Avec un poignard
Miné par les déceptions amoureuses et filiales, un homme décide d’aller se perdre à Las Vegas. Entre les amants, les rencontres anonymes et la consommation de substances diverses, il s’abandonne à la bête qui sommeille en lui. Des mois plus tard, on le retrouve à Berlin, où il tente de comprendre la brutalité qui l’habite et l’engourdissement général qu’il ressent. Récit de l’intime et de la violence, «Avec un poignard» porte sur les relations factices, la mémoire et le deuil. C’est aussi un roman qui laisse parler la colère. Celle d’un fils envers un père fuyant depuis toujours, absent, ailleurs.
Le premier principe, le second principe
Les sources : C’est une histoire secrète de la fin du XXe siècle qui pourrait commencer ainsi : le photographe Max Jameson traquait une princesse britannique, avait pour voisin un marchand d’armes suisse et pour ami un premier ministre français. Tous les quatre ont connu la lumière, puis une fin tragique. Le traitement : L’histoire commence en 1981, par le mariage de la princesse, et s’achève de nos jours. Elle nous est racontée par un analyste de la DGSE, nostalgique des années où il était en poste à Shanghai. Refusant la théorie du complot, il préfère tout expliquer selon les deux principes de la thermodynamique : – tout corps se refroidit au contact d’un corps froid ; – dans un système clos, l’entropie, le désordre va en augmentant. Ce sont des vérités que n’importe qui peut éprouver au bureau, en affaires, en politique aussi bien que dans sa vie de couple. Avec cette fresque ample, foisonnante, soutenue par une longue enquête dans le milieu des armes et du renseignement, Serge Bramly nous entraîne d’une garden-party à l’Élysée aux bords de la mer de Chine, en passant par l’Afrique et l’ex-Yougoslavie, nous plongeant au cœur des ténèbres et recomposant de manière éblouissante l’histoire occulte de la France de ces trente dernières années, sa violence, ses tragédies intimes et ses scandales nationaux, ses espoirs déçus, ses faux suicides, ses secrets si explosifs qu’aujourd’hui encore il arrive que l’on tue pour empêcher leur divulgation.
L’enfant des lumieres
Ruiné par des affairistes sans scrupules, abandonné de ses amis, déshonoré, le comte de Breyves s’est donné la mort : au XVIII ème siècle, plus qu’un malheur, un scandale ! Veuve à trente ans, sans parents, sans appuis, sans fortune, sa femme fuit Paris et la Cour pour se réfugier dans une campagne éloignée. Elle emporte dans son exil le seul bien qui lui reste de son bonheur passé : son fils Alexis, âgé de sept ans. Désormais, elle va consacrer sa vie à cet enfant. Avec une idée fixe : le rendre invulnérable, moins pour qu’il venge son père que pour le préserver d’un sort identique. Trop confiant, trop droit, le comte de Breyves a payé cher ces faiblesses. D’Alexis, si gai et charmeur, Madame de Breyves veut faire un homme apte à tous les combats, toutes les ruses : chasseur, braconnier, renard. Si la survie de son fils est à ce prix, elle sera, pour lui, un professeur d’immoralité mais d’abord une mère inquiète, tourmentée, émouvante, divisée, passionnée. Françoise Chandernagor a situé l’action de son roman à la fin du siècle des Lumières, quand l’Ancien Régime vacille sur ses bases ; mais les questions qu’elle pose sont également celles d’aujourd’hui : pour affronter un monde de plus en plus dur, faut-il endurcir nos enfants ? Et jusqu’à quel point ? Quelles valeurs transmettre encore, quand autour de nous la société se défait ? De la France à la veille de la Révolution la romancière nous donne un tableau saisissant : dans les salons comme dans les chaumières, sous le vernis des bonnes manières ou les couleurs champêtres, un monde de sang et d’argent spéculation, traite des noirs, corruption, jacqueries, contrebande. Mais L’Enfant des Lumières est aussi, et surtout, un grand roman d’amour : la tendresse inépuisable d’un fils pour sa mère, l’amour fou d’une mère pour son fils.
Le sang des rois
An de grâce 1249, Chypre. Saint-Louis rassemble une armée de croisés contre l’Égypte. En chemin, il rencontre Roç et Yeza. L’aventure des enfants du Graal continue, sur fond de palais de sultans et de châteaux de croisés, de harems et de pyramides.
Pardonnable, impardonnable
Un après-midi d’été, Milo, douze ans, fonce à vélo sur une route de campagne. L’ivresse de la descente, un virage, et c’est la chute. Tandis que l’enfant se bat pour sa vie, c’est toute sa famille qui vole en éclats. Milo était censé réviser ses cours d’histoire. Que faisait-il sur cette route ? Chacun cherche le coupable, mais personne n’est innocent. Dans ce ballet des aveux où défilent les parents, Céleste et Lino, l’indéchiffrable grand-mère Jeanne et la jeune tante Marguerite, se dessinent peu à peu les mensonges, les rapports de force et les petits arrangements qui cimentent la famille. L’amour que tous portent à Milo suffira-t-il à endiguer la déflagration? Un roman vibrant qui explore avec justesse nos cheminements souterrains vers le pardon.
