Histoire gronde au-dessus du Solail dans ce Languedoc d’ombre et de lumière. Le maître de maison, Charles Barthélémie disparaît à la veille de la guerre de 1870. D’autres temps s’imposent, d’autres crises, d’autres mondes. Les enfants doivent affronter chacun à sa manière tout autant les ravages de la vigne frappée par le phylloxéra que ceux de la guerre ou de leurs propres déchirements. Les cours du vin s’effondrent, Marcelin Albert dresse des barricades, et Clemenceau étouffe dans le sang la colère des vignerons. Mais c’est une femme inoubliable, généreuse, entière, passionnée, Charlotte, la cadette, qui émerge de ce roman fabuleux où l’air vif de l’épopée parcourt une terre sensuelle, immémoriale, que Christian Signol semble avoir lui-même créée tant elle est vraie. Roman historique, roman d’amour, roman populaire, roman de terroir, roman de société… Christian Signol transcende les genres et s’affirme avec Les vignes de Sainte-Colombe comme un de nos grands écrivains.
La nuit du carrefour
Quand Maigret, avec un soupir de lassitude, écarta sa chaise du bureau auquel il était accoudé, il y avait exactement dix-sept heures que durait l’interrogatoire de Carl Andersen. On avait vu tour à tour, par les fenêtres sans rideaux, la foule des midinettes et des employés prendre d’assaut, à l’heure de midi, les crémeries de la place Saint-Michel, puis l’animation faiblir, la ruée de six heures vers les métros et les gares, la flânerie de l’apéritif… La Seine s’était enveloppée de buée. Un dernier remorqueur était passé, avec feux verts et rouges, traînant trois péniches. Dernier autobus. Dernier métro. Le cinéma dont on fermait les grilles après avoir rentré les panneaux-réclame… Et le poêle qui semblait ronfler plus fort dans le bureau de Maigret. Sur la table, il y avait des demis vides, des restes de sandwiches.
Troisième (et avant-dernier) épisode de la saga de Christian Jacq « La Pierre de Lumière, » ce livre emmène une fois de plus le lecteur dans les intrigues ésotérico-policières de l’Égypte antique et dans la vie de La Place de Vérité, le village où vivent les artisans chargés de la construction des tombes des pharaons. Un traître se cache dans la communauté et veut à tout prix voler la Pierre de lumière. Un grand danger plane donc sur le village, et sur l’Égypte toute entière car seule la Place de Vérité peut garantir l’éternité de l’Égypte. Faisant évoluer des personnages originaux (Néfer le Silencieux, Claire la « femme sage » et Paneb l’artiste géniale) dans une intrigue bien ficelée, on sent tout au long de ce récit que Christian Jacq prend du plaisir à nous plonger dans cette fiction. Car c’est bien d’une fiction dont il s’agit et ce livre est à prendre comme tel. Les références historiques ne sont là que pour donner une base à l’histoire. C’est d’une Égypte sans doute un peu idéalisée dont il s’agit, tout droit sortie de la tête de son auteur. Et si certains reprochent à Christian Jacq d’adopter toujours les mêmes schémas d’écriture pour élaborer ces romans, c’est quand même avec plaisir que l’on retrouve « Paneb l’ardent. » Un livre qui ne décevra pas les millions de lecteurs des précédents titres « Néfer le silencieux » et « La Femme sage. » Thomas Boudrant
Ajedhora
De la distraction à la réflexion, il faut plus que de la distance. Il faut suivre un parcours. il faut accomplir un voyage de la Terre à la lointaine Ajedhora, le cheminement se fait progressivement, d’année-lumière en idée flash, à travers les méandres du cosmos et de la pensée. Rêve ou réalité, tout est possible dans un livre, même le choc de tous les mondes en un seul bloc, en un seul roc : choc de l’action et de l’analyse, du conte et de la philosophie, de la lettre et de l’esprit, rivages où s’échouent des sensibilités contraires, des valeurs contradictoires. L’utopie est un indésirable pourquoi pas, flanqué d’un provisoire point d’interrogation. Aux confins de l’utopie et du baroque, Ajedhora est un livre rock.
