
L’anomalie
« Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension. » En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris – New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai. Roman virtuose où la logique rencontre le magique, ‘L’Anomalie’ explore cette part de nous-même qui nous échappe.
Le complot des franciscains
A la veille de sa mort, le frère Léon, compagnon de François d’Assise, soulage sa conscience en exhortant son disciple, l’ermite Conrad, à éclaircir les mystères qui ont suivi la disparition de saint François en 1226. S’ensuit une vie entière de recherches, des intrigues de toute sorte et des pièges tendus par des religieux sans scrupules. Même le pape et l’Eglise s’en mêlent.
L’Empire du Dragon
Comment un magnat du textile français, dans la plus pure tradition du Nord, peut-il lutter contre la formidable puissance industrielle de la Chine?
Plutôt que de subir l’invasion des fibres asiatiques, Guy Deroubaix est parvenu à monter un véritable empire familial français au cœur de l’empire du Dragon.
Les triades de Shanghai et l’underground de Pékin vont alors mener une guerre sans merci à la famille Deroubaix, le kidnapping, l’espionnage et la mort seront les moteurs essentiels de cette conquête du marché des fibres scientifiques. Comme dans un théâtre d’ombres, les acteurs avancent masqués dans ce roman haletant qui plonge le lecteur au cœur des batailles économiques d’aujourd’hui.
Traquenard en Arizona
JIM CORT et BERT HARDY s’étaient connus à WEST POINT. Leur amitié avait été brève. Jim, ne pouvant se plier à la discipline militaire, avait préféré la vie sauvage et solitaire des plaines de l’Arizona et la compagnie des Apaches. Sa réputation de contrebandier et de « roi de la gachette » finit par lui attirer les pires ennuis. Bert, plus ambitieux que jamais, et qui brigue à présent les galons de colonel, a juré d’avoir la peau de son ancien ami. Il lui tend alors un piège machiavélique…
Le lion
King lécha le visage de Patricia et me tendit son mufle que je grattai entre les yeux. Le plus étroit, le plus effilé me sembla, plus que jamais, cligner amicalement. Puis le lion s’étendit sur un flanc et souleva une de ses pattes de devant afin que la petite fille prît contre lui sa place accoutumée.
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L’histoire d’un amour fou entre une petite fille et un lion.
32 pages en plus pour mieux lire les autres + un supplément ludique et enrichissant + des jeux + des exercices etc…..
La saga des Vikings – Tome 1 et Tome 2
Norvège, IXe siècle après J.-C. Depuis que son père est mort, Ragnvald n’a qu’une hâte : atteindre la maturité pour pouvoir enfin gouverner les terres qui lui reviennent, placées sous l’égide de son beau-père, le cruel Olaf. Aussi, quand il échappe à une tentative d’assassinat, Ragnvald devine que c’est Olaf qui est à la manœuvre. Obtenir justice n’est pas chose aisée en pays viking, où des centaines de petits rois se disputent un lambeau de territoire, mais Ragnvald est prêt à mourir pour sauver son honneur. Quant à sa petite sœur, l’impétueuse Svanhild, elle serait capable de prendre les armes pour lui venir en aide. Jusqu’au jour où elle croise le chemin du beau Solvi, l’ennemi juré de son frère… Tandis que Ragnvald choisit de rejoindre les troupes du jeune Harald, guerrier prodige incarné dans le monde des rêves par un loup à la crinière d’or, Svanhild sera confrontée au pire des dilemmes : la famille ou la liberté. Tous ont tué, pillé, trahi. Tous sillonnent les flots, encore et toujours. Tous n’aspirent qu’à une chose : le repos de la terre et la paix des familles. Depuis qu’elle s’est unie à Solvi, l’ennemi juré de son frère, la farouche Svanhild mène une vie de rapines, de paria des mers. Tout l’inverse de Ragnvald de Møre, son frère, qui, fidèle au roi Harald, mène pour lui une guerre sans fin. Où s’arrête l’honneur ? Où commence le sacrifice ? Quel poids ont les serments quand, dressés l’un contre l’autre à la proue d’un dragon, le destin exige de faire couler le sang des siens ?
