Le baiser papillon
Outre ses ouvrages publiés chez Lattès : « Le baiser papillon » (1999), « Ces mots qui nous consolent » (2002), « L’heure exquise » (2005), elle a participé à l’élaboration de plusieurs dictionnaires : Dictionnaire des œuvres du XXe siècle, dir.
La maison dans la dune
Prix Goncourt, Grand prix de l’Académie française, l’écrivain Maxence Van der Meersch (1907-1951) est un des grands «peintres du Nord», sa région natale. Avec près de vingt romans, il a imposé une oeuvre qui s’inscrit dans la lignée d’André Maurois, François Mauriac ou Roger Martin du Gard, privilégiant la peinture de moeurs, l’analyse humaniste, mais proposant avant tout un certain regard sur la société de l’entre-deux-guerres et le monde ouvrier.
La corde au coup
Une nuit de juin 1871, le maire de Sauveterre en Saintonge est averti que le château de Valpinson est en feu et que son propriétaire, le, comte de Claudieuse, a été grièvement blessé… Un jeune paysan un peu simplet a cru reconnaître en l’agresseur du comte, Jacques de Boiscoran, un propriétaire voisin qui se retrouve bientôt en prison.
Le voleur de hasards
Je me suis dit que c’était le moment de faire le point. Le moment d’être enfin sérieux et de rendre à la mémoire tous les hasards que je lui ai volés. Le moment de me demander : « Mais où étais-tu, Jacquot, à vingt-cinq ans ?
Le baiser du dragon
Chine du Sud, Xe Siècle: Le Seigneur Tsao fait halte en son manoir avant de livrer à son suzerain un précieux chargement.Le trésor ne peut qu’exciter les convoitises. Pour deux cassettes de perles, les destins vont basculer. Celui de l’ingénue Shu-Meï, mais aussi ceux de Tigre Hilare, Passion Eteinte, Triton Flageolant, Etron Pensif.
Depuis le Moyen Age, où trois femmes y furent brûlées vives, le domaine de Brières, en Creuse, semble en proie à une malédiction. Valentine, au début du xxe siècle, puis sa fille Renée, héroïnes des deux premiers volumes des Dames de Brières, ont connu des existences tourmentées.
Coplan se méfie
Stupéfait, le chef se pencha pour relever son homme. Mais il resta immobile, cloué de saisis¬sement, les yeux écarquillés, la bouche ouverte. Devant la barque, à moins de deux mètres, dans les roseaux, deux grands yeux noirs le regardaient fixement.
Nana blues
Leila est belle, riche et célèbre, mère comblée, peintre à succès. « Dard » Donegal profite d’elle, la torture, l’humilie, la trompe et Leila est prisonnière de la passion charnelle que lui inspire son jeune amant. Il faut qu’elle se reprenne, faute de quoi elle sombrera de nouveau dans l’alcool, la drogue, l’autodestruction.
Itinéraire d’enfance
Paru en 1985 au Vietnam, alors que la publication des livres de Duong Thu Huong y était encore autorisée, ce roman de formation remporta un énorme succès. Il est pour la première fois traduit en français. Duong Thu Huong y évoque les tribulations d’une gamine espiègle et entreprenante à la fin des années cinquante.
La saison des adieux
Ce Sud-Africain fidèle au vieux parler de source batave qu’est l’afrikaans (et que parlent encore aujourd’hui plusieurs millions de personnes, dont une bonne part de Noirs) est mal connu chez nous, où n’a été traduit de lui qu’un seul parmi la quinzaine de romans de haut vol qu’il a publiés (En étrange pays, Laffont, 1991 ; Rivages/Poche, 1998).
Le vin de la liberté
Hortense se sentait écartelée. Elle aimait Louis, il était son homme, elle en défendrait l’accès de toutes ses forces mais quitter Paris où chaque jour apportait une moisson de paroles, d’actes et de nouvelles, pour aller à Bordeaux ou dans le Médoc, lui semblait difficile, voire inconcevable.
La fille de l’autre
Peter et Emma, tous deux divorcés, se fréquentent depuis presque un an lorsqu’ils s’installent ensemble. Après quelques difficultés pour refonder une cellule familiale stable, la situation, peu à peu, s’améliore. Seul point noir au tableau : Amanda, la fille de Peter Meurtrie par le divorce de ses parents et livrée à elle-même, Amanda souffre en silence. Les années passent, mais le temps ne suffit pas à atténuer sa douleur. Au contraire, devenue adolescente, la jeune fille semble de plus en plus désorientée et se dévergonde rapidement. Les limites qui lui ont été jadis inculquées ne suffiront pas à désamorcer les tensions générées par la vie avec sa nouvelle famille.