Le cercle
Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie. Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux… Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d’étudiants réunissant l’élite de la région ? Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d’anciennes et terribles blessures et faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.
Le code Hammourabi
Le conseiller municipal de Boston Philip Stewart est assassiné. Cet ancien sans-abri et alcoolique repenti, héros des causes caritatives, incarne pour les Bostoniens la justice et le bien, à tel point qu’ils l’ont surnommé « le Saint ». Aussi sa mort plonge-t-elle la ville entière dans la stupeur et l’incrédulité. Mais une voix discordante s’élève dans le choeur unanime des lamentations : celle du journaliste Frank Cronin, chargé de l’enquête sur ce meurtre pour le Boston Post. Bravant l’opinion publique et ses supérieurs hiérarchiques, il va dévoiler peu à peu la face cachée de la victime. Ses investigations le mèneront dans les coulisses de la haute société bostonienne : ses intrigues, ses réseaux occultes, politiques et financiers, l’influence souterraine de l’Eglise. Il y rencontrera des acteurs retors, rompus aux arcanes du pouvoir, et devra faire appel à toutes ses ressources pour progresser vers la vérité. Une vérité qui éclatera dans un coup de théâtre final et donnera tout son sens au titre du livre : le code Hammourabi, rédigé à Babylone quelque mille cinq cents ans avant notre ère, est le monument législatif de l’Antiquité. A la différence de nos codes contemporains, il autorise la loi du talion et la vengeance privée… Charles Kenney a été journaliste au Boston Globe pendant quinze ans. Il vit à Boston avec sa famille. Le Code Hammourabi est son premier roman.
On ne fait que passé
Prenez une maison de vacances dans le Sud-Ouest. Mettez-y des autochtones et citadins égarés amis choisis et pièces rapportées, ados hurleurs et aïeux malentendants, voisins anglais et sangliers en goguette, sans compter tous ceux qui ne font que passer… Ajoutez-y un grand soleil d’été et laissez agir… Chacun pourra se reconnaître dans cette comédie de moeurs savoureuse et irrésistible. Comment survit-on aux vacances en famille ? L’auteur répond avec humour et tendresse à cette éternelle question.
Le jour où j’ai tué Jim
Arlene Fleet est prête à tout pour faire disparaître le cadavre de Jim Beverly qu’elle avait assassiné lorsqu’elle avait 15 ans, même jusqu’à passer un accord avec Dieu… Elle promet de ne plus coucher avec tous les garçons, de ne plus mentir et de ne plus revenir en Alabama. Dieu respecta le pacte, tout comme Arlene. Jusqu’à ce que Rose Mae Lolly apparaisse devant sa porte…
La souris verte
Dans le Paris frémissant et déchiré de l’Occupation, Marc et Maria, dès leur rencontre, se sont passionnément aimés. Mais l’Histoire leur interdisait le bonheur, à lui le sage enfant d’Auteuil, étudiant à la Sorbonne et à elle, Maria von Mürner, auxiliaire féminine de la Wehrmacht… Il fallait l’émotion sobre du romancier des Années secrètes de la vie d’un homme pour traiter ce thème simple et tragique. Et tout l’art de faire revivre une époque à travers le quotidien, les objets les plus humbles, mille détails révélateurs, qui a fait l’immense succès des Allumettes suédoises. Marc et Maria, l’étudiant et la » souris verte « , leur passion, leurs tourments, leur jeunesse n’ont pas fini de hanter notre mémoire.