Hôtel Riviera
Bienvenue à l’hôtel Riviera ! Au menu de votre séjour : un peu de romance, un zeste d’aventure, et le soleil de Saint-Tropez. Américaine frisant la quarantaine, Lola Laforêt est l’heureuse tenancière d’un charmant hôtel sur la Côte d’Azur. Elle n’aime rien tant qu’offrir à ses clients les plus fidèles un petit verre de rosé, le soir, sur la terrasse. Mais, sous ses airs enjoués, Lola cache une blessure… Quelques années plus tôt, elle est tombée éperdument amoureuse d’un beau Français. Hélas ! le bonheur a été de courte durée : un beau jour, Patrick s’est tout simplement volatilisé. Longtemps suspectée d’un crime passionnel, Lola a mis du temps à se relever de cette douloureuse épreuve. Aujourd’hui, son cœur est prêt à battre pour un autre homme. Et, quand le très séduisant Jack mouille l’ancre dans la petite baie de l’hôtel Riviera, Lola veut croire que l’amour est encore possible. Mais les nuages s’amoncellent déjà dans le ciel provençal…
Blonde
« Alors, en début de soirée, ce 3 août 1962, vint la Mort, index sur la sonnette du 12305 Fifth Helena Drive. La Mort qui essuyait la sueur de son front avec sa casquette de base-ball. La Mort qui mastiquait vite, impatiente, un chewing-gum. Pas un bruit à l’intérieur. La Mort ne peut pas le laisser sur le pas de la porte, ce foutu paquet, il lui faut une signature. Elle n’entend que les vibrations ronronnantes de l’air conditionné. Ou bien… est-ce qu’elle entend une radio là ? La maison est de type espagnol, c’est une « hacienda » de plain-pied ; murs en fausses briques, toiture en tuiles orange luisantes, fenêtres aux stores tirés. On la croirait presque recouverte d’une poussière grise. Compacte et miniature comme une maison de poupée, rien de grandiose pour Brentwood. La Mort sonna à deux reprises, appuya fort la seconde. Cette fois, on ouvrit la porte. De la main de la Mort, j’acceptais ce cadeau. Je savais ce que c’était, je crois. Et de la part de qui c’était. En voyant le nom et l’adresse, j’ai ri et j’ai signé sans hésiter. »
Les mangeurs de rêves
Ce livre renferme l’aventure la plus intrigante qu’on puisse imaginer. Tout commence par une lettre de rupture, dans laquelle le sieur Roger Bascombe annonce sans ménagement à Miss Temple qu’il annule leurs fiançailles. L’imbécile ! Ignore-t-il qu’une femme bafouée est l’adversaire la plus dangereuse qui soit ? Car l’impétueuse Miss Temple entreprend de le suivre. Elle pousse les portes du manoir d’Hartschmort et découvre un monde aussi irrésistible que terrifiant où se croisent libertins costumés, princes dépravés, comtesses meurtrières et savants fous… Or ces sinistres individus ont pour seul point commun un projet monstrueux : emprisonner les souvenirs et contrôler les consciences.
Le conglomérat
Grégoire Bataille est un jeune loup de la finance issu d’une modeste famille de paysans creusois. Formé à l’école britannique des fusions et des OPA, il décide de revenir en France pour se rapprocher de ses racines et tenter de percer l’univers de l’industrie agroalimentaire. Analyste de haut vol, il va croiser le chemin de don Melchiorre, un vieux magnat italien du lait dont l’ambition est de construire un groupe mondial capable de nourrir la planète entière. Séduit par cette mégalomanie et surtout par Ornella, la fille du patriarche lombard, Grégoire Bataille va servir à corps perdu les ambitions de don Melchiorre. Mais dans cet univers où la finance et l’industrie inventent leurs propres règles pour échapper au contrôle des États, le jeune homme sera témoin et acteur involontaire d’une vaste machination dévoilant les abîmes de l’âme humaine quand celle-ci se mesure à la volonté de puissance. Un véritable thriller économique sur fond de biotechnologie et de valeurs séculaires propres à la paysannerie européenne. Un grand roman d’aventure où l’amour se brise à l’épreuve du pouvoir occulte de l’argent.
La femme pressée
Elle, c’est Kate Killinger. Indépendante, belle, passionnée, elle mène sa vie à toute allure, sans faiblir. Fille unique d’un magnat de la presse new-yorkaise, elle se lance dans le journalisme et se bat seule, dans l’Amérique des années trente, pour créer son propre quotidien. Lui, c’est H.H. Rourke, spectateur inlassable de son époque, héritier de la tradition des grands reporters chasseurs de scoop. Au risque de sa vie, il promène sa rage de voir et de comprendre dans un monde en plein bouleversement. Dans son sillage, nous découvrons la montée du nazisme en Allemagne, les violences du Mexique, l’éveil de la Chine et le règne des gangs et de la prohibition en Amérique. Eux, que tout oppose et que tout unit, vont vivre, dans le tumulte et le déchirement, un amour passionné mais peut-être impossible…
Le cousin Pons
Ouvrage pessimiste, roman noir où se déploient dans leur hideur un univers cruel, une jungle hantée par des fauves inquiétants, Le Cousin Pons nous présente un monde criminel, en haut comme en bas, du salon à la loge de concierge. Au beau milieu de ce siècle sordide, Sylvain Pons prend rang parmi les martyrs ignorés dont La Comédie Humaine met en scène les souffrances inconnues, les tortures infligées » aux âmes douces par les âmes dures, supplices auxquels succombent tant d’innocentes créatures « . Mais notre esthète angélique est également un gourmand ridicule et la farce s’immisce souvent dans le drame du pitoyable monomane ; la dernière grande œuvre de Balzac est aussi un roman-feuilleton grotesque. Quatrième de couverture: «Deux mots suffisent à tout éclaircir, madame, dit Fraisier. Monsieur le président est le seul et unique héritier au troisième degré de monsieur Pons. Monsieur Pons est très malade, il va tester, s’il ne l’a déjà fait, en faveur d’un Allemand, son ami, nommé Schmucke, et l’importance de sa succession sera de plus de sept cent mille francs…- Si cela est, se dit à elle-même la présidente foudroyée par la possibilité de ce chiffre, j’ai fait une grande faute en me brouillant avec lui, en l’accablant.- Non, madame, car sans cette rupture il serait gai comme un pinson, et vivrait plus longtemps que vous, que monsieur le président et que moi… La Providence a ses voies, ne les sondons pas ! »
Couleurs de l’incendie
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d’un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe.
