
La corruptrice
Lorsque l’infirmière Marcelle Davois se présente, un léger trouble s’empare immédiatement de son interlocuteur.
Il y a chez cette femme encore jeune une sévérité, une rigueur qui le mettent mal à l’aise. Mais très vite, ce sentiment fond comme neige au soleil devant ses références et ses compétences médicales, jamais, le docteur Mortier, médecin provincial qui vient de l’engager, n’a pu soupçonner les secrètes pensées derrière l’allure impassible de sa collaboratrice. » En la regardant, je me suis demandé quel nom aurait pu lui donner un observateur ayant assisté à ses machinations criminelles depuis le premier jour où elle était entrée à mon service.
Une seule dénomination me vint tout naturellement à l’esprit : « La Corruptrice » « . Et, nuit après nuit, incapable d’avouer son incroyable passion, elle noircit les pages de son journal intime…
Le Zubial
« Le jour où mon père est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J’avais quinze ans, je m’en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown, Hamlet, d’Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré ; mais il fut surtout l’homme le plus vivant que j’ai connu.
Pascal Jardin, dit le Zubial par ses enfants, n’accepta jamais de se laisser gouverner par ses peurs. Le Zubial avait le talent de vivre l’invivable, comme si chaque instant devait être le dernier. L’improbable était son ordinaire, le contradictoire son domaine.
S’ennuyait-il au cours d’un dîner ? Il le déclarait aussitôt et quittait la table, en baisant la main de la maîtresse de maison. Désirait-il une femme mariée ? Il ne craignait pas d’en faire part à son époux, en public, et d’escalader la façade du domicile conjugal le soir même pour tenter de l’enlever.
S’il écrivit des romans et plus de cent films, cet homme dramatiquement libre fut avant tout un amant. Son véritable métier était d’aimer les femmes, et la sienne en particulier.
Ce livre n’est pas un recueil de souvenirs mais un livre de retrouvailles. Le Zubial est l’homme que j’ai le plus aimé. Il m’a légué une certaine idée de l’amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m’arrive de me prendre pour un héritier. » Alexandre Jardin.
Un papillon sous la neige
» Une magnifique histoire d’amour, de trahison et de rédemption. » The Washington Post. Lorsqu’elle décide de mettre en vente son incroyable collection de bijoux, Nina Revskaïa, ancienne étoile du Bolchoï surnommée » Papillon « , est persuadée qu’elle a tiré un trait sur son passé. Et pourtant, la danseuse se retrouve assaillie par des souvenirs de sa terre natale et des événements qui ont changé le cours de sa vie, un demi-siècle auparavant. La magie du ballet, sa rencontre avec le poète Viktor Elsin, qui deviendra son mari, mais aussi la dureté du régime stalinien dont elle fut une des victimes, avant de fuir et de venir finir sa vie à Boston. Nina n’a jamais partagé les terribles secrets de cette époque, mais deux personnes vont tout faire pour les découvrir : Drew Brooks, la jeune femme qui s’occupe de la vente des bijoux, et Grigori Solodin, un professeur de russe persuadé que Nina détient la clé de son propre passé. Ensemble, ils vont lever le voile sur ce mystère et trouver des réponses qui bouleverseront leur vie à tous les trois.
Fresque bouleversante sur l’Union soviétique de Staline, Un papillon sous la neige met en scène le tumultueux destin d’une ballerine emportée par le tourbillon de l’histoire.
Le Choix d’une femme libre
Sept ans que Lucrèce est montée à Paris. A trente-deux ans, la jeune femme a réussi : journaliste reconnue, elle s’est imposée dans un milieu très masculin. Elle y fait tourner les têtes, y compris celle de Claude-Eric Valère, grand patron de presse, mais n’est pas du genre à se laisser dompter. Tout en multipliant les aventures, elle poursuit sa liaison avec le célèbre chirurgien Fabian CARTIER.Pourtant, Lucrèce va douter de ses choix quand son univers commence à se fissurer…
Suite des Années passion, Le Choix d’une femme libre nous entraîne au cœur d’un Paris des années 1990 empreint de réalisme et de romanesque. Françoise Bourdin offre la peinture exaltante d’une femme contemporaine et de toute une époque.
Dans la ville d’or et d’argent
1856. La Compagnie anglaise des Indes orientales, qui règne sans partage sur la majeure partie du pays, décide d’annexer Awadh, l’Etat indépendant le plus riche du nord des Indes, et d’exiler son souverain. La population se soulève : Hazrat Mahal, quatrième épouse du roi, prend la tête de l’insurrection, épaulée par le rajah Jai Lal, et avec l’aide des cipayes, ces soldats indiens de l’armée britannique ralliés à sa cause.
La gourgandine
Quatrième de couverture – Des premiers souvenirs aux premières sensations, des jeux interdits à l’affirmation d’une révolte, des souffrances de la solitude aux affres d’un amour défendu, le lent et douloureux apprentissage d’une adolescente des années cinquante dans le monde opaque de la sexualité.
L’ile des chiens
Tanger Island, baie de Chesapeake. Située à quelques kilomètres des côtes de Virginie, cette petite île vient de se soulever et menace de faire sécession. Au bord de la guerre civile, la région sombre dans le chaos et une bande de criminels en profite pour voler, violer et tuer en toute impunité. Le gouverneur, manipulé par des politiciens sans scrupules, est impuissant à ramener l’ordre.
