En dépit de ses origines bâtardes, le jeune Thibaut de Courtenay ne doute pas de sa bonne étoile : il est l’ami et l’écuyer en titre du prince héritier Baudouin IV. Jamais la cour de Jérusalem n’avait connu un personnage royal d’une telle noblesse ! Dès le début de son règne, en 1176, le peuple entier l’aime et le vénère comme un saint. Seul son génie est capable de tenir en échec les furieux assauts de l’armée de Saladin contre les terres chrétiennes. Hélas, une lèpre ronge le corps de Baudouin depuis qu’il a neuf ans ; il dépérit et partage en secret son pouvoir avec Thibaut. Mais qu’arrivera-t-il si le fidèle compagnon est fait prisonnier par l’ennemi et que le fragile roi se retrouve seul à protéger Jérusalem et tous les saints trésors qu’elle abrite ?
Mort au cachemire
Janvier 1947. A Gulmarg, surplombant la vallée du Cachemire, pour une trentaine de Britanniques c’est la dernière saison de ski : dans quelques mois, dans l’Inde et tous ses protectorats, ce sera l’indépendance. Dernière saison à Gulmarg? Pour la vieille et charmante Mrs Matthews, pour la jeune et jolie Janet Rushton, il n’y aura plus jamais de sports d’hiver, ni en Inde, ni ailleurs : mortes toutes les deux, à trois jours d’intervalle, sur la piste Bleue. Curieux accidents pour des skieuses émérites. Pourquoi a-t-il fallu que Sarah Parish se réveille cette nuit-là ? Qu’elle écoute les dangereuses confidences de Janet ? Des millions de vies sont en jeu, et elle est seule, désormais, à savoir. Seule… avec l’assassin.
Sans blessures apparentes
Grand reporter, Jean-Paul Mari est témoin depuis trois décennies des conflits qui ensanglantent le monde. Confronté à la mort de deux collègues journalistes en Irak, il décide de donner la parole à ceux qui, ni victimes directes, ni bourreaux, ont pourtant vu la mort de près, souvent de bien trop près. Militaires, humanitaires et journalistes, tous ont été choqués et ont enfoui cette expérience au plus profond d’eux-mêmes devant l’incrédulité de ceux qui ne l’avaient pas vécue. Dans ce récit, Jean-Paul Mari libère leur parole, leur conscience et leur coeur. Il donne voix à l’indicible, à l’inconcevable, à ce que la société refuse de reconnaitre, cette névrose post-traumatique de ceux qui reviennent tout droit du royaume des enfers.
Natalia
Satovka, un village perdu au coeur de la Sibérie, on croit encore aux malédictions et aux sortilèges. Ainsi nul n’oserait franchir le seuil de la maison hantée depuis 150 ans par la comtesse Albina. Pourtant Tassburg, le jeune ingénieur venu de la ville, décide de s’y installer, et chacun pense qu’il n’en ressortira pas vivant. En pleine nuit, Tassburg est réveillé par une jeune fille qui prétend s’appeler Natalia. Poursuivie par un-homme, fuyant à travers la taïga, elle se cacherait depuis plusieurs jours dans la maison. Devant sa beauté peu commune, Tassburg tombe passionnément amoureux. Mais la mystérieuse et farouche Natalia n’est-elle pas le fantôme de celle qui fut assassinée là jadis, la comtesse Albina Igorevna?
Le quart de nuit
» Dans le grand silence qui suivit, la mèche d’un cierge dont la flamme rougeoyait, grésilla. Tous -les marins, Mrs Linsell, Mrs Shane, les amants- fixaient intensément du regard le visage durci aux yeux ouverts de Warvick, qui cependant paraissait exprimer une torture intérieure comme si l’homme eût été en proie à un débat. Ils l’entendirent murmurer : – On ne sait plus. On ne saura jamais ».
Toute passion abolie
Ses enfants croient Lady Slane, qui a toujours été une femme soumise et aimable, « brisée » par la mort de son mari, un ancien vice-roi des Indes. Mais brusquement, repoussant sa famille dont elle déjoue les plans, la respectable vieille dame se retire avec sa gouvernante dans une petite maison d’Hampstead. Elle s’y replie dans un monde de délicatesse, de tendresse, de sensations, songeant à la carrière d’artiste qu’elle n’a pu entreprendre, refusant toutes visites exceptées celles de quelques personnages un brin excentriques. L’un d’entre eux, un très vieux collectionneur d’art célibataire, FitzGeorge, qu’elle a brièvement connu dans sa jeunesse, sera le complice de ses derniers jours, l’amant de cœur qu’elle eût souhaité avoir.
