Le cortège des vainqueurs
Nous vivons aujourd’hui un double processus. A l’humanisation du divin liée au refus des arguments d’autorité, répond une divinisation de l’humain, conséquence logique de la naissance de l’amour moderne et des relations sentimentales. En dépit des apparences et par-delà les discours récurrents, certaines formes de transcendances persistent. Le divin aujourd’hui n’est plus une donnée extérieure révélée a priori mais s’enracine dans la conscience et la subjectivité humaines. La question du sens de la vie se reformule dans les limites d’un nouvel humanisme. C’est par le don volontaire de soi et l’amour de l’autre que l’individu moderne trouve le sens de sa vie. Le développement de l’idée humanitaire est le symbole par excellence ce cette évolution.
Papa was NOT a Rolling Stone
Lili n’est pas d’une nature à baisser les bras. Elle a cette certitude chevillée au corps « qu’il faut dépasser ses malheurs en klaxonnant bien fort, garder ses cheveux au vent et continuer à offrir son beau visage au soleil ». Et pourtant les malheurs, Lili, elle les accumule. Issue d’une famille de juifs d’Afrique du Nord débarqués à la cité des 4000 à la Courneuve, elle est mise au monde sous X, car elle est le fruit de la honte et du déshonneur : un soir de Noël, après un flirt poussé dans une voiture, sa mère tombe enceinte d’un Kabyle qu’elle vient de rencontrer. Le grand-père Moïse, au coeur chaud, pris par le remords de l’abandon, reviendra chercher Lili à l’orphelinat. Mais en arrangeant un mariage avec Daniel, un catholique autoritaire qui voudra bien de sa fille déshonorée il livrera malgré lui sa petite-fille à la violence d’un beau-père destructeur et au déséquilibre psychique d’une mère fragile. Heureusement Lili aura toujours comme refuge le foyer aimant de Margaux et Moïse, ses grands-parents protecteurs. Et puis il y a Lahlou, Magid, Farid, Sosso, Mounhir, Karima et les autres copains de la banlieue, avec qui Lili trouvera les élans d’amitié et de solidarité qui donnent la force de s’en sortir, même quand on est né du mauvais côté du périphérique.
Le 24 décembre, dans un palace déserté de Montréal, Martin Ladouceur, célibataire endurci, s’apprête à passer le pire réveillon de sa vie. Avec pour seule compagnie un concierge protocolaire, un groom débutant et une femme de chambre timide, l’ex-légende du hockey canadien se retrouve, en prime, au régime sec, sans strip-teaseuses ni grands crus. Mais, contre toute attente, en cette nuit de Noël, un petit bonhomme va lui offrir le plus beau des cadeaux. Et, comme par magie, la terreur des patinoires découvrira un sentiment qu’il ignorait jusqu’alors.
Encore une danse
Ils forment une bande d’amis: Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha. Ils ont grandi ensemble à Montrouge, banlieue parisienne. Ils ont habité le même immeuble, sont allés dans les mêmes écoles et ne se sont jamais quittés. Lorsqu’ils sont devenus adultes, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres.
Stranger Things – Runaway max
Dans ce prequel à la série emblématique Netflix, vous découvrez l’histoire de Max Mayfield avant son arrivée dans l’étrange ville d’Hawkins lors de la saison 2. Pourquoi a-t-elle déménagé dans cette petite ville de l’Indiana, et comment a-t-elle pu y retrouver la notion de « chez-soi » ? Le passé de la rouquine surnommée MadMax est loin d’avoir révélé tous ses secrets… des bons comme des plus sombres… Vous en apprendrez un peu plus sur son histoire, mais également sur celle de son frère Billy Hargrove (interprété par Dacre Montgomery), qui s’est illustré dans la série par sa personnalité des plus complexes.
Un jardin en Australie
Quelque part vers le centre de l’Australie, la cité minière de Salinasburg s’étale en bordure du désert. Tout au bout, une petite maison de bois se cache dans un jardin à l’abandon. Deux femmes se racontent depuis cet endroit que les Aborigènes nommaient « le lieu d’où les morts ne partent pas ».
Tout commence dans les années 30. Ann, née dans la bonne bourgeoisie de Sydney, choisit contre l’avis de sa famille de suivre son mari aux confins du désert. Elle aura toute sa vie le projet fou d’y faire pousser un parc luxuriant. Soixante-dix ans plus tard, une jeune Française, Valérie, dirige un festival d’art contemporain dans la même région reculée. Sur un coup de cœur, elle s’installe dans une maison décrépie mais envoûtante, entourée de plantations désormais délaissées. Valérie est très inquiète pour sa petite fille Elena. A trois ans, Elena ne se décide pas à parler. Après sa mort solitaire, Ann veille secrètement sur ce qui reste de son jardin et sur ses nouveaux habitants….
Si éloignées, si dissemblables, Ann et Valérie affrontent toutes deux l’adversité et trouvent un vrai réconfort là, au bout du monde. Et bien qu’elles ne puissent se connaître ni même se croiser, elles se rencontrent par-delà les années dans cet envoûtant coin de verdure. Un havre de liberté. Un jardin à soi.
Les enfants sont rois
« La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s’étonna de l’autorité qui émanait d’une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l’obscurité. « On dirait une enfant » pensa la première, « elle ressemble à une poupée » songea la seconde. Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire. »
A travers l’histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d’une époque où l’on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine De Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s’expose et se vend, jusqu’au bonheur familial.