Candide ou l’optimiste (Texte intégral)
TEXTE INTEGRAL
Voltaire promène Candide, son personnage naïf, à la surface du globe. Sous sa plume incisive, Candide se fait des amis mais aussi des ennemis, retrouve Cunégonde puis la perd, devient riche et se fait voler…. Autant de déconvenues qui vont réveiller sa conscience, aiguiser son jugement et nourrir notre propre réflexion.
– Le texte intégral annoté
– Un questionnaire bilan de première lecture
– Des questionnaires d’analyse de l’œuvre
– 5 corpus accompagnés de questions d’observation, de travaux d’écriture et de lectures d’images
– Un présentation de Voltaire et de son époque
– Un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire
Le Palais de verre
Tchécoslovaquie, fin des années 1920.
Liesel tombe amoureuse de Viktor Landauer, héritier d’une riche famille juive. Les deux jeunes gens, qui fréquentent la haute société des années folles, rêvent d’une maison moderne. C’est à Venise qu’ils vont rencontrer l’homme capable de mener à bien ce projet, Rainer von Abt, un architecte adepte de Loos, de Mondrian, du Corbusier. Celui-ci va imaginer pour eux un palais de verre, une œuvre d’art entièrement conçue autour des transparences et de la lumière. Plus qu’une maison, c’est un véritable acte de foi dans le siècle nouveau où, les jeunes mariés n’en doutent pas, l’art, la science, la démocratie sauront venir à bout des ténèbres. Mais les espoirs du jeune couple, comme ceux de toute une société, ne vont pas tarder à être mis à mal par les aléas de la vie conjugale et de l’histoire, l’occupation nazie puis soviétique de l’Europe centrale venant bouleverser la donne.
À travers les aventures d’un couple, de leur famille et de leur maison, Simon Mawer brosse un tableau fascinant de six décennies de l’histoire européenne. Mêlant l’intime et l’histoire avec une maestria incomparable, il nous offre un grand roman d’amour et une réflexion inédite sur le sort des individus pris dans la tourmente des temps.
Ruy blas
Espagne, fin du XVIIe siècle. Don Salluste, marquis disgracié pour avoir fréquenté une servante, nourrit une terrible vengeance. Lorsqu’il apprend que son valet, Ruy Blas, est amoureux de la reine, il lui propose d’endosser l’habit de son cousin, Don César, pour la séduire. Cependant, le royaume chancelle. Les ministres s’enrichissent et profitent des circonstances, sans pitié pour le pays. La reine, charmée par l’intégrité de Ruy Blas qu’elle prend pour Don César, lui déclare son amour. Mais le piège élaboré par Don Salluste se referme inéluctablement sur les deux amants. Ce drame en cinq actes, composé en alexandrins, est un chef-d’oeuvre du romantisme et fi gure parmi les pièces les plus représentées du dramaturge. Illustration de couverture : Henry Mayer, sociétaire de la Comédie-Française, dans le rôle de Don César de Bazan. Huile sur bois, 1909. Paris, Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet
La chartreuse de Parme
Un livre unique, une somme romanesque, un livre dicté en moins de deux mois et qui est le sommet de l’improvisation, un récit sur Bonaparte, Waterloo, l’Italie, un grand ouvrage politique, que dire encore en faveur de ce qu’Italo Calvino appelait « le plus beau roman du monde. Une comédie humaine, un itinéraire spirituel, plusieurs histoires d’amour enfermées dans une petite ville d’Italie, avec le passage du temps, le charme de la mémoire, les paysages sublimes, le paradoxe d’un héros qui trouve son paradis en prison, toutes les vertus et toutes les lâchetés, il faudrait tout citer. Manqueraient encore la merveilleuse brièveté de la phrase, et le sens de l’humour. Toute la littérature française en un volume.
Le vœu du paon
En pays d’Oc, vers 1204. Jordi le jongleur a promis au jeune Grillot de l’emmener dans son éternel voyage. L’heure est venue, enfin, de cette marche vers les montagnes, dont l’enfant rêve depuis de longues années. Peut-être découvrira-t-il enfin qui étaient ses parents, et pourquoi il fut abandonné, à peine né, près d’une fontaine.