Ayla et Jondalar, son compagnon, poursuivent leur traversée des steppes immenses du continent européen. La femme aux cheveux d’or et le géant blond suscitent le trouble et l’effroi sur leur passage. Les peuples rudes qu’ils rencontrent vivent de la chasse et de la cueillette, mais n’ont jamais vu d’animaux domestiques. Or, ce couple étrange se déplace à cheval, en compagnie d’un loup apprivoisé. D’où tient-il donc ses pouvoirs ? En quête d’un lieu qui deviendrait le foyer de leur union, Ayla et Jondalar affrontent les mille périls qui menaçaient nos ancêtres il y a 35 000 ans, entre Lascaux et Néanderthal, et nous font assister à l’éveil de la pensée humaine.
Le tambour des larmes
Un chantier s’installe à proximité du campement de la tribu des Oulad Mahmoud. Rayhana, la nièce du chef, tombe sous le charme d’un ingénieur. Du jour au lendemain, ce dernier disparaît, en même temps que le chantier. Rayhanna découvre qu’elle est enceinte et doit abandonner l’enfant, avant que sa famille décide de la marier de force.
L’amas ardent
Aux abords de Nawa, village de l’arrière-pays, le Don, apiculteur, mène une vie d’ascète auprès de ses abeilles, à l’écart de l’actualité. Pourtant, lorsqu’il découvre les corps mutilés de ses « filles », il doit se rendre à l’évidence : la marche du monde l’a rattrapé, le mettant face à un redoutable adversaire. Pour sauver ce qu’il a de plus cher, il lui faudra conduire son enquête dans une contrée quelque peu chamboulée par sa toute récente révolution, et aller chercher la lueur au loin, jusqu’au pays du Soleil-Levant.
En véritable conteur, Yamen Manai dresse avec vivacité et humour le portrait aigre-doux d’une Tunisie vibrionnante, où les fanatiques de Dieu ne sont pas à l’abri de Sa foudre. Une fable moderne des plus savoureuses.
Les eaux étroites
« Les images que déroule tout voyage initiatique renvoient chacune en énigme à une rencontre préfigurée qu’elles font pressentir et qui les achèvera ; la puissance d’envoûtement des excursions magiques, comme l’a été pour moi celle de l’Evre, tire sa force de ce qu’elles sont toutes à leur manière des « chemins de la vie ».
Ayla et Jondalar, son compagnon, poursuivent leur traversée des steppes immenses du continent européen. La femme aux cheveux d’or et le géant blond suscitent le trouble et l’effroi sur leur passage. Les peuples rudes qu’ils rencontrent vivent de la chasse et de la cueillette, mais n’ont jamais vu d’animaux domestiques. Or, ce couple étrange se déplace à cheval, en compagnie d’un loup apprivoisé. D’où tient-il donc ses pouvoirs ? En quête d’un lieu qui deviendrait le foyer de leur union, Ayla et Jondalar affrontent les mille périls qui menaçaient nos ancêtres il y a 35 000 ans, entre Lascaux et Néanderthal, et nous font assister à l’éveil de la pensée humaine.
Battavia
« Isa Laure fit le tour de la pièce, observant tout d’un oil fatigué. Sur la table de travail, attendait un manuscrit ouvert. Ainsi vous écrivez vraiment. Elle le frôla du bout des doigts, son regard vola quelques mots. Elle poussa un cri et retira sa main, comme si elle s’était brûlée. – Il y a mon nom là-dedans ! Elle se tourna vers moi, paniquée. Je refermai les pages. – Tout ce qui est écrit n’est pas fait pour être lu. » L’amour d’Alessandro Battavia pour Isa Laure, jeune peintre éperdue d’absolu. Une seconde chance pour lui, peut-être, de l’aimer au-delà de la mort, dans un autre réel, défiguré par la cruauté de son imaginaire. À l’intérieur du roman, un autre roman dans lequel bascule son auteur. Entre l’imaginaire de l’auteur et celui de son personnage, le lecteur croit se perdre, puis se retrouver. À moins qu’un autre rêve ne commence. Mais du rêveur et de son rêve, lequel des deux existe vraiment ?
Joue-nous » España »
Joue-nous España n’est pas un livre de souvenirs d’enfance. C’est le roman autobiographique fabriqué par la mémoire et retrouvé, soudain, sous le choc d’une déchirure. Rien dans cette enfance, dans cette adolescence, ne laisse prévoir le suprême dérangement que sera l’amour pour Sarah. Ou alors tout : la réponse au défi de chaque instant.
