Paradis perdus
Dans la nuit embaumée et chaude de Rabat, Jacques Lareuille confie l’histoire de l’amour fou qui l’a lié à Jeanne, une passion charnelle et intense dont la complexité et l’absolu peu à peu échappent au narrateur, amant désemparé et jaloux qui en subira le mystère et la douleur sans en comprendre l’issue. Bernard Simiot, dans une langue où la justesse de ton, la concision et la sobriété savent rendre l’étrange beauté de ce récit, le feu et la quête qui l’animent, nous invite à pénétrer au coeur du mystère de l’amour et à en méditer l’ineffable pouvoir. Paradis perdus renoue avec une veine plus intimiste, celle de Moi, Zénobie, reine de Palmyre, mais on y retrouve cette vivacité du récit, cette magie de l’espace qui réconcilient le réalisme et les mirages et ont fait l’extraordinaire succès de Ces messieurs de Saint-Malo.
Un enfant de la balle
Le docteur Daruwalla consacre ses recherches à l’identification du gène du nanisme. Ses tribulations le conduisent dans les méandres de Bombay, depuis les villas de Malabar Hill jusqu’aux bouges de Kamathipura. Tour à tour, il rencontre de vénérables jésuites, des médecins de renom et des trapézistes en paillettes… Quand un homme est assassiné dans un club de golf sélect, l’inquiétude le gagne.
La dictée
De retour d’exil après son engagement aux côtés des insurgés de la Commune de Paris, Paulin Labarthe, ancien imprimeur épris de liberté et de justice, se réfugie dans un village perdu au cœur de la campagne française, dans la vieille maison léguée par sa mère. Voyant qu’il possède des livres et admirant son savoir, Maria, jeune veuve, le supplie d’apprendre à lire à son fils, Louis. En échange, elle fera son ménage et s’occupera de son foyer. Un véritable amour rapproche bientôt ces deux cœurs solitaires. Quant au jeune Louis, sauvageon inculte qui ne jargonnait que quelques mots de français, il fait de rapides progrès. Il est bientôt admis premier à l’école normale. Il sera instituteur, féru des principes des hussards noirs de la République, le premier d’une longue lignée d’enseignants qui traversera le siècle.
Un goût de bonheur et de miel sauvage
DLa dynastie des Leduc, trois générations de grands chefs et de restaurateurs célèbres, est née au coeur de Paris, aux Halles, autour d’une simple marmite de soupe, celle de Mérotte qui fête aujourd’hui ses 85 ans. Et tandis que la vieille dame, entourée des siens, égrène avec bonheur souvenirs et recettes, inséparables chez cette cuisinière hors pair, son arrière-petite-fille, Driva, s’inquiète. Il lui faudra bientôt annoncer à sa famille son refus de prendre la succession, de vivre dans l’univers exigeant, parfois étouffant, de l’hôtellerie… Entre ces deux destins de femmes, Janine Montupet compose, avec art et subtilité, une étonnante saga familiale où passions et gastronomie se mêlent. A savourer comme un bon plat.
Le grand homme
« Claude Delarue, par la magie de son inspiration, sa perception à la fois ironique mais ô combien profonde d’un mal qui lui est certainement propre, hausse son Grand Homme à des sommets voisins de la perfection et de la simple fraternité humaine ». Françoise Ducout, Elle, Prix de la Nouvelle de l’Académie Française 1979.
Anne de Redmond
Anne Shirley poursuit ses rêves d’études supérieures et d’envolées créatives. Et c’est en compagnie de ses amis qu’elle découvre l’université de Redmond, en Nouvelle-Écosse. Au programme : cours, écriture, nouvelles rencontres et surtout, toutes sortes de mésaventures. Sans oublier les retours à Green Gables pour se ressourcer, entretenir les vieilles amitiés, garder sur le droit chemin un turbulent petit garçon… et recevoir sa première demande en mariage ! Lucy Maud Montgomery signe de son écriture merveilleuse un charmant bijou littéraire, drôle et tendre, sur le passage à l’âge adulte d’une fascinante jeune fille.
