Si loin, si proches
Le roman d’un homme qui a reçu la beauté du monde en héritage. Une invitation au voyage. Lorenzo Delmonte consacre tout son temps au grand parc animalier qu’il a fondé dans le Jura. Quand un ancien camarade d’études lui propose de venir passer un mois dans la réserve de Samburu, au Kenya, Lorenzo voit là une occasion inespérée d’observer la faune sauvage dans son habitat naturel. Pour la première fois, il accepte de s’absenter et de confier la responsabilité du parc à son équipe, sous la direction de Julia, sa meilleure vétérinaire. Alors que ce grand voyage lui fait découvrir une nouvelle facette de son métier et confirme son engagement pour la protection des espèces menacées, ses sentiments pour la belle Julia s’imposent à lui. Loin des yeux, loin du cœur ? Bien au contraire : séparés par des milliers de kilomètres, ces deux êtres n’ont jamais été aussi proches.
L’amour revient toujours
L’histoire se passe dans les années 1840. A dix-neuf ans, Cara a un fils de trois ans. Elle est très belle, irlandaise et pauvre. Comme des milliers de ses compatriotes chassés par la famine, elle rejoint ses parents en Angleterre. Son père est un rêveur, un charlatan séduisant ; sa mère, d’origine française, est brodeuse. Sur le bateau, Cara rencontre Daniel, jeune Irlandais de bonne famille, désargenté et idéaliste ; bien qu’ils tombent aussitôt amoureux l’un de l’autre, Cara refusera toujours cet amour par peur de la misère et de l’insécurité. Arrivée à Frizingley, ville industrielle du Nord, Cara apprend que son père est parti à New York en laissant sa mère et des dettes. Avec acharnement, Cara se bat pour survivre et entretenir sa mère et son fils ; elle travaille dans un atelier de couture le jour et est serveuse de taverne la nuit. Cette taverne est tenue par Christie Goldsborough, dernier descendant d’une famille aristocratique ruinée, qui règne en maître sur les bas-fonds de la ville ; c’est un homme en apparence cruel et cynique, à la fois repoussant et charmeur. Cara devient sa maîtresse.
La terre des prodiges
Pris dans un ouragan, le navire sur lequel ont embarqué Sibell Delahunty et ses parents, fait naufrage au large des côtes australiennes. A 17 ans, la jeune fille se retrouve seule, obligée de confier son sort à un séduisant et mystérieux aventurier, Logan Conal. Des forets impénétrables-refuge des aborigènes- aux bas-fonds de Perth, des déserts des territoires du Nord aux salons de Port Darwin, sa terre adoptive parait bien inhospitalière à la tendre Sibell. Affrontements mortels entre colons et aborigènes, drames de la jalousie, déchaînement des passions, trahisons, rien ne lui sera épargné. Mais dans les épreuves, Sibell se révélera , par son courage et son intrépidité, digne de ce pays flamboyant et saura faire de l’Australie des pionniers une terre où trouver le bonheur.
Un jour, tout recommence…
Londres, fin des années 60… À la mort de son mari, c’est l’existence entière de Felicity Suvarov qui s’écroule. Après avoir vécu dans le luxe et l’insouciance, elle se retrouve ruinée. Il lui faut pourtant subvenir à l’entretien de ses quatre enfants. Andrew, son fils aîné, est éperdument amoureux d’Amanda, une arrogante et superbe jeune fille qui mène de front ses études et une brillante carrière de mannequin. Amanda est bientôt conquise par la forte personnalité d’une artiste peintre célèbre dont elle devient le modèle et s’éprend de son frère, ignorant le rôle que ces deux-là ont autrefois joué dans la vie de sa mère. Et sans pressentir, celui, funeste, qu’ils s’apprêtent à tenir dans la sienne. Les destins contrariés de Felicity et d’Amanda s’entrecroisent. Elles devront surmonter bien des épreuves pour connaître enfin le bonheur tandis que résonnent les échos des émeutes estudiantines qui secouent Londres et les autres grandes villes d’Europe.
L’autre coté du reve
Ancienne correspondance de guerre au Viet-nam, journaliste vedette de télévision, chef d’entreprise. Kate Marchand a de nombreux visages. Pour Jonathan, son mari, dont la fidélité n’a pas toujours été exemplaire, elle est l’épouse idéale. Pour ses collaborateurs, elle est la patronne intrasigeante et infaillibre qui a conduit Canal 3, la chaîne de télévision bostonnière, à son Zénith. Pour ses concurrents, elle est une adversaire redoutable. Qui, mieux qu’une autre femme, pourrait découvrir, derrière les masques, la vraie Kate Marchand? Mais Kim prend trop de risques: dans sa vie privée comme à l’écran. Ses reportages sur le trafic de la cocaine lui valu des inimitiés menaçantes. À l’heure du danger, les deux femmes se retrouvent côte à côte: elles ne racontent plus l’actualité elles la font.