Les Bienveillantes
« En fait, j’aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n’est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n’ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d’écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n’ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien: j’ai fait mon travail, voilà tout; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j’ai sans doute forcé la limite, mais là je n’étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l’air, le manger, le boire et l’excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif. »
Avec cette somme qui s’inscrit aussi bien sous l’égide d’Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l’avait fait : l’épopée d’un être emporté dans la traversée de lui-même et de l’Histoire.
La commode aux tiroirs de couleurs
» Enfin, après tant d’années de patience domptée, j’allais savoir pourquoi elle s’emballait tant pour cacher le secret que renfermaient ces neufs tiroirs. Ma grand-mère les nommait ses renferme-mémoire. » A la mort de sa grand-mère chérie, une jeune femme reçoit en héritage une intrigante commode, objet de tous les fantasmes de ses petits-enfants. Le temps d’une nuit, la narratrice va ouvrir ces neuf tiroirs de couleur, et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant ces nombreux secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre France et Espagne.
Café noisette
Jordan Greene, jeune informaticien noir américain, quitte son sud natal pour rejoindre un géant du secteur à New York. Vite perdu dans les méandres de Manhattan, il commence à s’éloigner de sa petite amie J’nette. Surgit dans sa vie Kimberly, une jeune artiste peintre aux flamboyants cheveux rouges. Pour Jordan, qui affiche dans son bureau un portrait de Malcom X, être amoureux de Kimberly n’est pas simple : elle est blanche. En plus elle traîne un passé qu’elle voudrait garder secret… La famille et les amis de Jordan crient au scandale pendant qu’un long malentendu s’installe. Eric Jerome Dickey dépeint formidablement l’empire de la hâblerie et de la tchatche dans l’Amérique d’aujourd’hui. Café Noisette est un roman savoureux et provoquant ; l’histoire d’un amour difficile sur fond de construction d’une société multiculturelle. » Une comédie subtile et drôle sur la complexité américaine » USA Today.
La bonne nouvelle
Ce livre paru en 2024 est dans un état quasi-neuf
Hermine de Larmencour, une châtelaine qui vit dans l’Allier, vient d’enterrer Paul, son mari. Sa vie devrait reprendre son cours agréable et sans surprises quand Bernadette, sa cuisinière, lui apprend la bonne nouvelle : « Monsieur Paul, il est ressuscité ! »Sexagénaire libre et flamboyante, Hermine ne croit pas en Dieu et encore moins aux miracles. Mais le tombeau a été profané et la dépouille de son mari a disparu. Pire, deux jeunes du coin prétendent avoir croisé Paul au restaurant, une rencontre qui les aurait bouleversés.À mesure que les apparitions du défunt se multiplient, la rumeur enfle et les pèlerins commencent à affluer. Le Vatican missionne le père Benjamin Spark afin de prouver qu’il ne s’agit que d’une mystification. Mme de Larmencour a hâte de laisser derrière elle cette histoire sordide. Ses attentes risquent d’être déçues.La Bonne Nouvelle est une fable contemporaine qui mêle adroitement suspense et spiritualité. Nombreux sont les ouvrages dissertant sur la nature du Mal. Dans La Bonne Nouvelle, l’auteur nous surprend et nous enchante en s’interrogeant sur la possibilité du Bien.
Ces messieurs de Saint-Malo
Seul de tous les petits commerçants de Saint-Malo, Mathieu Carbec, dont les grands-parents vendaient naguère de la chandelle, a eu l’audace d’acheter trois actions de la Compagnie des Indes orientales que vient de fonder Colbert. Ce sera le point de départ d’une grande saga familiale au moment où la bourgeoisie maritime se rue à la conquête des piastres, des charges et des titres nobiliaires. Négociants, armateurs, corsaires ou négriers, les Carbec, parmi tant d’autres, se lanceront sur toutes les mers du globe, sans se soucier de savoir si leurs écus ou leurs fleurons sentent trop les épices ou la traite, la ruse ou la fraude… Le rebondissement de multiples situations, le foisonnement de personnages où se détachent d’admirables portraits de femmes, la présence permanente de l’histoire, font de Ces messieurs de Saint-Malo un grand roman d’aventures et d’amours qui est aussi un grand roman de société.
L’amant de lady Chatterley
Ils se sont mariés en 1917 lors d’une permission de Clifford. Il est revenu du front en 1918, gravement estropié et condamné à la chaise roulante.
Si leur entente a toujours été plus intellectuelle que physique, l’incapacité de Clifford à satisfaire sa femme et à lui donner un enfant met rapidement un point final à leur mariage. Amant après amant, Constance trouve son plaisir, jusqu’au jour où elle ouvre enfin les yeux sur Mellors, le garde-chasse de son mari. La soudaine « avide adoration » que Constance éprouve pour lui naît principalement de l’intense intimité sexuelle qu’ils partagent alors que tout les sépare dans l’Angleterre puritaine du début du XXe siècle.
L’explosion sensuelle et amoureuse de leur liaison ira jusqu’à infléchir la ligne de leur destin respectif. Roman puissamment érotique et sensuel, L’Amant de Lady Chatterley a profondément bouleversé et continue d’ébranler les idées reçues sur le plaisir féminin et la virilité.
