Ouragan
Alors que l’ouragan Ophelia menace New York, Ellen est en visite chez sa mère, qui refuse de quitter son appartement. Peter et Ben, deux étudiants en colocation, trépignent d’impatience à l’idée du spectacle et s’installent confortablement chez eux pour voir le phénomène. Lorsque la tempête s’abat sur la ville, elle emporte tout avec elle et c’est un autre défi qui commence : les survivants doivent affronter l’avenir, réparer les dégâts et panser leurs blessures. Charles ira de refuge en refuge pour retrouver son ex-femme et ses deux filles. Quant à Juliette, médecin urgentiste, elle tentera désespérément de sauver ses patients.
Mes mauvaises pensées
Pendant trois ans, je me suis rendue une fois par semaine chez le docteur C. À chaque séance, j’avais l’impression de lui donner un livre, il s’agissait toujours de liens, de séparations, de rencontres, à chaque séance, je construisais et déconstruisais un édifice amoureux. Mes mauvaises pensées est le récit de cette confession, j’ai voulu raconter le métier de vivre et le métier d’aimer. Ce n’est pas le récit d’une thérapie, ce n’est pas une légende, c’est un roman parce que c’est une histoire rapportée ; c’est l’histoire de ma famille, de l’Amie, de la Chanteuse, d’Hervé Guibert, c’est l’histoire de mes deux pays. Je n’ai jamais quitté l’Algérie, on m’a enlevée à l’Algérie, je n’ai jamais fait mes adieux, j’ai appris à devenir en France et je crois que je suis née deux fois. Mes mauvaises pensées est aussi mon retour vers le pays où j’ai laissé quelque chose qui n’a jamais cessé de grandir dans mon dos, et qui n’a jamais cessé de m’effrayer.
Il me semble souvent que j’écris des romans comme le ferait un cinéaste, et j’ai eu le sentiment très net de réaliser mon film, « Il y a longtemps que je t’aime, comme un écrivain compose un roman. Une fois le tournage passé, une fois le film achevé, je n’en avais pas fini avec l’aventure. Le désir de la réexplorer avec le recul, et avec les mots -ceux de l’écrivain ? ceux du cinéaste ?, s’est alors imposé. J’ai songé aux décors, aux comédiennes, aux techniciens, au cadre, aux figurants. Bref, j’ai tenté de constituer un making of d’un genre particulier qui ferait comprendre la double nature qui est la mienne. Et il me semble aujourd’hui, grâce à ce petit livre qui peut se lire aussi comme une autobiographie fragmentée, tendre encore davantage la corde sur laquelle j’essaie de cheminer, depuis longtemps déjà.
Quelques-uns des cent regrets
Elle portait des cheveux un peu plus longs que par le passé. Sa blondeur s’était mêlée d’argent. Son visage gardait la beauté simple qui en était la marque. A peine les rides l’avaient-elles tissé d’un mince réseau de blessures. Le temps s’était déposé en elle, avec sa fatigue et son poids, comme une poussière. Étaient-ce les années vécues sans la voir qui me faisaient la croire plus jeune qu’elle n’était en vérité ? A la mort de sa mère, le narrateur revient sur les lieux de son enfance, dans une petite ville du Nord inondée par la crue d’une rivière. Durant les trois jours qu’il passera là surgissent les figures disparues, celle de la mère bien sûr, jadis aimée plus que tout, et celle plus inquiétante du père absent dont la légende dit qu’il est mort dans une guerre lointaine. Roman poignant où, par petites touches, Philippe Claudel explore l’amour filial avec une extrême délicatesse et une surprenante réserve.
Grundlich
Si un jour tu écrivais cette histoire, tu devrais l’appeler Gründlich. Ce serait un drôle de titre. C’est un mot allemand, pas exactement traduisible. Disons que c’est l’idée de faire le boulot soigneusement, méticuleusement, jusqu’au bout, sans en laisser une miette. Elle aimait tant l’Allemagne. Elle a toujours été gründlich, ta petite fille. Elle t’a aimé gründlich, dès la première nuit. Tu étais si séduisant, dans ton malheur. Ensuite elle a fait le boulot gründlich, rien à redire. Elle t’a raccommodé, elle t’a réconcilié, elle t’a avalé tout entier, comme elle avalait les cerises, avec les noyaux. Si seulement tu avais voulu, elle t’aurait emmené au bout du monde. Et jusqu’en Chine, puisque tu y as rendez-vous, avec le secret de ta vie. Mais, petit juge, c’est loin, la Chine. Et un beau jour, tu le savais bien, elle te plaquerait là, tout seul avec un sac de cerises, dans les riantes avenues de ton joli quartier. Gründlich.
