Envies de fraises
Fous rires, petites contrariétés et envies de fraises. Une tendre comédie, sincère et émouvante, sur trois jeunes femmes lancées dans l’aventure de la maternité. Chef dans un restaurant, Becky est éperdument amoureuse de son chirurgien de mari, et ravie d’apprendre qu’elle est enceinte. Tout irait bien si les médecins la lâchaient un peu avec ses problèmes de poids. Et si son infernale belle-mère arrêtait de la ramener. Kelly est overbookée, hyperordonnée et archi-ambitieuse. Elle s’investit dans sa grossesse comme dans tout, c’est-à-dire à fond. Seul point noir dans cette organisation parfaite : son mari, qui passe ses journées vautré sur le canapé. Ça fait désordre. Ayinde est canon. Et intelligente. Et gentille, en plus. Et aussi mariée à un champion de basket dont elle attend un enfant. Bref, le genre de fille qu’on adorerait détester. Oui mais voilà, sa vie est loin d’être rose. Quand ces futures mamans font connaissance lors d’un cours de yoga prénatal, elles se disent qu’elles n’ont rien en commun. Mais la maternité leur promet bien des surprises. et une solide amitié.
Mes amies, mes amours, mais encore ?
Dur, dur de supporter un homme passé les premiers mois et les premiers émois ! Et aux remarques en tout genre, s’ajoutent bien entendu les petites manies horripilantes, les fautes de goût navrantes, l’égoïsme permanent… Confrontées chacune à de remarquables – quoique différents – spécimens de veulerie masculine, Jeanne, Violette et Natacha, trois amies d’enfance, doivent bien reconnaître qu’à trente-cinq ans les choses ne se passent pas exactement comme dans leurs rêves. Mais contre mauvaise fortune coeur vaillant et, avec énergie et détermination, ces trois-là sont bien décidées à botter le derrière à leur destin… et à leurs hommes !
99 francs
Octave est le maître du monde. Octave exerce en effet la profession lucrative de rédacteur publicitaire : il décide aujourd’hui ce que vous allez vouloir demain. Octave est un mort-vivant, couvert d’argent, de filles et de cocaïne. Un jour, il se rebelle. Le doué Octave déjante. La cliente idéale ? « Une mongolienne de moins de cinquante ans. » Les nababs de la publicité ? « Ils mènent la troisième guerre mondiale. » De l’île de la Jatte où négocient les patrons d’agence à Miami où l’on tourne un spot sous amphétamines, d’un séminaire en Afrique à Saint-Germain-des-Prés, de l’enfer du sexe à la pureté perdue, Frédéric Beigbeder, entre fiction et pamphlet, écrit la confession d’un enfant du millénaire. En riant, il dénonce le mercantilisme universel. En quelque sorte, un livre moral. Pour 99 francs, seulement.
Hannah
Pologne, 1882. Hannah est juive, elle a sept ans. Dans la chaleur de l’été elle joue avec Taddeuz, un jeune Polonais catholique. Mais dans le village, les Cavaliers de la Mort ont déferlé, détruisant, brûlant, assassinant. En ce jour tragique, Hannah va connaître l’amour, le goût amer de la trahison, l’horreur. Londres, 1899. Dans le monde entier, le double H du nom d’Hannah signe des produits de beauté que les femmes s’arrachent. De la petite fille, elle a gardé les yeux gris. Mais elle est devenue une femme à la volonté de fer. Son don de séduction lui gagne tous ceux qui passent sur son chemin. De son village natal, l’aventure l’a conduite en Australie puis à Londres, Paris, Vienne, dans l’atmosphère brillante de la fin du siècle. Mais plus sa réussite est exceptionnelle, plus Hannah souffre d’avoir perdu Taddeuz… Avec Hannah, Sulitzer, l’auteur du Roi vert, a écrit le grand roman, plein d’aventure et de passion, d’une héroïne inoubliable.
Vent de panique chez Daisy
Une pittoresque auberge nichée dans la campagne de Gloucestershire. Mais pas l’ombre d’une mémé en tailleur de tweed sirotant du thé. Oh non ! Colworth Manor a beau être un joyau architectural pétri de traditions et planté de cèdres centenaires, il s’en passe des vertes et des pas mûres entre ses vénérables murs. Daisy Mac Lean, la jeune veuve qui dirige l’hôtel familial, en sait quelque chose.
Le cottage
Quand il a acheté Le Cottage, somptueuse maison au coeur de Los Angeles, Cooper était jeune, riche et célèbre. Cinquante ans plus tard, l’argent manque et il doit se résoudre à louer les dépendances de sa propriété pour ne pas la vendre. Mark et Jimmy, tous deux à un tournant de leur vie, s’y installent. Rapidement, la vie des trois hommes s’organise. Au programme : amitié, bonne chère et aventures féminines.
