Le Troisième jour
Elisheva, musicienne connue dans le monde entier, et Rachel, son élève violoncelliste, arrivent de New York pour un concert à Jérusalem, en 1990, un matin de khamsin. Tandis que Rachel retrouve sa famille, ses amis et un amour perdu, Elisheva prépare une très secrète entreprise. À l’hôtel, elle rencontre Daniel, un chasseur de nazis, et sur l’esplanade du Temple, Carlos, qui travaille pour le Vatican. Survivante des camps, puisant sa force dans la musique et la colère, Elisheva a embarqué les deux hommes dans son aventure. Sur l’échiquier de Jérusalem, deux histoires se superposent, l’une errante, qui ressuscite les blessures de l’enfance et l’intrigue amoureuse, l’autre pleine de la promesse faite aux morts. Dans un roman où chaque personnage livre sa vérité, Chochana Boukhoza tisse sur trois jours une aventure haletante dont Jérusalem, avec ses parfums et sa lumière intense, est le centre.
Joyeux Noël
– Croyez-moi, il est possible de mener sa vie en disant tout. Une existence sans déni ? Sans angle mort ! s’écria la jeune femme. – Vous n’avez donc aucun secret ? – Si, des montagnes ! rétorqua-t-elle. – Alors ? – Mes secrets me construisent, mes angles morts me détruisent. Puis elle ajouta avec jubilation : – A Noël, j’offrirai le plus beau des cadeux : ma vérité ! A ceux que j’aime, ma famille. C’est comme cela qu’il faut vivre ! Nous serons vieux plus tard. – Joyeux Noël !
La lumière du fleuve
A douze ans, Emily Parmentier ne connaît que trop bien les multiples aspects de la solitude… Livrée à elle-même à la suite du départ de sa mère, l’adolescente s’est construit un monde à elle, à la lisière de la plantation où son père et ses frères se consacrent à l’élevage d’épagneuls. Au sein de cet environnement masculin, Emily s’est créé une bulle magique dont font partie les dauphins qui s’ébattent dans la crique de Sweetwater.
Encore une danse
Ils forment une bande d’amis: Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha. Ils ont grandi ensemble à Montrouge, banlieue parisienne. Ils ont habité le même immeuble, sont allés dans les mêmes écoles et ne se sont jamais quittés.
L’éclat de Dieu
Plus encore que le Graal ou l’arche d’alliance, l’Eclat de Dieu suscite bien des convoitises depuis la nuit des temps. A celui qui le possède sont en effet promises la compréhension des mystères de l’univers, ainsi que la connaissance et la puissance absolues. Sous couvert d’assurer la protection d’un immense pèlerinage vers Jérusalem libérée, neuf chevaliers francs entreprennent cette audacieuse quête.
Boomerang
Sa sœur était sur le point de lui révéler un secret … et c’est l’accident. Elle est grièvement blessée. Seul, l’angoisse au ventre, alors qu’il attend qu’elle sorte du bloc opératoire, Antoine fait le bilan de son existence : sa femme l’a quitté, ses ados lui échappent, son métier l’ennuie et son vieux père le tyrannise. Comment en est-il arrivé là ? Et surtout, quelle terrible confidence sa cadette s’apprêtait-elle à lui faire ?
Quitter le monde
Le soir de son treizième anniversaire, lors d’une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu’elle ne se mariera jamais et n’aura jamais d’enfants. Mais sommes-nous maître de notre destinée ? Une quinzaine d’années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily. A sa grande surprise, Jane s’épanouit dans la maternité.
Les charmes discrets de la vie conjugale
Le destin d’une femme à travers les mutations de son temps, les mystères de l’union conjugale, l’électrique confrontation entre aspirations progressistes et valeurs conservatrices. Et l’exceptionnel talent de Douglas Kennedy.
La solitude des nombres premiers
Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes ; soupçonneux et solitaires, certains possèdent cependant un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair. Mattia, jeune surdoué, passionné de mathématiques, en est persuadé : il compte parmi ces nombres, et Alice, dont il fait la connaissance au lycée, ne peut être que sa jumelle. Même passé douloureux, même solitude à la fois voulue et subie, même difficulté à réduire la distance qui les isole des autres.