Deception Point
Une extraordinaire découverte scientifique. Une manipulation incroyable. Un thriller exemplaire. Quand un satellite de la NASA détecte une météorite d’une exceptionnelle rareté enfouie sous les glaces du cercle polaire, cela tombe à pic pour l’agence spatiale, impatiente de faire oublier une série d’opérations ratées. À la veille de l’élection présidentielle, alors que son avenir politique est en jeu, le président des États-Unis envoie dans l’Arctique Rachel Sexton, analyste des services secrets, vérifier l’authenticité de cette découverte. Elle y rejoint une équipe d’experts, dont le charismatique océanologue Michael Tolland. Ce que Rachel va découvrir est presque inconcevable : une mystification audacieuse qui menace de déclencher un scandale mondial. Avec Deception Point, écrit entre Anges et Démons et Da Vinci code, Dan Brown signe un thriller époustouflant. Il achève actuellement son cinquième roman.
L’appel de l’ange
New York. Aéroport Kennedy. Un homme et une femme se télescopent. En ramassant leurs affaires, Madeline et Jonathan échangent leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco. Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais… Entre comédie romantique et thriller de haute volée. Une intrigue magistrale portée par des personnages bouleversants. Un final virtuose.
Le jardin des maléfices
A l’aube de la Renaissance, les tribulations d’une jeune miniaturiste de génie en butte aux intrigues des puissants, entre l’Angleterre d’Henri VIII et la France de Louis XII. Ourdie par le roi d’Angleterre et son âme damnée, le machiavélique cardinal Wolsey, la machination est a priori infaillible : la jeune sœur du souverain, la frivole et irrésistible Marie Tudor, épousera Louis XII de France, malade et vieillissant. A sa mort, qui ne saurait tarder, la couronne de France reviendra à un héritier anglais. L’affaire se présente sous des auspices d’autant plus favorables que le roi de France, reviendra à un héritier anglais. L’affaire se présente sous des auspices d’autant plus favorables que le roi de France est tombé follement amoureux de la princesse, au seul vu d’une extraordinaire miniature qui lui a été remise dans le plus grand secret . Personne au Louvre ne soupçonne que l’auteur du chef-d’œuvre n’est autre qu’une frêle jeune femme… Veuve avant l’heure d’un mari qui l’a laissée sans un sou, Susanna Dallet ne peut compter que sur son talent pour survivre. Un don qui n’a pas échappé au maître manipulateur qu’est le cardinal Wolsey, qui voit aussitôt le parti qu’il peut en tirer. Mais il arrive que les intrigues les mieux tissées prennent au piège leur propre concepteur… Un roman historique formidable de fraîcheur et d’invention, par l’auteur de La Jeune Fille aux oracles.
Alger, ville blanche (1959-1960)
Quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Léa, intrépide héroïne de La Bicyclette bleue, est de retour en France. Entre-temps, le monde bouleversé de l’après-guerre l’avait conduite d’Argentine à La Havane révolutionnaire, en passant par une Indochine en plein chaos. Pourtant, à la fin des années cinquante, la France n’est pas de tout repos : la guerre qui fait rage en Algérie agite tout le pays. Le général de Gaulle charge alors François Tavernier de sonder, outre-Méditerranée, une population inquiète et une armée tentée par le putsch. Restés à Paris, Léa et Charles, son fils adoptif, prennent peu à peu le parti de l’indépendance et s’engagent, aux côtés des « porteurs de valises », dans de dangereuses opérations de soutien aux militants algériens. Alors que la rébellion de janvier 1960 précipite Alger au bord du gouffre, Léa doit rejoindre François pour échapper aux soupçons de la DST : les voilà projetés au coeur d’événements dramatiques qui, une fois encore, les mettront durement à l’épreuve, éprouvant autant leurs convictions que leur amour.
L’anomalie
« Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension. » En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris – New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai. Roman virtuose où la logique rencontre le magique, ‘L’Anomalie’ explore cette part de nous-même qui nous échappe.