Quand j’étais marchand de tableaux
Matisse, Picasso, Soutine, Rouault, Van Dongen, Vollard, Aragon… Je vous ai bien connus, pour le meilleur et pour le pire. Je ne suis ni critique d’art, ni journaliste, encore moins historien. L’art est mon métier. Je l’ai vécu au jour le jour, pendant un bon demi-siècle, comme une aventure… J’ai été courtier, marchand, collectionneur, propriétaire de galerie. J’ai fréquenté des génies, des fausses gloires et d’authentiques faussaires, des amateurs d’art et des professionnels de l’estampe. J’ai connu un monde rare et étonnant. Je vous invite à y pénétrer en ma compagnie.
Les ravissantes
Que s’est-il réellement passé en mars 1976 dans la petite ville de Saint Sauveur, en Arizona ? C’est la question à laquelle tente de répondre le journaliste Neil Sheehan, confronté à une énigme qui divise la population : la disparition, sans mobile apparent, de plusieurs adolescents. Tandis que le shérif Liam Golden met tout en œuvre pour résoudre l’affaire, les mères des disparus accusent une communauté de marginaux qui s’est installée un an plus tôt dans les parages. Et pendant ce temps, d’étranges lumières apparaissent les nuits sans lune et la tension continue de monter entre les deux camps… Comment démêler le vrai du faux ? À qui donner tort ou raison ? Distillant le doute, recoupant témoignages et informations réelles, Romain Puértolas invite le lecteur à mener l’enquête dans ce roman dont chaque page déjoue les certitudes.
Tout est possible
La petite ville d’Amgash, dans l’Illinois, est en émoi. Lucy Barton, fille de la ville devenue écrivain à succès, exilée à New York depuis de longues années, vient de publier un livre sur sa jeunesse. Le récit de son enfance, pauvre et solitaire, provoque chez les gens d’Amgash des réminiscences, des questions et des révélations. Un jour, Lucy Barton en personne fait irruption à Amgash après dix-sept ans d’absence. Les retrouvailles de Lucy avec les siens sont l’occasion d’instants âpres, mais beaux comme si la douleur de la fuite et la rancœur s’étaient dissipées en un instant. Dans Tout est possible, Elizabeth Strout renoue avec les personnages de son précédent roman, Je m’appelle Lucy Barton, pour explorer la complexité du lien à l’Autre. Animées par le livre et la visite exutoires de Lucy, des personnes qui l’ont connue se trouvent forcées à dire, ou parviennent enfin à dire, les secrets qui les écrasent depuis longtemps. Une chance offerte de comprendre les choses et les êtres, à défaut de pouvoir tout recommencer.
Ballade pour Georg Henig
Une histoire d’amitié entre un vieux luthier et un petit garçon dans un monde de musique avec Sofia pour toile de fond, vibrant au son des anecdotes du quotidien. Un livre merveilleux et tendre, à l’image de ses violons, et qui vient d’obtenir dans son pays le Prix de la meilleure œuvre en prose.
La bonté : mode d’emploi
Du rock, du foot, des filles et du mal à grandir. Avec ce cocktail fédérateur, Nick Hornby a séduit une génération de trentenaires caustiques et emballés de trouver enfin un romancier qui leur ressemble. L’envie d’être heureux, des repères flageolants et des questions d’enfant qui restent irrésolues à l’âge où l’on devrait être grand : la gentille névrose du plus féru d’autodérision des romanciers british resurgit là où l’on aurait dû l’attendre. Après les « faut-il s’engager, pourquoi, jusqu’où », de Haute fidélité et À propos d’un gamin, La Bonté : mode d’emploi explore le couple moderne, ses envies de divorce et sa difficulté à vivre comme il faut. Quarante ans, mariée, deux enfants, Katie ne supporte plus l’esprit critique, tordant mais vitriolé de son mari, écrivain raté. Incapable de jouir des choses simplement, celui-ci se retrouve d’un coup de baguette magique (l’imposition des mains d’un guérisseur crampon et lénifiant) en charge de faire le bien. Alors que son principal grief contre son mari disparaît, et qu’elle le découvre altruiste et niais, Katie se retrouve brutalement avec ses propres questions : qu’est-ce qu’une vie acceptable ? Comment être heureux tout en restant intelligent ? Comment faire le bien sans se foutre en l’air ? La famille vaut-elle la peine de vivre sans amour et sans rêves ? Jusqu’où est-on normal, lorsqu’on se sent coupable de tout ? Réjouissant comme une soirée passée avec un bon copain qu’on n’avait pas vu depuis des années, La Bonté : mode d’emploi creuse un genre que l’on croyait abandonné, celui du roman moral. Malgré un passage à vide à mi-parcours, et quelques personnages esquissés à gros trait.
