Sauver Ispahan
Ispahan, 1721. La capitale de la Perse est au faîte de sa splendeur et de son raffinement, mais de lourdes menaces s’accumulent autour d’elle. Jean-Baptiste Poncet a trouvé refuge dans cette ville heureuse où il exerce soit métier d’apothicaire, en compagnie de sa femme Alix et de leurs enfants. Vingt ans ont passé depuis les aventures contées dans L’Abyssin. L’arrivée en ville d’un mystérieux inconnu va rompre la vie paisible de Jean-Baptiste et le précipiter, à la recherche d’un ami menacé, dans un périple aventureux vers le Caucase, les steppes de l’Oural, jusqu’aux redoutables khanats de l’Asie centrale. Pendant ce temps, Ispahan assiégée tente de résister aux coups de ses ennemis afghans. Alix et sa fille Saba prennent une part décisive dans cet événement. Au cours de cet ultime assaut, vont se nouer tous les fils d’une intrigue foisonnante : on retrouve tout au long du livre la vivacité, la tendresse et l’humour qui ont fait le succès de l’Abyssin.
Le roman des Jardin
Dans ce récit, Alexandre raconte donc, avec une drôlerie de chaque page, qu’il a voulu être « normal », pour échapper à sa tribu de fous. Il y avait là son père, bien sûr, dit « Le Zubial, » qui déposait des chèques en blanc signés dans des cabines téléphoniques. Son grand-père, « le Nain jaune », qui finançait la droite et la gauche, après avoir été un dignitaire de Vichy; sa grand-mère, dite « l’Arquebuse, » maîtresse officielle de Paul Morand et amoureuse impénitente. Il y avait sa propre mère dont les amours diverses inspirèrent à Claude Sautet (dont elle eut un fils) l’inoubliable César et Rosalie; il y avait surtout « Zouzou, » la gouvernante, celle qui sert de fil conducteur à cette épopée d’une grande famille plutôt bizarre et qui coucha avec plusieurs générations de Jardin – qu’on appelle aussi les « doubles rates » tant ils courent frénétiquement après le bonheur
Brooklyn follies
Nathan Glass a soixante ans. Une longue carrière dans une compagnie d’assurances à Manhattan, un divorce, un cancer en rémission et une certaine solitude qui ne l’empêche pas d’aborder le dernier versant de son existence avec sérénité. Sous le charme de Brooklyn et de ses habitants, il entreprend d’écrire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu’il a croisés, rencontrés ou aimés. Un matin de printemps de l’an 2000, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood, perdu de vue depuis longtemps. C’est ensemble qu’ils vont poursuivre leur chemin, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout le rêve d’une vie meilleure à l’hôtel Existence… Un livre sur le désir d’aimer. Un roman chaleureux, où les personnages prennent leur vie en main, choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses – mais pour combien de temps, encore, en Amérique ?…
Une vie
Jeanne, fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Perthuis des Vauds, avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare, rustre et avare, se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions.
Ce roman, le premier de Guy de Maupassant, est une peinture remarquable des moeurs provinciales de la Normandie du XIXe siècle: hobereaux, domestiques, paysans sont décrits avec beaucoup de réalisme.
Le plus bel âge
Ils sont six amis d’université, quatre filles et deux garçons, et ont choisi New York, la ville de tous les possibles, pour mener leur vie d’adulte. Mais au rythme des mariages, naissances, échecs professionnels et personnels, leurs rêves et ambitions ne tardent pas à se heurter à l’épreuve de la réalité. En mettant en scène leurs vies entremêlées, les amitiés et les amours qui se nouent et se dénouent, Joanna Smith Rakoff fait la chronique d’une génération perdue, qui, entre espoirs et désillusions, essaie de trouver sa place dans le monde…
Nous parlerons de Rome
“Il est des jours où la seule beauté de Rome suffit au bonheur.” Cette phrase de Stendhal, claire et mystérieuse, mêlant la beauté et le bonheur à la solitude et à une secrète mélancolie, pourrait servir d’exergue au nouveau roman de Michel Dorit. Il y chante à la fois l’amour d’une ville et le charme des “âmes sensibles”. Pourtant son héros n’a rien d’un romantique. Brillant avocat parisien, parfaitement à l’aise dans la vie, séducteur ayant connu beaucoup de bonnes fortunes, préférant l’amour à l’ambition, il semble n’avoir vécu que pour le plaisir. Mais de toutes ces liaisons, celle qui a le plus compté, celle à laquelle il sacrifierait toutes les autres, c’est sa liaison avec une ville. Une ville où il retourne constamment, qui l’attire, dont il n’a jamais épuisé toutes les impressions fortes qu’il en recevait. Cette vocation remonte très loin. Dans son enfance, son père lui a fait lire Stendhal. Et les Promenades dans Rome ont été depuis lors son compagnon le plus fidèle, le seul talisman qui lui ouvrait toutes les portes. Puis, le 13 juin 1944, il a fait son entrée dans la Ville éternelle, sous l’uniforme, et il a défilé avec les vainqueurs devant l’Arc de Constantin. Trente-cinq ans plus tard, nous allons vivre avec lui, en quelques jours, trois brèves idylles interrompues, trois rencontres, trois rendez-vous avec le destin.
