Retour en Irlande
Petite ville d’Irlande proche de Dublin, Mountfern est en ébullition. Fernscourt, autrefois la demeure d’une famille protestante haïe des gens du pays et aujourd’hui en ruine, vient d ‘être rachetée par un étranger, un riche Américain ayant l’intention de la transformer en hôtel. Patrick O’Neill, un homme d’affaire, vient en Irlande pour y retrouver ses racines. Ce » retour » est pour lui une victoire, une revanche, presque une vengeance. En effet, son grand-père a autrefois été chassé de Mountfern par les propriétaires de Fernscourt. Aujourd’hui, Fernscourt est à lui, et c’est là qu’il veut s’installer pour toujours avec ses deux beaux enfants, Grace et Kerry. Mais ce retour que Patrick a souhaité toute sa vie n’est-il pas un rêve, une chimère ? Pendant quatre années, émaillées de joies et de peines, de drames parfois, Patrick va se battre contre le destin pour réaliser son rêve d’enfant. C’est la vie quotidienne dans une petite ville d’Irlande au début des années 60 qui est peinte ici avec finesse, humour et vérité, par l’un des tout premiers écrivains irlandais contemporains. » Un régal pour cette fin d’été… ou toute autre saison « , selon le » New York Times. »
La princesse de la nuit
« Il y avait du sang sur la lune… » Le fils de l’Empereur d’Occident, Tamino, s’est juré de délivrer la princesse Pamina, fille de la Reine de la Nuit et prisonnière du magicien Sarastro. Très vite, l’amour entre eux est réciproque, mais bien des épreuves attendent les deux jeunes gens avant que ne leur soit révélé le chemin de la Sagesse et la la Lumière…
Quinze ans
Le « petit garçon » a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C’est l’âge de la solitude, des rêves, de l’attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l’élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d’aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse « Madame Ku ». Alexandre a une sueur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n’est-il qu’une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l’innocent narrateur va tomber totalement amoureux… Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d’un premier amour, et la chronique exacte d’une époque où les jeunes n’avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée – quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l’air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse… On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu’ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l’unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l’auteur de L’étudiant étranger.
Marie Casse-croûte
A huit ans, Chinh était vendue à un riche Chinois, amateur de petites filles. Un début dans la vie presque banal dans l’Indochine des années 30. A vingt-cinq ans, Chinh, plus connue sous son nom de guerre, Marie Casse-Croûte, est devenue riche. Sa plus grande fierté, c’est le « Goujon qui Têt », son bistrot-bordel des environs de Saigon où sont admis les seuls hommes qui comptent pour elle : les militaires français. Pour eux, Marie Casse-Croûte sera putain et agent double. Elle n’hésitera pas à plonger dans le cauchemar de Diên-Biên-Phu avec ses filles, pour être à leurs côtés. Autour de cette femme inoubliable se rencontrent, se côtoient et se mêlent des révolutionnaires, des militaires, des agents, des politiques… Les acteurs de la dramatique aventure de la guerre d’Indochine, que l’auteur a vécue. Marie Casse-Croûte. Un roman flamboyant, passionnant, plein de force, de lucidité et d’humanité.
La dame du roi : Bertrade de Montfort
Henri Kubnick débute dans la chanson en 1941 en écrivant les paroles de Si tu revois Paris chantées par Alibert sur une musique de Vincent Scotto. En 1944 débute une fructueuse collaboration de plusieurs années avec Henri Bourtayre (Feu follet, Une fleur sur l’oreille, Chanson grise, chanson rose). Un des plus gros succès d’Henri Kubnick est Le Porte-bonheur (musique de Louis Gasté), interprété par Jacques Hélian. Citons aussi, interprétées par Jacques Hélian et Ginette Garcin, Le p’tit cousin (1946) et Les jeunes filles de bonne famille (1947), toutes deux en collaboration avec Guy Lafarge. En ce qui concerne la radio, Henri Kubnick a débuté au Poste Parisien avec l’émission Les incollables, mais est surtout connu pour avoir créé en 1958 Le jeu des 1 000 francs qu’il a lui-même animé pendant deux ans avant Maurice Gardett, Albert Raisner, Roger Lanzac, Pierre Le Rouzic, Lucien Jeunesse, Louis Bozon, Nicolas Stoufflet et qui bat des records de longévité sur France Inter avec 60 années d’existence. À sa création, le jeu s’appelle 100 000 francs par jour, la devise en cours est l’ancien franc.
In Memoriam
« Maintenant qu’elle était morte, il me fallait affronter la vacuité de mon esprit : j’avais vécu l’inoubliable et je passerais le restant de mes jours à ressasser ce deuil. Si Thomas n’avait pas dispersé les cendres de Sola dans la mer, j’aurais été assez fou pour les conserver, disputant à mon frère la propriété des reliques. J’avais des rêveries morbides, j’enviais ceux qui invoquaient les mânes des trépassés pour avoir avec eux un colloque qui ouvrait les portes de l’invisible. Mais pour ma sauvegarde, je m’ingéniais à découvrir des explications rationnelles. Les peut-être que j’avançais étaient des prémisses qui ne bouleversaient pas la donne. L’équation demeurait identique : j’avais perdu Sola, et moi qui aurais dû être une vigie aux aguets, je n’avais pas prévu la tempête.»
