Comme les pins de Ramallah
A partir de 10/11 ans. David est israélien, Mohammed est palestinien. Ces deux garçons de douze ans, qui ignorent tout l’un de l’autre, tiennent chacun un journal, marqué par les violences et l’amour de leur patrie. Ils se rencontrent finalement par hasard et brièvement. Chacun repart avec des questions et un regard neuf sur le conflit qui oppose leurs pères.
Les brumes de Babylone
Les Larkin étaient les gens les plus sympathiques que vous puissiez rencontrer. De leur vivant. Mais depuis… Babylone : une petite ville du sud des Etats-Unis, endormie sous un soleil de plomb, perdue au coeur des marais de Floride. Au-delà des dernières fermes coule une rivière, le Styx. C’est la que fut retrouvé le corps de Margaret.
Un homme est tombé
Depuis que Joe Leaphorn a pris sa retraite, Jim Chee occupe le poste de lieutenant de la police tribale Navajo. Submergé par les tâches administratives, il n’éprouve plus guère de plaisir à se rendre au travail. Son supérieur lui demande des résultats rapides dans une enquête sur des vols de bétail alors qu’il se passionne pour un mystérieux squelette trouvé sur Ship Rock, la montagne sacrée des Navajos.
Les déclassés
Chronique picaresque des années 60 et 70, sabbat délirant, éducation sentimentale et politique, Les Déclassés, publié pour la première fois aux Editions Le Sagittaire en 1976, est devenu le roman culte, non-américain, d’une génération française. On y croise tous les gauchismes, les avant-gardes, les Black Panthers, le MLF à ses débuts, freaks, hippies et toute la compagnie.
La folle avoine
S’il est une histoire d’amour, c’est entre Guy-Noël et sa grand-mère. L’esprit moqueur, elle affuble tout un chacun de sobriquets, la moindre de ses fréquentations étant « Jupiter », le Diable et ses suppôts, aussi couettus et cornus que les loups-garous qui hantent ses nuits d’insomnie. Au sein de toute cette faune, sans compter les oies au pitoyable destin, l’enfant orphelin s’épanouit comme la folle avoine en pays sarladais.
Un mariage à la mode
Plus sûrement que l’amanite tue-mouches, Un mariage à la mode sèmera la terreur chez les belles-mères. Ce premier roman narre le désopilant mariage blanc concocté par un jeune romancier homosexuel et une petite garce new-yorkaise afin de soutirer un pactole aux quidams richissimes avec lesquels leurs mères viennent de se remarier – respectivement un lord anglais et un parrain de la Mafia. Joe Keenan, parolier renommé à Broadway, a retenu de la comédie musicale le sens du racket, le goût pour des répliques au curare, l’alacrité du quiproquo.
C’était le Pérou
Entre Bezons (banlieue de Paris) et le Machupicchu, entre la France et le Pérou, il y a plus de dix mille kilomètres. Quatre homihes, aussi différents que l’on puisse être, vont les franchir le temps des vacances. Leur rencontre, dans une voiturè bringuebalante cheminant entre 3000 et 5 500 mètres d’altitude sur la route des Andes, va non seulement les entraîner dans d’abracadabrantes aventures, mais aussi changer à jamais leur vie.
La neige des oies
Françoise Debris-Poumarat est la fille de Marcel Poumarat, un résistant chalonnais, auteur de nombreuses explosions de trains, missions de sabotages, et surtout, de passage clandestins de personnes diverses en zone libre, par la Saône, à Chalon. Elle est romancière.
Libra
22 novembre 1963, assassinat du président Kennedy. Faute d’élucidation crédible, le mystère est resté total et le drame est entré dans la légende américaine. Don DeLillo a puisé dans la vérité historique tous les éléments d’un fantastique roman policier – agents secrets, activistes de droite et de gauche, mafiosi, stripteaseuses, trafiquants de drogue, CIA, FBI, KGB, Fidel Castro. et un coupable désigné nommé Oswald, né sous le signe de la Balance (Libra, en anglais), meurtrier idéal assassiné à son tour devant les caméras du monde entier. De ce personnage mystérieux, DeLillo a fait l’antihéros d’un roman saisissant qui prouvera une fois de plus que l’intuition d’un grand romancier peut nous emmener plus loin sur le chemin de la vérité que bien des enquêtes. Né à New York en 1936, écrivain reconnu dans le monde entier, Don DeLillo a reçu les plus prestigieuses distinctions dont The National Book Award et The Pen / Faulkner Award. Il a également obtenu The Jérusalem Prize 1999 pour l’ensemble de son œuvre ainsi que The Howells Medal of the American Academy of Arts and Letters pour son roman, Outre-monde.