La vie aux aguets
Sénilité précoce, paranoïa ? Comment ne pas y penser quand, par un jour de canicule de l’été 1976, votre mère, si anglaise et si digne, vous annonce tout de go qu’elle est en réalité Eva Delectorskaya, une émigrée russe et une ex-espionne de haut vol ? Et pourtant, Ruth Gilmartin doit s’y résoudre : tout est vrai. Depuis trente et quelques années, pour tenter de retrouver la sécurité, Sally-Eva a échafaudé avec soin le plus vraisemblable des mensonges. Au fil de la lecture du manuscrit que lui remet sa mère, Ruth — revenue d’Allemagne pour terminer sa thèse à Oxford et y élever son petit garçon — voit sa vie basculer. À qui se fier ? À personne, justement, comme le voulait la règle numéro 1 de Lucas Romer, le séduisant mentor d’Eva dans les Services Secrets britanniques. Et si Eva se découvre maintenant, c’est contrainte par la nécessité absolue d’obtenir l’aide de sa fille pour accomplir sa dernière mission : régler enfin son compte à un passé qui, du Nouveau-Mexique à un petit village anglais perdu, s’acharne à vouloir rattraper une vie déjà habitée par la peur. Une vie aux aguets. Sur fond de conflit mondial et de manipulations internationales, mais aussi une magnifique histoire d’amour et de trahison racontée par le plus doué des romanciers anglais contemporains.
La pyramide
Le jeune pharaon Chéops déclare à sa cour qu’il n’entend pas se faire construire de pyramide. Effrayés par cette rupture avec la tradition, grand prêtre et courtisans consultent les papyrus et découvrent l’origine de la construction des pyramides: rien à voir, au départ, avec la mort et le tombeau des monarques, mais un état de crise du royaume. Une crise bien particulière, liée au bien-être et à l’abondance, sources de liberté et d’esprit critique, donc menace pour l’absolutisme de l’Etat. Diagnostic du magicien-astrologue: il faut éliminer le bien-être, donc consumer l’énergie et la richesse du pays en quelque chose de grandiosement inutile. Convaincu, Chéops décide que sa pyramide sera construite et surpassera toutes les autres par sa démesure et par les moyens matériels et humains mis en oeuvre pour l’édifier…Telle nous apparaît encore aujourd’hui la pyramide au milieu du désert: le plus haut tas de pierres au monde, apparemment sans vie. Il recèle pourtant une formidable énigme. Non pas celle de ses fausses portes, accès dérobés, galeries sans issue, chambres mortuaires. Mais un secret impossible à élucider sans scruter tout à la fois notre actualité à peine refroidie et un passé archimillénaire. À partir de l’expérience totalitaire propre à notre époque comme aux âges les plus reculés de l’humanité, Ismail Kadaré montre qu’on peut jeter quelque lumière sur les mystères entourant la pyramide. Un tombeau, mais de qui : du souverain ou de son peuple ? une métaphore de toutes les utopies meurtrières ? un miroir dans lequel toutes les nations vont pouvoir lire leur décrépitude, leur mort lente? une sorte de créature mythique se reproduisant de siècle en siècle sous des formes tantôt visibles, tantôt occultes? un monstre capable d’enfanter encore à l’âge de quatre mille ans et, comme les pyramides de têtes de Tamerlan, de se couvrir de barbe et de cheveux ? On retrouve la chronique de ces hantises et de ces avatars dans ce nouveau roman du grand écrivain albanais, rédigé pour moitié à Tirana, pour moitié à Paris. Un roman bâti au rythme de la construction qu’il décrit : acheminement des pierres, empilement des gradins, accroissement de la hauteur, vertige, pesanteur des blocs, pression de l’Etat…La vraie clé de l’énigme enfouie dans la pyramide ne résiderait-elle pas au bout du compte dans la fausse image qu’elle n’a cessé de donner à contempler de l’extérieur ?
