Malika
Comme Valérie, l’héroïne du pavillon des enfants fous, Malika et son frère Wielfried sont très jeunes. Elle a dix ans, lui en a quinze. Comme Valérie aussi, aucun parent ne s’occupe d’eux. La mère est morte et le père apparaît de temps en temps pour donner de l’argent. Pourtant ils sont heureux dans cet appartement du boulevard Malesherbes qu’ils ont meublé eux-mêmes car ils s’aiment, d’un amour trop parfait que les adultes saccageront. Malika et Wielfried se racontent tour à tour. Leur langage est enfantin mais bien des adultes envieraient leur clairvoyance, leur autonomie et leur force, Malika ou Un jour comme tous les autres est un hymne à la liberté, à l’amour bien sûr mais aussi à la franchise et à la différence. La sensibilité de Malika, sa lucidité, la droiture de Wielfried, leur étonnante communion et leur appétit de vivre, font de cette histoire d’amour l’une des plus belles de notre temps.
Et tu n’es pas revenu
« J’ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l’ai appris là-bas, en prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même. T’écrire m’a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui m’enserre le cœur. Je voudrais fuir l’histoire du monde, du siècle, revenir à la mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille. »
Les Femmes aux cheveux courts
Je m’appelle Thomas, je suis un chic type, je travaille dans une papeterie, j’ai vingt-sept ans, j’aime les femmes aux cheveux courts. Et il me reste un peu moins de trois ans pour trouver la femme de ma vie. P. L.
Ce jeune homme qui aimait les femmes (aux cheveux courts) enquête dans un Paris de carte postale à la recherche de l’amante idéale. Le premier roman de Patrice Leconte possède le charme et la fantaisie qui ont fait le succès de ses nombreux films, du Mari de la coiffeuse à La Fille sur le pont.
Patrice Leconte a réussi une comédie légère et drôle sur les bizarreries et autres obsessions qui nous tenaillent lorsque nous sommes amoureux.
Belle du Seigneur
1968. Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d’eux seuls préoccupés, goûtaient l’un à l’autre, soigneux, profonds, perdus. Béate d’être tenue et guidée, elle ignorait le monde, écoutait le bonheur dans ses veines, parfois s’admirant dans les hautes glaces des murs, élégante, émouvante, exceptionnelle, femme aimée, parfois reculant la tête pour mieux le voir qui lui murmurait des merveilles point toujours comprises, car elle le regardait trop, mais toujours de toute son âme approuvées, qui lui murmurait qu’ils étaient amoureux, et elle avait alors un impalpable rire tremblé, voilà, oui, c’était cela, amoureux, et il lui murmurait qu’il se mourait de baiser et bénir les longs cils recourbés, mais non pas ici, plus tard, lorsqu’ils seraient seuls, et alors elle murmurait qu’ils avaient toute la vie, et soudain elle avait peur de lui avoir déplu, trop sûre d’elle, mais non, ô bonheur, il lui souriait et contre lui la gardait et murmurait que tous les soirs ils se verraient. Ariane devant son seigneur, son maître, son aimé Solal, tous deux entourés d’une foule de comparses : ce roman n’est rien de moins que le chef-d’œuvre de la littérature amoureuse de notre époque.
Sarah et le lieutenant Français
Depuis que son lieutenant français l’a abandonnée, Sarah est montrée du doigt par les villageois puritains de Lyme Regis qui la jugent irrémédiablement déshonorée et menacée de folie. Seul Charles Smithson ose l’approcher, fasciné par son impénétrable mystère. Pour la voir, il brave le scandale, met en péril ses fiançailles, risquant son bonheur et bouleversant tout le village.
Une maison au bord des larmes
Dans le Beyrouth des années 1950, une jeune fille grandit entre ses sœurs, sa mère et son frère, sous la férule d’un père violent. Rebelle et exalté, le frère écrit des vers qui lui valent la fureur du père, ses coups, ses brimades, sa haine. Bientôt chassé du toit familial, le gracieux jeune homme aux rêves immenses s’enfonce dans une déchéance qui le brisera, terrassant chez lui toute volonté, puis toute raison. Spectatrice impuissante de son martyre, la jeune fille, qui deviendra l’auteur de ce livre, y puisera la soif et l’énergie d’écrire. Ce très beau texte autobiographique est pétri d’une fidélité bouleversante à l’égard du frère adoré qui a transmis sa plume. Mais admiration et reconnaissance ne s’expriment pas sans une culpabilité douloureuse, que ce » roman » tente d’adoucir par un hommage déchirant au frère sacrifié.
