Nous venons des antilles
« On s’aperçoit très vite, une fois ici que, pour la mère patrie, un Français des Antilles n’égale pas un Français de la métropole. On arrive avec, au cœur, l’amour de la France, et on découvre que nous ne sommes pas considérés comme des citoyens ordinaires. »
Séduction
Abandonnée par son fiancé au profit d’une mannequin de dix-huit ans, Diane Foster, par défi, se rendra quand même au bal des Orchidées blanches, l’événement mondain de la saison à Houston. Comment pourrait-elle imaginer que cette soirée va changer sa vie ? Première surprise : elle y retrouve Cole Harrison, son ami d’enfance, un ancien palefrenier devenu l’un des industriels les plus fortunés du Texas. Ce qu’elle ignore, c’est que l’oncle de Cole, qui a joué le rôle de père pour son neveu, vient de lancer un ultimatum au jeune homme : celui-ci doit se marier dans les plus brefs délais, faute de quoi il sera déshérité. Deux heures plus tard, Diane croit tomber des nues quand il lui demande de l’épouser. Et si Diane acceptait cet arrangement ? Et si, contre toute attente, c’était le début d’une passion véritable ?
Les enfants de Noé
Tout commence par une tempête de neige qui, en quelques jours, ensevelit tout : les routes, les arbres… et le chalet où vivent Simon, Noémie et leurs parents. Ni électricité, ni radio, ni télé. Ils sont coupés du monde et privés de tout confort. Peu à peu, les réserves en nourriture s’amenuisent, la maladie s’installe, les loups rôdent. Comment résister à la folie ? L’histoire de ces naufragés de la neige est à la fois un remarquable roman d’anticipation et un étonnant huis clos familial.
La femme du pilote
Quand on partage la vie d’un pilote de ligne à tout moment on peut apprendre le pire. Lorsque cette nuit de décembre on frappe à sa porte, Kathryn Lyons pressent déjà qu’elle ne reverra pas Jack, son mari, vivant. Son deuil à peine commencé, Kathryn va devoir faire face à de terribles accusations : la compagnie d’aviation soupçonne Jack de s’être suicidé aux commandes de son avion, entraînant ainsi la mort des passagers. Avec l’aide de ses proches, Kathryn va remonter le fil du passé et tenter de comprendre qui était vraiment Jack. Connaît-on vraiment l’homme que l’on a épousé après quinze ans de mariage ?
La longue nuit d’Eden Close
Récemment divorcé, Andrew revient dans sa petite ville natale, au nord de l’Etat de New York, pour l’enterrement de sa mère. La maison parentale est vide, les souvenirs l’assaillent. Cette terrible nuit surtout, où Eden, sa voisine, perdit la vue après avoir été violée et où son père adoptif fut abattu à coups de fusil. Pour elle, la longue nuit commençait. Et depuis dix-neuf ans, le coupable n’a pas été retrouvé. Tenace, insidieux, le passé harcèle Andrew : des scènes de l’enfance prennent soudain leur véritable sens. Peu à peu, Andrew va reconstituer l’horrible puzzle de cette nuit infernale. Mais dans les secrets de famille, la réalité n’est-elle pas plus dangereuse que le mensonge ?
Don Juan 40
Dans les années 40 et la tourmente de la guerre, le destin de deux personnages : Jean Brumaire, hanté par l’image de son père, ivre de conquêtes et de sexualité, passionné par le jeu et Olivier Ducharme, plus calme et plus bourgeois, fidèle et admiratif.
Jean-Paul II – « N’ayez pas peur! »
Il venait de Pologne mais j’avais plutôt l’impression qu’il avait laissé ses filets sur le bord d’un lac et qu’il arrivait tout droit de Galilée. Le jour de son avènement, lorsqu’il apparut sur les marches de Saint-Pierre et que ses premières paroles « N’ayez pas peur ! » résonnèrent sur la place, tout le monde comprit à l’instant que quelque chose avait bougé dans le ciel et que Dieu nous envoyait un témoin. C’est en pensant à l’angoisse des hommes, à leurs incertitudes, à leurs interrogations laissées si souvent sans réponse par les sages et les savants que Jean-Paul Il m’a dit un jour « Posez-moi des questions. » Sur sa personne, la foi, les mœurs, l’Eglise, le monde, et aussi l’attentat de mai 1981, j e crois bien lui en avoir posé soixante-dix. Il n’en a esquivé aucune. André Frossard, de l’Académie française.
