
After – Saison 4
Avant, personne n’aurait osé les déchirer… Grâce à Zed, Tessa échappe au pire et soulagée, elle peut commencer une nouvelle vie indépendante à Seattle. Hardin se rapproche de plus en plus de Richard, le père de Tessa, jusqu’à l’héberger dans leur ancien appartement pour l’aider à s’en sortir ! L’occasion parfaite pour prouver qu’il a changé et que, peut-être, il peut devenir quelqu’un de bien. Ou est-ce une manipulation de plus à son actif ? Reste-t-il un espoir pour Tessa et son incorrigible bad&loveboy ? Les nuits entre les deux amants sont plus passionnées que jamais, et Tessa se jette à corps perdu dans cette liaison tumultueuse. Pourtant son entourage semble croire que sa relation avec Hardin va la plonger dans une spirale destructrice dont elle ne pourra sortir indemne. Grâce au soutien de Landon, elle va mener sans doute l’un de ses plus durs combats pour sauver son couple. C’est sans compter sur un cruel coup du destin qui va faire ressortir les pires démons d’Hardin… Tessa arrivera-t-elle à chasser les ténèbres dans l’esprit torturé de son homme ?
After – Saison 3
Le caractère ombrageux d’Hardin continue à lui jouer des tours, et il échappe de peu à l’expulsion de l’université. De son côté, Tessa retrouve son père par hasard au détour d’une rue. Hardin, toujours aussi ingérable, ne facilite pas cette entrevue inopinée. Tessa va devoir affronter la plus douloureuse des questions : Hardin pourra-t-il s’ouvrir un jour ? Un week-end chez le père d’Hardin est l’occasion rêvée pour se recentrer sur leur histoire. La rencontre de Riley et de Lillian va leur en apprendre bien plus que toutes leurs querelles. Pourtant, le départ pour Seattle approche… C’est le moment de prendre les bonnes décisions. Mais Hardin est-il seulement capable de mettre ses démons de côté pour suivre Tessa ? Le besoin passionné d’être ensemble sera-t-il plus fort que tous les obstacles ?
Allmen et les libellules
Johann Friedrich von Allmen, la quarantaine élégante, collectionne les œuvres d’art. Une occupation devenue dangereuse pour ce dilettante séducteur et raffiné depuis qu’il a dilapidé la fortune familiale et s’est attiré la rancœur de certains proches, victimes de ses trafics. Il doit se résoudre à se séparer de bon nombre d’œuvres et s’installe dans la maison du jardinier en compagnie de Carlos, son fidèle majordome guatémaltèque.
After – Saison 5
La vie n’a jamais été rose pour Tessa et Hardin, mais chaque nouveau défi auquel ils doivent faire face renforce leur amour et le lien passionné qui les unit est de plus en plus solide. Mais quand un pan de son passé, qu’il n’aurait pu imaginé, lui est révélé, Hardin est touché au cœur. Tessa de son côté subit une tragédie. Les deux amants vont-ils résister à tant de cruauté ? Finalement leur histoire familiale, si elle est choquante, ne semble pas très différente l’une de l’autre. Et Tessa n’est plus la douce et gentille fille qu’elle était quand elle a rencontré Hardin, pas plus qu’il n’est le cruel et sombre garçon dont elle est tombée amoureuse. Elle comprend toutes les troublantes émotions sous la carapace d’Hardin et sait qu’elle est la seule qui peut le calmer. Il a besoin d’elle. Mais plus le passé d’Hardin resurgit, plus il est inquiet et triste, et plus il repousse Tessa et
tous les autres au loin. Tessa n’est pas sûre de pouvoir le sauver sans se sacrifier. Elle refuse de l’abandonner sans se battre, mais combattre qui : Hardin ou elle-même ?
Le coup de grâce
En 1919, dans les pays Baltes ravagés par la guerre, la révolution et le désespoir, trois jeunes gens, Eric, Conrad et Sophie, jouent au jeu dangereux de l’amour. Attirance, rejet, faux-semblants, conflits, mensonges et érotisme les pousseront aux confins de la folie. Marguerite Yourcenar renouvelle le thème du triangle amoureux dans cette somptueuse et tragique histoire d’amour.
Blessée à jamais
Le message d’espoir d’une femme dont l’enfance fut assassinée, et qui veut pourtant croire au bonheur. Comment guérit-on de son enfance quand elle vous a été volée, arrachée, piétinée de la plus atroce façon ? Patricia Pattyn, qui a bouleversé la France avec le récit de son martyre, a aujourd’hui quatre enfants, une vie heureuse et un rêve pour lequel elle se battra de toutes ses forces : celui d’un monde où les enfants vivront en paix, dans la gaieté et l’innocence… Et pourtant, avant de croire enfin que le bonheur peut exister, il lui aura fallu de longues années de lutte contre elle-même et les démons qui l’assaillent, d’allers et venues entre l’espoir et le découragement absolu. Pour obliger le malheur à lâcher sa proie, elle aura fait preuve d’une volonté de chaque instant, d’une infinie persévérance. Mais son vrai combat ne fait que commencer. Maintenant la force est en elle. Patricia est née, et plus rien ne pourra l’abattre.
La bibliothèque des cœurs cabossés
Traduit du suédois par Carine Bruy. Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l’Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l’aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance. Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel.