Le roman le plus connu de D.H. Lawrence. Son succès repose sur l’idée que c’est le chef-d’œuvre de la littérature érotique, l’histoire d’une épouse frustrée, au mari impuissant, et qui trouve l’épanouissement physique dans les bras vigoureux de son garde-chasse.
Mais l’importance du livre est dans la peinture d’un choc historique et social qui constitue le monde moderne. Entre la communauté rurale anglaise et le monde industriel, c’est tout le tissu d’un pays qui se déchire. La forêt du roman, où vit Mellors, le garde-chasse, représente le dernier espace de sauvagerie et de liberté ; lady Chatterley l’y retrouve et s’y retrouve, tout en voyant basculer son univers habituel. Ce roman poétique doit être lu comme un mélange de voyage initiatique, de descente aux enfers, comme une grande lamentation sur l’état de l’Angleterre, aux échos bibliques. L’intrigue amoureuse séduit à une première lecture ; mais le roman a une valeur historique et symbolique.
Le Grand Monde
La famille Pelletier.
Trois histoires d’amour, un lanceur d’alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, grosse promotion sur le linge de maison, le retour du passé, un parfum d’exotisme, une passion soudaine et irrésistible. Et quelques meurtres.
Les romans de Pierre Lemaitre ont été récompensés par de nombreux prix littéraires nationaux et internationaux. Après sa remarquable fresque de l’entre-deux-guerres, il nous propose aujourd’hui une plongée mouvementée et jubilatoire dans les Trente Glorieuses.
La fiancée de Shangai
Automne 1928. Viva, jeune londonienne désargentée désirant ardemment retourner à Bombay, ville qui a vu mourir ses parents par le passé, se fait engager comme chaperonne de deux jeunes femmes fortunées rejoignant l’Inde elles aussi. Il y a Rose, la candide qui doit épouser un officier britannique sur place et sa meilleure amie, la fantasque Victoria, en quête d’un époux. Viva est aussi en charge du jeune Guy au comportement aussi déroutant qu’inquiétant. À bord du bateau, elle se rapproche peu à peu de Frank, un médecin…
Les chemins de toile
Gabriel Lacaze est le digne fils de son père. Avec lui, se livre au commerce de la toile à travers la France entière. Et comme lui, il déteste les Ménétrol, une autre famille de toiliers. Plus personne aujourd’hui ne connaît vraiment l’origine de cette haine qui a traversé les générations. Mais rien ne semble pouvoir la remettre en cause. Alors, quand Flora, la sœur de Gabriel, tombe secrètement sous le charme de Bastien Ménétrol, autant dire qu’elle s’apprête à bouleverser totalement les vieux principes familiaux… Cette relation interdite viendra-t-elle à bout des anciennes rancœurs ?
Le chant de Dolorès
Le corps blessé, l’âme meurtrie, Dolorès n’a que faire de la vie. Elle n’a que onze ans quand ses parents divorcent, et treize quand elle se fait violer. Les seuls réconforts de cette adolescente fragile sont les séries télévisées et la nourriture. Gâteaux, confiseries… Elle s’empiffre et devient « la grosse » du quartier, la risée des jeunes de son âge. Qu’importe… Dolorès décide de ne plus sortir. Elle reste cloîtrée dans sa chambre, dans la maison de sa grand-mère, chez qui elle vit désormais. Un abîme de solitude et de souffrance lui vrille le cœur. Un abîme dans lequel elle va s’enfoncer, un peu plus chaque jour…
Juliette ou la Paresseuse
La veuve d’un milliardaire américain achète la plume d’une autre pour vomir son passé, pour livrer, à rebours, le secret de ses fuites successives.
Sa biographe ressasse une année de fêtes monotones, et mêle à son récit la chronique de ses vingt ans.
Pas de sang, juste de l’encre. Pas de cadavre, mais une confidence à quatre mains, entièrement réversible. Un polar dont l’enjeu n’est pas l’identité de la criminelle, mais de la narratrice. Les preuves sont là. Il n’y a qu’à lire, avec précaution (lignes à haute tension – courant alternatif).
Stupeur et tremblements
Embauchée par la compagnie Yumimoto, Amélie espère bien pouvoir faire ses preuves dans ce pays qui la fascine tant depuis qu’elle y a séjourné enfant. C’est sans compter sur la subtilité des règles tacites qui régissent la société japonaise, sans compter encore sur le mépris de Mlle Mori, sa supérieure. Les humiliations et les vexations se succèdent et la soumission s’installe : Amélie pensait être traductrice, elle finira dame pipi de l’entreprise…
Maître Hiram et le roi Salomon
Quand Salomon, fils de David, est appelé à régner, Israël est déchiré par des conflits internes. En quelques années, ce prince du désert unifie Israël et, investi d’une mission divine, s’attelle à la réalisation d’un de ses rêves les plus fous : la construction d’un temple sur le rocher de Jérusalem.