Femmes en danger
Deux femmes, amies de surcroît, attirées par le même homme… Une situation potentiellement explosive ! Journaliste reconnue à Londres, Gini Hunter est rentrée brisée d’un voyage en Bosnie. Hantée par le souvenir de ce qu’elle a vu, angoissée pour la sécurité de son amant, resté là-bas, elle ne serait pas loin de sombrer sans le soutien de son amie Lindsay. La quarantaine épanouie, rédactrice de mode au Correspondent, Lindsay se débat entre ses responsabilités de mère célibataire et les exigences de son travail, singulièrement compliqué par l’arrivée d’un nouveau venu au journal : Rowland McGuire. McGuire, qui poursuit une enquête sur le trafic de drogue dans le milieu de la mode, a besoin des compétences de Gini et de Lindsay afin d’avancer dans ses recherches. Mais chacune a de très bonnes raisons pour refuser de l’aider… Et il faut la mort par overdose d’une jeune fille et la disparition d’une autre, enfuie avec un dealer, pour convaincre les deux amies de lui prêter main-forte. Une enquête difficile de Londres à Paris en passant par Amsterdam. Une enquête dangereuse aussi, à mesure que le désir se révèle et que les sentiments viennent tout bouleverser. Suspense, amour et danger sont les maîtres-mots de ce formidable roman, mené tambour battant par une Sally Beauman qui s’impose comme une grande dame de la littérature féminine.
Les moissons du passé
Hier encore, Kate Palma menait une vie de rêve. Riche, mariée à un homme brillant, elle partageait son temps entre la décoration de sa villa et ses promenades à Silver Bay, une petite ville d’Afrique du Sud. Le rêve n’a mis que vingt-quatre heures à se dissiper. Son père vient de perdre toute sa fortune. Plus grave, c’est Rob, le mari de Kate, qui serait à l’origine de cette ruine. Si Kate a jusqu’à présent vécu en oisive, elle va se battre pour comprendre. Et dans ce combat, un seul homme est prêt à l’aider, Ari Fletcher St John, un lieutenant de police fraîchement nommé en ville pour enquêter sur la disparition mystérieuse d’une jeune métisse. Par petites touches, ils dégagent des pistes qui toutes s’enlisent autour d’un secret vieux de trente ans. Il concerne Angelo Palma, le grand-père du mari de Kate, le bienfaiteur de Silver Bay.
Nous gagnerons ensemble
A vingt-quatre ans tout juste, Samantha veut tourner une page. Son amant, Walter, vient de la trahir en revendant l’agence de publicité à laquelle elle a donné ses plus belles campagnes. Aussi, lorsqu’elle apprend que son grand-père Trevor est à l’hôpital à la suite d’une altercation avec des contrebandiers, elle accepte sans hésiter sa proposition de reprendre les rênes de la brasserie familiale, Woodlands, qui se trouve dans une situation catastrophique. Ne faisant jamais les choses à moitié, elle décide de consacrer toute son énergie au sauvetage de l’entreprise, décidant de mettre en vente leur château et leur titre de lord du manoir de Bourne-on-Sea et de lancer grâce à l’argent récolté une nouvelle bière pour jeunes. Mais un obstacle de taille se dresse sur son chemin en la personne du banquier de Woodlands et de John, le jeune assistant de Trevor, lesquels n’acceptent pas que Sam ait refusé l’offre de rachat d’un certain Kupi, officiellement représentant d’une compagnie de bière tchèque, en réalité agent de la mafia russe. Deux autres hommes, en revanche, semblent prêts à l’aider à mener à bien son projet : Richard Man, un jeune Américain spécialiste de littérature anglaise du Moyen Âge qui se présente à elle comme l’acquéreur du titre de lord de Bourne-on-Sea, et Greg Solo, un Tchèque résidant dans leur petite ville et qui propose à la jeune femme de lui acheter une importante quantité de bière pour l’exporter vers l’est. Sam s’investit tête baissée dans ces nouvelles relations, à la fois amoureuses (pour le premier) et professionnelles (pour le second), sans soupçonner que l’un comme l’autre ne vont pas tarder à lui faire revivre le goût amer de la trahison. John, Greg, Kupi et même Richard, chacun révèle peu à peu son vrai visage. Piégée par les uns, trahie par les autres, Sam le comprendra-t-elle à temps pour sauver du désastre Woodlands et sa vie de femme ?
Tant d’étés perdus
Dans le décor sauvage et somptueux de l’Afrique du Sud, non loin du cap de Bonne-Espérance, Tant d’étés perdus a pour héroïne Anna Van Achtenburgh, fille d’un riche propriétaire dans une région où l’on s’échine à cultiver un sol rude et battu par les vents. En 1938, Anne tombe amoureuse de Simon Smit, beau et jeune fermier sans fortune, qu’elle épouse contre le gré de son père. Déshéritée, traitée sans ménagement par un mari qui ne voit en elle qu’une femme soumise, Anne va n’avoir de cesse de prouver aux deux hommes de sa vie qu’elle réussira malgré eux. Commence alors pour la jeune femme un destin exceptionnel, fait de luttes et de déceptions, mais aussi de grands bonheurs. Pour son premier roman, Madge Swindells nous entraîne dans une saga inoubliable que la presse anglosaxonne a comparée aux « Oiseaux se cachent pour mourir ».