A crier dans les ruines
Lena et Ivan sont deux adolescents qui s’aiment. Ils vivent dans un pays merveilleux, entre une modernité triomphante et une nature bienveillante. C’est alors qu’un incendie, dans l’usine de leur ville, bouleverse leurs vies. Car l’usine en question, c’est la centrale de Tchernobyl. Et nous sommes en 1986. Les deux amoureux sont séparés. Lena part avec sa famille en France, convaincue qu’Ivan est mort. Ivan, de son côté, ne peut s’éloigner de la zone, de sa terre qui, même sacrifiée, reste le pays de ses ancêtres. Il attend le retour de sa bien-aimée. Lena, quant à elle, grandit dans un pays qui n’est pas le sien. Elle s’efforce d’oublier. Mais, un jour, tout ce qui est enfoui remonte, revient, et elle part retrouver le pays qu’elle a quitté vingt ans plus tôt. Alexandra Koszelyk est née en 1976. Elle enseigne, en collège, le français, le latin et le grec ancien.
Le premier amour
Journal intime d’un homme de 54 ans, professeur de latin dans une petite ville hongroise, en 1910. Il mène une vie monotone et routinière entre ses cours, ses repas et ses soirées au club. Lors d’une cure dans une station thermale de montagne, il trompe son ennui avec ce journal, qui devient le compte-rendu d’une crise imprévisible.
Justine
En Grèce, sur une île des Cyclades, un homme se souvient de la ville d’Alexandrie. Avec une mémoire d’archiviste, il raconte ce qu’il a vécu là-bas avant la Seconde Guerre mondiale. Narrateur anonyme, Anglo-Irlandais entre deux âges, professeur par nécessité, il classe ses souvenirs, raconte son amour pour Justine, une jeune pianiste séduisante, un peu nymphomane et somnambule ; il évoque sa liaison avec l’émouvante Melissa, sa maîtresse phtisique. D’autres personnages se dessinent. D’abord Nessim, le mari amoureux et complaisant de Justine, Pombal, le Français, Clea, l’artiste-peintre, Balthazar, le médecin philosophe. Mais Justine, d’abord Justine, est au coeur de ce noeud serré, complexe, étrange, d’amours multiples et incertaines. En achevant le premier tome de son fameux Quatuor d’Alexandrie (Balthazar, Mountolive et Clea succéderont à Justine et seront publiés entre 1957 et 1960, Lawrence Durrell 1912-1990 en donna à son ami Henry Miller une définition devenue célèbre : C’est une sorte de poème en prose adressé à l’une des grandes capitales du coeur, la Capitale de la mémoire.
Plonger
Ils l’ont retrouvée comme ça. Nue et morte. Sur la plage d’un pays arabe. Avec le sel qui faisait des cristaux sur sa peau. Une provocation. Une invocation. À écrire ce livre, pour toi, mon fils. » Un homme enquête sur la femme qu’il a passionnément aimée. Elle est partie il y a plusieurs mois, pour une destination inconnue, le laissant seul avec leur petit garçon. Quand le roman s’ouvre, on l’appelle pour lui dire qu’on l’a retrouvée morte, sur une plage, près des vagues, vraisemblablement noyée, dans un pays lointain au paysage minéral qui pourrait être l’Arabie. Elle était artiste, elle s’appelait Paz. Elle était solaire, inquiète, incroyablement douée. Elle étouffait en Europe. Pour son fils, à qui il doit la vérité sur sa mère, il remonte le fil de leur amour – leur rencontre, les débuts puis l’ascension de Paz dans le monde de l’art, la naissance de l’enfant – et essaie d’élucider les raisons qui ont précipité sa fin.
Le pont d’argile
Il était une fois la merveilleusement loufoque famille Dunbar…
Chez les Dunbar, on vit un joyeux bordel : sans parents, sans règles et entouré d’animaux.
Cinq frères dont le quotidien n’est que fourberies, défis en tout genre, et coups de coeur.
Mais aujourd’hui, le père qui les a abandonné revient avec une demande étrange :
Lequel de ses garçons acceptera de construire un pont avec lui ?
Tous s’indignent, sauf Clay, le fils du milieu, le plus fragile.
Mais pourquoi accepter cette main tendue d’un père qui est parti ?
Dans la veine de Légendes d’Automne et Au milieu coule une rivière, un grand roman sur le lien qui unit père et fils; et une superbe histoire d’amour qui met à l’honneur le coeur brisé des hommes.
Une saga familiale bouleversante de justesse et de poésie.
Madame Hemingway
Chicago, octobre 1920. Dans la ville qui vibre sur les derniers airs de jazz de la Nouvelle Orléans, la douce Hadley Richardson rencontre un garçon de vingt ans, grand et svelte, cheveux noirs et yeux noisette, avec, sur la joue droite, une fossette irrésistible. Il s’appelle Ernest Hemingway et méduse l’assistance avec ses récits sur la Grande guerre dont il est rentré blessé à la jambe pour avoir tenté de sauver des vies en Italie. Hadley qui ignore tout du jazz mais joue Rachmaninov avec passion succombe à l’air bravache et aux regards de braise du jeune homme. Elle a vingt-huit ans.