La margagne
» Une saveur unique avec, en outre, le talent, cette rareté, une voix sincère. » Marie-Françoise Leclère, Le Point. » Réalisme intime et plein de sensualité qui nous met abruptement aux prises avec l’aventure. » Marion Van Renterghem, Le Monde. » Un suspense au cœur d’une nature prodigue. » Gérard Humbert-Goury, Le magazine littéraire. » Combinaison gagnante puisque, au plaisir d’écrire répond immédiatement le plaisir de lire. » Jean Bourdier, Le Choc du Mois.
Comme neige au neige
La Grande Guerre ne se vit pas tout à fait de la même façon selon qu’on habite au bord de la Tamise ou au pied du Kilimandjaro, à la frontière anglo-allemande de l’Afrique orientale. A l’arrière comme au front, on a bon espoir que la fureur belliqueuse fonde comme neige au soleil, mais on ne sait pas encore qu’il faudra combattre trois mois de plus faute d’avoir eu vent de l’armistice. La guerre ici est bel et bien meurtrière, mais le climat incongru, les héros «déplacés» de ces colonies lointaines, donnent au second roman de William Boyd une tonalité tout à fait dans la tradition des humoristes anglais, où constamment le comique de situation sape les velléités héroïques, où l’horreur le dispute à la plus décapante cocasserie.
Liaisons étrangères
Deux universitaires américains se voient accorder un congé d’études à Londres par leur faculté d’origine. Le premier, Fred Turner, surprend par sa beauté et sa jeunesse ; il aborde l’Angleterre plein d’amertume, blessé par l’échec de son mariage ; sa collègue, Vinnie Miner, ne lui ressemble en rien : vieille, petite, laide, revêche, elle est aussi une amoureuse inconditionnelle du pays de Shakespeare, dont elle maîtrise parfaitement tous les codes. Tous deux tireront pourtant le même bénéfice de leur séjour : une meilleure connaissance de soi et des autres, au terme d’un parcours qui leur aura appris à traverser les apparences, à démasquer l’hypocrisie et à dépasser leur complexe d’infériorité (ou de supériorité). Ils croiseront en route toute une galerie de personnages, qui sont autant d’occasions pour l’auteur d’exercer sa plume ironique et de prouver ses talents en matière d’analyse psychologique.
Son style élégant et les thèmes qu’elle traite rappellent indubitablement les ouvrages d’Henry James. Ce roman a obtenu le prix Pullitzer en 1985. Alison Lurie est également l’auteur de La Vérité sur Lorin Jones. –Nathalie Gouiffès
Cinquante nuances de Grey (Tome 1)
Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais. Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets… EL James, ancienne productrice de télévision, mariée et mère de deux enfants, vit à Londres. Depuis sa plus tendre enfance, elle rêvait d’écrire des récits dont les lecteurs tomberaient amoureux, mais avait mis ces rêves entre parenthèses pour se consacrer à sa famille et à sa carrière. Elle a enfin trouvé le courage de prendre sa plume pour rédiger son premier roman, Cinquante nuances de Grey. Elle est également l’auteur de Cinquante nuances plus sombres et de Cinquante nuances plus claires.
Une terre d’ombre
Laurel Shelton est vouée à une vie isolée avec son frère — revenu de la Première Guerre mondiale amputé d’une main —, dans la ferme héritée de leurs parents, au fond d’un vallon encaissé que les habitants de la ville considèrent comme maudit : rien n’y pousse et les malheurs s’y accumulent. Marquée par ce lieu, et par une tache de naissance qui oblitère sa beauté, la jeune femme est considérée par tous comme rien moins qu’une sorcière. Sa vie bascule lorsqu’elle rencontre au bord de la rivière un mystérieux inconnu, muet, qui joue divinement d’une flûte en argent. L’action va inexorablement glisser de l’émerveillement de la rencontre au drame, imputable exclusivement à l’ignorance et à la peur d’une population nourrie de préjugés et ébranlée par les échos de la guerre. La splendeur de la nature, le silence et la musique apportent un contrepoint sensible à l’intolérance, à la xénophobie et à un patriotisme buté qui tourne à la violence aveugle. Après « Le Monde à l’endroit » (Seuil, 2012), « Une terre d’ombre » prolonge une réflexion engagée par l’auteur sur la folie guerrière des hommes, tout en développant pour la première fois dans son œuvre romanesque une histoire d’amour tragique qui donne à ce récit poignant sa dimension universelle.