Les abimes du cœur
1899. Ophélie Renaudet, la narratrice, est retirée du couvent, à l’âge de quinze ans, par son père. Elle s’ennuie ferme dans la demeure familiale, le manoir du Purgatoire, en Normandie, au bord de la mer. Dotée d’un tempérament passionné et curieux, refusant les restrictions que la société de l’époque impose aux jeunes filles, Ophélie tente de résoudre les mystères qui l’entourent : la disparition de son frère Hippolyte, l’histoire du Purgatoire et l’énigme des abîmes du jour. Dans sa quête l’accompagneront d’autres figures de femmes, Blanche sa mère, romantique et fanée, Violette la primesautière, son amie de pension, Sarah la trop sage gouvernante de Violette, Lisette la servante au grand cour. Des hommes jalonnent aussi le parcours, le sombre abbé Delessert, Louis, frère de Violette, l’apprenti Arsène Lupin et Serguéi Alexandrovitch Maximov, aristocrate russe venu chercher au Purgatoire la trace d’une grande actrice autrefois aimée. A la recherche de Serguéi – le volage, Ophélie, déguisée en jeune garçon s’enfuit avec Louis pour Monte-Carlo et Venise où elle retrouve son amant et où Louis est tué dans une rixe. Déçue par son amant, mais décidée à prendre en charge son destin, Ophélie retourne au Purgatoire. Pourquoi une dernière scène la trouve-t-elle sur un bateau en partance pour le Nouveau Monde ? Collage – et décollage – des grands thèmes romanesques, ce livre à la fois parodique et romantique aborde, par un voyage à travers le temps, le rapport des femmes au corps, à l’érotisme et à la maternité.
Le torrent des jours
Cork, en Irlande, au début du XIXe siècle. Alors que dans les villages du comté la révolte gronde contre l’oppression anglaise, c’est un tout autre vent qui souffle dans le cœur de la jeune Helena Considine. Elle qui, depuis la mort de son fiancé, s’était résignée à finir ses jours aux côtés de son père, découvre que l’amour est encore possible – et qu’il a un nom : Patrick Quinn. Mais, pour l’héritier du domaine de Rookforest, l’heure n’est pas aux grands sentiments. Quatre années passées dans les geôles britanniques l’ont rendu amer et taciturne. Emporté par le torrent des jours, Quinn remarquera-t-il le sourire d’Helena ? Et l’amour pourra-t-il enfin régner sur leur cœur, comme la paix sur la terre d’Irlande ?
Les enfants de l’aube
Au commencement, une histoire de globules rouges et de globules blancs qui jouent à la bataille navale. Le petit Alexis lit les premières pages du carnet intime de son père. Ce dernier, Tristan, s’est suicidé sans le vouloir sous les yeux de son fils, lui laissant comme seul compagnon de route le récit de sa vie. Atteint à 15 ans d’une terrible maladie du sang, Tristan fut envoyé dans un sanatorium en Suisse. Il y rencontra Camille, une jeune Anglaise de 16 ans. Leur drame devient bonheur. Camille lui donne un plaisir au goût de lait. Ils revivent et connaissent les joies les plus fortes de l’amour. Ils braveront le règlement du sanatorium, les adultes, la raison et même la mort. Les Enfants de l’aube c’est « Love Story » dans les montagnes suisses. L’humour y bataille sans cesse avec le tragique. Par ce roman fervent, plein de poésie et d’idéal, Patrick Poivre d’Arvor célèbre la force irrésistible de la jeunesse. Il y aura toujours des Roméo pour aimer Juliette.
J’ai encore menti !
Laura se pose beaucoup de questions. Comment réussir sa vie? Est-il possible de manger tout ce que l’on aime sans prendre dix kilos? Comment trouver l’amour? Trop de doutes pour être heureuse, trop d’envies pour se contenter du banal. Jusqu’au jour où un accident va complètement effacer sa mémoire….
Gilles Legardinier confirme brillamment qu’il n’a pas son pareil pour allier le rire à l’émotion. Qui n’a jamais rêvé de tout oublier pour recommencer ? Attention : les scènes de cette comédie sont vécues par des non-professionnels, il est vivement conseillé de les reproduire chez vous !
Céline Espérin nous emporte avec légèreté aux cotés de Laura, héroïne drôle et attachante,
qui ne recule devant rien malgré cette nouvelle vie où elle a désormais tout à apprendre…
Les dames de Boston
Eileen Lottman est une journaliste et une romancière américaine. Elle est auteur de novélisations des séries télévisées dont Bionic Woman et Dynasty, la célèbre série américaine qui a remporté un succès considérable dans le monde entier. Elle écrit également sous les pseudonymes Harry Barney, Mike Cogan, Jessica Evans, Molly Flute, Samantha Mellors, Maud Willis. Elle vit à New-York.