La Vie interdite
Je suis mort à sept heures du matin. Il est huit heures vingt-huit sur l’écran du radio-réveil, et personne ne s’en est encore rendu compte. Ainsi commence l’aventure de Jacques Lormeau, trente-quatre ans, quincaillier à Aix-les-Bains. Comment parviendra-t-il à se faire entendre, à se glisser dans les pensées de la femme qu’il aime, dans les rêves de son fils? Comment échappera-t-il à ceux qui le retiennent avec leurs mesquineries, leurs rancunes, leurs fantasmes ? Sur quoi débouche la mort ? Le romancier d’Un aller simple, prix Goncourt 1994, nous entraîne, au fil d’un suspense mêlant l’humour et l’émotion, dans le fascinant voyage qui – peut-être – nous attend tous.
God save la France
Les tribulations d’un jeune Anglais au pays de la lingerie féminine, des suppositoires, et des grèves-surprises. Nom : Paul West. Age : 27 ans. Langue française : niveau très moyen. Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir. Occupation : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français. Hobbie : lingerie féminine. Signe particulier : Paul West serait le fruit d’un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham. Histoire d’un succès : Stephen Clarke, journaliste installé en France depuis dix ans, écrit un petit « guide de survie » à l’usage de ses compatriotes en exil. Il imprime l’ouvrage à deux cents exemplaires, le met en vente sur son site Internet et le livre lui-même à domicile.
L’ami de la famille
L’ami de la famille est un personnage redoutable. Nadine, sa filleule, s’est souvent, dans son adolescence, cruellement moqué de ce militaire marginal., exclu de l’armée pour indiscipline. Mais Nadine a grandi, elle a perdu de vue « l’oncle jean », elle a épousé un chimiste, Daniel. Le couple, peu enclin aux confidences, ne parle pas beaucoup du passé. Ils vivent le présent, souvent avec la mère de Daniel et toujours accompagnés du chat de la maison.
Histoire d’amour
Pourquoi l’a-t-on choisie, elle, si peu jolie, si peu cultivée, pour escorter Claudio Roman, ténor célèbre dans le monde entier ? Parce qu’il est aveugle ? Pour le préserver d’admiratrices trop sensibles à sa richesse et à sa beauté ? Quand Laura devient l’attachée de presse de cet homme réputé cynique et brutal, elle découvre un artiste fragile, inquiet et désespérément seul.
Arrete ton cinéma !
Scénariste de cinéma et de séries télévisées, Nicole de Buron met ici en scène sa propre vie. Dans un style vif, usant souvent du langage parlé que l’on retrouve tout au long de ses précédents romans et dans ses dialogues de séries télévisées, Arrête ton cinéma est une traduction romanesque de sa vie intrinsèquement liée au monde du spectacle. Avec cette trame autobiographique originale, elle montre ici l’envers du décor de ce milieu.
La première épouse
C’est moins le récit d’une séparation que celui d’un deuil car être quittée par son mari qu’elle connaît depuis trente ans est pour la narratrice pire qu’un simple divorce. Elle se sent véritablement en deuil d’un vivant sans avoir droit aux consolations d’usage mais elle perd aussi du même coup une famille, des amis et, dans une certaine mesure, ses propres enfants. Bien sûr, elle savait son mari volage mais se croyait inattaquable dans son rôle de première épouse. Ce qu’elle découvre au-delà de l’effondrement dans la douleur c’est l’étendue et l’ancienneté d’une trahison. C’est aussi que même dans la grande bourgeoisie on n’évite pas forcément la violence (elle se retrouvera à l’hôpital) ni le grotesque d’un vaudeville procédurier. L’auteur de L’Allée du roi, ces mémoires imaginaires de Madame de Maintenon, donne ici un livre bouleversant de sincérité et d’autant plus touchant qu’au-delà de la nécessité du deuil, au-delà même de la vengeance contre le mari infidèle, c’est aussi le récit d’un nouvel apprentissage de la vie. –Gérard Meudal
Le corbillard de Jules
Il s’agit juste d’une petite histoire, la suite aux Combattants du petit bonheur qui fut couronné Renaudot en 1977. On y retrouve bien sûr le héros, le conteur inlassable qui nous rapporte l’aventure du pauvre Jules Ribourdoir, mort au champ d’honneur sur le front de Lorraine en septembre 1944 et que son papa, patron boucher de son état, ramène dans sa vieille camionnette à gazogène afin de lui donner une sépulture décente dans le caveau familial à Gentilly.