Protée
Protée est une oeuvre de fiction, une fiction qui, demain, pourrait devenir une terrible réalité. Comment devrions-nous réagir face à la violence qui s’est installée dans notre vie quotidienne ? Telle est la question que pose Morris West dans ce nouveau roman. Nous sommes menacés par les révolutionnaires, les tyrannies, parfois même par des hommes de bonne volonté qui n’hésitent pas à employer les moyens forts pour maintenir l’ordre dans les rues. Comme le dit l’un des personnages de Protée : « Même l’amour est une arme entre leurs mains ». Aucun de nous n’échappe à cette menace. John Spada, le héros de Morris West, grand homme d’affaires internationales, nourrit l’amour des opprimés veut les aider, les sauver. Il se heurtera dans une lutte mortelle à toutes les puissances en place : dictateurs, services secrets, maffia. L’histoire, qui commence en Italie, se poursuit à travers l’Allemagne, la Hollande, les États-Unis et l’Argentine et s’achève devant l’assemblée générale des Nations-Unies.
Le vent du soir
Le Vent du soir est le premier tome d’une trilogie dont le deuxième volume est : Tous les hommes en sont fous et le troisième : Le Bonheur à San Miniato. Ce que raconte Le Vent du soir, c’est une histoire dans l’Histoire. L’action commence vers le milieu du siècle passé ; la scène, le monde : du Brésil à Venise, de la Russie aux Indes, en Afrique du Sud, en Écosse, à Vienne… Les personnages, dont un grand seigneur russe, une négresse de Bahia, un jeune juif polonais, un dictateur d’Amérique du Sud, une Française égarée à Saint-Pétersbourg, Verdi… vivent des passions dévorantes, des aventures en cascades, des coups de tête, des coups de cœur, des coups du sort et même des coups de théâtre.
Comme renaissent les roses…
Brisé par la mort de Sarah, sa petite fille, Trent Murdock s’est fermé au monde et ne laisse plus personne l’approcher. A ses yeux, seuls comptent désormais le souvenir à la fois douloureux et précieux de Sarah, ainsi que son élevage de pur-sang arabes, chevaux farouches et fiers que montait sa fille, qui lui rappellent les temps heureux. Mais un jour – le jour anniversaire de la mort de Sarah – une femme surgit dans la vie de Trent. Une parfaite étrangère, une inconnue qu’il découvre agenouillée devant la tombe de l’enfant et dont la présence mystérieuse suscite aussitôt chez lui une foule d’émotions et de questions. Qui est-elle, cette femme qui l’arrache malgré lui à son existence de reclus ? Qu’est-elle venue faire ici ? Surtout, pourquoi pleure-t-elle la disparition d’une petite fille qu’elle ne connaissait pas ?
Innocente
Les femmes sont-elles des victimes de la mode, prêtes à tout pour se procurer un vêtement de créateur ? Faut-il prendre au sérieux leur intérêt pour les acides de fruits et les injections de collagène ? Un week-end dans un Relais & Château est-il vraiment pour elles le comble du bonheur. Non, bien sûr. Alors, pourquoi font-elles semblant ? Lisses et ambiguës, sereines et angoissées, froides et volcaniques, les héroïnes de Dominique Souton jouent avec les apparences – la séduction, le couple, l’amour – pour mieux sauver une part d’elles-mêmes dont nous ne savons rien. Leur arracher ce secret serait les tuer. Refuser de l’entendre serait pire encore. Des portraits de femmes à un moment précis de leur vie, alors qu’elles ne trouvent pas leur place dans les faux-semblants que leur propose la société actuelle. Des femmes « dépossédées » d’elles-mêmes, contraintes de sauver les apparences jusqu’à multiplier parfois les interventions de chirurgie esthétique et conscientes de leurs subterfuges pour échapper à des questions plus profondes…
La colline rouge
La Colline rouge. A quoi pense Emilie ? Dans une chambre d’hôtel, une nuit d’orage, elle raconte à son amant les jours d’un été brûlant. Une histoire ? C’est un secret qu’elle lui livre. Elle n’avait pas quinze ans et sa tante Julia aimait Alexandre. Dans la garrigue, sur la colline rouge, cachée, elle les a vus s’embrasser et se caresser. Jalousie ou désir ? Emilie aimait Julia qui lui avait fait découvrir son corps. Emilie aimait Alexandre. Alors, peut-être parce que le soleil était trop chaud, et la lumière trop vive, elle décida de commettre l’irréparable… Démon, Emilie apprendra ainsi, avant de devenir victime, que les chemins de l’amour sont souvent jalonnés par l’écueil enivrant des liaisons dangereuses.
Le soupirant
Ce dimanche-là, elle s’était juré de ne pas assister au sacro-saint déjeuner familial, mais après tout c’était l’anniversaire de son père, malade en sursis, et peut-être même le dernier. Et justement, quelques heures plus tard, les voilà tous, la narratrice, son frère, sa soeur et leur mère, à compter les soupirs du père agonisant, un pour chaque bougie, pensent-ils. Dans l’attente de l’heure fatidique, chacun se révèle dans la plus cruelle nudité, jaugé par le regard impitoyable de l’héroïne. Cette jeune fille qui se croit transparente, qui n’a jamais d’avis, jamais d’amant et à qui l’on a volé son prénom. A travers le récit de ce huis-clos familial, Isabelle Minière signe un roman grinçant et drôle à la fois.Un vrai régal.
Le directeur de nuit
Directeur de nuit au Meister Palace de Zurich, Jonathan est un idéaliste blessé. Pour venger une femme qu’il a aimée – et trahie à son insu -, il se laisse recruter comme agent secret. Il infiltre l’entourage d’un des richissimes marchands d’armes de la planète. A bord du Pacha de fer, véritable quartier général flottant, et Sur une île des Caraïbes, un nouvel amour lui donne la force de croire encore en lui-même, alors que le désarroi des services secrets et la corruption du monde l’inciteraient à lâcher prise. Notre monde inquiet, ses nouveaux dangers : un thème de choix où l’art de John le Carré se déploie, entre amour, haine et trahison.