L’impossible adieu
Au volant de sa voiture, David MacLean songe aux paysages de sa terre natale, l’Ecosse, qu’il ne reverra peut-être jamais plus, se remémore sa rencontre avec Rose, leur mariage fastueux et la vie heureuse dans la riche demeure familiale des Newburn, près d’Edimbourg. Il revoit les scènes de jalousie et les accès de folie qui ont suivi et qui l’ont poussé à fuir cette nuit de mars 1923 quand il ravit Emily au bras de sa mère enragée pour rejoindre son amour interdit de l’autre côté de l’Atlantique. A San Francisco, il tente de refaire sa vie. Jenny, sa sœur, et son mari Ian, installés à New York, l’aident. Mais peut-il espérer que la distance rompe des liens noués dans la passion et la haine ?
La Liste de Schindler
« Les survivants se rappellent cette liste avec une telle émotion que la réalité se brouille. La liste, c’était le bien absolu. C’était la vie. Au-delà de ces quelques feuillets bourrés de noms, il n’y avait plus qu’un trou noir. » Traité comme un roman, « La liste de Schindler » est un hommage à l’Allemand Oskar Schindler. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier utilisa sa position dominante et ses relations parmi les SS pour sauver mille deux cents Juifs d’une mort certaine. La liste recensait les ouvriers qu’il comptait faire transférer de Pologne en Tchécoslovaquie, et pour lesquels il n’hésita pas à dépenser plus de cent mille reichmarks en pots-de-vin. Aujourd’hui, un arbre à Jérusalem porte son nom.
Neige
Le jeune poète turc Ka quitte son exil allemand pour se rendre à Kars, une petite ville provinciale endormie d’Anatolie. Pour le compte d’un journal d’Istanbul, il part enquêter sur plusieurs cas de suicide de jeunes femmes portant le foulard. Mais Ka désire aussi retrouver la belle Ipek, ancienne camarade de faculté fraîchement divorcée. A peine arrivé dans la ville de Kars, en pleine effervescence en raison des prochaines élections, il est l’objet de diverses sollicitudes : le chef de la police locale, la sœur d’Ipek, l’islamiste radical Lazuli vivant dans la clandestinité, ou l’acteur républicain Sunay, tous essaient de la rallier à leur cause. Mais Ka avance, comme dans un rêve, voyant tout à travers le filtre de son inspiration poétique retrouvée, stimulée par sa passion grandissante pour Ipek, et le voile de neige qui couvre la ville. Jusqu’au soir où une représentation théâtrale se transforme en putsch militaire et tourne au carnage. Neige est un extraordinaire roman à suspense qui, jouant habilement avec des sujets politiques très contemporains, comme l’identité de la société turque et la nature du fanatisme religieux, surprend par ce ton poétique et nostalgique qui, telle la neige, nimbe chaque page.
Alabama Song
Alabama, 1918.
Quand Zelda, » Belle du Sud « , rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s’est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison.
Le couple devient la coqueluche du Tout-New York.
Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes…
Gilles Leroy s’est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister…
Mêlant éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand « roman américain ».
Une femme de caractère
Comment s’épanouir en Jamaïque en ce début de XXe siècle quand on est une jeune fille pleine d’énergie ? À quinze ans à peine, Isabelle a tranché : elle se construira en tant que femme loin de cette île, à Londres. Là-bas, loin des siens, un nouveau départ est possible. Mais la Première Guerre mondiale ne tarde pas à ravager une partie de l’Europe. La terre promise est devenue hostile pour la jeune femme malgré la présence à ses côtés d’un fiancé, Osbourne. Peut-être est-il temps pour elle d’affronter enfin le poids de son propre passé et de retourner là où tout a commencé : en Jamaïque…
L’orchidée sauvage
En ce début de XXe siècle, après trois années de pensionnat en Angleterre, Sophie Monroe regagne la plantation familiale en Jamaïque. A dix-neuf ans, elle est pétillante, fière et passionnée, trop peut-être pour une communauté coloniale repliée sur elle-même et sur ses principes. Ses liens avec ses amis d’enfance, la belle métisse Evie, et Ben, le palefrenier, dérangent. D’autant plus que, depuis leurs retrouvailles, Ben et Sophie sont irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Si la jeune fille n’est pas de celles qui renoncent, Ben, lui, croit cet amour impossible : Sophie, par sa naissance, ne lui sera jamais destinée. Leur passion réussira-t-elle à triompher des préjugés ?