Les échos du passé
Pour les Wittgenstein, riche famille juive de Cologne, l’été 1915 annonce la fin d’un monde, alors que résonne le fracas de la guerre. Pour leur fille Beata, c’est l’été de l’amour. En villégiature au bord du lac Léman, elle fait la connaissance d’Antoine de Vallerand, un séduisant officier français. Ils se marient malgré l’opposition de leurs familles qui les bannissent à jamais. Beata, veuve de bonne heure et mère de deux filles, voit avec horreur le régime hitlérien triompher en Allemagne. Commence alors pour elle et ses enfants le temps des épreuves. Le temps de la tragédie. A l’issue de ces années tourmentées, Amadea, sa fille aîné, découvrira qu’un lien existe entre elle et les femmes des générations qui l’ont précédée. Et que résonnent profondément en elle les échos du passé.
La foudre
À quarante-deux ans, Alexandra a tout ce qu’une femme peut désirer : un métier passionnant, un mari qu’elle aime comme au premier jour, une petite fille adorable. Rien ne semble pouvoir assombrir leur bonheur. Et pourtant, soudain, c’est le drame. Alexandra apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Commence alors une longue descente aux enfers: l’opération mutilante, la chimiothérapie extrêmement éprouvante et, comme si cela ne suffisait pas, son mari – incapable de faire face à la situation – la rejette et la quitte. Heureusement, Alexandra trouve un peu de réconfort auprès de son jeune assistant, mais réussira-t-elle pour autant à surmonter cette terrible épreuve ? Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Plein ciel
A l’époque folle et mouvementée des débuts de l’aviation. Good Hope, coin perdu prés de Chicago. Pat O’Malley, héros de la Grande Guerre, y a créé et développé, avec l’aide de Nick, son ami et associé, un petit aéroport. Père de quatre filles et d’un garçon, Pat rêve de voir ce dernier prendre la relève. Mais c’est à Cassie sa cadette qu’il a transmis sa passion. Celle-ci, en effet, n’a qu’une idée en tête : devenir aviatrice. Or, pour Pat, il est inconcevable qu’elle puisse vouloir autre chose que se marier et avoir des enfants. Passant outre l’interdiction paternelle, Cassie aidée par Nick lui apprend à piloter en cachette, va remporter un concours de voltige aérienne. Remarquée à cette occasion par Desmond Williams, beau et riche propriétaire de l’une des plus grosses compagnies d’aviation du pays, qui lui propose un mirifique contrat, elle le suit à Los Angeles. Célèbre et adulée, devenue pilote vedette de superbes prototypes, Cassie a tout pour être heureuse. Mais l’est-elle vraiment? Cette vie, mondaine et superficielle, est-elle ce qu’elle recherche? Et Desmond est-il celui qu’elle attend ?
Les mystères de Jérusalem
À New York, Paris, Moscou et jusque sur les bords de la mer Morte, un manuscrit vieux de plus de deux mille ans fait couler bien du sang : il dévoile l’une des soixante-quatre énigmes du rouleau des Ta’amrés, qui protègent encore aujourd’hui le trésor du Temple de Jérusalem. Mais au-delà de l’appât de l’or, érudits, mafieux et terroristes convoitent ce manuscrit plusieurs fois millénaire parce qu’il pourrait éclairer l’énigme des énigmes : Pourquoi Jérusalem ? Pourquoi un village accroché aux flancs arides des monts de Judée a-t-il été choisi par l’Éternel pour y bâtir sa demeure ? Les clés se trouvent aux sources mêmes de l’histoire de ce lieu où se croisent depuis des siècles tous les espoirs et toutes les violences. Un écrivain passionné par l’histoire de la ville se laisse entraîner par un jeune journaliste du Veux York Times dans cette chasse au passé. Il a conscience pourtant du danger : percer les mystères de Jérusalem fera trembler le monde. Roman policier, roman d’aventures, roman de culture, Les Mystères de Jérusalem mêlent la fiction et la réalité, le suspense et l’érudition, pour emporter le lecteur avec un art aussi subtil qu’efficace.
L’ombre d’une vie
Au soir de son départ à la retraite, monsieur Takewaki s’effondre dans la rue, les bras chargés de fleurs. Il est admis en soins intensifs à l’hôpital. A son chevet se succèdent bientôt médecins, infirmières, amis et proches, les remords autant que les regrets. Mais, bientôt, alors qu’il s’enfonce dans un profond coma, son esprit l’entraîne hors de son corps, dans une échappée belle à la redécouverte de son ancienne vie, à la poursuite des ombres qui ont composé son existence. En dépit de son immobilité forcée, et tandis qu’il perçoit les échos des conversations, il reconstitue peu à peu le sens d’une existence pleine d’émotions, au point de revenir au jour même de sa naissance. Pour renaître, à nouveau.
L’espion qui venait du froid
Roulez à trente à l’heure, ordonna l’homme d’une voix tendue, anxieuse. Je vous indiquerai le chemin. Quand nous serons arrivés, il faudra descendre de voiture et courir jusqu’au mur. Le projecteur sera braqué sur l’endroit où vous devez passer ; tenez-vous immobiles dans le rayon lumineux. Dès que le faisceau sera déplacé, commencez à grimper. Vous aurez quatre-vingt-dix secondes. Vous monterez le premier, dit-il à Leamas, et puis ce sera au tour de la fille.»Roman de la guerre froide et de la trahison, roman du cynisme et de la raison d’État, prix Somerset Maugham, best-seller mondial adapté au cinéma avec Richard Burton, L’espion qui venait du froid est un chef-d’œuvre absolu qui a révolutionné le roman d’espionnage.