Traduit du vent
A la source des quatre-vingts contes que réunit ce recueil, il y a cette petite phrase d’un personnage d’Andersen : Mère prétend que tout ce que tu regardes peut devenir une aventure. Elle est la définition de l’esprit d’enfance; elle est aussi celle de la poésie. Elle exprime une vérité que l’on oublie en devenant une « grande personne » et que l’on retrouve lorsqu’on s’aperçoit enfin que les grandes personnes n’existent pas…Enfant à cheveux gris (comme l’écrit ailleurs Gilbert Cesbron), nous demeurons sensibles aux charmes, aux secrets, aux terreurs de notre premier âge.
Toine retraité
Lire ou relire Arthur Masson, c’est se plonger dans un bain de jouvence, de bonne humeur et de sagesse terrienne.
Pour le plaisir de ceux qui aiment la bonne littérature de terroir centrée sur la vie quotidienne d’un village wallon, les récits tragi-comiques contés avec avec humour et tendresse – où la saveur du patois relaie le bon usage d’un excellent français – et les personnages hauts en couleur s’affrontant dans les situations cocasses ou émouvantes, voici le souriant et malicieux Toine Culot, aux traits rajeunis par le talent de David Merveille, à nouveau en librairie au fil des cinq volumes de la célèbre «toinade».
Alejo Carpentier – 4 romans et récits
Le Partage des eaux – Chasse à l’homme – Le Siècle des Lumières – Le Recours de la méthode // Recueil d’oeuvres du célèbre écrivain cubain d’origine franco-russe. Alejo Carpentier est le fils de Jorge Julián Carpentier, un architecte français et de Lina Valmont, un professeur de langues russe. Il a 12 ans quand sa famille s’installe à Paris. C’est là qu’il commence à étudier la musicologie. Quand il retourne à Cuba, le jeune homme commence des études d’architecte, qu’il ne terminera pas. Il se consacre au journalisme, mais son engagement à gauche lui vaut un séjour en prison (1928), sous la présidence de Gerardo Machado, avant de l’obliger à s’exiler en France. Il y rencontre les surréalistes, dont André Breton, Paul Éluard, Louis Aragon, Jacques Prévert et Antonin Artaud. Durant ce séjour, il fait plusieurs voyages en Espagne où il développe une fascination pour le baroque. De retour à Cuba en 1939, il poursuit une carrière de journaliste et de chroniqueur de radio. Il assiste à une cérémonie de Santería et s’intéresse à la culture afro-cubaine. En 1943, il est marqué par un séjour à Haïti, durant lequel il visite la forteresse de la citadelle La Ferriere et le palais Sans Souci de Henri Christophe. En 1945 il s’installe à Caracas (Venezuela) où il vivra jusqu’en 1959. Après le triomphe de la révolution cubaine, il revient à La Havane. En 1966 il devient conseiller à l’ambassade de Cuba en France où il résidera jusqu’à sa mort. Il compose plusieurs musiques de films pour la Cuba Sono Film, compagnie liée au Parti communiste de Cuba ..
L’éducation d’une fée
Que faire lorsque la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu’elle vous aime ? Comment sauver le couple de ses parents quand on est un petit garçon de huit ans ? Une fille à la dérive, caissière dans un supermarché, peut-elle devenir cette « bonne fée » qui sauverait un couple en rupture et comblerait les voeux d’un enfant ? Avec la force, l’humour et le style qui ont fait le succès de ses romans, Didier van Cauwelaert nous montre une fois encore comment le quotidien le plus cruel peut basculer dans le merveilleux, et la détresse ouvrir le chemin d’une seconde vie.