Mariés en un éclair, follement amoureux, les Hemingway embarquent le 8 décembre 1921 à bord du Leopoldina pour Paris la trépidante où ils se retrouvent vite au coeur d’une « génération perdue » d’écrivains expatriés qui compte déjà Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce, F. Scott et Zelda Fitzgerald…
Entre l’alcool qui coule à flots, la guerre des ego et la beauté des femmes qui l’entourent, Ernest travaille péniblement à ce qui sera bientôt Le soleil se lève aussi. Son premier roman lui apportera fortune et consécration. Mais à quel prix ? Hadley, qui s’acharne à rester fidèle à ses valeurs, saura-t-elle répondre à ses exigences et rester sa muse, sa complice, son épouse …face à la belle et perfide Pauline Pfeiffer?…
Istanbul était un conte
La vie quotidienne de trois générations de juifs stambouliotes au XXe siècle, à travers des centaines de récits et d’anecdotes. Se dessine alors le portrait d’une villemonde, mais aussi son évolution vers une modernité dont le corollaire est la montée du nationalisme turc.
Le cœur est un chasseur solitaire
Habitants d’une petite ville du fin fond des États-Unis, les personnages du «Coeur est un chasseur solitaire» se sentent profondément seuls, abandonnés avec leurs révoltes. Subsistent cependant certains rêves. Pour Mick l’adolescente complexée, celui d’apprendre à jouer du violon qu’elle s’est confectionné, et qu’elle cache sous son lit. Biff lui, observe ses clients pour échapper à sa vie de couple bien terne. Jake rêve d’un monde plus juste. Le docteur Copeland essaie pour sa part d’oeuvrer concrètement à la réalisation de ce monde car sa couleur de peau l’expose à des brimades quotidiennes. Leur rencontre avec John Singer, sourd-muet dont le calme et la courtoisie inspirent confiance, leur permet d’entrevoir la possibilité d’être compris. De ce roman foisonnant de personnages se détache la figure adolescente de Mick, qui ressemble étrangement à Carson McCullers. Pauvre, passionnée de musique, elle rôde dans les cours des immeubles pour surprendre les accents d’une symphonie qui s’échappent d’un poste de radio. Mick et bien d’autres figures attachantes s’entrecroisent dans ce roman qui emprunte ses décors au sud des États-Unis, où vécut Carson McCullers à la fin des années 1930. Elle avait vingt-deux ans quand elle publia ce premier livre, qui est sans doute son chef-d’œuvre.
Une femme fuyant l’annonce
Vendu sans bandeau – Ora, une femme séparée depuis peu d’Ilan, son mari, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle inéluctable que lui dicte son instinct maternel : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s’est porté volontaire pour « une opération d’envergure » de 28 jours dans une ville palestinienne, nouvelle que lui apporteraient l’officier et les soldats affectés à cette terrible tâche. Mais s’il faut une personne pour délivrer un message, il en faut une pour le recevoir, pense Ora. Tant que les messagers de la mort ne la trouvent pas, son fils sera sauf. Aussi décide-telle, sans aucune logique, pour conjurer le sort, de s’absenter durant ces 28 jours en se coupant de tout moyen de communication qui pourrait lui apporter la terrible nouvelle. Ayant prévu une randonnée à travers le pays avec Ofer, elle part malgré tout.
Au-delà du silence
Sud-Ouest africain, début du XXe siècle. Des hommes observent, le sang chauffé par l’alcool et le désir, l’arrivée de bateaux en provenance d’Allemagne. A leur bord, des centaines de femmes engagées aux frais de l’Empire pour fournir aux colons allemands une épouse, et parfois simplement de la chair. Pour Hanna X comme pour beaucoup de ces femmes, c’est un peu le voyage de la dernière chance. Petite fille dans la grisaille d’un orphelinat de Brême, elle rêvait à ce qui se cache au-delà du silence, au pays des palmiers qui voient naître le vent. Fuyant la misère et les mauvais traitements, Hanna pense trouver en Afrique la matérialisation de ses rêves d’enfant. C’est un monde livré à la brutalité coloniale et masculine qu’elle y découvre à ses dépens. Violée, défigurée, Hanna refuse de se soumettre à la loi du plus fort. A la tête d’une armée où autochtones et femmes allemandes font cause commune contre le pouvoir des colons, la jeune femme organise une révolte, un voyage au-delà du silence imposé par la violence et l’oppression. En réunissant les éléments épars de l’identité d’une femme au destin hors du commun, Au-delà du silence donne la parole aux minorités souvent oubliées de l’Histoire. Un roman plein de bruit et de fureur, hanté par les images d’un passé peu glorieux. Un captivant plaidoyer en faveur de la liberté.