Les amants de Xi’an
Miranda Graham, styliste américaine, se rend à Pékin pour signer ses premiers contrats. Son arrivée dans un aéroport surpeuplé et anarchique menace de tourner au désastre lorsqu’un homme surgit de la foule à sa rescousse. Il se nomme Yuan Li. Entrepreneur chinois au faîte de la réussite sociale, il garde la nostalgie du père américain qu’il n’a pas connu, soldat de passage, disparu dès sa naissance.
Les lentilles vertes
Un document remarquable sur la vie rurale dans la première partie du XXe siècle, basé sur les souvenirs d’enfance et d’adolescence de Henri Verdier. L’auteur des deux tomes plusieurs fois réimprimés de Mémoires d’un papi auvergnat revient sur son enfance, de sa belle écriture teintée des sonorités de l’occitan.
Les faveurs de Sophie
Que veut le père Meunier ? Albert, véritable colosse et charron du village, se méfie de cet alcoolique irascible qui lui rend visite. Or celui-ci, une fois n est pas coutume, ne vient pas avec des intentions hostiles. Il lui propose en effet la main de sa fille Sophie. Albert la connaît peu mais son énigmatique beauté le séduit immédiatement. Seule son indéfectible indifférence le laisse perplexe. Ne voudrait-elle pas l épouser parce qu il est le seul homme capable de la protéger de son père ?
La maison aux esprits
Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s’y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l’absolu de l’amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d’un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes.
Une exécution ordinaire
Au mois d’août de l’an 2000, un sous-marin nucléaire russe s’abîme dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents. Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter à la grande Histoire. Un demi-siècle après la mort de Staline, c’est désormais un ancien du KGB qui gouverne la Russie.
Sauve-toi Lola
A travers ce roman baroque, à l’humour féroce, Ania Francos nous entraîne dans la sarabande que dansent ceux qui souffrent du cancer et redoutent de ne pas y survivre et ceux qui cherchent et désespèrent de le vaincre un jour.
La grace et le venin
Tu seras leveuse de maux, ma belette, quand tu seras grande. Je t’apprendrai mes secrets. Et tu diras aussi de bonnes prières de missel : ça ne peut rien gâter. Le missel, c’était tout ce que la mère d’Aline avait laissé en héritage à sa fille, et les pauvres secrets de la Segonde, tout ce que la vieille guérisseuse, qui l’avait recueillie, pouvait transmettre à l’enfant, avec le don.
L’homme fatal
Il s’appelle Steiner. Il se dit psychiatre. Lorsque Juliet Osborne, la quarantaine indépendante, le voit entrer, dans sa vie, elle est aussitôt partagée entre l’attirance et la peur. Elle découvrira peu à peu que Steiner n’est pas seulement un Don Juan, un collectionneur de femmes.
Le cœur en quatre
Une épouse et mère se suspend-elle dans le vide, la tête en bas, pour voler à la rencontre d’un partenaire qu’elle connaît à peine ? » Au cours d’un voyage à Stockholm, Alice fait la connaissance d’un Anglais, Benjamin Usher, qui se trouve être cette année-là – elle le découvrira le lendemain – le prix Nobel de physique.
Fière et intouchable
Un village du Maharashtra, près de Bombay, dans les anées vingt. Deux enfants, nés intouchables, se croient liés pour la vie par-delà le sort effroyable de leur communauté, l’une des plus méprisées du pays. Depuis la nuit des temps, cette sous-caste commerce avec la mort. Ses membres sont considérés comme la lie de l’humanité. Un jour, les chemins de Pandurang et de Babi se sépareront… Lui sera initié au sanscrit, la langue secrète des brahmanes; elle deviendra danseuse sacrée. Mais les promesses de l’enfance meurent-elles jamais ? Lyane Guillaume nous entraîne à leur suite dans une fresque étourdissante qui raconte la naissance de l’Inde moderne.
Intimes confidences
Grace Loring a subit des violences conjugales. Elle écrit son histoire, devient auteur à succès et conseil les femmes qui souffrent du même mal. Elle correspond avec Stéphanie, et un jour ne reçoit plus de nouvelles. Elle s’inquiète et se demande comment aider celle qu’elle a conseillé de fuir, et ressent de la culpabilité. Quand elle a enfin des nouvelles, ce n’est pas, loin s’en faut, celles qu’elle attendait.