Chiens perdus sans collier
Des hommes, des femmes, animés par une vocation irrésistible, se penchent sur les pauvres gosses dont la famille est indigne et sur ceux, plus malheureux encore, qui n’ont pas de famille du tout. Le « juge d’enfants » est un personnage caractéristique et bien mal connu de notre époque.
Hollywood
De l’écriture du scénario à la première projection, Charles Bukowski raconte, étape par étape, la création du film dont l’histoire est celle d’un écrivain qui boit, Henry Chinaski, son alter ego. Hollywood a ses règles et ses habitudes signature du contrat, coupes sombres dans le budget, négociations pour la distribution des rôles, annulation du projet ; et puis un jour, un nouveau producteur entre en piste, le projet reprend, le tournage commence, la production fait faillite, le réalisateur menace de se suicider… jusqu’à la première.
Souvenirs d’un grand-chose
Dans Souvenirs d’un pas grand-chose, dédié à » tous les pères « , Bukowski passe sur le divan : il se raconte, sans délirer, tel qu’il fut, en commençant par le début. Un premier souvenir ? Allemagne, 1922. Et puis c’est l’arbre de Noël, des bougies, des oiseaux, une étoile. L’Amérique ? La Ford T de son père. L’école où il découvre la violence, la cruauté, l’injustice. Trop de saloperies à avaler d’un seul coup.
Poupées de Chine
San Francisco, 1938. Alors que la guerre se prépare en Europe, l’Exposition internationale s’apprête à ouvrir ses portes. Grâce, Helen et Ruby, trois jeunes femmes aux trajectoires différentes, se rencontrent par hasard au Forbidden City, un cabaret de nuit chic et sélect. Grâce Lee, Américaine d’origine chinoise, a quitté le Midwest pour fuir un père violent. Helen Fong veut échapper au carcan de sa famille chinoise traditionaliste. La sublime Ruby Tom défie quant à elle les conventions de l’époque avec son attitude provocatrice et son ambition sans limites. Devenues meilleures amies, elles affrontent main dans la main imprévus et revers de fortune. Mais l’attaque de Pearl Harbor vient bientôt bouleverser leurs vies. Trouveront-elles le courage et la volonté de faire de leurs rêves une réalité ? Dans le monde entier, la critique et le public ont salué le don de conteuse de Lisa See ainsi que son talent pour représenter les relations subtiles et complexes entre les femmes.
Les ritals
Même que sa boîte noire – pour ce qui est de ses souvenirs de gosse entre six et seize ans – est pleine de choses drôles, émouvantes, débordantes d’affection et de joie. Y a-t-il un livre sur l’enfance qui sonne plus vrai que celui-ci? – (Bernard Pivot, Lire). Enfin, il y a, tout au long de ces pages, le ton Cavanna. Les lecteurs de Charlie Hebdo le reconnaîtront, bien sûr, mais ils seront peut-être surpris d’y découvrir tant de tendresse.
Les demoiselles de provence
La Provence du XIIIe siècle, pays de troubadours, est une terre très disputée. Mais à force de courage et de ténacité, Raimon Bérenger V en a fait un comté souverain. Son épouse, la séduisante Béatrice de Savoie, lui a donné quatre filles: Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice, bercées par le chant des cigales. Leur beauté, leur éducation et leur vertu vont assurer à ces demoiselles les plus hautes destinées: par alliances, elle vont régner sur quatre des royaumes les plus convoités d’Europe.
Le lit d’Aliénor I
Le premier best-seller de Mireille Calmel Une aventure où magie et sensualité se mêlent merveilleusement à la grande Histoire Poitiers, 1137. Aliénor d’Aquitaine, yeux verts, cheveux d’or, tempérament de feu, trépigne d’impatience. Aujourd’hui, Loanna de Grimwald, 15 ans, fait son entrée à la cour.
Les chènes verts
Hélène est née. Ça ne fait pas de joyeux ram-dam à la maison. Elles glissent, les femmes, comme des fauves. Et la grand-mère, Mamie, de son pas atterré. Elle se tapit, remâche le mot en silence. « Ça n’est pas possible », elle dit. Ma mère est rentrée de l’hôpital. Mais la petite sœur n’est pas encore là. Uri midi, ma mère ramène Hélène. Aussitôt, on se presse en curieuses. C’est un chétif paquet blanc, mauve de tête.