Ma belle,
Enthousiaste à l’idée de rencontrer sa belle-fille, Louise ne s’attend pas à devenir une marâtre de contes de fées. Avec Blanche cependant, elle se heurte à un mur de glace. Sublime, triste et mutique, la petite fille à la peau blanche comme la neige, aux cheveux noirs comme l’ébène et aux lèvres rouges comme le sang oppose à la bonne humeur de Louise un dédain constant, sous l’œil complice de son père qui, subjugué par la beauté de sa fille, est aveugle à ce qui se trame. Leur relation va vite s’empoisonner. Acerbe et drôle, Louise raconte la difficulté à trouver sa place de « belle-mère », ses complexes et ses insécurités exacerbées par l’ombre de l’ex-femme idéalisée. Camille Anseaume met en scène avec subtilité et humour la vie d’une famille recomposée et interroge les injonctions à la beauté, la rivalité féminine, l’hypersexualisation des filles, la responsabilité des hommes et des pères, la place qu’ils prennent et celle qu’ils oublient de prendre.
Réunis un soir, des amis se racontent leur premier amour.
« J’avais alors seize ans. Cela se passait au cours de l’été 1883. J’étais chez mes parents, à Moscou… » Dans la maison voisine, une princesse, jeune fille à la Tourgueniev, délicieuse, pure et volontaire, s’amuse de ses soupirants jusqu’au jour où elle-même succombe à l’amour.
Ce récit au charme cruel est une histoire vraie. L’adolescence de Vladimir fut celle de Tourgueniev. Il n’aima vraiment toute sa vie qu’une seule femme, sans en être aimé. Echos de sa jeunesse au milieu des serfs et des paysans russes, de ses peines amoureuses, ces trois nouvelles sont des chefs-d’oeuvre de vérité et de poésie.
Candide ou l’Optimisme
Chassé du château de son enfance, son « paradis terrestre », Candide est entraîné malgré lui dans une succession d’aventures calamiteuses. Il assiste à la mort de son rêve : celui d’un monde parfait. L’humanité tout entière serait-elle donc foncièrement mauvaise ? Candide s’étonne, s’offusque, se lamente… Perdant sa naïveté et son « optimisme », peu à peu il se résigne. La verve et l’ironie voltairiennes se conjuguent à merveille dans un conte à la fois grave et cocasse, qui, sous des airs de légèreté, soulève des questions philosophiques fondamentales.
L’accro du shopping à Hollywood
Depuis qu’elle s’est installée à Los Angeles avec Luke et Minnie, Becky croit vivre un conte de fées. La Cité des Anges ! Hollywood ! A elle les premières glamour, le shopping sur Rodeo Drive, le job de rêve d’habilleuse de star ! En vérité, Becky s’ennuie un peu. Luke est trop occupé à gérer la carrière de la superstar Sage Seymour, elle n’a été invitée à aucune soirée et pas évident de se faire de nouveaux amis quand on ne connaît que les employées du spa. Heureusement, tout cela va changer : Suze arrive, avec mari et enfants ! A elles la belle vie, Hollywood, les voici ! Sauf qu’au pays des stars, les apparences sont souvent trompeuses et notre incorrigible accro va vite comprendre à ses dépends que derrière les paillettes règne un monde sans pitié. Aveuglée par les sunlights, désireuse de se faire une place dans la A-list, Becky pourrait bien se brûler les ailes, et mettre en danger ce qu’elle a de plus cher : son couple, sa famille, son amitié avec Suze. A Hollywood plus qu’ailleurs, il n’y a pas de place pour les sentiments.
L’art du jeu
Henry Skrimshander est une véritable star du baseball : dans l’équipe du Westish College, petite université du Wisconsin, il conclut tous ses matches par un sans-faute. Jusqu’au jour où il rate un lancer facile. Son destin, ainsi que la vie de quatre personnes, prennent alors un tournant décisif. Déstabilisé, Henry remet en cause la brillante carrière à laquelle il est promis. Guert Affenlight, le président de l’université, tombe contre toute attente éperdument amoureux. Owen Dunne, coéquipier homosexuel de Henry, s’embarque dans une liaison dangereuse, tandis que Mike Schwartz, capitaine de l’équipe de baseball, est pris de doute sur son avenir et sur le rôle de mentor qu’il a joué pour Henry. Enfin, Pella Affenlight, la fille de Guert, revient à Westish pour échapper à un mariage malheureux et recommencer une nouvelle vie. Alors que les derniers matches de la saison approchent, ces cinq personnages vont devoir affronter leurs espoirs, leurs angoisses et leurs secrets les plus intimes. Ensemble, ils vont s’aider à trouver leur voie et tisser de nouveaux liens. Tendre et subtil, L’Intelligence du jeu évoque, à travers des personnages attachants, aussi bien l’amitié, l’amour et la famille, que les aspirations de chacun, l’ambition et ses limites.