Les droits du désir
Une grande maison un peu délabrée dans un quartier résidentiel du Cap, dont l’aspect assoupi n’est que de façade. Un veuf vieillissant, blanc, ex-bibliothécaire, privé de son poste par les orientations du nouveau pouvoir en Afrique du Sud. Surgit, un soir d’orage, Tessa, jeune, belle, tendue, aussi insaisissable que la nouvelle république. Et l’improbable se produit : alors qu’il ne croyait plus avoir de raisons de vivre, Ruben Olivier tombe passionnément amoureux de cette fille qui, pur produit du temps présent, le fait douter de son passé. Avec ce magnifique roman d’amour, qui inscrit en filigrane un bilan sans concession de l’Afrique du Sud d’aujourd’hui, André Brink confirme sa place au premier rang des grands écrivains de la littérature mondiale.
Londres mon amour
Un avion en provenance de Dubaï, dans les Emirats arabes unis, s’approche de l’aéroport de Heathrow. A son bord se trouvent Lamis, une jeune et belle Irakienne qui vient de divorcer, Amira, une prostituée marocaine qui se fait passer pour une princesse du Golfe, Samir, un travesti libanais qui cache un petit singe dans son bagage à main, et Nicholas, un expert en antiquités orientales qui travaille pour Sotheby’s. Dans un roman à la fois drôle, tendre et sensuel, Hanan El-Cheikh nous conte les aventures parallèles ou croisées de ces quatre personnages, avec pour toile de fond le paysage cosmopolite de Londres où se côtoient réfugiés politiques et hommes d’affaires, intellectuels désabusés et travailleurs mal intégrés, idéalistes et imposteurs. Qu’arrive-t-il lorsqu’une fausse princesse rencontre un vrai prince ? Lorsqu’un homosexuel qui rêve de beaux garçons blonds se voit harcelé par sa femme et ses enfants ? Qu’arrive-t-il, surtout, lorsqu’une Orientale obnubilée par l’Occident tombe amoureuse d’un Occidental que fascine l’Orient ?
Le Coffre des secrets
Comme dans les contes à tiroirs des Mille et Une Nuits, un narrateur incrédule cherche à restituer les destins croisés, entre réalité et fiction, entre la guerre civile de 1860 et celle de 1975, entre le Liban et la Colombie, de deux hommes et d’une femme, et de leurs familles respectives.
Trois histoires se croisent ainsi tout au long du roman, celles d’Ibrahim Nassâr, d’Hanna al-Salmân et de Norma ‘Abdel al-Massîh. Ibrahim Nassâr est le dernier rejeton d’une famille qui serait originaire du Hauran, en Syrie, et qui se serait installée par étapes dans un village du sud du Liban avant de se disperser entre Beyrouth et Bogota, en Colombie. Hanna al-Salmân est un cordonnier qui habite le même quartier qu’Ibrahim. Il a été condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis et c’est le jour même où il devait être pendu que la police est parvenue à arrêter l’assassin. Libéré, il ne reprend pas son ancien métier mais devient trafiquant de haschisch. Quant à Norma, dont la mère a travaillé comme domestique chez les Nassâr, on apprend qu’elle a couché aussi bien avec Ibrahim qu’avec Hanna et tenté de convaincre chacun d’eux qu’il l’a déflorée le premier …
J’ai envie de toi
Step est de retour à Rome après deux ans d’exil à New York. Il s’installe chez son frère et retrouve ses anciens amis. Personne ne l’a oublié. Step est une légende vivante : beau gosse au cœur tendre, le coup de poing facile, il est leur idole. Un soir, il rencontre Gin qui essaie maladroitement de lui voler quelques euros. D’abord fou de rage, Step tombe vite sous le charme de Gin la rebelle. Leur relation est à la fois violente et tendre, ils se provoquent sans cesse mais ne peuvent se passer l’un de l’autre. Mais Step est plus vulnérable qu’il ne l’imagine. Quand Babi, la fille qu’il a aimée autrefois, lui parle de son prochain mariage, il tombe dans le piège. Follement romantique, l’histoire de l’amour impossible entre Step et Gin est devenue le roman culte de toute une génération en Italie.
Zone érogène
Bon sang, elle a fait, mais tu rêves ou quoi ? Il faudrait que je sois complètement cinglée pour retourner avec un type comme toi. Y a pas de place pour moi dans ta vie, y a de la place pour personne, il y a rien que toi et tes putains de bouquins ! Nina est la plus belle fille qu’il ait jamais eue, et il l’aime encore. Pourtant, ils se sont quittés. Parce qu’il n’est pas facile d’écrire un roman et d’aimer une femme en même temps. Parce que l’écriture est une nana tyrannique qui n’admet pas de rivale. Nous retrouvons avec plaisir le Philippe Djian novateur de 37°2 le matin. Entre deux canettes de bière tiède et quelques jolies filles dont l’une comptera toujours plus que les autres, cet antihéros nous offre un roman à la fois tendre et incisif, une leçon d’humour, d’amour et de lucidité, dans un style et une ambiance d’aujourd’hui.