Les sœurs Livanos
» Elles avaient tout : la beauté, l’intelligence, l’élégance, la fortune. En épousant les richissimes Onasis et Niarchos, elles ont cru atteindre leur idéal. Elles ignoraient que ces séducteurs, hommes d’affaires redoutables et ennemis jurés, ne vénéraient qu’un dieu : l’argent. … »
Dernière station avant l’autoroute
Un sénateur s’est suicidé dans un hôtel quatre étoiles. Ses responsabilités au sein de plusieurs enquêtes parlementaires lui avaient permis de réunir des informations sensibles. Juste avant sa mort, il a vidé la mémoire de son ordinateur. Juste après, tout le monde est a la recherche d’une disquette. L’officier de police judiciaire, chef du groupe nuit, est le premier soupçonné d’avoir fait les poches du mort. Mais l’officier en question, à qui l’on a recommande de ne faire ni creux ni vagues, n’a plus rien à foutre de rien depuis longtemps. Ce roman a été récompensé par le Prix Mystère de la Critique en 1998. Avec cette dernière station avant l’autoroute, personne ne peut plus ignorer le sens du rythme et l’écriture d’un lyrisme époustouflant d’Hugues Pagan. » (Emmanuel Laurentin, Télérama) »
Ólafsdóttir
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée. Un lien les unissait: le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C’est là qu’Arnljótur aura aimé Anna, une amie d’un ami, un petit bout de nuit, et l’aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d’Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
Comédia infantil
Quelque part en Afrique, la nuit, un homme assis sur le toit d’un théâtre contemple la ville. A ses pieds, un enfant blessé est en train de mourir. Nelio, âgé de dix ans, a vécu la guerre civile et l’errance. Il lui raconte son histoire, en opposant à la barbarie des hommes la poésie et la générosité d’un imaginaire enfantin. Une parole poignante qui résonne comme une fable universelle. J’ai compris que c’était à moi qu’il incombait de raconter l’histoire de Nelio.
Ainsi va toute chair
Dans ce grand roman, chef-d’œuvre de la littérature anglaise du XIXe siècle, Samuel Butler retrace l’histoire d’une famille pendant plusieurs générations, en étudiant minutieusement les relations entre les pères et leurs fils : de John Pontifex, menuisier de village, à Ernest, obligé à devenir pasteur et qui connaîtra le malheur et la prison avant de trouver l’amour et la paix. Découvert et traduit par Valéry Larbaud, un livre qui a fait scandale en dénonçant la cruauté et la tyrannie des institutions familiales dans l’Angleterre puritaine.
La société du mystère
Un narrateur contemporain déniche chez un antiquaire un livre rare du xvie siècle : les Mémoires du peintre florentin Bronzino.
Les enfances de l’artiste auprès de son maître Pontormo, les leçons de vie que lui prodigue ensuite ce casse-cou de Benvenuto Cellini, la manière dont Bronzino devient peintre officiel des Médicis tout en s’affranchissant habilement des contraintes : à travers la vie trépidante d’une génération de génies entravés, pourchassés, menacés de mort pour leurs pensées hérétiques ou leurs amours interdites, Dominique Fernandez peint à fresque une époque de violences où la férule des Médicis et les dogmes catholiques imposent aux créateurs un carcan qui les contraint à crypter, chiffrer, coder et contrefaire. Le lecteur est introduit dans cette « Société du mystère » qui contourne la censure et atteint au sublime par la transgression : l’envers de la Renaissance à Florence telle que le vernis officiel nous en a légué l’histoire. Au confluent de deux grandes passions de Dominique Fernandez, l’Italie et la peinture, cette autobiographie fictive, véritable roman de cape, d’épée et de pinceau, se situe dans la lignée de Porporino ou les mystères de Naples (Grasset, 1974, prix Médicis), de Dans la main de l’ange (Grasset, 1982, prix Goncourt) et de La course à l’abîme (Grasset, 2003).
Une enfance de Jésus
La trilogie de Jésus, tome 1 (2013). Le jeune David et Simón, son protecteur, sont arrivés – on ne sait d’où – par bateau au camp de Belstar, où ils ont été reconditionnés afin de s’intégrer dans leur nouveau pays : nouveaux noms, nouvelles dates de naissance (âge de 5 ans attribué à David, 45 à Simón), mémoire lavée de tous souvenirs, apprentissage rapide de l’espagnol, langue du pays. Puis ils ont traversé le désert et ont atterri au Centre d’accueil de Novilla, où les services publics leur allouent un logement – sans loyer – ainsi que maints services gratuits, et l’aident à trouver un emploi de docker. David ayant perdu en mer la lettre qui expliquait sa filiation, Simón se fait le serment de lui trouver une mère que son intuition seule désignera. Inés, une trentenaire, est l’élue. Elle accapare l’enfant, dont elle fait sa chose et le soustrait au système éducatif, par la fuite vers encore une autre vie. Coetzee s’intéresse-t-il au traitement utopique des réfugiés dans un système bureaucratique efficace et une société purgée de passion ? Aux rapports pédagogiques et tendres entre le gardien Simón et sa charge, David, enfant précoce, parfois cabochard ? Aux effets de l’ignorance dans laquelle se trouve un enfant qui ne connaît pas ses parents biologiques ? Autant de questions qui restent sans réponse, qui en amènent de nouvelles comme dans un cycle éternel. Né en 1940, J.M. Coetzee est l’auteur de trois récits autobiographiques, d’un recueil de nouvelles, de dix autres romans traduits dans 25 langues et abondamment primés, ainsi que de deux volumes d’essais. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 2003.