Margot la ravaudeuse
Margot la ravaudeuse. Le Canapé couleur de feu. La Belle sans chemise ou Ève ressuscitée « Il y avait longtemps que le saint homme me convoitait, Dieu sait s’il fut fâché de trouver une si belle occasion de satisfaire le lubrique appétit qui le dévorait. (…) Le bon prêtre fit pendant toute la nuit et fort avant dans la journée des miracles de nature. Lorsque énervé, outré de fatigue il semblait prêt à succomber sous le plaisir, aussitôt son imagination luxurieuse inépuisable en ressources, lui prêtait de nouvelles forces. Chaque partie de mon corps était pour lui un objet d’adoration, de culte et de sacrifice. Jamais Arétin ni Clinchetel, avec tout leur savoir, ne furent capables d’inventer la moitié des attitudes et des postures qu’il me fit tenir ; et jamais les mystères de l’amour ne furent célébrés de meilleure grâce, ni de tant de manières différentes. »
Louison et Monsieur Molière
Louison n’a que dix ans quand Molière la choisit pour jouer dans sa dernière pièce. Fille de comédiens, la fillette va enfin pouvoir réaliser son plus beau rêve : être actrice. Et pas n’importe où ! À la Comédie Française, devant la cour du Roi-Soleil, Louis XIV…
La recette du bonheur
A l’heure où Seattle s’endort, Wynter Morrison commence à travailler : gérante d’une boulangerie renommée, elle ne cesse de peaufiner les recettes qui font les délices de ses clients.
Et malgré tout le temps déjà passé derrière les fourneaux, Wyn y prend toujours autant de plaisir. Elle serait parfaitement heureuse si son mari, dont elle essaie de divorcer, ne la poursuivait pas pour une histoire de gros sous et si son nouvel ami ne projetait pas de partir pour l’Alaska. cerise sur le gâteau, Wyn doit gérer une jeune employée punkette incontrôlable. Comment, alors, retrouver la sérénité à laquelle elle aspire ? Une pincée de courage, deux cuillerées d’humour, et une bonne dose de fantaisie : la recette du bonheur…
Le globe céleste
Y A-T’IL UN DANGER PLUS GRAND. QUE DE PERDRE SA LIBERTÉ? Accusée d’avoir pillé le cabinet de merveilles, Pétra est traquée par les hommes gris du prince Rodolphe. Sous la menace de ces créatures mi-homme, mi-chimère, Pétra s’enfuit à Londres avec Astrophile, sa précieuse araignée mécanique. Sa route croise alors celle de son pire ennemi, John Dee, qui lui offre… son aide. Pétra n’a d’autre choix que d’accepter cette main tendue. Sans savoir qu’un objet peut encore la sauver: le Globe Céleste, la sphère qui permet de se déplacer d’un endroit à l’autre en une fraction de seconde. « Pétra est digne des héroïnes astucieuses et intrépides de Philip Pullman. » Publichers Weeky
Blonde
Comment aurais-je pu imaginer que l’inauguration de ce grand magasin changerait ma vie à jamais ? Tout le monde, sauf moi, voulait assister à cet événement : Nikki Howard, célèbre top model, devait y apparaître. Je me souviens qu’un écran géant m’est tombé dessus puis plus rien. Jusqu’à aujourd’hui où je me réveille dans un lit d’hôpital. J’ai une impression étrange. Tout le monde me regarde bizarrement et me parle comme si j’étais quelqu’un d’autre ! Et si c’était ça ? Si j’étais devenue une autre ?
Croc-Blanc
Dans le Grand Nord sauvage et glacé, un jeune loup apprend à lutter pour la vie. Les premiers hommes qu’il rencontre, des Indiens, le baptisent Croc-Blanc. Auprès d’eux, il connaît la chaleur du feu de camp, mais aussi le goût du sang. Racheté par un Blanc cupide, il est dressé pour le combat et découvre la haine. Un homme pourtant le sauve de cet enfer. Croc-Blanc lui vouera un amour exclusif.
« La suite d’Entre chiens et loups. Sephy a 18 ans. Elle vient d’avoir un enfant, une fille. Un événement a priori normal… a priori seulement. Car si Sephy est une Prima (la classe dominante, noire), le père de l’enfant, Callum, est un Nihil : un Blanc. Ou plutôt était. Car il a été pendu pour terrorisme quelques mois avant la naissance. Alors que Sephy fait face à un futur des plus incertains, le frère de Callum, Jude, rumine sa vengeance. Rongé par l’amertume et la haine, il blâme Sephy pour la mort de son frère. Sa vie tourne alors autour d’une seule idée : se venger. Une obsession qui forcera Sephy, une fois de plus, à choisir son camp. Visiter le site de la collection Macadam. « .
Il court, il court…
Violet Trefusis née Keppel est une femme de lettres britannique, membre de la haute société anglaise.Fille d’Alice Keppel, la dernière maîtresse officielle du roi Edouard VII, elle fait dès son enfance de fréquents séjours en France, où elle devait se fixer dès les années vingt. Bohême et mondaine, elle fréquente le Tout-Paris: Anna de Noailles, Proust, Jean Cocteau, Colette, Francis Poulenc. Elle vécut entre l’abbaye restaurée de Saint-Loup en-Naud et sa villa florentine, où François Mitterand,peu avant sa mort, lui rendit une visite relatée dans la paille.