Noir canicule
Nous sommes en 2003. Lily est taxi. Elle accompagne un couple de vieux agriculteurs sur la route de Cannes, en pleine fournaise. Et si la canicule se prolongeait indéfiniment ? Sur l’autoroute, les bolides klaxonnent de loin, fusillent le rétroviseur d’appels de phare et passent en trombe. À mesure que la température monte, les personnages se dévoilent, entre amour et violence. Lily songe à sa plus grande fille, Jessica, que l’adolescence expose aux premières déconvenues sentimentales. À son ex-mari, qui l’a quittée pour une femme plus jeune. À leurs anciens jeux érotiques… Il y a quelque chose de pourri dans l’atmosphère. La vie semble se résumer à une peur de souffrir. Et le lecteur est loin d’imaginer ce qui l’attend…
Angélique – Tome 3 – Angélique et le Roy
Comme il a été long, le chemin de Versailles ! Dotée du titre de marquise du Plessis-Bellière, Angélique est la coqueluche de la Cour. Ne dit-on pas que son charme a ravi jusqu’au cœur de Louis XIV ? De quoi jeter son ancienne amie, Mme de Montespan, dans la plus noire des jalousies. Chasses, duels, fastes, poisons : à la Cour du Roi-Soleil, une favorite est si vite évincée… Pour se défendre face à ses adversaires, Angélique ne manque pas d’armes. Mais contre un passé qui la hante, que peut-elle vraiment?
Une nouvelle vie
La vie d’Alban Espérandieu bascule le jour où un accident l’oblige à renoncer à sa carrière de pilote. Le séduisant commandant de bord décide alors de quitter Paris et de s’installer à Trouville, dans la maison où il a passé toute son enfance. Il y retrouve Jo, sa grand-mère adorée, qui l’a élevé avec ses deux frères après la mort tragique de leurs parents. Mais la vieille femme ne voit pas d’un bon œil l’arrivée de son petit-fils, bientôt rejoint par Valentine, la femme qu’il aime. Traductrice pour une grande maison d’édition, celle-ci n’abandonne pas pour autant ses activités, appréciant le calme du bureau qu’elle s’est aménagé pour travailler. Tandis qu’il s’interroge sur sa reconversion professionnelle, le pilote découvre par hasard des événements étranges qui se sont déroulés dans la villa trente ans plus tôt. Entouré de ses frères, de ses belles-sœurs et de Jo, qui en sait visiblement plus qu’elle ne le dit, il essaie d’y voir plus clair dans son passé. En livrant un à un ses secrets, la maison va-t-elle empêcher Alban de se reconstruire ?
Hôtel du Lac
Edith Hope qui, sous un pseudonyme plus aguicheur, écrit des romans sentimentaux, s’est retirée à l’Hôtel du Lac, établissement cossu, situé en bordure du Léman. » Ceux qui croyaient me connaître ne tenaient pas à me voir changer « , dit-elle pour évoquer le carcan dans lequel elle vivait jusque-là enfermée et les raisons qui, vraisemblablement, l’ont incitée à choquer pour toujours la bonne société anglaise. Plutôt que de se confesser, la romancière écrit, écoute et observe : les attentions déployées par Mr Neville, séducteur du lieu ; la morgue de Monica, jeune femme anorexique et bien vivante, que son mari répudiera bientôt ; les mimiques de Mrs Pusey et de sa fille, ou les malheurs de Mme de Bonneuil…
Prendre d’aimer
Autour de Séverine évoluent, pêle-mêle, curé, ursuline, famille, anciens mercenaires du Corse, soudard tatoué de boutonnières, le bon pasteur Charles-Auguste, bigotes pincées, pêcheur avec sa voile latine, belle-mère acariâtre, et toute une frise d’hommes et de femmes, tout un peuple avec ses beautés et ses laideurs. L’intrigue se trouve nourrie par une connaissance qui englobe l’histoire, les us et coutumes, les parlers régionaux. Gisèle Ansorge n’ignore pas plus les concoctions médicamenteuses que la manière de mener un train de ferme ou de griller une carpe sur la braise. D’une précision admirable, la langue se teinte parfois de couleur locale. Chaque chapitre foisonne de renseignements, de descriptions, de saveur. L’humour et la truculence aussi peuvent être de la partie, à témoin la relation d’une cure à «Louëche», authentique morceau d’anthologie.
Dans Prendre d’aimer, Gisèle Ansorge a su saisir un pays et ses gens, leur mentalité, leurs réactions, comme peu ont su le faire. Son livre embrasse quelques thèmes, par exemple la condition de la femme au début du siècle dernier, mais surtout il en émerge une figure lumineuse, qui traverse des heures sombres, nomade sur les chemins de la vie, qui puise sa force au plus profond d’elle-même, au nom de l’amour. Après la lecture, Séverine vient habiter la mémoire. Elle laisse le même souvenir qu’une personne réellement rencontrée. Aussi espère-t-on que nombreux seront ceux qui feront sa connaissance.
René Zahnd, Le Matin
L’instant magique
Lorsqu’une fillette terrifiée qui semble enfermée dans un monde de douleurs est retrouvée, Ellie – chef de la police locale – appelle à l’aide sa sœur Julia, grande pédopsychiatre. Celle-ci, bien que brisée par un drame récent, accepte de secourir cette « enfant sauvage » qui paraît plus à l’aise au milieu des loups qu’entourée d’adultes. Quelle tragédie se cache derrière les yeux de cette enfant ? Julia parviendra-t-elle à apaiser sa souffrance ?
Le Palais de verre
Tchécoslovaquie, fin des années 1920.