Anne de Green Gables
Nouvelle traduction de « Anne, la maison aux pignons verts ». Cheveux désespérément roux, visage constellé de taches de rousseur, Anne Shirley est une petite fille curieuse, pleine d’énergie, souvent perdue dans ses pensées, parfois d’une gravité solennelle, sans aucun doute intemporelle. Difficile de résister à ce petit bout d’humanité de onze ans parfaitement imparfaite, héroïne d’une série de romans qui a su conquérir des millions de lecteurs à travers le monde, « Anne de Green Gables », écrit par Lucy Maud Montgomery, et dont le premier tome parut en 1908. Orpheline à l’esprit vif, à l’imagination sans bornes et qui adore employer de « grands mots », Anne se retrouve par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. Féministe involontaire, romantique impénitente, elle est impulsive, dramatique, maligne, drôle, et telle une authentique naïve, elle va bousculer le calme et la monotonie de la vie à Green Gables, en semant partout joies et rêveries, en dénichant la beauté dans les moindres recoins, en ne s’exprimant qu’en points d’exclamation, même dans « les affres du désespoir ». Parce que l’existence d’Anne a aussi une face sombre, hantée par la mort de ses parents et les abandons, qui lui donne son énergie folle, parfois hallucinée, et qui rend son idéalisme et son indignation si poignants et si convaincants. Si le regard d’Anne transcende le monde sur lequel il se pose, Anne de Green Gables, c’est la transformation magique, presque mystique, que seul l’amour peut opérer sur les hommes et les femmes. C’est l’histoire d’une petite fille qui parvient à se faire aimer de tous (Josie Pye exceptée), et de nous les premiers. Écrit par une femme à une époque où tout était contre elle, refusé par de nombreux éditeurs, rangé dans une boîte à chapeaux pendant des années avant d’être exhumé et enfin publié avec un succès immédiat, adapté des dizaines de fois (cinéma, théâtre, radio, et récemment sur Netflix, « Anne with an E ») et aimé par des générations et des générations de lecteurs (vendu à plus de soixante millions d’exemplaires), « Anne de Green Gables » de Lucy Maud Montgomery est un hymne à la joie, à la persévérance et au pouvoir de l’imagination. Magnifiquement écrit, construit autour d’une héroïne parfaitement imparfaite, féministe involontaire et romantique impénitente, ce roman empreint de poésie, d’humour et de douceur est bien plus que la vie d’une orpheline qui va bousculer le calme et la monotonie de son nouveau foyer. C’est un autre monde, fait de couleurs chatoyantes, d’une nature enchanteresse et d’idées saugrenues qui se déploie à travers les yeux de l’incroyable Anne Shirley. Littérature solaire et intemporelle, « Anne de Green Gables » est une parenthèse magique, un souffle chargé d’énergie et d’enthousiasme, un élan à vivre pleinement nos amitiés et nos passions.
Popov
Qui est Popov ? Sous ce nom russe ordinaire se cache l’homme le plus puissant d’Union soviétique, et peut-être du monde… Que veut Popov ? De quelle machination infernale est-il le maître incontesté alors que les gouvernements Brejnev, Andropov et Tchernenko se succèdent, sans pour autant restreindre son terrible pouvoir ? Le jeune et brillant banquier français Paul Quant pourra-t-il, aidé de sa seule et prodigieuse intelligence, déjouer ce complot d’échelle internationale dont Paris, Bonn et même Washington semblent accepter la fatalité ? Il sait pourtant que sa vie et celle de la femme qu’il aime sont menacées…
Les bouffons de Dieu
Le pape français Grégoire XVII a reçu une terrible révélation : la fin du monde est proche, et l’heure du Second Avènement est arrivée. Il voudrait l’annoncer dans une encyclique. Grégoire XVII est-il un mystique, un fou ou un fanatique avide de puissance ? La Curie, devant les dangers d’une telle proclamation, le contraint à abdiquer et l’expédie dans un monastère. La crise internationale se précise et le pape, sorti de son exil, cherche désespérément à prévenir l’holocauste. Trop tard, d’autres forces sont à l’oeuvre… Ce roman, dont le thème audacieux est développé avec une rare maîtrise, tire sa force dramatique de l’actualité de l’apocalypse et aussi de l’habileté avec laquelle Morris West déroule l’intrigue policière, campe toute une série de personnages extraordinairement vrais – hauts fonctionnaires et truands, trafiquants et fanatiques – et fait vivre cette histoire d’amour, de foi et d’espoir.
L’impéraliste
De toutes les héroïnes imaginées par l’Histoire, Elisabeth d’Autriche fut, et reste, l’une des plus romanesques. Belle, mélancolique, rebelle, impératrice à seize ans, elle régna ainsi, jusqu’à son assassinat en 1898, sur des peuples aussi nombreux que ses songes.
Or, de cette femme singulière, la légende n’a retenu, le plus souvent, que le profil mièvre de » Sissi « , et il fallait qu’une romancière telle que Nicole Avril proposât enfin sa véritable résurrection. D’où ce récit, tout de passion et d’érudition. » L’Impératrice « , réanimée par le style d’un écrivain complice, retrouve les frémissements, les emportements qui firent son destin.
Élisabeth : impériale et royale, poète, républicaine, éprise d’absolu, subjuguant l’Autriche-Hongrie par son charme sans pareil. Mais, par-delà ce destin sublime et douloureux, c’est toute une Europe défunte qui est ici convoquée. Avec l’effervescence de ses nations. Avec ses drames. Avec son horizon aimanté par la violence et la guerre. Élisabeth sut traverser les tumultes de ce monde d’hier qui préfigure le nôtre. Sa lucidité serait-elle, avec sa grâce, le plus précieux des trésors qu’elle nous lègue ?.