Fasciné par l’Egypte des pharaons, Salomon fait appel au maître d’œuvre Hiram. Cet homme étrange et farouche connaît les secrets de l’art du trait, cette science mystérieuse qui a traversé les âges. Ensemble, ils défieront le peuple et la caste des prêtres pour créer un chef-d’œuvre…
Un roman où l’historien Christian Jacq relate la rencontre de deux civilisations légendaires, celle de l’Égypte et d’Israël, et les mystères d’une confrérie de bâtisseurs que les constructeurs de cathédrales considèrent comme leurs maîtres.
Trois dollars
À trente-huit ans, un beau matin, Eddie se retrouve sur un quai de gare avec trois dollars en poche. Et rien d’autre… Pourtant, pense-t-il, il a fait tout ce qu’il fallait. Il a suivi de bonnes études, il a épousé une femme intelligente et sensible, pris un emploi passionnant, contracté un crédit raisonnable pour acheter un pavillon où loger sa famille… Alors comment en est-il arrivé là ? Tout a commencé, se souvient-il, ce jour de ses huit ans, où la jeune fille blonde dont il était amoureux a quitté sa vie parce qu’elle était riche et lui non… L’histoire d’Eddie est tissée de coïncidences surprenantes, de rencontres tragicomiques, de quiproquos absurdes… qui tous ont un point commun : l’infinie tendresse du héros pour les êtres qui l’entourent. Spirituel, vulnérable et perpétuellement étonné, Eddie a le charme des héros des plus belles comédies américaines à la Capra. Entre rire et larmes, Trois Dollars est le portrait cruel d’un monde où le cours de la Bourse prend le pas sur celui de la vie humaine. Le Melbourne d’Eddie, Elliot Perlman le connaît bien. Lui aussi, comme son héros, s’est retrouvé avec trois dollars en poche, un crédit à payer, une voiture hors d’âge et un bon diplôme universitaire. L’humour et la tendresse sont entre ses mains des armes tranchantes qui lui servent à démonter avec une férocité jubilatoire l’engrenage du rationalisme économique à la Thatcher. Mais il n’en oublie pas l’amour, l’honnêteté et le rêve qui triomphent pour donner un sens à la vie…
Les demoiselles de Provence
La Provence du XIIIe siècle, pays de troubadours, est une terre très disputée. Mais à force de courage et de ténacité, Raimon Bérenger V en a fait un comté souverain.Son épouse, la séduisante Béatrice de Savoie, lui a donné quatre filles: Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice, bercées par le chant des cigales. Leur beauté, leur éducation et leur vertu vont assurer à ces demoiselles les plus hautes destinées: par alliances, elle vont régner sur quatre des royaumes les plus convoités d’Europe. Malgré les ors et les fastes des cours royales elles vivront au rythme des guerres et des croisades qui ont déchiré leur temps. Leur destin respectif et leurs secrets les conduiront de la Provence à l’Angleterre en passant par la vallée du Rhin, Aigues-Mortes ou Naples, et même en Orient, de Tunis à la Terre sainte…
Célestine du Bac
Lui, dix-huit ans, fils de bonne famille, solitaire et rêveur. Elle, sans âge, sans domicile, abîmée par la vie et l’alcool. Tout les sépare. Pourtant, un jour, rue du Bac, à Paris, leurs chemins se croisent. Contre toute attente, une extraordinaire amitié se noue. De celles qui changent une vie. De celles qui forgent à jamais une personnalité. Saisir sa chance, affronter le mystère familial qui le hante, c’est ce que Célestine va transmettre à Martin. Et plus encore… « Ce roman, je l’ai écrit en 1990. J’avais rangé le manuscrit dans un carton, puis l’avais oublié. Jusqu’au jour où, à l’occasion d’un déménagement, nous nous sommes retrouvés, lui et moi. Je l’ai relu avec émotion et il m’a semblé qu’il avait aujourd’hui une résonance particulière. Il est là, entre vos mains. » Tatiana de Rosnay
Anne de Redmond
Anne Shirley poursuit ses rêves d’études supérieures et d’envolées créatives. Et c’est en compagnie de ses amis qu’elle découvre l’université de Redmond, en Nouvelle-Écosse. Au programme : cours, écriture, nouvelles rencontres et surtout, toutes sortes de mésaventures. Sans oublier les retours à Green Gables pour se ressourcer, entretenir les vieilles amitiés, garder sur le droit chemin un turbulent petit garçon… et recevoir sa première demande en mariage ! Lucy Maud Montgomery signe de son écriture merveilleuse un charmant bijou littéraire, drôle et tendre, sur le passage à l’âge adulte d’une fascinante jeune fille.
Vous avez survécu au Covid ? La guerre vous fait flipper ? Le réchauffement et les incendies vous inquiètent ? Vous n’avez pas encore bien saisi le concept de « points-retraite » ? Pas de panique.
Mémoires intimes d’un pauvre vieux essayant de survivre dans un monde hostile est fait pour vous.
Imaginez un livre qui aurait à la fois des vertus magiques – il ralentirait la course du temps et effacerait les rides –, et foncerait à deux cents à l’heure en se jouant d’un monde pré-apocalyptique, ne se préoccupant que d’une chose, triviale au possible : la survie de son héros-boomer.
S’essayant pour la première fois à l’exercice périlleux du journal intime – pour mieux le détourner – l’auteur de Cantique de la Racaille et de Sainte-Croix-les-Vaches livre un roman hilarant où rien ne lui est épargné, ni le théâtre des réseaux sociaux, ni l’aventure périlleuse des sites de rencontres pour seniors, ni même l’éligibilité à la carte croûton-SNCF. Sans oublier les considérations philosophiques induites par cette douloureuse question : boomers, nous qui allons être des milliards dans la décennie qui s’annonce, qu’allons-nous faire de nous ?