Liesel tombe amoureuse de Viktor Landauer, héritier d’une riche famille juive. Les deux jeunes gens, qui fréquentent la haute société des années folles, rêvent d’une maison moderne. C’est à Venise qu’ils vont rencontrer l’homme capable de mener à bien ce projet, Rainer von Abt, un architecte adepte de Loos, de Mondrian, du Corbusier. Celui-ci va imaginer pour eux un palais de verre, une œuvre d’art entièrement conçue autour des transparences et de la lumière. Plus qu’une maison, c’est un véritable acte de foi dans le siècle nouveau où, les jeunes mariés n’en doutent pas, l’art, la science, la démocratie sauront venir à bout des ténèbres. Mais les espoirs du jeune couple, comme ceux de toute une société, ne vont pas tarder à être mis à mal par les aléas de la vie conjugale et de l’histoire, l’occupation nazie puis soviétique de l’Europe centrale venant bouleverser la donne.
À travers les aventures d’un couple, de leur famille et de leur maison, Simon Mawer brosse un tableau fascinant de six décennies de l’histoire européenne. Mêlant l’intime et l’histoire avec une maestria incomparable, il nous offre un grand roman d’amour et une réflexion inédite sur le sort des individus pris dans la tourmente des temps.
Cérémonie
Tayo, un jeune Indien du Nouveau Mexique, revient de la Seconde Guerre mondiale en état de choc. Les horreurs de la guerre, celles de sa captivité alors qu’il était prisonnier des Japonais, l’ont traumatisé. Son retour parmi les siens, sur la réserve des Pueblos de Laguna, ne fait qu’augmenter ce sentiment d’aliénation. Tayo s’interroge sur le véritable sens de son mal : sa quête le ramène au passé de son peuple, aux croyances traditionnelles et aux vieilles légendes. Elle devient en elle-même un rituel, une cérémonie destinée à le guérir du plus sombre des maux : le désespoir. « Cérémonie, a écrit James Welch, est le livre de la reconquête de l’identité indienne, de notre identité. Sa puissance, sa beauté ne peuvent laisser aucun lecteur indifférent. » Et pour James Crumley : « Cérémonie est l’un des plus beaux romans publiés aux Etats-Unis depuis 1945 ».
Au lycée, Jérôme aime Ava sans oser se déclarer. Si bien que celle qui n’attendait qu’un geste finit par se lasser et disparaître. Pris de regrets, Jérôme lui écrit une lettre enflammée à laquelle elle ne répond pas… Trente ans plus tard, Ava contacte Jérôme via Facebook. Fou de joie, il pense avoir enfin retrouvé la femme de sa vie. Sauf qu’Ava est mariée…
Voici enfin un roman plaidoyer pour la cause des amants. Si l’on plaint souvent les maîtresses bafouées par des hommes qui leur font croire qu’ils vont quitter leur « légitime », on s’intéresse peu à la souffrance des hommes épris de femmes mariées. Et l’on apprend que les romantiques ne sont peut-être pas celles qu’on croit et que la condition d’amant est loin d’être qu’une partie de plaisir.
Le Rouge et le Noir
TEXTE INTEGRAL + DOSSIER – Dossier pédagogique d’Anaïs Trahand et François Vanoosthuyse. Fils d’un charpentier installé dans une petite ville de province, Julien Sorel rêve d’autres horizons. Tour à tour précepteur, séminariste et secrétaire, le jeune homme s’élève peu à peu dans la société et découvre l’ardeur de passions défendues. Parcouru d’élans contradictoires, il suit un itinéraire semé d’embûches, qui ne saurait le mener qu’au drame. En dotant son personnage ambitieux et rebelle d’une âme romanesque, Stendhal transforme un récit d’apprentissage en véritable tragédie moderne. Dans le volume, de nombreuses activités d’appropriation et d’étude de la langue, ainsi qu’un cahier photos et un groupement de textes en lien avec le parcours associé « Le personnage de roman, esthétiques et valeurs » (Nouveaux programmes, Bac 2020). Groupements de textes : 1. Le personnage de roman face à son destin 2. Un topos romanesque : la rencontre amoureuse
La route vers la fiancée
Etonnante légende d’un des siècles les plus méconnus de notre histoire, à la fois conquête de l’Ouest par les hordes franques et naissance d’un peuple tout juste christianisé, vibrant de croyances druidiques, La Route vers la fiancée retrace aussi l’épopée des plus obscurs et des plus démunis d’entre eux. Barbares comme Heinrich la Jambe Morte, venu d’outre-Rhin avec le guerrier franc Raschomer, moines celtes et paysans comme Gundri le vassal jardinier qui prend la route pour rejoindre sa promise, c’est leur vie au quotidien qui nous est contée avec une précision et une richesse, un souffle lyrique et un style tantôt rude, coloré ou chatoyant, qui rendent la texture même, la vie et la beauté d’une civilisation accouchant dans le tumulte et la fureur.se passe « dans le Nord », dans une ville quadrillée par les canaux et devant laquelle coule le fleuve vers la mer proche. Simon en dehors de sa profession est un bon amateur de musique ; il joue du violoncelle. Lors d’un voyage avec Ulve, la femme qu’il aime, une nuit, il entend ou croit entendre le concerto d’Elgar qu’un violoncelliste invisible joue sur une terrasse.Peu à peu grandit en lui le désir de créer sa propre musique. Il commence par improviser, puis il s’enregistre, efface, recommence, détruit tout et recommence encore. Il est doué mais fantasque, et ses multiples contradictions retardent constamment l’achèvement de son « opus 1 ». Ses proches l’aident : sa demi-soeur, sa fille, le vieux maître de violoncelle, l’énergique Rubelle – sa collaboratrice dans les affaires -, mais surtout Ulve, son inspiratrice…
Notre-Dame de Paris (Tome I et II)
Résumé court : Dans le Paris médiéval du XVe siècle, Notre-Dame de Paris raconte l’histoire de la Esméralda, une bohémienne accusée de meurtre et du bossu Quasimodo, sonneur des cloches de Notre-Dame. Amoureux d’Esméralda, il tentera de la sauver du gibet.