La constance du jardinier
Tessa Quayle, jeune et belle avocate anglaise, a été sauvagement assassinée près du lac Turkana dans le nord du Kenya. Son compagnon de voyage et amant supposé, médecin africain d’une organisation humanitaire, a disparu sans laisser de trace. Justin, l’époux de Tessa, diplomate de carrière au haut-commissariat britannique de Nairobi et jardinier amateur, se lance dans une quête solitaire à la recherche des tueurs et de leur mobile. Sa quête l’entraîne à Londres, puis à travers l’Europe et au Canada, pour le ramener en Afrique jusqu’au Sud-Soudan et se terminer sur les lieux mêmes du crime. Une odyssée pleine de violence et de fureur où se trament les sombres machinations de multinationales pharmaceutiques, où se nouent d’étranges alliances politiques.
Et tandis que s’éveille la conscience de Justin, tandis qu’il se rallie à la cause de Tessa, allant jusqu’à achever la mission qu’elle s’était assignée, sa plus grande révélation sera la découverte de cette femme qu’il n’a guère eu le temps d’aimer. La Constance du jardinier mêle l’histoire bouleversante d’un homme grandi par la tragédie et l’impitoyable exploration de la face cachée de la mondialisation par l’un des romanciers les plus incisifs de notre époque.
La vengeance du wombat
Wombats sur ma gauche, wombats sur ma droite : tous piétinaient et grognaient. Planté parmi eux au clair de lune, immense, le corps flasque et hardi, le filet dans une main, la seringue dans l’autre, j’attendais le wombat qui m’intéressait. Avec l’aisance du geste enchaîné, je lui lançai le filet sur le corps. Il le déchiqueta en moins de deux secondes. Comment étais-je censé m’y prendre à partir de là? Je n’eus pas le temps de me décider. Le wombat s’approcha de moi en poussant un grognement meurtrier, avec la ferme intention d’anéantir tous les mythes sur le caractère inoffensif et herbivore des wombats. Une rencontre dans un bar, quelques bières fraîches, un rien de faiblesse, et voilà Kenneth Cook, écrivain d’âge mûr en léger surpoids, embarqué dans d’incroyables aventures où la faune humaine et animale du bush joue le premier rôle. Kangourou suicidaire, koalas explosifs, wombat vindicatifs, reptiles dérangés, chercheurs d’opales amateurs de paris stupides, Aborigènes roublards : ils finissent toujours par contrarier son penchant naturel pour le confort. Heureusement, car Cook en tire une brassée d’histoires plus vraies que nature, racontée avec un art consommé du gag, dans toute leur improbable hilarité.
Renaissance
Lorsque Amanda perd brutalement son mari, tout son univers s’écroule. Elle qui a quitté Hollywood sans regret vingt-six ans plus tôt, alors que sa carrière d’actrice était en pleine ascension, pour se consacrer à son mari, à son foyer, et aux deux petites filles qui vont illuminer leur union, se retrouve soudain totalement désemparée et perdue.
Sa vie n’a plus de sens : elle ne travaille pas, n’a plus à s’occuper de personne. Ses filles, qui sont mariées, s’inquiètent de l’état dépressif de leur mère et essaient de l’en sortir. Mais rien n’y fait. Amanda sombre dans le désespoir. Jusqu’au jour où sa fille cadette l’invite à une fête organisée par son beau-père. Amanda accepte. C’est alors que le miracle se produit. Amanda découvre que Jack, le beau-père de sa fille, n’est pas le don Juan superficiel et assez vulgaire qu’elle imaginait, mais un homme sensible et drôle qui sait la comprendre et l’amuser. Ils se revoient et Amanda reprend goût à la vie et au bonheur. Elle se sent à nouveau jeune, joyeuse et légère. Peu à peu, leur amitié se transforme en un sentiment plus profond, à la grande surprise d’Amanda qui imaginait plus cela possible. Et leur entente est telle qu’ils ne peuvent plus se passer l’un de l’autre, et qu’ils décident d’en faire part à leurs enfants respectifs. Leur réaction va leur causer un choc. Mais l’amour qu’ils se portent leur réserve un choc encore plus grand, dont les conséquences vont bouleverser à jamais leur univers.
Star
Destins croisés d’une étoile du cinéma hollywoodien et d’un politique américain. L’amour sera-t-il plus fort que tout ? Crystal Wyatt, quatorze ans, rêve dans son ranch de la Californie du Nord. Et son rêve n’est autre que Hollywood, bien sûr, ce lieu mythique où brillent les stars. Sa rencontre avec le bel officier Spencer Hill la bouleverse autant que lui, mais leurs destins se séparent presque aussitôt : un événement dramatique contraint en effet Crystal à fuir sa vallée natale pour se réfugier à San Francisco, où elle entame une carrière qui la fera monter au firmament de Hollywood. Spencer voit aussi son étoile s’élever dans le ciel, de Washington cette fois, mais loin de Crystal, qu’il ne parvient pas à oublier malgré son mariage avec une autre. Leurs existences se croiseront encore plusieurs fois. Mais parviendront-ils à vivre ensemble cet amour qui les pousse irrésistiblement l’un vers l’autre ?