Les rois sans visage
Une jeune fille passe, marchant le long du quai d’un pas lent; le vent soulève son manteau noir, trop large…Qui est-elle? Qu’annonce-t-elle? Deux hommes l’observent, attirés, inquiets.L’un, Thomas Joubert, est jeune. Depuis des années, il cherche à connaître les secrets que détient l’autre, Antoine Vecchini, celui qu’il appelle le Vieux Salaud » et qui vit retiré dans une maison de ce port du Sud.Le vieil homme, habile, retors, prudent, a connu tous ceux qui, sur le devant de la scène, ont occupé les pouvoirs: présidents, hommes politiques, banquiers, académiciens… Il n’ignore rien de leur passé, de ce qui les unit encore. Il a été auprès d’eux un homme d’influence, le plus souvent dans l’ombre, notant jour après jour ce qu’il voyait et apprenait. Il est tenté de livrer ses secrets pour jouir du scandale, du désordre, parce qu’il sait sa mort proche et qu’il ne peut plus s’offrir d’autres plaisirs.Thomas Joubert doit enfin le rencontrer. Tout à coup, cette jeune fille s’avance, silhouette énigmatique. Visage de l’innocence dans cette partie pleine d’arrière-pensées? Ou, au contraire, présage lourd de menaces, signe et rappel des tragédies passées, de celles qui s’annoncent? Promesse de vie ou de mort pour ces deux hommes?Autour d’eux, Max Gallo fait surgir tout un univers balzacien, le nôtre, celui d’une histoire proche que nous imaginions connaître. Dans ces vies dévoilées, le plus noble se mêle au plus sordide, le résistant croise le tortionnaire, la femme vénale brûlée d’ambition côtoie l’héroïne. Que de Vautrin et de Vidocq! Que d’affaires ténébreuses! Que de passions extrêmes!Où est le vrai? Où, l’imaginaire?Après avoir lu Les Rois sans visage, on ne pourra plus penser de la même manière aux femmes et aux hommes qui ont fait l’histoire de ces dernières décennies. Comme dans La Fontaine des Innocents et l’Amour au temps des solitudes, ses deux derniers romans, Max Gallo se fait ici le maître chroniqueur des passions, des moeurs et des intrigues de notre temps. »
La danse du diable
En apparence, Danny Dennison atout pour être heureux. Ses films ont été de grands succès qui lui ont apporté ce dont chacun rêve à Hollywood : la puissance, l’argent et la célébrité. Mais lui seul connaît l’envers du décor. Lui seul sait ce que dissimule cette façade impeccable. Depuis son enfance, Danny cache une profonde blessure. Depuis ce jour où il s’est renié en prétendant ne pas être juif Depuis ce jour où il a quitté le camp de concentration où il avait vu souffrir et périr toute sa famille… Il faudra que sa route croise celle de l’ensorcelante Luba pour que ressuscite ce passé qu’il croyait mort. Saura-t-il trouver le courage de clamer son secret à la face du monde et d’effacer les mensonges sur lesquels il avait cru pouvoir bâtir sa vie ?
La maison de l’ange
A vingt et un ans, Harriet, une jeune aide-soignante, ne supporte plus son fiancé, qu’elle juge trop possessif. En quête d’indépendance, elle emménage dans une maison d’un quartier mal famé de Sydney. Dans cette demeure, dont la propriétaire pratique les arts divinatoires, Harriet noue des liens d’amitié avec ses nouveaux colocataires : Pamy et son ami philosophe, Bobbie et Jim, un couple homo, Toby, un artiste… Portée par l’atmosphère bohème du lieu, Harriet s’initie aux plaisirs des sens et découvre l’amour. En ce début des années 1960, la vie n’est pas qu’une longue fête sans fin. Quand le drame éclate, vient l’heure des choix et des engagements. Harriet, qui s’est pris de passion pour Flo, la fillette autiste de sa propriétaire, n’hésite pas. Ce petit ange de quatre ans, attachant et mystérieux, est en danger. Elle met dès lors tout en œuvre pour la protéger… Ecrit sous forme de journal, ce roman, où Colleen McCullough a mis beaucoup d’elle-même, retrace le parcours d’une jeune femme résolue à vivre le destin qu’elle s’est tracé.