Assez parlé d’amour
»La planète connut cette année-là son automne le plus chaud depuis cinq siècles. Mais de la clémence providentielle du climat qui joua peut-être son rôle, il ne sera plus question. Ce récit couvre l’espace de trois mois et même un peu plus. Que celle – ou celui – qui ne veut pas – ou plus – entendre parler d’amour repose ce livre. » Ainsi commence Assez parlé d’amour. Anna et Louise pourraient être soeurs, mais ne se connaissent pas. Elles sont mariées, mères, heureuses. Presque le même jour, Anna la psychiatre va croiser la route de Yves, l’écrivain, Louise l’avocate croise celle de l’analyste d’Anna, Thomas. A quarante ans, à ce tournant d’une vie qui ne comporte pourtant que cela, la foudre est encore permise, mais quand on a cru – à tort – que le destin était à jamais écrit, le désir et la liberté se payent cher et comptant. Hervé Le Tellier, en horloger délicat, trace la parabole de leurs trajectoires. Amoureux de ses personnages, il dessine une galerie de portraits tendres et sans pitié de femmes, d’amants et de maris.…
(793 pages).Gemma est une jeune New-Yorkaise vive, séduisante et pragmatique, travaillant avec passion dans l’entreprise familiale de produits alimentaires. À la mort de sa mère, elle découvre que sa « vraie » grand-mère, Philippine, était française ; elle décide alors de partir, seule, sur ses traces. Ce voyage à la recherche de ses origines la conduit en Normandie. En sillonnant la région, l’Américaine recueille les témoignages de ceux qui ont connu Philippine. Tout commence à Deauville, en 1944, quand la jeune Normande rencontre Ethan, un GI, cajun de Louisiane. Deux destins de femme, deux continents, deux époques…. L’une enquête, la seconde se raconte. Gemma trouvera un nouveau sens à la vie et comprendra comment Philippine a payé le prix de sa liberté. Avec en filigrane cette question douloureuse : pourquoi a-t-elle abandonné sa fille aux États-Unis ?
Le secret d’Helena
24 ans après y avoir passé un été inoubliable, Helena est de retour à Pandora, la majestueuse demeure chypriote dont elle vient d’hériter. Si le décor n’a rien perdu de sa splendeur, la maison a besoin d’un sérieux rafraîchissement. Pour cette mission délicate, Helena a entraîné avec elle mari et enfants. Mais elle croise bientôt par hasard son premier amour, et tout le passé qu’elle croyait enfoui resurgit. Libérant secrets et sentiments, Pandora va offrir à Helena le plus bouleversant des étés…
Le secret du mari : Tous les maris et toutes les femmes – ont leurs secrets. Certains peuvent être dévastateurs. Jamais Cecilia n’aurait dû trouver cette lettre dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n’ouvrir qu’après ma mort. » Quelle décision prendre ? Respecter le vœu de John-Paul, qui est bien vivant ? Ou céder à la curiosité et découvrir un secret qui risque de bouleverser sa vie ? Petits secrets, grands mensonges : Meurtre ou tragique accident ? À la fête de l’école, quelqu’un a trouvé la mort. Mais qui est vraiment responsable du drame ? Trois femmes à la croisée des chemins, des ex-maris et leurs nouvelles épouses, des familles recomposées (ou décomposées), qui cachent tous ces redoutables petits mensonges que l’on se raconte à soi-même pour continuer de vivre…
Angélique a retrouvé sous le masque du Rescator le comte Joffrey de Peyrac, son mari, maître du Gouldsboro, le navire providentiel sur lequel se sont embarqués les Huguenots rochelais persécutés. Tandis que les deux époux tentent de panser les blessures qui ont déchiré leur cœur et leur chair pour réapprendre la grâce de l’amour merveilleux qui les unissait, la situation se dégrade à bord. Inquiets du sort qui les attend en Amérique, les Protestants n’hésitent pas à trahir celui qui les a sauvés des dragons de Louis XIV. A l’aube d’une nuit de tempête, c’est la révolte : une fois de plus, Angélique doit s’engager dans le combat meurtrier qui oppose celui qu’elle aime et les mutins qui furent ses amis et sont encore ses protégés. Parvenus au port grâce à une manœuvre diabolique du stupéfiant Joffrey de Peyrac, les exilés connaîtront-ils enfin le temps du pardon et de la paix ?
Dans le regard du comte de Peyrac, l’éclair de mort jaillit. Il vient d’apprendre qu’Angélique est partie seule pour le village de Brunschwick-Falls. Une folle imprudence ! Du nord au sud le pays est en guerre. Les tribus indiennes complotent. Abénakis et Hurons ligués contre les Iroquois. Autre danger : les flibustiers qui sillonnent les rivages et menacent les populations. Parmi eux se trouve Barbe d’Or, un aventurier de haut vol. Angélique dans ses bras ? Peyrac ne comprend pas. Jusqu’alors, le corsaire était son ennemi, non son rival. Entre eux, le combat ne peut être que sans merci. Mais pour quelle victoire ?
Est-ce que tu m’entends ?
En route pour Deauville où il a prévu de demander en mariage sa petite amie Katsuko, William, victime d’un accident de voiture, meurt sur le coup. Son esprit erre toujours sur Terre et il observe jour après jour l’homme responsable de son décès se rapprocher de sa belle : quête d’un impossible pardon ou début d’une histoire d’amour ? William, fou de jalousie, n’a qu’un but : les séparer. Mais quel est son pouvoir sur les vivants ? Une charmante comédie romantique à offrir à ceux qu’on aime. Dans la veine de Guillaume Musso et Marc Levy, un roman d’aujourd’hui touchant qu’on a du mal à lâcher. Hugues Royer est écrivain et journaliste. Il a écrit des romans pour adultes et pour enfants, et deux biographies, celles de Mylène Farmer et de Francis Cabrel. Est-ce que tu m’entends ? est son huitième roman pour adultes.
