Pour l’amour d’une enfant
Traquée par la, police chinoise, Allison est prête à tout pour garder la petite fille qu’elle vient d’adopter… Pour le groupe d’Américains venus en Chine chercher les bébés qu’ils ont adoptés, l’épreuve touche à sa fin. Après deux années de faux espoirs, Allison Turk, comme les autres futurs parents, tient enfin dans ses bras l’enfant tant attendu… Mais voilà que le ministère chinois des Affaires sociales leur intime l’ordre de rendre les bébés.
Retiens ma nuit
travers la liaison passionnée entre deux sexagénaires dans la bourgeoisie de Blois, l’histoire douce et cruelle d’une génération – les enfants paumés du baby-boom. Médecin de campagne, François promène sa langueur à l’ombre du château de Chaumont. Hélène dilue son désenchantement dans la galerie d’art qu’elle tient à Blois, au bord de la Loire. Ils ont tous deux passé la soixantaine, sont mariés, ont des enfants au bout du monde ou au bord du divorce, et des parents en EPAD ou au cimetière. Quand, à l’âge de tous les crépuscules, un amour printanier les surprend dans le huis clos de la bourgeoisie blésoise, ils s’y vouent corps et âme, dans une clandestinité qui les protège et les emprisonne. Sous la plume tendre et malicieuse d’un expert en nostalgies, l’histoire de leur liaison passionnée devient aussi celle, douce et cruelle, d’une génération – les enfants paumés du baby-boom.
Birdsong
‘The door of Sebastian Faulks’s fouth, most ambitious novel swings open quietly onto an airy domestic interior. We are in Amiens, where in 1910 a young Englishman without friends or family has taken a room. Stephen Wraysford has been sent by his employer to study the textile trade. His host, Azaire, is a prosperous manufacturer whose second wife Isabelle is a step-mother to adolescent children. As Stephen unpacks, listening to footsteps, shutters pushed back, voices from the garden, we are, in a few atmospheric pages, drawn as surely into the novel as he and Isabelle – all piled-up hair, pale skin, uneasy glances – are drawn into their haunting all-consuming love affair. Conducted in a half-forgotten room it is as inevitable as the pain which attends it, though the path Isabelle chooses is less predicable. What follows is anything but domestic. It is 1916. Stephen has become a lieutenant and France is a battlefield. The First World War is not exactly unvisited territory in fiction but Faulks’s possession of it is so passionate, so total, that it must surely rank as a tour-de-force, engrossing, moving and unforgettable. Stephen himself, lonely and brooding, is both charismatic and enigmatic. Some aspects of his character prove to be false trails, but he exercises fascination throughout, both on the reader and on his companions in the stinking claustrophobia of the trenches … So powerful is this recreated past that you long to call Birdsong perfect’
Vu de l’extérieur
Le couple, au bout d’un moment, c’est montrer aux autres que tout va bien.
Une carte d’identité du bonheur à exhiber pour faire râler tous ceux qui ne baisent plus, qui s’engueulent, qui ne paient plus les traites. C’est comme la belle voiture ou la raquette de tennis toute neuve, les enfants bien tenus ou les photos où tout le monde sourit. IL N Y A PAS DE SOLUTION.
Alors un jour, Doudou s’en va. Elle abandonne son mari, ses enfants, son joli pavillon pour prendre la route.
Un chagrin de passage
Cancer des poumons. Le médecin est formel. Dans six mois, Matthieu Cazavel – quarante ans, architecte – sera mort et enterré. Cruauté suprême, septembre a aujourd’hui des allures estivales et Paris resplendit. Dès cet instant, Matthieu décide de démêler l’écheveau de sa vie. Aussi se tourne-t-il naturellement vers les femmes qui ont peuplé » son existence : Sonia, sa ravissante et stupide maîtresse Hélène, l’épouse dont il s’est éloigné depuis longtemps; Mathilde, la seule femme qu’il ait vraiment aimée et qui pourra peut-être modifier la piètre image qu’il a soudain de lui-même.