Tout est illuminé
Ils sont inséparables : lui, le jeune écrivain au langage déroutant, et son grand-père aux cheveux longs qui prétend être aveugle. En quête de leurs origines, partis à la recherche d’un improbable village sur les routes d’Ukraine, ils vont traverser la mer, la terre et l’Histoire : celle, de 1791 à 1942, du shtetl Trachimbrod, peuplé d’enfants trouvés, de kabbalistes et d’érotomanes… Un puzzle génial, d’une stupéfiante modernité. Né en 1977 à Washington, Jonathan Safran Foer a fait des études de lettres à Princeton. Tout est illuminé, son premier roman, a été salué par la critique et couronné Meilleur Livre de l’année 2002 par Susan Sontag et Joyce Carol Oates dans le Times. « Un récit gigogne où se mêlent le tragique et le féerique, le burlesque et le sacré, la méditation sur l’exil et la quête des origines. »
Berta Isla
Ils étaient si jeunes, quand ils se sont rencontrés, qu’ils ne pouvaient imaginer leur destin. La Madrilène Berta Isla et l’Hispano-Britannique Tomás Nevinson pensaient que leur histoire serait celle de beaucoup de couples de leur époque et de leur condition. Mais il suffit parfois d’une journée – d’une journée quelconque – pour voir sa vie basculer et se retrouver ensuite dans une relation distante, condamnée au secret et à la dissimulation, au faux-semblant et aux conjectures. Ainsi qu’il l’avait fait dans Comme les amours (2013), Javier Marías donne ici la parole à un personnage féminin qui vit de ses souvenirs, aux prises avec l’impossibilité de connaître vraiment celui qu’elle aime. Quant à Tomás Nevinson, son récit est celui d’un Ulysse qui, progressivement, devient « personne » et dont l’existence, au service de l’Histoire, avec une majuscule, se transforme en une interminable fantasmagorie. Avec Berta Isla, ample roman en dix parties au titre aussi mélodieux qu’intrigant, Javier Marías creuse brillamment son sillon et offre au lecteur non seulement un formidable portrait de femme, mais également une nouvelle peinture du couple comme l’un des laboratoires les plus secrets de la vie contemporaine.
La cuisinière
L’incroyable destin de celle que l’on surnomma « La femme la plus dangereuse d’Amérique ». Immigrée irlandaise courageuse et obstinée arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, Mary Mallon travaille comme lingère avant de se découvrir un talent caché pour la cuisine. Malheureusement, dans toutes les maisons bourgeoises où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, et certains en meurent. Mary, de son côté, ne présente aucun symptôme de la maladie. Au contraire, sa robustesse est presque indécente. Des médecins finissent par s’intéresser à son cas, mais la cuisinière déteste qu’on l’observe comme une bête curieuse et refuse de coopérer. Pourquoi la traite-t-on comme une malade alors qu’elle est en parfaite santé ? Les autorités sanitaires, qui la considèrent comme dangereuse décident de l’envoyer en quarantaine sur une île au large de Manhattan. Commence alors pour Mary Mallon, femme indépendante, un combat à armes inégales pour sa liberté…
Milkman
Bien que se déroulant dans une ville anonyme, Milkman s’inspire de la période des Troubles dans les années soixante-dix, qui ensanglanta la province britannique durant trente années. Dans ce roman écrit à la première personne, une jeune fille, non nommée excepté par le qualificatif de « sœur du milieu » – grande lectrice qui lit en marchant, ce qui attise la méfiance -, fait tout ce qu’elle peut pour empêcher sa mère de découvrir celui qui est son « peut-être-petit-ami » ainsi que pour cacher à tous qu’elle a croisé le chemin de Milkman qui la poursuit de ses assiduités. Mais quand son beau-frère se rend compte avant tout le monde de tous les efforts qu’elle fait et que la rumeur se met à enfler, sœur du milieu devient « intéressante ». C’est bien la dernière chose qu’elle ait jamais désirée. Devenir intéressante c’est attirer les regards, et cela peut être dangereux. Car Milkman est un récit fait de commérages, d’indiscrétions et de cancans, de silence, du refus d’entendre, et du harcèlement.
Amour, désir, jalousie
Le présent recueil rassemble des citations de grands auteurs français tels que Ronsard, Montaigne, Racine, La Rochefoucauld, Marivaux, Voltaire, Choderlos de Laclos, Balzac, Hugo, Stendhal, George Sand, Musset, Baudelaire, Verlaine, Flaubert, Maupassant, Zola et Proust. Enjouées, tragiques, futiles, tendres ou rebelles, nos amours déclinent la palette infinie des sentiments. Et pourtant, quand il s’agit de prendre la plume ou de déclarer sa flamme, bien souvent les mots nous manquent… Miroirs fidèles de nos sentiments, écrivains et poètes se font l’écho de nos émois : Proust : » L’amour, c’est l’espace et le temps rendus sensibles au cœur. » Stendhal : » Il n’y a qu’une loi en sentiment, c’est de faire le bonheur de ce qu’on aime. » Lamartine : » Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. » Verlaine : » C’est l’extase langoureuse./C’est la fatigue amoureuse,/C’est tous les frissons des bois/Parmi l’étreinte des brises. » À travers des centaines de citations, ce petit dictionnaire amoureux nous promène dans les jardins du désir et du plaisir. Ludique et surprenant, il se lit aussi comme le roman de nos amours, du premier regard aux brûlures de la passion.