Les matins d’émeraude
Impétueuse, intelligente et passionnée, Ruth Berger grandit au sein d’une famille aisée et sans histoires, dans la Vienne d’avant-guerre. Jusqu’au jour où l’annexion de l’Autriche par Hitler vient mettre un terme à ses rêves d’un avenir doré avec son fiancé Heini, jeune pianiste virtuose. Tandis que, pour échapper aux persécutions qui frappent les juifs, ses parents fuient en Angleterre, Ruth, fichée comme agitatrice politique, se voit empêchée de partir. Seule dans cette Vienne qu’elle ne reconnaît plus, elle doit son salut à Quin Somerville, un jeune paléontologue anglais, ami de son père, qui lui propose un mariage de convenance, unique moyen pour elle de gagner Londres sans danger. Embarrassée, Ruth finit pourtant par accepter, tout en se jurant de ne jamais plus importuner son sauveur. Mais c’est compter sans les caprices du hasard. Née à Vienne, Eva Ibbotson a émigré à Londres juste avant la dernière guerre. Mariée à un professeur d’université anglais, mère de quatre enfants, elle est l’auteur de nombreux romans ainsi que de nouvelles et d’ouvrages pour les enfants.
La succession Bannerman
Alexandra Walden a vingt-quatre ans. Sa brillante vie de célibataire dissimule un passé tragique. Arthur Bannerman est légendaire. Aussi, quand Arthur meurt dans les bras d’Alexandra qu’il a épousé la veille, le scandale fait les gros titres de la presse et Alexandra voit se dresser contre elle la meute cruelle et déchainée du clan Bannerman. Affrontement d’une jeune femme fascinante avec une grande famille américaine, une famille qui ressemble tout à la fois aux Rockfeller et aux Kennedy, la succession Bannerman est aussi une grande histoire d’amour.
Perles
Belles, riches et célèbres, issues d’une famille de ducs et pairs d’Angleterre, Cathy et Monty Bourton sont au sommet de la réussite et de la gloire : Cathy est une golden-woman qui règne sur la City, Monty une rock-star adulée dans le monde entier. Mais »le don mystérieux de deux perles va bouleverser leur vie en leur révélant un drame terrible noué quarante ans auparavant en Malaisie et dénoué dans la douleur et la honte. Et tandis qu’elles découvrent peu à peu le secret de leur naissance, elles croisent une femme étrange, insaisissable, qui semble poursuivre une implacable vengeance. De la jungle malaise aux quartiers chauds de Singapour, des milieux de la haute finance aux salons de la vieille aristocratie anglaise, de l’Amérique des rock-stars aux nuits scandaleuses de la jet-society parisienne, c’est à un fabuleux voyage que nous convie Perles : une grande aventure de notre temps où s’affrontent, à travers des destins tourmentés, des sentiments violents et contradictoires, toutes les passions humaines, toutes les ambitions et tous les rêves.
L’héritier des Farleton
Le rêve que chacun partage : changer d’existence, s’installer à la campagne, Charlotte décida de le mettre à exécution. Tombée amoureuse d’une petite ferme du Yorkshire, elle liquide son appartement londonien, son travail, ses amants de passage et s’installe à Cappelrigg pour élever des moutons. Mais sa nouvelle vie n’est pas aussi sereine qu’elle l’escomptait. Le labeur est rude, le voisinage hostile. La nuit, les landes sont le théâtre d’étranges cérémonies. Et bientôt Charlotte est l’objet de menaces anonymes. Parviendra-t-elle, avec l’aide du beau et mystérieux David Farleton dont elle est profondément éprise, à échapper aux dangers qui la menacent ?
Retour à Coal Run
Coal Run, Pennsylvanie. Une cité minière frappée de plein fouet par l’alcool et la misère sociale. Le paysage ? Des collines, des terrils, des bicoques avachies, des usines en ruine. Des bars et des drugstores comme seuls lieux d’évasion. 123 habitants. Et un revenant : Ivan Zoschenko. Fils d’un » poumon noir » ukrainien, mort il y a bien longtemps dans une terrible explosion, cette ancienne star du foot locale s’est décidée à rentrer à la maison après avoir reçu une lettre anonyme. Face à ceux qu’il n’a jamais pu chasser de sa mémoire, tiraillé entre désir de vengeance et culpabilité, il n’a plus d’autre choix que d’affronter, enfin, son tragique passé.