Une tombe en Toscane
La fin des années 50. A la mort de son père, Jean-Louis découvre des papiers secrets : Louis Malterre, industriel réputé, père de famille irréprochable, soldat valeureux, n’avait jamais révélé à ses proches certains épisodes de sa jeunesse. Du Portugal en Italie, le jeune homme mène une véritable enquête. Du mausolée d’Inés de Castro au Portugal, à une pierre tombale dans le cimetière de Sienne, sur laquelle il découvre gravé son propre nom, de la riche propriété familiale aux palais toscans, Jean-Louis, après s’être nié lui-même pour ressembler désespérément à un autre, se livre à une véritable quête de sa propre personnalité. San Gimignano, Volterra, Chiusi sont autant d’étapes qui, dans un jardin de fantômes, le conduisent vers lui-même. C’est au pays des Etrusques qu’il aura le sentiment de naître enfin.
Le médecin de campagne
En 1829, par une jolie matinée de printemps, un homme âgé d’environ cinquante ans suivait à cheval un chemin montagneux qui mène à un gros bourg situé près de la Grande-Chartreuse. Cet homme, le commandant Genestas en recherche un autre: Monsieur Benassis, médecin de campagne et maire de ce bourg. La rencontre a lieu, mais pourquoi le commandant se présente-t-il sous une fausse identité ?
La bonne fortune
Elle est belle et riche. Mais, a 30 ans, même quand on est à la tête d’une des sociétés financières les plus prospères de Suisse, peut-on se contenter d’une vie dorée, programmée sans surprises? Soudain, Deborah décide de vivre. La vraie vie. Celle des risques et des plaisirs, celle où aventure et amour se conjugent. Avec la complicité d’un marginal, elle mettra au point, elle la jeune femme rangée, l’escroquerie du siècle. Mais lorsqu’on s’attaque aux requins de la finance, pour deux milliards de centimes, il faut savoir nager en eaux troubles. Car le jeu peut se transformer en piège impitoyable, et compter sur sa bonne fortune ne suffit pas.
Lettres à l’amant
Les lettres à L’Amant constituent un document unique dans l’histoire de notre littérature. Écrites entre l’été 1961 et l’été 1963, elles sont d’une jeune fille qui devait mourir accidentellement à l’âge de 23 ans, en 1967. De lettre en lettre, mot après mot, de page en page, aveu après aveu, voici, sans hypocrisie ni mensonge, toutes les diaprures du sentiment amoureux dans ses naissances comme dans ses accomplissements. A la question de savoir si l’amour est connaissance, question primordiale, culminante et d’autant plus étonnante qu’elle est posée par un tout jeune être, Mireille Sorgue répond d’elle-même.
L’homme est un dieu en ruine
Teddy a vingt ans lorsqu’il s’enrôle en 1940 comme pilote de bombardier. Vite promu commandant d’Halifax, lui et son équipage vont connaître quatre années d’horreur et d’héroïsme où chaque mission risque d’être la dernière. Il va pourtant vivre jusqu’à plus de quatre-vingt-dix ans sans jamais complètement accepter l’idée d’avoir survécu et avec une obsession : ne plus faire de mal à personne. Le formidable pilote va donc épouser celle qui l’attendait, devenir père puis grand-père tout en se frayant un chemin au milieu des périls et des progrès du XXe siècle. Mélangeant les genres avec maestria : roman de guerre et roman sociétal, passant avec virtuosité du futur au passé, des larmes aux rires, Kate Atkinson signe un roman éblouissant où l’ambition littéraire n’altère jamais l’empathie de l’auteur pour ses inoubliables personnages.
L’évangile de Jimmy
Je m’appelle Jimmy, j’ai 32 ans et je répare les piscines dans le Connecticut. Trois envoyés de la Maison-Blanche viennent de m’annoncer que je suis le clone du Christ. D.V.C.Tout le livre est brillant, touchant et diablement ou divinement habile Stéphane Hoffmann, Madame Figaro. Un polar étourdissant où D.V.C joue avec les nerfs de son héros et de ses lecteurs, éblouis puis sonnés par autant de virtuosité narrative.
Beau-père
Quand Rémi a rencontré Martine, il y a huit ans, elle avait une petite fille, Marion, d’un mariage raté avec un certain Charly. Et cette enfant, Rémi l’a « assumée », comme on dit, lui le tendre, le paumé, le fou de musique qui gagne sa vie – mal – comme pianiste d’ambiance dans un restaurant… Aujourd’hui, Martine vient de mourir dans un accident, et il ne -reste plus que deux naufragés dans la tourmente: un homme de trente ans et une fille de quatorze ans. Charly, lui, réclame Marion et vient la chercher. Deux jours après, Marion est de retour. Pourquoi tu es revenue? je lui ai demandé. Elle a baissé les yeux: – Je pensais à toi tout le temps. Alors, on assume toujours, Rémi ?
L’homme qui voyait à travers les visages
Le don de voir les morts… Stagiaire à un canard local de Charleroi, Augustin est épuisé. Affamé, contraint de manger dans les poubelles, il vit dans un squat, s’endort au bureau et se fait houspiller par son rédacteur en chef acariâtre. Heureusement, Augustin à un don : il voit les morts autour de chacun de nous, ces âmes qui nous accompagnent, nous aiment ou nous harcèlent. Le jour où un djihadiste dynamite l’église du quartier, il a repéré une silhouette planant au-dessus de lui… Mêlé à l’enquête, Augustin va investiguer sur le lien entre violence et religions, ce qui va l’amener à la rencontre dont nous rêvons tous..