4ème de couverture :
Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d’en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l’autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s’éloignent, avant de se frôler à nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu’Alice et Mattia ne comprendront que bien des années plus tard : le lien qui les unit est indestructible.
Equatoria
C’est le journal d’une traversée du continent africain à la hauteur de l’Equateur, depuis les îles autrefois portugaises de Sao Tomé et Principe, dans l’Atlantique, jusqu’à Zanzibar dans l’océan Indien. Le prétexte, le point de départ, est le transfert controversé des dépouilles de Savorgnan de Brazza et de sa famille, d’Alger où elles reposaient depuis le début du XXe siècle jusqu’à Brazzaville où on leur édifie un mausolée.
Le Dieu des Petits Riens
Rahel et Estha Kochamma, des jumeaux de huit ans, vivent en Inde, entourés de leur grand-mère, Mammachi, qui fabrique des confitures trop sucrées, de l’oncle Chacko, un coureur de jupons invétéré, esprit romantique converti au marxisme pour les besoins de son portefeuille, de la grand-tante Baby Kochamma, qui nourrit un amour mystique pour un prêtre irlandais, et de leur mère Ammu, abandonnée par son mari, qui aime secrètement Velutha, un Intouchable. Un drame va ébranler leur existence et les séparer.
Comment réagir quand, à huit ans, on vous somme de savoir » qui aimer, comment et jusqu’où » ? Comment survivre quand, après un événement affreux dont on a été témoin, on vous demande de trahir la vérité pour l’amour d’une mère ?
Le chardonneret
Theo Decker a 13 ans. Il vit les derniers instants de sa vie d’enfant. Survivant miraculeux d’une explosion gigantesque en plein New York, il se retrouve seul dans la ville, orphelin, et se réfugie chez les parents d’un ami pour échapper aux services sociaux. Tout ce qui lui reste de sa mère, c’est une toile de maître minuscule qui va l’entraîner dans les mondes souterrains et mystérieux de l’art.
Le loup des mers
Dès sa parution en 1904 Le Loup des mers fut reconnu comme un chef-d’oeuvre… un chef-d’oeuvre du « roman d’aventures ». Ce qui consterna London – lequel avait rêvé là d’une sorte de « roman total », comme avait pu être un demi-siècle plus tôt le Moby Dick de Melville. Fasciné à l’époque par les idées de Nietzsche – qu’il cherchera à réfuter plus tard sans pouvoir vraiment s’en détacher -, le combat des hommes qu’il évoque, confrontés à un océan aveugle et sourd.
La sulfureuse figure du zombi nous vient d’Haïti, terre d’abondance bénie des dieux que de puissants et avides envahisseurs vont précipiter dans l’asservissement, dans d’incessants combats puis la mort. Comme Haïti, comme le zombi, la jeune Amélie intrépide, comblée de dons, qu’un terrible accident va déposséder de son identité, sera la proie de la concupiscence des hommes de pouvoir et tentera de reconquérir le chemin du sel. Un parcours initiatique et sensuel qui nous entraîne à la redécouverte des rituels vaudous.
Défense d’aimer
Flora, Pierre. Elle est peintre, lui homme politique. Entre eux, de brefs moments, des étreintes passionnées. Et rien de plus. Surtout pas « je t’aime » Cela, Pierre n’en veut pas. Il advient pourtant que Flora se rebelle contre cette défense d’aimer. Elle est prête à tout comprendre, à admettre sa vie conjugale, les impératifs de sa carrière. Elle voudrait seulement partager davantage.
La maison de Jade
Devant ce chagrin d’amour gigantesque, qui s’est abattu sur moi d’une minute à l’autre sans que rien, dans le comportement de mon amant, ni dans mon observation consciente, m’ait avertie que la trahison était en marche, j’ai tout de suite songé au tombeau. Sans doute pour rejoindre mon bonheur d’amoureuse.
Pour tes lèvres
Elena a tourné la page. Sa passion dévorante pour Leonardo, qui l’a initiée aux plaisirs des sens, est maintenant derrière elle. Elle a choisi Filippo : pour lui, elle a quitté Venise et est venue s’installer à Rome. Mais rien ne sert de lutter contre le destin. Pour ses trente ans, Filippo invite Elena au restaurant.