Vincent Ravalec est écrivain, scénariste et réalisateur-producteur.
Ses livres ont reçu de nombreux prix littéraires dont le prix de Flore pour Cantique de la Racaille.
(1103 pages). 1900, un petit village de Gaspésie. Jeune femme de caractère, Marie a épousé Guillaume, capitaine de goélette, beau et grand moustachu dont elle est éperdument amoureuse. Quand il prend la mer, elle subit le quotidien incertain des femmes de marin ; quand il revient au bercail, alors elle revit et la famille ne tarde jamais à s’agrandir… Au fil des trois premières décennies du XXe siècle, le couple traverse toutes les joies, toutes les peines, et on redécouvre avec bonheur une vie aujourd’hui évanouie, faite de traditions et de gestes disparus au gré de l’évolution des mœurs et du progrès technique. Le récit débute par une glaciale matinée de janvier 1929, dans une rue de Boston. Quelles circonstances ont pu entraîner Marie aussi loin de Cap-aux-Brumes, son village bien-aimé ? Quel choc l’a conduite à errer ainsi, désespérée, dans le blizzard ? Pour le savoir, il vous faut suivre au fil de ses souvenirs madame Tout-le-monde… De retour à Cap-aux-Brumes, Marie doit résoudre son conflit avec Guillaume, venu la rejoindre au chevet de leur fille gravement malade. La crise économique qui suit le krach d’octobre 1929 amène son lot de privations et d’épreuves. Trois générations vivent désormais sous un même toit. Les petits-enfants grandissent, apportant à Marie joies et tourments. Une catastrophe contraint son gendre Théo à travailler dans un camp de bûcherons de la Côte-Nord. À son retour, il décide d’aller coloniser une terre boisée nichée dans une montagne rocailleuse. Cette décision bouleverse sa femme Marie-Reine. Leur fille Anne-Marie, éprise d’un don Juan, quitte Cap-aux-Brumes la mort dans l’âme. Les relations mère-fille entre Marie-Reine et Anne- Marie compliquent la vie de la famille cantonnée dans un minuscule camp en bois rond. Tous triment de l’aube au crépuscule pour déboiser le lot. En 1939, le Canada entre en guerre et les conditions de vie se dégradent encore. À Val-des-Castors, les gars rivalisent pour conquérir Anne-Marie. La jeune beauté se promet de quitter la colonie dès qu’elle sera majeure, mais plusieurs embûches viennent contrecarrer ses projets…
L’infini des possibles
Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l’Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l’amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la « malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana ». Cette « malédiction » n’est probablement rien d’autre qu’une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n’a trouvé l’amour. Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia, qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ? Au coeur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu’une malédiction vieille de plusieurs siècles… Après les succès de Demain est un autre jour, d’Un doux pardon et de Tout ce qui nous répare, Lori Nelson Spielman revient avec cette histoire passionnante consacrée à la découverte de soi, au pardon et à l’amour. Mais surtout à ces liens familiaux qui peuvent tout autant être synonymes d’étreinte que d’emprisonnement.
L’inconnu de la poste
« La première fois que j’ai entendu parler de Thomassin, c’était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d’acteur. Elle m’avait montré quelques-unes des lettres qu’il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n’aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n’écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l’assassinat d’une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué. Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir. »
F. A.
Le village, c’est Montréal-la-Cluse. La victime, c’est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l’histoire d’un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes – tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l’enquête policière, L’Inconnu de la poste est le portrait d’une France que l’on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d’entre eux la dignité d’un destin.
L’Ecole des Robinsons
Le jeune Godfrey mène une vie de privilégié chez son oncle William W. Kolderup, l’homme d’affaires le plus riche de San Francisco. Bien qu’il aime la belle Phina, il s’entête à vouloir parcourir le monde sans elle avant de l’épouser.
Son oncle accepte mais à l’unique condition qu’il voyage avec son professeur de danse et de maintien, Tartelett. Il met alors à sa disposition l’un de ses bateaux en partance pour la Nouvelle-Zélande, le Dream ; mais celui-ci sombre en pleine mer.
Seuls rescapés de ce naufrage, Godfrey et Tartelett échouent sur une île déserte.
Commence alors pour eux une vie de Robinsons, riche d’aventures et d’enseignements… Après L’oncle Robinson et L’Île mystérieuse, Jules Verne signe avec ce roman, écrit en 1882, une nouvelle réécriture de Robinson Crusoé sur fond de roman d’apprentissage.
