Mystère à Zarzis
Que se passe-t-il au club Sangho de Zarzis où, comme d’habitude, la fine fleur du journalisme parisien est venue en vacances ? Pourquoi des vols et des meurtres dans un pays réputé pour son calme et sa sécurité ?
Et à quels étranges rituels s’adonnent les membres du club des dattes ? Pour le commissaire tunisien Amar Sehili, les surprises vont se succéder et bien des réponses risquent de demeurer sur les bords de la Seine.
Bernard Giroux, qui n’ignore rien du monde parisien de la communication, mêle avec bonheur et humour fiction et personnages réels pour faire découvrir un pays qu’il aime et jouer les détectives d’un été.
La belle vie
Ils avaient trente ans et des poussières. Le monde leur appartenait. Ils étaient, disait-on, le plus beau Couple de New York. C’était en 1987. Quatorze ans plus tard, Corrine et Russell Calloway Ont deux enfants et vivent dans un loft, à TriBeCa. Ce soir-là, ils ont invité des amis à dîner (Salman Rushdie vient de se décommander). Nous sommes le 10 septembre 2001. Dans quelques heures, le monde va basculer dans l’horreur.
Origine
Syracuse, État de New York. L’hiver est terrible, la ville est sous la neige, battue par des vents glacés. Lena, experte en empreintes digitales, travaille à l’unité scientifique de la police. C’est une jeune femme renfermée, à l’équilibre fragile, qui, en dépit de compétences exceptionnelles, préfère rester dans l’ombre et se consacrer aux cas de violences faites aux enfants, conséquence peut-être d’un passé tourmenté.
Miso Soup
Kenji, un jeune Japonais de vingt ans, gagne sa vie en guidant des touristes dans le célèbre quartier louche de Kabukichô, à Tôkyô. C’est en compagnie de Frank, un client américain, qu’il parcourt durant trois nuits les lieux de plaisir de Shinjuku : trois nuits de terreur auprès d’un meurtrier inquiétant avec qui il joue au chat et à la souris. Ce roman court et percutant laisse une sorte d’amertume, un goût métallique pareil à celui du sang qui imprègne ces pages minutieuses décrivant – comme l’auteur l’avait magistralement fait dans son roman Les Bébés de la consigne automatique – l’agonie d’un monde sans âme et voué à la solitude. » La littérature, nous dit Murakami, consiste à traduire les cris et les chuchotements de ceux qui suffoquent, privés de mots… En écrivant ce roman, je me suis senti dans la position de celui qui se voit confier le soin de traiter seul les ordures. »
L’accro du shopping attend un bébé
Du cachemire sinon rien ! Becky est enceinte et s’il est une chose qu’une fashionista de son calibre peut se jurer, c’est bien d’éviter les couches recyclées à bébé Brandon. Ce sera de la layette griffée, le top de la tétine, le nec plus ultra du pyjama branché. Sa carte bleue chauffe déjà que l’échographie n’a pas encore révélé le sexe de l’enfant ! Qu’importe. La seule et unique question importante : à combien s’élève le découvert autorisé d’un placenta ?
Joy et Joan
Joy, un célèbre mannequin, après une rupture avec Marc est invitée par un ami. Mais ce dernier la drogue et la livre a ses invités. Elle tente de rejoindre celui qu’elle aime encore. Elle rencontre alors une autre jeune femme peu farouche.
Ne m’embrassez pas, ce serait trop grave
Un roman d’amour évoquant, avec nuances et profondeur, les mystère des relations homme-femme ainsi que les rapports ambigus de la beauté avec la puissance et la richesse.
La montagne aux nuages
Californie, 1906. Espérance Newfield enseigne l’anglais aux étudiants étrangers. Elle tombe amoureuse de Liang Po-yu, révolutionnaire chinois idéaliste, disciple de Sun Yat Sen. Malgré les préjugés, elle l’épouse. Shanghaï, 1911. L’empereur a été déposé; mais les rêves de démocratie de Liang Po-yu se heurtent à la dure réalité des compromissions, des trahisons, des luttes entre factions rivales pour s’emparer du pouvoir.