Dimanches d’août
Pourquoi le narrateur a-t-il fui les bords de la Marne avec Sylvia pour se cacher à Nice ? D’où vient le diamant la Croix du Sud, la seule chose dure et consistante de leur vie et qui, peut-être, leur porte malheur ? De quoi est mort l’acteur populaire Aimos ? Qui sont les Neal, et pourquoi, de leur villa délabrée, s’intéressent-ils de si près à Sylvia, au narrateur, à la Croix du Sud ? Et Sylvia ? A-t-elle été l’épouse de Villecourt ? Et Villecourt ? Que vient-il faire à Nice, lui aussi, à l’heure de sa déchéance ? A travers toutes ces énigmes qui s’entrecroisent, un roman d’amour se dessine, empreint d’un charme qui hante le lecteur pendant longtemps.
Chocolat amer
Dans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion. À cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. Car Tita possède d’étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de roses ont un effet aphrodisiaque, ses gâteaux un pouvoir destructeur. L’amour de la vie est exalté dans ces pages d’un style joyeux et tendre, dont le réalisme magique renvoie aux grandes œuvres de la littérature latino-américaine. Chocolat amer, adapté en film sous le titre Les épices de la passion, s’est vendu à plus de quatre millions d’exemplaires dans le monde.
Eloge des femmes mures
Je me méfiais d’Eloge des femmes mûres, ne serait-ce que parce que ce roman est devenu un best-seller mondial. J’avais tort. L’érotisme, c’est cela, le vrai, qui se pratique dans la découverte et le respect de l’autre, qui enrichit la connaissance de soi. Maurice Nadeau, La Quinzaine littéraire. C’est sans doute la plus incroyable aventure éditoriale de ces dernières années. En France, Eloge des femmes mûres tient le haut du pavé depuis maintenant dix-huit mois : il n’a pratiquement jamais quitté les listes des meilleures ventes des livres. Et tout cela sans le secours de la presse : trois articles en tout et pour tout. Un récit amusant, un style sobre mais irréprochable, un propos anticonformiste et profond : il n’en fallait pas davantage. François Busnel, L’Express. C’est un bijou de subtilité, de nuances, sur la découverte de la sexualité. Je n’en suis pas encore revenue. Lisez-le ! Danielle Laurin, Elle.
Tours et détours de la vilaine fille
Que de tours et de malices chez cette « vilaine fille », toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le « bon garçon ». Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante, en pleine adolescence, dans l’un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d’une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d’autre souci que les chagrins d’amour. Rien ne laissait alors deviner que celle qu’on appelait à Miraflores « la petite Chilienne » allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Castro, puis l’épouse d’un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London. D’une époque, d’un pays à l’autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et chaque fois, il ne la retrouve que pour la perdre. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher.
Efina
T est un acteur de théâtre marginal et fantasque, Efina une de ses admiratrices. Une lettre que T lui avait envoyée et qu’ils avaient tous deux oubliée les pousse à s’écrire et à se revoir. Ils entament alors une liaison faite d’attirance et d’éloignements, de curiosité et d’ennui, qui les obsédera toute une vie. Cruel autant que drôle, ce roman est un magnifique portrait de l’amour en scène.
A moi pour toujours
Sherry Seymour, jeune et fringante quadragénaire, reçoit, le jour de la Saint-Valentin, un billet anonyme sur lequel deux mots très courts sont écrits : « Be mine » (sois à moi, sois mienne). Flattée, perturbée, puis obsédée par cet admirateur secret, elle finit par en découvrir l’identité, le rencontre et se lance dans une liaison torride avec lui. Le mari de Sherry se met alors à jouer un jeu dangereux sur lequel bientôt plus personne n’a de prise.
Danse avec la vie
Une romancière cubaine en panne d’inspiration est poussée par son éditeur à s’essayer à l’écriture d’un roman érotique. Elle trouvera finalement le sujet de son livre en même temps qu’un nouvel amant, l’homme d’affaires Richard Soler : ce sera l’aventure d’un triangle amoureux formé de deux danseurs, Canela et Juan, et d’un photographe, Peter, en pleine déprime. Si la Cubaine Canela et l’Andalou Juan ont d’abord du mal à s’accorder et à surmonter des sensibilités artistiques assez opposées, la danse finira par les unir, mais aussi par mettre en danger de mort Canela, dont le ténébreux mari est jaloux. Heureusement, l’éditeur change d’avis et la romancière doit tout reprendre de zéro… Zoé Valdés entremêle habilement plusieurs histoires, enchâssées les unes dans les autres, et déploie son imagination débridée et sa sensualité dans une trame romanesque des plus originales. La vie de l’écrivain fait ainsi irruption dans l’existence des personnages, et les deux mondes finissent par se mélanger. Cette manière très insolite d’entraîner le lecteur dans son univers haut en couleur constitue une nouvelle preuve de son grand talent.