La gifle
Provocant, urgent, impitoyable, un roman coup de poing, une révélation dans la lignée d’un Don DeLillo ou d’un Jonathan Franzen. Lors d’un barbecue entre amis, un adulte gifle un enfant qui n’est pas le sien. Un incident qui va créer une onde de choc parmi les invités et provoquer une série d’événements explosifs. Mais aussi révéler, derrière les belles apparences, le racisme ordinaire, la drogue, l’alcool, la honte et une extrême solitude. Tour à tour violent et bouleversant de tendresse, un très grand roman qui dresse, avec une formidable lucidité, le tableau d’un Occident en pleine confusion. Ce roman tient son lecteur sur la brèche, le force à repousser ses limites, à questionner les thèses paresseuses, le provoque et le fait se tortiller de malaise sous l’apparence rassurante d’une lecture passionnante.
La maison des Hollandais
Danny Conroy grandit dans une somptueuse demeure en banlieue de Philadelphie. Malgré un père distant et une mère partie sans laisser d’adresse, il peut compter sur l’affection des sa soeur adorée, Maeve, l’intelligence et la drôlerie incarnées. Unis par un amour indéfectible, ils vivent sous l’oeil attentif des « Hollandais », les premiers propriétaires de la maison, figés dans les cadres de leurs portraits à l’huile. Jusqu’au jour où leur père leur présente Andrea, une femme plus intéressée par le faste de la bâtisse que par l’homme qui la possède. Ils ne le savent pas encore, mais pour Maeve et Danny c’est le début de la fin. Et une fois adultes, ils n’aurontt de cesse de revenir devant la maison des Hollandais se heurter aux vitres d’un passé douloureux. A travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett tisse un roman subtil et pénétrant sur les liens et les lieux de l’enfance-qui nous hantent.
La tentation de l’oubli
Au lendemain de leur remise de diplôme, Cécile, Norma et Amanda, trio inséparable depuis l’université, envisagent la suite de leur parcours sous le sceau de l’amitié. Côté cœur, si le chemin de l’élégante Cécile semble tout tracé – épouser enfin Peter -, l’avenir de ses deux amies paraît plus incertain : peu sûre d’elle, Norma souffre d’un handicap physique difficile à assumer. Quant à Amanda, d’origine modeste, elle aspire désespérément à un beau mariage… Pour réaliser leurs rêves, les » trois mousquetaires » – comme elles se surnomment – vont empoigner leur destin, côte à côte. Jusqu’au jour où l’une des trois jeunes femmes est mêlée à un terrible scandale, touchant de près leur famille et mettant en péril leur si précieuse amitié. Ne pouvant fermer les yeux, elles vont devoir choisir entre les liens du cœur et ceux du sang.
Pour le meilleur et pour le pire
Jenny Rakowsky est sur le point d’épouser le séduisant Jay Wolfe, un riche avocat d’affaires. Brillante avocate elle aussi, elle défend les causes perdues des femmes en détresse. Malgré leur différence de milieux sociaux, la famille de Jay accueille chaleureusement la jeune femme, lui confie la tâche de défendre leur propriété ancestrale, convoitée par des promoteurs sans scrupules. Mais une ombre surgit du passé : Jill, une jeune fille de dix-sept ans, son enfant, que Jenny avait cachée à tous, et qui n’a aucune intention de s’effacer une seconde fois dans la vie de sa mère. Déchirée entre le désir de retrouver sa fille et la peur de briser son avenir, Jenny devra, seule, faire face aux exigences du cœur. Parviendra-t-elle à préserver son secret? Ses ennemis en profiteront-ils pour l’abattre? Jill, que Jenny aime et rejette à la fois, réussira-t-elle à oublier que sa mère l’a abandonnée dès sa naissance ? Forte mais vulnérable, Jenny Rakowsky est une inoubliable figure de femme, moderne et éternelle.
L’égoïste romantique
Cette histoire débute en l’an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans. C’est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel – bref c’est un homme comme les autres. Ainsi l’auteur définit-il son livre, journal d’un people et chronique d’une génération : » Il faudrait inventer pour le délire dufresnien, en hommage à Malraux, la dénomination d’antijournal. C’est un miroir déformant que je promène le long de mon nombril. «
Hannah Montana – En direct de Londres !
Pour les 10-12 ans –
Hannah Montana est à Londres pour un concert exceptionnel! Miley Stewart, elle, a très envie de visiter la ville. Entre deux répétitions, elle rencontre des étudiants américains et découvre la capitale anglaise grâce à eux. A l’approche du concert, Miley doit relever deux défis: ne pas décevoir ses nouveaux amis et tenir la promesse qu’elle a faite à Lilly…
Seul ce qui brûle
Je ne sais si vous avez eu le terrifiant privilège de connaître la passion d’amour. C’est le plus vertigineux des abîmes dans lequel il soit possible à l’homme de descendre. Un abîme de flammes et de souffrances. Inspiré d’une nouvelle de Marguerite de Navarre, ce roman – qui se passe au XVIe siècle – raconte l’histoire cruelle et sublime d’un châtelain, Sigismund d’Ehrenburg, et de son amour fou pour sa jeune épouse, Albe. Dévoré par la jalousie, il la condamne à un châtiment terrible…
L’homme au désir d’amour lointain
Sa voiture était couverte de poussière collée par le sel de la mer. Il sortit de Mittelbourg et avisa bientôt une station-service. Il choisit le programme le plus complet, avec lustrage spécial. On indiquait même la durée : dix-huit minutes (…)
Sous les rouleaux bleus et les ruissellements de mousse, il se dit qu’il était là dans le seul endroit où un homme pouvait pleurer tranquillement (…), et il sifflota souvent. Il pensa une fois de plus à la question du Prince André, voyant passer Natacha : « Pourquoi est-elle heureuse ? » Et il la tourna dans tous les sens, essayant aussi avec « malheureuse », tantôt sur la Reine Ilma, tantôt sur Susah la Noire. Et il lui apparut que cette formidable curiosité était bien la question centrale de tout roman.