A son avènement en 1774, l’un des premiers actes de Louis XVI est de dissoudre le » Secret « , fondé dix-huit ans plus tôt par son grand-père Louis XV. Mais le service disparu, ses agents demeurent, et ils n’entendent pas renoncer à jouer leur partie dans les grands événements du monde. Or l’Amérique bouge. Les Insurgents bravent la tutelle anglaise, et le numéro un du Secret, Charles de Broglie, conçoit le projet de leur venir en aide. C’est cette entreprise clandestine, à la fois raisonnée et folle, méthodique et démesurée, que nous conte ici Gilles Perrault, en historien de premier ordre, en même temps qu’en conteur à grand souffle. Entrent en scène Beaumarchais, Dumouriez, le fantasque chevalier d’Eon, et enfin La Fayette, jeune aristocrate sans grand relief à qui Broglie va forger un extraordinaire destin … Autour d’eux, toutes les grandes figures du temps, de Turgot et Vergennes à Benjamin Franklin, sans oublier Louis XVI et Marie-Antoinette, peu à peu dépossédés, au milieu de la cour de Versailles, d’un siècle qui leur échappe…
Alma Mahler ou l’art d’être aimée
Tu n’as désormais qu’une profession : me rendre heureux. Gustav Mahler demande à Alma Schindler de renoncer à toute ambition personnelle. Elle l’aime. Elle accepte. Elle épouse le grand compositeur. Peu douée pour l’abnégation, cette femme belle, jeune, talentueuse, promise à un brillant avenir de musicienne, se révolte. Frustrée, elle devient cruelle. Mahler lui vole sa vie. Il le paiera cher. Il mourra de l’avoir trop aimée. Après Mahler, d’autres grands créateurs viennent se jeter dans les filets de cette « sirène viennoise » qui exerce désormais sur les hommes l’empire qu’elle n’a pu exercer sur son art Oskar Kokoschka, le peintre expressionniste ; Walter Gropius, l’architecte fondateur du Bauhaus J écrivain Franz Werfel. Elle aime ces hommes, mais elle les brise. Elle cultive « l’art d’être aimée », le seul qu’elle puisse encore exercer.
Mon nom est rouge
Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Mais un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connaît son assassin, de même que les raisons du meurtre dont il a été victime : un complot contre l’Empire ottoman, sa culture, ses traditions et sa peinture. Car les miniaturistes de l’atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d’illustrer un livre à la manière italienne. Mon nom est Rouge, roman polyphonique et foisonnant, nous plonge dans l’univers fascinant de l’Empire ottoman de la fin du XVIe siècle, et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page par un extraordinaire suspense. Une subtile réflexion sur la confrontation entre Occident et Orient sous-tend cette trame policière, elle-même doublée d’une intrigue amoureuse, dans un récit parfaitement maîtrisé. Un roman d’une force et d’une qualité rares.
Sur la route de Madison
Francesca Johnson, fermière de l’Iowa, était seule cette semaine-là ; son mari et ses enfants s’étaient rendus en ville pour la foire agricole. Sa rencontre avec Robert Kincaid, écrivain-reporter qui photographiait les ponts du comté de Madison, eut lieu au cours de l’été 1965. Dès leur premier regard, ils surent qu’ils étaient faits l’un pour l’autre de toute éternité. Ils ne disposaient que de quelques jours pour se connaître, s’aimer et vivre une vie entière de passion silencieuse, avide et sans espoir.
Yansan des orages
Une statue religieuse qui descend de son socle et disparaît dans les rues. Cela ne peut arriver qu’à Bahia, ville de tous les miracles et de tous les excès. Cependant que l’Église et la police recherchent partout la mystérieuse Sainte-Barbe – alias Yan san, déesse des orages nous voilà partis sur ses traces, au rythme du candomblé, à travers la vie et le peuple bahianais, ses artistes, ses prostituées, sa religion métisse, ses passions et ses rêves.
Dans ce roman paru en 1989, le grand romancier brésilien. Les deux morts de Quinquin-la-Flotte, Cacao, Dona Flor et ses deux maris brosse une fresque bariolée, foisonnante, sans contredit l’un des sommets de son oeuvre.
Le train sous la neige
Un autorail est bloqué par la neige en montagne. Un homme étrange en descend et s’éloigne dans le brouillard. Il erre longtemps et finit par trouver refuge dans une maison qui semble abandonnée. Ce qu’il va découvrir dans cette demeure va bouleverser sa vie… C’est le point de départ d’un roman très singulier, passionnant, parfois angoissant où la plume de l’auteur semble sous l’emprise de forces mystérieuses, entraînant, par son écriture à la fois exigeante et poétique, le héros et le lecteur vers une chute aussi inattendue qu’inéluctable. Un livre placé sous le signe de l’inquiétante étrangeté et qui pourrait bien ébranler vos certitudes.
Un sous-marin sans equipage
Un sous-marin nucléaire soviétique l’Admiral Gortchky fait route vers la côte Est des Etats-Unis. Porteur d’une » arme » dont l’emploi pourrait changer le sort du monde. Soudain, un mal étrange frappe les membres de l’équipage qui succombent les uns après les autres. Le Commandant, le capitaine de vaisseau Kojine, réussit à poser son bâtiment sur un haut-fond du sud de l’Islande. Avant de sombrer à son tour dans l’inconscience, a juste le temps de larguer une bouée radio-émetteur qui va diffuser, sans désemparer, un Message de détresse. Immobilisé et pour ainsi dire sans défense, ce Léviathan de 25 000 tonnes devient ainsi un enjeu considérable pour les Américains et les Russes, qui dépêchent aussitôt leurs escadres vers la zone. Que dissimule, en effet, ce sous-marin ? De quelle mission redoutable était-il donc investi ? Embarqués sur un submersible doté d’équipements hyper-sophistiqués et arrivés les premiers sur lieux, deux agents des services secrets français tentent de s’introduire à bord.