Cher premier amour
Andrès et Danaé. Danaé et Andrès. Danaé a beau retourner la formule de son couple dans tous les sens, elle n’a plus rien de magique. Érodée par les tâches domestiques, gangrenée par l’ennui et le bitume, sa relation n’a plus rien d’amoureuse, encore moins de passionnée. Alors Danaé s’en va. Sans prévenir, elle prend le train qui la bringuebale très loin jusqu’au pays de ses souvenirs. Elle y redécouvre Andrès, jeune, beau et fringant. Elle y retrouve surtout son premier amour, avant Andrès, avec cette sauvageonne indienne qui éveilla ses sens, l’initia à la beauté de la terre, des algues, des arbres l’occasion pour Zoé Valdés de chanter plus fort que jamais Cuba et sa culture fortement métissée.
Au cœur de ce pays
Au plus noir de la nuit, la maison devrait être silencieuse. Pourtant, l’oreille collée à la cloison, Magda perçoit des halètements presque inhumains. Elle attend le moment propice. Dans une minute, elle se lèvera et se dirigera vers la chambre de son père, un fusil chargé à la main, bien décidée à changer le cours de son existence.
Nos séparations
Je pense à Iris qui fut importante tout de même, à Émilie aussi, à Céline bien sûr, et puis d’autres prénoms dans d’autres pénombres, mais c’est Alice, toujours Alice qui est là, immuable, avec encore des rires au-dessus de nos têtes, comme si le premier amour était une condamnation à perpétuité. Alice et Fritz s’aiment, et passent leur vie à se séparer. Les raisons : la cyclothymie des mouvements passionnels, les parents et les beaux-parents, le travail et les collègues, les amis d’enfance, deux Polonais comme toujours, les cheveux et les dents, une longue histoire de cravate, la jalousie, et Schopenhauer bien sûr.
Couper cabèche
Quand je débarquai à l’aéroport international Mohamadou do Santo de Massomba, je ne doutais pas du succès de ma mission. N’en déplaise aux services spéciaux de Mozart, je ne ferais qu’une bouchée du Likembé, ce petit pays pétrolier rongé par la corruption, le népotisme et les conflits ethniques. J’allais réveiller tout un peuple endormi par les mensonges de ses dirigeants et livré pieds et poings liés à la convoitise des multinationales. J’avais un atout maître dans la manche : l’amitié de Macias Lebango, le grand écrivain likembais, unanimement respecté pour son talent et sa probité. Grâce à nous, on allait voir ce qu’on allait voir, des têtes allaient tomber. Des têtes sont tombées, en effet mais à l’heure où je vous parle, je ne suis pas sûr que la mienne soit encore bien solidement attachée à mes épaules. Il me semble qu’elle flotte, ma tête, entre cauchemar et réalité, dans la touffeur d’une ville dévastée par d’improbables milices aux noms des piranhas et de gremlins et bercée chaque nuit par le chant des grenouilles jaunes. D’ailleurs, « likembé » n’est pas un nom de pays, mais celui d’un instrument de musique, au demeurant peu adapté à l’interprétation de Mozart.
L’enfant au souffle coupé
Une ville au bord d’un fleuve. La Loire sinueuse et vertigineuse. Daniel Kônig, l’enfant-narrateur, y vit avec trois femmes, veuves de trois frères juifs déportés. Rachel, sa mère, et Fanny tiennent un atelier de couture qui périclite. Rebecca peint. C’est l’été. La chaleur est suffocante. Daniel, victime de l’asthme, son pire ennemi, s’abîme dans l’imaginaire, le culte des souvenirs et des morts, et dans son amour pour la jeune et sensuelle Fanny, qui veut échapper à l’atmosphère morbide de la maison. Elle tombe amoureuse de David, un antiquaire, sous les yeux de l’enfant au souffle coupé. Fou de jalousie et fou d’amour, né de la mort, il sera l’artisan de la mort.