Il écrirait un jour un roman, pour répondre à cette seule question. Ce ne serait pas un de ces romans à clés qu’il détestait. Il dirait tout. Par exemple, pour raconter son séjour en Villanovie, il n’inventerait pas un trop commode pays imaginaire. Il écrirait la plus longue dépêche de sa courte carrière diplomatique. Il tâcherait de la faire complète, circonstanciée, mais simple, à la première personne du singulier ; la plus modeste des personnes, contrairement à l’idée reçue. Il sifflota encore (…)
Il prit lentement la route de Trieste.
Pension de famille
Après une aventure qui m’avait entraînée tout à la fois dans le mariage, dont j’étais sortie, et dans de passionnants voyages, dont j’étais revenue, je vivais à Bornemouth avec deux enfants à charge et la menace d’un désastre financier. C’est alors que Tante Patience, redoutable vieille fille qui prodiguait ses conseils à tous vents, m’enjoignit de renoncer aux hommes et de gagner ma vie en ouvrant une pension de famille élégante et de très bonne tenue. Je consultai la famille. Ma mère, qui ne s’était souciée jusque-là que de l’imminence d’un découvert en banque et de la terreur que lui inspirait la traite des Blanches, se figea comme une statue de l’île de Pâques et émit un seul mot : folie. Lawrence, obnubilé par son génie littéraire qui bientôt éclairerait le monde, encouragea ses craintes avec un talent déconcertant. Leslie ricanait en se souvenant probablement des affaires embrouillées où le précipitaient les femmes, les armes, les bateaux, et la bière. Par chance, l’absence de Gerald m’épargna ses commentaires. Il était parti avec pour bagages accompagnés des boîtes de coléoptères, des caisses de lézards, des fientes d’oiseaux aux relents empestés et quelques serpents conservés dans l’alcool. Finalement et en dépit de la tiédeur des encouragements de mon entourage, la perspective me sembla prometteuse et je décidai de tenter l’aventure. Péripéties, quiproquos et aventures hilarantes se succèdent dans cette pension de famille. Ce livre est un trésor d’humour!
Mon cœur, tu penses à quoi ?
Tout va bien dans votre petite famille. Jusqu’au jour où rentrant gaiement chez vous, vous trouvez l’Homme effondré sur le canapé – » Qu’est-ce qui ne va pas, mon bébé ? » Il vient d’être poliment viré de son très important poste de P-DG au profit d’un crétin de quarante ans et quelque. La mode est au « jeunisme ». Certes, votre mari va recevoir beaucoup d’argent pour adoucir son départ, mais il adorait son travail et il est au bord du suicide. Pourtant le pire est peut-être pour vous. Toutes vos copines vous préviennent. Un homme qui n’a pas préparé sa deuxième vie est un véritable calvaire. Égaré, il traînasse dans les couloirs comme un môme qui s’embête. Vous dérange toutes les cinq minutes. Oublie son portable dans le frigo. Vous lui suggérez plein d’activités : jogging (il a mal au pied gauche), tennis (il souffre du coude droit), piscine (tous les enfants des écoles font pipi dans l’eau), écrire le livre de sa vie (quelle vie ? mais elle est finie, sa vie !), visiter le Louvre avec son petit-fils Attila (et des milliers de Japonais qui empêchent de voir la Joconde), etc. Rien ne lui plaît. Si ! le golf. Si vous aviez su… !
Le Mariage de Figaro
TEXTE INTEGRAL
Un jour de fête, dans un joli château en Espagne : la femme de chambre Suzanne et le valet Figaro s’apprêtent à convoler en justes noces. Mais certains entendent bien troubler leur plaisir – ou au moins y trouver le leur : le maître menace d’empêcher le mariage si la belle ne lui accorde pas ses faveurs ; une autre veut forcer Figaro à l’épouser. Que de coups de théâtre jusqu’à la cérémonie nuptiale, et même au-delà !
Jalousie, ruses, déguisements, mensonges… sont au programme de cette Folle Journée qui, en dépit de son apparente légèreté, met au jour les inégalités d’une société qui ne réserve pas le même sort aux individus selon qu’ils naissent hommes ou femmes, nobles ou roturiers, riches ou misérables.