Adèle et moi
Après la mort de mon père, j’ai trouvé en rangeant ses papiers des documents sur sa grand-mère dont j’ignorais tout et qui révélaient un secret de famille. Je ne me suis jamais intéressée aux ancêtres de personne : les gens que je ne connais pas, surtout s’ils sont morts, me sont cent fois plus étrangers, même s’ils me sont apparentés, que les personnages de romans. Mais il y avait dans ce que je découvrais sur cette arrière-grand-mère des choses qui me plaisaient, d’autres que j’aurais voulu savoir. J’ai hésité à enquêter. Ce livre est le résultat de mes hésitations.
Dixie
Le Sud… A Savannah comme à Charleston, ce sont les roses à Noël, les maisons à colonnes blanches, les élégantes qui se promènent sous les frondaisons de chênes géants ou les allées de magnolias éclatant de fleurs pâles, mais c’est aussi, cette fois, les soleils rouges sur les champs de bataille et les orages dans la nuit. En dépit de l’époque, 1862, et de la guerre, celle de Sécession, Elizabeth est une jeune femme de tous les temps, indépendante et amoureuse. Deux fois veuve, on pourrait même dire trois, elle rêve de bonheur, physique et sentimental. Pour les jeunes gens, elle représente l’éternel féminin. Autour d’elle la guerre devient plus sanglante. A vingt-huit ans, faisant fi des conventions et des préjugés, elle va redécouvrir l’amour dans un simple soldat. Bien d’autres personnages animent cette fresque où le rire de la vie se mêle aux larmes de l’Histoire, mais ce sont les enfants qui surgissent finalement au premier plan avec Miss Llewelyn, l’intendante galloise, la seule qui les comprenne et sache leur expliquer ce qu’ils pressentent: la victoire ne doit pas cacher l’avenir. Et Dixie, le chant du Sud, flotte sur ce monde comme un cri d’amour. » C’est pour retrouver ce que m’ont dit mon père et ma mère que j’ai écrit mes romans sur le Sud. Maman surtout. J’avais douze ans lorsqu’elle m’a avoué que, malgré toutes nos victoires, nous avions été battus. Le Sud avait perdu. Cela a marqué toute ma jeunesse, et je revois encore maman se cachant le visage. Curieusement, dans mon livre, les enfants ont neuf, dix, onze ans, l’âge où je croyais encore à mon pays vainqueur… » J.G.
La source
Ceci est un roman. Le roi David et Abisag la Sulamite, Hérode le Grand, le général Petrone, Vespasien et Titus, Flavius Josèphe et Maïmonidès ont vécu. Acre, Zefat et Tibériade sont toujours debout en Galilée. Les descriptions que nous en donnons sont exactes : mais Makor (la source en hébreu), son site, son histoire et ses fouilles sont purement imaginaires » (note de l’auteur). En 1964, grâce au financement d’un multimillionnaire américain, quatre archéologues entreprennent des fouilles sur le site de Makor en Israël. Ils mettent au jour des vestiges témoignant d’une présence humaine millénaire sur cette terre. Ces chercheurs sont les héros contemporains du roman, qui en compte bien davantage. En effet, à chacune de leurs découvertes, Michener nous entraîne à la suite des générations d’hommes et des femmes de Makor, depuis la préhistoire jusqu’à la création de l’État d’Israël, en 1948. Makor, ou « la source » en hébreu. Les fouilles nous rapprochent toujours plus de cette source d’origine et chaque strate du site mise au jour amène l’évocation des temps forts de l’histoire d’Israël : la vie des premiers Hébreux, l’émergence d’un sens de Dieu et l’apparition du monothéisme, la conquête de Canaan, la lutte contre les envahisseurs au temps du roi David, l’occupation romaine, l’avènement du christianisme, les croisades, l’arrivée des Arabes, la fondation de l’État juif. James A. Michener a conçu cette saga titanesque d’après ses minutieuses recherches sur le terrain. De cette somme considérable de connaissances, il tire un récit vivant, extrêmement réaliste et précis. Servi par une écriture poignante et exaltante, La Source est un roman haletant qui retrace dans un doux vertige un pan fondateur de l’histoire mondiale.