L’enfance perdue
Ils se sont aimés au premier regard, dans le chaos de la Grande Guerre, lui, le jeune officier anglais, et elle, Yolande, la fille du Nord. En ces temps intraitables sur les convenances sociales, l’enfant qui va naître clandestinement est enlevé à sa mère et déposé sur les marches de l’hospice. Le petit Thomas grandit clans une ferme, chez des gens trop pauvres pour le garder, l’adolescence venue.
La bougainvillée – Le jardin du roi
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l’aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes.
Le rivage des femmes
Les lendemains ne chantent pas pour les hommes sur Le Rivage des femmes… Oh, elles ont des excuses ces féministes du futur qui ont mis les hommes à l’index : des millénaires d’oppression, les agressions sexistes, les viols et pour finir la catastrophe nucléaire ! Les femmes, en revanche, s’épanouissent entre elles. Car les Mères des cités, gardiennes des traditions, ont créé une société où les hommes obéissent aux interdits religieux soigneusement édictés pour les maintenir dans l’ignorance et la servitude.
La baronne rentre à cinq heures
Nadine de Rothschild : un rayon de soleil dans la grisaille de la vie quotidienne. Un destin exemplaire. Née dans les corons du Nord, elle habite aujourd’hui un hôtel particulier que Napoléon III fit construire pour une femme qu’il aima, rue de l’Elysée. De ses fenêtres, Nadine aperçoit son voisin d’en face, président de la République.
Un jour, le 1er janvier 1900, sept enfants naquirent en sept lieux différents du monde. Le premier, Allen Roy Gallway, né à San Francisco, était le fils d’une blanchisseuse et d’un marin. Le deuxième, Lee Lou Ching, vit le jour à Wushi, un village proche de Shanghai. Son père était paysan, sa mère mourut en lui donnant naissance. Le troisième était une fille, Anna Spasskaia. Ses parents habitaient Saint-Pétersbourg où son père était ingénieur dans une grande usine métallurgique. Le quatrième, Karl Merminger, naquit dans une famille bourgeoise de Munich. Le cinquième et le sixième étaient des filles. L’une, Sarah Berelovitz, avait pour père un marchand juif de Varsovie. L’autre, Dolorès, fille d’une Indienne de La Paz morte au moment de l’accouchement, fut adoptée par un père jésuite. Le septième, Serge Cordelier, était le fils d’un professeur de physique au Collège de France. Sept enfants, le même jour, le premier jour du siècle. Que vont-ils devenir au fil des ans ?
De l’autre coté de la haie
Une grande maison solitaire, des hauts murs, une belle campagne, et Louis, un notaire veuf, distingué, autoritaire, qui cherche une épouse. Ce sera Elodie. Elle vient d’une Ile merveilleuse, ses enfants sont élevés. Elle a mis une annonce pour trouver un mari. C’est un mariage d’amour. Mais il y’a la servante, fidèle à Madame, et qui n’accepte pas cette étrangère. Au cours des années, tout se dégrade lentement dans ce huis-clos étouffant. Joie de vivre et générosité, amour, patience, Elodie est tout cela, mais elle sera impuissante contre la mesquinerie qui l’entoure. Un très joli chant d’amour, un hymne à la vie, beau et triste à la fois.
Tristan et Iseut
Tristan a vaincu le géant Morholt en combat singulier ! Son oncle Marc, roi de Cornouailles, lui confie une mission : aller chercher en Irlande la princesse Iseut qu’il a décidé d’épouser. Mais dans le bateau qui les ramène en Cornouailles, les deux jeunes gens boivent par mégarde un breuvage magique : ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Pour vivre cette passion interdite, Tristant et Iseut vont devoir trahir leur suzerain, affronter les compots des barons, et prendre la fuite. Mais pourront-ils échapper à leur destin ?
Le goût du bonheur (3) – Florent
Les turbulences de la vie et de la guerre ont brisé Adélaïde. Seule la très ancienne affection de Florent éclaire encore ses journées.