Aimez-vous Brahms
Quarante ans. L’âge de la plénitude ? Françoise Sagan s’interroge, à travers le personnage de Paule. Paule est décoratrice, divorcée et vit seule. Elle est séduisante et pourtant son visage a perdu sa fraîcheur. Il a quelque chose de résigné. Elle aime Roger depuis six ans et résiste patiemment à ses infidélités. Elle est son point d’ancrage, elle le sait. Mais l’attente et la solitude l’éprouvent chaque jour davantage.
Les Célibataires
Premier roman d’Henri de Montherlant, de l’Académie Française, Les célibataires décrit les moeurs de ces vieux garçons et vieilles filles dans le Paris des années 1920. Paru en 1934, ce roman a d’abord été publié, sous forme de feuilleton, dans la Revue des Deux Mondes. Ayant reçu le Grand Prix de Littérature de l’Académie Française, ce roman s’éloigne des récits autobiographiques de ses débuts. Ainsi, on ne retrouve pas le même ton que dans Le songe et Les Bestiaires. Sexagénaire endurci, Monsieur de Coëtquidan a l’habitude, depuis 9 ans, de lire son journal à la lumière de la vitrine de la même boutique. Cette manie en dit long sur l’étrange description que livre ici Montherlant de ces vieux messieurs. Classique dans son écriture, l’auteur laisse ici place à une minutie de description et à une recherche solide dans sa peinture de la pluralité des caractères humains. C’est ce style que l’on retrouvera dans Les Jeunes Filles, antithèse s’il en est de ces Célibataires.
La face cachée de Margot
Margo Roth Speigelman, le nom aux six syllabes qui fait fantasmer Quentin depuis toujours. Alors forcément, quand elle s’introduit dans sa chambre, une nuit, par la fenêtre ouverte, pour l’entraîner dans une expédition vengeresse, il la suit. Mais au lendemain de leur folle nuit blanche, Margo n’apparaît pas au lycée, elle a disparu. Quentin saura-t-il décrypter les indices qu’elle lui a laissés pour la retrouver ? Plus il s’en rapproche, plus Margo semble lui échapper.
Je suis né un jour bleu
Ce témoignage est un voyage aux côtés d’un jeune homme aux capacités hors du commun. Comme le héros de Rain Man, Daniel Tammet est un autiste savant, un génie des nombres. Son cerveau lui permet d’effectuer des calculs mentaux faramineux en quelques secondes.
Pour lui, les nombres sont des formes et des couleurs. Il a ainsi mémorisé les 22 514 premières décimales du nombre pi, un exploit qui a nécessité plus de cinq heures d’énumération en public. Daniel est également un linguiste de génie : il parle sept langues et a appris l’islandais en une semaine.
Long week-end
Cette année 1987, une chaleur caniculaire s’abat sur la côte Est pendant le long week-end de Labor Day. Henry a treize ans, vit avec sa mère, ne supporte pas la nouvelle épouse de son père, aimerait s’améliorer au base-ball et commence à être obsédé par les filles.
Jusque-là, rien que de très ordinaire, sauf que sa mère, elle, ne l’est pas. Encore jeune et jolie, Adèle vit pratiquement retirée du monde et ne sort qu’en de rares circonstances. La rentrée des classes qui approche la contraint à conduire son fils acheter vêtements et fournitures au centre commercial.
Fuir la colline aux esclaves
Etats-Unis, 1791. Lavinia, jeune orpheline irlandaise, se retrouve domestique dans une plantation de tabac. Placée avec les esclaves noirs de la cuisine, sous la protection de Belle, la fille illégitime du maître, elle grandit dans la tendresse de cette nouvelle famille. Cependant, Lavinia ne peut faire oublier la blancheur de sa peau : elle pénètre peu à peu dans l’univers de la grande maison et côtoie deux mondes que tout oppose.
Mentir n’est pas trahir
Gladwyn Suter a tout pour être heureux. La plus belle épouse, le fils le plus facile, la plus jolie maison dans la plus paisible banlieue de Londres. De bons petits plats et une tête blonde à ébouriffer chaque soir en rentrant du bureau. Les douces séductions du train-train quotidien. Mais on mesure son bonheur une fois qu’on l’a perdu.