Pour venger la mort prématurée de sa soeur, Alain Nsona force les portes de la société secrète des ewusus qui régit la communauté depuis des millénaires selon un code aussi immuable qu’implacable. Enrôlé par Ada, puissant sorcier à la tête d’une académie de sages, il est contraint à un voyage dans le temps, avec pour mission de rapporter la formule de la dématérialisation des objets. Soucieux de mettre leurs connaissances occultes au service du progrès, ces ewusus projettent en effet de réaliser une révolution scientifique… Dans ce roman fantastique, à l’écriture maîtrisée, Mutt-Lon interroge le devenir de l’Afrique dans la confrontation de deux périodes – l’ère précoloniale et la modernité – reliées par l’empreinte permanente du surnaturel.
Le destin d’une femme
A travers le destin d’une femme, Célia, et les espoirs provoqués par un nouveau médicament, c’est l’univers de la santé publique qui est ici mis en cause et si laboratoires et hôpitaux sont américains, les situations sont universelles et les problèmes ceux de chacun.
Célia est séduisante et ambitieuse, elle lutte pour s’imposer dans les milieux fermés de la recherche médicale. Résolue à faire carrière dans un monde d’hommes, elle ne l’est cependant pas à tout prix. Son métier la passionne, mais elle n’hésite pas à dénoncer magouilles et corruptions au sein de la société pharmaceutique qui l’emploie. Elle veut tout, même le bonheur et, là aussi, elle va réussir.
Oublier Klara
Mourmansk, au Nord du cercle polaire. Sur son lit d’hôpital, Rubin se sait condamné. Seule une énigme le maintient en vie : alors qu’il n’était qu’un enfant, Klara, sa mère, chercheuse scientifique à l’époque de Staline, a été arrêtée sous ses yeux. Qu’est-elle devenue ? L’absence de Klara, la blessure ressentie enfant ont fait de lui un homme rude. Avec lui-même. Avec son fils Iouri. Le père devient patron de chalutier, mutique. Le fils aura les oiseaux pour compagnon et la fuite pour horizon. Iouri s’exile en Amérique, tournant la page d’une enfance meurtrie. Mais à l’appel de son père, Iouri, désormais adulte, répond présent : ne pas oublier Klara ! Lutter contre l’Histoire, lutter contre un silence. Quel est le secret de Klara ? Peut-on conjurer le passé ? Dans son enquête, Iouri découvrira une vérité essentielle qui unit leurs destins. Oublier Klara est une magnifique aventure humaine, traversé par une nature sauvage.
La rivale
Voici l’histoire secrète de Maria Callas, racontée par sa rivale la plus acharnée. Ayant survécu à la Diva, Carlotta Berlumi revient en Italie de son exil argentin après des décennies. Plus personne ne se souvient d’elle, sauf Enzo, qui se rappelle avoir entendu ce nom de la bouche de son grand-père. Il devient son confident. Après toutes ces années, la vieille Carlotta, qui n’a rien perdu de son piquant ni de sa rage, n’en démord pas : elle chantait comme un ange, le public l’adulait, et Callas est arrivée, l’a prise pour cible, lui a volé la vedette. En brossant ce portrait en creux d’une Callas insoupçonnée, Schmitt livre un récit exquis, irrévérencieux, riche d’anecdotes savoureuses sur le monde de l’opéra. « La Callas ? Vous verrez : bientôt plus personne ne se souviendra d’elle… » Qui parle ? Une certaine Carlotta Berlumi. Le nom de cette mystérieuse vieille dame n’évoque rien à personne, pourtant elle soutient mordicus qu’elle connut son heure de gloire à la Scala et fut la plus grande rivale de Maria Callas. À l’entendre, la cantatrice grecque parvint, à force de manœuvres et de combines, à la jeter aux oubliettes, mais elle lui rendit la monnaie de sa pièce en précipitant sa chute. Carlotta prend-elle ses désirs pour des réalités ? A-t-elle trouvé en Callas le bouc émissaire de ses échecs, l’explication magique de ses déboires et de ses frustrations ? A travers ce cocasse et inoubliable personnage, Éric-Emmanuel Schmitt brosse, avec un humour et une malice incomparables, le portrait en creux d’une Maria Callas méconnue. Et nous convie, en expert de la musique et des méandres de l’âme, dans les coulisses clandestines de l’opéra et du cœur humain.
Le sang des éditeurs
Théophile, jeune homme désorienté, rêve de publier un premier roman. Mais il se heurte à d’innombrables embûches, perd les pédales et décide d'assassiner tous les éditeurs parisiens.
Après son dernier roman plus intime, Mehdi Omaïs nous offre ici une farce macabre et drolatique. A savourer sans modération !
Envoyé un peu spécial
À mi-chemin entre le « touriste professionnel » et le « reporter à temps partiel », Julien Blanc-Gras se revendique « envoyé un peu spécial ». Armé de son détachement salutaire et de son humour indéfectible, il nous embarque dans un nouveau tour du monde, avec la curiosité et la joie de la découverte pour seules boussoles. Tout peut arriver en voyage. Au fil de ses aventures dans une trentaine de pays, Julien Blanc-Gras raconte les galères et les instants de grâce, les no man’s land et les cités tentaculaires, les petits paradis et quelques enfers. On y rencontre un prêtre shintoïste et un roi fantasque, une star du cinéma nigérian et un écrivain américain, un gardien de phare et un héros national – parmi tant d’autres portraits qui peuplent ces récits et cette planète. Sur une montagne sacrée du Népal ou sur une île déserte d’Indonésie, au fin fond du Kansas ou dans l’agitation de Kinshasa, Julien Blanc-Gras rend compte de notre époque sans jamais asséner, démontrer ou pontifier. « En s’éloignant de chez soi, on se rapproche de l’universel. » À lire Julien Blanc-Gras, on comprend que, vu de près, le monde n’est pas aussi moche qu’il en a l’air.