Le talisman d’or
Non, non et non ! Pour rien au monde Cathy ne quittera Sandlings, sa maison perdue sur la côte du Suffolk, cernée par la mer et les marais, qu’elle adore. Comme elle adore Léon, son Grec de mari ! Mais il est si imprévisible, toujours absent, retenu ici ou là par de mystérieuses affaires. Non, non et non ! Elle n’ira pas s’installer à Londres ! Elle est tellement heureuse ici. Et puis, il y a Sandy, le chien, son vieux voisin Bert, et son fils, Adam, qui vient parfois lui rendre visite.
L’enfant de l’autre rive
Désemparée et sans ressources, Cecil Gutman, une jeune étudiante texane, répond à une petite annonce offrant une très importante somme d’argent pour un travail non précisé. Sélectionnée grâce à sa chevelure flamboyant et ses yeux violets, l’avocat chargé de gérer le dossier lui propose un contrat de « mère porteuse » au profit d’une des plus riches familles d’Europe : les Schomberg.
Malika
Comme Valérie, l’héroïne du pavillon des enfants fous, Malika et son frère Wielfried sont très jeunes. Elle a dix ans, lui en a quinze. Comme Valérie aussi, aucun parent ne s’occupe d’eux. La mère est morte et le père apparaît de temps en temps pour donner de l’argent. Pourtant ils sont heureux dans cet appartement du boulevard Malesherbes qu’ils ont meublé eux-mêmes car ils s’aiment, d’un amour trop parfait que les adultes saccageront.
Le destin de Robert Shannon
Robert Shannon aurait pu devenir un médecin connu et riche, mais c’est la recherche scientifique qui l’attire irrésistiblement. Malgré de nombreuses difficultés et des déceptions de toutes sortes, il persistera dans cette voie. A.J. Cronin nous décrit avec passion la carrière d’un chercheur pauvre.
Le crime de Hollowfield
Par un bel après-midi d’été, .des archéologues sont à la recherche de vestiges saxons. Mais ils découvrent quelque chose de plus sinistre : un cadavre qui, lui, ne remonte certes pas à l’époque des Saxons.
L’identité de l’homme est inconnu, mais il semble qu’il pourrait s’agir d’un jeune fermier disparu quelques années plus tôt en abandonnant sa femme.
Monsieur Papa
Franck Lanier avait tout arrangé pour les vacances. Il casait son fils chez son ex-femme et lui filait à Bangkok. Mais son petit garçon, Laurent, n’est pas du tout d’accord. Il veut, lui aussi, partir pour Bangkok. Tous les moyens seront bons pour parvenir à ses fins, des plus drôles aux plus désespérés et des aventures peu banales se succèdent dans une vie quotidienne pleine de tendresse entre le père et le fils. Par l’auteur de « L’Amour aveugle », ce roman alerte, rempli d’humour, est un des grands succès de ces dernières années.
Un amour de soie
Rien ne prédisposait Hannah, orpheline de dix-huit ans, à devenir la femme de Reiver Shaw, l’ambitieux propriétaire d’une filature de soie. Rien, sinon les terres constituant sa dot. Dans le Connecticut des années 1840, une femme a-t-elle seulement le droit de protester ?
Etranges secrets
J’essaierai de te rendre justice. D’être digne de porter ton nom. Susanna prononce solennellement ces quelques mots devant la tombe de Kim, la jeune femme dont elle s’apprête à usurper l’identité. Quand le tribunal lui retire la garde de son fils Tyler, 11 mois, pour le confier à son ex-mari, Jim, un riche avocat, Susanna tente le tout pour le tout. En une nuit, sa décision est prise : elle se coupe les cheveux, rassemble quelques bagages et, sans prévenir personne, part avec son fils dans le Missouri.
Le jardin d’acclimatation
C’est l’histoire d’un homme jeune qui doit souffler ses quarante bougies. Il ne peut pas le faire. Il ne sait même plus souffler devant lui. » Pour Bertrand Prouillan la vie s’est figée un certain 9 juillet, jour de ses vingt ans, au retour d’un séjour à Barcelone où son père a fait pratiquer sur lui une lobotomie. Ainsi Henri Prouillan a-t-il pu, sans crainte de scandale, accéder pendant dix-sept mois à la fonction de Ministre dans le gouvernement du moment.
Le vent sombre
D’anciennes inimitiés ravivées et un moulin vandalisé, un mystérieux accident d’avion et des « belacani » (hommes blancs) qui disparaissent ou surgissent au coeur du désert d’Arizona. Un Navajo surnommé Doigts-de-fer et un cadavre sans nom : Jim Chee, policier navajo qui ne se laissé pas facilement intimider, poursuivra son enquête jusque dans un village interdit perché sur l’une des mesas hopi.