Et la force d’Aimer
Mona surgit un soir au bord du canal Saint-Martin, jolie fille seule, épuisée. Lorsqu’il la voit, Emmanuel, installé mais célibataire, séducteur mélancolique, lui offre l’hospitalité, sans vraiment savoir pourquoi. Quelle force l’amène à protéger et à cacher la criminelle en fuite, jugée pour le meurtre de Tom, son amant ? Quelle force habite Mona, capable après neuf ans de détention, après une évasion mystérieuse, de tenter l’impossible pour s’approcher d’Éveline, sa fille, jamais revue depuis sa naissance en prison ?
Les dieux ont soif
Histoire de l’ascension infernale d’Évariste Gamelin, jeune peintre parisien, engagé dans la section de son quartier du Pont-Neuf, Les dieux ont soif décrit les années noires de la Terreur à Paris, entre les ans II et III. Farouchement jacobin, fidèle entre les fidèles de Marat et Robespierre, Évariste Gamelin finira par être nommé juré au tribunal révolutionnaire. La longue et implacable succession des procès quotidiens de plus en plus expéditifs (à partir de la loi de prairial en particulier) entraîne cet idéaliste dans une folie qui le coupera de ses proches et précipitera sa propre chute à la suite de son idole Robespierre, au lendemain du 9 Thermidor.
Réparer les vivants
Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d’autres provinces, ils filaient vers d’autres corps ». « Réparer les vivants » est le roman d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d’accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l’amour.
Les nuits fauves
Il a 30 ans. Il aime des garçons ; Samy, à moitié voyou ; Jamel, fils de l’Islam et de Coca-Cola. Et les corps anonymes qui s’emparent de lui dans les rites pervers des nuits fauves. Il aime des filles de passage. Et Laura. Il veut tout. Ou peut-être rien. Il est séropositif. Lâcheté ou panique, il ne l’a pas dit à Laura, la première fois qu’ils ont fait l’amour. Il l’a peut-être contaminée. Elle a 17 ans. Elle l’aime, sans mesure, jusqu’à la folie, usant de tout pour ne pas le perdre : prières, violences, mensonges, chantages.
Belle de candeur
La secrète popularité de ce roman érotique écrit à la fin de la dynastie Minc ne s’est, semble-t-il, jamais démentie, comme en témoignent les nombreuses listes de proscription de « livres obscènes » où il figure en bonne place. L’action se déroule dans un passé lointain, dans ce que l’on appelle la « période des Printemps et des Automnes » (722-481 av. J.C). L’Histoire sert de cadre à une intrigue qui, en dépit de son caractère « résolument pornographique » – écrivait R. van Gulik à propos de ce livre – est soigneusement agencée et se fonde sur les enseignements des vieux manuels du sexe taoïstes.
Les enfants du Graal
1244. Tandis que fume encore le bûcher de Montségur, deux enfants, réchappés du massacre des Cathares, s'enfuient sous la protection de Guillaume de Robrouck, le moine flamand qui les a pris en pitié. D'implacables ennemis les traquent, représentant des puissances colossales, ramifiées en tous les pays – Templiers, Dominicains, « Assassins » de l'Orient – tandis que Saint Louis, l'empereur Frédéric II et le Pape Innocent IV s'affrontent dans un conflit dont l'enjeu est rien moins que l'hégémonie européenne… Or les deux enfants sont porteurs d'un secret susceptible de bouleverser les trônes et les pouvoirs. Dans leurs veines coule un sang qui les voue à réconcilier un jour Islam et Chrétienté. Ils incarnent – au sens premier du mot – le légendaire Graal…
Un groupe de randonneurs s’apprête à attaquer l’ascension du Kilimandjaro. Cinq Américains accompagnés d’un guide et d’une trentaine de porteurs. Rita, Shelly, Grant, Mike, et Jerry veulent se prouver à eux-mêmes ou au reste du monde, qu’ils sont capables de grimper jusqu’au sommet mythique de l’Afrique. Ils ne tardent pas à se rendre compte que la randonnée est loin d’être une partie de plaisir… Dave Eggers, auteur du Grand Quoi (prix Médicis étranger 2009) signe une nouvelle haletante, dans laquelle l’angoisse et l’absurdité des hommes croissent à mesure que le sommet approche.