- Jostein Gaarder : Le Monde de Sophie
- Thomas Keneally : La liste de Schindler
- Miklos Batori : La vie est un océan
- William Burroughs : Le festin nu
- Régine Deforges : Le Diable en rit encore
- Régine Deforges : 101, avenue Henri Martin
- Christine Arnothy : Malins plaisirs
- Dominique Bona : Les yeux noirs
- Mickey Spillane : Le Dogue
- Christine de Rivoyre : Boy
- Bernard Clavel : Harricana
- Daphné du Maurier : Le Général du Roi
- Louis Gardel : Fort Saganne
- Marie-Cécile de Taillac : Marga, Comtesse de Palmyre
- Edward St. Aubyn : Après tout
- Emily Brontë : Les hauts de Hurlevent
- Jonathan Black : Le Faucon
- Sally Beauman : Destinée
- Paul Brickhill : La grande évasion
Les jours heureux
« Edouard Vian et Laure Brankovic ont formé puis déformé pendant trente ans le couple le plus terrible et le plus célèbre du cinéma européen. Ils se sont mariés trois mois avant ma naissance. Ils ont divorcé quand j’avais un an. Se sont remariés quand j’en avais cinq et se sont à nouveau séparés pour mes quinze ans. Ils ont signé leur dernier divorce la veille de mes vingt-cinq ans. Entre temps ils ont fait une trentaine de film ensemble et un seul enfant : moi. A eux deux ils ont créé une sorte de légende, lui à la réalisation, elle au scénario. Moi… c’est une autre histoire. » Oscar, un jeune homme talentueux tente d’échapper à l’amour écrasant de ses parents, couple infernal et merveilleux qui ne sait vivre que dans l’urgence et la passion. Les tenir à distance est pour lui la meilleure manière de les aimer, jusqu’à ce matin de février où, dans le bureau glacial d’un hôpital, il apprend que sa mère est condamnée. Un secret qu’elle tient farouchement à garder. Naît alors en Oscar une idée absurde et obsédante : inciter ses parents à se retrouver une dernière fois, avec l’espoir secret que sa mère en sera sauvée. La difficulté ? Edouard Vian s’affiche depuis deux ans avec Natalya, une jeune franco-russe, influenceuse dans le milieu de la mode. Si, au départ, Oscar a le plus grand mal à supporter cette évaporée, Natalya va se révéler beaucoup plus complexe qu’il ne l’imaginait. Ainsi commence une ronde, entre Fitzgerald et Schnitzler, où ces héros fantasques et attachants jouent, se cachent, s’aiment, des marches de Cannes aux studios hollywoodiens, de Paris à New York et de la Grèce au Mexique, avant d’être percutés par les secousses de la grande histoire qui font peu à peu basculer le monde dans une ère nouvelle. A leur côté, dans les rues de Paris, sur un plateau de tournage, ou au sommet des Alpes, des amis, des amants, des femmes venues du passé. Mais aussi des disparus, des êtres de cruauté, et bien des énigmes. Tout mot est réplique. Tout personnage porte un masque. Connaître est impossible sans se départir d’un secret. Et tous aiment la vie, imparfaite mais follement vécue. Un talent romanesque magnifique et tendre, qui voit Oscar grandir, se débattre, oser, écrire, dissimuler avant de comprendre enfin ce qui l’affranchira de ses démons.
Les optimistes
Du Chicago des années 1980 au Paris d’aujourd’hui, une épopée puissante sur le pouvoir de l’amitié face à la tragédie. Chicago, 1985. La carrière de Yale Tishman, jeune galeriste, s’apprête à décoller lorsque l’épidémie de sida frappe Chicago de plein fouet. Très vite, le virus s’immisce dans son entourage, et tout s’effondre autour de Yale. Bientôt, il ne lui reste plus que Fiona, la petite soeur de son meilleur ami Nico. 2015. Fiona se rend à Paris, à la recherche de sa fille devenue membre d’une secte. Logée chez une vieille connaissance, elle s’autorise enfin à revenir sur le traumatisme de sa jeunesse. Rebecca Makkai nous plonge au coeur d’une époque marquée par la rage et la panique, et brosse les sublimes portraits de personnages brisés qui, au milieu du chaos, n’auront pourtant de cesse de trouver la beauté et l’espoir. « L’un des premiers romans à raconter en profondeur l’histoire du sida, des années 1980 à nos jours. Un roman fascinant et bouleversant. » Michael Cunningham – The New York Times Book Review. « Rebecca Makkai met en lumière cette tragédie de l’Amérique moderne que beaucoup cherchent à oublier. Un roman habile, puissant et d’une grande beauté. »
Les chemins de la liberté
Louisiane, 1875 : Hannie, ancienne esclave, se lance sur les routes avec Missy Lavinia, héritière ruinée d’une plantation, et Juneau Jane, fille d’une courtisane. Toutes trois cherchent l’homme qui tient leur destin entre ses mains. Mais au bout du chemin, Hannie nourrit le secret espoir de retrouver sa famille dont elle a été séparée avant la fin de l’esclavage. Et si, comme d’autres, elle faisait paraître un avis de recherche ? Plus d’un siècle plus tard, l’épopée d’Hannie passe entre les mains de Benny, professeure un peu dépassée. Parviendra-t-elle, par cette histoire – la leur –, à intéresser enfin ses élèves ? À exhumer, sous leurs pieds, les cicatrices d’une terre à jamais marquée par la souffrance de l’esclavage ?