« – Et l’enfant? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l’enfant? – Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu’il était devenu… Quel drôle de départ dans la vie… – Ils l’avaient certainement inscrit à une école… – Oui. À l’école de la Forêt, rue de Beuvron. Je me souviens avoir écrit un mot pour justifier son absence à cause d’une grippe. – Et à l’école de la Forêt, on pourrait peut-être trouver une trace de son passage… – Non, malheureusement. Ils ont détruit l’école de la Forêt il y a deux ans. C’était une toute petite école, vous savez…»
Lune de papier
En 1943, un bombardier B-17 américain est contraint de se poser en catastrophe en Irlande, qui est alors un pays neutre. Le temps de réparer l’avarie et de soigner les membres de l’équipage qui ont été blessés, la vie de la petite communauté rurale de Clonakilty va se trouver bouleversée à tout jamais. Et plus particulièrement celle de la jeune gitane Imelda, et de la fermière Mary Burke… Autour d’un fait réel – l’atterrissage du bombardier – l’auteur a construit un roman poignant, dont le souvenir persiste bien après que le livre a été refermé.
Paradis perdus
Dans la nuit embaumée et chaude de Rabat, Jacques Lareuille confie l’histoire de l’amour fou qui l’a lié à Jeanne, une passion charnelle et intense dont la complexité et l’absolu peu à peu échappent au narrateur, amant désemparé et jaloux qui en subira le mystère et la douleur sans en comprendre l’issue. Bernard Simiot, dans une langue où la justesse de ton, la concision et la sobriété savent rendre l’étrange beauté de ce récit, le feu et la quête qui l’animent, nous invite à pénétrer au coeur du mystère de l’amour et à en méditer l’ineffable pouvoir. Paradis perdus renoue avec une veine plus intimiste, celle de Moi, Zénobie, reine de Palmyre, mais on y retrouve cette vivacité du récit, cette magie de l’espace qui réconcilient le réalisme et les mirages et ont fait l’extraordinaire succès de Ces messieurs de Saint-Malo.
Un enfant de la balle
Le docteur Daruwalla consacre ses recherches à l’identification du gène du nanisme. Ses tribulations le conduisent dans les méandres de Bombay, depuis les villas de Malabar Hill jusqu’aux bouges de Kamathipura. Tour à tour, il rencontre de vénérables jésuites, des médecins de renom et des trapézistes en paillettes… Quand un homme est assassiné dans un club de golf sélect, l’inquiétude le gagne.
La dictée
De retour d’exil après son engagement aux côtés des insurgés de la Commune de Paris, Paulin Labarthe, ancien imprimeur épris de liberté et de justice, se réfugie dans un village perdu au cœur de la campagne française, dans la vieille maison léguée par sa mère. Voyant qu’il possède des livres et admirant son savoir, Maria, jeune veuve, le supplie d’apprendre à lire à son fils, Louis. En échange, elle fera son ménage et s’occupera de son foyer. Un véritable amour rapproche bientôt ces deux cœurs solitaires. Quant au jeune Louis, sauvageon inculte qui ne jargonnait que quelques mots de français, il fait de rapides progrès. Il est bientôt admis premier à l’école normale. Il sera instituteur, féru des principes des hussards noirs de la République, le premier d’une longue lignée d’enseignants qui traversera le siècle.
Un goût de bonheur et de miel sauvage
DLa dynastie des Leduc, trois générations de grands chefs et de restaurateurs célèbres, est née au coeur de Paris, aux Halles, autour d’une simple marmite de soupe, celle de Mérotte qui fête aujourd’hui ses 85 ans. Et tandis que la vieille dame, entourée des siens, égrène avec bonheur souvenirs et recettes, inséparables chez cette cuisinière hors pair, son arrière-petite-fille, Driva, s’inquiète. Il lui faudra bientôt annoncer à sa famille son refus de prendre la succession, de vivre dans l’univers exigeant, parfois étouffant, de l’hôtellerie… Entre ces deux destins de femmes, Janine Montupet compose, avec art et subtilité, une étonnante saga familiale où passions et gastronomie se mêlent. A savourer comme un bon plat.
Le grand homme
« Claude Delarue, par la magie de son inspiration, sa perception à la fois ironique mais ô combien profonde d’un mal qui lui est certainement propre, hausse son Grand Homme à des sommets voisins de la perfection et de la simple fraternité humaine ». Françoise Ducout, Elle, Prix de la Nouvelle de l’Académie Française 1979.
Anne de Redmond
Anne Shirley poursuit ses rêves d’études supérieures et d’envolées créatives. Et c’est en compagnie de ses amis qu’elle découvre l’université de Redmond, en Nouvelle-Écosse. Au programme : cours, écriture, nouvelles rencontres et surtout, toutes sortes de mésaventures. Sans oublier les retours à Green Gables pour se ressourcer, entretenir les vieilles amitiés, garder sur le droit chemin un turbulent petit garçon… et recevoir sa première demande en mariage ! Lucy Maud Montgomery signe de son écriture merveilleuse un charmant bijou littéraire, drôle et tendre, sur le passage à l’âge adulte d’une fascinante jeune fille.