Secondes chances
En Irlande et en Nouvelle-Zélande, de nos jours. Par une nuit d’hiver, la campagne néo-zélandaise est troublée par une scène dramatique : un hélicoptère emmène à l’hôpital un petit garçon de cinq ans. Son état inspire les plus grandes inquiétudes. Pour tous, il s’agit d’un terrible accident Le petit Finn a souvent fait des crises de somnambulisme, cette fois, il a chuté du balcon. Mais sa mère, Martha, cache quelque chose. Elle sait ce qui s’est réellement passé cette nuit-là. Mais elle se l’est juré, elle ne dira rien.
Lavina
Dans l’Amérique tourmentée de Martin Luther King, la haine est partout, mais les liens du cœur surpassent parfois ceux du sang. Un jour d’été, la mort de Lavina laisse deux orphelins : Billy Ray, son fils, et Mary Jacob, la fille mal-aimée de ses patrons qu’elle chérit comme sa propre enfant. Trente ans plus tard, tous deux sont de retour dans leur ville natale, chacun en quête de vérité… Un roman âpre, puissant et courageux dont les personnages vous hanteront longtemps.
Fleurs sauvages
Glasgow, 1929. Beattie Blaxland avait des rêves. De grands rêves. Elle imaginait une vie faite de mode et d’étoffes. Ce dont elle n’avait jamais rêvé, en revanche, c’est de tomber enceinte de son amant, un homme marié, à la veille de son dix-neuvième anniversaire. Londres, 2009. Emma Blaxland-Hunter vivait son rêve. Danseuse étoile au London Ballet, elle avait tout… jusqu’au jour où elle a tout perdu.
Galadio
Allemagne, années trente. Ulrich est un adolescent de Duisbourg comme les autres. À un détail près : sa peau est noire. Son père, un soldat africain, est venu en Allemagne avec les troupes françaises d’occupation chargées de veiller à l’application du traité de Versailles. Il est reparti en 1921, quelques mois avant la naissance de cet enfant, fruit d’un bref amour avec une jeune Allemande.
Le moulin des sources
L’histoire d’une dynastie de papetiers provençaux. Depuis le XVIIe siècle, les Viguier exploitent le moulin à papier du village de Vaucluse au cœur de la Provence. En 1840, l’héritier de la famille, Timothée, épouse la fille d’un fabricant de couvertures en laine de L’Isle-sur-la-Sorgue, Noëlie. De leur union naît un fils, Elzéar qui reprend le moulin. Au mépris des mises garde de ses parents, Elzéar s’éprend d’une jeune femme, Clélia, prisonnière d’un terrible secret. Fragile, elle sombre peu à peu dans la neurasthénie. Elle donne naissance à François qui devient médecin.
La douceur des hommes
Toute ma vie, j ai aimé, bu, mangé, fumé, ri, dormi, lu. De l avoir si bien fait, on m a blâmée de l avoir trop fait. Je me suis bagarrée avec les hommes pendant plus de soixante ans. Je les ai aimés, épousés, maudits, délaissés. Je les ai adorés et détestés, mais jamais je n ai pu m en passer La chaleur des hommes, qui m a si bien enveloppée, ne fait que me rendre plus odieux ce grand froid qui avance. Il n y a pas de bras assez puissants pour m en préserver, dans la nuit qui vient.
L’inutile beauté
La comtesse de Mascaret se montra sur le perron juste au moment où son mari, qui rentrait, arriva sous la porte cochère. Il s’arrêta quelques secondes pour regarder sa femme, et il pâlit un peu. Elle était fort belle, svelte, distinguée avec sa longue figure ovale, son teint d’ivoire doré, ses grands yeux gris et ses cheveux noirs; et elle monta dans sa voiture sans le regarder, sans paraître même l’avoir aperçu, avec une allure si particulièrement racée, que l’infâme jalousie dont il était depuis si longtemps dévoré, le mordit au cœur de nouveau.