Pélagie la Charrette
Chassée par les Anglais en 1755, une veuve, devenue esclave en Géorgie, décide de revenir en Acadie avec ses enfants. Rejointe par d’autres exilés, son odyssée de toutes les amours, de tous les dangers, durera dix ans. De Charleston à Baltimore, en passant par les marais de Salem, Pélagie et son peuple croiseront les Iroquois, connaîtront la guerre d’Indépendance américaine, souffriront la haine des protestants de Boston et un hiver rigoureux avant de regagner leur Terre promise. On ne sait ce qu’il faut admirer le plus de cette épopée : la langue d’Antonine Maillet, ce français ou l’héroïsme d’une femme incarnant le courage de nos lointains cousins. Une certitude cependant : par son humour, sa ferveur, Pélagie-la-Charette est un chef-d’œuvre à rire et à pleurer.
Elisabeth Catez ou l’obsession de Dieu
Il est saisissant de constater qu’une jeune fille dont l’idéal d’amour éclaira l’aube du XX° siècle sut se faire toute petite et se livrer sans retour. Ravissante, premier prix de conservatoire à treize ans, demandée en mariage par les plus beaux partis de la société dijonnaise, elle entre au carmel à vingt ans pour répondre à une aspiration qui la conduit à chercher sa demeure dans l’accueil du Christ. Parcourant les grands chemins de la mystique chrétienne, elle y dépose cette manière d’innocence qui lui fait comprendre que Dieu est précisément tout sauf raisonnable et palliatif. En 1906, après six années de réclusion, Elisabeth de la Trinité meurt en prononçant ces dernières paroles : Je vais à la Lumière, à l’Amour, à la Vie ! Didier Decoin, en prenant appui sur cette courte vie, noue avec son héroïne un dialogue, qui incite à s’interroger sur la place de Dieu en nous et dans le monde. Le livre d’Elisabeth est aussi la possibilité pour l’auteur d’explorer sa sensibilité de chrétien, tout autant que certains chemins de sa mémoire. Didier Decoin est l’auteur de nombreux romans célébrés par la critique et le public. Il a obtenu le prix Goncourt avec John l’Enfer (Seuil).
Pleine lune
Halluciné par le manque de sommeil, il sentait qu’il serait capable, s’il fermait les yeux et se mettait dans un état de tension intellectuelle maximum, de voir le visage, de voir devant lui dans le noir non pas les phosphènes des paupières serrées mais les traits qui avaient vu la fillette. L’inspecteur nourrit la soif de son obsession – démasquer un meurtrier de cette certitude : les yeux sont le miroir de l’âme et un homme ne peut cacher les pulsions morbides qui le poussèrent à assassiner une petite fille en lui enfonçant sa culotte dans la bouche. Alors, l’inspecteur scrute, espionne, observe les habitants de cette petite ville d’Andalousie qui s’abîme, tel un bateau à la coque déchirée, dans un océan de peur et d’horreur. De ce monde qui chavire s’élèveront comme la plainte d’une ville terrassée par un drame innommable, les voix de ses habitants, l’institutrice, le médecin légiste, le prêtre jusqu’au meurtrier. Antonio Munoz Molina est un écrivain d’une étonnante franchise dont le récit creuse jusqu’à la douleur dans les tréfonds de l’âme humaine. D’une prose magique qui donne à la littérature toute sa dimension, l’indicible devient soudain le révélateur d’une ville et de sa communauté, à l’image des pensées que la conscience refoule. Pleine Lune a obtenu le prix Femina étranger en 1998.
Call-girls
Louis-Charles Royer est un romancier français, très spécialisé dans un genre très léger. don les oeuvres sont souvent publiées aux éditions Rabelais, pour lequel Jean-Gabriel Domergue a dessiné de nombreuses couvertures. Ces oeuvres, bien qu’elles ne soient plus rééditées depuis les années 1970, sont toujours recherchées et collectionnées par les amateurs de romans érotiques soft.
Le hussard sur le toit
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu’a-t-il fallu pour l’amener là ? Rien moins qu’une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d’abord un roman d’aventures ; Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d’une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d’avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d’une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l’amour et le renoncement.
La dernière fete de l’empire
De retour dans son île, le narrateur retrouve pour la dernière fois le « Café de l’Empire » que sa mère vient de vendre. C’est alors que naît un flot de souvenirs, d’images. La journée qui est celle de la fermeture de « l’Empire » contient plusieurs destins. Le passé et le présent alternent, donnant à voir une humanité sans grandeur, mais non sans folie. Et surtout il y a la mère, dans sa vieillesse solitaire, de qui le fils prend congé sans soupçonner qu’avec ceux que l’on aime le banal au revoir, c’est parfois un adieu.
Les compagnons de la Foret-Noire
Les Compagnons de la Forêt-Noire, constituent le premier tome d’un cycle romanesque, Le Temps des hommes, dont l’action s’étendra sur un quart de siècle, puisque l’auteur se propose de mener ses héros de 1945 à 1970. C’est, en effet, le roman d’une génération que Michel Droit entreprend de nous conter, la génération de ceux qui eurent, comme lui, vingt et un ans à la Libération, c’est-à-dire qui passèrent de l’adolescence à l’âge d’homme, au moment précis où la France, après quatre années d’occupation, redevenait un Etat souverain.