Les prénoms épicènes
Les prénoms épicènes peuvent être à la fois masculins et féminins. A ce nom savant on préfère souvent le terme de prénoms mixtes. Derrière le titre d’Amélie Nothomb, l’histoire d’une relation père fille. Ce roman sera en quelque sorte une contrepartie du précédent « Frappe-toi le cœur », qui traitait d’une relation mère fille.
Marie la jolie
Ce n’est pas la première fois qu’une prostituée publie ses souvenirs. Mais c’est la première fois qu’une « femme » qui a fait le « voyage » dans les réseaux de la traite des Blanches, raconte son aventure… Après avoir débuté, à l’âge de dix-sept ans, sur le trottoir de Marseille, Marie a « fait » les Amériques, avec les « hommes de la remonte ». De 1928 à 1931, elle a « travaillé » en « maison » ou en « casita » à Rosario, Cordoba et Buenos Aires. Puis, c’est la Colombie, le Venezuela, et Rio de Janeiro. En 1937, elle épouse, à Marseille, Dominique Paoleschi, qui a été mêlé à la terrible vendetta Stefani-Marini à Pigalle. À la Libération, Paoleschi ouvrait – à Marseille – un luxueux cabaret, le « Paris-Montmartre », et retirait sa femme du trottoir. Deux ans plus tard, il ouvrait une « maison » à Saïgon, qu’il fit tenir par Marie jusqu’à la fin de la guerre d’Indochine. Peu après, il réinvestissait ses capitaux dans une « maison » à Biskra, que Marie allait également diriger jusqu’en 1962. Avec son mari, Marie a fréquenté les figures les plus célèbres du Milieu : Venture Carbone, Lydro Spirito, les frères Guerini, Joseph Marini, le capitaine des Corses de Paris, Ange Salicetti, François Lucchinacci, successeur de Carbone dans le cœur de Manouche, etc. Son récit constitue un extraordinaire document sur l’âge d’or de ce monde marginal.
Les gens de Misar
Cité du désert, Misar s’est retirée du monde depuis trente ans. Plus personne n’y entre, plus personne n’en sort. Seul, un professeur français est invité officiellement dans son université. Jérôme Ligner se porte volontaire. Misar ? Une ville austère et baroque, misérable et opulente, pétrifiée dans la chaleur et dans l’angoisse — une ville en forme de piège. Les gens de Misar ? Depuis le temps, ils ont désappris la révolte ; ils vivent par habitude. Mais pour Jérôme Ligner, chaque visage est une étape dans la connaissance de cette ville. Roman d’aventures ? Fable politique ? Quête amoureuse ? En tout cas, Misar, ce rêve de pureté figé dans la pierre du désert, n’est pas peuplée de monstres, et le malaise qu’elle provoque naît d’une réalité qui est peut-être la nôtre. Ecrit dans une langue qui allie la sobriété à la sensibilité, ce très beau roman a obtenu le Prix des Quatre Jurys.
Compère Général Soleil
1955. C’est à Paris, où il réside de 1946 à 1954 que Jacques Stéphen Alexis écrit ce premier roman qui apparaît comme le prolongement mais aussi la clôture de l’espoir entrouvert par Gouverneur de la Rosée de Jacques Roumain. S’appuyant sur un événement historique épouvantable -le massacre des travailleurs haïtiens de la canne, en 1937, en République Dominicaine- il raconte comment cet événement s’inscrit dans la logique des dictatures fascistes, et plus largement dans celle qu’entraîne la perte de toute dignité quand l’exploitation des hommes ne connaît plus de limites.
Un cercueil pour les caimans
Depuis cinq ans, Bobby Swift et sa femme Noëlle préparent l’arnaque du siècle. Par des techniques brahmaniques, Bobby va simuler la mort. Grâce à la complicité d’Eliot Wicker, l’entrepreneur des Pompes funèbres, il sera enterré vivant, avec deux bouteilles d’oxygène. De quoi tenir jusqu’à ce qu’Eliot et Noëlle viennent le délivrer. Le couple n’aura alors plus qu’à s’envoler jusqu’aux Iles Caïman où, sous une fausse identité, Bobby pourra empocher un magot de deux millions de dollars qui l’attend. Malheureusement, ce scénario parfait repose sur l’un des sentiments les plus fragiles qui soit : la confiance, et rien ne se passe comme prévu…
Malvaison
Port Moresby est la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et de sa province centrale. Elle est située sur les rives du golfe de Papouasie et comptait 322 246 habitants au recensement de 2013. Le site est découvert en 1873 par le capitaine anglais John Moresby et la ville est fondée dix ans plus tard. Elle est une base alliée importante lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le coup de Sirocco
Paul Narboni se souvient de son enfance heureuse à Oran en Algérie avant de quitter le pays suite aux événements de 1954. Avec sa famille, il arrive alors à Marseille avant de monter à Paris. Epicier, son père Albert va devoir s’adapter à ce nouveau pays. Paul est alors adolescent : c’est le temps des premiers amours. La famille rencontre d’aimables gens qui se révéleront être des escrocs. Ensemble, ils vont malgré tout s’intégrer peu à peu et s’habituer à leur nouvelle vie…
Lorsque j’étais une œuvre d’art
Qui n’a jamais rêvé de devenir un objet ? Mieux même, un objet d’admiration? Tel est le pacte que scellent un artiste excentrique et un jeune homme désespéré. Le premier, avide de scandale, propose au second, avide d’exister, de le transformer en oeuvre d’art. Après tout, il n’a rien à perdre, sinon la liberté.