Ces dames du palais Rizzi
Dans l’ombre vénéneuse de la vieille bâtisse italienne, il se passe d’étranges choses. Ça commence par un air de mandoline et ça s’achève en cauchemar. Mais qu’importe la démesure des passions ? L’essentiel n’est-il pas que Jérôme Deuilh aille jusqu’au bout de son terrible voyage parmi les mystérieuses créatures qu’on appelle « ces dames du palais Rizzi » ? Il joue les amoureux transis avec la nièce et les Casanova avec la tante. Il se damnerait pour un baiser de la première et rêve de culbuter la seconde. L’une et l’autre le font mourir d’amour et de désir. Mais Jérôme Deuilh, écrivain réputé, venu écrire en Italie un livre sur l’architecture fasciste, se délecte de cette situation équivoque. Amant de coeur pour l’une, étalon à demeure pour l’autre, le Parisien ne se voit plus d’autre avenir qu’entre les murs feutrés du si noble palais Rizzi. Sans se douter qu’un piège, délectable certes, mais inexorable, se referme sur lui…
Boussole
Insomniaque, sous le choc d’un diagnostic médical alarmant, Franz Ritter, musicologue viennois, fuit sa longue nuit solitaire dans les souvenirs d’une vie de voyages, d’étude et d’émerveillements. Inventaire amoureux de l’incroyable apport de l’Orient à la culture et à l’identité occidentales, Boussole est un roman mélancolique et enveloppant qui fouille la mémoire de siècles de dialogues et d’influences artistiques pour panser les plaies du présent. Après Zone, après Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, après Rue des Voleurs… l’impressionnant parcours d’écrivain de Mathias Enard s’épanouit dans une magnifique déclaration d’amour à l’Orient.
Un nom de torero
Juan Belmonte, ancien guérillero chilien, et Frank Galinsky, ex-membre de la Stasi, sont engagés par des parties adverses pour retrouver un mystérieux trésor disparu au Chili. Épris de liberté et de justice, ces deux hommes ont tout sacrifié à leurs idéaux politiques. Revenus de leurs illusions, ils entament leur ultime aventure : un duel sanglant au bout du monde.
La route
L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur voyage ?
Le privé
Jean-François Rivière, détective privé, est un jour contacté par un ami d’enfance, Marc Salvain : ce dernier, directeur d’un important réseau bancaire, a découvert que son fils Xavier se droguait et demande à Rivière d’intervenir au plus vite. Malheureusement, les « bêtises » du rejeton ne se limitent pas à la consommation de cocaïne. Le jeune Xavier, petit génie de l’informatique, opère d’ingénieux transferts de fonds, sans se douter un seul instant que les sommes qu’il manipule allègrement depuis son ordinateur sont elles-mêmes détournées, pour le plus grand profit d’un magnat zurichois aux activités douteuses. Des ruelles de la capitale aux salons cossus des officines suisses, le privé Jean-François Rivière va devoir démêler plus d’une intrigue et compter sur plus d’un allié pour éviter les innombrables pièges que lui tendront des hommes de l’ombre pour qui l’argent n’a pas d’odeur et la vie humaine une valeur toute relative.
Munich
Septembre 1938. Hitler est prêt à déclarer la guerre. Le premier ministre du Royaume-Uni, Chamberlain, fera tout pour conserver la paix. Tout se jouera dans une ville : Munich. Tandis que l’avion de Chamberlain survole la manche, Hitler quitte le sud de Berlin en train. Tous deux se dirigent vers Munich. De leur côté, deux jeunes hommes entament le même voyage : Hugh Legat, secrétaire privé de Chamberlain, et Paul Hartmann, diplomate allemand et membre de la résistance au nazisme. Amis durant leurs études à Oxford, avant qu’Hitler n’arrive au pouvoir, ils ne se sont pas vus depuis leur dernier voyage à Munich, six ans plus tôt. Alors que le destin de l’Europe est en train de se jouer, leurs chemins se croisent à nouveau. Quand les enjeux sont si grands, qui êtes-vous prêt à trahir ? Vos amis, votre famille, votre pays, ou votre conscience ?