Vœux secrets
Alors que ses deux filles ont quitté la maison et que son mari travaille plus que jamais, Faith se trouve soudain désœuvrée. Elle décide alors de reprendre des études et de se donner, enfin, une chance de croire en ses rêves.
L’enfant-Roi
On retrouve le narrateur-témoin de la Volte des vertugadins, le chevalier de Siorac, « jeune, charmant, traînant tous les coeurs après soi ». Mais il y a loin de l’adolescent ébloui par l’amour des soubrettes au grave jeune homme qui voue à la comtesse palatine une passion exclusive. Les années l’ont mûri, et aussi ses fonctions : devenu premier gentilhomme de la Chambre, il sert le jeune Louis XIII, alors âgé de neuf ans, avec un dévouement sans limites. Le roman couvre les sept années qui s’écoulent entre l’assassinat d’Henri IV et le coup de force par lequel Louis, à quinze ans et demi, ressaisit le pouvoir qu’on lui disputait. Années terribles pour l’enfant-roi, odieusement brimé, humilié et rejeté, par une mère qui ne l’aime pas et qui, pour conserver son sceptre, affecte de le considérer comme un être puéril et incapable. Ni Louis XIII ni la reine-mère, ni les inquiétants favoris florentins, ne demeurent seuls en scène. Derrière eux, leur donnant couleur et relief, apparaît la société du temps : les Grands, avides de pécunes et de pouvoir, le clergé ultramontain, les bourgeois instruits accaparant les charges, et enfin le petit peuple de Paris, misérable, joyeux, insurrectionnel, mais plus que tout autre en ce royaume chérissant son roi. Appuyé sur une documentation sans failles, abondant en portraits et en dialogues, le récit, fortement charpenté, est mené tambour battant, tantôt avec humour, tantôt avec émotion, et écrit de bout en bout dans cette langue savoureuse qui assura dès le premier volume le succès de Fortune de France.
Le Nain jaune
« C’était il y a deux ans. Ma fenêtre d’alors donnait sur les toits. Au-dessus d’eux, sur fond d’été, la tôle usagée du ciel toute boulonnée d’étoiles. Mon père venait de mourir. J’essayais de tuer le temps en attendant le jour, je ne faisais que l’agacer.Je pris alors la décision d’écrire un livre sur lui. Et je me souvins qu’autrefois, bien des années plus tôt, par un mélange d’admiration, de dérision et de jalousie, certains de ses amis l’appelaient le Nain Jaune. Parce qu’il traversait son siècle, et l’Europe, et l’Histoire en ressemblant au joker d’un très vieux jeu enfantin : il était contrefait et bénéfique à la fois. Il gardait pour lui sa secrète blessure et possédait un charme, un pouvoir magique pour arranger la vie des autres. Raconter le Nain Jaune, ce n’était pas aisé. C’est un chemin de crêtes, un passage frontalier guetté par des gens pour la plupart ennemis. C’est une soirée au cirque, sans filet. C’est bondir du trapèze, passer dans le cerceau, déchirer le papier blanc, et puis disparaître dans un éclat de rire. Mon père était mon Roi. Un Roi-phénix. Le Nain Jaune est mort. Vive le Nain Jaune. »
Michael, chien de cirque
En voyant pour la première fois Michael, un terrier irlandais, Dag Daughtry est convaincu : ce chien lui rapportera de l’or. Car ce marin a pour spécialité le vol et la revente d’animaux. Et Michael est beau, intelligent, et doué de talents inhabituels. Dag Daughtry embarque Michael sur son navire. Mais la traversée lui réserve quelques surprises. Tribulations dans les mers du Sud, puis à San Francisco et à New York, où les cirques font chapiteau comble d’un chien trop doué pour ne pas attirer les pires convoitises… Publié en 1917, ce roman qui n’a sûrement pas été écrit pour la jeunesse est sans doute l’un des plus terribles de London. Où l’on découvre que si l’homme est un loup pour l’homme, pour l’animal il n’est rien d’autre qu’un monstre. On raconte que l’Amérique en fut tellement secouée qu’en moins de dix ans la vie des animaux de cirque en fut changée du tout au tout. ce qui n’empêcha sûrement pas l’âme humaine de se défouler par d’autres moyens mais ceci est une autre histoire. Avec cet ouvrage, la collection. Libretto poursuit la publication dans des traductions nouvelles ou entièrement revues de l’essentiel de l’œuvre de Jack London : où l’on découvre enfin le vrai visage d’un écrivain qui reste, mieux que jamais à la source de notre modernité.
Quinze ans
Le « petit garçon » a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C’est l’âge de la solitude, des rêves, de l’attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l’élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d’aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse « Madame Ku ». Alexandre a une sueur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n’est-il qu’une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l’innocent narrateur va tomber totalement amoureux. Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d’un premier amour, et la chronique exacte d’une époque où les jeunes n’avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l’air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse. On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu’ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l’unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l’auteur de L’étudiant étranger.