Garçon manqué
Dans les années 1820, la petite Sheridan a été élevée comme un garçon manqué par un père veuf qui lui fait mener une vie d’errance à travers l’Amérique. Devenue enseignante dans une institution pour jeunes filles fortunées, elle doit accompagner en Angleterre une élève qui va rejoindre son fiancé. C’est alors que le vie de Sheridan va être bouleversée d’une façon aussi singulière qu’imprévisible. » Les personnages de mes romans sont toujours des hommes et des femmes courageux, loyaux, intègres, attentionnés et souvent pleins d’humour » dit l’auteure, Judith McNaught. On a découvert cette romancière en France avec » Tourbillons » et » L’Amour en fuite «
Ultime rencontre
Bouleversant roman d’amour, Ultime Rencontre retrace l’histoire d’une passion impossible, le destin de deux amants à qui la vie offre une dernière chance d’être heureux. Lors d’un colloque littéraire à Toronto, Linda Fallon croise le regard du célèbre poète Thomas Janes, l’homme tant aimé qu’elle croyait avoir perdu à jamais au Kenya, trente ans plus tôt. Au c?ur d’une Afrique sensuelle et violente, loin de la famille tyrannique de Linda qui les avait séparés à l’adolescence, ils avaient cru pouvoir s’abandonner à leur amour, oublier la violence du monde extérieur, la décadence de la petite communauté d’expatriés, le mariage malheureux de Thomas. Mais, quand le secret de leur liaison est éventé, Thomas, le c?ur déchiré, doit quitter Linda. A l’heure des retrouvailles, Thomas vit en ermite depuis la mort accidentelle de sa petite fille et Linda porte le deuil de son mari. Aujourd’hui, rien ni personne ne pourrait empêcher les deux amants de vivre enfin pleinement leur passion. si ce n’est eux-mêmes. Grâce à une construction originale qui confère au roman une grande tension dramatique, Anita Shreve tisse une réflexion éblouissante d’élégance et de finesse sur la jeunesse perdue, les erreurs passées et la pérennité de la passion.
Un cœur fier
» Je ne veux manquer à aucune tâche. J’arriverai à être à la fois épouse, mère… et moi-même « . Pour Susan, être elle-même, c’est devenir sculpteur. Créer lui est indispensable, mais elle veut aussi vivre. Pour cet être particulièrement doué, la réussite d’une vie pleine et féconde serait facile ; il lui faudra toutefois compter avec les autres, car Susan diffère trop de la mesure commune pour être tolérée.
Pearl Buck s’est inspirée de son propre drame conjugal pour ce roman émouvant retraçant le combat livré par une femme déchirée entre son art et ses obligations d’épouse.
Une saison de feuilles
Hedwina est une grande star du cinéma et du théâtre. Au faîte de sa gloire, le drame s’insinue, puis éclate: d’abord une défaillance de mémoire en scène, puis des absences » plus fréquentes, et le tragique constat _ la maladie du cerveau, inguérissable, va entraîner cette femme superbe et encore jeune vers une régression totale qui la rendra de plus en plus dépendante de son entourage. Violaine, sa fille, qui lui porte un amour éperdu, soit sa propre vie inexorablement enchaînée à cette mère à la dérive qui réclame tout ses soins, de jour comme de nuit, dans une inconscience béate. Son mariage tourne court, les problèmes d’argent pleuvent. Pourtant, rien ne peut la détourner d’accepter avec tendresse les chaînes et de plus en plus pesantes qui l’unissent à cette femme sans mémoire, déjà d’un autre monde.Mais cette relation unique aura également tenu lieu, pour Violaine, d' » éducation sentimentale « : une fois Hedwina rendue à la gloire des grands disparus, le jour viendra où sa fille découvrira peu à peu, aux côtés d’un homme lui aussi meurtri par la vie, que le bonheur ne lui est pas interdit. »
Des mots d’amour
Luke Cameron est un metteur en scène renommé de New York, avec un agenda bien rempli, des maîtresses occasionnelles et peu encombrantes et une absence quasitotale de vie affective. Le jour où il apprend la mort de sa grand-mère adorée, ex-grande comédienne qui l’a élevé dans le culte et l’amour du théâtre, se rompt sa seule véritable attache. Il se rend en Italie, où la vieille dame s’était retirée, afin de régler sa succession. Il découvre, parmi les mille et un souvenirs d’une vie chatoyante, un coffret précieux rempli de lettres de Jessica Fontaine, une actrice fort célèbre mystérieusement disparue de la scène quelques années plus tôt à la suite d’un terrible accident ferroviaire. De cette femme croisée en quelques occasions, il garde l’image d’une comédienne talentueuse mais d’une personnalité peu attachante. Par jeu, il commence toutefois à parcourir sa correspondance. Peu à peu, il découvre à travers ses mots les plus intimes une femme intelligente, sensible, passionnée, chaleureuse et brisée par l’accident qui a failli la tuer. Bientôt, ces lettres deviennent une obsession.