Demeure mon âme à Suseshi
C’était en Rhodésie du Nord, dans les années 60… Poussés par les nationalistes, les Noirs sont mûrs pour la révolte. En dépit des troubles, Than Profane n’obéit qu’à sa seule vocation : soigner. Soulager les corps décharnés et purulents. Indifférent au danger, le jeune médecin américain parcourt la brousse. Mais l’Ennemi n’est pas là où on l’attend. C’est parmi les quakers de la mission que le talent de Profane fait des jaloux. Hostiles, irréductibles, ces derniers tiennent à leurs traditions. Plus que les Noirs… Et ce jeune cow-boy en jean, insolent et sans préjugés, irrite. Pire, Than scandalise.
Quand je revois mon enfance, le seul fait d’avoir survécu m’étonne. Ce fut, bien sûr, une enfance misérable: l’enfance heureuse vaut rarement qu’on s’y arrête. Pire que l’enfance misérable ordinaire est l’enfance misérable en Irlande. Et pire encore est l’enfance misérable en Irlande catholique. C’est ce que décrit Frank McCourt dans ce récit autobiographique. Le père, Malachy, est un charmeur irresponsable. Quand, par chance, il trouve du travail, il va boire son salaire dans les pubs et rentre la nuit en braillant des chants patriotiques. Angela, la mère, ravale sa fierté pour mendier. Frankie, l’aîné de la fratrie, surveille les petits, fait les quatre cents coups avec ses copains. Et, surtout, observe le monde des adultes.
Mémoires de mary watson
A vingt-sept ans, une demoiselle de compagnie, de surcroît orpheline et sans dot, est une vieille fille qui n’a plus rien à attendre de la vie! » Ainsi en a décidé Mary Morstan, la jolie lectrice de Mrs Forrester.
Nous sommes à Londres, il est vrai, sous Victoria. Il n’empêche que Mary a tort. Pour résoudre l’énigme d’un vol de lettres – très tendres et très compromettantes -, Mrs Forrester fait appel à un certain Sherlock Holmes. C’est dire que le Dr Watson n’est pas loin.
Un chagrin d’amour et d’ailleurs
Jeannette est perdue. Perdue dans la foule en liesse. Dans quelques heures son mari, Gilbert Lefèvre, député-maire d’une ville du Nord, doit inaugurer la maison de la culture. Pour être à sés côtés, Jeannette s’est enfuie de la clinique où elle suivait une cure de désintoxication. Jeannette la scandaleuse : elle boit et provoque des incidents nuisibles à la carrière de son mari. On dit, pour l’excuser, qu’elle souffre de ne pas avoir eu d’enfant, mais son malheur, en vérité, c’est d’aimer, d’aimer Gilbert, depuis près de vingt ans, et de ne plus le reconnaître tout à fait. Jeannette la pitoyable. Gilbert a changé sans doute.
La tristesse du cerf-volant
Une grande maison bourgeoise enracinée dans les Flandres. L’usine. Le cimetière. Trois générations courant sur le XXe siècle. Comment, avec des éléments si ordinaires, Françoise Mallet Joris atteint-elle cette féerie ? Cette cruauté ? Cette tendresse ? Cette lucidité ? Ici, les mères-ogresses n’aiment pas toujours leurs filles, ou les aiment trop. Les frères et les soeurs s’aventurent dans des jeux interdits. Dieu lui-même est piégé. Peintre-prince enfermé dans sa tour, Chris dessinera-t-il un jour le cerf-volant dont tous les personnages tentent d’attraper la ficelle, et qui seul pourrait renouer les mains ? Ou bien continueront-ils à s’entredéchirer ?
Des chevaux noirs
Jo Harfang a dix-neuf ans. Il a tué une femme,sa tante et quelques hommes: des inconnus, des amants. De sa prison il chante sa funèbre épopée. Celle d’un dieu de colère et de vengeance. Celle d’un meurtrier hanté par des chevaux noirs. Jo Harfang est le dernier de sa lignée, une étrange généalogie d’ancêtres dévoyés, attachés à une ville, Roanne, une lande et une bergerie. Leur sang furieux coule dans ses veines. Le passé resurgit dans un martèlement de sabots à mesure qu’il évoque la légende familiale. Des hommes libres qui ne s’encombrent pas d’enfants, de femmes, de sentiments, préférant la compagnie d’amants et de chevaux : Renaud le rebouteux, Eric le Centaure, Serge le chirurgien.
