Les chemins de feu
1910 : à Amiens, Stephen, un jeune Anglais, vit une passion ravageuse avec Isabelle, l’épouse d’un patron de l’industrie textile. 1916 : La bataille de la Somme Stephen, devenu officier de Sa Majesté, découvre, avec un régiment de sapeurs, au-delà de l’enfer des tranchées, celui d’une autre guerre, souterraine, méconnue.
La Rouvraie
Après douze ans passés en Afrique, Vincent revient en France au pays. De son Bourbonnais natal, il n’avait gardé que l’image des visages des femmes qu’il avait cru aimer. Des souvenirs d’enfance aussi : les étés ensoleillés à Damery, chez l’oncle Georges et la tante Marie, avec Hélène la petite fiancée de ses onze ans. Au hasard d’une promenade, il découvre une propriété abandonnée, La Rouvraie.
Le nouveau voyage d’Hector
Hector, jeune psychiatre un peu naïf, semblait avoir trouvé au cours de ses précédents voyages les clés du bonheur et les secrets de l’amour… Mais, autour de lui, les gens continuent de se tracasser, cette fois-ci à propos du temps. Entre ceux et celles qui s’inquiètent du temps qui passe trop vite, ceux qui remettent les grandes décisions à plus tard pour s’apercevoir un jour qu’il est trop tard, les toujours pressés, et puis tous ceux qui voudraient rester éternellement jeunes.
Marianne (Saga en 6 volumes)
La vie prodigieuse de Marianne d’Asselnat de Villeneuve commence en Angleterre, dans le paisible domaine de sa tante Ellis Selton qui l’a recueillie après la mort de ses parents, guillotinés sous la Terreur. Son adolescence prend fin brutalement le jour même où elle épouse le beau Francis Cranmere dont elle est secrètement éprise depuis longtemps. Au cours d’une nuit de noces effroyable elle perd à la fois son amour, sa fortune et sa sécurité. Marianne doit fuir, abandonner tout ce qu’elle aime, revenir en France où règne l’homme qu’on lui a appris à haïr jour après jour : Napoléon. …..
Spartacus et la révolte des gladiateurs
Ce roman est avant tout l’extraordinaire restitution d’un parcours exemplaire et d’une époque. Spartacus, gladiateur, dirigea la plus importante révolte d’esclaves que Rome dut affronter.
Ombre de soie
Au VI° siècle, sous le règne de Justinien et de Théodora, Byzance est riche, puissante et raffinée. Autant que l’or dont elle couvre ses palais et ses églises et qui attise jusqu’au meurtre toutes les convoitises, Byzance aime la soie qu’elle achète dans un Orient mystérieux-car, à Byzance, nul ne connait le secret de la soie. Eustathos, un riche tisserand, a tenté dans sa jeunesse de voler ce secret à l’ Empire du Milieu, en vain. Mais de son voyage, il avait ramené Anicia, sa fille, qui, à sa mort, fait le vœu de réaliser son rêve et de retrouver la terre de ses origines.
L’embellie
Hélène est jeune. Elle a une fille. Babou, une gamine très délurée. Elle veut vivre. Des hommes Pourquoi pas ? Un homme, elle a déjà donné. Et puis, lors d’un voyage au Tibet où Babou l’a entraînée, elle va rencontrer et aimer jean, qui est exactement ce qui ne lui convient pas : un être parfaitement instable, qui ment, toujours prêt à disparaître.
Haute-Pierre
Un homme, une femme et un enfant surdoué s’installent pour quatre saisons qui s’annoncent merveilleuses dans un vieux manoir, Haute-Pierre. Après un été splendide, l’automne se referme sur Haute-Pierre où d’étranges phénomènes se produisent soudain. Mais, aujourd’hui, qui peut encore croire aux maisons hantées ?
Un grand pas vers le bon Dieu
Celui qui ouvrira ce grand roman partira pour la Louisiane, au temps des pionniers » Cadjins « , venus de France. Il revivra le destin de trois générations de personnages forts, libres, excessifs : Edius Raquin, pionnier opiniâtre, Bazelle sa femme et Azeline sa fille. Puis son futur gendre, Farouche Ferraille Crowley, l’outlaw.