Nous venons des antilles
« On s’aperçoit très vite, une fois ici que, pour la mère patrie, un Français des Antilles n’égale pas un Français de la métropole. On arrive avec, au cœur, l’amour de la France, et on découvre que nous ne sommes pas considérés comme des citoyens ordinaires. »
Séduction
Abandonnée par son fiancé au profit d’une mannequin de dix-huit ans, Diane Foster, par défi, se rendra quand même au bal des Orchidées blanches, l’événement mondain de la saison à Houston. Comment pourrait-elle imaginer que cette soirée va changer sa vie ? Première surprise : elle y retrouve Cole Harrison, son ami d’enfance, un ancien palefrenier devenu l’un des industriels les plus fortunés du Texas. Ce qu’elle ignore, c’est que l’oncle de Cole, qui a joué le rôle de père pour son neveu, vient de lancer un ultimatum au jeune homme : celui-ci doit se marier dans les plus brefs délais, faute de quoi il sera déshérité. Deux heures plus tard, Diane croit tomber des nues quand il lui demande de l’épouser. Et si Diane acceptait cet arrangement ? Et si, contre toute attente, c’était le début d’une passion véritable ?
Les enfants de Noé
Tout commence par une tempête de neige qui, en quelques jours, ensevelit tout : les routes, les arbres… et le chalet où vivent Simon, Noémie et leurs parents. Ni électricité, ni radio, ni télé. Ils sont coupés du monde et privés de tout confort. Peu à peu, les réserves en nourriture s’amenuisent, la maladie s’installe, les loups rôdent. Comment résister à la folie ? L’histoire de ces naufragés de la neige est à la fois un remarquable roman d’anticipation et un étonnant huis clos familial.
La femme du pilote
Quand on partage la vie d’un pilote de ligne à tout moment on peut apprendre le pire. Lorsque cette nuit de décembre on frappe à sa porte, Kathryn Lyons pressent déjà qu’elle ne reverra pas Jack, son mari, vivant. Son deuil à peine commencé, Kathryn va devoir faire face à de terribles accusations : la compagnie d’aviation soupçonne Jack de s’être suicidé aux commandes de son avion, entraînant ainsi la mort des passagers. Avec l’aide de ses proches, Kathryn va remonter le fil du passé et tenter de comprendre qui était vraiment Jack. Connaît-on vraiment l’homme que l’on a épousé après quinze ans de mariage ?
La longue nuit d’Eden Close
Récemment divorcé, Andrew revient dans sa petite ville natale, au nord de l’Etat de New York, pour l’enterrement de sa mère. La maison parentale est vide, les souvenirs l’assaillent. Cette terrible nuit surtout, où Eden, sa voisine, perdit la vue après avoir été violée et où son père adoptif fut abattu à coups de fusil. Pour elle, la longue nuit commençait. Et depuis dix-neuf ans, le coupable n’a pas été retrouvé. Tenace, insidieux, le passé harcèle Andrew : des scènes de l’enfance prennent soudain leur véritable sens. Peu à peu, Andrew va reconstituer l’horrible puzzle de cette nuit infernale. Mais dans les secrets de famille, la réalité n’est-elle pas plus dangereuse que le mensonge ?
Don Juan 40
Dans les années 40 et la tourmente de la guerre, le destin de deux personnages : Jean Brumaire, hanté par l’image de son père, ivre de conquêtes et de sexualité, passionné par le jeu et Olivier Ducharme, plus calme et plus bourgeois, fidèle et admiratif.
Jean-Paul II – « N’ayez pas peur! »
Il venait de Pologne mais j’avais plutôt l’impression qu’il avait laissé ses filets sur le bord d’un lac et qu’il arrivait tout droit de Galilée. Le jour de son avènement, lorsqu’il apparut sur les marches de Saint-Pierre et que ses premières paroles « N’ayez pas peur ! » résonnèrent sur la place, tout le monde comprit à l’instant que quelque chose avait bougé dans le ciel et que Dieu nous envoyait un témoin. C’est en pensant à l’angoisse des hommes, à leurs incertitudes, à leurs interrogations laissées si souvent sans réponse par les sages et les savants que Jean-Paul Il m’a dit un jour « Posez-moi des questions. » Sur sa personne, la foi, les mœurs, l’Eglise, le monde, et aussi l’attentat de mai 1981, j e crois bien lui en avoir posé soixante-dix. Il n’en a esquivé aucune. André Frossard, de l’Académie française.
Femmes en danger
Deux femmes, amies de surcroît, attirées par le même homme… Une situation potentiellement explosive ! Journaliste reconnue à Londres, Gini Hunter est rentrée brisée d’un voyage en Bosnie. Hantée par le souvenir de ce qu’elle a vu, angoissée pour la sécurité de son amant, resté là-bas, elle ne serait pas loin de sombrer sans le soutien de son amie Lindsay. La quarantaine épanouie, rédactrice de mode au Correspondent, Lindsay se débat entre ses responsabilités de mère célibataire et les exigences de son travail, singulièrement compliqué par l’arrivée d’un nouveau venu au journal : Rowland McGuire. McGuire, qui poursuit une enquête sur le trafic de drogue dans le milieu de la mode, a besoin des compétences de Gini et de Lindsay afin d’avancer dans ses recherches. Mais chacune a de très bonnes raisons pour refuser de l’aider… Et il faut la mort par overdose d’une jeune fille et la disparition d’une autre, enfuie avec un dealer, pour convaincre les deux amies de lui prêter main-forte. Une enquête difficile de Londres à Paris en passant par Amsterdam. Une enquête dangereuse aussi, à mesure que le désir se révèle et que les sentiments viennent tout bouleverser. Suspense, amour et danger sont les maîtres-mots de ce formidable roman, mené tambour battant par une Sally Beauman qui s’impose comme une grande dame de la littérature féminine.