La reine du Sud
Nom : Mendoza. Prénom : Teresa. Probablement à la tête de la plus grosse entreprise de transport de cocaïne et de haschich en Méditerranée pour le compte du cartel de Medellin, qui regroupe des mafieux russes et italiens. Femme d’affaires redoutable et dangereuse. Multimillionnaire, mène une vie discrète, aime le rêve et la solitude en mer à bord de son yacht. Aucune preuve n’a pu être retenue contre elle. Surnommée la Reine du Sud. « Un feuilleton à lire d’une traite, cela ne se rate pas.
Quitter le monde
Le soir de son treizième anniversaire, lors d’une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu’elle ne se mariera jamais et n’aura jamais d’enfants. Mais sommes-nous maître de notre destinée ? Une quinzaine d’années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily. A sa grande surprise, Jane s’épanouit dans la maternité. Mais la tragédie frappe et Jane, dévastée, n’a plus qu’une idée en tête : quitter le monde. Alors qu’elle a renoncé à la vie, c’est paradoxalement la disparition d’une jeune fille qui va lui donner la possibilité d’une rédemption. Lancée dans une quête obsessionnelle, persuadée qu’elle est plus à même de résoudre cette affaire que la police, Jane va se retrouver face au plus cruel des choix : rester dans l’ombre ou mettre en lumière une effroyable vérité.
Les ames vagabondes
Melanie Stryder est une rebelle. Notre Terre a été envahie par un ennemi invisible. Petit à petit, les âmes vagabondes s’emparent du corps des hommes en neutralisant leur esprit. La quasi-totalité de l’humanité a ainsi succombé. Melanie Stryder fait partie du dernier groupe d’hommes libres. Lorsqu’elle est capturée par les Traqueurs, on lui insère Vagabonde, une âme exceptionnelle qui a déjà connu plusieurs corps. Elle sait les difficultés d’envahir un humain hostile : les émotions dévastatrices, le tumulte des sens, les souvenirs trop vifs. Et Vagabonde rencontre un obstacle supplémentaire : l’esprit de l’ancienne propriétaire résiste. L’âme explore les souvenirs de Melanie dans l’espoir de découvrir l’endroit où se cachent les derniers résistants humains. Mais à la place de ces informations, Melanie submerge Vagabonde par les images de l’homme qu’elle aime – Jared, un humain encore en cavale. Incapable de se dissocier des pulsions de son corps d’emprunt, Vagabonde commence à aimer l’homme qu’elle est censée livrer aux autorités. Face aux pressions extérieures, Melanie et Vagabonde se retrouvent alliées malgré elles ; commence alors pour elles la quête incertaine et périlleuse de cet homme dont elles sont toutes deux amoureuses.
Aimer du bout des lèvres
La veille de son quarante-huitième anniversaire, la nouvelle tombe : le Conseil de lOrdre invite Gabriel Giraud, oto-rhino-laryngologiste, à comparaître devant la juridiction disciplinaire pour infraction aux dispositions du code de déontologie médicale. A qui la faute ? Aux charmes dEmilie Dupré ou à son inconstance ? Depuis le jour où elle a franchi le seuil de son cabinet, le désir et la culpabilité nont cessé de lagiter, lenserrant dans un douloureux bras de fer entre la raison dun côté et lanimalité du désir de lautre. Il y a deux ans, ce jour-là, lui, lhomme marié, fils dun pasteur et dune catholique assidue, voyait déjà sa vie bouleversée Réflexion sur la crise de la quarantaine, fantasmes érotiques ou histoire damour, tout simplement ? « Aimer du bout des lèvres », cest tout à la fois. Tantôt raisonné et réfléchi, tantôt abandonné à la fièvre des corps, le récit de Florence A. Rivay émeut et questionne, chavire les curs et bouleverse les sens. A travers les yeux de son narrateur masculin, elle esquisse sans faux-semblants, sous forme dun jeu coquin de lâme et du corps, le sentier de la quête du bonheur.
Forever
Je m’appelle Charles P. Castle, j’ai trente-deux ans et je m’apprête aujourd’hui à passer la dernière nuit de ma vie. Demain matin, je serai pendu pour meurtre. Moi qui n’ai jamais fait de mal à une mouche… Personne ne croit à mon innocence, ni au récit de mes aventures. Sir Arthur Conan Doyle, qui est à l’origine de toute l’affaire, aurait pu intervenir en ma faveur et me sauver. Hélas, il ne l’a pas fait ! Pourtant, à la veille de mourir, ce qui me rend le plus malheureux, c’est que je vais emporter dans la tombe le secret le plus extraordinaire de tous les temps. Un secret susceptible de modifier à jamais la vision de l’humanité et qui disparaîtra avec moi. Alors de grâce, accordez-moi une ultime faveur : écoutez mon histoire.