Entre Dieu et diable
Fils d’un propriétaire terrien3, petit-fils du poète occitan Achille Maffre de Baugé4, Emmanuel Maffre-Baugé est élève des dominicains à l’abbaye-école de Sorèze3. Engagé activement dans l’action syndicale en tant que viticulteur, il démissionne en juin 1976 de ses fonctions de Président de la Fédération Nationale des vins de table et de pays, dans l’intention de « protester contre l’incapacité de cet organisme à régler la crise »5. En 1977, Emmanuel Maffre-Baugé est interrogé en pleine campagne dans le Midi sur la condition des viticulteurs. Il évoque « une situation dramatique ». La plupart d’entre eux vivent au-dessous du SMIC. Pour lui les viticulteurs sont victimes d’une politique dans laquelle « l’intérêt des marchands domine celui des hommes »6
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
Maryse est une éminente neuropédiatre, une femme belle et intelligente, affreusement narcissique et persuadée d’avoir toujours raison. Elle est aussi la mère de Charlot, fils singulier, qui l’émerveille et l’exaspère à la fois. C’est que Charlot, Petit Prince désarmant de vérité, la confronte à des questions philosophiques. Quel sens donner à sa vie lorsqu’on traverse des épreuves ? Où se cache l’amour lorsqu’on fait face à l’intimidation, la bêtise, la peur de l’autre ? Et surtout, qu’est-ce que l’ego, cette chose dont tout le monde semble souffrir ? Animé d’un courage fou, d’une humanité à fleur de peau, Charlot va apprendre à sa mère, et à beaucoup d’autres, qu’en se dépouillant de ses certitudes, en cessant de se regarder le nombril, on peut enfin accéder à la vraie joie, celle du lâcher prise et de l’intelligence du cœur. Et surtout : apprendre à s’aimer pour de vrai. Une extraordinaire leçon de vie, profonde et lumineuse, dont on sort bouleversé d’émotion.
Inch’ Allah – 1- Le souffle du Jasmin
1916-2001. Au cœur de l’Orient, quatre familles – juive, palestinienne, irakienne et égyptienne -, personnages fragiles et forts, émouvants et guerriers, tentent de survivre au naufrage que l’Occident leur impose. A des milliers de kilomètres de là, un diplomate français observe, impuissant, les prémices de l’apocalypse, tandis que dans son esprit résonne l’ultime question : le bruit des bombes recouvrira-t-il à jamais le souffle du jasmin ?
Une bonne épouse indienne
A la base de la vie de famille en Inde, il y a les mariages arrangés. C’est une des traditions à peu près immuables encore aujourd’hui maintenue par les mères, les grand-mères, les tantes et les belles-mères, très soigneusement à l’insu ou presque des principaux intéressés. Neel a beau avoir étudié aux Etats-Unis et être devenu un brillant anesthésiste dans le plus grand hôpital de San Francisco, il n’y échappera pas — malgré son passeport américain et sa pétulante maîtresse californienne. Au cours d’un bref voyage en Inde, le piège se referme sur lui et le voilà marié à Leila qu’il n’a vue qu’une fois. Certes, elle est belle, douce, cultivée, intelligente — bien plus qu’il ne l’imagine — mais il n’en veut pas. Obligé de la ramener avec lui à San Francisco, il va lui mener la vie dure, avec comme seule idée de s’en débarrasser. Mais — et c’est tout le charme et la puissance de cet excellent roman — Leila va attendre son heure. D’abord apeurée, soumise, perdue dans un univers dont elle ignore les codes, elle va se reprendre, deviner, comprendre, refuser d’accepter — et gagner sur toute la ligne. Sans bruit, sans drame, sans scènes, elle va peu à peu prouver à son insupportable mari qu’on ne se coupe pas aussi facilement de ses racines et qu’avoir une bonne épouse indienne, c’est sûrement ce qui pouvait lui arriver de mieux. Emotion et humour garantis !