Je viens
« Je viens » est un roman comique. Il mouline les sujets qui fâchent, le racisme qui a la vie dure, la vieillesse qui est un naufrage, et les familles que l’on hait. Il illustre une fois de plus les lois ineptes de l’existence et leurs multiples variantes : l’amour n’est pas aimé, le bon sens est la chose du monde la moins partagée, les adultes sont plus immatures que les enfants, les riches se reproduisent entre eux et prospèrent sur le dos des pauvres, etc. Il vérifie aussi la grande leçon baudelairienne, à savoir que le monde ne marche que sur le malentendu. Charonne, personnage récurrent des romans d’Emmanuelle Bayamack-Tam et narratrice de la première partie est précisément celle qui vient chambouler cet ordre des choses, qui est aussi un crime contre l’humanité. Abandonnée deux fois (par ses parents biologiques puis par ses parents adoptifs), grosse, noire (ou perçue comme telle), Charonne est mal partie dans la vie mais elle va imposer sa vitalité irrépressible et la force agissante de son amour, quand bien même cet amour n’est ni reconnu ni apprécié (cf. les lois ineptes de l’existence). Mais pour accablante qu’elle soit, la réalité devrait pouvoir s’écrire sans acrimonie, dans une langue qui serait celle de la farce ou du vaudeville, avec lequel cette histoire a beaucoup à voir. « Je viens » est un roman fétichiste, investi par les objets, ceux que l’on achète, collectionne, inventorie, transmet. Ce livre est une maison, Bleak House dickensienne dans laquelle chaque narratrice (elles sont trois) s’aménage une chambre à soi. Certains éléments décoratifs ont été chinés virtuellement (l’ottomane, les papiers peints vintage…), d’autres encore appartiennent à l’espace du dedans, souvenirs fabriqués, malentendus et haines tenaces, tout aussi concrets que les autres.
Val Paradis
Un jeune marin à peine sorti d’une adolescence rêveuse fait escale à Valparaiso vers la fin des années 50. En une nuit, le jeune homme va faire, dans ce port mythique, l’épreuve physique, concrète, violente, de tous les clichés romanesques soudain concentrés là : les filles, la drogue, l’errance, et surtout l’alcool, absorbé jusqu’à l’anéantissement de la pensée. Une sorte d’épreuve initiatique à quoi va s’ajouter la découverte d’un étrange pouvoir, celui de rencontrer sans cesse des personnages bavards, d’attirer les récits, de combiner les mots… Voici le premier roman d’Alain Jaubert
La voie radieuse
Publié en 1987 (et l`année suivante en traduction française). La Voie radieuse est sans doute le roman le plus ambitieux de Margaret Drabble -celui en tout cas qui a conquis le plus large public. La descente aux enfers d’une femme à qui tout jusque-là semble avoir réussi. Un classique de la quête de soi et la démolition sans pitié de cette construction en trompe-l’œil qu’on appelle le succès.
La mort de Mathusalem
Voici Temerl, qui recherche de ville en village son jeune mari mystérieusement disparu ; Yossele, l’enfant prodige qui apprend tout seul les logarithmes – ce qui inquiète beaucoup sa mère. Et Max Stein, qui tombe toujours amoureux des femmes de ses meilleurs amis… Du shtetl polonais aux cafétérias américaines, de la Varsovie de jadis au New York d’aujourd’hui, Isaac Bashevis Singer convoque ici tous les personnages que nous avons aimés à travers ses précédents livres et illumine leurs vies par la magie de l’esprit.
L’esclave
(Réédition). Jeune juif rescapé d’un pogrom, Jacob est vendu comme esclave à un paysan dont la fille, Wanda, s’éprend de lui. Jacob lutte d’abord contre cet amour, mais la passion est finalement la plus forte. Quand il retrouve son village natal, le souvenir de Wanda le hante. Il retourne la chercher et en fait sa femme. Convertie au judaïsme, elle se fait passer pour sourde et muette, afin de cacher son origine. Jusqu’au jour où, mettant au monde un fils, elle se trahit et meurt.
La mariée des célibataires
Stephen Koch est un enseignant et un romancier. Il a été enseignant à l’Université Columbia de 1977 à 1998. Il a également enseigné à l’Université d’État de New York à Stony Brook, à l’Université de Princeton, et à l’École des arts à Columbia. Il est auteur, notamment, de The End of Innocence, The Free Press, New-York, 1994, La fin de l’innocence, les intellectuels d’Occident et la tentation stalinienne : 30 ans de guerre secrète, Grasset, Paris, 1995. Il vit à Manhattan, New York.
Ou sont les hommes ?
Quatre Vénus noires, version nineties. Savannah, trente-six ans et, ô calamité, toujours célibataire. Bernadine, un mari qui se prend pour J. R. Ewing et la trompe avec sa secrétaire, une Blanche ! Robin, entichée d’un petit ami volage, et enfin Gloria, super-maman qui berce dans les Kilos superflus ses blessures d’amour. Quatre amazones d’Arizona, lancées sur la carte du Tendre, aux abords de la funeste quarantaine. Une seule question ponctue leur course : Savannah, soeur Savannah, ne vois-tu rien venir ? Que faut-il faire pour séduire le bel Apollon ? Qui de la puritaine ou de la frivole trouvera l’homme idéal ? Mi-coeurs d’artichaut, mi-femmes fatales, les super-nanas génération McMillan n’en finissent pas d’effeuiller la marguerite à la recherche de Mr Right !