Et ce dernier, devenu un couturier célèbre dans le monde entier, n’a pas été épargné lui non plus : il entretient désormais une liaison agitée avec un acteur. Il va devoir une fois encore soutenir sa vieille amie car Adélaïde finit par tout apprendre sur son défunt mari… mais est-il encore temps de souffrir ?
Les destins se heurtent et se conjuguent à la recherche d’une sérénité incertaine et toujours dérobée. Même si le sort en est jeté, les personnages ballottés par la vie conservent, envers et contre tout, le goût du bonheur…
Le septième papyrus
Quatre mille ans ont passé. Le destin tragique de Tanus et de Lostris semble voué à l’oubli quand un couple d’égyptologues découvre un étrange papyrus couvert de cryptogrammes. Du fond des âges, Taita parle aux vivants. Le scribe de la grande reine Lostris a couché sur le précieux document le récit de la chute de l’Egypte et l’endroit précis où se trouve, avec toutes ses richesses, le sarcophage du Pharaon Mamose.
Demoiselles des lumières
Nous sommes sous Louis XV, à l’aube des Lumières. Un salon de verdure éphémère accueille des curistes à Bourbon-L’Archambault. Dans la foule bigarrée qui profite du printemps, on distingue deux jeunes filles, des amies inséparables.
Le mariage de Loti
Je puis très bien me figurer qu’un peintre d’aujourd’hui fasse quelque chose comme ce que l’on trouve dépeint dans le livre de Pierre Loti, Le mariage de Loti, où la nature d’Otahiti est décrite. Un livre que je puis te recommander fortement.Vincent Van GoghLettre à sa sœur (1888).
Août quatorze
Ce jour-là, on n’entendit plus tirer de nulle part. Militaire, civil, femme ou vieillard, on ne voyait toujours aucun Allemand. Notre armée elle-même semblait disparue, il ne restait personne, à part leur division qu’on faisait avancer sur cette route déserte, perdue. Il n’y avait même pas de Cosaques pour aller voir devant ce qui se passait. Et le dernier des soldats, le plus inculte, comprenait que le Commandement ne savait plus où il en était.
Ce jour était le quatorzième de leur marche ininterrompue, le 12 août.
La maîtresse de mon mari
Des années durant, Béatrice a vécu dans l’ombre d’un mari ambitieux et brillant, fondateur d’un hebdomadaire à succès, L’Essentiel. Qu’elle soit demeurée l’élue de son cœur n’a pas empêché Christian de devenir l’amant d’Andrea, avec qui il partageait l’aventure exaltante du journalisme. Lorsque bien des années plus tard elle apprend la mort d’Andrea, Béatrice se souvient. Christian les a quittées toutes deux, attiré par d’autres amours, et, entre la femme trompée et sa rivale, s’est installée une amitié faite d’admiration.
Les liaisons dangeureures
Cette œuvre littéraire majeure du XVIIIe siècle, qui narre le duo pervers de deux nobles manipulateurs, roués et libertins du siècle des Lumières, est considérée comme un chef-d’œuvre de la littérature française, bien qu’il soit tombé dans un quasi-oubli durant la majeure partie du XIXe siècle, avant d’être redécouvert au début du XXe.
Un gout de brouillard et de cendres
Peter Robinson Un goût de brouillard et de cendres « Le brouillard avait un goût de cendres, se dit l’inspecteur-chef Alan Banks en remontant le col de son imperméable. Il n’avait pas encore vu le cadavre mais déjà il ressentait intérieurement ce pincement familier qui accompagnait toujours la découverte d’un meurtre.
Maudit manège
Tu vois à quoi ça ressemble un entonnoir ? il a demandé. Comme je ne répondais pas, il en a dessiné un dans les airs. – Quand tu auras mon âge, tu seras arrivé dans le petit bout, il a enchaîné. Tu verras qu’il ne te reste plus beaucoup de possibilités.
La sultane d’Alméria
S’inspirant d’un court récit du XIIIème siècle – La fille du comte de Ponthieu -, la Sultane d’Alméria s’est développé, sous la plume de Régine Colliot, en une vaste fresque romanesque située tant en Europe qu’en Orient, dans les villes et les campagnes, à Jérusalem et en Espagne musulmane, ainsi qu’à Rome et à Saint-Jacques de Compostelle.