Loin de Chandigarh
Tarun j Tejpal. Loin de Chandigarh. L’inde du Nord à la fin des années 1990. Un journaliste et sa femme, Fizz, partagent, depuis quinze ans, une intense passion, très sensuelle, très charnelle. Jusqu’au jour où, dans leur maison accrochée aux contreforts de l’Himalaya, le narrateur découvre soixante-quatre épais carnets, le journal intime et impudique d’une Américaine, Catherine – ancienne propriétaire des lieux -, dont la lecture va peu à peu détruire son couple…
Oriane ou la cinquième couleur
Oriane Casanove, jeune femme de trente-quatre ans, est juge d’instruction. Brillante et redoutée des criminels d’argent, des intouchables de la République, elle travaille dans les somptueux bureaux de la Galerie financière et habite seule au flanc de la montagne Sainte-Geneviève. Un matin, alors qu’elle se prépare à auditionner le patron des Cimenteries de l’Ouest, boulevard des Italiens, elle assiste à l’assassinat de sa meilleure amie, Isabelle Leclerc, dont le mari, le juge Alexandre Leclerc, a été retrouvé suicidé une semaine plus tôt au Gabon. Oriane, bouleversée par ce terrible spectacle et tentée d’établir un lien entre ces deux morts, commence à mener son enquête. Avec courage et perspicacité, la juge se lance à la recherche d’indices susceptibles de confondre de façon irréfutable un mystérieux meurtrier qui va se révéler puissant, talentueux et séducteur. Sulitzer élabore une saisissante évocation d’un monde régenté par le charisme, l’argent, le pouvoir et le crime. –Lina Jung
La consolante
Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d’une femme qu’il a connue quand il était enfant, et adolescent. Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant. Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. « Allez… C’est fini. C’est fini, tu comprends ? »
La vacation
Faiseur d’anges, avorteur, « ivégiste » ? Comment désigner le docteur Sachs, quand, chaque mardi, il quitte son cabinet de campagne, ses patients habituels et leur cohorte de petits maux, pour la ville, ses patientes qui défilent, et leur seul mal : une grossesse indésirable ? Lui-même ne sait pas comment dire, d’ailleurs il n’a personne à qui en parler. Or, il aurait bien besoin de quelqu’un qui l’écoute raconter la souffrance de son travail, celle des femmes en face de lui, mais la sienne aussi, la violence de cet acte qui n’est jamais anodin. Une oreille attentive, avec qui dépasser le langage clinique, rassurant, propre, qu’il sert à chaque patiente, mais tellement loin de ce qu’il ressent… Quelqu’un qui soit prêt à entendre ses vrais mots : un lecteur, peut-être ? Un texte poignant, une écriture à vif, à lire comme le contrepoint sombre de La Maladie de Sachs, le roman qui fit connaître Martin Winckler au grand public et qui obtint le prix du Livre Inter en 1999. –Karla Manuele
Presque la mer
Deux héros principaux : un jeune médecin tout frais diplômé et une jeune fille d’un petit village qui rêve d’être chanteuse. Les habitants de Patelin font croire au jeune médecin qu’il y a la mer au village, pour qu’il vienne s’installer. La jeune fille rentre de la Capitale, après avoir échoué à un casting d’un télé-crochet. Une histoire d’amour va naître entre ces deux-là, dans un village burlesque où tous les habitants jouent l’imposture balnéaire…
Je l’aimais
À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une « femme moins usée. » A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer. Tombe alors le masque du « vieux con » autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.
Aller-retour, tous frais payés
Daniel se rend à l’Opéra de Bratislava trois semaines après l’enterrement de sa femme, morte dans un accident de voiture. Avant la représentation, à la terrasse d’une pâtisserie, le veuf séduisant commande un café. La serveuse, d’une grande beauté, est étudiante. Il couvre la jeune femme de compliments. Lila, étonnée et méfiante, le prend pour un dragueur et garde ses distances. Lors d’une deuxième visite, Daniel, tenace, fait la connaissance de sa mère, Colette, une jolie divorcée de quarante ans. Il les invite à Paris. Evidemment » aller-retour, tous frais payés « . Lila, la rebelle de vingt ans, fait accepter l’invitation à sa mère, qui depuis longtemps rêve d’un homme comme ce Français… Elles arrivent pour un week-end dans un enfer que seuls l’argent et la haine peuvent créer. Lila rencontrera le fils de Daniel, Alex, et viendra à son secours. Un amour va naître, mais à quel prix ?
Tom Boker est ce que l’on appelle dans les vielles histoires américaines un chuchoteur. Il a un don avec les chevaux. Il est capable de rendre le plus enragé d’entre eux doux comme un agneau. Il vit dans le Montana où il gère le ranch familial avec son frère Frank et sa famille. C’est vers Tom que va se tourner Annie Graves Maclean, suite à l’accident qui a rendu sa fille handicapée et fou son cheval Pilgrim. Il lui apparait comme une évidence que l’enfant ne pourra pas guérir si son cheval ne se remet pas. Pendant quelques semaines, la mère et la fille vont, en même temps que Pilgrim, panser leurs blessures et réapprendre le vrai sens de la vie.
Le président du marigot
Personne n’a oublié ce 4 juin 2007, lorsque toutes les télévisions du monde interrompirent leurs programmes pour diffuser l’incroyable nouvelle : » L’avion du président de la République française vient de disparaître des écrans radar au-dessus de l’Afrique équatoriale.
» Au bout de cinq semaines, on abandonna les recherches. Il était évident que le Président et sa suite de ministres, d’hommes d’affaires et de journalistes avaient été engloutis à jamais par la forêt primaire. On décréta un jour de deuil national et la vie reprit son cours. Nous sommes en mesure de vous révéler aujourd’hui les singuliers événements qui suivirent le crash de l’avion présidentiel. A travers le regard goguenard des habitants de la brousse, Le Président du marigot raconte l’extravagante aventure de ces élites de la nation qui prétendent régir le monde et sont incapables de dépecer un singe…
Landon
Landon est un garçon sportif, beau gosse et extrêmement gentil. Il vit agréablement avec sa mère et le mari de celle-ci à Washington, mais sa petite amie de longue date, Dakota, décide de partir étudier la danse à New York. Afin de poursuivre de bonnes études et pour ne pas l’abandonner, il décide de la suivre. Il s’installe à New York et découvre la vie d’un jeune homme dans cette ville qui ne dort jamais. Mais, dès leurs retrouvailles, Dakota rompt avec lui. Elle veut bien rester son amie, mais pas plus. Lorsqu’il commence une nouvelle histoire avec Nora, une fille secrète qui cache un lourd passé, Dakota se fait de nouveau plus présente. A-t-elle renoncé à Landon ? Et Landon supportera-t-il ses allers et retours ?Landon est-il vraiment ce garçon fidèle, sérieux et positif, ce » gendre idéal » ?