L’EDITION
Parcours de lecture dans l’oeuvre // Groupements de textes : Le personnage de Figaro et ses origines ; la trilogie théâtrale de Beaumarchais ; l’influence des théories de Diderot // Du texte à sa représentation : la mise en scène de Jean-Pierre Vincent au théâtre de Chaillot en 1987.
Perceval ou le Conte du graal
EXTRAITS
Alors qu’il se promène dans la forêt, le jeune Perceval rencontre une troupe de chevaliers en armes. Ebloui par leur allure, il décide de se rendre à la cour du roi Arthur pour s’y faire adouber. Commence alors pour lui toute une série d’aventures merveilleuses et périlleuses.
L’EDITION
Parcours de lecture dans l’oeuvre // Initiation aux codes de la société médiévale et de l’amour courtois // Un roman d’aventures doublé d’un récit initiatique // Activités ludiques pour se repérer dans l’oeuvre (lexique, énonciation, trame narrative) et comprendre le parcours du héros // Glossaire du vocabulaire médiéval.
Hannah Montana – Bienvenue à Sydney !
Pour les 10-12 ans –
Le rêve continue avec une nouvelle étape dans la tournée d’Hannah Montana : Sydney ! Mais pour Miley Stewart , le coeur n’y est plus : Lily et Oliver , ses amis restés à Malibu , commencent à lui manquer terriblement … sans compter qu’à Sydney , Gemma , la superstar australienne s’est autoproclammée ennemie jurée d’Hannah Montana ! Courage , Miley : de bonnes surprises t’attendent aussi au pays des wallabies !
Hannah Montana – Promenade en mer
Pour les 10-12 ans –
Maintenant que Miley a découvert le talent de Sam pour le chant, peut-être vont-ils enfin partager une passion commune ? Il ne faudrait pas non plus qu’il démasque Hannah Montana, surtout si son bateau croise celui où se fait photographier la star … qui n’a pas le pied marin ! Mais Lilly et Oliver ont d’autres soucis en tête avec leur hôte sinistre et son chat mystérieux : pourquoi leur interdit-elle de monter au grenier ? quel est son secret ? Cette fois, ils en auront le cœur net !
Hannah Montana – Star et strass au Texas
Pour les 10-12 ans –
Malgré le succès d’Hannah Montana, Miley regrette parfois sa vie d’avant, à la campagne. Alors, quand elle apprend qu’elle doit faire un concert pour le plus grand spectacle de rodéo au Texas, elle saute dans un avion ! Mais être à l’affiche d’un aussi gros événement se révèle plus difficile qu’elle ne l’imaginait…
Camp Rock (2) – Ca tourne !
Pour les 8-12 ans –
C’est reparti! Les éléves de Camp Rock doivent relever un nouveau défi: tourner un clip! Pas facile de gérer la pression…surtout pour Mitchie.Entre les probléme de son nouvel ami Colby, ses relations avec Caitlyn et Shane qui se dégradent, et sa peur d’être filmée, la jeune fille est déprimée.Mais pour devenir une star, il faut apprendre à ne jamais baisser les bras.
Camp Rock (7) – Pause !
Pour les 8-12 ans –
C’est la folie à Camp Rock ! Pendant une journée, les élèves oublient les cours pour participer à un grand jeu. Et Mitchie et Tess se retrouvent dans la même équipe…
Pour gagner,’ elles n’ont pas le choix : elles vont devoir s’allier.
Mais seront-elles capables de s’entendre, même si ce n’est que pour un jour ?
Alerte ! L’ouragan
A partir de 10 ans – Début de panique en Floride ! On annonce une violente tempête. Les parents de Jason décident de rester chez eux malgré les recommandations des autorités.
Mais lorsque le toit s’effondre et que la maison semble aussi fragile qu’une coquille d’oeuf, on ne parle plus de tempête mais d’ouragan !
Compartiment pour dames
Dans un pays comme le nôtre où le célibat est souvent associé à l’idée de solitude, voire d’échec, il est bon de lire Compartiment pour dames. Anita Nair, auteur indienne, sait en effet que, dans son pays, le célibat est avant tout générateur de liberté et qu’il faut se battre pour acquérir cette indépendance.
Son personnage, Akhila, fille aînée d’une famille dont elle a la charge, décide un jour de partir seule en voyage. Elle prend le train et se trouve dans un compartiment avec six autres femmes. La métaphore est caricaturale : le voyage, bien entendu, sera source d’échanges, de prises de conscience.
Chaque femme racontera son histoire et ces vies exposées seront pour Akhila des modèles de réflexion. Il faut dire qu’Anita Nair ne badine pas avec les récits lourds d’intention : l’avortement, l’homosexualité, la pédophilie, la contraception sont autant de thèmes abordés, comme s’il s’agissait pour l’auteur de régler leur compte à tous les tabous de son pays. Un livre qui se lit avec intérêt.