Black Lies
Tout va bien dans votre petite famille. Jusqu’au jour où rentrant gaiement chez vous, vous trouvez l’Homme effondré sur le canapé – « Qu’est-ce qui ne va pas, mon bébé ? » Il vient d’être poliment viré de son très important poste de PDG au profit d’un crétin de quarante ans et quelque. La mode est au « jeunisme ». Certes, votre mari va recevoir beaucoup d’argent pour adoucir son départ, mais il adorait son travail et il est au bord du suicide. Pourtant le pire est peut-être pour vous. Toutes vos copines vous préviennent. Un homme qui n’a pas préparé sa deuxième vie est un véritable calvaire. Egaré, il traînasse dans les couloirs comme un môme qui s’embête. Vous dérange toutes les cinq minutes. Oublie son portable dans le frigo. Vous lui suggérez plein d’activités : jogging (il a mal au pied gauche), tennis (il souffre du coude droit), piscine (tous les enfants des écoles font pipi dans l’eau), écrire le livre de sa vie (quelle vie ? mais elle est finie, sa vie !), visiter le Louvre avec son petit-fils Attila (et des milliers de Japonais qui empêchent de voir la Joconde), etc. Rien ne lui plaît. Si ! le golf. Si vous aviez su… Après Chéri, tu m’écoutes ?, retrouvez les personnages désopilants et l’humour cent pour cent pur rire de Nicole de Buron.
Cockpit
Cockpit est le récit d’une longue et tortueuse mission. L’agent que nous connaissons sous le nom de Tarden a appartenu à une puissante agence de sécurité du gouvernement, à laquelle il se réfère désormais comme au « Service ». Depuis sa désertion, Tarden a réussi à effacer sa présence du monde des dossiers et des tables d’écoute et peut en toute liberté chercher l’aventure dans le paysage contemporain. Tarden est un homme aux déguisements contradictoires : millionnaire et mendiant, vengeur et sauveur, juge et escroc, pilote et passager d’un vol de nuit qui mène au lieu du suspense. Au cours de ses vagabondages, il intervient dans la vie des autres, les rendant par la force complices d’escapades aux actions dynamiques et à l’intrigue complexe. Dans l’arène de Tarden, ceux qui souffrent en silence sont discrètement récompensés et les injustes sont punis sans merci. Hommes et femmes miroitent dans le monde de l’immanence, et rien n’est prévisible, sauf le hasard. Ses pièges attirent amis et inconnus, de même son récit prend le lecteur au dépourvu. Avant que nous en ayons pris conscience, Tarden a fait tomber l’une après l’autre nos illusions de sécurité, nous laissant seuls dans une étendue lunaire jonchée des épaves de nos systèmes de protection essentiels : la famille, l’amitié, le sexe, l’amour, la carrière, les sports, l’art, la médecine, la propriété et la justice. Dépouillés de toutes nos défenses, nous percevons enfin la portée de son intervention : puisque nos fortifications ne sont que façades croulantes, notre force doit surgir du plus profond de nous. Voici un roman d’espionnage d’une puissance obsédante, dans lequel le lecteur devient son propre agent secret avec la difficile mission de se reconquérir.
Le Diable en tête
« Au bout de ce visage, il y avait le siècle », écrit le narrateur dès les premières lignes du roman.
Ce visage, c’est celui de Benjamin, le héros, dont la destinée tragique et sombre traverse le Paris de l’Occupation, le New York dles années cinquante, la Rome des poseurs de bombes, les barricades de Mai 68, le Beyrouth en flammes des Palestiniens ou la Jérusalem d’aujourd’hui.
Le lecteur retrouvera là, sans doute quelques-uns des thèmes familiers à BHL. Mais il y découvrira surtout une histoire au grand souffle, riche en péripéties et en rebondissements, conduite par un romancier qui sait se mettre, tour à tour et avec un égal bonheur, dans la peau d’un policier amer et désabusé; dans celle d’une jeune catholique découvrant avec effroi les vertiges du plaisir; ou encore dans celle de Benjamin, éternel maudit, que poursuivent de ville en ville, de chimère en chimère et souvent, aussi, de femme en femme, les ombres du passé jamais exorcisé.
Histoire d’amour? Roman familial? Récit d’espionnage? Thriller? Fresque du demi-siècle? Fable métaphysique? Education sentimentale? Chronique galante et sensuelle?
Le « Diable en tête » est tout cela à la fois. Il croise et conjugue les genres et de bout en bout, tient le lecteur en haleine.
e = mc2 mon Amour
« Lui un peu voyou, elle un peu bêcheuse, ces deux bambins qui totalisent moins de vingt-trois printemps vont se rencontrer, se flairer, se reconnaître et vivre dans l’incompréhension générale ce qui est légitime d’appeler un grand amour.
J’aime dans ce roman de Patrick Cauvin – outre toutes les qualités de fraîcheur, de légèreté, d’invention qu’il faut pour faire l’enfant sans faire la bête – ce qu’il dit sans avoir l’air d’y toucher et qui va beaucoup plus loin que son joli récit. »
Si Aldo Morosini – prince vénitien et expert international en joaillerie – pense qu’il en a fini avec les aventures, il se trompe.