Anne de Green Gables
Nouvelle traduction de « Anne, la maison aux pignons verts ». Cheveux désespérément roux, visage constellé de taches de rousseur, Anne Shirley est une petite fille curieuse, pleine d’énergie, souvent perdue dans ses pensées, parfois d’une gravité solennelle, sans aucun doute intemporelle. Difficile de résister à ce petit bout d’humanité de onze ans parfaitement imparfaite, héroïne d’une série de romans qui a su conquérir des millions de lecteurs à travers le monde, « Anne de Green Gables », écrit par Lucy Maud Montgomery, et dont le premier tome parut en 1908. Orpheline à l’esprit vif, à l’imagination sans bornes et qui adore employer de « grands mots », Anne se retrouve par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. Féministe involontaire, romantique impénitente, elle est impulsive, dramatique, maligne, drôle, et telle une authentique naïve, elle va bousculer le calme et la monotonie de la vie à Green Gables, en semant partout joies et rêveries, en dénichant la beauté dans les moindres recoins, en ne s’exprimant qu’en points d’exclamation, même dans « les affres du désespoir ». Parce que l’existence d’Anne a aussi une face sombre, hantée par la mort de ses parents et les abandons, qui lui donne son énergie folle, parfois hallucinée, et qui rend son idéalisme et son indignation si poignants et si convaincants. Si le regard d’Anne transcende le monde sur lequel il se pose, Anne de Green Gables, c’est la transformation magique, presque mystique, que seul l’amour peut opérer sur les hommes et les femmes. C’est l’histoire d’une petite fille qui parvient à se faire aimer de tous (Josie Pye exceptée), et de nous les premiers. Écrit par une femme à une époque où tout était contre elle, refusé par de nombreux éditeurs, rangé dans une boîte à chapeaux pendant des années avant d’être exhumé et enfin publié avec un succès immédiat, adapté des dizaines de fois (cinéma, théâtre, radio, et récemment sur Netflix, « Anne with an E ») et aimé par des générations et des générations de lecteurs (vendu à plus de soixante millions d’exemplaires), « Anne de Green Gables » de Lucy Maud Montgomery est un hymne à la joie, à la persévérance et au pouvoir de l’imagination. Magnifiquement écrit, construit autour d’une héroïne parfaitement imparfaite, féministe involontaire et romantique impénitente, ce roman empreint de poésie, d’humour et de douceur est bien plus que la vie d’une orpheline qui va bousculer le calme et la monotonie de son nouveau foyer. C’est un autre monde, fait de couleurs chatoyantes, d’une nature enchanteresse et d’idées saugrenues qui se déploie à travers les yeux de l’incroyable Anne Shirley. Littérature solaire et intemporelle, « Anne de Green Gables » est une parenthèse magique, un souffle chargé d’énergie et d’enthousiasme, un élan à vivre pleinement nos amitiés et nos passions.
Popov
Qui est Popov ? Sous ce nom russe ordinaire se cache l’homme le plus puissant d’Union soviétique, et peut-être du monde… Que veut Popov ? De quelle machination infernale est-il le maître incontesté alors que les gouvernements Brejnev, Andropov et Tchernenko se succèdent, sans pour autant restreindre son terrible pouvoir ? Le jeune et brillant banquier français Paul Quant pourra-t-il, aidé de sa seule et prodigieuse intelligence, déjouer ce complot d’échelle internationale dont Paris, Bonn et même Washington semblent accepter la fatalité ? Il sait pourtant que sa vie et celle de la femme qu’il aime sont menacées…
Les bouffons de Dieu
Le pape français Grégoire XVII a reçu une terrible révélation : la fin du monde est proche, et l’heure du Second Avènement est arrivée. Il voudrait l’annoncer dans une encyclique. Grégoire XVII est-il un mystique, un fou ou un fanatique avide de puissance ? La Curie, devant les dangers d’une telle proclamation, le contraint à abdiquer et l’expédie dans un monastère. La crise internationale se précise et le pape, sorti de son exil, cherche désespérément à prévenir l’holocauste. Trop tard, d’autres forces sont à l’oeuvre… Ce roman, dont le thème audacieux est développé avec une rare maîtrise, tire sa force dramatique de l’actualité de l’apocalypse et aussi de l’habileté avec laquelle Morris West déroule l’intrigue policière, campe toute une série de personnages extraordinairement vrais – hauts fonctionnaires et truands, trafiquants et fanatiques – et fait vivre cette histoire d’amour, de foi et d’espoir.
L’impéraliste
De toutes les héroïnes imaginées par l’Histoire, Elisabeth d’Autriche fut, et reste, l’une des plus romanesques. Belle, mélancolique, rebelle, impératrice à seize ans, elle régna ainsi, jusqu’à son assassinat en 1898, sur des peuples aussi nombreux que ses songes.