Les cœurs autonomes
Le plan, c’était d’attacher les flics avec leurs propres menottes. Mais ces deux-là n’ont pas de menottes. Les menottes, c’est le cœur du drame. Plus tard, elle dira que si les flics avaient eu des menottes, rien de tout ce qui va suivre ne serait arrivé. Histoire d’un amour hors du commun, évocation de la jeunesse révoltée, ce roman est librement inspiré de l’histoire de deux jeunes amants meurtriers.
Le secret du mari
Jamais Cecilia n’aurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n’ouvrir qu’après ma mort ». La curiosité est trop forte, elle l’ouvre et le temps s’arrête… À la fois folle de colère et dévastée par ce qu’elle vient d’apprendre, Cecilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va la ronger, si elle parle, ceux qu’elle aime souffriront. Liane Moriarty brosse un tableau nuancé et émouvant de l’amour (marital et familial) et se révèle bien mieux qu’un simple auteur de best-sellers : une romancière dont les personnages attachants pourraient être vos amis ou vos voisins, avec leurs qualités et leurs failles.
De la part de la princesse morte
» Ceci est l’histoire de ma mère, la princesse Selma, née dans un palais d’Istamboul.
» Ce pourrait être le début d’un conte ; c’est une histoire authentique qui commence en 1918 à la cour du dernier sultan de l’Empire ottoman. Selma a sept ans quand elle voit s’écrouler cet empire. Condamnée à l’exil, la famille impériale s’installe au Liban. Selma, qui a perdu à la fois son pays et son père, y sera » la princesse aux bas reprisés « . C’est à Beyrouth qu’elle grandira et rencontrera son premier amour, un jeune chef druze ; amour tôt brisé.
Selma acceptera alors d’épouser un raja indien qu’elle n’a jamais vu. Aux Indes, elle vivra les fastes des maharajas, les derniers jours de l’Empire britannique et la lutte pour l’indépendance. Mais là, comme au Liban, elle reste » l’étrangère » et elle finira par s’enfuir à Paris où elle trouvera enfin le véritable amour. La guerre l’en séparera et elle mourra dans la misère, à vingt-neuf ans, après avoir donné naissance à une fille : l’auteur de ce récit.
Grand Prix littéraire des lectrices de » Elle » 1988. Il serait impardonnable de passer à côté d’une authentique merveille. Claude Servan-Schreiber, Marie-France.
L’invitation
Amitié trouble sur fond de lutte des classes, ambition politique, homosexualité refoulée et violence sourde, un roman original, grinçant et particulièrement palpitant, quelque part entre le « Monsieur Ripley » de Patricia Highsmith, « Le Dîner » de Herman Koch et « La Gifle » de Christos Tsiolkas.
Filles de la mer
Il est parfois plus difficile de respirer en dehors de l’eau que dans les profondeurs des vastes océans. Sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, Hana et sa petite soeur Emi appartiennent à la communauté haenyeo, au sein de laquelle ce sont les femmes qui font vivre leur famille en pêchant en apnée.
Le complexe de Di
Je reviendrai un jour, avec Volcan de la Vieille Lune, quand elle sortira de prison. Elle aura apporté son appareil photo et prendra des clichés des pêcheurs, de leur dur labeur, de leur misérable vie quotidienne, la plus pauvre de la Chine, si ce n’est du monde. Moi, je noterai leurs rêves, ceux des adultes et ceux des enfants. Je leur raconterai la théorie de Freud, surtout sa quintessence, le complexe d’Oedipe, et on s’amusera à voir comment ils hurleront de surprise en secouant leurs têtes basanées.
Vert
Aimez-vous le vert ? À cette question les réponses sont partagées. En Europe, une personne sur six environ a le vert pour couleur préférée ; mais il s’en trouve presque autant pour détester le vert, tant chez les hommes que chez les femmes. Le vert est une couleur ambivalente, sinon ambiguë : symbole de vie, de sève, de chance et d’espérance d’un côté, il est de l’autre associé au poison, au malheur, au Diable et à ses créatures.