L’enfant halluciné
Peintre et romancier, René-Jean Clot s’est servi de sa double expérience pour composer l’émouvant personnage de Jean Bressy, adolescent « retardé » comme on dit à la campagne, qui vit d’art et d’amour exclusivement. L’amour, c’est celui, passionné, jaloux, que Jean voue à sa mère, « l’hirondelle », jeune veuve, belle, chaste et pauvre. L’art, c’est la peinture, vers laquelle le porte cet élan irrépressible qu’on appelle la vocation, et qu’il étudie sous la férule d’un génie atrabilaire et méconnu, Ravot. C’était fatal, la mère et le maître se rencontrent un jour, et cette jonction de ses deux univers bouleverse d’abord le jeune homme. Mais, paradoxalement, le choc se révélera salutaire : il permettra à Jean de rompre le cordon ombilical qui le lie à « l’hirondelle », en même temps qu’il le poussera à se détacher de Ravot pour conquérir son autonomie artistique. L’enfant promis à l’asile par les médecins est devenu un adulte équilibré.
La boîte de Pandore
Savez-vous qui vous êtes vraiment ? Êtes-vous sûr de ne pas avoir vécu d’autres vies ? René Toledano, professeur d’histoire, assiste à un spectacle d’hypnose au cours duquel il est choisi dans le public pour participer à une séance. Il se retrouve alors projeté dans ses vies précédentes et se demande s’il peut influer sur les événements.
1817, comté du Berkshire. À 22 ans, Lady Rose, passionnée de promenades dans la nature et de littérature romantique, ne souhaite pas pour autant modifier sa vie pour convoler en justes noces. Désireuse de conserver sa liberté, elle repousse donc, sans exception, tous prétendants. Pourtant, lorsqu’elle rencontre inopinément Lord John Cecil Scott, alors qu’elle se retrouve suspendue sur la petite clôture d’un verger, l’arrogance et le manque de bienséance de ce séduisant voisin vont troubler profondément la jeune femme. Cette dernière s’épanchera sur cette rencontre, avec un manque certain de franchise, à son amie d’enfance, Miss Darcy. Cependant, cette proche parente des Darcy de Pemberley a, elle aussi, une chose qu’elle lui tait : son cœur bat en secret pour un jeune homme.
Pour l’honneur de Hannah Wade
L’honneur perdu d’Hannah Wade. Parce qu’elle ne s’est pas suicidée avant d’être capturée, parce qu’elle a survécu, elle, une femme blanche, comme esclave dans une tribu indienne, tous à Fort Bayard condamnent Hannah ! Coupable d’avoir voulu vivre malgré toutes les violences subies ! Coupable de n’être plus une « dame », mais une femme d’une trempe et d’un courage exceptionnels ! Délivrée de l’enfer indien, Hannah connaît un nouveau cauchemar : vivre en paria parmi les siens. On s’écarte d’elle; Stephen, son mari, la traite en étrangère. Seul le capitaine Cutter se range à ses côtés. Ensemble ils vont lutter. Pour l’honneur d’Hannah. Pour son bonheur. Mais peut-elle l’espérer encore?
Hannah
Pologne, 1882. Hannah est juive, elle a sept ans. Dans la chaleur de l’été elle joue avec Taddeuz, un jeune Polonais catholique. Mais dans le village, les Cavaliers de la Mort ont déferlé, détruisant, brûlant, assassinant. En ce jour tragique, Hannah va connaître l’amour, le goût amer de la trahison, l’horreur. Londres, 1899. Dans le monde entier, le double H du nom d’Hannah signe des produits de beauté que les femmes s’arrachent. De la petite fille, elle a gardé les yeux gris. Mais elle est devenue une femme à la volonté de fer. Son don de séduction lui gagne tous ceux qui passent sur son chemin. De son village natal, l’aventure l’a conduite en Australie puis à Londres, Paris, Vienne, dans l’atmosphère brillante de la fin du siècle. Mais plus sa réussite est exceptionnelle, plus Hannah souffre d’avoir perdu Taddeuz. Avec Hannah, Sulitzer, l’auteur du Roi vert, a écrit le grand roman, plein d’aventure et de passion, d’une héroïne inoubliable.
Rouge Brésil
La grande aventure des Français au Brésil est un des épisodes les plus extraordinaires et les plus méconnus de la Renaissance. Rouge Brésil raconte l’histoire de deux enfants, Just et Colombe, embarqués de force dans cette expédition pour servir d’interprètes auprès des tribus indiennes. Tout est démesuré dans cette aventure. Le cadre : la baie sauvage de Rio, encore livrée aux jungles et aux Indiens cannibales. Les personnages – et d’abord le chevalier de Villegagnon, chef de cette expédition, nostalgique des croisades, pétri de culture antique, précurseur de Cyrano ou de d’Artagnan. Les événements: le huis clos dramatique de cette France des Tropiques est une répétition générale, avec dix ans d’avance, des guerres de religion. Fourmillant de portraits, de paysages, d’action, Rouge Brésil écrit dans une langue à l’ironie voltairienne, prend la forme d’un roman d’éducation et d’amour. Mais plus profondément, à travers les destins et les choix de Just et de Colombe, ce livre met en scène deux conceptions opposées de l’homme et de la nature. Et il fait revivre le monde disparu des Indiens, avec sa cruauté mais aussi son sens de l’harmonie et du sacré, le permanent appel du bonheur…
Un long dimanche de fiançailles
Janvier 1917. Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, aux bras liés dans le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n’avait pas vingt ans. A l’autre bout de la France, Mathilde, vingt ans elle aussi, plus désarmée que quiconque, aimait le Bleuet d’un amour à l’épreuve de tout. La paix venue, elle va se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l’a perdu. Tout au long de ce qu’on appellera plus tard les années folles, quand le jazz aura couvert le roulement des tambours, ses recherches seront ses fiançailles. Mathilde y sacrifiera ses jours, et malgré le temps, malgré les mensonges, elle ira jusqu’au bout de l’espoir insensé qui la porte. On découvre dans ce livre, obstinée et fragile à la fois, attachante, bouleversante, une Mathilde qui prendra place parmi les héroïnes les plus mémorables de l’univers romanesque.