La femme sous l’horizon
Quelle fatalité poursuit de génération en génération, jusqu’à nos jours, cette famille d’exilés russes réfugiés en Lorraine ? Dans un manoir en bois de la forêt vosgienne, réplique d’une demeure ancestrale incendiée par les moujiks à la Révolution, vit la petite Ilinka surnommée Tita. Rescapée à six mois d’un accident d’auto où sa mère a péri brûlée, marquée par une cicatrice au visage, Tita refuse son rôle de personnage tragique et fatal annoncé depuis toujours par les tarots et cherche la vérité sur sa naissance. Pour rompre l’envoûtement d’une famille autodestructrice et repliée sur ses nostalgies, il lui faut fuir la fascination du manoir, l’autorité cruelle de la grand-mère Zinnaïfde, la séduction déchirante de l’oncle Lev, les violences d’un père hanté par Camilla, sa femme disparue. Tita vivra des amours douloureuses et compliquées. Le mariage, un enfant seraient peut-être son salut. Mais la malédiction qui la poursuit n’est-elle pas inconsciemment sa raison de vivre ?
Haute fidélité
Rob, propriétaire d’une boutique de vinyles à Londres, vient de se faire plaquer par sa copine. A trente ans passés, il doit se rendre à l’évidence : s’il maîtrise sur le bout des doigts le répertoire de Bob Dylan, il n’a jamais rien compris aux femmes. Lui qui a toujours tout sacrifié sur l’autel du rock, serait-il passé à côté de l’essentiel ? Pour comprendre, ce sempiternel adolescent commence à faire la liste de ses amours passées… Depuis son premier flirt autour d’un bac à sable à cette nuit avec une chanteuse country, Rob dresse le chart de ses ruptures les plus déprimantes et une compilation désopilante des états d’âme de l’homme moderne.
Les yeux bandés
« Pour moi, Klaus demeurait un jeune homme, en dépit du fait que les gens qui me connaissaient sous ce nom ne me prenaient jamais pour un garçon. Le fossé entre ce que j’étais bien obligée d’admettre devant les autres – à savoir : que j’étais une femme – et mes rêves intérieurs ne me dérangeait pas. En devenant Klaus la nuit, j’avais effectivement brouillé mon genre. Le costume, mon crâne tondu et mon visage nu modifiaient la perception que les gens avaient de moi, et à travers leurs yeux je changeais de personnalité. Jusqu’à ma façon de parler changeait quand j’étais Klaus. » Entre ombre et lumière, entre nuit et jour, dans la ville superlative, New York – elle-même personnage à part entière de ces récits -, Iris Vegan, la narratrice, fait l’expérience d’étranges rencontres et de singulières transformations de sa propre identité. Polyptyque à quatre volets, les Yeux bandés a marqué, lors de sa publication en 1993, l’entrée en littérature d’un talent subtil et incontestable, celui de Siri Hustvedt.
Le passage
Histoire d’une passion, de ses douleurs et de ses incertitudes, le récit incisif et subtil de ce moment où surgit l’imprévisible qui bouleverse la vie.
J’étais derrière toi
C’est dans la trentaine que la vie m’a sauté à la figure. J’ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu’il peut avec ce qu’il est. J’ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu’est-ce qui s’est passé? Je n’ai pas connu la guerre, ni la perte d’un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu’une banale histoire de séparation et de rencontre.
Gros-Calin
« Je sais parfaitement que la plupart des jeunes femmes aujourd’hui refuseraient de vivre en appartement avec un python de deux mètres vingt qui n’aime rien tant que de s’enrouler affectueusement autour de vous, des pieds à la tête. Mais il se trouve que Mlle Dreyfus est une Noire de la Guyane française, comme son nom l’indique. J’ai lu tout ce qu’on peut lire sur la Guyane quand on est amoureux et j’ai appris qu’il y a cinquante-deux familles noires qui ont adopté ce nom, à cause de la gloire nationale et dur racisme aux armées en 1905. Comme ça, personne n’ose les toucher. » Lorsqu’on a besoin d’étreinte pour être comblé dans ses lacunes, autour des épaules surtout, et dans le creux des reins, et que vous prenez trop conscience des deux bras qui vous manquent, un python de deux mètres vingt fait merveille. Gros-Câlin est capable de m’étreindre ainsi pendant des heures et des heures. Gros-Câlin paraît au Mercure de France en 1974. Il met en scène un employé de bureau qui, à défaut de trouver l’amour chez ses contemporains, s’éprend d’un python. L’auteur de ce premier roman, fable émouvante sur la solitude de l’homme moderne, est un certain Emile Ajar. La version publiée à l’époque ne correspond pas tout à fait au projet initial de son auteur qui avait en effet accepté d’en modifier la fin. On apprendra plus tard que derrière Emile Ajar se cache le célèbre Romain Gary. Dans son ouvrage posthume, Vie et mort d’Emile Ajar, il explique l’importance que revêt, à ses yeux et au regard de son oeuvre, la fin initiale de Réalisant le souhait de l’auteur, cette nouvelle édition qui paraît aujourd’hui reprend le roman Gros-Câlin dans la version de 1974, et donne en supplément toute la fin » écologique « , retranscrite à partir du manuscrit original.