Un soir, à Jérusalem où il poursuit sa lune de miel avec Lisa, sa jeune épouse, un adolescent lui apporte une lettre émanant d’un dignitaire de la synagogue qui lui demande quelques instants d’entretien discret.
Au cœur de l’antique cité de David, il rencontre Abner Goldberg. Celui-ci lui apprend que le Grand Prêtre du Temple portait dans un sachet de soie deux émeraudes semblables, les » sorts sacrés « . La légende dit que Jehovah en personne les aurait remises au prophète Elle, et qu’elles assurent le pouvoir de clairvoyance et de prophétie.
Goldberg désire que Morosini se lance à la recherche de ces pierres disparues depuis le sac de Jérusalem. Morosini refuse : il veut se consacrer uniquement à sa jeune femme et à ses propres affaires. Goldberg le laisse partir mais, quand Aldo arrive à l’hôtel, Lisa a disparu. Une lettre l’informe du chantage : qu’il retrouve les émeraudes sans prévenir aucune autorité, la vie de Lisa est en jeu.
Il ne reste plus à Morosini bouleversé qu’à accepter la mission. La quête qu’il entreprend l’oblige à remonter l’histoire des émeraudes, qui ont partout laissé des traces sanglantes. De Jérusalem à Istanbul en passant par Dijon, Prague, la Roumanie, l’Allemagne et le Tessin, Morosini va de découverte en surprise, au milieu des dangers et des pièges les plus imprévisibles.
Le miel du crabe
Quand Tea, une adolescente serbe, voit sa famille brisée lors d’un bombardement, c’est tout son monde qui s’effondre. Commence un voyage qui la mènera à l’étranger tout en la ramenant chez elle. En Casamance, Basile a dix ans le jour où le Sénégal devient indépendant. De mai 68 sur le campus de Dakar à la vie de salarié, le jeune homme se construit en même temps que son pays et paie, avec lui, le prix de la liberté. Aristide, le tirailleur sénégalais est arraché à sa terre natale et trouve la paix dans le combat mené sur le front français aux côtés d’un joyeux volontaire. En Croatie, Lazar survit à un massacre oustachi et rejoint les Partisans dans leur lutte pour l’unité des peuples. De victime, il devient acteur d’un conflit qui le dépasse. Des parcours de vie croisés qui laissent apparaître un tableau familial hors du commun. Une histoire empreinte de réel, celle de l’Afrique noire qui embrasse les Balkans. Une vérité qui naît de l’exil, souvent dans la douleur, toujours dans la rencontre. La rencontre de l’inconnu qui conditionne la rencontre de soi.
L’anomalie
« Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension. » En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris – New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai. Roman virtuose où la logique rencontre le magique, ‘L’Anomalie’ explore cette part de nous-même qui nous échappe.
Le complot des franciscains
A la veille de sa mort, le frère Léon, compagnon de François d’Assise, soulage sa conscience en exhortant son disciple, l’ermite Conrad, à éclaircir les mystères qui ont suivi la disparition de saint François en 1226. S’ensuit une vie entière de recherches, des intrigues de toute sorte et des pièges tendus par des religieux sans scrupules. Même le pape et l’Eglise s’en mêlent.
L’Empire du Dragon
Comment un magnat du textile français, dans la plus pure tradition du Nord, peut-il lutter contre la formidable puissance industrielle de la Chine?
Plutôt que de subir l’invasion des fibres asiatiques, Guy Deroubaix est parvenu à monter un véritable empire familial français au cœur de l’empire du Dragon.
Les triades de Shanghai et l’underground de Pékin vont alors mener une guerre sans merci à la famille Deroubaix, le kidnapping, l’espionnage et la mort seront les moteurs essentiels de cette conquête du marché des fibres scientifiques. Comme dans un théâtre d’ombres, les acteurs avancent masqués dans ce roman haletant qui plonge le lecteur au cœur des batailles économiques d’aujourd’hui.
Traquenard en Arizona
JIM CORT et BERT HARDY s’étaient connus à WEST POINT. Leur amitié avait été brève. Jim, ne pouvant se plier à la discipline militaire, avait préféré la vie sauvage et solitaire des plaines de l’Arizona et la compagnie des Apaches. Sa réputation de contrebandier et de « roi de la gachette » finit par lui attirer les pires ennuis. Bert, plus ambitieux que jamais, et qui brigue à présent les galons de colonel, a juré d’avoir la peau de son ancien ami. Il lui tend alors un piège machiavélique…
Le lion
King lécha le visage de Patricia et me tendit son mufle que je grattai entre les yeux. Le plus étroit, le plus effilé me sembla, plus que jamais, cligner amicalement. Puis le lion s’étendit sur un flanc et souleva une de ses pattes de devant afin que la petite fille prît contre lui sa place accoutumée.
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L’histoire d’un amour fou entre une petite fille et un lion.
32 pages en plus pour mieux lire les autres + un supplément ludique et enrichissant + des jeux + des exercices etc…..