Jonathan Livingston le goéland
Décidément, Jonathan Livingston n’est pas un goéland comme les autres. Sa seule passion : voler toujours plus haut et plus vite pour être libre. Mais cet original qui ne se contente pas de voler pour se nourrir ne plaît guère à la communauté des goélands. Condamné à l’exil, seul, Jonathan poursuit ses découvertes, sans peur, sans colère. Il est seulement triste de ne pouvoir les partager, jusqu’au jour où il rencontre des amis… Jonathan apprend alors à briser les chaînes qui emprisonnent son corps et ses pensées.
Pars vite et reviens tard
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ?
À l’autre bout de la ville, Joss, l’ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d’incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : « Fais gaffe à toi, Joss. Il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme. »
Un monde de rêve
Isabella et Amadeo di San Gregorio forment un couple envié et heureux. Ils sont beaux, riches, dirigent une grande maison de couture à Rome, ont un adorable petit garçon et sont aussi amoureux l’un de l’autre qu’au premier jour de leur rencontre. Tout leur réussit et leur vie ressemble à un conte de fées. Jusqu’au brutal enlèvement d’Amadeo et à sa tragique disparition. Isabella plonge alors dans le plus noir des cauchemars. A sa douleur s’ajoute la terreur de voir Alessandro, son fils, à son tour enlevé et assassiné. Pour échapper à cet enfer, Isabella quitte secrètement Rome avec son enfant. Mais devoir mener une existence cachée, même à New York, n’est pas dans le caractère d’Isabella. Supportera-t-elle longtemps de vivre, sous une fausse identité, recluse, loin de chez elle ? Réussira-t-elle à retrouver le goût de la vie sans Amadeo ? Pourra-t-elle enfin surmonter le terrible traumatisme de l’enlèvement et de la mort de son mari ?
Le café du pauvre
Autrefois, lorsque le café était une denrée précieuse et réservée aux riches, à la fin du repas on se payait le café du pauvre, c’est–à-dire l’amour, la joyeuse partie de jambes en l’air. Nous sommes juste après la guerre en 1946 et le café, devenu rare, ~se vend encore à prix d’or sous le manteau. Revenant des armées du général de Gaulle où il a récolté une blessure et une médaille, le héros de cette histoire, sans un rond en poche, n’a guère de quoi s’offrir autre chose que le café du pauvre quand l’occasion s’en présente. Il exerce divers petits métiers extravagants et peu rémunérés. N’empêche, les jupons volent au coin des rues, la jeunesse aidant, c’est tout de même la belle époque. Alphonse rencontre Odette la catholique, qui veut sauver son âme ; Lulu, la femme du charcutier, qui lui offre ses charmes imposants et les trésors alimentaires de son arrière-boutique ; Jacqueline, la militante trotskiste avec laquelle il défilera de la Bastille à la Nation pour changer le monde ; Flora, la comédienne initiatrice des beautés de l’art dramatique; Cricri, la belle pute dont il pourrait faire son gagne-pain si la peur du gendarme n’était pas aussi dissuasive en ces temps reculés où les prêtres avaient des soutanes, les magistrats une guillotine au fond de l’œil et les dames des porte-jarretelles pour le plaisir de l’honnête et du malhonnête homme. Un livre où le rire ne perd jamais son droit prioritaire dans le Paris pourtant maussade de Monsieur Félix Gouin, président provisoire de la République renaissante. Avec, bien sûr, les bons copains et les mauvaises rencontres qui peuvent vous conduire en galère. L’apprentissage de la vie, de l’amour après la guerre. Une fresque de frasques et de fesses, de tétons, de dessous vaporeux. De baguenaudages à la petite semaine au coin de la rue là-bas. Comme dans une chanson de celle qu’on appelait encore la Môme Piaf.
Scarlett, si possible
C’est qu’elles veulent réussir. Dans le béton, le mariage ou le journalisme, peu importe. Ce sont des grandes. C’est en ce sens que les personnages de Mlle Pancol sont absolument modernes. Elles ne se soucient pas de savoir si elles ressemblent à Mme Bovary ou à la princesse de Clèves. Le XXe siècle leur colle à la peau. Qu’elles soient BCBG, caissière dans un supermarché ou délurée en mini-jupe, elles ont oublié les critères, les clichés que leurs mamans voulaient leur imposer. Ce sont des terreurs. Des samouraï. Prêtes à tout.
Un jour tu verras
« Et tu passes ta vie à te dire que, quelque part, il y a quelqu’un qui n’attend que toi sans te connaître et que tu ne rencontreras jamais… » Ce sont des quadras, ils ont vécu, aimé, souffert. Surtout lui, Laurent. Ils n’ont plus beaucoup d’illusions, ils ont appris à se moquer d’eux-mêmes. Surtout elle, Pauline. Ils sont seuls tous les deux. Et un jour, enfin, ils se rencontrent. « Guidés par le hasard », semble-t-il. Et ils se découvrent encore capables d’aimer, comme deux vieux adolescents. Un scénario classique, depuis le jour où l’amour a été inventé : hésitations, craintes, cœurs qui battent, espoir insensé. Et puis l’émerveillement partagé. Jusque-là, tout va bien », comme disait l’homme tombé du toit en passant devant la fenêtre du premier étage. Mais quand on l’a provoqué, le hasard sait se venger. Et les cicatrices, quand elles sont profondes, ne s’effacent jamais. Le passé non plus, prêt à vous prendre à la gorge… Un jour tu verras s’aventure sur les terres du polar, mais sans quitter la cité phocéenne que Jean Contrucci, romancier et journaliste, auteur des Nouveaux Mystères de Marseille (Lattés), n’a cessé de célébrer.