Elin connaît un succès immense comme photographe de mode à New York. Elle vit seule avec son mari dans un superbe loft à terrasse panoramique depuis que leur fille a commencé l’université. Aux yeux de sa famille, elle consacre trop d’heures à son métier, mais Elin est passionnée et trouve ainsi son bonheur.
C’est alors qu’une lettre venue de Suède, son pays d’origine qu’elle a laissé derrière elle depuis fort longtemps, va la foudroyer. En quelques mots, elle replonge dans un terrible secret enfoui depuis l’enfance. Un secret qui la fait culpabiliser depuis des années.
Entre Manhattan aujourd’hui et Gotland dans les années 1970, où Elin vécut des premières années très rudes, se déploie le bouleversant portrait d’une femme qui s’est construite toute seule malgré mille embûches.
Avec une grande finesse, et une habile manière de distiller de l’émotion à chaque page, Sofia Lundberg signe ici un deuxième roman très réussi.
Entre ciel et Lou
Bretagne. Jo vient de perdre l’amour de sa vie, son souffle, son rire et son appétit : Lou. Il est désormais seul sur l’île de Groix, leur île, celle qu’il a choisie et qu’elle a épousée en même temps que lui. Lors de ses funérailles, entouré de ses enfants, Cyrian et Sarah, avec qui il nourrit des rapports distendus, le notaire lit le testament. Jusqu’à cette annonce fracassante : Jo l’a trahie. Stupeur ! Ce dernier comprend que Lou, mère dévouée et épouse amoureuse, n’a pas dit son dernier mot et lui lance un ultime défi. Son » piroche » aura deux mois pour renouer avec Cyrian et Sarah, et surtout, les rendre heureux. Mais entre une belle-fille acariâtre et jalouse, un fils sur la défensive, une petite-fille en mal de père et une fille cabossée par l’amour, Jo a du pain sur la planche… Haut les cœurs ! Chaque famille a son lot de secrets, de colères tues et de sourires entendus. Lou, Jo et leurs enfants ne dérogent pas à la règle. Mais est-il jamais trop tard pour se retrouver et rattraper le temps perdu ? Avec Entre ciel et Lou on rit, on pleure, on s’engueule, et surtout, on s’aime ! Un roman aux effluves iodées à dévorer emmitouflés face à la mer.
Trois enfants du siècle
Marianne est une jeune femme qui aime son prochain. Et qui aime manifester son amour. Lorsqu’un homme lui plaît, elle le lui dit sans ambages et le met dans son lit aussitôt. Elle fait la connaissance de Salim sur les Champs-Élysées, alors qu’il y traîne avec des amis. Elle lui donne son numéro et l’invite quelques jours plus tard à l’accompagner dans une soirée. Elle a également invité Matthias, ancien skinhead et fervent adhérent de Génération Identitaire. La rencontre entre les deux jeunes hommes est explosive. Surtout lorsqu’ils se rendent compte que pour Marianne, il n’est pas question de faire un choix. Elle veut coucher avec eux deux, ensemble, sinon rien. Leur ménage à trois commence. Chacun réussira-t-il à faire un pas vers l’autre ? Parviendront-ils à passer outre leurs convictions, leurs idées reçues, leur méfiance ? Et Marianne, que cherche-t-elle exactement ? Est-elle à la recherche de son plaisir, ou poursuit-elle un autre but ? Dans ce roman au ton résolument provocateur, Cyril Massarotto dresse le tableau d’une société traversée par des aspirations contraires. Un texte ancré dans une réalité brute, décrite sans fard.