La guerre du feu
La Guerre du feu — le Félin géant — Vamireh (suivi de Les Xipéhuz) — Eyrimah — Helgvor du fleuve bleu constituent la fresque la plus insolite de la littérature contemporaine. En cinq romans, J.-H Rosny, qui fut, en France, l’inventeur de la science-fiction et un pionnier de l’astronautique, nous raconte l’épopée des âges primitifs tels que les préhistoriens les ont lentement dégagés des entrailles de la terre. Dans cette série de préhistoire-fiction, le lecteur sera emporté dans un voyage extraordinaire, à l’aube de l’humanité, aux temps des Oulhamr, des Dévoreurs d’hommes, des Nains rouges, des Hommes lémuriens, des Femmes louves, mais aussi des tigres géants, des bisons et des mammouths. Une préhistoire pleine de mystères, de fureur, de sang, d’amours sauvages à l’époque où les hommes commençaient à peine à être des hommes.
Le singe nu
Non, déclare le zoologiste Desmond Morris, nous ne sommes pas une espèce nouvelle née du processus de l’évolution, nous sommes toujours des singes. Et il le démontre. Eliminant les sociétés primitives encore existantes comme étant » des ratés de l’évolution « , il observe le singe nu moderne, arboricole, sorti des forêts et devenu carnivore, sous l’angle de la sexualité, de l’éducation, de la combativité et de la recherche du confort (où il assimile hardiment la quête des poux chez les primates aux menus propos mondains dans un effet scientifico-comique irrésistible). Pour élaborer cette thèse originale, il lui a suffi d’étudier le comportement humain dans la même optique que celui des animaux, et en utilisant le même vocabulaire. Le résultat est extraordinaire de précision scientifique, de logique. et d’humour.
Sire
Une nuit de février 1999, Philippe Pharamond de Bourbon, descendant des Capétiens, est sacré roi de France dans la cathédrale de Reims.
Mais la France endormie n’a rien su de l’équipée qui, depuis l’Atlantique, l’a mené à cheval à Saint-Benoît-sur-Loire, puis Saint-Denis, échappant au limier des Renseignements généraux que le ministre de l’Intérieur a mis à ses trousses. Roman monarchiste ? Non, roman tout court. Mêlant l’histoire à la légende et le merveilleux au réel, nous entraînant de l’énigme de la sainte ampoule à la France des autoroutes et des multinationales, Jean Raspail nous conte ici, bondissante comme un thriller, une histoire de chevalerie au plus haut sens du mot, celui de la Table ronde et de la quête du Graal.
Les enfants de la violence
Largement autobiographique, ce roman d’apprentissage où s’affrontent tous les thèmes d’une œuvre ambitieuse et unique, couronnée par Le Carnet d’or, est le premier volume d’un cycle romanesque qui s’achèvera avec La Cité promise. C’est aussi une pièce maîtresse de l’œuvre de Doris Lessing, prix Nobel de littérature. Les Enfants de la violence, c’est d’abord l’histoire d’une femme en devenir, Martha, qui se cherche comme on cherche l’Afrique du Sud, un continent contre lequel viennent battre les rumeurs de la montée du nazisme, gouverné par une poignée de blancs, héritiers des traditions britanniques, face au peuple noir. Adolescente partagée entre un vague désir de conformisme et un sentiment de révolte contre ce qui l’entoure, Martha est le témoin des conflits de l’histoire, et de ceux, plus intérieurs, qui précèdent l’entrée dans le monde adulte.
La révolte à deux sous
Quel roman! Fort, cruel, sauvage, tendre, authentique, généreux, mené au canon d’un fleuve de colère dont les eaux noires engloutiront tout de cette révolte aux mains nues, cette révolte à deux sous au pays des canuts et de la soie. Inoubliable Pataro! Dresseur d’animaux, contrefait, les membres brisés et recollés à l’envers, cerné de chats, d’oiseaux et de rats, il court la ville de la Colline qui prie à la Colline qui travaille, du quartier où vivent ceux qui se nourrissent et s’enrichissent de la sueur des autres, à celui, puant de misère, de crasse et de malheur, où les hommes et les bêtes vivent dans une même fange. Entremetteur sublime et rusé, il tient tout les fils d’une histoire formidablement romantique qui charrie, au milieu des cris et des tumultes, des personnages spectaculaires, des foules déchaînées sous un décor impressionnant. Jamais l’intérêt ne cède. Toujours en mouvement, ce roman nous livre sans grandiloquence mais avec force et beauté les secrets d’un peuple et d’un lieu portés à blanc.