De battre la chamade
En commençant son internat de médecine à Brest, Marie-Lou est très vite happée par le tumulte de l’hôpital. Un concentré d’humanité où les rencontres, les émotions, les disparitions aussi, font grandir, mûrir. Plus qu’un apprentissage, c’est une prise de conscience, sur soi et sur le monde. C’est là que bat le coeur de la vie. Côté sentimental, les choses ne sont pas moins compliquées… Comment retenir l’instable et insaisissable Matthieu dans ses filets ? Lui qui a dû mettre la médecine entre parenthèses pour retrouver son père disparu ? On retrouve l’énergie et la fraîcheur de l’auteur des Yeux couleur de pluie et de Entre mes doigts coule le sable dans ce roman du quotidien mouvementé de Marie-Lou et Matthieu. Un chassé-croisé amoureux sans répit, un portrait sans fard du monde hospitalier, des histoires d’amitié, beaucoup de résilience pour une vraie surprise.
Une chance sur un milliard
Je venais d’avoir onze ans lorsque j’ai pris conscience de ce qu’était le destin. C’est drôle, en repensant à cette soirée et à tout ce qui m’est arrivé d’important depuis, je me dis que dans une vie, on ne voit jamais venir les événements qui vont vraiment compter. Depuis ce jour, plus personne ne m’a pris dans ses bras. Enfin, jusqu’à la semaine dernière. C’était encore pour m’annoncer une nouvelle qui allait dynamiter mon existence. Il n’y a pas que les insectes qui se prennent des coups de pantoufle. Je ne sais pas qui les donne, mais si c’est un dieu, il chausse grand. À travers une histoire aussi réjouissante qu’émouvante, Gilles Legardinier nous entraîne au moment où chacun doit décider de ce qui compte réellement dans sa vie. Plus de temps à perdre. Plus question de s’égarer. Se jeter sans filet. Remettre les pendules à l’heure, dire, faire, espérer. Aimer, libre comme jamais.
La femme qui ne vieillissait pas
« À quarante-sept ans, je n’avais toujours aucune ride du lion, du front, aucune patte d’oie ni ride du sillon nasogénien, d’amertume ou du décolleté ; aucun cheveu blanc, aucun cerne ; j’avais trente ans, désespérément. » Il y a celle qui ne vieillira pas, car elle a été emportée trop tôt. Celle qui prend de l’âge sans s’en soucier, parce qu’elle a d’autres problèmes. Celle qui cherche à paraître plus jeune pour garder son mari, et qui finit par tout perdre. Et il y a Betty. Ce qui est arrivé à Betty est le rêve de toutes les femmes. Et pourtant.
Dieu me déteste
Etat de New York, hôpital Hilltop, Richard Casey aura bientôt 18 ans. Il voudrait faire la fête, draguer et tomber amoureux. Richard sait qu’il ne fêtera jamais ses 19 ans. En effet, ce jeune homme est dans les mains des médecins depuis tout petit, et se retrouve a présent dans les soins palliatifs. Il est plus pressé que les autres et pour vivre comme il veut, il lui faut déjouer les pièges de ceux qui préféreraient le voir vivre un peu plus longtemps.
Et plus si affinités
Un mariage… c’est parfois l’occasion pour les plus proches amis des mariés de faire connaissance… Des personnages tous plus déjantés les uns que les autres, des situations cocasses, du rire, des émotions et des larmes aussi… bref un cocktail détonnant pour une comédie sur vitaminée. Deuxième titre chez Pocket après Jamais deux sans toi.
D’ici là, porte-toi bien
Le meilleur moyen d’alléger ses peines, c’est encore de les partager. Avec son sable fin et son ciel azur, l’Avenue du Parc Resort and Spa est l’endroit idéal pour se remettre d’un coup dur. À condition de donner sa chance à la chance. Alors que Samya tente de pardonner l’adultère de son mari, Alison aimerait oublier qu’elle s’est fait plaquer au pied de l’autel. Jessie s’est excusée mille fois pour le chat et le lave-linge, mais Jérémy est à bout : une pause s’impose. Apolline rêve d’un enfant qui ne vient pas. Quant à Mia, dix-neuf ans et déjà maman, elle se voit rejetée par sa famille. Geneviève, elle, perd peu à peu la mémoire. Ensemble, elles vont libérer leurs émotions et s’apporter un soutien inattendu. Avec au bout du chemin, un gain inestimable : l’espoir.