Ambre
Dans l’Angleterre de la fin du XVIIIe siècle, une gamine sans père ni mère, presque sans nom Ambre a tout l’air d’un sobriquet de théâtre, décide d’user de ses charmes son seul bien au soleil pour conquérir le monde. Gloire, honneurs, fortune, plaisirs : il lui faut tout. Et, l’immoralité de l’époque aidant, elle aura tout, taillant à vif s’il le faut dans la chair de ses rivaux et rivales – qui lui donnent joyeusement l’exemple, puisque du haut en bas de l’échelle sociale tout n’est qu’intrigue, trahison, mensonge, dépravation. Cette vaste fresque picaresque qui ne nous fait grâce de rien et qui inspira à Otto Preminger un grand film avait fait fait scandale, lors de sa parution. Un demi-siècle ayant passé, l’on s’aperçoit que ce sont sa crudité et sa noirceur, précisément, qui l’ont empêchée de vieillir en ont fait une sorte de classique.
Du rêve pour les oufs
Ahlème a 24 ans. Elle vit à Ivry en banlieue sud avec « Le patron » (son père) et Foued, son petit frère de 13 ans. « Le patron », personnage loufoque, a perdu la boule il y a trois ans lors d?un accident de chantier où sa tête a heurté une solive. N?ayant plus toute sa tête, dépassé par les événements, c?est un « patron » dont l?autorité repose avant tout sur Ahlème qui a fort à faire avec Foued, un vrai petit chétane (voyou). La seule chose qui le retient de ne pas collectionner les conneries (plus ou moins drôles et plus ou moins graves), c?est la surveillance de sa soeur. Le problème est qu?elle aussi a fort à faire, entre ses missions intérim (les comptages de clous chez Leroy Merlin), les files d?attente à la préfecture pour renouveler sa carte de séjour (tous les trois mois) et ses histoires d?amour foireuses (pourquoi ses copines s?entêtent-elles à lui présenter des ploucs ?). Malgré sa vigilance, elle ne peut donc empêcher longtemps son petit frère de glisser sur la mauvaise pente et va donc se défouler de plus en plus souvent chez « tantie Mariatou », professionnelle du dicton et mère par procuration. La sienne, la vraie, a été assassinée en Algérie en 1992. Depuis, la vie de Ahlème c?est donc la France, le souvenir d?un bonheur perdu et surtout l?espoir d?un bonheur à venir. Elle est encore jeune et parfois naïve mais, souvent, elle a l?impression d?avoir vécu mille vies. Sans doute un effet des délires du « Patron » et du déluge de galères? Ainsi, elle apprend un matin que, suite à ses démêlés judiciaires, Foued est menacé d?expulsion. Certains auraient baissé les bras et arrêté de rire. Mais pas elle. Car, comme dit Tantie Mariatou : « On a beau couper la queue du lézard, elle repousse toujours. »
Les saisons du bonheur
États-Unis, 1907. Des rêves plein la tête et son courage comme seul bagage, Adam, 20 ans, quitte son père et ses deux demi-frères pour aller tenter sa chance vers l’Ouest. Direction : Chattahoochee, petite ville du Nouveau-Mexique, terre d’abondance et de grandes espérances. C’est ici, à mille lieues de chez lui, que l’audacieux Adam va gravir une à une les marches du succès, en prenant la tête d’un grand magasin de mode et faire une rencontre déterminante, celle de la douce et belle Emma, riche héritière au passé douloureux. Une véritable renaissance professionnelle et sentimentale bientôt mise à l’épreuve par les soubresauts de l’histoire et les trahisons échafaudées par sa propre famille.
Le mari
Vous avez jusqu’à mercredi minuit. C’est dingue ! Où est-ce que je dénicherais deux millions de dollars ? Vous trouverez un moyen. Ce n’est pas possible. Je ne suis qu’un simple jardinier. Je ne dois pas avoir plus de onze mille dollars à la banque. Juste pour que vous sachiez que nous ne plaisantons pas. Vous voyez ce type sur le trottoir d’en face Mitch pivota, le téléphone toujours à l’oreille, et aperçut un homme marchant avec son chien. La journée ensoleillée avait un éclat de porcelaine. Un coup de fusil déchira le calme et le promeneur au chien s’effondra, touché à la tête. Mercredi à minuit. Nous sommes vraiment sérieux.
De son ouverture tendue à son dénouement fracassant, Le Mari est un thriller qui mettra à cran les nerfs du lecteur à travers chacun de ses rebondissements et de ses révélations. Après tout, il s’agit d’un roman de Dean Koontz. Et l’expérience est sans équivalent.