Serena
Situé dans les Smoky Mountains de Caroline du Nord, Serena allie, selon l’auteur, « drame élisabéthain, problèmes environnementaux et richesse de la langue ». L’héroïne, sorte de Lady Macbeth des années 1930, est l’épouse de George Pemberton, riche et puissant exploitant forestier. Ces deux-là sont des prédateurs, prêts à tout pour faire fructifier leur entreprise dont l’objectif est de couper tous les arbres à portée de leur main. Une ambition que vient menacer le projet d’aménagement d’un parc national, pour lequel l’État convoite leurs terres. Pemberton met sa fortune à contribution pour soudoyer tous les banquiers et politiciens qu’il faut, et Serena n’hésite pas à manier fusil et couteau pour éliminer les obstacles humains. Belle, ambitieuse et intrépide, Serena fascine son mari et ses employés, pour lesquels elle n’éprouve aucune compassion. Et pourtant chaque jour apporte son lot de blessés, voire de morts, tant le métier de bûcheron est dangereux en soi et la nature alentour hostile, quoique magnifique. Le roman prend des allures de thriller lorsqu’elle poursuit de sa haine implacable le fils naturel que Pemberton a engendré avant son mariage et qu’il semble vouloir protéger. Sa fureur vengeresse ira très loin…
Un nouveau départ
Après deux ans passés en Australie, Kendra Tamale rentre à Londres avec une seule idée en tête : repartir dezéro et tourner enfin la page sur son passé douloureux. À la recherche d’un appartement, elle tombe sur l’annonce de Kyle, père séparé de jumeaux de six ans qui loue un studio dans sa maison. Pour Kendra, c’est l’idéal : pas d’attaches, pas de relations de voisinage, elle pourra enfin mener la vie paisible et solitaire dont elle rêve. Mais Summer et Jaxon, les jumeaux, en ont décidé autrement. D’emblée, ils adoptent Kendra qui devient, bien malgré elle, un nouveau membre de la famille. Mais comment trouver sa place entre un père qui n’arrive pas à faire le deuil de son couple, une mère qui a renoncé à s’occuper de ses enfants pour se perdre dans l’alcool, et surtout face à deux bambins en mal d’affection ? Et comment s’improviser mère quand on a soi-même perdu tout espoir et toute confiance ?
Casseurs de solitude
Invité à Arras pour observer la banlieue, Diéri Dieng, jeune sociologue de la banlieue de Dakar, passe en revue les problèmes avec lesquels se débattent quotidiennement les Français issus de l’immigration. Il fait la connaissance de Taro Niang, une beauté métisse d’origine sénégalo-capverdienne qui est née et a grandi en France et ne connaît rien de l’Afrique noire. Pour aller à la découverte du pays de ses ancêtres, Taro s’accroche à Diéri comme à une bouée de sauvetage.
Les frères Lehman
11 septembre 1844, apparition. Heyum Lehman arrive de Rimpar, Bavière, à New York. Il a perdu 8 kg en 45 jours de traversée. Il fait venir ses deux frères pour travailler avec lui. 15 septembre 2008, disparition. La banque Lehman Brothers fait faillite. Elle a vendu au monde coton, charbon, café, acier, pétrole, armes, tabac, télévisions, ordinateurs et illusions, pendant plus de 150 ans. Comment passe-t-on du sens du commerce à l’insensé de la finance ? Comment des pères inventent-ils un métier qu’aucun enfant ne peut comprendre ni rêver d’exercer ? Grandeur et décadence, les Heureux et les Damnés, comment raconter ce qui est arrivé ? Non seulement par les chiffres, mais par l’esprit et la lettre ? Par le récit détaillé de l’épopée familiale, économique et biblique. Par la répétition poétique, par la litanie prophétique, par l’humour toujours. Par une histoire de l’Amérique, au galop comme un cheval fou dans les crises et les guerres fratricides. Comment prendre la suite de Yehouda Ben Tema qui écrivit dans les Maximes des Pères : « Tu auras cinquante années pour devenir sage. Tu en auras soixante pour devenir savant » ? Nous avons 848 pages et environ 30 000 vers pour devenir instruits, circonspects, édifiés. Groggy.
La petite bonne
Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté d’aller prendre l’air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d’amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Mais Monsieur a un autre projet en tête. Un plan irrévocable, sidérant. Et si elle acceptait ? Et si elle le défiait ? Et s’ils se surprenaient ?
La lumière du bonheur
Une prophétie de la pythie de Delphes, la rencontre d’une ravissante Athénienne… et voilà scellé le sort de Noam, qui débarque en Grèce au Ve siècle avant Jésus-Christ. Saura-t-il conquérir sa place dans cette ville de tous les possibles sensuels et amoureux, où sont en train de naître la démocratie, le théâtre et la philosophie ? Comment lui, ce métèque, cet étranger, pourra-il obtenir la citoyenneté athénienne pour pleinement participer à la vie de la cité, aux festivités, aux concours d’éloquence, voire aux Jeux olympiques qui commencent quelques mois plus tard ? À l’ombre de l’Acropole et des statues des dieux, dans les pas d’Aristophane et de Socrate, à la rencontre du médecin Hippocrate, du grand stratège Périclès ou de la troublante Aspasie, ce fascinant roman d’Éric-Emmanuel Schmitt nous transporte avec une érudition infiniment joyeuse aux sources mêmes de notre civilisation.