Le Bal des gueules noires
Alors que les fêtes approchent, en ce mois de décembre 1961, Sylvain, un jeune mineur des puits de Decazeville, et Tania, fille d’un émigré ukrainien, font des projets d’avenir. Brutalement, répondant aux décisions technocratiques du gouvernement et des Charbonnages de France, une grève éclate qui sera longue, douloureuse et humiliante pour les deux mille deux cents « gueules noires », engagés comme Sylvain, dans la lutte. Après un départ forcé pour les mines du Gard, Tania entraîne Sylvain dans l’Isère pour retrouver sa sœur jumelle. Là, malgré les sentiments qu’ils éprouvent encore l’un pour l’autre, ils vont mettre fin à une liaison usée par trop d’événements pénibles. C’est un homme blessé qui repart alors vers la petite ferme familiale en Aveyron. La chance tourne enfin le jour où l’un de ses anciens camarades de la mine, qui a créé un orchestre de bal, l’engage, lui donnant ainsi l’occasion d’exprimer pleinement ses qualités de trompettiste. Dans ce roman de société, Daniel Crozes fait revivre, avec sensibilité et talent, le monde de la mine et ses traditions de lutte. Il brosse avec justesse et émotion le portrait d’hommes et de femmes brisés par les reconversions industrielles, mais qui, portés par une énergie tenace, réussissent à reconstruire leur vie.
La dame de pique (et autres textes)
La Dame de pique, nouvelle fantastique d’Alexandre Pouchkine (1799-1837), structurée comme un roman, met en scène des personnages du théâtre populaire. La fin, suggérée par une citation en exergue, met le lecteur sur la voie : « La dame de pique signifie une malveillance cachée. » Écrivant comme on abat l’une après l’autre ses cartes maîtresses, Pouchkine rencontre différentes figures du fantastique (le comte de Saint-Germain, une revenante), mais sans s’y attarder. Le dialogue, la satire sociale, quelques remarques mêmes sur la littérature russe arrivent à trouver place dans ce condensé romanesque.
La Petite Boulangerie du bout du monde
Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles.
Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie…
Suzanne et la province
Suzanne, une Parisienne, se réfugie seule en province pour tenter d’oublier la mort de son mari. Par hasard, elle rencontre Marcelin, un homme du cru, un éleveur tranquille et près des choses. Au fil des rencontres, leur désir devient passion. Mais vivre cet amour se révèle difficile: Marcelin est marié et son épouse, prévenue par des voisins qu’il y a une autre femme « , lui fait des scènes intolérables. Marcelin ne peut abandonner sa terre et ses racines pour Suzanne. Il l’aime pourtant, lui dit-il, comme il n’avait pas encore aimé. Suzanne souffre, elle prend son attitude pour de la lâcheté. A Paris, si on se plaît, peu importent ceux que cela choque! C’est qu’en province, lui explique Marcelin, la clandestinité est impossible: chacun vous épie et vous fait payer vos manquements. Suzanne s’indigne, mais apprend à connaître ses codes, ses réseaux cachés, ses violences et ses contraintes. Va-t-elle se décourager, regagner la grande ville où l’on est plus pressé et plus libre ? Un autre homme l’y appelle, il souhaite l’épouser. Toutefois, Suzanne l’a éprouvé, derrière les murs séculaires on sait vivre l’amour comme le reste, dans la patience et le lent bonheur du mûrissement. Pour ce qui est du cœur et de la passion, la province l’emporte.
La femme de papier
Quatrième de couverture : Renvoyée à sa plume après une fulgurante et torride liaison, une femme écrit à son amant. « Le cœur tendre, le ventre désœuvré », elle effeuille l’album de leurs souvenirs, de leurs folies. Avec les vrais mots de l’impudeur, elle invite le lecteur éberlué à la suivre dans un voyage mouvementé au bout de la sensualité… De son compagnon, nous ne connaîtrons que deux couleurs : le jaune de ses yeux et le vert de son pull… Mais nous découvrirons vite ses caprices et ses fantasmes auxquels elle se soumet, tout en laissant parler son propre corps. Jamais une femme n’est allée aussi loin dans l’évocation de sa vie érotique. Cela donne un roman libertin, une histoire de corps qui viendra mourir dans les profondeurs du cœur !
La Montagne invisible
Petite paysanne illettrée tout juste débarquée dans la capitale, abandonnée par un mari volage, Pajarita va mettre à profit sa connaissance des plantes médicinales et un savoir hérité de ses ancêtres indiens pour devenir une guérisseuse très appréciée. Le début d’un destin hors du commun… Eva, sa fille, rêve de poésie pour mieux oublier un quotidien sordide. Violée par son patron, rejetée par Andres, son ami d’enfance dont elle est éperdument amoureuse, elle décide de tenter l’aventure en Argentine. Une aventure qui la mènera dans les plus hautes sphères du pouvoir avant de précipiter sa chute… Salomé est la fille d’Eva. Le jeune interne qui assiste à sa naissance s’appelle Ernesto Guevara. Signe du destin ? À l’âge des premiers émois, la jeune lycéenne rejoint le groupe clandestin des Tupamaros.