Au nom du cœur
Quand elle rencontre Chris sur un tournage publicitaire, Gillian Forrester, styliste renommée et mère célibataire, sent que cet homme va lui ouvrir les portes d’une nouvelle vie. Aussi, n’hésite-t-elle pas à quitter New York pour s’installer avec lui en Californie. Malgré les éclats de rire, les moments de tendre complicité et une passion qu’elle croit indestructible, Gillian ne tarde pas à découvrir une autre facette de Chris : un homme volage allergique aux responsabilités. Pour Gillian, l’heure est aux doutes, lorqu’elle découvre qu’elle est enceinte…
L’âge d’or
Fin des années 1960. Rock et pattes d’éph, insouciance et soleil sur la peau satinée des femmes. Ce sont les derniers jours de l’âge d’or du Liban, mais personne ne le sait encore. Certainement pas Georgina, jeune chrétienne à la beauté troublante. Ni Roland, son premier amour, qui la guette au bord d’une piscine, dans cette torpeur suave où s’agite leur groupe d’amis noceurs, à l’ombre des conversations d’adultes et des turbines d’avion – grondement de la terreur à venir. Pendant ce temps, Ali Hassan Salameh, fils d’un leader historique palestinien, s’apprête à prendre les armes. Il deviendra l’homme le plus beau et le plus dangereux du Moyen-Orient. En traçant les destinées de Georgina, devenue Miss Univers, idole chérie d’un peuple enfantin, et d’Ali Hassan, chef de guerre musulman recherché de tous et surtout du Mossad, Diane Mazloum signe une fresque vibrante qui nous emporte au cœur des années 70 et de la guerre civile libanaise. Georgina est l’histoire d’un amour, d’une famille, d’un pays, dans la fièvre d’une époque où l’on se déchire entre frères. La tragédie d’un peuple pour qui rien ne sera jamais plus comme avant.
L’accro du shopping dit oui
Sa devise? Je dépense donc je suis. Sa vision du devoir conjugal? Choisir LA bague indémodable. C’est insensé et pourtant Becky Bloomwood va se marier ! Et inutile de dire que les préparatifs s’annoncent… catastrophiques : très vite, se pose la délicate question du lieu où célébrer l’union. Dans le jardinet ridiculement british de papa, avec tente bariolée et robe de mariée qui vous fait la silhouette « d’une saucisse dans un chausson de pâte feuilletée » ? Ou au mythique hôtel Plaza, sous l’égide de la belle-mère, authentique Cruella au total look fashion? Écartelée entre goût du luxe et respect des traditions, Becky la flambeuse va cette fois-ci devoir choisir. Pour le meilleur et pour le rire…
Il était une fois dans le métro
Ce que Maya préfère dans son métro-boulot-dodo quotidien, c’est le métro. Elle aime observer les gens et imaginer leur vie. Chef de produits capillaires au sein du service marketing de Beauty Corporation, c’est aussi dans le métro qu’elle trouve les idées de shampoing les plus innovantes. Un matin, à la station Saint-Lazare, elle fait la connaissance de Roger, un SDF qui gagne sa vie en vendant le Guide des restos pas chers. Elle décide de l’aider en le « marketant ». L’objectif qu’elle s’est fixée : trouver une idée originale pour que les gens choisissent de lui donner de l’argent à lui plutôt qu’à d’autres.
Les carnets de Douglas
Romain Brady, héritier d’une célèbre dynastie, quitte à dix-huit ans cette vie qui ne lui ressemble pas. Le même jour, Eléna Tavernier fuit une maison pleine de sang et de fracas pour se réfugier à Rivière-aux-Oies. C’est là, au cœur de la forêt, que les deux jeunes gens vont se découvrir et s’aimer. Et qu’Eléna donnera à Romain le nom du plus solide et spectaculaire des arbres: Douglas. Les années passent. Une famille singulière s’improvise, malgré les ragots et en dépit des blessures. Entre un médecin au cœur rafistolé, une institutrice au nom imprononçable et une enfant surgie des bois.
À la fin de son périple autour du monde, qu’elle a relaté dans Mange, prie, aime, Elizabeth Gilbert s’éprenait de Felipe, un citoyen australien né au Brésil. Ils se sont juré fidélité, mais, échaudés par des séparations douloureuses, se promettent de ne jamais convoler en justes noces. Le Ciel, ou plutôt l’Immigration américaine, en décide autrement : le couple doit se marier pour que Felipe obtienne un visa. « Condamnée » au mariage, Elizabeth Gilbert décide de juguler sa peur de l’institution en s’y intéressant de plus près, tout en parcourant l’Asie du Sud-Est avec son compagnon. Écrit avec l’intelligence et la sensibilité qui ont fait sa renommée, Elizabeth Gilbert s’attache à envisager le mariage sous tous les angles, dans toutes les cultures, sans éluder les sujets qui fâchent : l’argent, le désir, la fidélité, les traditions familiales, le risque de divorce.
Serment d’Automne
Guillaume, brillant architecte, met momentanément de côté sa carrière pour se rendre au chevet de son jumeau, Robin, gravement malade.
Ce qui devait n’être qu’un court séjour s’éternise au fur et à mesure que les problèmes s’accumulent : le paysan chargé des vignes familiales menace de partir et la femme de Robin, enceinte, ne s’en sort plus.