Suzanne et la province
Suzanne, une Parisienne, se réfugie seule en province pour tenter d’oublier la mort de son mari. Par hasard, elle rencontre Marcelin, un homme du cru, un éleveur tranquille et près des choses. Au fil des rencontres, leur désir devient passion. Mais vivre cet amour se révèle difficile: Marcelin est marié et son épouse, prévenue par des voisins qu’il y a une autre femme « , lui fait des scènes intolérables. Marcelin ne peut _ sans se détruire lui-même _ abandonner sa terre et ses racines pour Suzanne. Il l’aime pourtant, lui dit-il, comme il n’avait pas encore aimé. Suzanne souffre, elle prend son attitude pour de la lâcheté. A Paris, si on se plaît, peu importent ceux que cela choque! C’est qu’en province, lui explique Marcelin, la clandestinité est impossible: chacun vous épie et vous fait payer vos manquements. Suzanne s’indigne, mais apprend à connaître ses codes, ses réseaux cachés, ses violences et ses contraintes. Va-t-elle se décourager, regagner la grande ville où l’on est plus pressé et plus libre? Un autre homme l’y appelle, il souhaite l’épouser.Toutefois, Suzanne l’a éprouvé, derrière les murs séculaires on sait vivre l’amour comme le reste, dans la patience et le lent bonheur du mûrissement. Pour ce qui est du cœur et de la passion, la province l’emporte. »
It girl
Jenny Humphrey, l’une des célèbres Gossip Girl, quitte Constance Billard pour intégrer la Waverly Academy, une pension prestigieuse dans la banlieue chic de New York. Les élèves y sont tous riches, glamour, et bien décidés à ne pas laisser le règlement empiéter sur leur plaisir. Parfait, la jeune femme a justement la ferme intention d’entamer une nouvelle vie ! Elle a tout d’une déesse ? sophistiquée comme le sont les filles de la ville, bien sûr ? et mérite donc de trouver un homme pour l’adorer. Mais la tâche s’annonce difficile. Ses deux voisines de chambre Callie Vernon et Brett Messerschmidt, ne semblent pas disposées à l’aider dans ses projets…Qu’à cela ne tienne ! Elle mettra le paquet. Et rien ne l’arrêtera…
L’appel de la forêt
Loin d’avoir une « vie de chien », Buck coule une existence heureuse dans la famille du juge Miller. Grâce à son autorité naturelle, sa beauté, son intelligence et sa force, il règne en monarque absolu sur tous les autres animaux du domaine. Mais tout bascule un jour où, victime de la traîtrise d’un homme, il se retrouve vendu à un conducteur de traîneau dans le Grand Nord américain. Finie la vie d’aristocrate blasé, Buck va devoir affronter son destin dans un univers glacial et sans pitié, où chaque faute, chaque erreur est sévèrement sanctionnée. Saura-t-il survivre dans ce monde cruel où règne la loi du plus fort ? Qu’adviendra-t-il de cet admirable chien le jour où il découvrira, d’abord avec amertume, puis avec un plaisir trouble et instinctif, le goût du sang ? Oeuvre maîtresse de Jack London, ce roman a tout pour passionner les jeunes lecteurs. Il y a l’aventure dans le Grand Nord, en Alaska, parmi les aventuriers et les chercheurs d’or, à la découverte de l’univers mythique des pionniers américains. Et il y a évidemment l’étonnante aventure de Buck, attachant et courageux, au destin hors du commun.
La condamnation du Hissein Habré pour crimes contre l’humanité a été décrite comme « un tournant pour la justice des droits humains en Afrique et au-delà ». Pour la première fois, un criminel de guerre africain était condamné sur le sol africain. Pour avoir, dès le début, suivi le procès et interrogé de nombreuses personnes impliquées, la journaliste Celeste Hicks raconte la remarquable histoire de la manière dont Habré a été traduit en justice. Sa condamnation fait suite à une campagne héroïque de 25 ans menée par des militants et des survivants des atrocités de Habré qui a abouti, malgré l’indifférence internationale, l’opposition des alliés de Habré et plusieurs tentatives infructueuses de le traduire en justice en Europe et ailleurs. Face à de telles difficultés, la condamnation d’un dirigeant, autrefois intouchable, représente un tournant majeur, et a de profondes implications pour la justice africaine et l’avenir de l’activisme pour les droits humains dans le monde.
Festin de miettes
Elle traversa le vestibule sur la pointe des pieds, s’appliquant comme par le passé à ne marcher que sur les cabochons noirs du carrelage en damier, moins par superstition que par crainte de laisser des traces de son passage sur le marbre blanc. Elle retrouvait ses vieux réflexes. De peur que les Rausbœrling ne se lassent de sa présence, elle avait toujours veillé à se faire aussi discrète qu’une souris, et se cantonnait autant que possible dans la Petite Maison, au fond du jardin. Elles étaient les meilleures amies du monde. Sophie la provinciale, la mal-aimée, idolâtrait Deya, fille de grands bourgeois protestants, décadents et singuliers. Livrées à elles-mêmes, les adolescentes régnaient sur la Petite Maison au fond du jardin de l’hôtel particulier des Rausbœrling. Puis Sophie a été chassée du paradis. Les années ont passé, et soudain ce coup de fil de Deya… Mais comment revenir en arrière, comment ressusciter la magie ? Roman d’amour et d’amitié, roman de mœurs, de démence et de ténèbres, ce Festin de miettes nous entraîne de Saint-Germain-des-Prés à la brousse sénégalaise, dans une épopée contemporaine haletante.