La bicyclette bleue
1939. Léa Delmas a dix sept ans. Sa vie se résume aux senteurs de la terre bordelaise, à la lumière des vignoble, à la tendresse des siens. La déclaration de guerre va anéantir l’harmonie de cette fin d’été et jeter Léa dans le chaos de la débâcle, de l’exode, de la mort et de l’occupation nazie. Léa va être contrainte a des choix impossibles. La Bicyclette bleu est le premier volume d’un roman épique, une grande fresque romanesque qui se déroule entre 1939 et les années 1960.
La bataille
De toutes les grandes batailles napoléoniennes, celle d’Essling n’est pas la plus connue. Elle ne fut pas, pourtant, la moins meurtrière : quarante mille morts sur les rives du Danube en deux journées de mai 1809. Balzac avait décidé d’en tirer un roman pour les « Scènes de la vie militaire » de la « La Comédie humaine, tome 8. » En 1833, il décrit ainsi son plan à Madame Hanska : « Pas une tête de femme, des canons, des chevaux, deux armées, des uniformes; à la première page, le canon gronde, il se tait à la dernière ». Ce projet que Balzac, débordé par mille activités, n’eut jamais le temps de mettre à exécution, Patrick Rambaud le réalise scrupuleusement. « La Bataille » ne raconte pas une histoire, elle se déploie comme un tableau qui survole tous les mouvements stratégiques des troupes, note les accidents de terrain si importants dans l’issue du combat, brosse le portrait de quelques grandes figures de l’épopée napoléonienne, Lannes, Bessières, Masséna. La vue d’ensemble n’exclut pas la précision du détail. Il ne manque pas une cartouchière, pas un bouton de guêtre à cette immense armée. La minutie de la reconstitution et le souffle épique qui anime ces pages en font un roman très singulier qui a obtenu le prix Goncourt en 1997. –Gérard Meudal
Le roman de la momie
Deux archéologues déchiffrent un papyrus trouvé dans le sarcophage d’une belle Égyptienne : c’est le « Roman de la Momie » (1858) de Théophile Gautier (1811-1872). L’histoire de Tahoser, princesse éprise d’un Hébreu et aimée d’un pharaon… Dans cette fresque colorée et mystérieuse comme une pyramide de la Vallée des Rois, Théophile Gautier, entre histoire et légende, a reconstitué une fascinante histoire d’amour, et l’Égypte antique telle que l’imaginèrent les romantiques, dont il fut le chef de file, avec ses fastes, ses tabous et ses passions… dans le style foisonnant qui était lkamarque de ce maître de la littérature fantastique du XIXe siècle.
La valse lente des tortues
Qu’un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s’en moque désormais. Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l’argent de son best-seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s’attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs. Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode. Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu’au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l’aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d’oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l’a chavirée. Le bonheur est en vue, à condition d’éliminer l’inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d’immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes.
Les contes d’Eva Luna
Eva Luna, héroïne du précédent roman d’Isabel Allende, n’avait pas son pareil pour conter des histoires aussi extraordinaires que véridiques, tirées de la chronique locale de son village, Agua Santa. On trouvera ici un nouvel échantillon du talent de la Shéhérazade latino-américaine. Vingt-trois récits burlesques ou sombres, de nostalgie ou de colère, d’ironie ou de révolte. Vingt-trois contes d’une prodigieuse diversité de situations, où la romancière de La Maison aux esprits révèle les mille et une facettes de son inspiration.