L’infirmière
Les couloirs de l’hôpital sont comme les rues d’un village, semblant silencieux et pourtant bourdonnant de mille bavardages. Dans cet univers, les malades, plus ou moins atteints, les infirmières, dévouées ou brusques, et les médecins, lointains ou attentifs, partagent des heures riches en émotions, en drames et en grandes joies aussi. Annette, l’infirmière secrète et troublante, se lie d’amitié avec une des patientes, et lui parle de ses deux vies : l’hôpital et le hors-hôpital . Annette, la femme courage, qui a vécu des heures inoubliables en Afrique.
Entre nous soit dit
Dans la petite ville irlandaise de Kinvarra, le bonheur semble avoir élu domicile chez la famille Miller : Rose, la mère, toujours pimpante, mariée à Hugh, homme de loi important, prépare la fête qui célébrera les quarante ans de leur union. Leurs filles, de Stella, l’aînée, qui élève seule son enfant tout en menant une belle carrière, à Holly, la benjamine, toujours entre deux fêtes, en passant par Tara, l’excentrique, qui vient d’épouser son grand amour, mènent à première vue une existence idéale. Plus que jamais, les apparences sont trompeuses : si la plupart de leurs voisins et amis les envient, les Miller ont pourtant des secrets, bien cachés, prêts à éclater au grand jour.
L’étrangère de Saint-Pétersbourg
La petite Blonde Vaneyck part avec son père, négociant lillois en lin, s’installer en Russie. Sa découverte du pays est un enchantement : Saint-Pétersbourg, Moscou, la campagne russe. Elle ne soupçonne pas encore que le faste peut masquer les pires complots. Protégée par la grande-duchesse, elle devient pensionnaire de l’illustre institut impérial Smolny.
Les fils des ténèbres
Jeune et brillante hématologiste américaine, Kate Neuman débarque à Bucarest afin de se consacrer aux orphelins atteints du sida. Là, elle découvre l’étrange cas d’un bébé, Joshua, qui, à chaque transfusion, développe pendant un court laps de temps, une formidable résistance à la maladie. Kate ne se doute pas encore que le cas de Joshua l’amènera à s’aventurer dans les mystères d’un pays encore marqué par les légendes de vampires, et le souvenir du terrible Vlad Tepes, dont la férocité sanguinaire n’eut d’égale que celle du dictateur Ceaucescu, fusillé peu de temps plus tôt.
La source perdue
En 1944, dans un couvent près de Paris, les religieuses élèvent tant bien que mal les enfants qui leur sont confiés, des orphelins, des petits juifs qu’il faut cacher. Elles recueillent aussi leurs consœurs en déroute et des prêtres en fuite.
La femme de proie
Un homme, strict, convenable, amateur de livres rares, rencontre une jeune femme, Blanche, mariée, belle, inquiétante, un peu perverse. Au cours d’un voyage en Grèce, il devient son amant. Aussitôt, la passion. Il croit qu’il va connaître le bonheur. Il ignore que cet amour sera un long et terrible calvaire : qu’il va souffrir, être humilié, trompé, poussé à la plus extrême des solitudes et à la haine de soi. Une véritable descente aux enfers. Pourquoi Blanche s’acharne-t-elle à le torturer ? Pourquoi est-il incapable de se libérer d’un amour qui le détruit ? Plus elle s’éloigne de lui et le torture et plus il s’attache à elle.
En vieillissant les hommes pleurent
Dès le lever du jour, il fait déjà une chaleur à crever. Albert est ouvrier chez Michelin. Suzanne coud ses robes elle-même. Gilles, leur cadet, se passionne pour un roman de Balzac. Ce jour-là, la télévision fait son entrée dans la famille Chassaing. Tous attendent de voir Henri, le fils aîné, dans le reportage sur la guerre d’Algérie diffusé le soir même. Pour Albert, c’est le monde qui bascule.
Les croix en feu
Après la guerre de Sécession, Scébanja revient sur les terres où il est né esclave afin d’acheter une ferme et de se comporter en homme libre qu’il pense être enfin devenu. Mais c’est compter sans la haine des Blancs. Appauvris par la guerre qui les a dépossédés d’une main-d’œuvre gratuite, ils voient d’un mauvais œil leurs esclaves d’antan s’émanciper. Le Ku Klux Klan entre en action… À travers un événement historique précis, la naissance du Ku Klux Klan aux États-Unis, Les Croix en feu pointe du doigt une réalité toujours criante, le racisme. Pierre Pelot signe là un texte réaliste, sans complaisance ni misérabilisme, mais aussi lucide, puisque les deux personnages, sachant bien que leur victoire n’est que temporaire, préfèrent fuir vers le Nord, là où les croix ne brûlent plus dans la nuit.