Mon père
Mon Père c’est, d’une certaine manière, l’éternelle histoire du père et du fils et donc du bien et du mal. Souvenons-nous d’Abraham. Je voulais depuis longtemps écrire le mal qu’on fait à un enfant, qui oblige le père à s’interroger sur sa propre éducation. Ainsi, lorsque Édouard découvre celui qui a violenté son fils et le retrouve, a-t-il le droit de franchir les frontières de cette justice qui fait peu de cas des enfants fracassés ? Et quand on sait que le violenteur est un prêtre et que nous sommes dans la tourmente de ces effroyables affaires, dans le silence coupable de l’Église, peut-on continuer de se taire ? Pardonner à un coupable peut-il réparer sa victime ? Mon Père est un huis clos où s’affrontent un prêtre et un père. Le premier a violé le fils du second. Un face à face qui dure presque trois jours, pendant lesquels les mensonges, les lâchetés et la violence s’affrontent. Où l’on remonte le temps d’avant, le couple des parents qui se délite, le gamin écartelé dont la solitude en fait une proie parfaite pour ces ogres-là. Où l’on assiste à l’histoire millénaire des Fils sacrifiés, qui commence avec celui d’Abraham. Mon Père est un roman de colère. Et donc d’amour.
Trente ans durant, de par la volonté de Louis XV et sous la direction du prince de Conti, puis du comte de Broglie, un service secret — le Secret du Roi – fonctionne à l’insu des ministres et de la cour. Son objectif? Asseoir Conti sur le trône de Pologne, seul trône électif en Europe. Dans un deuxième temps. après le désastreux traité de Paris qui conclut la guerre de Sept Ans, il s’agit d’organiser la revanche contre l’Angleterre, notamment en préparant un débarquement sur la côte anglaise. …..
La femme d’affaires
Belle, élégante, Claudia Monti dirige avec maestria la Société Mondiale de Communication dont les filiales, de New York à Saint-Pétersbourg, négocient contacts et contrats pour les magnats de ce monde. Une femme d’affaires dont l’autorité n’a d’égale que la séduction. Mais pourquoi, dans son ombre, ces personnages énigmatiques – Paolo Verazzi ou John Capitano – dont les activités occultes et les manipulations financières déploient sur un monde sans loi leur redoutable filet de fiduciaires douteuses et de sociétés-écrans ? Quels liens unissent la présidence de SMC et maître Thomas Carouge, ex-ministre des Transports et récent bailleur de fonds d’une étrange maison de repos où Claudia Monti fait de fréquentes visites ? Et pourquoi le commissaire Barget, qui mène, avec Mme la Juge Anne Quilacci, l’enquête sur les troubles activités de l’avocat, a-t-il très vite la bizarre sensation que la jeune femme ne lui est pas inconnue ? En filigrane de la guerre sans merci que se livrent les mafias internationales, La femme d’affaires, autant qu’un roman policier haletant, est aussi le récit dramatique du combat d’une femme à l’adolescence brisée par les chaos de l’Histoire pour forger, au risque de se perdre, son propre destin.
Les porteurs d’eau
L’action de ce nouveau roman d’Atiq Rahimi se concentre en une seule journée : le 11 mars 2001. Ce jour-là, les Talibans détruisent les deux Bouddhas de Bâmiyan, en Afghanistan… Un couple à Paris au petit matin. Tom se lève et s’apprête à partir pour Amsterdam. Il a décidé de quitter sa femme, Rina, qui dort près de lui. Tom est afghan, commis-voyageur, exilé en France. Il souffre de paramnésie, la sensation obsédante de déjà-vu ou déjà-vécu. À Amsterdam, il a rendez-vous avec sa maîtresse, une mystérieuse Nuria. Mais elle a disparu. Lui croit que sa vie bascule quand une vieille femme, Rospinoza, lui révèlera une toute autre histoire… Un couple à Kaboul au petit matin. Yûsef se lève pour remplir sa tâche quotidienne de porteur d’eau. Il risque sinon la colère des Talibans et 97 coups de fouet sur le dos. Il doit s’arracher à la contem- plation de Shirine, la femme de son frère, parti en exil. Candide et solitaire, il éprouve la naissance d’un sentiment étrange, que lui révèle son ami, un marchand sikh afghan, converti au bouddhisme. Et c’est lui, le petit porteur d’eau, qui alors fera basculer la vie des siens… Un roman où se mêlent les contes et la sagesse d’autrefois, avec la cruauté de l’histoire contempo- raine, et deux destins parallèles, tragiques et bouleversants, qui sans jamais se croiser livrent un grand récit poignant, polyphonique, sur l’exil, la mémoire, l’amour et la liberté.
Rhapsodie des concertants
Youcef Tounsi est l’auteur de plusieurs ouvrages. Entre théâtres, romans, récits et nouvelles, son œuvre puise sa respiration dans les détours des havres historiques de l’Algérie. Rhapsodie des concertants est son dernier roman paru chez les éditions APIC.