Enfer et Flanagan
Nom : Juan Anguera. Alias Flanagan. Âge : quinze ans. Profession : lycéen et détective privé. Lieu : les faubourgs de Barcelone. Signes particuliers : Flanagan a du charme et il est curieux. Il attire les filles mais plus souvent les ennuis dès lors qu’il se trouve impliqué dans une affaire impossible. De l’action, de l’amour, de l’humour !Lorsque le très célèbre détective privé Oriol Lahoz lui propose de devenir son adjoint, Flanagan n’en revient pas. Le voilà dans la cour des grands ! Dès le lendemain, le curé de la paroisse est assassiné. C’est Lahoz qu’on accuse. Prêt à tout pour prouver l’innocence de son ami, Flanagan mène l’enquête. Lahoz s’intéressait à la famille Garreta, mais il semblerait qu’il ne soit pas le seul … Et que peut bien chercher la séduisante et très redoutable Martina ? La partie est serrée et dangereuse. Flanagan sera-t-il à la hauteur ?
Miroir de nos peines
Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu’elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d’une période sans équivalent dans l’histoire où la France toute entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches… Et quelques hommes de bonne volonté. Il fallait toute la verve et la générosité d’un chroniqueur hors pair des passions françaises pour saisir la grandeur et la décadence d’un peuple broyé par les circonstances.
Pourquoi pas ?
Bristol, 1985. L’université ! Brian Jackson s’y voyait déjà : une vie d’étudiant sans contrainte, une sexualité débridée, des amis par centaines, un diplôme en or, qui serait suivi d’une entrée fracassante dans la vie active. Oui, mais voilà, la réalité est loin d’être aussi idyllique. Une acné récalcitrante, des fringues informes chinées aux puces, une spécialisation dans la très moyenne et très populaire section de littérature anglaise, pas un sou en poche et une passion farouche pour Kate Bush. Un seul véritable talent : une culture générale qui ferait de lui le candidat idéal pour participer au « Questions pour un champion » local, le quiz télévisé « University Challenge ». Recruté dans l’équipe in extremis, Brian est bien décidé à remporter le trophée et le cœur de la belle et riche Alice, aspirante actrice. Pour l’aider dans sa mission, Rebecca, punkette grande gueule, juive marxiste, improvisée conseillère en relations sociales et sentimentales. Enfin la chance semble lui sourire… Mais lorsque vous vous appelez Brian Jackson, la malchance finit toujours par se rappeler cruellement à vous.
Les braconniers du roi
Fils de marquis, Donatien chevauche sans trêve sur les terres de son père et participe aux chasses dont le domaine s’enorgueillit. Orphelin et porcher, Joël est aussi un braconnier hors pair qui capture le gibier au nez et à la barbe de ses maîtres. Rien ne devrait rapprocher les deux garçons et pourtant. lorsqu’éclate la Révolution, les chasses du marquis se transforment en drôle de guerre.
Tristesse et beauté
Chez Kawabata, les beautés élégiaques, qui se laissent dépouiller, abandonner, prostituer, éviscérer par amour, préparent en silence l’avènement des beautés pernicieuses, ces petits démons qui exécuteront autour du mâle la danse de la mort. Dans Tristesse et beauté, la mort esquisse ses premiers pas pendant que sonnent les cloches de fin d’année dans les monastères de Kyôto. Oki, le romancier vieillissant, cherche à revoir un ancien amour. Elle avait seize ans, lui plus de trente. Au lendemain de la rupture, elle avait trouvé refuge chez les fous, lui dans l’écriture d’un roman qui devait lui apporter argent et gloire. En sortant de chez les fous, elle choisit de ne plus se donner qu’à l’art et devint peintre renommé. Un quart de siècle plus tard, il tente de renouer avec le passé. Mais le destin a placé aux côtés de la femme peintre une élève de dix-sept ans, diaboliquement belle et diaboliquement dévouée à son professeur.
Avec un poignard
Miné par les déceptions amoureuses et filiales, un homme décide d’aller se perdre à Las Vegas. Entre les amants, les rencontres anonymes et la consommation de substances diverses, il s’abandonne à la bête qui sommeille en lui. Des mois plus tard, on le retrouve à Berlin, où il tente de comprendre la brutalité qui l’habite et l’engourdissement général qu’il ressent. Récit de l’intime et de la violence, «Avec un poignard» porte sur les relations factices, la mémoire et le deuil. C’est aussi un roman qui laisse parler la colère. Celle d’un fils envers un père fuyant depuis toujours, absent, ailleurs.