Les secrets d’une Shoe addict
Sandra, la folle de chaussures, n’est pas la seule à péter les plombs ! Parties à Las Vegas accompagner les enfants à un concours de musique, trois mères de famille ont cédé à toutes les addictions : jeu, sexe et shopping… Impossible d’avouer aux maris la cruelle réalité de leurs dettes. Jamais à court d’argument, Sandra suggère la solution : le téléphone rose pendant que les enfants sont à l’école ! Entre marmites et machine à laver, il va falloir s’organiser…
Les Thibault (Tomes I à V)
Ces 5 volumes datent de 1955 et sont dans un état plutôt mauvais mais néanmoins complet, laissant intact le plaisir de lire. Les Thibault est une vaste suite romanesque de Roger Martin du Gard (1881-1958), composée de huit tomes d’inégale longueur dont la publication s’est étalée de 1922 à 1940. C’est tout particulièrement pour cette œuvre, et bien qu’il lui restât encore à en écrire l’Épilogue, que Roger Martin du Gard reçut, dès novembre 1937, le prix Nobel de littérature. // Le cycle se compose de huit romans : Le Cahier gris (1922), Le Pénitencier (1922), La Belle Saison (1923), La Consultation (1928), La Sorellina (1928), La Mort du Père (1929), L’Été 1914 (1936) et Épilogue (1940). // À travers les destinées de deux familles bourgeoises, les Thibault et les Fontanin, est évoquée la France de la Belle Époque qui va sombrer dans le premier conflit mondial. L’ensemble du cycle est surtout centré sur les deux fils du riche notable catholique Oscar Thibault, deux frères que tout oppose : Antoine, l’aîné, médecin sûr de lui, esprit rationnel et plutôt conformiste, et son cadet de neuf ans, Jacques, idéaliste et tourmenté, en révolte contre les valeurs de la société bourgeoise puis militant socialiste. Mais l’amitié de Jacques pour Daniel de Fontanin introduit en contrepoint la famille de celui-ci, de confession protestante. Les deux premiers volumes voient Jacques et Daniel passer de l’adolescence à l’âge d’homme, tandis que les quatre suivants s’élargissent aux vicissitudes et hypocrisies de la vie bourgeoise, à l’ébranlement religieux et moral de ce début de XXe siècle : « le roman familial se transforme en fresque sociale ». L’Été 1914 et l’Épilogue sont consacrés à la Grande Guerre, à son déclenchement comme à ses conséquences tragiques. « Je voudrais surtout ressusciter l’atmosphère du temps. L’agitation pacifiste internationale, autour de Jacques ; la vie bourgeoise, autour d’Antoine », écrit l’auteur à son ami André Gide en 1933 : dès lors « on passe de la fresque sociale à la fresque historique ».
L’appartement témoin
« J’ai tout de suite aimé cet appartement. D’abord parce qu’il se trouvait Rive gauche, et que je n’y avais jamais habité. Ma jeunesse s’était déroulée à Passy ; l’épisode marié-père de famille : boulevard des Batignolles ; et vieux divorcé : rue Quentin-Bauchart. » L’apprentissage de la vie est-il une question d’âge ? Le regard acide d’un proche, des événements aussi inattendus qu’étranges peuvent modifier une existence. Entraîné de New York à Venise sur les traces d’une femme mystérieuse, le héros de cette histoire, un quinquagénaire blasé, découvrira-t-il enfin le bonheur perdu dont la nostalgie n’a cessé de le poursuivre ? Publié en 1992, L’Appartement témoin, premier roman de Tatiana de Rosnay, contient déjà toutes les obsessions de l’auteur — le secret des appartements, les blessures du passé, le poids du silence. Elle nous y fait aussi découvrir et vivre sa passion pour Mozart et Venise.
La mémoire de l’eau
Un matin d’août. Tout le monde dort encore dans la maison familiale nichée au milieu des bois. Ellie se glisse dans l’eau froide de l’étang voisin. C’est ici, au cap Cod, que sa famille passe l’été depuis des générations. Mais ce matin est différent. La veille, Ellie et Jonas, son ami d’enfance, se sont échappés quelques instants pour faire l’amour.
Dans les heures à venir, Ellie va devoir choisir entre ce qu’elle a construit avec l’époux qu’elle chérit, Peter, et l’histoire qu’elle a longtemps désirée avec Jonas, avant que le sort en décide autrement.
Vingt-quatre heures et cinquante ans de la vie d’une femme au bord du précipice. Durant cette journée de doute mêlant bonheurs et regrets, Ellie sera rattrapée par l’héritage familial, tissé de tragédies intimes et de secrets.
Par petites touches et dans une langue aussi limpide qu’inspirée, Miranda Cowley Heller donne à voir avec une grande justesse les émotions complexes qui unissent et déchirent les gens qui s’aiment.
La danse de l’ours
Détective privé, Milo Milodragovitch exerce dans le Montana, et ce qu’il aime avant tout, c’est la coke et le peppermint. Normal pour quelqu’un qui s’apitoie sur sa vie passée avec ses cinq ex-épouses et vit reclus dans une région où l’hiver ne pardonne pas. Une certaine Sarah Weddington lui écrit qu’elle souhaiterait le voir. Notre homme part la trouver et il apprend que Sarah est une ancienne maîtresse de son père. Elle lui demande d’enquêter sur les agissements d’un couple qui a l’étrange manie de se rencontrer chaque jeudi après-midi non loin de chez elle, pour s’échanger la modique somme de 5 000 dollars… Si, au départ, l’enquête semble répondre au caprice d’une vieille dame, elle part sur les chapeaux de roues dès que Milo s’en charge. Crumley excelle dans les dialogues et entraîne le lecteur et son narrateur, l’un des privés les plus déjantés de la littérature, dans une suite de rencontres avec des personnages pittoresques et d’événements des plus rocambolesques. Un régal.