Sophie et Deya étaient les meilleures amies du monde : inséparables, à la vie à la mort. Puis, vous savez ce que c’est, on se brouille, on se perd de vue. C’est ce qui est arrivée aux deux héroïnes. Quand, sept ans plus tard, elles se retrouvent, tout est envisageable : duperie, duplicité… De l’amour à la haine, de la frustration à la folie, il n’y a qu’un pas.
Retour en Ecosse
Jane March, orpheline de mère, vit aux États-Unis avec son père. Une visite impromptue du notaire de sa grand-mère précipite son retour dans les Highlands, où elle retrouve son cousin Sinclair, qu’elle a toujours aimé. Dans cette même région, la belle Victoria Bradshaw vient retrouver l’homme qui l’a déçue deux ans auparavant et qui la supplie maintenant de vivre à nouveau avec lui… Pour Flora qui a découvert l’existence de sa soeur jumelle Rose, ce pays est un lieu de mensonges et de révélations. En renouant avec leur enfance ou le passé, dans cette lointaine contrée sauvage baignée par les lochs solitaires, ces trois femmes sauront-elles trouver le secret de la sérénité et du bonheur ?
Les Diamants de la guillotine
Dans peu de temps, l’Ancien Régime va s’effondrer. La monarchie, le couple royal exaspèrent le peuple et n’était-ce climat pré-révolutionnaire de haine, l’affaire du collier de la reine serait passée pour la plus plaisante des embrouilles.À la Cour, chacun sait que ce benêt de cardinal de Rohan, grand seigneur richissime, soupire pour Marie-Antoinette. Avec la complicité d’un faux mage et vrai gredin nommé Cagliostro, une aventurière de haut vol lui suggère l’idée d’un cadeau, une parure de diamants d’une valeur inestimable. À ce prix, la reine ne saurait refuser ses faveurs. Rohan se précipite dans le guet-apens. Le pigeon ne peut alors imaginer la mascarade qu’on lui prépare?Cette farce tournant au scandale qu’aucun romancier n’aurait pu imaginer, Pierre Combescot la réinvente avec le style malicieux et crépitant qui enchante ses lecteurs.
Tante mame
Tante Mame est une femme imprévisible, émancipée, et fantasque dont la vie est régie par un principe intangible : la liberté. Lorsqu’elle recueille son neveu Patrick, jeune orphelin, ce n’est pas pour l’entretenir dans les convenances ni les conventions, mais pour l’initier à une existence exubérante, pleine de passions cocasses et d’humour, lui donnant ainsi une leçon pour la vie: ne jamais céder au découragement. Hilarant de la première à la dernière page, Tante Mame est un étincelant témoignage de l’humour anglo-saxon, nourri de dérision, d’ironie, de fougue, et le lecteur gardera pour seule nostalgie de n’avoir pas eu, lui aussi, une Tante Marne dans sa vie. Roman culte, Tante Mame, dont le personnage a d’ailleurs été inspiré par la propre tante de l’auteur, l’excentrique Marion Tanner, se situe dans la plus grande tradition de la comédie américaine.
Le châle de cachemire
Pays de Galles, 1940. Jeune mariée, Nerys Watkins quitte la campagne galloise pour accompagner son mari missionnaire affecté en Inde. Alors que la guerre du Cachemire éclate, elle découvre Srinagar, la ville au bord du lac, où les Britanniques habitent de luxueux bateaux et dansent, flirtent et cancanent comme s’il n’y avait pas de guerre. Nerys est entraînée dans une dangereuse amitié et, au moment où elle retrouve son mari, l’innocente épouse galloise n’est plus la même femme. Des années plus tard, alors que Mair Ellis débarrasse la maison de son père, elle découvre un éblouissant châle ancien et une boucle de cheveux d’enfant. Se rendant au Cachemire sur les traces de ses grands-parents, Mair se lance dans une quête qui changera à jamais sa vie. Ce récit épique mêle secrets de famille, amour sur fond de guerre et liaisons dangereuses. Avec comme toile de fond une évocation vivante et superbement documentée de l’Inde des années 1940, cette saga familiale bouleversante a connu un grand succès populaire et critique outre-Manche. « Envoûtant… un délice du début à la fin »
In Memoriam
« Maintenant qu’elle était morte, il me fallait affronter la vacuité de mon esprit : j’avais vécu l’inoubliable et je passerais le restant de mes jours à ressasser ce deuil. Si Thomas n’avait pas dispersé les cendres de Sola dans la mer, j’aurais été assez fou pour les conserver, disputant à mon frère la propriété des reliques. J’avais des rêveries morbides, j’enviais ceux qui invoquaient les mânes des trépassés pour avoir avec eux un colloque qui ouvrait les portes de l’invisible. Mais pour ma sauvegarde, je m’ingéniais à découvrir des explications rationnelles. Les peut-être que j’avançais étaient des prémisses qui ne bouleversaient pas la donne. L’équation demeurait identique : j’avais perdu Sola, et moi qui aurais dû être une vigie aux aguets, je n’avais pas prévu la tempête.»