Le grand bâtre
En parler provençal de ce début de siècle « mener Grand Batre », c’est mener grand train. 1913. Une fête est donnée au château d’Azérac pour les quatre-vingt-dix ans d’Eugène et les dix ans de son arrière-petit-fils Guilhem. La Belle Epoque scintille, les chevaux piaffent, les Arlésiennes jouent de l’ombrelle et de l’éventail, les félibres improvisent, la farandole s’élance.
La grande sœur
Carole et Patricia. Deux caractères, deux styles, deux vies apparemment contradictoires. Leur différence est pourtant ce qui précisément les lie. Elles sont, l’une pour l’autre la seule référence qui compte. Elles n’existent que de l’affrontement de leur disparité. Carole, l’infirmière, la sage, la tranquille, la grande sœur. Patricia, le mannequin, la séductrice, l’agitée, l’insatisfaite. Des hommes vont passer dans leur vie, de l’une à l’autre, dans la joie des corps, l’exaltation des sentiments. Dans la violence aussi. La violence l’emportera. Deux sœurs dont chacune est le miroir de l’autre.
Lazare ou le grand sommeil
Qu’est devenu Lazare après avoir été tiré du grand sommeil de la mort ? Comment a-t-il revécu, retrouvant sa femme, sa famille, ses amis ? Jésus lui a-t-il redonné l’existence, ou seulement le souffle de la vie ?
Mort-vivant, Lazare le miraculé n’aurait-il servi qu’à la propre gloire du Messie ? A toutes ces questions, l’histoire et la légende ne répondent pas. Il appartient au romancier de se substituer à elles.
La femme qui se cognait dans les portes
A chaque fois qu’elle débarque à l’hôpital, un bras cassé ou le visage tuméfié, elle prétend être tombée dans l’escalier ou s’être cognée à une porte. Aucun médecin n’est dupe à cause de son haleine empestant l’alcool. Ce que personne ne soupçonne, c’est que le mari si attentionné est le seul responsable de ces brutalités. L’histoire pathétique d’un couple irlandais par un jeune romancier dont plusieurs livres ont été portés à l’écran.
L’arrache cœur
Voilà un coin de campagne où l’on a de drôles de façons… La foire aux vieux, par exemple. Curieuse institution ! On sait bien aussi que tous les enfants peuvent voler comme des oiseaux dès qu’ils étendent leurs bras – mais est-ce une raison suffisante pour les enfermer derrière des murs de plus en plus hauts, de plus en plus clos ? Le psychiatre Jacquemort se le demande – puis ne se le demande plus, car il a trop à faire avec la honte des autres, qui s’écoule dans un bien sale ruisseau.
Cette édition adaptée de Nils Holgersson, magnifiquement illustrée par René de Pauw, est fidèle au récit et au style de Selma Lagerlöf. Nils est un gamin turbulent qui vit dans la ferme de ses parents au Sud de la Suède. Un jour, il est puni par un lutin pour sa méchanceté : Nils est rapetissé à la taille du lutin. Nils s’envole alors sur le dos de Martin : son jars domestique veut accompagner les oies sauvages de la bande d’Akka qui migrent vers le Nord.
Pauvre blanc
Roman d’initiation et success story, Pauvre Blanc emprunte son décor à l’Amérique rurale du Deep South qui voit s’opérer, à la fin du xixe siècle, un prodigieux essor économique. Son héros, Hugh, le « pauvre Blanc », quittera les rives boueuses du Mississippi pour devenir l’inventeur richissime d’une machine à planter les choux. Mais le progrès est-il synonyme de bonheur ? Il y a chez Sherwood Anderson un amour profond pour l’Amérique, ses villes, ses paysages, ses personnages, pour tous ceux dont il fut le chroniqueur indulgent, perspicace et désabusé.