Un orage immobile
Au printemps de 1832, Flora, fille d’émigrés, née, élevée, mariée et devenue brutalement orpheline et veuve en Angleterre, arrive un beau jour à Jarnac pour y rouvrir Margelasse, le château de sa famille. Personne ne l’a aperçue encore dans la région quand Me Nicolas Lomont, trente ans, notaire, met son cheval en route vers Margelasse. L’histoire commence. Au début, c’est une tranquille histoire d’amour, puis vient le drame plein de bruit, de fureur, de passion. Le récit est tout entier rapporté par Nicolas, trente ans plus tard. Vieux, solitaire, peu porté à la littérature, il ne sait pas trop ce qui le pousse à saisir un cahier et tracer ces mots : « Si un lecteur découvre un jour ces pages… », mais il continue. Me Lomont, bien qu’il décide plusieurs fois d’arrêter, de jeter son manuscrit au feu, se prend au jeu. Il dira tout. Il se surprend même à se griser de mots, à ressusciter d’une phrase ses amis morts, son ennemie disparue.Autant que pour l’histoire elle-même, violente, insolite, éperdue, on se passionne pour ce miracle qui transforme peu à peu chaque soir, quelques années avant 1870, un vieux notaire de province en un écrivain d’abord sage et classique, puis de plus en plus fougueux, débridé, lyrique… en un mot romantique. Un livre à part dans l’univers de Sagan, proche de Stendhal ou Maupassant.
Néropolis
Ce roman des temps néroniens est un livre incontournable, une page d’histoire vraie et à jamais inoubliable pour qui veut pénétrer la Rome décadente et déchirée du premier siècle après Jésus-Christ ; connaître Néron et son règne, comprendre une époque charnière où l’empereur rêvait de baptiser sa ville Néropolis tandis que naissait le mythe chrétien de la cité vertueuse.
Après le terrible siège de La Rochelle, Louis XIII et Richelieu peuvent espérer en avoir fini avec la rébellion protestante et avoir rétabli la paix dans le royaume. Quant au duc d’Orbieu, ami d’enfance et homme de confiance du roi, il aspire d’autant plus au repos qu’il vient de se marier. Pourtant, les trois années qui suivent vont être celles de tous les dangers : menées des Habsbourg dans la péninsule italienne, agitation endémique des villes du Midi, complots des Grands du royaume, encouragés par le frère du roi Gaston d’Orléans, contre le tout-puissant cardinal… Pire : la reine-mère elle-même intrigue délibérément contre son fils.
La prise de La Rochelle, en 1628, par Louis XIII et Richelieu, fut un événement considérable. Dernier acte des affrontements entre catholiques et huguenots, elle sonna le glas des entreprises anglaises sur le continent. A l’intérieur, elle renforça la royauté et l’Etat, ambition majeure du cardinal- ministre. Le comte d’Orbieu (pierre de Siorac, ami du roi depuis l’enfance de ce dernier) relate à la première personne, dans un français robuste et dru que n’a pas encore épuré l’Académie, ce siège qui dure un an, et dont l’élément clé est la gigantesque digue qui, barrant la baie, interdit tout secours à la ville. Dans les intervalles de missions aussi délicates que périlleuses – l’une l’amène à l’intérieur même de la ville assiégée -, le fidèle serviteur du roi n’oublie pas sort amour pour le gentil sesso. La pensée de Mme de Brezolles peut-elle suffire à conjurer les rencontres bec à bec avec la coquine Perrette ?
Le onzième volume – toujours aussi entraînant, aussi riche de personnages et de péripéties – de la saga Fortune de France.
Avril 1624, octobre 1627. Trois années marquées par de nombreux événements : entrée de Richelieu au Conseil du roi, guerres incessantes contre les huguenots, entreprises galantes du duc de Buckingham auprès de la reine de France… A la cour, les intrigues se multiplient : Anne d’Autriche conspire avec Monsieur, frère du roi, contre son époux. La noblesse insoumise cherche à faire tomber le Cardinal. Exils, geôles, décapitations punissent les rebelles ; le siège de La Rochelle commence. L’Etat royal s’affirme envers et contre tout, à travers la complicité qui se noue peu à peu entre le jeune roi et son ministre. Devenu comte d’Orbieu, Pierre-Emmanuel de Siorac, fidèle agent de Louis XIII, traverse au gré de ses missions les milieux les plus divers : il côtoie courtisans, manants, aubergistes, ribaudes, marins, connaissant autant d’aventures galantes que d’intrigues politiques… Roman au rythme endiablé, tableau d’histoire fidèle et vivant : dans le prolongement de Fortune de France, Robert Merle nous donne un nouveau chef-d’oeuvre.