Hôtel Riviera
Bienvenue à l’hôtel Riviera ! Au menu de votre séjour : un peu de romance, un zeste d’aventure, et le soleil de Saint-Tropez. Américaine frisant la quarantaine, Lola Laforêt est l’heureuse tenancière d’un charmant hôtel sur la Côte d’Azur. Elle n’aime rien tant qu’offrir à ses clients les plus fidèles un petit verre de rosé, le soir, sur la terrasse. Mais, sous ses airs enjoués, Lola cache une blessure… Quelques années plus tôt, elle est tombée éperdument amoureuse d’un beau Français. Hélas ! le bonheur a été de courte durée : un beau jour, Patrick s’est tout simplement volatilisé. Longtemps suspectée d’un crime passionnel, Lola a mis du temps à se relever de cette douloureuse épreuve. Aujourd’hui, son cœur est prêt à battre pour un autre homme. Et, quand le très séduisant Jack mouille l’ancre dans la petite baie de l’hôtel Riviera, Lola veut croire que l’amour est encore possible. Mais les nuages s’amoncellent déjà dans le ciel provençal…
Les mangeurs de rêves
Ce livre renferme l’aventure la plus intrigante qu’on puisse imaginer. Tout commence par une lettre de rupture, dans laquelle le sieur Roger Bascombe annonce sans ménagement à Miss Temple qu’il annule leurs fiançailles. L’imbécile ! Ignore-t-il qu’une femme bafouée est l’adversaire la plus dangereuse qui soit ? Car l’impétueuse Miss Temple entreprend de le suivre. Elle pousse les portes du manoir d’Hartschmort et découvre un monde aussi irrésistible que terrifiant où se croisent libertins costumés, princes dépravés, comtesses meurtrières et savants fous… Or ces sinistres individus ont pour seul point commun un projet monstrueux : emprisonner les souvenirs et contrôler les consciences.
Le conglomérat
Grégoire Bataille est un jeune loup de la finance issu d’une modeste famille de paysans creusois. Formé à l’école britannique des fusions et des OPA, il décide de revenir en France pour se rapprocher de ses racines et tenter de percer l’univers de l’industrie agroalimentaire. Analyste de haut vol, il va croiser le chemin de don Melchiorre, un vieux magnat italien du lait dont l’ambition est de construire un groupe mondial capable de nourrir la planète entière. Séduit par cette mégalomanie et surtout par Ornella, la fille du patriarche lombard, Grégoire Bataille va servir à corps perdu les ambitions de don Melchiorre. Mais dans cet univers où la finance et l’industrie inventent leurs propres règles pour échapper au contrôle des États, le jeune homme sera témoin et acteur involontaire d’une vaste machination dévoilant les abîmes de l’âme humaine quand celle-ci se mesure à la volonté de puissance. Un véritable thriller économique sur fond de biotechnologie et de valeurs séculaires propres à la paysannerie européenne. Un grand roman d’aventure où l’amour se brise à l’épreuve du pouvoir occulte de l’argent.
La femme pressée
Elle, c’est Kate Killinger. Indépendante, belle, passionnée, elle mène sa vie à toute allure, sans faiblir. Fille unique d’un magnat de la presse new-yorkaise, elle se lance dans le journalisme et se bat seule, dans l’Amérique des années trente, pour créer son propre quotidien. Lui, c’est H.H. Rourke, spectateur inlassable de son époque, héritier de la tradition des grands reporters chasseurs de scoop. Au risque de sa vie, il promène sa rage de voir et de comprendre dans un monde en plein bouleversement. Dans son sillage, nous découvrons la montée du nazisme en Allemagne, les violences du Mexique, l’éveil de la Chine et le règne des gangs et de la prohibition en Amérique. Eux, que tout oppose et que tout unit, vont vivre, dans le tumulte et le déchirement, un amour passionné mais peut-être impossible…
Le cousin Pons
Ouvrage pessimiste, roman noir où se déploient dans leur hideur un univers cruel, une jungle hantée par des fauves inquiétants, Le Cousin Pons nous présente un monde criminel, en haut comme en bas, du salon à la loge de concierge. Au beau milieu de ce siècle sordide, Sylvain Pons prend rang parmi les martyrs ignorés dont La Comédie Humaine met en scène les souffrances inconnues, les tortures infligées » aux âmes douces par les âmes dures, supplices auxquels succombent tant d’innocentes créatures « . Mais notre esthète angélique est également un gourmand ridicule et la farce s’immisce souvent dans le drame du pitoyable monomane ; la dernière grande œuvre de Balzac est aussi un roman-feuilleton grotesque. Quatrième de couverture: «Deux mots suffisent à tout éclaircir, madame, dit Fraisier. Monsieur le président est le seul et unique héritier au troisième degré de monsieur Pons. Monsieur Pons est très malade, il va tester, s’il ne l’a déjà fait, en faveur d’un Allemand, son ami, nommé Schmucke, et l’importance de sa succession sera de plus de sept cent mille francs…- Si cela est, se dit à elle-même la présidente foudroyée par la possibilité de ce chiffre, j’ai fait une grande faute en me brouillant avec lui, en l’accablant.- Non, madame, car sans cette rupture il serait gai comme un pinson, et vivrait plus longtemps que vous, que monsieur le président et que moi… La Providence a ses voies, ne les sondons pas ! »
Couleurs de l’incendie
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d’un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe.
Les Bienveillantes
« En fait, j’aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n’est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n’ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d’écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n’ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien: j’ai fait mon travail, voilà tout; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j’ai sans doute forcé la limite, mais là je n’étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l’air, le manger, le boire et l’excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif. »
Avec cette somme qui s’inscrit aussi bien sous l’égide d’Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l’avait fait : l’épopée d’un être emporté dans la traversée de lui-même et de l’Histoire.