On achève bien les chevaux
Hollywood avant la Seconde Guerre mondiale. Robert Syberten rencontre Gloria Bettie. Comme elle, il est figurant au cinéma. Mais loin d’avoir réalisé leurs rêves, ils n’ont eu qu’un long parcours chaotique semé d’échecs. Désœuvrés et sans argent, ils décident de s’inscrire à un marathon de danse dans l’espoir de décrocher les 1 000 dollars de récompense et de se faire remarquer par un des producteurs formant le public quotidien de ces soirées. Il ne leur reste plus qu’à tournoyer des semaines entières au rythme de l’orchestre. Écrit à la suite de la grande dépression de 1929, « On achève bien les chevaux » est le premier roman noir d’Horace McCoy. Ce texte intemporel, qui n’a rien perdu de sa force évocatrice, est une violente dénonciation du rêve américain. Particulièrement noir et désespéré, il s’attache à explorer l’envers du décor en décrivant la misère de ceux prêts à toutes les humiliations pour pouvoir gagner simplement de quoi survivre. Sidney Pollack en a tiré un très beau film avec notamment Jane Fonda dans le rôle principal. Christophe Dupui
On attend les enfants
Dans la maison de famille, en compagnie de son père âgé, Margot, cinquante ans, divorcée, se fait une joie de la venue de ses enfants : sa fille, son mari et leurs trois petites filles. Mais, au dernier moment, les enfants annulent leur séjour. Voilà Margot plongée dans le doute : à quoi sert-elle? En quoi les enfants ont-ils besoin de sa présence? C’est en renouant avec son ex-man qu’elle découvrira l’ordre juste des choses : les générations s’accommodent mieux entre elles, les enfants sont cruels par nécessité.
L’amant de Néfertiti
Fils d’esclave, Kenofer est né sous le règne d’Aménophis III, en l’an 1400 avant Jésus-Christ. Beau et intelligent, il s’impose par ses talents d’artiste et devient l’ami de Pétara, le fils du souverain. Lorsqu’il rencontre la superbe Néfertiti, qui vient de perdre son mari, il en tombe fou amoureux. Une passion partagée par la jeune femme, que son père destine cependant à devenir l’épouse de l’héritier du trône.
Le nain jaune
C’était il y a deux ans. Ma fenêtre d’alors donnait sur les toits. Au-dessus d’eux, sur fond d’été, la tôle usagée du ciel toute boulonnée d’étoiles. Mon père venait de mourir. J’essayais de tuer le temps en attendant le jour, je ne faisais que l’agacer.Je pris alors la décision d’écrire un livre sur lui. Et je me souvins qu’autrefois, bien des années plus tôt, par un mélange d’admiration, de dérision et de jalousie, certains de ses amis l’appelaient le Nain Jaune.
Le soleil d’Olympie
Alors que la guerre vient d’éclater entre Athènes et Sparte, les plus fameux athlètes de la Grèce se préparent aux jeux d’Olympie : parmi eux, le jeune Athénien Philippe rêve de remporter la victoire à la course de chars. Mais avant de parvenir dans l’enceinte sacrée, il va affronter bien des dangers tout en découvrant les tendres chemins de l’amour.
Histoire d’O
Les mains liées dans le dos, nue et les yeux bandés, O pénètre dans le château de Roissy, guidée par deux jeunes filles très belles aux robes d’un autre temps retroussées sur leur ventre et leurs reins nus. O passera quinze jours dans ce château où l’a amenée René, son amant adoré. Les sévices subis sont chaque jour renouvelés. O est offerte et prise, fouettée et murée dans le silence, O commence l’apprentissage de l’esclavage.
Accabadora
Dans l’obscurité d’un village sarde, une silhouette drapée d’un châle longe les murs, pénètre dans une maison un instant, puis disparaît tel un mirage. À l’aube, un vieillard agonisant aura enfin trouvé la paix. La dernière mère, L’accabadora a oeuvré. Maria, fille adoptive de Tzia, heurtée par cette coutume, l’interroge. Il est des mystères auxquels seule une mère peut vous initier …
« Quand elle eut refermé la porte, la fillette retint son souffle tel un secret et entendit les pas hâtifs qui s’éloignaient. »
« Comme un souffle, la plume de Michela Murgia balaie une Sardaigne aujourd’hui presque disparue. »
Le Nouvel Observateur
Vipère au poing
Vipère au poing, c’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, qu’ils ont surnommée Folcoche. Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d’Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d’emblée parmi les écrivains contemporains les plus lus.