Je vais bien, ne t’en fais pas
Que peut-on attendre d’un frère aimé et admiré, disparu brutalement à la suite d’une querelle avec le père, sinon quelques nouvelles ? Un simple mot, comme « Je vais bien, ne t’en fais pas ». Ce serait à peu près suffisant pour rassurer Claire, l’héroïne du premier roman d’Olivier Adam. En attendant un hypothétique retour, la jeune femme a quitté la banlieue pour être caissière dans un supermarché de Paris. Un travail sans importance pour une jeune femme sans importance. Une manière de penser à autre chose, entre deux rencontres anodines et dérisoires. Olivier Adam a bâti son récit original sur la fuite de ce frère, prétexte pour parler tout doucement de la disparition, de l’absence, du mal-être. L’exercice se poursuit dans un style minimaliste où les éléments avancent sûrement, inexorablement, comme sur un tapis roulant. Livre du non-dit, des secrets familiaux, tout en pointillés « Je vais bien, ne t’en fais pas » revêt les formes mécaniques d’un code-barre, la simplicité d’un ticket de caisse. Tous les éléments aussi d’un univers quotidien, ébauchés dans le détail, à coup d’anecdotes pleines de tendresse, de compassion juste.
Le Rouge et le Noir
TEXTE INTEGRAL + DOSSIER – Dossier pédagogique d’Anaïs Trahand et François Vanoosthuyse. Fils d’un charpentier installé dans une petite ville de province, Julien Sorel rêve d’autres horizons. Tour à tour précepteur, séminariste et secrétaire, le jeune homme s’élève peu à peu dans la société et découvre l’ardeur de passions défendues. Parcouru d’élans contradictoires, il suit un itinéraire semé d’embûches, qui ne saurait le mener qu’au drame. En dotant son personnage ambitieux et rebelle d’une âme romanesque, Stendhal transforme un récit d’apprentissage en véritable tragédie moderne. Dans le volume, de nombreuses activités d’appropriation et d’étude de la langue, ainsi qu’un cahier photos et un groupement de textes en lien avec le parcours associé « Le personnage de roman, esthétiques et valeurs » (Nouveaux programmes, Bac 2020). Groupements de textes : 1. Le personnage de roman face à son destin 2. Un topos romanesque : la rencontre amoureuse
L’Ecole des Robinsons
Le jeune Godfrey mène une vie de privilégié chez son oncle William W. Kolderup, l’homme d’affaires le plus riche de San Francisco. Bien qu’il aime la belle Phina, il s’entête à vouloir parcourir le monde sans elle avant de l’épouser.
Son oncle accepte mais à l’unique condition qu’il voyage avec son professeur de danse et de maintien, Tartelett. Il met alors à sa disposition l’un de ses bateaux en partance pour la Nouvelle-Zélande, le Dream ; mais celui-ci sombre en pleine mer.
Seuls rescapés de ce naufrage, Godfrey et Tartelett échouent sur une île déserte.
Commence alors pour eux une vie de Robinsons, riche d’aventures et d’enseignements… Après L’oncle Robinson et L’Île mystérieuse, Jules Verne signe avec ce roman, écrit en 1882, une nouvelle réécriture de Robinson Crusoé sur fond de roman d’apprentissage.
London Fields
» C’est l’histoire d’un assassinat. Il n’a pas encore eu lieu. Mais il aura lieu. (Il a tout intérêt.) Je connais l’assassin, je connais l’assassinée. Je connais l’heure, je connais le lieu. Je connais les mobiles (ses mobiles à elle) et je connais les moyens. Je sais qui sera le faire-valoir, le dupe, le pauvre bourriquet qui lui aussi sera totalement détruit. Et je ne pourrais pas les arrêter, je ne pense pas, même si je le voulais. La fille mourra. C’est ce qu’elle a toujours voulu. On ne peut pas arrêter les gens une fois qu’ils ont commencé. On ne peut pas arrêter les gens une fois qu’ils ont commencé à créer. Avec » London Fields « , Martin Amis nous offre une satire contemporaine, dont le titre champêtre résonne comme une dernière note ironique dans une métropole londonienne hantée par l’Apocalypse.
Une vie minuscule
«Tout autour, un parc et ses séquoias si grands pour mes yeux d’enfant que je me dis qu’avec ces sapins-là, le ciel n’est pas si loin. Je descends de l’ambulance. Tristesse et joie sont dans mes poches ? Tout va bien. Mais non, que dis-je : à l’abordage, à la conquête !» Phérial a quatre ans et s’apprête à entrer dans un orphelinat pour enfants en régression. Loin de se douter que le chemin sera périlleux, il traverse sa réalité d’enfant abandonné en se jouant comme il peut du cortège des misères sans fin, des familles d’accueil, des éducations aux mille règles, mille abus, mille mensonges. Ne perdant jamais de vue son désir profond : retrouver peut-être, un jour, sa maman, il avance sans relâche et au cours de ses péripéties rencontre trois femmes d’exception. Trois fées, n’est-ce pas d’excellent augure pour que l’enfant puisse devenir le fils du père, le fils de la mère puis l’homme qu’il doit être ?Récit initiatique des temps modernes, Une vie minuscule est un premier roman dans lequel la poésie, portée par une magistrale fureur de vivre, gifle tour à tour déception et tristesse.