Or, de cette femme singulière, la légende n’a retenu, le plus souvent, que le profil mièvre de » Sissi « , et il fallait qu’une romancière telle que Nicole Avril proposât enfin sa véritable résurrection. D’où ce récit, tout de passion et d’érudition. » L’Impératrice « , réanimée par le style d’un écrivain complice, retrouve les frémissements, les emportements qui firent son destin.
Élisabeth : impériale et royale, poète, républicaine, éprise d’absolu, subjuguant l’Autriche-Hongrie par son charme sans pareil. Mais, par-delà ce destin sublime et douloureux, c’est toute une Europe défunte qui est ici convoquée. Avec l’effervescence de ses nations. Avec ses drames. Avec son horizon aimanté par la violence et la guerre. Élisabeth sut traverser les tumultes de ce monde d’hier qui préfigure le nôtre. Sa lucidité serait-elle, avec sa grâce, le plus précieux des trésors qu’elle nous lègue ?.
L’appartement témoin
« J’ai tout de suite aimé cet appartement. D’abord parce qu’il se trouvait Rive gauche, et que je n’y avais jamais habité. Ma jeunesse s’était déroulée à Passy ; l’épisode marié-père de famille : boulevard des Batignolles ; et vieux divorcé : rue Quentin-Bauchart. » L’apprentissage de la vie est-il une question d’âge ? Le regard acide d’un proche, des événements aussi inattendus qu’étranges peuvent modifier une existence. Entraîné de New York à Venise sur les traces d’une femme mystérieuse, le héros de cette histoire, un quinquagénaire blasé, découvrira-t-il enfin le bonheur perdu dont la nostalgie n’a cessé de le poursuivre ? Publié en 1992, L’Appartement témoin, premier roman de Tatiana de Rosnay, contient déjà toutes les obsessions de l’auteur — le secret des appartements, les blessures du passé, le poids du silence. Elle nous y fait aussi découvrir et vivre sa passion pour Mozart et Venise.
Ces dames du palais Rizzi
Dans l’ombre vénéneuse de la vieille bâtisse italienne, il se passe d’étranges choses. Ça commence par un air de mandoline et ça s’achève en cauchemar. Mais qu’importe la démesure des passions ? L’essentiel n’est-il pas que Jérôme Deuilh aille jusqu’au bout de son terrible voyage parmi les mystérieuses créatures qu’on appelle « ces dames du palais Rizzi » ? Il joue les amoureux transis avec la nièce et les Casanova avec la tante. Il se damnerait pour un baiser de la première et rêve de culbuter la seconde. L’une et l’autre le font mourir d’amour et de désir. Mais Jérôme Deuilh, écrivain réputé, venu écrire en Italie un livre sur l’architecture fasciste, se délecte de cette situation équivoque. Amant de coeur pour l’une, étalon à demeure pour l’autre, le Parisien ne se voit plus d’autre avenir qu’entre les murs feutrés du si noble palais Rizzi. Sans se douter qu’un piège, délectable certes, mais inexorable, se referme sur lui…
Boussole
Insomniaque, sous le choc d’un diagnostic médical alarmant, Franz Ritter, musicologue viennois, fuit sa longue nuit solitaire dans les souvenirs d’une vie de voyages, d’étude et d’émerveillements. Inventaire amoureux de l’incroyable apport de l’Orient à la culture et à l’identité occidentales, Boussole est un roman mélancolique et enveloppant qui fouille la mémoire de siècles de dialogues et d’influences artistiques pour panser les plaies du présent. Après Zone, après Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, après Rue des Voleurs… l’impressionnant parcours d’écrivain de Mathias Enard s’épanouit dans une magnifique déclaration d’amour à l’Orient.
Un nom de torero
Juan Belmonte, ancien guérillero chilien, et Frank Galinsky, ex-membre de la Stasi, sont engagés par des parties adverses pour retrouver un mystérieux trésor disparu au Chili. Épris de liberté et de justice, ces deux hommes ont tout sacrifié à leurs idéaux politiques. Revenus de leurs illusions, ils entament leur ultime aventure : un duel sanglant au bout du monde.
La route
L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur voyage ?
Le privé
Jean-François Rivière, détective privé, est un jour contacté par un ami d’enfance, Marc Salvain : ce dernier, directeur d’un important réseau bancaire, a découvert que son fils Xavier se droguait et demande à Rivière d’intervenir au plus vite. Malheureusement, les « bêtises » du rejeton ne se limitent pas à la consommation de cocaïne. Le jeune Xavier, petit génie de l’informatique, opère d’ingénieux transferts de fonds, sans se douter un seul instant que les sommes qu’il manipule allègrement depuis son ordinateur sont elles-mêmes détournées, pour le plus grand profit d’un magnat zurichois aux activités douteuses. Des ruelles de la capitale aux salons cossus des officines suisses, le privé Jean-François Rivière va devoir démêler plus d’une intrigue et compter sur plus d’un allié pour éviter les innombrables pièges que lui tendront des hommes de l’ombre pour qui l’argent n’a pas d’odeur et la vie humaine une valeur toute relative.