Le premier principe, le second principe
Les sources : C’est une histoire secrète de la fin du XXe siècle qui pourrait commencer ainsi : le photographe Max Jameson traquait une princesse britannique, avait pour voisin un marchand d’armes suisse et pour ami un premier ministre français. Tous les quatre ont connu la lumière, puis une fin tragique. Le traitement : L’histoire commence en 1981, par le mariage de la princesse, et s’achève de nos jours. Elle nous est racontée par un analyste de la DGSE, nostalgique des années où il était en poste à Shanghai. Refusant la théorie du complot, il préfère tout expliquer selon les deux principes de la thermodynamique : – tout corps se refroidit au contact d’un corps froid ; – dans un système clos, l’entropie, le désordre va en augmentant. Ce sont des vérités que n’importe qui peut éprouver au bureau, en affaires, en politique aussi bien que dans sa vie de couple. Avec cette fresque ample, foisonnante, soutenue par une longue enquête dans le milieu des armes et du renseignement, Serge Bramly nous entraîne d’une garden-party à l’Élysée aux bords de la mer de Chine, en passant par l’Afrique et l’ex-Yougoslavie, nous plongeant au cœur des ténèbres et recomposant de manière éblouissante l’histoire occulte de la France de ces trente dernières années, sa violence, ses tragédies intimes et ses scandales nationaux, ses espoirs déçus, ses faux suicides, ses secrets si explosifs qu’aujourd’hui encore il arrive que l’on tue pour empêcher leur divulgation.
L’enfant des lumieres
Ruiné par des affairistes sans scrupules, abandonné de ses amis, déshonoré, le comte de Breyves s’est donné la mort : au XVIII ème siècle, plus qu’un malheur, un scandale ! Veuve à trente ans, sans parents, sans appuis, sans fortune, sa femme fuit Paris et la Cour pour se réfugier dans une campagne éloignée. Elle emporte dans son exil le seul bien qui lui reste de son bonheur passé : son fils Alexis, âgé de sept ans. Désormais, elle va consacrer sa vie à cet enfant. Avec une idée fixe : le rendre invulnérable, moins pour qu’il venge son père que pour le préserver d’un sort identique. Trop confiant, trop droit, le comte de Breyves a payé cher ces faiblesses. D’Alexis, si gai et charmeur, Madame de Breyves veut faire un homme apte à tous les combats, toutes les ruses : chasseur, braconnier, renard. Si la survie de son fils est à ce prix, elle sera, pour lui, un professeur d’immoralité mais d’abord une mère inquiète, tourmentée, émouvante, divisée, passionnée. Françoise Chandernagor a situé l’action de son roman à la fin du siècle des Lumières, quand l’Ancien Régime vacille sur ses bases ; mais les questions qu’elle pose sont également celles d’aujourd’hui : pour affronter un monde de plus en plus dur, faut-il endurcir nos enfants ? Et jusqu’à quel point ? Quelles valeurs transmettre encore, quand autour de nous la société se défait ? De la France à la veille de la Révolution la romancière nous donne un tableau saisissant : dans les salons comme dans les chaumières, sous le vernis des bonnes manières ou les couleurs champêtres, un monde de sang et d’argent spéculation, traite des noirs, corruption, jacqueries, contrebande. Mais L’Enfant des Lumières est aussi, et surtout, un grand roman d’amour : la tendresse inépuisable d’un fils pour sa mère, l’amour fou d’une mère pour son fils.
Le sang des rois
An de grâce 1249, Chypre. Saint-Louis rassemble une armée de croisés contre l’Égypte. En chemin, il rencontre Roç et Yeza. L’aventure des enfants du Graal continue, sur fond de palais de sultans et de châteaux de croisés, de harems et de pyramides.
Pardonnable, impardonnable
Un après-midi d’été, Milo, douze ans, fonce à vélo sur une route de campagne. L’ivresse de la descente, un virage, et c’est la chute. Tandis que l’enfant se bat pour sa vie, c’est toute sa famille qui vole en éclats. Milo était censé réviser ses cours d’histoire. Que faisait-il sur cette route ? Chacun cherche le coupable, mais personne n’est innocent. Dans ce ballet des aveux où défilent les parents, Céleste et Lino, l’indéchiffrable grand-mère Jeanne et la jeune tante Marguerite, se dessinent peu à peu les mensonges, les rapports de force et les petits arrangements qui cimentent la famille. L’amour que tous portent à Milo suffira-t-il à endiguer la déflagration? Un roman vibrant qui explore avec justesse nos cheminements souterrains vers le pardon.
Candide ou l’optimiste (Texte intégral)
TEXTE INTEGRAL
Voltaire promène Candide, son personnage naïf, à la surface du globe. Sous sa plume incisive, Candide se fait des amis mais aussi des ennemis, retrouve Cunégonde puis la perd, devient riche et se fait voler…. Autant de déconvenues qui vont réveiller sa conscience, aiguiser son jugement et nourrir notre propre réflexion.