Histoire d’@
Et si votre passé retrouvait le chemin de votre boîte mail ? Il est parti sans se retourner vers New-York qui lui tendait les bras. Et l’a laissée dans une incompréhension majeure. Douze ans après, il réapparaît derrière son écran, et commence alors une correspondance par mail, comme une conversation. L’occasion d’évoquer les souvenirs, et de se parler de leur vie. Mais quand le passé ressurgit, comment le présent pourrait-il ne pas être ébranlé ? Un roman épistolaire moderne qui rend hommage à l’amitié, questionne l’amour, et interroge les choix de vie.
Le sourire des fées
» Rose l’a dit à Lou : il faut croire encore au bonheur. Elle a toujours eu le don pour apporter de la joie à partir de presque rien. Un joli paysage, une belle lumière, le parfum d’une pivoine, le goût du chocolat noir attrapé avec la langue sur le fouet à pâtisserie, un bon repas, un fou rire qui tire les larmes, respirer à pleins poumons, danser, jouer… Ce sont ces petites doses de bonheur à pratiquer au quotidien. C’est à cela qu’il faut s’accrocher. » Jamais il n’y a eu plus d’urgence à aimer.
La (Toute) dernière fois…
On pense souvent à nos premières fois… Premier jour d’école, premier vélo sans roulettes, premier baiser, première cigarette… Mais c’est si loin, tout ça ! Nos dernières fois ne sont-elles pas plus présentes, plus fortes, plus propices à la réflexion ? Souvenez-vous… de la dernière fois que vous avez vu votre meilleur ami, de la dernière fois que vous êtes allé à la mer, de la dernière fois que vous avez fait une gaffe… Ou imaginez-vous au crépuscule de votre vie, vous rappeler vos toutes dernières fois. Ce recueil de textes vous plonge dans 60 vies. 60 personnages, 60 anonymes, qui pourraient être chacun d’entre vous. 60 anecdotes, comme des bribes de vie… des souvenirs récents ou plus lointains, légers, doux-amers ou plus graves. 60 émotions, ou presque… qui vous divertiront, vous interrogeront, vous étreindront… Tout au long de ces textes, vous vous identifierez, vous sourirez, vous serez peut-être aussi un peu remués… et vous penserez à toutes vos dernières fois, vécues et à venir. Alors vous aurez sans doute aussi une envie : vivre à 100 %.L’avis de quelques blogueuses (extraits) : « On se prend un feu d’artifice d’émotions en pleine figure qui nous renvoie inéluctablement à des situations que nous connaissons ou avons connues. »
La fille de sa mère
– J’ai survécu à une histoire d’amour calamiteuse qui m’a quand même offert une fille extraordinaire, Joy, j’assume enfin mes rondeurs, mon roman est toujours un succès et mon nouveau mari Peter une perle rare… Je m’appelle Candace Shapiro et je suis comblée ! Bon, je vous l’accorde, tout n’est pas complètement rose : ma chère et tendre fille de 13 ans est une ado en puissance, et Peter veut un bébé… – Ma mère est trop envahissante ! Elle a écrit un roman nul que tout le monde adore sauf moi, elle m’étouffe avec son porridge et ses attentions, sans compter ses petits secrets avec Peter… En plus, elle est capable de choisir la robe la plus moche pour ma bat-mitsvah. Mais je ne vais pas me laisser faire ! Candace et Joy : mère et fille pour le meilleur et pour le rire !
Parler ne fait pas cuire le riz
À bientôt quarante ans, Jeanne est au bout du bout du rouleau. Plus de mec, un travail qui ne rapporte pas un rond, des relations tendues avec sa mère et quelques kilos en trop, sa vie ressemble à un désastre. Afin de l’aider à faire le point, sa sœur lui offre une semaine de vacances. Mais pas pour se la couler douce, non, pour faire une cure de jeûne. Le pire cauchemar de Jeanne! Imaginer dire adieu au pain au chocolat du matin et à tous les gâteaux qu’elle avale compulsivement, c’est déjà une torture, alors huit jours de diète forcée, c’est au-dessus de ses forces. Et pourtant… C’est au fin fond du Pays basque que la retraite commence avec Myriam, spécialiste déjantée ès jeûnes, et son mari JP, baba cool à la masse. Au programme : yoga, randonnée et bouillons. Pour Jeanne, la semaine s’annonce longue, très longue. Franck, le neveu de Myriam, et son ami Gustave, appelés en renfort, l’aideront-ils à surmonter sa mauvaise humeur? Entre petites galères et grands moments de solitude, cette héroïne à l’humour décapant, irrésistiblement humaine, nous embarque dans une comédie jubilatoire.