Vendredi ou la vie sauvage
Robinson, parti faire fortune en Amérique du Sud échoue, au gré d’un naufrage, sur une île déserte, que nulle carte ne signale. Il s’aperçoit alors très vite qu’il ne doit s’en remettre qu’à lui-même et à son ingéniosité pour survivre, dans une nature pas toujours très accueillante. Comment parviendra-t-il à supporter sa solitude ? Arrivera-t-il à imposer ses règles d’homme civilisé à cette nature sauvage et à la domestiquer ou bien est-ce elle, finalement, qui aura le dernier mot ? Michel Tournier avait déjà repris la célèbre aventure de A. Selkirk, le Robinson Crusoé du roman de Defoe, dans Vendredi ou les limbes du Pacifique, en y ajoutant une forte dimension philosophique. Vendredi ou la vie sauvage garde cette dimension, même s’il s’agit d’une adaptation pour les enfants. Il faut sans doute l’éclairage d’un adulte pour en tirer toute la richesse. Mais c’est aussi un livre d’apprentissage plus pratique : comment construire un arc et tailler des flèches, comment parler grâce au langage des mains, ou comment construire des règles de vie, nécessaires à toute communauté. Enfin, avec l’apparition de Vendredi dans l’univers de Robinson, les enfants pourront saisir toute la complexité des relations humaines et combien la présence d’autrui nous est nécessaire et même indispensable. –Xavier Marciniak Le 29 septembre 1759, le navire La Virginie fait naufrage. Seul rescapé, Robinson échoue sur une île déserte où il tente de survivre à une nature hostile en déployant des trésors d’ingéniosité. Mais son existence solitaire bascule le jour où un autre être humain fait son apparition sur l’île: Vendredi, le sauvage… Une aventure inoubliable, une ode à la liberté et à la nature.
Les tribulations de Tiffany Trott
Si la vie professionnelle de Tiffany Trott est une indéniable réussite, sa vie sentimentale, en revanche, est un véritable fiasco: à trente-sept ans, elle est toujours célibataire et court invariablement d’échec en échec. Mais, comme elle rêve de mariage et d’enfants, elle décide de ne s’épargner aucune peine pour trouver son homme idéal : petites annonces, agences de rencontres, soirées pour célibataires, vacances sont autant de sources d’espoir… et de désillusion. Ses ex, Dédé Bauché et Alex ? Des incapables. Piers, Paul, Eric, et tous les autres ? Des catastrophes. Certes, il y a bien Super-Battant, classé dans la catégorie des « pas-mal-limite-acceptables »… Et si, comme le pense son amie Lizzie, la raison de tous ces échecs sentimentaux était tout simplement la peur de s’engager et de renoncer à la liberté ? Ce roman vif et pétillant, plein d’humour et d’émotion, nous transporte dans la jungle contemporaine des relations sentimentales ; nul doute que plus d’une lectrice s’identifiera à l’héroïne ; quant aux lecteurs, peut-être seront-ils curieux de partager un point de vue féminin sur la construction parfois ardue du couple.
Le Chirurgien ambulant
Espagne, XVIe siècle, monastère de Campodios. Sentant sa mort prochaine, l’abbé Hardinus convoque Vitus, son protégé, qu’il a découvert, abandonné, alors qu’il était encore un nourrisson. Afin que le jeune homme connaisse ses origines, il lui remet un indice : un tissu damassé, visiblement d’origine anglaise. Et voilà, pour Vitus, le début d’une quête semée d’embûches, de rencontres, et l’occasion de pratiquer son art, la chirurgie, sur les routes de l’Europe de la Renaissance. Tous les ingrédients du roman historique d’aventures sont ici réunis, pour le plus grand plaisir du lecteur : personnages pittoresques – nains, Tziganes, saltimbanques, corsaires -, évocation de l’Inquisition, complots, rebondissements incessants… Un vrai bonheur de lecture.
Serment d’Automne
Guillaume, brillant architecte, met momentanément de côté sa carrière pour se rendre au chevet de son jumeau, Robin, gravement malade.
Ce qui devait n’être qu’un court séjour s’éternise au fur et à mesure que les problèmes s’accumulent : le paysan chargé des vignes familiales menace de partir et la femme de Robin, enceinte, ne s’en sort plus.
L’arrivée de Ralph, le fils rebelle de Guillaume, qui vient de lui voler sa fiancée, ne va pas arranger les choses…
La vie est facile, ne t’inquiète pas
« Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. »
Depuis un an que Diane est rentrée d’Irlande, elle a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire.
C’est là, aux « Gens heureux lisent et boivent du café », son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.
Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d’affronter un autre chemin ?
Les Enfants de la Terre – Tome 1 à 4
Les Enfants de la Terre (en anglais : Earth’s Children) est une série romanesque en six volumes de Jean M. Auel, qui met en scène la vie quotidienne des êtres humains durant la Préhistoire. Elle a été publiée entre 1980 et 2011.
L’action se déroule sur le continent européen, 30 000 ans avant notre ère, au cours de la dernière période glaciaire. L’homme de Cro-Magnon ou Homo sapiens cohabite avec l’homme de Néandertal et la fiction est donc une contraction entre la fin du Moustérien, l’Aurignacien et le début du Gravettien. Elle met en scène Ayla, une jeune Homo sapiens élevée par des néandertaliens, qui fait preuve à la fois d’ingéniosité, de tolérance et de soif de vivre.