L’instit – Une seconde chance
A partir de 10 ans – Un beau jour, en rentrant de l’école, Sandrine rencontre un drôle de personnage… Un jeune motard si doux, si triste et si gentil qu’elle l’aime tout de suite ! D’autant qu’il dit connaître son papa, dont elle rêve depuis toujours sans l’avoir jamais vu.
Hélas ! Bien vite, tout le monde s’acharne à les séparer. Sauf l’Instit, qui ne tarde pas à comprendre la vérité… Mais seul contre tous, Novak parviendra-t-il à réunir ceux que la vie n’aurait jamais dû séparer ?
L’instit – La révélation
A partir de 10 ans – «C’est votre faute, monsieur Novak ! lance Claire. Si vous n’aviez pas parlé de génétique en classe, jamais Charlotte ne se serait interrogée sur son père, sur moi !» Certaines vérités sont difficiles à dire. La mère de Charlotte n’a jamais franchi le pas. Maintenant, à cause de l’Instit, ou grâce à lui, Charlotte sait tout. Et grâce à lui, elle va apprendre à vivre avec l’idée qu’elle est une enfant adoptée.
Un indigène à Gorée
Le romancier thiessois, Moustapha Ndéné Ndiaye, semble tenir son pari de n’écrire que sur l’Histoire de l’Afrique et du Sénégal. Après son premier coup d’essai, «68, Neige sur Dakar», qui lui a valu un succès d’estime, il signe un roman fleuve, de plus de quatre-cents pages, dans la même verve et avec un plus grand bonheur. Ce n’est certainement pas par hasard qu’il figure dans le programme de la dernière édition de «Livres Paris 2017» dans le cadre d’une conférence dédicaces pour son nouveau roman «Un Indigène à Gorée» dont le premier tome, sous-titré «La Chute des dieux (1939-1943)», vient de paraitre à Fama Editions.
La Princesse de Clèves
Texte intégral
Jeune mariée, la princesse de Clèves aime un autre homme. Lorsque son époux l’apprend et meurt de chagrin, rongé par le désespoir, elle s’interdit de jamais céder à sa passion pour le duc de Nemours.
Peinture d’une âme tourmentée érigée en symbole de vertu, le roman de Madame de Lafayette demeure l’ un des chefs-d’œuvre de la littérature amoureuse.
Le dossier de l’édition consacre un groupement de textes à la figure de l’honnête homme et à celle du courtisan.
L’amour harcelant
Entre le corps d’Amalia, qui flotte dans la mer, à l’aube, mystérieusement noyé, et le corps de Delia, sa fille, exposé à la violence, au sang et à la pluie d’une Naples au ciel plombé et aux rues hostiles, se déroule ce thriller familial, sensuel et désespéré, dont les rebondissements vous griffent le coeur. Qu’est-il arrivé à Amalia ? Qui se trouvait avec elle la nuit de sa mort ? Pourquoi n’est-elle vêtue que d’un soutien-gorge neuf quand on la retrouve ? A-t-elle vraiment été, comme le portent à penser les dernières heures de sa vie, la femme que sa fille a toujours imaginée, ambiguë et insatiable, prête à de secrètes déviations, capable d’échapper dans la ruse et la grâce à la surveillance obsédante de son mari ? Qui est Caserta, ce vieil ami d’Amalia, une victime ou un bourreau ? Quels sont ces hommes qui entravent et révèlent le destin de Delia ? Le parcours qui conduira Delia des funérailles de sa mère à l’évocation toujours plus détaillée de la figure troublante de cette génitrice, et au dénouement imprévisible de l’histoire, est constellé de soubresauts de la mémoire, de gestes de répulsion et d’amour, de scènes glaçantes.
Après L’amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila. Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix. Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.
Néfertiti et Akhenaton – La belle venue
Alors que le pharaon Aménophis III retrouve une seconde jeunesse auprès de sa nouvelle épouse Kiya, la reine Tiyi gouverne et leur fils Aménophis IV soulève la colère des prêtres d’Amon en adorant un dieu unique. Sa sœur Satamon convoite le trône d’Egypte et deux femmes, Kiya et Néfertiti, séduisent le jeune prince, futur Akhenaton. Mais qui prendra le pouvoir ? Dans cet étrange contexte, des pilleurs de tombes violent la sépulture des grands-parents de Néfertiti dans la Vallée des Rois.
Via Mala
La famille Lauretz vit misérablement en Suisse dans le canton de Yeff. Le père, Jonas, buveur, violent, et infidèle, ruine la scierie familiale. Anna, sa fille, travaille comme serveuse, Niclaus, le fils, mène la scierie avec un ouvrier Jory Wagner. Sylvelie, la cadette, sert avec dévouement le peintre Mathias Lauters.
A la mort de Mathias, Sylvelie hérite de son châlet, de ses tableaux et d’une somme importante. Jory, Niclaus, Anna et sa mère décident de tuer Jonas et de faire disparaître le corps. Sylvelie, de retour de Zurich, est mise au courant et se tait. La justice conclut à un non-lieu.