September
En Ecosse, septembre est le mois des festivités, des parties de chasse, le mois où les mariages se font et se défont, où l’on célèbre les derniers feux de l’été avant le long hiver. Cette année, le bal qu’organise Verena Steynton s’annonce somptueux. Tout Strathcroy attend l’événement qui amènera dans la petite ville des invités venus du monde entier. C’est aussi l’occasion pour deux vieilles familles de retisser les liens basés par un drame ancien. Le véritable événement, cependant, c’est le retour de Pandora.
La maison aux orangers
L’amour peut-il grandir là où la haine a été semée ? Jaffa, Palestine, 1948. Salim attend impatiemment le jour de ses huit ans. Enfin, il va pouvoir accompagner son père pour la cueillette des oranges, symbole du passage à l’âge adulte. Mais il n’aura jamais cette joie : la guerre israélo-arabe débute et sa famille est obligée de fuir en laissant derrière elle la maison et les orangers.
L’Aile des vierges
Vendu sans bandeau – Angleterre, avril 1946. La jeune femme qui remonte l’allée de Sheperd House, majestueux manoir du Kent, a le coeur lourd. Car aujourd’hui, Maggie Fuller, jeune veuve au fort caractère, petite-fille d’une féministe, entre au service des très riches Lyon-Thorpe. Elle qui rêvait de partir en Amérique et de devenir médecin va s’installer dans une chambre de bonne.
Le pacte secret
Octobre 2004. Un mystérieux correspondant avertit Nicolas Sarkozy : s’il est élu, il sera le dernier Président de la République Française… Le bouillant candidat croit d’abord à une manoeuvre de l’Élysée. Mais Ségolène Royal a, elle aussi, reçu l’étrange avertissement. Une enquête mouvementée conduit les deux adversaires jusqu’aux caves du Sénat. Une incroyable rencontre les y attend.
Tobie Lolness – Les yeux d’Elisha
Le monde de Tobie est menacé ! Le grand chêne est blessé à mort par un cratère qui ronge son cœur. Les mousses et les lichens ont envahi ses branches. Léo Blue règne en tyran sur les Cimes et retient Elisha prisonnière. Les habitants se terrent. Les Pelés sont chassés sans pitié. Pourtant, dans la clandestinité, Tobie se bat, et il n’est pas le seul. Au plus dur de l’hiver, la résistance prend corps. Tobie parviendra-t-il à délivrer les siens et à sauver son monde fragile ? Retrouvera-t-il Elisha ? Au cœur d’un inoubliable monde miniature, le second et dernier tome d’un grand roman d’aventure, d’amitié et d’amour.
Boussole
Insomniaque, sous le choc d’un diagnostic médical alarmant, Franz Ritter, musicologue viennois, fuit sa longue nuit solitaire dans les souvenirs d’une vie de voyages, d’étude et d’émerveillements. Inventaire amoureux de l’incroyable apport de l’Orient à la culture et à l’identité occidentales, Boussole est un roman mélancolique et enveloppant qui fouille la mémoire de siècles de dialogues et d’influences artistiques pour panser les plaies du présent.
La route
L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur voyage ?
Bloody Miami
Miami. En moins d’une génération, les Cubains s’y sont taillés la part du lion. Noirs, Haïtiens et « gringos » bon teint sont out, emportés par la vague latino. Toutes ces communautés sont à couteaux tirés et gare à qui s’en écarte ! Ainsi, pour s’être distingué de son clan, le policier cubain Nestor Camacho ne passe plus que pour un traître, aux yeux des uns, ou un indésirable, aux yeux des autres. Le chaos appelant le chaos, sa sublime petite amie, qui a des rêves de grandeur, vient de le quitter…. Descente aux enfers ou élévation sociale, faites vos jeux… à Miami, rien ne va plus !