Munich
Septembre 1938. Hitler est prêt à déclarer la guerre. Le premier ministre du Royaume-Uni, Chamberlain, fera tout pour conserver la paix. Tout se jouera dans une ville : Munich. Tandis que l’avion de Chamberlain survole la manche, Hitler quitte le sud de Berlin en train. Tous deux se dirigent vers Munich. De leur côté, deux jeunes hommes entament le même voyage : Hugh Legat, secrétaire privé de Chamberlain, et Paul Hartmann, diplomate allemand et membre de la résistance au nazisme. Amis durant leurs études à Oxford, avant qu’Hitler n’arrive au pouvoir, ils ne se sont pas vus depuis leur dernier voyage à Munich, six ans plus tôt. Alors que le destin de l’Europe est en train de se jouer, leurs chemins se croisent à nouveau. Quand les enjeux sont si grands, qui êtes-vous prêt à trahir ? Vos amis, votre famille, votre pays, ou votre conscience ?
Loin de Chandigarh
Tarun j Tejpal. Loin de Chandigarh. L’inde du Nord à la fin des années 1990. Un journaliste et sa femme, Fizz, partagent, depuis quinze ans, une intense passion, très sensuelle, très charnelle. Jusqu’au jour où, dans leur maison accrochée aux contreforts de l’Himalaya, le narrateur découvre soixante-quatre épais carnets, le journal intime et impudique d’une Américaine, Catherine – ancienne propriétaire des lieux -, dont la lecture va peu à peu détruire son couple…
Oriane ou la cinquième couleur
Oriane Casanove, jeune femme de trente-quatre ans, est juge d’instruction. Brillante et redoutée des criminels d’argent, des intouchables de la République, elle travaille dans les somptueux bureaux de la Galerie financière et habite seule au flanc de la montagne Sainte-Geneviève. Un matin, alors qu’elle se prépare à auditionner le patron des Cimenteries de l’Ouest, boulevard des Italiens, elle assiste à l’assassinat de sa meilleure amie, Isabelle Leclerc, dont le mari, le juge Alexandre Leclerc, a été retrouvé suicidé une semaine plus tôt au Gabon. Oriane, bouleversée par ce terrible spectacle et tentée d’établir un lien entre ces deux morts, commence à mener son enquête. Avec courage et perspicacité, la juge se lance à la recherche d’indices susceptibles de confondre de façon irréfutable un mystérieux meurtrier qui va se révéler puissant, talentueux et séducteur. Sulitzer élabore une saisissante évocation d’un monde régenté par le charisme, l’argent, le pouvoir et le crime. –Lina Jung
La consolante
Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d’une femme qu’il a connue quand il était enfant, et adolescent. Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant. Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. « Allez… C’est fini. C’est fini, tu comprends ? »
La vacation
Faiseur d’anges, avorteur, « ivégiste » ? Comment désigner le docteur Sachs, quand, chaque mardi, il quitte son cabinet de campagne, ses patients habituels et leur cohorte de petits maux, pour la ville, ses patientes qui défilent, et leur seul mal : une grossesse indésirable ? Lui-même ne sait pas comment dire, d’ailleurs il n’a personne à qui en parler. Or, il aurait bien besoin de quelqu’un qui l’écoute raconter la souffrance de son travail, celle des femmes en face de lui, mais la sienne aussi, la violence de cet acte qui n’est jamais anodin. Une oreille attentive, avec qui dépasser le langage clinique, rassurant, propre, qu’il sert à chaque patiente, mais tellement loin de ce qu’il ressent… Quelqu’un qui soit prêt à entendre ses vrais mots : un lecteur, peut-être ? Un texte poignant, une écriture à vif, à lire comme le contrepoint sombre de La Maladie de Sachs, le roman qui fit connaître Martin Winckler au grand public et qui obtint le prix du Livre Inter en 1999. –Karla Manuele
Presque la mer
Deux héros principaux : un jeune médecin tout frais diplômé et une jeune fille d’un petit village qui rêve d’être chanteuse. Les habitants de Patelin font croire au jeune médecin qu’il y a la mer au village, pour qu’il vienne s’installer. La jeune fille rentre de la Capitale, après avoir échoué à un casting d’un télé-crochet. Une histoire d’amour va naître entre ces deux-là, dans un village burlesque où tous les habitants jouent l’imposture balnéaire…
Je l’aimais
À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une « femme moins usée. » A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer. Tombe alors le masque du « vieux con » autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.