Sylvelie fait la connaissance d’Andréas de Richenau,un jeune homme de bonne famille et l’épouse. Ce jeune magistrat devient au fil des ans juge d’instruction et se voit confier les affaire du précédent juge. Il relève de nombreuses irrégularités dans l’affaire Lauretz, pressent la vérité et finit par faire avouer la famille.
Un cas de conscience se pose à lui. Que choisira-t-il entre ses liens familiaux et son devoir ?
Une saga dramatique et âpre au coeur d’une famille de montagnards.
Le Docteur Ibrahim – El Hakim
L'auteur de ce curieux roman biographique était un chirurgien connu. Je dis « étais » parce qu'il n'existe plus. Une grave maladie, qu'il rapporta en Egypte après avoir exercé sa profession en Angleterre pendant des années, l'a conduit au tombeau. Magnifique roman !
On achève bien les chevaux
Hollywood avant la Seconde Guerre mondiale. Robert Syberten rencontre Gloria Bettie. Comme elle, il est figurant au cinéma. Mais loin d’avoir réalisé leurs rêves, ils n’ont eu qu’un long parcours chaotique semé d’échecs. Désœuvrés et sans argent, ils décident de s’inscrire à un marathon de danse dans l’espoir de décrocher les 1 000 dollars de récompense et de se faire remarquer par un des producteurs formant le public quotidien de ces soirées. Il ne leur reste plus qu’à tournoyer des semaines entières au rythme de l’orchestre. Écrit à la suite de la grande dépression de 1929, « On achève bien les chevaux » est le premier roman noir d’Horace McCoy. Ce texte intemporel, qui n’a rien perdu de sa force évocatrice, est une violente dénonciation du rêve américain. Particulièrement noir et désespéré, il s’attache à explorer l’envers du décor en décrivant la misère de ceux prêts à toutes les humiliations pour pouvoir gagner simplement de quoi survivre. Sidney Pollack en a tiré un très beau film avec notamment Jane Fonda dans le rôle principal. Christophe Dupui
Un orage immobile
Au printemps de 1832, Flora, fille d’émigrés, née, élevée, mariée et devenue brutalement orpheline et veuve en Angleterre, arrive un beau jour à Jarnac pour y rouvrir Margelasse, le château de sa famille. Personne ne l’a aperçue encore dans la région quand Me Nicolas Lomont, trente ans, notaire, met son cheval en route vers Margelasse. L’histoire commence. Au début, c’est une tranquille histoire d’amour, puis vient le drame plein de bruit, de fureur, de passion. Le récit est tout entier rapporté par Nicolas, trente ans plus tard. Vieux, solitaire, peu porté à la littérature, il ne sait pas trop ce qui le pousse à saisir un cahier et tracer ces mots : « Si un lecteur découvre un jour ces pages… », mais il continue. Me Lomont, bien qu’il décide plusieurs fois d’arrêter, de jeter son manuscrit au feu, se prend au jeu. Il dira tout. Il se surprend même à se griser de mots, à ressusciter d’une phrase ses amis morts, son ennemie disparue.Autant que pour l’histoire elle-même, violente, insolite, éperdue, on se passionne pour ce miracle qui transforme peu à peu chaque soir, quelques années avant 1870, un vieux notaire de province en un écrivain d’abord sage et classique, puis de plus en plus fougueux, débridé, lyrique… en un mot romantique. Un livre à part dans l’univers de Sagan, proche de Stendhal ou Maupassant.
Dans ce livre – est-ce un roman ? est-ce un essai ? — l’auteur d’Au plaisir de Dieu fait un bilan plein d’humour et de malice de sa propre vie, de sa réussite éclatante, qui le surprend lui-même. Il invoque d’abord la mémoire de son père, ambassadeur de France, dont il trace un admirable portrait.
Qui est ce « vagabond » qui passe, sinon Jean lui-même ? Quand dit-il la vérité ? Quand rêve-t-il ? La jeune Irlandaise Lady Ann a-t-elle existé ? A-t-elle connu avec Lord Fitzgerald, colonel aux Gardes, un amour tragique ? Leur histoire est si belle que nous ne cherchons pas à démêler la fiction de la réalité.
Le lit défait
Lorsque Béatrice a négligemment quitté Édouard cinq ans plus tôt, il a été vite remplacé. Il faut dire que ce garçon, bien que séduisant, était très jeune et manquait d’avenir. Mais le voilà désormais auteur à succès, coqueluche du Tout-Paris et toujours aussi amoureux d’elle, Béatrice, la magnifique, la féroce actrice de boulevard. Elle retombe dans ses bras, étonnée de se souvenir encore de lui. Ce beau couple ne manque pas d’exciter les curiosités, chacun se demandant combien de temps il va durer. Et Édouard le premier, qui sent bien que Béatrice lui résiste et lui échappe, qu’elle n’est pas vraiment amoureuse, mais il ne peut rien faire d’autre que l’aimer passionnément. Il est même prêt à supporter les infidélités de son adorée. Jusqu’au jour où Béatrice comprend qu’elle aime, pour la première fois. Elle l’aime vraiment.Dans ce livre, les sentiments amoureux sont dépeints avec une telle acuité, une telle vérité qu’on a l’impression que Françoise Sagan vit les mêmes événements au même moment. Elle écrit comme si elle détaillait ses propres mouvements du cœur et nous donne ici une des clés qui font qu’une histoire d’amour peut ou non exister.