Libertalia, une utopie pirate
Nous pouvons entrer avec précision dans la vie du capitaine Misson car, chance inouïe, nous disposons d’un manuscrit en français où il expose lui-même le détail de ses actions. Il naquit en Provence, dans une vieille famille. Son père, dont il tait le nom véritable, jouissait d’une ample fortune, mais le grand nombre de ses enfants ne laissait espérer à notre pirate d’autre héritage que celui qu’il acquerrait lui-même au fil de l’épée.
La religion
La Religion, c’est le nom que se donne l’ordre des Hospitaliers, mais c’est aussi la bannière sous laquelle se rallie parfois la folie des hommes. En 1565, claustrés sur leur petit archipel au sud de la Sicile, les chevaliers de Malte s’apprêtent à recevoir les furieux assauts de l’armée ottomane. À un contre cinq, les chrétiens tiennent le siège au prix de combats effroyables.
Le monde aveugle
Ils vivent dans des CAVERNES plongées dans une totale OBSCURITÉ. Ils ne connaissent que la nuit, LA NUIT la plus absolue et pleine de DANGERS TERRIBLES. Ils sont aveugles, tous. Au fil des générations leur ouïe et leur odorat se sont développés comme ceux des animaux. Certains d’entre eux s’obstinent à découvrir un éventuel passage qui les mènerait à l’air libre. Mais le monde qui les attend au-dehors n’est-il pas plus TERRIBLE encore ?
Star Trek
Immense, luminescent, un nuage vert, l’Intrus, fonce vers la terre. En quelques secondes il a anéanti une escadre Klingon qui s’opposait à lui. Sa dimension sept fois la distance de la Terre au Soleil. Seul le croiseur l’Enterprise peut l’intercepter. Seul l’amiral Kirk peut assumer cette mission où, moins que la force brutale, compteront le caractère du chef et son expérience. Départ risqué. Le vaisseau a subi une totale mutation technologique qu’aucun vol n’a encore testée. Lors d’une hyperpropulsion on frôle la désintégration.
Evelyne Brisou-Pellen est née en Bretagne en 1947. Elle commence à écrire des contes et des romans en 1978 (dont Le mystère de la nuit des Pierres et La cour aux étoiles). Dès lors, elle ne cessera d’écrire des romans pour la jeunesse. En 1984 elle obtient le grand prix du livre pour la jeunesse avec Prisonnière des Mongols ; et en 2003 le Grand Prix des Jeunes Lecteurs pour Les Enfants d’Athéna. Tous ses titres sont de très grands succès, prescrits en collège aussi bien par les professeurs de lettres que par les professeurs d’histoire.
Super-mutant
Les humains dominent le monde, les mutants se sont organisés, une station lunaire vient d’exploser… Catastrophes, intolérance, discrimination : la planète Terre n’a guère changé ! Mélanie cache ses yeux dorés sous des lentilles bleues ; ainsi, elle passe pour une humaine. Son frère Michael, lui, a obéi au Conseil des Mutants et a épousé Jena. Mais il n’a pas oublié Kelly, son bel amour interdit.
Moka
Justine mène une petite vie tranquille entre son mari, ses deux enfants et son boulot de traductrice free-lance. Mais un mercredi après-midi, tout bascule. Un chauffard renverse son fils en plein Paris, et prend la fuite, à bord d’une berline couleur moka. Malcolm sombre dans le coma, l’enquête piétine… Seule contre tous – ou presque, Justine veut découvrir la vérité. Jusqu’au bout. Et à n’importe quel prix.
Comme les pins de Ramallah
A partir de 10/11 ans. David est israélien, Mohammed est palestinien. Ces deux garçons de douze ans, qui ignorent tout l’un de l’autre, tiennent chacun un journal, marqué par les violences et l’amour de leur patrie. Ils se rencontrent finalement par hasard et brièvement. Chacun repart avec des questions et un regard neuf sur le conflit qui oppose leurs pères.
Les brumes de Babylone
Les Larkin étaient les gens les plus sympathiques que vous puissiez rencontrer. De leur vivant. Mais depuis… Babylone : une petite ville du sud des Etats-Unis, endormie sous un soleil de plomb, perdue au coeur des marais de Floride. Au-delà des dernières fermes coule une rivière, le Styx. C’est la que fut retrouvé le corps de Margaret.