Aller-retour, tous frais payés
Daniel se rend à l’Opéra de Bratislava trois semaines après l’enterrement de sa femme, morte dans un accident de voiture. Avant la représentation, à la terrasse d’une pâtisserie, le veuf séduisant commande un café. La serveuse, d’une grande beauté, est étudiante. Il couvre la jeune femme de compliments. Lila, étonnée et méfiante, le prend pour un dragueur et garde ses distances. Lors d’une deuxième visite, Daniel, tenace, fait la connaissance de sa mère, Colette, une jolie divorcée de quarante ans. Il les invite à Paris. Evidemment » aller-retour, tous frais payés « . Lila, la rebelle de vingt ans, fait accepter l’invitation à sa mère, qui depuis longtemps rêve d’un homme comme ce Français… Elles arrivent pour un week-end dans un enfer que seuls l’argent et la haine peuvent créer. Lila rencontrera le fils de Daniel, Alex, et viendra à son secours. Un amour va naître, mais à quel prix ?
Un sentiment plus fort que la peur
Dans l’épave d’un avion emprisonné sous les glaces du mont Blanc, Suzie Baker retrouve le document qui pourrait rendre justice à sa famille accusée de haute trahison. Mais cette découverte compromettante réveille les réseaux parallèles des services secrets américains. Entraîné par l’énigmatique et fascinante Suzie Baker, Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène une enquête devenue indispensable à la survie de la jeune femme. Traqués, manipulés, Suzie et Andrew devront déjouer pièges et illusions jusqu’à toucher du doigt l’un des secrets les mieux gardés de notre temps. Des personnages qui vous collent à la peau, un suspense haletant…
Avec ce nouveau roman, Marc Levy cisèle une histoire d’une modernité surprenante.
Tom Boker est ce que l’on appelle dans les vielles histoires américaines un chuchoteur. Il a un don avec les chevaux. Il est capable de rendre le plus enragé d’entre eux doux comme un agneau. Il vit dans le Montana où il gère le ranch familial avec son frère Frank et sa famille. C’est vers Tom que va se tourner Annie Graves Maclean, suite à l’accident qui a rendu sa fille handicapée et fou son cheval Pilgrim. Il lui apparait comme une évidence que l’enfant ne pourra pas guérir si son cheval ne se remet pas. Pendant quelques semaines, la mère et la fille vont, en même temps que Pilgrim, panser leurs blessures et réapprendre le vrai sens de la vie.
Le président du marigot
Personne n’a oublié ce 4 juin 2007, lorsque toutes les télévisions du monde interrompirent leurs programmes pour diffuser l’incroyable nouvelle : » L’avion du président de la République française vient de disparaître des écrans radar au-dessus de l’Afrique équatoriale.
» Au bout de cinq semaines, on abandonna les recherches. Il était évident que le Président et sa suite de ministres, d’hommes d’affaires et de journalistes avaient été engloutis à jamais par la forêt primaire. On décréta un jour de deuil national et la vie reprit son cours. Nous sommes en mesure de vous révéler aujourd’hui les singuliers événements qui suivirent le crash de l’avion présidentiel. A travers le regard goguenard des habitants de la brousse, Le Président du marigot raconte l’extravagante aventure de ces élites de la nation qui prétendent régir le monde et sont incapables de dépecer un singe…
Landon
Landon est un garçon sportif, beau gosse et extrêmement gentil. Il vit agréablement avec sa mère et le mari de celle-ci à Washington, mais sa petite amie de longue date, Dakota, décide de partir étudier la danse à New York. Afin de poursuivre de bonnes études et pour ne pas l’abandonner, il décide de la suivre. Il s’installe à New York et découvre la vie d’un jeune homme dans cette ville qui ne dort jamais. Mais, dès leurs retrouvailles, Dakota rompt avec lui. Elle veut bien rester son amie, mais pas plus. Lorsqu’il commence une nouvelle histoire avec Nora, une fille secrète qui cache un lourd passé, Dakota se fait de nouveau plus présente. A-t-elle renoncé à Landon ? Et Landon supportera-t-il ses allers et retours ?Landon est-il vraiment ce garçon fidèle, sérieux et positif, ce » gendre idéal » ?