Chroniques de San Francisco
Le dernier quart de siècle sonnant, Mary Ann gagne San Francisco, où la libération sexuelle s’affiche en couleurs outrancières. Elle choisit d’être logée par Mme Madrigal, dans un refuge où se côtoient amicalement des « chats errants » de toutes origines. C’est le début d’une saga. Véritable phénomène depuis leur parution en 1976 sous forme de feuilleton, ces chroniques locales sont aujourd’hui traduites dans toutes les langues. Outre leur côté dépaysant, leur charme universel réside peut-être dans leurs personnages abandonnés, venus dans la ville libre trouver une famille différente, fondée sur des liens nouveaux.
Un sang d’aquarelle
Paris, 1942. Constantin von Meck, metteur en scène allemand qui a fait l’essentiel de sa carrière à Hollywood, tourne un film pour la U.F.A. Il ironise sur ses compatriotes, s’insurge contre les brutalités policières, tente de sauver deux techniciens juifs, est révolté par une scène de torture, mais il ne remet fondamentalement en cause ni l’Allemagne nazie, ni la collaboration, ni sa propre attitude. Il aime la vie et les femmes – surtout la sienne, la belle Wanda. Il aime les hommes, les personnages extravagants et le rire. Séduisant, bruyant, drôle lui-même, il avoue pourtant avoir du « sang d’aquarelle ». Il lui faudra la révélation de l’horreur devant laquelle, d’abord, il recule pour affronter finalement son destin, au terme d’une existence placée sous le double signe de la comédie et de la tragédie.
L’éléphant bleu
L’éléphant bleu ou l’histoire d’une princesse thaïe « pas comme les autres » débarquant en Europe avec l’insolence et l’innocence de ses 17 ans. Comme moi, Sirikit est eurasienne. Comme moi, elle a habité Kensington Square et poursuivi ses études dans le Londres délirant des seventies où se croisaient dandys et esthètes décadents, rock-stars blasées, adolescentes perverses, opiomanes excentriques et travestis déments. Ni blanche ni jaune, Sirikit n’était à l’époque ni femme ni enfant, ni poisson ni chat, ni ange ni démon, et tout cela à la fois. Partagée entre ses deux cultures, elle passait son temps à courir après son image ou à se cacher derrière son double visage en attendant l’Amour Fou. Elle aurait pu s’appeler Fleur de Péché. Voici son roman.
Ma vie amoureuse en 16 garçons
Avery Dennis est jolie, populaire, et tous les garçons lui tournent autour. Alors pourquoi ses histoires d’amour se terminent-elles toujours en eau de boudin ? Après sa dernière rupture, Avery est décidée à comprendre. Accompagnée de Hutch, son binôme en sciences, elle questionne tous ses ex depuis la maternelle. Et la liste est longue ! Cette enquête permettra-t-elle à Avery de percer enfin le mystère du comportement masculin ? En tout cas, elle pourrait bien se retrouver rapidement au centre de ses propres interrogations.
Pierre, feuille, ciseaux
Le temps se suspend. Il flotte dans l’ascenseur une ambiance indéfinissable. Je n’ose plus bouger. Quand finalement, il décide de relever la tête dans ma direction, son regard est un incendie impossible à soutenir. Il se rapproche, se penche près de mon oreille. Son parfum emplit mes narines. Je me sens comme étourdie. Il cache une main derrière son dos, tandis que je me fige, décontenancée. Après une poignée de secondes, je finis par comprendre où il veut en venir. Pierre, feuille, ciseaux.
La fille qui ne croyait pas aux miracles
Campbell a 17 ans. Atteinte d’un cancer, elle est persuadée qu’elle va mourir avant ses 18 ans. Déterminée à la sauver, sa mère l’embarque dans un road-trip en direction de Promise, une ville magique réputée pour ses miracles. Résignée, Campbell ne croit pas plus à une possible rémission qu’aux superstitions ridicules de sa mère, mais se laisse tout de même entraîner dans cette aventure. Arrivées à destination, elles sont vite témoins d’événements inhabituels: les pissenlits deviennent pourpres, on aperçoit des flamants roses au large de l’Atlantique et Campbell retrouve une mystérieuse enveloppe contenant une liste de choses à faire avant de mourir… Aidée d’Asher, un garçon non moins mystérieux, Cam exécute peu à peu chaque point de la liste et apprend à croire en elle, en l’amour, et même… aux miracles.