Les moissons du passé
Hier encore, Kate Palma menait une vie de rêve. Riche, mariée à un homme brillant, elle partageait son temps entre la décoration de sa villa et ses promenades à Silver Bay, une petite ville d’Afrique du Sud. Le rêve n’a mis que vingt-quatre heures à se dissiper. Son père vient de perdre toute sa fortune. Plus grave, c’est Rob, le mari de Kate, qui serait à l’origine de cette ruine. Si Kate a jusqu’à présent vécu en oisive, elle va se battre pour comprendre. Et dans ce combat, un seul homme est prêt à l’aider, Ari Fletcher St John, un lieutenant de police fraîchement nommé en ville pour enquêter sur la disparition mystérieuse d’une jeune métisse. Par petites touches, ils dégagent des pistes qui toutes s’enlisent autour d’un secret vieux de trente ans. Il concerne Angelo Palma, le grand-père du mari de Kate, le bienfaiteur de Silver Bay.
Nous gagnerons ensemble
A vingt-quatre ans tout juste, Samantha veut tourner une page. Son amant, Walter, vient de la trahir en revendant l’agence de publicité à laquelle elle a donné ses plus belles campagnes. Aussi, lorsqu’elle apprend que son grand-père Trevor est à l’hôpital à la suite d’une altercation avec des contrebandiers, elle accepte sans hésiter sa proposition de reprendre les rênes de la brasserie familiale, Woodlands, qui se trouve dans une situation catastrophique. Ne faisant jamais les choses à moitié, elle décide de consacrer toute son énergie au sauvetage de l’entreprise, décidant de mettre en vente leur château et leur titre de lord du manoir de Bourne-on-Sea et de lancer grâce à l’argent récolté une nouvelle bière pour jeunes. Mais un obstacle de taille se dresse sur son chemin en la personne du banquier de Woodlands et de John, le jeune assistant de Trevor, lesquels n’acceptent pas que Sam ait refusé l’offre de rachat d’un certain Kupi, officiellement représentant d’une compagnie de bière tchèque, en réalité agent de la mafia russe. Deux autres hommes, en revanche, semblent prêts à l’aider à mener à bien son projet : Richard Man, un jeune Américain spécialiste de littérature anglaise du Moyen Âge qui se présente à elle comme l’acquéreur du titre de lord de Bourne-on-Sea, et Greg Solo, un Tchèque résidant dans leur petite ville et qui propose à la jeune femme de lui acheter une importante quantité de bière pour l’exporter vers l’est. Sam s’investit tête baissée dans ces nouvelles relations, à la fois amoureuses (pour le premier) et professionnelles (pour le second), sans soupçonner que l’un comme l’autre ne vont pas tarder à lui faire revivre le goût amer de la trahison. John, Greg, Kupi et même Richard, chacun révèle peu à peu son vrai visage. Piégée par les uns, trahie par les autres, Sam le comprendra-t-elle à temps pour sauver du désastre Woodlands et sa vie de femme ?
Tant d’étés perdus
Dans le décor sauvage et somptueux de l’Afrique du Sud, non loin du cap de Bonne-Espérance, Tant d’étés perdus a pour héroïne Anna Van Achtenburgh, fille d’un riche propriétaire dans une région où l’on s’échine à cultiver un sol rude et battu par les vents. En 1938, Anne tombe amoureuse de Simon Smit, beau et jeune fermier sans fortune, qu’elle épouse contre le gré de son père. Déshéritée, traitée sans ménagement par un mari qui ne voit en elle qu’une femme soumise, Anne va n’avoir de cesse de prouver aux deux hommes de sa vie qu’elle réussira malgré eux. Commence alors pour la jeune femme un destin exceptionnel, fait de luttes et de déceptions, mais aussi de grands bonheurs. Pour son premier roman, Madge Swindells nous entraîne dans une saga inoubliable que la presse anglosaxonne a comparée aux « Oiseaux se cachent pour mourir ».