Le fils de soie
Le fil de soie, c’est le lien ténu mais indestructible qui relie Odile, créatrice célèbre de la haute couture parisienne, à son enfance provinciale, pauvre et sauvage. Le fil de soie, c’est encore ce qui tient ensemble les morceaux épars de la vie d’Odon, taillée en pièces par les aléas de l’Histoire et vouée aux incertitudes. Le fil de soie, c’est surtout l’image de la passion qui va nouer les existences de la star de la mode et de son jeune amant : brillante, légère, impalpable et à l’épreuve du temps. De ces fils, Odile et Odon vont tisser un cocon secret. Un pour deux. Peu à peu, à l’insu du monde, ils vont s’y enfermer et laisser les années accomplir la mue, opérer la métamorphose. Aux identités de hasard que la vie nous donne et parfois nous reprend, ils vont préférer le risque et la folie d’une identité que l’on invente, pour soi et pour l’autre, en effaçant toutes les frontières, en rendant invisibles toutes les coutures.
Extremement fort et incroyablement près
Oskar Schell est inventeur, entomologiste, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles. Il a neuf ans. Un an après la mort de son père dans les attentats du 11 septembre, Oskar trouve une clé. Persuadé qu’elle résoudra le mystère de la disparition de son père, il part à la recherche de la serrure qui lui correspond. Sa quête le mènera aux quatre coins de New York, à la rencontre d’inconnus qui lui révèleront l’histoire de sa famille. Après le choc de « Tout est illuminé », cet étonnant objet littéraire et typographique explore à nouveau, mais sur un autre registre, les chemins d’une mémoire à jamais perdue. Quand tout a été oublié, il ne reste plus qu’à inventer.
« Pyrotechnique, énigmatique et, avant tout, extrêmement émouvant. Un exploit hors du commun. » Salman Rushdie
Je veux vivre
Tessa vient d’avoir seize ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d’une leucémie. Partagée entre la révolte et l’angoisse, l’injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris les transgressions, la célébrité… Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre !
Le collectionneur de Venise
Un jeune Vénitien, Angelo Torcellan Dabalà, découvre sur l’écran du cinéma de son quartier le visage d’une star, Giorgia Demeter. Il en tombe éperdument amoureux, comme seul peut l’être un enfant de douze ans. Cette passion va commander sa vie. Angelo quittera sa ville natale et traquera Giorgia à travers le monde. Pour posséder cette femme, il ira jusqu’à voler. Il créera même des marionnettes à leur image pour tenter de vivre à travers elles l’impossible accomplissement de son amour. Ces deux destinées dissemblables finiront par s’entremêler et se fondre dans un don de soi plus fort que la mort. Dans ce roman de la gloire et de la solitude, sur fond de théâtre et de cinéma, entre Venise, Bayreuth et les rives sauvages du Pacifique, on retrouve, magnifiée, la poignante sincérité qui, avec Vladimir ou le vol arrêté, a valu à Marina Vlady la reconnaissance d’un très large public.
Une journée d’Ivan Denissovitch
En 1962, pour qu’Une joumée d’Ivan Denissovitch pût être publiée en URSS, Soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original. Voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui, cependant, fait maintenant partie du patrimoine mondial de la culture. Vingt ans ont passé depuis qu’il a vu le jour. Des oeuvres monumentales ont succédé à ce joyau : le Premier Cercle, le Pavillon des cancéreux, Août Quatorze et ce requiem colossal qu’est l’Archipel du Goulag ; pourtant, c’est toujours Ivan Denissovitch qui revient le premier à la mémoire dès qu’on nomme Soljenitsyne. Récit, dans sa version intégrale, de la douloureuse expérience du maçon Denissovitch dans le camp Solovetski. Cette description crue du goulag a fait sensation dès sa parution.
Succession ouverte
Un homme vient de mourir, le vieux Seigneur. Avec lui meurt toute une époque. L’un de ses fils, Driss Ferdi, s’était jadis révolté contre lui, avait fui sa famille, son pays, brûlant de mordre à même la civilisation occidentale, de s’en nourrir, d’élargir son horizon humain. Or le jour où il s’aperçoit que la transplantation ne lui a apporté qu’angoisse, solitude, déséquilibre, il reçoit un télégramme de Casablanca lui apprenant la mort de son père. Il prend l’avion, regagne son pays natal. Par-delà la mort, le dialogue avec le père continue, la succession est ouverte.
La première épouse
C’est moins le récit d’une séparation que celui d’un deuil car être quittée par son mari qu’elle connaît depuis trente ans est pour la narratrice pire qu’un simple divorce.
Elle se sent véritablement en deuil d’un vivant sans avoir droit aux consolations d’usage mais elle perd aussi du même coup une famille, des amis et, dans une certaine mesure, ses propres enfants. Bien sûr, elle savait son mari volage mais se croyait inattaquable dans son rôle de première épouse. Ce qu’elle découvre au-delà de l’effondrement dans la douleur c’est l’étendue et l’ancienneté d’une trahison. C’est aussi que même dans la grande bourgeoisie on n’évite pas forcément la violence (elle se retrouvera à l’hôpital) ni le grotesque d’un vaudeville procédurier. L’auteur de L’Allée du roi, ces mémoires imaginaires de Madame de Maintenon, donne ici un livre bouleversant de sincérité et d’autant plus touchant qu’au-delà de la nécessité du deuil, au-delà même de la vengeance contre le mari infidèle, c’est aussi le récit d’un nouvel apprentissage de la vie.