La goutte d’or
Idriss gardait ses chèvres et ses moutons non loin de l’oasis de Tabelbala quand une Land Rover a surgi. Une jeune femme blonde aux jambes nues a pris en photo le petit berger saharien. Sa photo, elle la lui enverra dès son retour à Paris. Idriss a attendu en vain. Son image volée ne lui a pas été rendue. Plus tard, quand il va partir vers le nord et jusqu’à Paris pour chercher du travail, il va se heurter à des images de lui-même qu’il ne reconnaîtra pas. Perdu dans un palais de mirages, il s’enfoncera dans la dérision jusqu’à ce qu’il trouve son salut dans la calligraphie. Seul le signe abstrait le libérera de la tyrannie de l’image, opium de l’Occident.
B comme bière
À la veille de ses 6 ans, Gracie s’interroge. Quel est ce mystérieux liquide que les adultes ingurgitent avec une telle satisfaction ? Si son père élude ses questions sur la bière, l’Oncle Moe s’avère plus loquace. Il propose même à sa nièce de l’emmener visiter la Brasserie Redhook. Mais quand elle apprend que la visite n’aura pas lieu, Gracie a un accès de colère et engloutit une canette trouvée dans le frigo. Elle voit alors surgir la sympathique Fée de la Bière. Commence alors pour la fillette un voyage fabuleux et instructif au pays de l’alcool couleur de miel.
La fille d’Eléazar
Éléazar Cohen, le rabbin le plus respecté de toute la communauté juive d’Alger, est un père heureux. Sa fille Deborah – la pure, la vertueuse Deborah – va bientôt atteindre l’âge auquel elle doit fonder une famille. Et son époux est tout trouvé : Jacob le talmudiste, l’élève préféré du rabbin, dont l’amour pour Deborah n’est un secret pour personne. Mais les préceptes de la Torah sont formels : nul ne doit épouser une Cohen s’il ne peut lui assurer une vie digne de ce nom sacré. Or Jacob est pauvre, ses soeurs n’ont pas encore été mariées – autant d’obstacles au bonheur des jeunes gens.
La querelle de Dieu
Le petit village de Labrit n’aurait pas eu d’histoire si, au XVIe siècle, n’y était né chez les Maufrais un enfant qu’on appela Médée. Tout de suite il entendit des voix et fit naître sous ses doigts des sources miraculeuses. Les temps alors allaient aux superstitions, au merveilleux, au tumulte et à la violence des bandes armées qui terrorisaient le pays. L’une d’elles, menée par un certain Horus, en enlevant Anne-Sophie la jeune cousine de Médée, lança celui-ci sur les routes.
Le seigneur de Bombay
Bombay est un monde. Cruelle aux misérables, douce aux corrompus, elle grouille, vibre, enfle et dévore les imprudents qui gênent sa croissance. Pourtant, ceux qui goûtent trop longtemps à l’air vicié de ses rues défoncées ne peuvent plus s’en passer. Bombay est une drogue. Et le lieux de tous les possibles. Là, vivent deux hommes qui ne se connaissent pas : Ganesh, un gangster, roi de la pègre – le seigneur de Bombay – Sartaj, flic de quartier sur le retour, ancien play-boy vieillissant, qui a perdu ses ambitions et ses illusions.
Je t’aime comme ça
Recalée à ses examens, Alice peut faire une croix sur ses vacances en Sardaigne avec des copines. La voici coincée avec ses parents dans un camping au fin fond des Pouilles. Moyenne d’âge : 50 ans. Réveil à 7h, excursions familiales, sudoku et mots croisés, retour de la plage à 17h30 pour éviter la queue aux douches. L’horreur ! Jusqu’au jour où Alice croise Marina, une fille du lycée.
Un héros
Jusqu’où faut-il remonter pour trouver la source d’une tragédie personnelle? Aux mensonges de la guerre à la génération des grands-parents? A ceux de mon « héros » de père, parti à la conquête du sommet mythique de l’Annapurna en 1950 et laissant dans les cimes de cette ascension glorieuse une part de lui-même qui le rendra perpétuellement metteur en scène de sa légende?