L’arrivée de Ralph, le fils rebelle de Guillaume, qui vient de lui voler sa fiancée, ne va pas arranger les choses…
Le silence de la mer
Sous l'occupation, un soldat allemand réquisitionne une chambre dans une maison. Cette demeure, c'est celle d'un homme et de sa nièce qui vont opposer un silence à toute épreuve à l'envahisseur. Une sobriété et un dépouillement extrême, mais un style riche. Un récit absolument pas manichéen sur la guerre et sur les peuples. Au delà du soldat allemand, on découvre un homme sensible et cultivé. Les trois personnages auraient eu beaucoup à se dire, s'il n'y avait cette guerre qui les séparait… Les descriptions sont hypnotiques et précises, une sorte de monotonie emplit l'espace et le temps.
Et ils s’envoyèrent en l’air
A 46 ans, l’existence de Sadie semble peu exaltante : divorce, surpoids, désert sexuel, vie de banlieue, shopping dans des grandes surfaces… Rien d’exaltant. Mais quand sa fille de 11 ans a le dos tourné, la banale Sadie devient K. T. Briggs, auteure érotique à succès. Cependant, le contraste entre son quotidien trop paisible et les aventures caliente de ses héros commence à la tarauder, elle décide donc de s’inscrire sur un site de rencontres. Elle y fait la connaissance du gentil, mais bedonnant, Jason, avec qui elle redécouvre les joies du sexe ! Mais un jour, alors qu’elle fait ses courses, elle se heurte à quelqu’un de familier… très familier : Haiden, le personnage principal de son dernier roman…
Ecoute-moi
Tandis qu’un de ses collègues chirurgiens opère sa fille Angela, victime d’un grave accident de la route, Timoteo, fou de douleur, lui raconte la trouble passion vécue des années auparavant et qui, enfouie en lui, a modelé ses relations avec les trois femmes de sa vie : Angela, sa fille ; Elsa, sa femme ; Italia, sa maîtresse. Peu avant la naissance d’Angela, Timoteo a eu une liaison avec cette femme passionnément aimée, malgré tout ce qui les séparait. Ni particulièrement jolie ni spécialement brillante, écrasée par un destin avare, elle est l’opposée d’Elsa, une journaliste belle, intelligente, ambitieuse… peut-être trop parfaite. Italia vit dans la misère, avec la certitude d’appartenir au camp des perdants, ceux qui n’attendent rien de l’existence. Avec elle, Timoteo est pourtant submergé par des sentiments qui le dépassent, en proie aux désirs les plus intenses. Pendant quelques mois, ils se réchaufferont mutuellement, avant que les deux femmes ne tombent enceintes au même moment. Là, leurs destins basculeront…
Parcours sans faute
Vingt années se sont écoulées depuis l’accident qui faillit coûter la vie à Annemarie Zimmer, mettant ainsi un terme à sa carrière de cavalière. Aujourd’hui à la tête d’un centre équestre dans le New Hampshire, Annemarie est une femme sereine. Pourtant, de nouvelles épreuves l’attendent : sa relation avec l’homme qu’elle aime devient de plus en plus difficile et sa fille Eva semble fermement décidée à devenir à son tour championne d’équitation. Peu à peu, Annemarie comprend qu’elle doit laisser l’adolescente tenter sa chance. Mais lorsque, en pleine compétition, le cheval trop impétueux d’Eva se cabre, le cœur de sa mère chavire et ses peurs d’autrefois resurgissent… Cavalière émérite, engagée auprès d’organisations de protection des animaux, l’auteur de La Leçon d’équitation puise son inspiration dans sa passion pour les chevaux.
Pour tous mes péchés
S’il y a bien une chose à laquelle Linda ne renoncera jamais, ce sont ses défauts. Nombreux sont les hommes qui ont essayé de la changer, de corriger ses imperfections pour faire d’elle la femme idéale. Pourtant, à trente-trois ans, Linda mène une brillante carrière de décoratrice d’intérieur, possède un catalogue de petits amis et d’histoires d »une nuit, et sait très bien qu’être capricieuse, irascible, paresseuse et gourmande fait sa force. Quand elle veut quelque chose, elle s’en empare sans demander la permission à personne. Alessandro, son ami de toujours, semble le seul à la comprendre vraiment. Un esprit libre, comme elle. C’est sans doute pourquoi, en amour comme au lit, Linda n’a pas encore trouvé ce qu’elle cherchait. Mais sait-elle réellement ce qu’elle veut ? En tout cas, pas d’un type comme Tommaso Belli, son exact contraire : froid, control-freak, qui prend soin de sa beauté magnétique dans les moindres détails… Seulement, quand ce séduisant diplomate lui fait une proposition en or, décorer sa villa dans la campagne vénitienne où Linda est née, elle ne peut refuser. En acceptant, elle est loin d’imaginer le bouleversement qu’il va provoquer dans sa vie. Quand on allume le feu de la passion, difficile de faire machine arrière. Le premier tome d’un diptyque sulfureux sur l’amour et ses jeux interdits.
Le silence du phare
Emily et Elizabeth. Les deux faces d’une même pièce, les inséparables jumelles Livingstone. Elles ont grandi à l’ombre du phare de Porphyry, sur les rives tumultueuses du Lac Supérieur. Une enfance libre et sauvage au coeur de cette nature éblouissante. Jusqu’au jour où le drame a frappé. Depuis, Elizabeth a dû apprendre à vivre seule, à effacer le nom d’Emily.