Noir Tango (1945-1947)
Novembre 1945: à Nuremberg dans l’Allemagne vaincue, les Alliés jugent les anciens criminels nazis.Léa Delmas, envoyée par la Croix-Rouge, y retrouve François Tavernier qu’elle a revu quelque mois plus tôt dans un Montillac en pleine reconstruction.Léa, ébranlée par les atrocités de la guerre, s’effondre lorsque Sarah Mulstein lui raconte l’horreur de son calvaire dans le camp de Ravensbrück. Les souffrances et les humiliations ont fait de cette femme sensible un être habité par la haine et le désir de vengeance. Sarah convainc François Tavernier d’épouser sa cause et de rejoindre le réseau de Vengeurs qu’elle a constitué. Leur mission est simple: traquer et exécuter les nazis partout où ils se trouvent. Cette chasse » les conduit en Argentine où les milieux péronistes facilitent l’insertion des criminels de guerre dans la société.Dans Noir Tango, Régine Deforges redonne vie, pour notre plus grand bonheur, aux personnages qui nous ont conquis dans sa trilogie La Bicyclette Bleue. »
Chaman
Dans les années 1970, Judik Kervanec, jeune missionnaire breton, est envoyé au Laos pour évangéliser les Boloven, une peuplade isolée du monde. Reconnu par Tamil le Grand Chaman et Alta le devin pour ses dons spirituels exceptionnels, Judik est initié au Grand secret. Il peut maintenant communiquer avec la terre, les esprits, les arbres anciens et s’élever dans une totale plénitude au sein d’une vallée cachée, cernée par le chaos. Sur fond de guerre de Vietnam et de guerre froide, il connaît une deuxième naissance, participe aux efforts de survie de ce peuple qui l’a adopté, puis devient chaman itinérant. Sa mission : sensibiliser les hommes aux croyances qui sont désormais les siennes. Deborah, une journaliste américaine intrépide et séduisante, décide de suivre l’aventurier solitaire. Sans nouvelles de son amie Claire Dulac, une amie, brillante anthropologue, portée disparue à Bornéo, Judik, se lance sur ses traces, s’enfonce dans les profondeurs d’une forêt vierge où aucun Occidental n’a jamais pénétré et s’engage aux côtés des Penan en voie d’extinction. Accusé d’être un dangereux fauteur de troubles, Judik est activement recherché par les services secrets de puissances mondiales…
Zigzags
Qui aurait cru qu’une histoire d’amour pouvait naître entre Valentine, la célibataire désabusée, et Tom, l’inconsolable divorcé ? Lors de leur première rencontre, il n’est qu’un inconnu dans le public de l’Électrotango où elle chante. Pour la deuxième, un rendez-vous arrangé, les blessures toujours à vif, il se montre le plus odieux possible. Quand le hasard les met face à face pour la troisième fois, le temps a fait son ?uvre et Tom tombe enfin sous le charme de Valentine. Mais entre ces deux êtres fragiles, tourmentés, encombrés par le passé, l’amour est un équilibre fragile… Auront-ils droit à un happy end ?
PS : I love you
Quand on trouve l’âme sœur, on croit que le bonheur durera toujours. C’est ce que pensait Holly jusqu’à ce que son Gerry ne meure d’une terrible maladie. A trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une » liste » de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, Gerry lui adresse un message d’amour et de courage : elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait. Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rires et larmes, que la vie vaut malgré tout la peine d’être vécue. Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu’elle est : belle et triste à la fois.
Les jalna (Tome 1 à Tome 4)
(1185 pages). La naissance de Jalna, Matins à Jalna, Mary Wakefield, Jeunesse de Renny. La naissance de Jalna. Dès leur première rencontre, le capitaine Philippe Whiteoak et la pétulante Irlandaise Adeline Court tombent amoureux. Leur mariage dépasse en splendeur ce qu’a connu la ville indienne de Jalna. La mort de leur oncle de Québec qui leur laisse une fortune considérable les décide à quitter les Indes. Après un faux départ et maints incidents, leur voilier les conduit à Québec, d’où ils partent s’installer dans les verts espaces de l’Ontario. Matins à Jalna. Adeline et Philippe Whiteoak ont invité Curtis et Lucy Sinclair à séjourner chez eux pendant la guerre qui vient d’éclater aux Etats-Unis. Les Sinclair sont Sudistes, et l’esclavage n’est pas admis au Canada. Mais Adeline a la fougue des natifs d’Irlande et Philippe la célèbre obstination anglaise, si bien qu’ils affronteront la réprobation de leurs voisins sans se troubler. Mary Wakefield. Trente ans ont passé, Philippe héritier du domaine de Jalna, jeune veuf, va s’y installer avec ses deux enfants. Son frère lui envoie une gouvernante : Mary Wakefield orpheline, inexpérimentée et charmante. La Jeunesse de Renny. La famille s’est agrandie. Mary et Philippe ont eu quatre fils : Eden, Piers, Finch et Wakefield. Renny, l’aîné de Philippe, est un adolescent difficile qui méprise les livres et adore les chevaux. Adeline aime sa nature ardente et voit en lui le futur maître de Jalna.
(1224 pages). 1939 – 1948 : une guerre, deux continents, trois familles. Le conflit qui éclate bouleverse des destins en France et au Québec. Gilberte, Lionel, Célestin, Ernest, Jacob, Brigitte et Bertha vont vivre les restrictions, la peur, les dangers et se demander tour à tour, si amour et bonheur et espoir peuvent survivre à l’adversité. Pour la première fois, l’intégralité en un seul volume de cette célèbre saga riche en émotions.