Globalia
Une démocratie compartimentée, régie par un calendrier où chaque jour a sa valeur, habillée de bulles de verre, assurant une température agréable et idéale toute l’année ; des indicateurs au service d’une protection sociale où dominent psychologues et officiers ; la volonté de faire perdurer les existences ; une prospérité ad vitam aeternam pour tous et tout le monde au pas. En somme, en apparence ça pourrait aller plus mal ! Seulement voilà, ce monde nouveau, calibré, mesuré, étudié, encadré est bien ennuyeux. On y bannit le passé, on y surveille la pensée, on contrôle les sorties du territoire, on montre du doigt les réfractaires. Tel est le prix et le revers de l’uniformisation. Un prix difficilement supportable pour Baïkal Smith qui tenterait bien l’aventure ailleurs, avec ses risques et périls. Globalia vaut donc bien Big Brother et 2004 revêt des allures de 1984. Sur les traces d’Orwell, mais pleinement inscrit dans son temps, Jean-Christophe Rufin épingle les travers de nos modernités, en proie aux totalitarismes.
La reine des pluies
Pâques 1974. Kate Carrington, alors âgée de douze ans, se retrouve orpheline en Afrique, continent méconnu et envoûtant. Ses parents, Sarah et Michael, deux missionnaires australiens, ont été assassinés dans la brousse, en Tanzanie, près de la frontière rwandaise. Puis vint le retour vers cette Australie qu’elle ne connaissait pas encore, la vie dans les pensionnats de la mission, ses études d’infirmière. Surtout s’endurcir, devenir imperméable aux autres pour ne plus souffrir. Mais voilà qu’emménage une mystérieuse voisine, femme âgée qui passe son temps autour d’un feu de camp dans son jardin, en compagnie d’une chèvre. Peu à peu les deux femmes se lient d’amitié et la vieille dame étrange et solitaire fait de surprenantes révélations à Kate sur son passé et la flamboyante reine des pluies…
Le berceau du monde
Essie a quitté l’Angleterre pour suivre son mari Ian Lawrence, éminent paléoanthropologue, dans un campement au cœur de la brousse tanzanienne. Là, sur les bords du lac Natron, les Lawrence recherchent, depuis des générations, les traces d’une civilisation primaire. Un jour, à la suite d’une rencontre avec le chef de la discrète tribu nomade des Hadzas, la jeune chercheuse se voit confier une étonnante mission : veiller sur Mara, une petite orpheline de quelques semaines, pendant les trois mois de la saison sèche. Rentrée au camp, Essie s’affole : elle qui n’a jamais voulu être mère, pourra-t-elle subvenir aux besoins du nourrisson ? Sans parler des conséquences de l’arrivée de Mara sur son couple, sur sa carrière, sur ses liens avec les autres Tanzaniens, qui semblent mal accepter la présence d’une petite Hadza à leurs côtés. Trois mois. Rien à l’échelle d’une vie, d’une civilisation, mais bien assez de temps pour bousculer le monde d’Essie et la forcer à questionner son rapport à l’amour, à la vie. Qu’adviendra-t-il de la jeune femme et de la fillette lorsque reviendront les pluies ?
Troisième jeunesse
À 79 ans, Alexandre déprime dans une luxueuse maison de retraite, entre les sosies de chanteurs morts, les quizz du soir et les tournois de tennis virtuels. Trois rencontres inattendues vont bouleverser sa vie. Pour la première fois, Alexandre va éprouver un frisson délicieux : l’urgence de vivre. Il prend alors une décision qui changera la fin annoncée de son histoire. » Vieillir avec humour et indépendance, quel défi ! «
Mardi 19h soir
Elynn est assez jeune pour avoir la vie devant elle. Pourtant, elle a souvent le sentiment que ses rêves sont de plus en plus loin derrière. Entre son couple qui végète et la réalité quotidienne de son métier d’infirmière, la jeune femme a l’impression de faire du sur-place dans un horizon sans intérêt. Comment en est-elle arrivée là ? Qu’est devenue l’enfant pleine d’envies qu’elle était ?
Cherchant à bousculer sa routine, Elynn s’inscrit dans un club de sport. De rencontres inattendues en expériences inédites, ce simple rendez-vous va vite se révéler essentiel et déclencher d’imprévisibles réactions en chaîne. Elynn et ses nouvelles amies vont peu à peu trouver les moyens de forcer les verrous qui les entravaient. La cage ne résistera pas longtemps…
Des matins heureux
La rencontre de trois destins malmenés : Elsa, Marie et Guillaume. Leur point commun : aucun d’eux ne dort la nuit. La vie de quartier les fera se croiser et se recroiser, au détour de la merveilleuse pâtisserie de Raphaël, d’un Lavomatic, d’une annonce sur Leboncoin….
Toutes les couleurs de la nuit
Le diagnostic est irrévocable. D’ici trois semaines, Vincent aura perdu la vue. Confronté à son destin, ce prof de tennis de trente-cinq ans qui avait tout pour être heureux expérimente le déni, la colère et le désespoir. Comment se préparer à vivre dans l’obscurité ? Sur qui compter ? Alors que le monde s’éteint petit à petit autour de lui et que chaque minute devient un parcours d’obstacles, il se réfugie à la campagne où il renoue avec ses souvenirs d’enfance. Les mains plongées dans la terre, Vincent se connecte à ses sens, à l’instant présent et aux autres. Il tente de gagner le match de sa nouvelle vie. C’est l’histoire lumineuse d’une renaissance, d’une transmission familiale et d’un amour hors normes. Une immersion sensorielle dans un univers méconnu.