Un homme est tombé
Depuis que Joe Leaphorn a pris sa retraite, Jim Chee occupe le poste de lieutenant de la police tribale Navajo. Submergé par les tâches administratives, il n’éprouve plus guère de plaisir à se rendre au travail. Son supérieur lui demande des résultats rapides dans une enquête sur des vols de bétail alors qu’il se passionne pour un mystérieux squelette trouvé sur Ship Rock, la montagne sacrée des Navajos.
Les déclassés
Chronique picaresque des années 60 et 70, sabbat délirant, éducation sentimentale et politique, Les Déclassés, publié pour la première fois aux Editions Le Sagittaire en 1976, est devenu le roman culte, non-américain, d’une génération française. On y croise tous les gauchismes, les avant-gardes, les Black Panthers, le MLF à ses débuts, freaks, hippies et toute la compagnie.
La folle avoine
S’il est une histoire d’amour, c’est entre Guy-Noël et sa grand-mère. L’esprit moqueur, elle affuble tout un chacun de sobriquets, la moindre de ses fréquentations étant « Jupiter », le Diable et ses suppôts, aussi couettus et cornus que les loups-garous qui hantent ses nuits d’insomnie. Au sein de toute cette faune, sans compter les oies au pitoyable destin, l’enfant orphelin s’épanouit comme la folle avoine en pays sarladais.
Un mariage à la mode
Plus sûrement que l’amanite tue-mouches, Un mariage à la mode sèmera la terreur chez les belles-mères. Ce premier roman narre le désopilant mariage blanc concocté par un jeune romancier homosexuel et une petite garce new-yorkaise afin de soutirer un pactole aux quidams richissimes avec lesquels leurs mères viennent de se remarier – respectivement un lord anglais et un parrain de la Mafia. Joe Keenan, parolier renommé à Broadway, a retenu de la comédie musicale le sens du racket, le goût pour des répliques au curare, l’alacrité du quiproquo.
C’était le Pérou
Entre Bezons (banlieue de Paris) et le Machupicchu, entre la France et le Pérou, il y a plus de dix mille kilomètres. Quatre homihes, aussi différents que l’on puisse être, vont les franchir le temps des vacances. Leur rencontre, dans une voiturè bringuebalante cheminant entre 3000 et 5 500 mètres d’altitude sur la route des Andes, va non seulement les entraîner dans d’abracadabrantes aventures, mais aussi changer à jamais leur vie.
La neige des oies
Françoise Debris-Poumarat est la fille de Marcel Poumarat, un résistant chalonnais, auteur de nombreuses explosions de trains, missions de sabotages, et surtout, de passage clandestins de personnes diverses en zone libre, par la Saône, à Chalon. Elle est romancière.
Libra
22 novembre 1963, assassinat du président Kennedy. Faute d’élucidation crédible, le mystère est resté total et le drame est entré dans la légende américaine. Don DeLillo a puisé dans la vérité historique tous les éléments d’un fantastique roman policier – agents secrets, activistes de droite et de gauche, mafiosi, stripteaseuses, trafiquants de drogue, CIA, FBI, KGB, Fidel Castro. et un coupable désigné nommé Oswald, né sous le signe de la Balance (Libra, en anglais), meurtrier idéal assassiné à son tour devant les caméras du monde entier. De ce personnage mystérieux, DeLillo a fait l’antihéros d’un roman saisissant qui prouvera une fois de plus que l’intuition d’un grand romancier peut nous emmener plus loin sur le chemin de la vérité que bien des enquêtes. Né à New York en 1936, écrivain reconnu dans le monde entier, Don DeLillo a reçu les plus prestigieuses distinctions dont The National Book Award et The Pen / Faulkner Award. Il a également obtenu The Jérusalem Prize 1999 pour l’ensemble de son œuvre ainsi que The Howells Medal of the American Academy of Arts and Letters pour son roman, Outre-monde.
La Vie interdite
Je suis mort à sept heures du matin. Il est huit heures vingt-huit sur l’écran du radio-réveil, et personne ne s’en est encore rendu compte. Ainsi commence l’aventure de Jacques Lormeau, trente-quatre ans, quincaillier à Aix-les-Bains. Comment parviendra-t-il à se faire entendre, à se glisser dans les pensées de la femme qu’il aime, dans les rêves de son fils? Comment échappera-t-il à ceux qui le retiennent avec leurs mesquineries, leurs rancunes, leurs fantasmes ? Sur quoi débouche la mort ? Le romancier d’Un aller simple, prix Goncourt 1994, nous entraîne, au fil d’un suspense mêlant l’humour et l’émotion, dans le fascinant voyage qui – peut-être – nous attend tous.