Romane a toujours le trac avant une conférence. Ce jour-là, au moment où elle s’apprête à prendre la parole le micro part dans un terrible larsen. Un homme au premier rang s’esclaffe : « Ah ! Les femmes et la technologie… » Romane rend silencieusement grâce à cet homme, qui lui permet de confirmer l’importance et l’ampleur de sa mission : réduire le taux de burnerie. Les symptômes de ce mal aussi bien féminin que masculin sont connus : sentiment de supériorité, égocentrisme, penchant naturel pour les jeux de pouvoir ou les rapports de force, inflation de l’égo, mauvaise foi, etc. C’est parce que les burnés sont légion que Romane a décidé de créer sa société Sup’ de burnes, et d’aider ses stagiaires dans leur parcours de déburnerie. Ses méthodes originales et surprenantes ont le vent en poupe. Lors d’une nouvelle session Romane accueille Emilie, Nathalie, Patrick, Bruno, et le charismatique Maximilien Vogue, célèbre PDG d’un des plus grands groupes cosmétiques au monde. Charismatique… et terriblement burné ! Romane aura du pain sur la planche, tant pour l’accompagner à changer que pour lui résister…
De battre la chamade
En commençant son internat de médecine à Brest, Marie-Lou est très vite happée par le tumulte de l’hôpital. Un concentré d’humanité où les rencontres, les émotions, les disparitions aussi, font grandir, mûrir. Plus qu’un apprentissage, c’est une prise de conscience, sur soi et sur le monde. C’est là que bat le coeur de la vie. Côté sentimental, les choses ne sont pas moins compliquées… Comment retenir l’instable et insaisissable Matthieu dans ses filets ? Lui qui a dû mettre la médecine entre parenthèses pour retrouver son père disparu ? On retrouve l’énergie et la fraîcheur de l’auteur des Yeux couleur de pluie et de Entre mes doigts coule le sable dans ce roman du quotidien mouvementé de Marie-Lou et Matthieu. Un chassé-croisé amoureux sans répit, un portrait sans fard du monde hospitalier, des histoires d’amitié, beaucoup de résilience pour une vraie surprise.
Quand tu auras enfin choisi ta vie
Entre son job, son compagnon et ses amies, Valentina a la belle vie. Lorsqu’elle se voit confier une délicate mission d’expertise, c’est à regret qu’elle abandonne Rome et sa dolce vita pour débarquer dans une petite fabrique de pulls perdue en Écosse. La voilà plongée dans un tout autre monde, qu’elle découvre avec l’aide d’Aidan, l’homme authentique et sincère qui dirige l’entreprise et ne tarde pas à la troubler. Pour Valentina, l’heure des choix a sonné, et l’aventure sera tout sauf simple ! Découvrez ce roman revisité et réinventé, avec une préface inédite qui vous entraînera dans les surprenantes coulisses de sa création.
Une chance sur un milliard
Je venais d’avoir onze ans lorsque j’ai pris conscience de ce qu’était le destin. C’est drôle, en repensant à cette soirée et à tout ce qui m’est arrivé d’important depuis, je me dis que dans une vie, on ne voit jamais venir les événements qui vont vraiment compter. Depuis ce jour, plus personne ne m’a pris dans ses bras. Enfin, jusqu’à la semaine dernière. C’était encore pour m’annoncer une nouvelle qui allait dynamiter mon existence. Il n’y a pas que les insectes qui se prennent des coups de pantoufle. Je ne sais pas qui les donne, mais si c’est un dieu, il chausse grand. À travers une histoire aussi réjouissante qu’émouvante, Gilles Legardinier nous entraîne au moment où chacun doit décider de ce qui compte réellement dans sa vie. Plus de temps à perdre. Plus question de s’égarer. Se jeter sans filet. Remettre les pendules à l’heure, dire, faire, espérer. Aimer, libre comme jamais.
Au bonheur la chance !
1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus. Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un coeur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot. Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon. Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie. Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !
La femme qui ne vieillissait pas
« À quarante-sept ans, je n’avais toujours aucune ride du lion, du front, aucune patte d’oie ni ride du sillon nasogénien, d’amertume ou du décolleté ; aucun cheveu blanc, aucun cerne ; j’avais trente ans, désespérément. » Il y a celle qui ne vieillira pas, car elle a été emportée trop tôt. Celle qui prend de l’âge sans s’en soucier, parce qu’elle a d’autres problèmes. Celle qui cherche à paraître plus jeune pour garder son mari, et qui finit par tout perdre. Et il y a Betty. Ce qui est arrivé à Betty est le rêve de toutes les femmes. Et pourtant.
Dieu me déteste
Etat de New York, hôpital Hilltop, Richard Casey aura bientôt 18 ans. Il voudrait faire la fête, draguer et tomber amoureux. Richard sait qu’il ne fêtera jamais ses 19 ans. En effet, ce jeune homme est dans les mains des médecins depuis tout petit, et se retrouve a présent dans les soins palliatifs. Il est plus pressé que les autres et pour vivre comme il veut, il lui faut déjouer les pièges de ceux qui préféreraient le voir vivre un peu plus longtemps.
Et plus si affinités
Un mariage… c’est parfois l’occasion pour les plus proches amis des mariés de faire connaissance… Des personnages tous plus déjantés les uns que les autres, des situations cocasses, du rire, des émotions et des larmes aussi… bref un cocktail détonnant pour une comédie sur vitaminée. Deuxième titre chez Pocket après Jamais deux sans toi.