– Le texte intégral annoté
– Un questionnaire bilan de première lecture
– Des questionnaires d’analyse de l’œuvre
– 5 corpus accompagnés de questions d’observation, de travaux d’écriture et de lectures d’images
– Un présentation de Voltaire et de son époque
– Un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire
Le Palais de verre
Tchécoslovaquie, fin des années 1920.
Liesel tombe amoureuse de Viktor Landauer, héritier d’une riche famille juive. Les deux jeunes gens, qui fréquentent la haute société des années folles, rêvent d’une maison moderne. C’est à Venise qu’ils vont rencontrer l’homme capable de mener à bien ce projet, Rainer von Abt, un architecte adepte de Loos, de Mondrian, du Corbusier. Celui-ci va imaginer pour eux un palais de verre, une œuvre d’art entièrement conçue autour des transparences et de la lumière. Plus qu’une maison, c’est un véritable acte de foi dans le siècle nouveau où, les jeunes mariés n’en doutent pas, l’art, la science, la démocratie sauront venir à bout des ténèbres. Mais les espoirs du jeune couple, comme ceux de toute une société, ne vont pas tarder à être mis à mal par les aléas de la vie conjugale et de l’histoire, l’occupation nazie puis soviétique de l’Europe centrale venant bouleverser la donne.
À travers les aventures d’un couple, de leur famille et de leur maison, Simon Mawer brosse un tableau fascinant de six décennies de l’histoire européenne. Mêlant l’intime et l’histoire avec une maestria incomparable, il nous offre un grand roman d’amour et une réflexion inédite sur le sort des individus pris dans la tourmente des temps.
Ruy blas
Espagne, fin du XVIIe siècle. Don Salluste, marquis disgracié pour avoir fréquenté une servante, nourrit une terrible vengeance. Lorsqu’il apprend que son valet, Ruy Blas, est amoureux de la reine, il lui propose d’endosser l’habit de son cousin, Don César, pour la séduire. Cependant, le royaume chancelle. Les ministres s’enrichissent et profitent des circonstances, sans pitié pour le pays. La reine, charmée par l’intégrité de Ruy Blas qu’elle prend pour Don César, lui déclare son amour. Mais le piège élaboré par Don Salluste se referme inéluctablement sur les deux amants. Ce drame en cinq actes, composé en alexandrins, est un chef-d’oeuvre du romantisme et fi gure parmi les pièces les plus représentées du dramaturge. Illustration de couverture : Henry Mayer, sociétaire de la Comédie-Française, dans le rôle de Don César de Bazan. Huile sur bois, 1909. Paris, Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet
La chartreuse de Parme
Un livre unique, une somme romanesque, un livre dicté en moins de deux mois et qui est le sommet de l’improvisation, un récit sur Bonaparte, Waterloo, l’Italie, un grand ouvrage politique, que dire encore en faveur de ce qu’Italo Calvino appelait « le plus beau roman du monde. Une comédie humaine, un itinéraire spirituel, plusieurs histoires d’amour enfermées dans une petite ville d’Italie, avec le passage du temps, le charme de la mémoire, les paysages sublimes, le paradoxe d’un héros qui trouve son paradis en prison, toutes les vertus et toutes les lâchetés, il faudrait tout citer. Manqueraient encore la merveilleuse brièveté de la phrase, et le sens de l’humour. Toute la littérature française en un volume.
Le vœu du paon
En pays d’Oc, vers 1204. Jordi le jongleur a promis au jeune Grillot de l’emmener dans son éternel voyage. L’heure est venue, enfin, de cette marche vers les montagnes, dont l’enfant rêve depuis de longues années. Peut-être découvrira-t-il enfin qui étaient ses parents, et pourquoi il fut abandonné, à peine né, près d’une fontaine.
Margot la ravaudeuse
Margot la ravaudeuse. Le Canapé couleur de feu. La Belle sans chemise ou Ève ressuscitée « Il y avait longtemps que le saint homme me convoitait, Dieu sait s’il fut fâché de trouver une si belle occasion de satisfaire le lubrique appétit qui le dévorait. (…) Le bon prêtre fit pendant toute la nuit et fort avant dans la journée des miracles de nature. Lorsque énervé, outré de fatigue il semblait prêt à succomber sous le plaisir, aussitôt son imagination luxurieuse inépuisable en ressources, lui prêtait de nouvelles forces. Chaque partie de mon corps était pour lui un objet d’adoration, de culte et de sacrifice. Jamais Arétin ni Clinchetel, avec tout leur savoir, ne furent capables d’inventer la moitié des attitudes et des postures qu’il me fit tenir ; et jamais les mystères de l’amour ne furent célébrés de meilleure grâce, ni de tant de manières différentes. »