Les abimes du cœur
1899. Ophélie Renaudet, la narratrice, est retirée du couvent, à l’âge de quinze ans, par son père. Elle s’ennuie ferme dans la demeure familiale, le manoir du Purgatoire, en Normandie, au bord de la mer. Dotée d’un tempérament passionné et curieux, refusant les restrictions que la société de l’époque impose aux jeunes filles, Ophélie tente de résoudre les mystères qui l’entourent : la disparition de son frère Hippolyte, l’histoire du Purgatoire et l’énigme des abîmes du jour. Dans sa quête l’accompagneront d’autres figures de femmes, Blanche sa mère, romantique et fanée, Violette la primesautière, son amie de pension, Sarah la trop sage gouvernante de Violette, Lisette la servante au grand cour. Des hommes jalonnent aussi le parcours, le sombre abbé Delessert, Louis, frère de Violette, l’apprenti Arsène Lupin et Serguéi Alexandrovitch Maximov, aristocrate russe venu chercher au Purgatoire la trace d’une grande actrice autrefois aimée. A la recherche de Serguéi – le volage, Ophélie, déguisée en jeune garçon s’enfuit avec Louis pour Monte-Carlo et Venise où elle retrouve son amant et où Louis est tué dans une rixe. Déçue par son amant, mais décidée à prendre en charge son destin, Ophélie retourne au Purgatoire. Pourquoi une dernière scène la trouve-t-elle sur un bateau en partance pour le Nouveau Monde ? Collage – et décollage – des grands thèmes romanesques, ce livre à la fois parodique et romantique aborde, par un voyage à travers le temps, le rapport des femmes au corps, à l’érotisme et à la maternité.
Le torrent des jours
Cork, en Irlande, au début du XIXe siècle. Alors que dans les villages du comté la révolte gronde contre l’oppression anglaise, c’est un tout autre vent qui souffle dans le cœur de la jeune Helena Considine. Elle qui, depuis la mort de son fiancé, s’était résignée à finir ses jours aux côtés de son père, découvre que l’amour est encore possible – et qu’il a un nom : Patrick Quinn. Mais, pour l’héritier du domaine de Rookforest, l’heure n’est pas aux grands sentiments. Quatre années passées dans les geôles britanniques l’ont rendu amer et taciturne. Emporté par le torrent des jours, Quinn remarquera-t-il le sourire d’Helena ? Et l’amour pourra-t-il enfin régner sur leur cœur, comme la paix sur la terre d’Irlande ?
Les enfants de l’aube
Au commencement, une histoire de globules rouges et de globules blancs qui jouent à la bataille navale. Le petit Alexis lit les premières pages du carnet intime de son père. Ce dernier, Tristan, s’est suicidé sans le vouloir sous les yeux de son fils, lui laissant comme seul compagnon de route le récit de sa vie. Atteint à 15 ans d’une terrible maladie du sang, Tristan fut envoyé dans un sanatorium en Suisse. Il y rencontra Camille, une jeune Anglaise de 16 ans. Leur drame devient bonheur. Camille lui donne un plaisir au goût de lait. Ils revivent et connaissent les joies les plus fortes de l’amour. Ils braveront le règlement du sanatorium, les adultes, la raison et même la mort. Les Enfants de l’aube c’est « Love Story » dans les montagnes suisses. L’humour y bataille sans cesse avec le tragique. Par ce roman fervent, plein de poésie et d’idéal, Patrick Poivre d’Arvor célèbre la force irrésistible de la jeunesse. Il y aura toujours des Roméo pour aimer Juliette.
J’ai encore menti !
Laura se pose beaucoup de questions. Comment réussir sa vie? Est-il possible de manger tout ce que l’on aime sans prendre dix kilos? Comment trouver l’amour? Trop de doutes pour être heureuse, trop d’envies pour se contenter du banal. Jusqu’au jour où un accident va complètement effacer sa mémoire….
Gilles Legardinier confirme brillamment qu’il n’a pas son pareil pour allier le rire à l’émotion. Qui n’a jamais rêvé de tout oublier pour recommencer ? Attention : les scènes de cette comédie sont vécues par des non-professionnels, il est vivement conseillé de les reproduire chez vous !
Céline Espérin nous emporte avec légèreté aux cotés de Laura, héroïne drôle et attachante,
qui ne recule devant rien malgré cette nouvelle vie où elle a désormais tout à apprendre…
Les dames de Boston
Eileen Lottman est une journaliste et une romancière américaine. Elle est auteur de novélisations des séries télévisées dont Bionic Woman et Dynasty, la célèbre série américaine qui a remporté un succès considérable dans le monde entier. Elle écrit également sous les pseudonymes Harry Barney, Mike Cogan, Jessica Evans, Molly Flute, Samantha Mellors, Maud Willis. Elle vit à New-York.
L’impossible adieu
Au volant de sa voiture, David MacLean songe aux paysages de sa terre natale, l’Ecosse, qu’il ne reverra peut-être jamais plus, se remémore sa rencontre avec Rose, leur mariage fastueux et la vie heureuse dans la riche demeure familiale des Newburn, près d’Edimbourg. Il revoit les scènes de jalousie et les accès de folie qui ont suivi et qui l’ont poussé à fuir cette nuit de mars 1923 quand il ravit Emily au bras de sa mère enragée pour rejoindre son amour interdit de l’autre côté de l’Atlantique. A San Francisco, il tente de refaire sa vie. Jenny, sa sœur, et son mari Ian, installés à New York, l’aident. Mais peut-il espérer que la distance rompe des liens noués dans la passion et la haine ?