Ce n’est pas tout que d’avoir pris le pouvoir : si Henri IV veut « relever la fortune de France », il doit d’abord affermir son trône et pacifier le royaume. Amant d’une grande dame de la Cour, Pierre de Siorac se voit confier des missions tantôt guerrières, tantôt diplomatiques, souvent secrètes : convoi de fonds ou enquête sur les menées des jésuites… À Rome, il prend part aux subtiles intrigues vaticanes dont l’enjeu est l’absolution du roi ; en Espagne, il voit mourir le dévot Philippe II dans le funèbre décor de l’Escurial…
Septième et dernier tome du Cycle de Tristan de Castelreng. Après Ogier d’Argouges, le nouveau cycle de Pierre Naudin nous entraîne une fois encore dans le chaos du moyen âge. Le fracas des armes assourdissant et la mort rôde, plus affamée que jamais.
Après la déroute de la campagne d’Espagne, Tristan de Castelreng et le reste de l’armée de Bertrand Guesclin sont retenus prisonniers à Bordeaux où Edouard, prince de Galles et d’Aquitaine, décidera de leur sort. Si les Grands du royaume de France seront libérés contre une forte rançon, Tristan n’attend aucun secours de la part de seigneurs déshonorés par de nombreux crimes.
L’armée conduite par Bertrand Guesclin a conquis Madrid, puis Tolède, terrorisant les populations sur son passage. Henri de Trastamare sera prochainement sacré roi de Castille. Peu avant le sacre, Tristan de Castelreng fait la connaissance d’un vieux juif, Joachim Pastor, qui le prie d’emmener ses petits-enfants, Teresa et Simon, afin de les soustraire à la férocité des envahisseurs.
Libéré de ses obligations auprès du roi Charles V après la bataille de Cocherel, Tristan de Castelreng s’est rendu au château de Ganne où il a ravi sa dulcinée à ses geôliers. Le chevalier rentre sur ses terres goûter un bonheur mérité en compagnie de sa jeune épouse Luciane d’Argouges. Mais le repos sera de courte durée. Déjà grondent aux frontières sud du royaume le bruit des fers que l’on affûte.
Un succès continu pour la saga de Pierre Naudin (330 000 exemplaires vendus) Le Moyen Age, ses chaos et ses héros, dans un langage de qualité et un grand souci historique.
La maison du désir
Livre du goût et des désirs, de l’innocence et de la perversité, ce portrait d’une héroïne, en forme de courts textes qui l’un l’autre se répondent, renvoie, tel un miroir, des images que, souvent, l’on dissimule. Les voluptés du mensonge, le délice des caresses, l’éloge de l’infidélité – ce parti pris du corps, on ne saurait le déguiser lorsqu’il a pour toile de fond la moiteur du hammam, le vol des mouettes au-dessus des amants, une chambre d’hôtel, un inconnu et des images encore, enfance gourmande au creux des sables ou derrière une porte mal fermée.
Aurélia
François est mon mari. J’avais vingt ans quand je l’ai rencontré. J’en ai vingt-sept aujourd’hui. Pendant six ans, nous avons ri des mêmes histoires, dormi du même sommeil, respiré du même souffle. Je cherche d’autres mots pour dire ce que nous étions l’un pour l’autre. Mais le bonheur ne se raconte pas et c’est là que commence mon histoire. L’histoire, c’est celle de la première fissure dans un bonheur que l’on croyait indestructible.
Le mois de septembre
François est mon mari. J’avais vingt ans quand je l’ai rencontré. J’en ai vingt-sept aujourd’hui. Pendant six ans, nous avons ri des mêmes histoires, dormi du même sommeil, respiré du même souffle. Je cherche d’autres mots pour dire ce que nous étions l’un pour l’autre. Mais le bonheur ne se raconte pas et c’est là que commence mon histoire. L’histoire, c’est celle de la première fissure dans un bonheur que l’on croyait indestructible.
Cécile, la poison
La poison, on la connaît ! C’est la petite dernière de la famille Moreau, à La Marette. Celle qui met son grain de sel, ou de poivre, partout, qui se trouve toujours là où il ne faut pas, bref : celle qui empoisonne. Mais Cécile est parvenue à l’âge où on ne peut plus supporter ce genre de surnom. Et d’ailleurs, ayant lu sa touchante histoire, on s’aperçoit qu’elle n’a vraiment plus rien d’une poison.