Miroir de nos peines
Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu’elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d’une période sans équivalent dans l’histoire, où la France tout entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches.
Les fleuves impassibles
Dans Au secours Morphée !, Akram El Kébir, journaliste et romancier, s’intéressait à un personnage qui passait le plus clair de son temps à dormir pour rêver sa vie. Dans son nouveau roman, Les Fleuves impassibles, les héros de l’histoire rêvent leur vie, aspirent à une meilleure existence mais, cette fois-ci, ils décident de passer à l’action ! Akram El Kébir continue d’explorer l’âme humaine et la société dans laquelle il vit, dans son roman Les Fleuves impassibles – qui revoie de par son titre au célèbre poème « Le Bateau ivre » du poète français du XIXe siècle Arthur Rimbaud, mis en musique un siècle plus tard par Léo Ferré –, et ce, à travers l’histoire d’un jeune homme, qui entreprend la plus folle des aventures pour une vie meilleure. Paru en octobre 2019 aux éditions APIC, le roman commence lorsque notre héros, Zaki, 24 ans, gérant du café « Les deux Mégots », tombe sur un article de journal annonçant que deux bateaux-taxis reliant la ville d’Oran à la commune balnéaire d’Ain El Turk sont mis en service.
Misérable Miranda
Un doberman dépressif? Un ouistiti somnambule? Un iguane irritable? Une seule solution: Miranda! Tout Londres ne parle que des miracles de cette jeunes et jolie psy pour animaux. Dommage que son don pour décrypter les névroses de ses patients à poils et à plumes s’évapore dés qu’elle rencontre un homme. Car la vie amoureuse de Miranda est une véritable catastrophe. La preuve : elle était sur le point de se marier avec Alexander quand elle a brutalement découvert sa vraie nature. Et ce n’est pas la réapparition de son premier amour, James – avec qui elle a commis l’irréparable- qui va l’aider à inverser la tendance. Quoique…
Alaska
Dès l’enfance, ici, on est rompu à la survie. Dans cette famille de pionniers en Alaska, on ne pleurniche pas, trois générations s’entrecroisent pour le prouver. Pêcheuses, pêcheurs, trappeurs, trappeuses, chasseurs ou chassées, la force des liens se mesure au courage, à la capacité de tenir la bouteille, d’encaisser les coups et au don pour raconter des histoires. Tous ont appris très tôt que les bananes portent la poisse sur les bateaux, c’est l’oncle qui le dit. On sait que les hameçons vont se ficher partout quand on les lance, un mannequin à l’hôpital peut en témoigner. Même les poissons dans ces récits semblent parler tant ils sont en vie, tant ils se battent, eux aussi, contre les éléments. Dans chaque histoire de ce premier ouvrage magistral, Melinda Moustakis donne à voir des paysages d’une rudesse que seule la beauté de l’Alaska peut atténuer, des personnages que seuls le rire, la famille et les histoires peuvent apaiser.
Eugène et moi
Vendu sans bandeau – Katherine, la blonde et Eugène, la rousse n’ont rien en commun sauf leur vingt ans et un mot d’ordre : « sans risque la vie est trop triste ». À l’affût des moindres surprises de la vie, Eugène initie Katherine à la liberté la plus radicale. On tremble, on rit, on court derrière elles de Mexico à Paris et de Paris à Saint-Tropez en plein cœur des années 70. Dans ce feuilleton illustré aussi trépidant que la cavale de Thelma et Louise, Katherine Pancol distille des souvenirs très personnels de sa jeunesse. À travers la folle énergie de ses personnages, s’affirment les convictions de cette grande romancière du féminin.
Nous
Paris, Amsterdam, Munich, Vérone, Venise, Florence, Rome, Naples. Le Louvre, le musée Van-Gogh, la place Saint-Marc. Terrasses ensoleillées, trattorias bondées : l’été s’annonce chargé pour les Petersen. Douglas, le père, est extatique. Connie, la mère, est plus mesurée. Pour Albie, leur fils de dix-sept ans, c’est carrément l’enfer. Et pour tous, c’est peut-être l’occasion d’un nouveau départ. Douglas le sait, c’est sa dernière chance de prouver que derrière le biochimiste coincé se cache un mari attentionné et un père superfun. Connie, elle, va devoir affronter le souvenir de celle qu’elle était, cette étudiante en art qui sillonnait l’Europe en quête de folles expériences. Et celle qu’elle est devenue, une épouse rangée qui voudrait bien passer à autre chose. Quant à Albie, grand photographe en herbe, entre fugues et passion amoureuse, arrivera-t-il à renouer avec son père et à voler enfin de ses propres ailes ? Crise de la cinquantaine, crise de couple, crise d’adolescence : Nous, c’est vous.