La Liste de Schindler
« Les survivants se rappellent cette liste avec une telle émotion que la réalité se brouille. La liste, c’était le bien absolu. C’était la vie. Au-delà de ces quelques feuillets bourrés de noms, il n’y avait plus qu’un trou noir. » Traité comme un roman, « La liste de Schindler » est un hommage à l’Allemand Oskar Schindler. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier utilisa sa position dominante et ses relations parmi les SS pour sauver mille deux cents Juifs d’une mort certaine. La liste recensait les ouvriers qu’il comptait faire transférer de Pologne en Tchécoslovaquie, et pour lesquels il n’hésita pas à dépenser plus de cent mille reichmarks en pots-de-vin. Aujourd’hui, un arbre à Jérusalem porte son nom.
Neige
Le jeune poète turc Ka quitte son exil allemand pour se rendre à Kars, une petite ville provinciale endormie d’Anatolie. Pour le compte d’un journal d’Istanbul, il part enquêter sur plusieurs cas de suicide de jeunes femmes portant le foulard. Mais Ka désire aussi retrouver la belle Ipek, ancienne camarade de faculté fraîchement divorcée. A peine arrivé dans la ville de Kars, en pleine effervescence en raison des prochaines élections, il est l’objet de diverses sollicitudes : le chef de la police locale, la sœur d’Ipek, l’islamiste radical Lazuli vivant dans la clandestinité, ou l’acteur républicain Sunay, tous essaient de la rallier à leur cause. Mais Ka avance, comme dans un rêve, voyant tout à travers le filtre de son inspiration poétique retrouvée, stimulée par sa passion grandissante pour Ipek, et le voile de neige qui couvre la ville. Jusqu’au soir où une représentation théâtrale se transforme en putsch militaire et tourne au carnage. Neige est un extraordinaire roman à suspense qui, jouant habilement avec des sujets politiques très contemporains, comme l’identité de la société turque et la nature du fanatisme religieux, surprend par ce ton poétique et nostalgique qui, telle la neige, nimbe chaque page.
Alabama Song
Alabama, 1918.
Quand Zelda, » Belle du Sud « , rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s’est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison.
Le couple devient la coqueluche du Tout-New York.
Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes…
Gilles Leroy s’est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister…
Mêlant éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand « roman américain ».
Une femme de caractère
Comment s’épanouir en Jamaïque en ce début de XXe siècle quand on est une jeune fille pleine d’énergie ? À quinze ans à peine, Isabelle a tranché : elle se construira en tant que femme loin de cette île, à Londres. Là-bas, loin des siens, un nouveau départ est possible. Mais la Première Guerre mondiale ne tarde pas à ravager une partie de l’Europe. La terre promise est devenue hostile pour la jeune femme malgré la présence à ses côtés d’un fiancé, Osbourne. Peut-être est-il temps pour elle d’affronter enfin le poids de son propre passé et de retourner là où tout a commencé : en Jamaïque…
L’orchidée sauvage
En ce début de XXe siècle, après trois années de pensionnat en Angleterre, Sophie Monroe regagne la plantation familiale en Jamaïque. A dix-neuf ans, elle est pétillante, fière et passionnée, trop peut-être pour une communauté coloniale repliée sur elle-même et sur ses principes. Ses liens avec ses amis d’enfance, la belle métisse Evie, et Ben, le palefrenier, dérangent. D’autant plus que, depuis leurs retrouvailles, Ben et Sophie sont irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Si la jeune fille n’est pas de celles qui renoncent, Ben, lui, croit cet amour impossible : Sophie, par sa naissance, ne lui sera jamais destinée. Leur passion réussira-t-elle à triompher des préjugés ?