Soixante-dix ans plus tard, au crépuscule de sa vie et privée de la vue, Elizabeth s’est réfugiée dans la musique. Mais lorsque les journaux tenus par son père sont découverts dans l’épave d’un voilier échoué, elle n’a d’autre choix que se replonger dans ce passé… et réunir enfin les pièces manquantes de son histoire.
Que s’est-il passé sur la petite île de Porphyry toutes ces années plus tôt ? Et quel est le lien avec Morgan, la jeune femme qui vient lui rendre visite dans sa maison de retraite ? Une bouleversante histoire d’amour et de mort, de secret et de pardon.
Une journée exceptionnelle
Paul Strom a une vie parfaite. Et il est lui-même un mari parfait. C’est pour cette raison qu’il planifie un week-end romantique pour sa femme, Mia, dans leur maison de campagne, juste tous les deux. Et il promet que cette journée sera exceptionnelle.
Mais alors qu’ils sont en voiture, en train de rallier leur lieu de villégiature, la tension commence à monter et minute après minute, le doute s’installe. Leur mariage est-il aussi parfait que Paul le dit ? Se font-ils réellement entièrement confiance ? Paul est-il vraiment la personne qu’il semble être ? Et quels sont ses projets pour ce week-end ?
Une journée exceptionnelle nous force à nous demander à quel point nous connaissons ou non nos proches… Méfiez-vous des mariages trop parfaits…
Le petit garçon
La Villa, à l’écart d’une petite ville du sud-ouest de la France, ressemble, avec son immense jardin, à un paradis où rien ne peut arriver. C’est bien ce qu’avait voulu le père, un homme juste et sage. Voyant approcher la guerre, il avait quitté Paris pour mettre sa jeune femme et leurs sept enfants à l’abri. Mais quand déferlent les années quarante, le malheur atteint les univers les plus protégés. Bientôt, la Villa se peuplera d’étranges jardiniers et cuisinières. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants traqués, en danger de mort. Puis les Allemands vont arriver et violer le sanctuaire.La paix revenue, le père sacrifie repos et confort ; il arrache ses enfants à leur paradis afin de mieux assurer leur avenir.Cette histoire est vue par un enfant. Il traverse des tragédies et rencontre des solitudes, il connaît l’enchantement de la découverte de la vie, la nature. Jamais le petit garçon n’oubliera l’imposante figure de ce père au passé mystérieux ; cette mère qui semble une grande soeur ; Dora la juive allemande qui feint d’être muette ; Sam, le jeune prof aux manières insolites ; et les jambes gainées de soie de la jolie Madame Blèze…Sur le même ton limpide de sincérité, l’auteur de L’étudiant étranger nous livre son portrait de la province, sa vision de la famille, le tableau nostalgique d’une enfance qui a peut-être été la sienne.
Les années passion
Dans le Bordeaux des années quatre-vingt, Lucrèce, jeune femme ravissante et passionnée, mène de front ses études de journalisme et un emploi de caissière. Depuis le divorce de ses parents, elle vit avec son frère Julien dans un pavillon de banlieue. Blessée par l’indifférence de son père mais pleine de détermination, Lucrèce empoigne son destin. Très tôt elle se distingue par un article explosif dénonçant le plus grand scandale de la décennie. Mais parviendra-t-elle à imposer son talent de journaliste et à gagner son indépendance dans un milieu encore hostile aux femmes ? Si Lucrèce ne manque ni de ténacité ni de courage, elle peine cependant à laisser parler son c?ur. Car, à travers les épreuves et les rencontres, ce n’est pas seulement l’aventure que poursuit la jeune femme, mais aussi sa revanche sur la vie… Dans ce roman qui mêle habilement fiction et réalité, Françoise Bourdin exalte à nouveau la force des sentiments et dresse le portrait d’une femme libre, dans une époque pleine d’espoirs et de bouleversements.
Entre ciel et Lou
Bretagne. Jo vient de perdre l’amour de sa vie, son souffle, son rire et son appétit : Lou. Il est désormais seul sur l’île de Groix, leur île, celle qu’il a choisie et qu’elle a épousée en même temps que lui. Lors de ses funérailles, entouré de ses enfants, Cyrian et Sarah, avec qui il nourrit des rapports distendus, le notaire lit le testament. Jusqu’à cette annonce fracassante : Jo l’a trahie. Stupeur ! Ce dernier comprend que Lou, mère dévouée et épouse amoureuse, n’a pas dit son dernier mot et lui lance un ultime défi. Son » piroche » aura deux mois pour renouer avec Cyrian et Sarah, et surtout, les rendre heureux. Mais entre une belle-fille acariâtre et jalouse, un fils sur la défensive, une petite-fille en mal de père et une fille cabossée par l’amour, Jo a du pain sur la planche… Haut les cœurs ! Chaque famille a son lot de secrets, de colères tues et de sourires entendus. Lou, Jo et leurs enfants ne dérogent pas à la règle. Mais est-il jamais trop tard pour se retrouver et rattraper le temps perdu ? Avec Entre ciel et Lou on rit, on pleure, on s’engueule, et surtout, on s’aime ! Un roman aux effluves iodées à dévorer emmitouflés face à la mer.