Sous le soleil de tes cheveux blonds
L’une est blonde, secrète et bourgeoise. Au lycée, on la surnomme Brigitte. L’autre, extravertie et instable, répond au nom de Brune. Toutes deux sont encore des jeunes filles pleines d’avenir. Ensemble, elles se le promettent, elles pourront tout vivre. Traversant les années folles de la jeunesse, elles découvrent la joie d’aimer, de danser, de rire et de boire jusqu’au petit matin en rêvant à leurs destins de femmes. Mais un étrange jour d’été, tout s’arrête brusquement. Sans donner aucune explication, Brigitte rompt leur amitié et disparaît. Les années passent mais n’effacent pas la douleur de l’absence. Lorsque Brune tombe enceinte, le moment est venu de comprendre ce qui s’est joué entre elles, ce qui les a unies puis séparées. D’autant que Brigitte, dont elle n’avait plus la moindre nouvelle, revient la hanter : dans ses rêves, elle aussi attend un enfant. Avec brio, Agathe Ruga explore une tranche de vie aussi enivrante que violente, celle des premières fois, de l’éveil de la féminité, du passage à l’âge adulte et des désillusions, jusqu’à la délivrance.
Les sortilèges du cap Cod
Professeur dans une université du Connecticut, Jack Griffin est invité au cap Cod avec sa femme Joy, le temps d’un mariage. Le week-end, qui s’annonçait enchanteur, se révèle dévastateur. Il sonne le glas du couple, réveille les espoirs déçus, les conflits jamais résolus. Joy regagne le Connecticut, tandis que Jack part pour Los Angeles. Un an plus tard, le mariage de leur propre fille scelle leurs retrouvailles. Elles sont d’autant plus mouvementées que, cette fois, Jack transporte non seulement les cendres de son père, dans le coffre de sa voiture depuis un an et demi, mais aussi celles de sa mère, décédée six mois plus tôt, et dont l’esprit sarcastique ne le lâche pas une seconde. Dans Les Sortilèges du cap Cod, Richard Russo déploie subtilement ses thèmes de prédilection la famille, la transmission ou encore le couple et ses compromis avec un humour grinçant qui sait faire place à l’émotion pure.
C’est bel et bien un guide touristique que devait initialement composer, pour un éditeur spécialisé, l’auteur de L’Ecume des jours. En 1950, il remania son texte, lui donnant un ton plus personnel, fait de sérieux et de bouffonnerie, de fantaisie et de poésie indissolublement mêlés.
Le Saint-Germain-des-Prés des années cinquante y apparaît tel qu’en lui-même, présenté et décrit avec brio et légèreté par celui qui en fut l’une des plus étincelantes figures. Le Flore, Le Tabou, La Rhumerie et autres lieux illustres ; les personnalités, de Jean-Paul Sartre à Claude Luter, de Simone Signoret à Mireille ; le bouillonnement artistique et intellectuel, les courants novateurs de la littérature, de la chanson, du théâtre, du jazz bien sûr. Suivez le guide ! Il sait tout, devine tout, s’amuse de tout. et nous laisse, sans en avoir l’air, un document de premier ordre sur une époque qui n’a pas fini de susciter des nostalgies.
Ce coffret comprend le livre ainsi qu’un livret à part composé de documents inédits ayant appartenu à Jean Suyeux : dessins, manuscrits, notes ainsi que quelques photos, et un CD de trois chansons.
Windows on the world
Vous connaissez la fin: tout le monde meurt. Certes la mort arrive à pas mal de gens, un jour ou l’autre. L’originalité de cette histoire, c’est que tous ses personnages vont mourir en même temps et au même endroit. Est-ce que la mort crée des liens entre les êtres ?
Les marches de sable
« Depuis des années, le pouvoir change de mains. Les croyances soudain s’emportent et c’est l’enchaînement des tueries, des représailles, des vengeances. »
Non, ce n’est pas le Moyen-Orient d’aujourd’hui: nous sommes en Egypte, au IVe siècle. Pour fuir ce monde déchiré, pour échapper à leur passé – ou à leur destin -, trois femmes se réfugient, seules, dans le désert.
Athanasia, la femme usée; Marie, la courtisane; Cyre, la fillette… Au sein de cette terre de soif et de poussière, trois générations se rencontrent, figures intemporelles de l’espérance humaine. Mais où mènent les marches de sable ? Vers le mirage ou l’oasis ?
Un cri surgi de la nuit
Yaya est un jeune étudiant de vingt-trois ans. Ployant sous le fardeau de sa condition d’enfant illégitime, abandonné dès la naissance par une mère au destin tragique, brouillé avec un grand-père qui l’a élevé seul, mais, surtout, l’âme ruinée par le viol d’une amie auquel il a assisté, impuissant, à treize ans, il se réfugie dans la solitude et une foi solide. L’auteur nous entraîne dans une histoire sombre, dans laquelle le lecteur assiste à la destruction d’un homme par les non-dits et l’hypocrisie d’une société encore plus sombre.