Les tomes 5 et 6 peuvent vous être proposés séparément suivant nos arrivages
Dans l’épaisseur de la chair
C’est l’histoire de ce qui se passe dans l’esprit d’un homme. Ou le roman vrai de Manuel Cortès, rêvé par son fils – avec le perroquet Heidegger en trublion narquois de sa conscience agitée. Manuel Cortès dont la vie pourrait se résumer ainsi : fils d’immigrés espagnols tenant bistrot dans la ville de garnison de Sidi-Bel-Abbès, en Algérie, devenu chirurgien, engagé volontaire aux côtés des Alliés en 1942, accessoirement sosie de l’acteur Tyrone Power – détail qui peut avoir son importance auprès des dames… Et puis il y a tous ces petits faits vrais de la mythologie familiale, les rituels du pêcheur solitaire, les heures terribles du départ dans l’urgence, et celles, non moins douloureuses, de l’arrivée sur l’autre rive de la Méditerranée. Dans l’épaisseur de la chair est un roman ambitieux, émouvant, admirable – et qui nous dévoile tout un pan de l’histoire de l’Algérie. Une histoire vue par le prisme de l’amour d’un fils pour son père.
Ayla, la voyageuse des steppes, compagne de Jondalar, ne cesse d’étonner le clan des Zelandonii. Elle-même, fille de tribus nomades, amie des chevaux et des loups apprivoisés, découvre les mœurs déconcertantes de ses hôtes. Elle s’adapte peu à peu à leurs confortables abris sous roche, s’émerveille des peintures dont ils ornent leurs habitations et leurs grottes, compare leurs outils et leur manière de vivre.
Née de leurs différences, une nouvelle humanité se profile. L’enfant tant attendu de Jondalar, qu’elle porte, en sera le plus précieux fleuron.
Cette saga légendaire tente le pari fou de ressusciter la vie de nos ancêtres à l’âge de pierre, à ce tournant de l’histoire du monde où apparaissent la pensée abstraite, l’art et le langage. Et ce n’est peut-être pas la fin du voyage.
Des millions de fans à travers le monde l’attendaient depuis neuf ans ! Ayla, notre ancêtre à tous, est de retour dans le sixième et dernier volet de la formidable saga préhistorique » Les Enfants de la Terre « .
La petite orpheline Cro-Magnon recueillie par des Neandertal a fait bien du chemin depuis Le Clan de l’Ours des Cavernes, le premier tome de ses aventures. Elle vient de mettre au monde une petite fille, et a été peu à peu adoptée par les membres de la Neuvième Caverne, le clan de son compagnon Jondalar. A tel point que la Zelandoni, guérisseuse et chef spirituel de la tribu, la choisit pour lui succéder un jour. Afin de parvenir à cette fonction, Ayla suit pendant plusieurs mois la grande prêtresse. Son initiation passe notamment par la visite des nombreuses grottes ornées de la région, l’occasion pour elle de découvrir des sites magnifiquement décorés, dont elle apprend à comprendre le sens. Mais cette formation, jalonnée de rites de passage, n’a rien d’une promenade de santé, et la jeune femme devra franchir bien des obstacles avant de devenir Zelandoni. Saura-t-elle trouver un équilibre entre ses obligations de jeune mère et d’épouse et les exigences de son apprentissage ?
La jeune fille qui a vaincu Daech
Farida a 17 ans quand, le 4 août 2014, le secteur de Sinjâr, à l’ouest de l’Irak, tombe aux mains des djihadistes du groupe « État islamique ». Les hommes de son village yezidi sont exécutés. Les jeunes filles, elles, sont faites prisonnières. Commence ainsi le récit d’un esclavagisme sexuel, qui est, pour Daech, tout ce que méritent les «mécréantes» qui refusent la conversion. Quatre mois durant, la jeune Farida connaîtra l’enfer de l’asservissement: soumise au groupe djihadiste salafiste, elle subira les pires humiliations, connaîtra les pires douleurs. Jouet sexuel des soldats de l’armée, produit soldé sur le marché du terrorisme, sa dignité sera quotidiennement bafouée. Farida n’aura même pas la liberté de mettre fin à ses jours. Ainsi résignée à vivre, Farida défiera la mort, s’accrochera à l’existence, résistera à l’inhumanité, puis se révoltera. Une nuit, avec ses comparses otages, elle s’évade. Mais s’offrira à elles l’hostilité du désert syrien. Dans cette errance, les dangers ne seront jamais loin. Recueillie à bout de souffle, Farida devra affronter un commerçant peu scrupuleux, et déjouer les plans de l’ «État islamique», lancé sur sa trace. Certaines de ses amies y laisseront la vie. Après un parcours jalonné de pertes et de larmes, Farida atteindra un camp de réfugiés yezidi situé au bord de l’Euphrate. Les joies des retrouvailles seront de courte durée, Farida étant jugée « impure » par les siens. Elle finira néanmoins par retrouver des membres de sa famille, miraculeusement vivants. Ensemble réunis, la route sera encore longue pour l’Europe… Farida est aujourd’hui en sécurité, en Allemagne, d’où elle nous livre son histoire.
L’enfer
Parfois, on se sent comme loin de sa vie. Si loin qu’on pense même à… Michel Soler, seul dans une ville déserte et terrassée par l’été, en est à ce point d’éloignement. Désespérément disponible, et prêt à tout… Et soudain tout lui arrive. Il est jeté dans une machination de terreurs, de violences, de morts et d’amours qui sont de ce monde, et qui n’en sont pas. Mais son indifférence et sa tendresse, sa folie et son humour à périr dans les ricanements le font échapper aux pièges infernaux. A moins qu’ils ne l’y précipitent…