Café noisette
Jordan Greene, jeune informaticien noir américain, quitte son sud natal pour rejoindre un géant du secteur à New York. Vite perdu dans les méandres de Manhattan, il commence à s’éloigner de sa petite amie J’nette. Surgit dans sa vie Kimberly, une jeune artiste peintre aux flamboyants cheveux rouges. Pour Jordan, qui affiche dans son bureau un portrait de Malcom X, être amoureux de Kimberly n’est pas simple : elle est blanche. En plus elle traîne un passé qu’elle voudrait garder secret… La famille et les amis de Jordan crient au scandale pendant qu’un long malentendu s’installe. Eric Jerome Dickey dépeint formidablement l’empire de la hâblerie et de la tchatche dans l’Amérique d’aujourd’hui. Café Noisette est un roman savoureux et provoquant ; l’histoire d’un amour difficile sur fond de construction d’une société multiculturelle. » Une comédie subtile et drôle sur la complexité américaine » USA Today.
Ces messieurs de Saint-Malo
Seul de tous les petits commerçants de Saint-Malo, Mathieu Carbec, dont les grands-parents vendaient naguère de la chandelle, a eu l’audace d’acheter trois actions de la Compagnie des Indes orientales que vient de fonder Colbert. Ce sera le point de départ d’une grande saga familiale au moment où la bourgeoisie maritime se rue à la conquête des piastres, des charges et des titres nobiliaires. Négociants, armateurs, corsaires ou négriers, les Carbec, parmi tant d’autres, se lanceront sur toutes les mers du globe, sans se soucier de savoir si leurs écus ou leurs fleurons sentent trop les épices ou la traite, la ruse ou la fraude… Le rebondissement de multiples situations, le foisonnement de personnages où se détachent d’admirables portraits de femmes, la présence permanente de l’histoire, font de Ces messieurs de Saint-Malo un grand roman d’aventures et d’amours qui est aussi un grand roman de société.
L’amant de lady Chatterley
Ils se sont mariés en 1917 lors d’une permission de Clifford. Il est revenu du front en 1918, gravement estropié et condamné à la chaise roulante.
Si leur entente a toujours été plus intellectuelle que physique, l’incapacité de Clifford à satisfaire sa femme et à lui donner un enfant met rapidement un point final à leur mariage. Amant après amant, Constance trouve son plaisir, jusqu’au jour où elle ouvre enfin les yeux sur Mellors, le garde-chasse de son mari. La soudaine « avide adoration » que Constance éprouve pour lui naît principalement de l’intense intimité sexuelle qu’ils partagent alors que tout les sépare dans l’Angleterre puritaine du début du XXe siècle.
L’explosion sensuelle et amoureuse de leur liaison ira jusqu’à infléchir la ligne de leur destin respectif. Roman puissamment érotique et sensuel, L’Amant de Lady Chatterley a profondément bouleversé et continue d’ébranler les idées reçues sur le plaisir féminin et la virilité.
Le roman le plus connu de D.H. Lawrence. Son succès repose sur l’idée que c’est le chef-d’œuvre de la littérature érotique, l’histoire d’une épouse frustrée, au mari impuissant, et qui trouve l’épanouissement physique dans les bras vigoureux de son garde-chasse.
Mais l’importance du livre est dans la peinture d’un choc historique et social qui constitue le monde moderne. Entre la communauté rurale anglaise et le monde industriel, c’est tout le tissu d’un pays qui se déchire. La forêt du roman, où vit Mellors, le garde-chasse, représente le dernier espace de sauvagerie et de liberté ; lady Chatterley l’y retrouve et s’y retrouve, tout en voyant basculer son univers habituel. Ce roman poétique doit être lu comme un mélange de voyage initiatique, de descente aux enfers, comme une grande lamentation sur l’état de l’Angleterre, aux échos bibliques. L’intrigue amoureuse séduit à une première lecture ; mais le roman a une valeur historique et symbolique.
Les chemins de toile
Gabriel Lacaze est le digne fils de son père. Avec lui, se livre au commerce de la toile à travers la France entière. Et comme lui, il déteste les Ménétrol, une autre famille de toiliers. Plus personne aujourd’hui ne connaît vraiment l’origine de cette haine qui a traversé les générations. Mais rien ne semble pouvoir la remettre en cause. Alors, quand Flora, la sœur de Gabriel, tombe secrètement sous le charme de Bastien Ménétrol, autant dire qu’elle s’apprête à bouleverser totalement les vieux principes familiaux… Cette relation interdite viendra-t-elle à bout des anciennes rancœurs ?
Le chant de Dolorès
Le corps blessé, l’âme meurtrie, Dolorès n’a que faire de la vie. Elle n’a que onze ans quand ses parents divorcent, et treize quand elle se fait violer. Les seuls réconforts de cette adolescente fragile sont les séries télévisées et la nourriture. Gâteaux, confiseries… Elle s’empiffre et devient « la grosse » du quartier, la risée des jeunes de son âge. Qu’importe… Dolorès décide de ne plus sortir. Elle reste cloîtrée dans sa chambre, dans la maison de sa grand-mère, chez qui elle vit désormais. Un abîme de solitude et de souffrance lui vrille le cœur. Un abîme dans lequel elle va s’enfoncer, un peu plus chaque jour…
Juliette ou la Paresseuse
La veuve d’un milliardaire américain achète la plume d’une autre pour vomir son passé, pour livrer, à rebours, le secret de ses fuites successives.
Sa biographe ressasse une année de fêtes monotones, et mêle à son récit la chronique de ses vingt ans.