La cour des grandes
Elles sont quatre, elles veulent tout, leur vie est un roman. De leurs cahiers de tests de collégiennes à leurs plannings surbookés, Mathilde, Alice, Lucie et Eva sont entrées sans s’en rendre compte dans la cour des grandes. Héroïnes made in France, elles ne rêvent plus de prince charmant, de robe meringuée et d’alliances. Elles n’en ont plus le temps. Crèche, école, courses, vie sexuelle, carrière, enfants malades, premières rides et corps qui fout le camp, elles tentent de maîtriser le tourbillon qui les emporte depuis qu’elles ont dit oui. Dans un Paris de comédie romantique, ces équilibristes à l’aube de la quarantaine rient, galèrent, aiment et espèrent, car au fond leur vie ne fait que commencer.
L’embarras du choix
Quelle a été votre dernière décision ? Quels ont été vos choix de vie importants ? Nous sommes toutes et tous confrontés à l’embarras du choix ! Ce livre vous plongera directement dans le mariage d’Emma et de Julien. Elle doit dire OUI… bien sûr, puisque toute l’assemblée est suspendue à ses lèvres. Sauf que… un malheureux contretemps va emmener Emma dans un film intérieur dont elle est l’héroïne, et qui va lui faire vivre un hypothétique avenir, complètement irréel et fantasmé… Cette incursion dans son imaginaire lui apportera-t-elle la réponse à la question que le prêtre vient de lui poser ?
Tome 1 – Manhattan girls
Vous êtes traquée par les paparazzi parce que vous êtes la fille d’un super top model ? Vous rêvez de fuir Manhattan parce que tous les hôtels fashion à la ronde appartiennent à votre père ? Vous voulez chanter vos propres chansons alors que l’icône pop du moment est votre mère ? Bienvenue dans l’enfer du glamour, des fêtes qui tournent mal et des gaffes qui font le tour de YouTube !
Le jardin de Badalpour
A quinze ans, l’héroïne de ce livre comprend qu’elle a tout perdu : ses parents, son nom, son pays et jusqu’à son âge. De Selma, sa mère, la descendante des sultans, morte à Paris dans la misère, elle ne sait presque rien. Quant à son père, si sa famille adoptive lui dit qu’il était le radjah de Badalpour, d’autres murmurent qu’il s’agissait d’un Américain.Zahr se battra pour retrouver ses racines. Elle reverra son père, croira retrouver sa famille dans cette Inde musulmane qui d’emblée l’a conquise… jusqu’au moment où son univers s’écroule à nouveau et où il lui faut fuir.Après le best-seller De la part de la princesse morte, où revivait la figure de sa mère, c’est à son ascendance paternelle que Kenizé Mourad a consacré ce bouleversant roman, qui nous entraîne du quartier Latin des années soixante au mystérieux jardin du palais décrépit de Badalpour.Kenizé Mourad a écrit un grand roman, si l’on veut bien considérer qu’un romancier est celui qui invente avec ses souvenirs.Fabrice Gaignault, Elle. Il existe en Inde, dans l’enceinte du palais décrépit du défunt radjah de Badalpour, un petit jardin où une jeune occidentale vient régulièrement se ressourcer, car Zahr, fille de sultane et descendante d’un des derniers souverains de Constantinople, est aussi fille de radjah, et donc de cette terre indienne. Son histoire est celle d’une femme qui, en venant au monde, a tout perdu: son nom, son prénom, son âge, son pays, ses parents _ sa mère, ayant fui l’Inde, l’a confiée avant de mourir à une famille adoptive. Une fois adulte, Zahr se lance dans la quête désespérée de sa véritable identité sans laquelle elle a l’impression de ne pouvoir commencer à vivre. A vingt et un ans, après bien des années de recherches, elle retrouvera son père et son pays. Elle découvrira une famille déchue depuis l’indépendance de l’Inde, une communauté musulmane minoritaire et persécutée. Ses habitudes d’occidentale choquent et lui valent maintes rebuffades. En outre, elle n’est qu’une femme et, à ce titre, n’a guère de droits. Mais elle a enfin trouvé le bonheur d’avoir une famille et un père qu’elle adule. Jusqu’à ce que son univers s’écroule à nouveau et qu’elle soit obligée de tout quitter. Vingt ans plus tard elle revient et, après bien des luttes, finit par comprendre que ces » appartenances » auxquelles chacun s’accroche ne sont en fait que des béquilles qui aident à tenir debout, des barrières qui limitent, souvent même des oeillères qui aveuglent. A présent, libérée de ses fantômes, Zahr pourra-t-elle partir vers d’autres horizons, légère, enfin prête à danser sa vie? Kénizé Mourad a été journaliste et a travaillé pendant douze ans comme grand reporter spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient et du sous-continent indien. Elle a consacré à l’histoire de sa famille, il y a dix ans, un célèbre roman: De la part de la princesse morte (Laffont), qui s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires. Le jardin de Badalpour est le second volet de cette saga familiale.