Le choix de Sophie
A Brooklyn, en 1947, Stingo, jeune écrivain venu du Sud, rencontre Sophie, jeune catholique polonaise rescapée des camps de la mort. A la relation de la rencontre du jeune homme avec l’amour, se superposent la narration du martyre de Sophie, l’évocation de l’univers concentrationnaire et de l’holocauste nazi. Les deux veines, autobiographique et historique, irriguent en profondeur ce roman et fusionnent en une émouvante parabole sur l’omniprésence du Mal, symbolisé par l’horreur nazie, mais aussi par l’esclavage et le racisme brutal ou larvé de la société américaine, l’intolérance à tous les degrés, la férocité de la lutte de l’homme pour la vie ou la survie la plus élémentaire.
La maison de jade
Devant ce chagrin d’amour gigantesque, qui s’est abattu sur moi d’une minute à l’autre sans que rien, dans le comportement de mon amant, ni dans mon observation consciente, m’ait avertie que la trahison était en marche, j’ai tout de suite songé au tombeau. Sans doute pour rejoindre mon bonheur d’amoureuse.
La dame de Monsoreau
Paris, une nuit de février 1578. Dans une ruelle sombre des abords de la Bastille, Louis de Clermont d’Amboise, sire de Bussy, gentilhomme courageux et loyal, tombe dans l’embuscade que les mignons du roi Henri III lui ont tendue. Seul contre cinq, il ne doit la vie sauve qu’à l’intervention providentielle d’une belle inconnue blonde comme un ange.
Le capitaine et l’ennemi
Un garçon d’une douzaine d’années, pensionnaire en Angleterre, est gagné au Backgammon par un personnage étrange qui se fait appeler Le Capitaine. Il l’emmène chez Liza, qu’il lui demande d’appeler « mère. » On comprend que cette jeune femme, stérile et en mal d’enfant est la compagne épisodique du Capitaine.
Marée rouge
Depuis deux ans, Thorn avait retrouvé la paix et l’équilibre. Son passé violent n’était plus qu’un souvenir. En compagnie de Darcy, la blonde aux yeux verts, il connaissait enfin l’harmonie d’une vie en accord avec la nature. Mais un beau jour d’été, lors d’une partie de pêche sous-marine au large de Key Largo, c’est le drame : Darcy se noie.
J’étais là avant
Elle est libre. Elle offre son corps sans façons. Et pourtant, à chaque histoire d’amour, elle s’affole et s’enfuit toujours la première. Il est ardent, entier, généreux. Mais les femmes qu’il célèbre s’étiolent les unes après les autres. Ces deux-là vont s’aimer. Il y a des jours, il y a des nuits. Le bonheur suffocant. Le plaisir. Le doute. L’attente.
La couleur pourpre
Cher Bon Dieu, Laffont, Paris, 1984, 69 F. adapté de l’américain par Mimi Perrin. Titre original : The Color Purple, Washington Square Press, New-York, 1982. Abusée, engrossée deux fois par son beau-père, le cauchemar de Celie, quatorze ans, ne fait que commencer. Elle est vite mariée à Albert, qui cherche une domestique plus qu’une épouse.
Agatha Raisin enquête – Trouble fête
Le Noël qui s’annonce dans le village de Carsely sent le sapin… John Sunday, membre de la Commission de santé et de sécurité, menace de mettre fin aux traditions si chères aux habitants. L’arbre de Noël sur le toit de l’église ? Un danger public. Les décorations accrochées aux réverbères ? Inutiles. Les jouets réalisés par une villageoise ? Nocifs pour les enfants.
Le bucher
1210 : Noyée dans les flammes de son bûcher, Minerve, ville forteresse réputée imprenable entre les Cévennes et les Pyrénées, capitule au terme d’un siège sans merci. Le premier acte de la tragédie cathare s’achève. Le dernier, trente-quatre années plus tard, s’appellera Montségur. Dans ce roman superbe s’inspirant de la première phase de la croisade des Albigeois qui déchira la France il y a quelque sept cents ans, entraînant la disparition de la civilisation occitane, Georges Bordonove, sur fond authentique de la geste des » Parfaits « , mêle avec une rare maîtrise l’Histoire, le sang, la foi, la volupté et la mort.
La pharaonne
Une jeune étudiante en droit voit un jour un métier à tisser. Coup de foudre, mariage d’amour. Le monstre envahit tout, la vie, l’espace (plus de place pour le lit !). Mais commence un des romans vrais les plus stupéfiants de notre temps. Car l’étudiante découvre qu’elle a en elle le génie du tissage, et le démon. Des amis s’étonnent des inventions, de la beauté qu’elle tire de matériaux inattendus.