A son avènement en 1774, l’un des premiers actes de Louis XVI est de dissoudre le » Secret « , fondé dix-huit ans plus tôt par son grand-père Louis XV. Mais le service disparu, ses agents demeurent, et ils n’entendent pas renoncer à jouer leur partie dans les grands événements du monde. Or l’Amérique bouge. Les Insurgents bravent la tutelle anglaise, et le numéro un du Secret, Charles de Broglie, conçoit le projet de leur venir en aide. C’est cette entreprise clandestine, à la fois raisonnée et folle, méthodique et démesurée, que nous conte ici Gilles Perrault, en historien de premier ordre, en même temps qu’en conteur à grand souffle. Entrent en scène Beaumarchais, Dumouriez, le fantasque chevalier d’Eon, et enfin La Fayette, jeune aristocrate sans grand relief à qui Broglie va forger un extraordinaire destin … Autour d’eux, toutes les grandes figures du temps, de Turgot et Vergennes à Benjamin Franklin, sans oublier Louis XVI et Marie-Antoinette, peu à peu dépossédés, au milieu de la cour de Versailles, d’un siècle qui leur échappe…
Alma Mahler ou l’art d’être aimée
Tu n’as désormais qu’une profession : me rendre heureux. Gustav Mahler demande à Alma Schindler de renoncer à toute ambition personnelle. Elle l’aime. Elle accepte. Elle épouse le grand compositeur. Peu douée pour l’abnégation, cette femme belle, jeune, talentueuse, promise à un brillant avenir de musicienne, se révolte. Frustrée, elle devient cruelle. Mahler lui vole sa vie. Il le paiera cher. Il mourra de l’avoir trop aimée. Après Mahler, d’autres grands créateurs viennent se jeter dans les filets de cette « sirène viennoise » qui exerce désormais sur les hommes l’empire qu’elle n’a pu exercer sur son art Oskar Kokoschka, le peintre expressionniste ; Walter Gropius, l’architecte fondateur du Bauhaus J écrivain Franz Werfel. Elle aime ces hommes, mais elle les brise. Elle cultive « l’art d’être aimée », le seul qu’elle puisse encore exercer.
Mon nom est rouge
Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Mais un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connaît son assassin, de même que les raisons du meurtre dont il a été victime : un complot contre l’Empire ottoman, sa culture, ses traditions et sa peinture. Car les miniaturistes de l’atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d’illustrer un livre à la manière italienne. Mon nom est Rouge, roman polyphonique et foisonnant, nous plonge dans l’univers fascinant de l’Empire ottoman de la fin du XVIe siècle, et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page par un extraordinaire suspense. Une subtile réflexion sur la confrontation entre Occident et Orient sous-tend cette trame policière, elle-même doublée d’une intrigue amoureuse, dans un récit parfaitement maîtrisé. Un roman d’une force et d’une qualité rares.
Sur la route de Madison
Francesca Johnson, fermière de l’Iowa, était seule cette semaine-là ; son mari et ses enfants s’étaient rendus en ville pour la foire agricole. Sa rencontre avec Robert Kincaid, écrivain-reporter qui photographiait les ponts du comté de Madison, eut lieu au cours de l’été 1965. Dès leur premier regard, ils surent qu’ils étaient faits l’un pour l’autre de toute éternité. Ils ne disposaient que de quelques jours pour se connaître, s’aimer et vivre une vie entière de passion silencieuse, avide et sans espoir.
Yansan des orages
Une statue religieuse qui descend de son socle et disparaît dans les rues. Cela ne peut arriver qu’à Bahia, ville de tous les miracles et de tous les excès. Cependant que l’Église et la police recherchent partout la mystérieuse Sainte-Barbe – alias Yan san, déesse des orages nous voilà partis sur ses traces, au rythme du candomblé, à travers la vie et le peuple bahianais, ses artistes, ses prostituées, sa religion métisse, ses passions et ses rêves.
Dans ce roman paru en 1989, le grand romancier brésilien. Les deux morts de Quinquin-la-Flotte, Cacao, Dona Flor et ses deux maris brosse une fresque bariolée, foisonnante, sans contredit l’un des sommets de son oeuvre.
Le train sous la neige
Un autorail est bloqué par la neige en montagne. Un homme étrange en descend et s’éloigne dans le brouillard. Il erre longtemps et finit par trouver refuge dans une maison qui semble abandonnée. Ce qu’il va découvrir dans cette demeure va bouleverser sa vie… C’est le point de départ d’un roman très singulier, passionnant, parfois angoissant où la plume de l’auteur semble sous l’emprise de forces mystérieuses, entraînant, par son écriture à la fois exigeante et poétique, le héros et le lecteur vers une chute aussi inattendue qu’inéluctable. Un livre placé sous le signe de l’inquiétante étrangeté et qui pourrait bien ébranler vos certitudes.
Un sous-marin sans equipage
Un sous-marin nucléaire soviétique l’Admiral Gortchky fait route vers la côte Est des Etats-Unis. Porteur d’une » arme » dont l’emploi pourrait changer le sort du monde. Soudain, un mal étrange frappe les membres de l’équipage qui succombent les uns après les autres. Le Commandant, le capitaine de vaisseau Kojine, réussit à poser son bâtiment sur un haut-fond du sud de l’Islande. Avant de sombrer à son tour dans l’inconscience, a juste le temps de larguer une bouée radio-émetteur qui va diffuser, sans désemparer, un Message de détresse. Immobilisé et pour ainsi dire sans défense, ce Léviathan de 25 000 tonnes devient ainsi un enjeu considérable pour les Américains et les Russes, qui dépêchent aussitôt leurs escadres vers la zone. Que dissimule, en effet, ce sous-marin ? De quelle mission redoutable était-il donc investi ? Embarqués sur un submersible doté d’équipements hyper-sophistiqués et arrivés les premiers sur lieux, deux agents des services secrets français tentent de s’introduire à bord.