Pas de sang, juste de l’encre. Pas de cadavre, mais une confidence à quatre mains, entièrement réversible. Un polar dont l’enjeu n’est pas l’identité de la criminelle, mais de la narratrice. Les preuves sont là. Il n’y a qu’à lire, avec précaution (lignes à haute tension – courant alternatif).
Stupeur et tremblements
Embauchée par la compagnie Yumimoto, Amélie espère bien pouvoir faire ses preuves dans ce pays qui la fascine tant depuis qu’elle y a séjourné enfant. C’est sans compter sur la subtilité des règles tacites qui régissent la société japonaise, sans compter encore sur le mépris de Mlle Mori, sa supérieure. Les humiliations et les vexations se succèdent et la soumission s’installe : Amélie pensait être traductrice, elle finira dame pipi de l’entreprise…
Maître Hiram et le roi Salomon
Quand Salomon, fils de David, est appelé à régner, Israël est déchiré par des conflits internes. En quelques années, ce prince du désert unifie Israël et, investi d’une mission divine, s’attelle à la réalisation d’un de ses rêves les plus fous : la construction d’un temple sur le rocher de Jérusalem.
Fasciné par l’Egypte des pharaons, Salomon fait appel au maître d’œuvre Hiram. Cet homme étrange et farouche connaît les secrets de l’art du trait, cette science mystérieuse qui a traversé les âges. Ensemble, ils défieront le peuple et la caste des prêtres pour créer un chef-d’œuvre…
Un roman où l’historien Christian Jacq relate la rencontre de deux civilisations légendaires, celle de l’Égypte et d’Israël, et les mystères d’une confrérie de bâtisseurs que les constructeurs de cathédrales considèrent comme leurs maîtres.
Trois dollars
À trente-huit ans, un beau matin, Eddie se retrouve sur un quai de gare avec trois dollars en poche. Et rien d’autre… Pourtant, pense-t-il, il a fait tout ce qu’il fallait. Il a suivi de bonnes études, il a épousé une femme intelligente et sensible, pris un emploi passionnant, contracté un crédit raisonnable pour acheter un pavillon où loger sa famille… Alors comment en est-il arrivé là ? Tout a commencé, se souvient-il, ce jour de ses huit ans, où la jeune fille blonde dont il était amoureux a quitté sa vie parce qu’elle était riche et lui non… L’histoire d’Eddie est tissée de coïncidences surprenantes, de rencontres tragicomiques, de quiproquos absurdes… qui tous ont un point commun : l’infinie tendresse du héros pour les êtres qui l’entourent. Spirituel, vulnérable et perpétuellement étonné, Eddie a le charme des héros des plus belles comédies américaines à la Capra. Entre rire et larmes, Trois Dollars est le portrait cruel d’un monde où le cours de la Bourse prend le pas sur celui de la vie humaine. Le Melbourne d’Eddie, Elliot Perlman le connaît bien. Lui aussi, comme son héros, s’est retrouvé avec trois dollars en poche, un crédit à payer, une voiture hors d’âge et un bon diplôme universitaire. L’humour et la tendresse sont entre ses mains des armes tranchantes qui lui servent à démonter avec une férocité jubilatoire l’engrenage du rationalisme économique à la Thatcher. Mais il n’en oublie pas l’amour, l’honnêteté et le rêve qui triomphent pour donner un sens à la vie…
Les demoiselles de Provence
La Provence du XIIIe siècle, pays de troubadours, est une terre très disputée. Mais à force de courage et de ténacité, Raimon Bérenger V en a fait un comté souverain.Son épouse, la séduisante Béatrice de Savoie, lui a donné quatre filles: Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice, bercées par le chant des cigales. Leur beauté, leur éducation et leur vertu vont assurer à ces demoiselles les plus hautes destinées: par alliances, elle vont régner sur quatre des royaumes les plus convoités d’Europe. Malgré les ors et les fastes des cours royales elles vivront au rythme des guerres et des croisades qui ont déchiré leur temps. Leur destin respectif et leurs secrets les conduiront de la Provence à l’Angleterre en passant par la vallée du Rhin, Aigues-Mortes ou Naples, et même en Orient, de Tunis à la Terre sainte…
Célestine du Bac
Lui, dix-huit ans, fils de bonne famille, solitaire et rêveur. Elle, sans âge, sans domicile, abîmée par la vie et l’alcool. Tout les sépare. Pourtant, un jour, rue du Bac, à Paris, leurs chemins se croisent. Contre toute attente, une extraordinaire amitié se noue. De celles qui changent une vie. De celles qui forgent à jamais une personnalité. Saisir sa chance, affronter le mystère familial qui le hante, c’est ce que Célestine va transmettre à Martin. Et plus encore… « Ce roman, je l’ai écrit en 1990. J’avais rangé le manuscrit dans un carton, puis l’avais oublié. Jusqu’au jour où, à l’occasion d’un déménagement, nous nous sommes retrouvés, lui et moi. Je l’ai relu avec émotion et il m’a semblé qu’il avait aujourd’hui une résonance particulière. Il est là, entre vos mains. » Tatiana de Rosnay
Vous avez survécu au Covid ? La guerre vous fait flipper ? Le réchauffement et les incendies vous inquiètent ? Vous n’avez pas encore bien saisi le concept de « points-retraite » ? Pas de panique.
Mémoires intimes d’un pauvre vieux essayant de survivre dans un monde hostile est fait pour vous.