(963 pages) «Promettez-moi de ne jamais vous marier, de ne jamais choisir d’époux ou d’épouse qui risque de vous abandonner ou de vous briser le coeur, ni d’avoir d’enfants.» 1938. Ce troisième tome nous plonge en plein drame alors que le magasin général Marquis, au coeur du village de Sainte-Cécile, est la proie des flammes. Le sinistre aura une incidence majeure sur la vie quotidienne des Gélinas qui, faisant preuve de charité chrétienne, offrent d’héberger la famille Marquis le temps qu’on reconstruise le commerce. La cohabitation ne sera pas de tout repos! Alors que Florie gouverne la ferme avec la poigne qu’on lui connaît, elle sera confrontée à des pulsions irrépressibles qui provoqueront en elle un profond questionnement. Adèle, Édouard et Laurent, quant à eux, jonglent avec des élans passionnés, des défis professionnels stimulants et des secrets parfois inavouables, de ceux pouvant changer une vie, pour le meilleur ou pour le pire… Tourments, surprises, drames et joie sont au rendez-vous dans cette suite tant attendue! Septembre 1939. Quelques semaines après l’entrée en guerre du Canada, la famille Gélinas vit dans la crainte constante de voir partir ses hommes au front. Tourmenté par des désirs qu’il a du mal à comprendre, Laurent se réfugie un peu trop souvent dans l’alcool. Ça vaut mieux que les questionnements terrifiants auxquels il est confronté tous les jours! Aux prises avec leurs propres quêtes, son frère et ses sœurs ne lui sont d’aucun secours: Édouard souhaite retrouver le père qui les a abandonnés, Adèle rêve de gloire avec la publication de son premier roman et Florie doit accepter le mariage de Jeremiah avec Béatrice… Maudite promesse qui lui a fait perdre un si bon parti! Voici donc l’époustouflante conclusion de l’histoire singulière des Gélinas : quatre enfants engagés à l’impossible sur le lit de mort de leur mère sans imaginer un seul instant qu’ils allaient en porter les conséquences toute leur vie…
(889 pages). Adèle, 20 ans, rêve de devenir journaliste et de pouvoir vivre de sa plume, contrairement à ses frères et sa sœur, tous prêts à faire fructifier la ferme familiale. Un changement de rédacteur en chef au journal de Saint-Jovite, où elle est pigiste, lui donne enfin la possibilité de réaliser son rêve. Cela dit, la rencontre du beau Jérôme Sénéchal lui fera chavirer le cœur, ébranlera ses convictions et ira même jusqu’à compromettre la promesse faite à sa mère. France Lorrain réussit à créer une atmosphère d’époque qui nous donne l’impression d’être à Sainte-Cécile dans les années 1930, avec les personnages et leurs tourments. Adèle est forte et fragile à la fois, ce qui fait d’elle une héroïne des plus attachantes pouvant rivaliser avec celles des best-sellers qui nous ont fait rêver. Dans ce deuxième tome, Édouard décide de briser la promesse faite à sa mère, celle de ne jamais se marier ni d’avoir d’enfants, pour unir sa destinée à celle de la belle Clémentine. Son annonce troublera-t-elle l’harmonie dans la famille. Édouard devra-t-il renoncer à ses projets d’avenir. Parallèlement, à la ferme des Gélinas, la jeune Adèle tente de se remettre du terrible drame qui a détruit sa carrière, ses rêves et sa vie. Retrouvera-t-elle sa passion pour la vie, pour l’écriture, pour Jérôme. Cette famille à la fois attachante et dysfonctionnelle poursuivra sa route parsemée d’embûches. De nouveaux personnages apparaîtront, d’autres disparaîtront; mais à Ste-Cécile la vie continuera, malgré la crise, dans la famille des Gélinas.
Le coup de lune
Avait-il une seule raison grave de s’inquiéter ? Non. Il ne s’était rien passé d’anormal. Aucune menace ne pesait sur lui. C’était ridicule de perdre son sang-froid et il le savait si bien qu’ici encore, au milieu de la fête, il essayait de réagir.
D’ailleurs, ce n’était pas de l’inquiétude à proprement parler et il aurait été incapable de dire à quel moment l’avait pris cette angoisse, ce malaise faits d’un déséquilibre imperceptible.
Pas au moment de quitter l’Europe, en tout cas. Au contraire, Joseph Timar était parti bravement, rouge d’enthousiasme.
Lors du débarquement à Libreville, du premier contact avec le Gabon ? Le navire s’était arrêté en rade, si loin qu’on ne voyait de la terre qu’une ligne blanche, le sable, surmontée de la ligne sombre de la forêt. Il y avait de grandes houles grises qui soulevaient la vedette et l’envoyaient heurter la coque du paquebot .
Imperator – Tome 1 – Les portes de Rome
« Un bruit de sabots résonnait au loin. Cabera s’immobilisa, observant la silhouette qui s’approchait. Était-ce le premier des assaillants, ou un messager venu de la ville ? Le cavalier franchit la porte dans un bruit de tonnerre, le visage cramoisi et les vêtements couverts de suie.- Rome est en feu, dit-il en sautant à terre. Mais ils n’auront pas ma maison.Malgré les ténèbres recouvrant l’horizon, Cabera discerna les torches des esclaves furieux qui marchaient vers le domaine… » Jules César est à peine sorti de l’enfance lorsque son père est tué au cours d’une révolte d’esclaves. Accueilli à Rome par son oncle Marius, il y parfait son éducation et découvre les plaisirs de la Cité… Mais Sylla, l’ennemi irréductible de Marius, est aux portes de Rome. Combats, intrigues amoureuses, complots politiques… Conn Iggulden, retrace l’ascension du plus grand empereur de tous les temps. Le premier volet d’une fresque saluée tant par le public que par la critique.