Cinq jours
Dans le Maine, de nos jours. A 42 ans, Laura Warren sent qu’elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelques temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari est sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis sa rupture amoureuse et sa fille s’apprête à partir à l université. Aussi voit-elle dans cette conférence à Boston une parenthèse bienvenue, sans imaginer que ces quelques jours vont bouleverser à jamais son existence… Richard Copeland est lui aussi en pleine confusion. A l’étroit dans un mariage contracté par dépit plus que par amour, incompris par une femme devenue de plus en plus distante, frustré professionnellement et connaissant de grandes difficultés avec son fils, un garçon brillant mais psychologiquement très instable, il rêve de s’échapper…
La maison du pacifique
Alors qu’elle rêve de devenir mère, Sarah Moon découvre l’infidélité de Jack, son mari, avec qui elle pensait former un couple idéal. Bouleversée mais décidée à ne pas se laisser abattre, elle retourne vivre là où elle a grandi et, au bord du Pacifique, elle s’installe dans un petit cottage plein de charme pour se reconstruire. Peu après son installation, Sarah découvre qu’elle est enceinte. Comblée par cette nouvelle et n’envisageant pas un instant de retourner vivre avec un mari qui a trahi sa confiance, elle retrouve Will Bonner, un homme incroyablement séduisant qu’elle aimait en secret lorsqu’elle était adolescente, mais qui l’avait toujours ignorée… Partagée entre l’euphorie d’une future maternité et les ombres d’un passé dont elle voudrait s’affranchir, Sarah va tout faire pour donner un second souffle à sa vie et vivre pleinement ses rêves.
Vous verrez…Vous m’aimerez
Vous verrez, vous l’aimerez. Comment une petite fille, bien acceptée chez elle mais rejetée à l’école, passant de la chaleur d’une famille unie à la tristesse des pensions » pleines de l’odeur grise des endroits sans mères « , serre les dents face aux enfants qui la tourmentent, criant en elle à leur intention : » Vous verrez ! Vous m’aimerez ! » Comment elle décide d’être un jour connue, c’est-à-dire » reconnue « , parce qu’elle se sent différente des autres et souffre de solitude. Et comment, devenue femme, son vœu – enfin – se trouve réalisé : elle sera écrivain. La petite fille s’appelait Janine Boissard. Cette histoire » vraie « , qui est celle de l’auteur de L’Esprit de famille, se lit comme un » suspense « . On y pleure, on y rit. Elle passionnera adultes et adolescents ; elle touchera tous ceux qui ont besoin d’espoir pour vivre. Ceux pour lesquels les blessures de l’enfance deviennent sources de lumière.
Rien ne va plus
À Hollywood, comme chacun sait, tout va plus vite, plus haut, plus fort! Les succès peuvent être soudains et tonitruants, les chutes foudroyantes. David Armitage, scénariste en quête de reconnaissance va en faire la redoutable expérience. Alors qu’il écrit depuis plus de dix ans des textes qui ne recueillent que l’indifférence des grands pontes de l’usine à rêves, l’impensable se produit : son dernier scénario est acheté par une chaîne branchée du câble.
Amour et gloire
Elles sont quatre,venues des quatre coins de l’Amérique.Elles ont choisi de s’engager pour des raisons parfois inavouables,mais qu’importe! Une même volonté les anime : ne pas flancher! Car ce 19 juillet 1942,en arrivant à Fort Des Moines,Jill,Page,Bunny et Elisabeth savent qu’elles entrent dans l’Histoire.Elles appartiennent au premier contingent féminin recruté par l’armée! Drôles,sentimentales,généreuses,ces jeunes femmes que tout sépare dans le civil se lient d’une amitié indéfectible,sur fond d’épreuves,d’amours et d’aventures,de l’Italie au Pacifique. Avant de partir rejoindre leurs unités,elles se sont juré de se retrouver autour d’une bouteille de champagne,à la fin de la guerre.Qui sera au rendez-vous?
Le chemin des tourbillons
« Raky, jeune citadine se rend à Sarrène, village de ses grands-parents, pour y passer ses vacances et se ressourcer. Dès son retour, elle apprend sa réussite avec brio à l’examen de passage au second cycle. Sa nouvelle vie prend vite un autre élan. Un fait inédit subit par un professeur va déclencher un procès. L’auteure profite de cet imbroglio pour démontrer comment les liens de parenté insoupçonnés surgissent dans la société. Elle nous plonge dans un monde assez particulier d’un tribunal correctionnel et met en exergue les valeurs culturelles de l’ethnie sérère. Une originalité qui donne une envie forte de finir ce roman plein de suspenses. »
La clandestine
Il suffit de quelques minutes pour qu’une vie bascule… Pour Maggie Slade, la vie avait basculé en cette lointaine nuit de mai 1982, lorsqu’elle avait découvert le corps de sa mère, criblé de balles par un mystérieux visiteur. Prise dans un engrenage cauchemardesque, Maggie s’était alors vu accuser du crime, et condamnée à vingt ans de réclusion pour un meurtre dont elle était innocente. Sept longues années entre les murs de la prison de Canon City, Colorado, avaient fait de l’adolescente qu’elle était une femme intelligente, élevée à la plus dure des écoles, qui avait su saisir la première opportunité pour s’échapper. Depuis, recherchée par la police, Maggie vivait dans la clandestinité, changeant sans cesse de ville, d’emploi, de logement. Une vie d’errance, de mensonge, de peur aussi, une vie dont la dureté lui aurait presque fait parfois regretter sa cellule. Et puis un jour, le destin met sur son chemin Sean MacLeod, un jeune policier autrefois impliqué dans l’enquête sur le meurtre de sa mère. Comprenant que le moment est venu pour elle de réparer l’erreur judiciaire qui a brisé sa vie, Maggie décide de tout tenter pour qu’éclate la vérité – d’autant qu’elle a son idée sur l’identité du meurtrier, un homme au-dessus de tout soupçon…