Imaginez un livre qui aurait à la fois des vertus magiques – il ralentirait la course du temps et effacerait les rides –, et foncerait à deux cents à l’heure en se jouant d’un monde pré-apocalyptique, ne se préoccupant que d’une chose, triviale au possible : la survie de son héros-boomer.
S’essayant pour la première fois à l’exercice périlleux du journal intime – pour mieux le détourner – l’auteur de Cantique de la Racaille et de Sainte-Croix-les-Vaches livre un roman hilarant où rien ne lui est épargné, ni le théâtre des réseaux sociaux, ni l’aventure périlleuse des sites de rencontres pour seniors, ni même l’éligibilité à la carte croûton-SNCF. Sans oublier les considérations philosophiques induites par cette douloureuse question : boomers, nous qui allons être des milliards dans la décennie qui s’annonce, qu’allons-nous faire de nous ?
Vincent Ravalec est écrivain, scénariste et réalisateur-producteur.
Ses livres ont reçu de nombreux prix littéraires dont le prix de Flore pour Cantique de la Racaille.
L’infini des possibles
Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l’Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l’amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la « malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana ». Cette « malédiction » n’est probablement rien d’autre qu’une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n’a trouvé l’amour. Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia, qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ? Au coeur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu’une malédiction vieille de plusieurs siècles… Après les succès de Demain est un autre jour, d’Un doux pardon et de Tout ce qui nous répare, Lori Nelson Spielman revient avec cette histoire passionnante consacrée à la découverte de soi, au pardon et à l’amour. Mais surtout à ces liens familiaux qui peuvent tout autant être synonymes d’étreinte que d’emprisonnement.
L’inconnu de la poste
« La première fois que j’ai entendu parler de Thomassin, c’était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d’acteur. Elle m’avait montré quelques-unes des lettres qu’il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n’aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n’écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l’assassinat d’une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué. Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir. »
F. A.
Le village, c’est Montréal-la-Cluse. La victime, c’est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l’histoire d’un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes – tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l’enquête policière, L’Inconnu de la poste est le portrait d’une France que l’on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d’entre eux la dignité d’un destin.
Le Bal des gueules noires
Alors que les fêtes approchent, en ce mois de décembre 1961, Sylvain, un jeune mineur des puits de Decazeville, et Tania, fille d’un émigré ukrainien, font des projets d’avenir. Brutalement, répondant aux décisions technocratiques du gouvernement et des Charbonnages de France, une grève éclate qui sera longue, douloureuse et humiliante pour les deux mille deux cents « gueules noires », engagés comme Sylvain, dans la lutte. Après un départ forcé pour les mines du Gard, Tania entraîne Sylvain dans l’Isère pour retrouver sa sœur jumelle. Là, malgré les sentiments qu’ils éprouvent encore l’un pour l’autre, ils vont mettre fin à une liaison usée par trop d’événements pénibles. C’est un homme blessé qui repart alors vers la petite ferme familiale en Aveyron. La chance tourne enfin le jour où l’un de ses anciens camarades de la mine, qui a créé un orchestre de bal, l’engage, lui donnant ainsi l’occasion d’exprimer pleinement ses qualités de trompettiste. Dans ce roman de société, Daniel Crozes fait revivre, avec sensibilité et talent, le monde de la mine et ses traditions de lutte. Il brosse avec justesse et émotion le portrait d’hommes et de femmes brisés par les reconversions industrielles, mais qui, portés par une énergie tenace, réussissent à reconstruire leur vie.
La dame de pique (et autres textes)
La Dame de pique, nouvelle fantastique d’Alexandre Pouchkine (1799-1837), structurée comme un roman, met en scène des personnages du théâtre populaire. La fin, suggérée par une citation en exergue, met le lecteur sur la voie : « La dame de pique signifie une malveillance cachée. » Écrivant comme on abat l’une après l’autre ses cartes maîtresses, Pouchkine rencontre différentes figures du fantastique (le comte de Saint-Germain, une revenante), mais sans s’y attarder. Le dialogue, la satire sociale, quelques remarques mêmes sur la littérature russe arrivent à trouver place dans ce condensé romanesque.
Suzanne et la province
Suzanne, une Parisienne, se réfugie seule en province pour tenter d’oublier la mort de son mari. Par hasard, elle rencontre Marcelin, un homme du cru, un éleveur tranquille et près des choses. Au fil des rencontres, leur désir devient passion. Mais vivre cet amour se révèle difficile: Marcelin est marié et son épouse, prévenue par des voisins qu’il y a une autre femme « , lui fait des scènes intolérables. Marcelin ne peut abandonner sa terre et ses racines pour Suzanne. Il l’aime pourtant, lui dit-il, comme il n’avait pas encore aimé. Suzanne souffre, elle prend son attitude pour de la lâcheté. A Paris, si on se plaît, peu importent ceux que cela choque! C’est qu’en province, lui explique Marcelin, la clandestinité est impossible: chacun vous épie et vous fait payer vos manquements. Suzanne s’indigne, mais apprend à connaître ses codes, ses réseaux cachés, ses violences et ses contraintes. Va-t-elle se décourager, regagner la grande ville où l’on est plus pressé et plus libre ? Un autre homme l’y appelle, il souhaite l’épouser. Toutefois, Suzanne l’a éprouvé, derrière les murs séculaires on sait vivre l’amour comme le reste, dans la patience et le lent bonheur du mûrissement. Pour ce qui est du cœur et de la passion, la province l’emporte.