God save la France
Les tribulations d’un jeune Anglais au pays de la lingerie féminine, des suppositoires, et des grèves-surprises. Nom : Paul West. Age : 27 ans. Langue française : niveau très moyen. Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir. Occupation : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français. Hobbie : lingerie féminine. Signe particulier : Paul West serait le fruit d’un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham. Histoire d’un succès : Stephen Clarke, journaliste installé en France depuis dix ans, écrit un petit « guide de survie » à l’usage de ses compatriotes en exil. Il imprime l’ouvrage à deux cents exemplaires, le met en vente sur son site Internet et le livre lui-même à domicile.
L’ami de la famille
L’ami de la famille est un personnage redoutable. Nadine, sa filleule, s’est souvent, dans son adolescence, cruellement moqué de ce militaire marginal., exclu de l’armée pour indiscipline. Mais Nadine a grandi, elle a perdu de vue « l’oncle jean », elle a épousé un chimiste, Daniel. Le couple, peu enclin aux confidences, ne parle pas beaucoup du passé. Ils vivent le présent, souvent avec la mère de Daniel et toujours accompagnés du chat de la maison.
Histoire d’amour
Pourquoi l’a-t-on choisie, elle, si peu jolie, si peu cultivée, pour escorter Claudio Roman, ténor célèbre dans le monde entier ? Parce qu’il est aveugle ? Pour le préserver d’admiratrices trop sensibles à sa richesse et à sa beauté ? Quand Laura devient l’attachée de presse de cet homme réputé cynique et brutal, elle découvre un artiste fragile, inquiet et désespérément seul.
Arrete ton cinéma !
Scénariste de cinéma et de séries télévisées, Nicole de Buron met ici en scène sa propre vie. Dans un style vif, usant souvent du langage parlé que l’on retrouve tout au long de ses précédents romans et dans ses dialogues de séries télévisées, Arrête ton cinéma est une traduction romanesque de sa vie intrinsèquement liée au monde du spectacle. Avec cette trame autobiographique originale, elle montre ici l’envers du décor de ce milieu.
La première épouse
C’est moins le récit d’une séparation que celui d’un deuil car être quittée par son mari qu’elle connaît depuis trente ans est pour la narratrice pire qu’un simple divorce. Elle se sent véritablement en deuil d’un vivant sans avoir droit aux consolations d’usage mais elle perd aussi du même coup une famille, des amis et, dans une certaine mesure, ses propres enfants. Bien sûr, elle savait son mari volage mais se croyait inattaquable dans son rôle de première épouse. Ce qu’elle découvre au-delà de l’effondrement dans la douleur c’est l’étendue et l’ancienneté d’une trahison. C’est aussi que même dans la grande bourgeoisie on n’évite pas forcément la violence (elle se retrouvera à l’hôpital) ni le grotesque d’un vaudeville procédurier. L’auteur de L’Allée du roi, ces mémoires imaginaires de Madame de Maintenon, donne ici un livre bouleversant de sincérité et d’autant plus touchant qu’au-delà de la nécessité du deuil, au-delà même de la vengeance contre le mari infidèle, c’est aussi le récit d’un nouvel apprentissage de la vie. –Gérard Meudal
Le corbillard de Jules
Il s’agit juste d’une petite histoire, la suite aux Combattants du petit bonheur qui fut couronné Renaudot en 1977. On y retrouve bien sûr le héros, le conteur inlassable qui nous rapporte l’aventure du pauvre Jules Ribourdoir, mort au champ d’honneur sur le front de Lorraine en septembre 1944 et que son papa, patron boucher de son état, ramène dans sa vieille camionnette à gazogène afin de lui donner une sépulture décente dans le caveau familial à Gentilly.