Cher Daddy
La foudre tomberait à ses pieds qu’Olivier Watson ne serait pas plus abasourdi quand sa femme Sarah lui annonce son départ. Elle a décidé de reprendre ses études et de se remettre à écrire. La quarantaine passée, lasse de n’être que l’ombre d’un homme qui s’est fait une belle carrière, elle veut enfin vivre sa vie. Elle ne reviendra jamais. Désespéré, puis la rage au coeur, Oliver mettra un an à comprendre. Une année fertile en conflits avec ses trois enfants – avec l’aîné surtout, qui, père à dix-sept ans, abandonne ses études pour entretenir son foyer. Un autre choc attend Oliver après le décès de sa mère, atteinte de la terrible maladie d’Alzheimer, son père s’empresse de se remarier. Mais george Watson n’a-t-il pas raison ? La belle Morgan Townsend ne sera, pour Olivier, qu’une tentation sans lendemain. Et c’est par le hasard d’une rencontre avec la grande vedette Charlotte Sampson qu’il retrouvera enfin le bonheur.
Rançon
Depuis la disparition de son mari, Fernanda vit un cauchemar : elle a perdu l’homme qu’elle aimait et se retrouve seule pour élever leurs trois enfants, avec des factures qui s’accumulent. Car si, aux yeux de tous, Allan Barnes était à la tête d’une immense fortune, personne ne sait qu’il est mort ruiné, ne laissant à Fernanda que des dettes. Et la jeune femme ne peut imaginer que le secret trop bien gardé de cette faillite va avoir de terribles conséquences sur elle et ses enfants, qu’elle devra affronter le pire, face à des gangsters aguerris ne reculant devant rien. Car, malgré l’aide de la police et du FBI, le drame va se produire… Seule la présence de Ted Lee, de la police de San Francisco, lui apportera réconfort et amitié.
A bon port
C’est sur une plage des environs de San Francisco que la petite Pip, 11 ans, rencontre Matthew, le pinceau à la main. Entre ce peintre sans nouvelles de sa propre fille et Pip, orpheline de père depuis peu, la complicité est immédiate.Une relation bientôt renforcée par la profonde amitié qui naît entre Matt et Ophélie, la mère de Pip, qui apprécie sa présence réconfortante et le nouvel équilibre qu’il a su instaurer.
Le cadeau
Déchiré par la perte d’un enfant, un couple se désagrège lentement. Noël à Grinnell, paisible petite ville des Etats-Unis. Une méningite emporte brutalement Annie Whittaker, âgée de cinq ans. En un instant, la vie sans nuages de sa famille bascule dans le malheur et le deuil. Liz, sa mère, et John, son père, ne peuvent que pleurer leur enfant à jamais. Et c’est dans la douleur et la solitude que Tommy, le frère de la jeune disparue, passera le cap difficile de l’adolescence vers l’âge adulte… Hélas cette mort injuste engendre la discorde : insensiblement, Liz et John Whittaker s’éloignent l’un de l’autre, vivant bientôt comme des étrangers dans la vaste demeure devenue silencieuse. Mais la providence veille, qui met Maribeth sur le chemin de Tommy. A seize ans, la jeune fille porte le fruit d’un amour fugitif… L’amitié qui lie les deux jeunes gens ne tarde pas à se muer en un sentiment plus profond. Et au Noël suivant, le cadeau que le ciel a trop vite retiré aux Whittaker leur sera restitué comme un miracle.
Le bel amour
Le temps d’un été, Laurence, fantasque et sensuelle, décide de s’installer à La Farge, en Dordogne, dans la propriété familiale où vit son oncle Georges Lacaze, misanthrope invétéré. L’été est chaud, l’orage tourne sans éclater : des villageois aux citadins en vacances, tous en subiront la touffeur moite, leurs vies bancales en seront changées.
L’amour n’y est pas pour rien, et si dans la famille Lacaze il est de tradition de le juger de mauvais goût, chacun en rêve et le poursuit. Brigitte Le Varlet sait évoquer avec cette vivacité tonique et chaleureuse, lucide et caustique qui lui est propre, le monde de la campagne fait de plaisirs simples, sensuels et généreux, mais aussi les rapports difficiles entre les êtres, l’usure des sentiments, le désarroi et le rêve. Humour, naturel et fantaisie pour une éducation sentimentale où la sagesse paysanne fait la nique aux affectations citadines.
Une nouvelle vie
Jillian et Jody sont des produits de l’insémination artificielle. Rose s’est développée dans le ventre d’une mère porteuse. David est le fils adoptif d’un célibataire endurci… Leurs parents sont riches et célèbres. Ils voulaient des enfants, ils les ont eus. Ils ne regrettent rien. Ils sont heureux mais ils sont inquiets. Un jour, les chers petits leur poseront des questions sur leur origine… C’est la raison pour laquelle ces parents un peu particuliers se retrouvent chaque semaine à Beverly Hills dans le cabinet du Barbara Singer, psychologue pour enfants. Là, ils évoquent leurs difficultés et apprennent à se remettre en cause pour affronter l’avenir avec sérénité. Un sujet original et d’actualité, traité avec finesse et sensibilité. Un beau roman à la fois chaleureux, drôle, triste et vrai.