Traduit du vent
A la source des quatre-vingts contes que réunit ce recueil, il y a cette petite phrase d’un personnage d’Andersen : Mère prétend que tout ce que tu regardes peut devenir une aventure. Elle est la définition de l’esprit d’enfance; elle est aussi celle de la poésie. Elle exprime une vérité que l’on oublie en devenant une « grande personne » et que l’on retrouve lorsqu’on s’aperçoit enfin que les grandes personnes n’existent pas…Enfant à cheveux gris (comme l’écrit ailleurs Gilbert Cesbron), nous demeurons sensibles aux charmes, aux secrets, aux terreurs de notre premier âge.
Toine retraité
Lire ou relire Arthur Masson, c’est se plonger dans un bain de jouvence, de bonne humeur et de sagesse terrienne.
Pour le plaisir de ceux qui aiment la bonne littérature de terroir centrée sur la vie quotidienne d’un village wallon, les récits tragi-comiques contés avec avec humour et tendresse – où la saveur du patois relaie le bon usage d’un excellent français – et les personnages hauts en couleur s’affrontant dans les situations cocasses ou émouvantes, voici le souriant et malicieux Toine Culot, aux traits rajeunis par le talent de David Merveille, à nouveau en librairie au fil des cinq volumes de la célèbre «toinade».
Alejo Carpentier – 4 romans et récits
Le Partage des eaux – Chasse à l’homme – Le Siècle des Lumières – Le Recours de la méthode // Recueil d’oeuvres du célèbre écrivain cubain d’origine franco-russe. Alejo Carpentier est le fils de Jorge Julián Carpentier, un architecte français et de Lina Valmont, un professeur de langues russe. Il a 12 ans quand sa famille s’installe à Paris. C’est là qu’il commence à étudier la musicologie. Quand il retourne à Cuba, le jeune homme commence des études d’architecte, qu’il ne terminera pas. Il se consacre au journalisme, mais son engagement à gauche lui vaut un séjour en prison (1928), sous la présidence de Gerardo Machado, avant de l’obliger à s’exiler en France. Il y rencontre les surréalistes, dont André Breton, Paul Éluard, Louis Aragon, Jacques Prévert et Antonin Artaud. Durant ce séjour, il fait plusieurs voyages en Espagne où il développe une fascination pour le baroque. De retour à Cuba en 1939, il poursuit une carrière de journaliste et de chroniqueur de radio. Il assiste à une cérémonie de Santería et s’intéresse à la culture afro-cubaine. En 1943, il est marqué par un séjour à Haïti, durant lequel il visite la forteresse de la citadelle La Ferriere et le palais Sans Souci de Henri Christophe. En 1945 il s’installe à Caracas (Venezuela) où il vivra jusqu’en 1959. Après le triomphe de la révolution cubaine, il revient à La Havane. En 1966 il devient conseiller à l’ambassade de Cuba en France où il résidera jusqu’à sa mort. Il compose plusieurs musiques de films pour la Cuba Sono Film, compagnie liée au Parti communiste de Cuba ..
L’éducation d’une fée
Que faire lorsque la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu’elle vous aime ? Comment sauver le couple de ses parents quand on est un petit garçon de huit ans ? Une fille à la dérive, caissière dans un supermarché, peut-elle devenir cette « bonne fée » qui sauverait un couple en rupture et comblerait les voeux d’un enfant ? Avec la force, l’humour et le style qui ont fait le succès de ses romans, Didier van Cauwelaert nous montre une fois encore comment le quotidien le plus cruel peut basculer dans le merveilleux, et la détresse ouvrir le chemin d’une seconde vie.
Chiens perdus sans collier
Des hommes, des femmes, animés par une vocation irrésistible, se penchent sur les pauvres gosses dont la famille est indigne et sur ceux, plus malheureux encore, qui n’ont pas de famille du tout. Le « juge d’enfants » est un personnage caractéristique et bien mal connu de notre époque.
Hollywood
De l’écriture du scénario à la première projection, Charles Bukowski raconte, étape par étape, la création du film dont l’histoire est celle d’un écrivain qui boit, Henry Chinaski, son alter ego. Hollywood a ses règles et ses habitudes signature du contrat, coupes sombres dans le budget, négociations pour la distribution des rôles, annulation du projet ; et puis un jour, un nouveau producteur entre en piste, le projet reprend, le tournage commence, la production fait faillite, le réalisateur menace de se suicider… jusqu’à la première.