Belle-grand-mère
Tailleur de charme, ou bien jeans et baskets : les nouvelles grand-mères sont arrivées, dynamiques, voulant vivre leur vie et jouer leur rôle auprès de leurs petits-enfants. Pas évident ! La famille n’est plus ce qu’elle était, divorces et remariages amènent des nouveaux venus pour qui il faut élargir son coeur.
Vladimir et les Jacques
Un jour, Jean-Pierre Chabrol, le Cévenol enraciné dans sa terre, a découvert le théâtre. Pas celui des rideaux rouges et des ors, celui des Jacques : quatre jeunes mecs, trois nanas, plus Colas leur animateur, qui ne jouent pas les pièces du répertoire ; c’est la vie vraie d’aujourd’hui, le quotidien des pauvres en banlieue, des loubards, des sans-le-sou qu’ils veulent dénoncer par la caricature et l’émotion.
Catherine courage
Parce qu’un jour de printemps un enfant est mort dans ses bras, le destin de Catherine, la fille de Maria Vandamme, a basculé : elle a décidé de devenir médecin. Mais, dans le monde de 1891, une telle ambition est folie pour une femme : toutes les portes, ou presque, sont closes.
Le journal d’une folle
Ce journal ne me soulagera pas, ne me guérira pas, n’abolira pas le passé, ni rien, rien. Marche ou crève ! ecris ou crève ! Ou alors : marche et crève ! Mais, s’il te reste un peu de force, écris avant de crever. Avant de mourir, une vieille dame juive hongroise confie à un ami, Peter Diener, son journal déposé dans une boîte à chaussures. Roman saisissant, d’une force et d’une violence inouïes, mêlant passé, présent et imaginaires, fragments de notes et de descriptions, tant du vécu de la Shoah que de la réalité monstrueuse de la vie d’une survivante.
Le cavalier blanc
Lorsque Alex Haley était enfant, sa grand-mère avait coutume de lui raconter des histoires sur sa famille, des histoires qui remontaient à travers les générations jusqu’à l’«Africain». Elle disait que cet homme avait vécu de l’autre côté de l’Océan et qu’un jour où il était allé couper un tronc dans la forêt pour se tailler un tambour, quatre hommes l’avaient assailli, battu, enchaîné et traîné jusqu’à un bateau d’esclaves en partance pour l’Amérique.
Cinq personnes que vous avez croisées de votre vivant vous attendent là-haut. Leur sort est intimement lié au vôtre, et pourtant vous ne les connaissez pas forcément. Ces cinq rencontres, belles ou terribles, vous révéleront les fils invisibles qui nous relient tous les uns aux autres.
Aussi loin que les étoiles
On ne peut effacer les liens du sang. Si Harper et Liz, des jumelles, ont laissé la vie et les années les séparer, une terrible tragédie – la mort accidentelle, à huit ans, de la fille de Harper – les oblige à renouer avec le passé. Une épreuve pour la timide Liz qui a souffert, à l’égard de cette sueur brillante, courtisée, devenue un peintre célèbre, d’un continuel complexe d’infériorité. Mais la détresse de son neveu, Nick, et aussi la rencontre de David, l’instituteur du jeune garçon, vont changer sa vie.
La Druzina
Ian et Ratislav sont deux frères, dans la Tchécoslovaquie du début du XXe, bouillonnante de velléités nationalistes. Ian, l’aîné, milite secrètement dans une organisation terroriste qui vise à déstabiliser l’empire austro-hongrois. Ratislav, quant à lui est plus intéressé par sa jolie fiancée que par la politique. Mais Ian est tué à la sortie d’une réunion politique, et Ratislav reçoit une lettre écrite de sa main, lui demandant de se venger des traîtres qui ont causé sa mort. Il s’engage alors dans l’armée de l’empereur, dans le même régiment que l’un des traîtres.
La terre chinoise
Quelle aide serait pour un paysan pauvre une jolie femme tout occupée de sa beauté et de ses toilettes au lieu de travailler avec lui dans les rizières ? dit sagement le père de Wang Lung quand celui-ci atteint l’âge de se marier. Il lui choisit donc comme épouse une esclave « ni jeune ni belle »appartenant à la noble Maison de Hwang. O-len est laide, tacitu.
L’adieu à la femme sauvage
Une petite fille de douze ans et demi, Johanna, quitte la maison familiale pour se rendre avec sa meilleure amie au cirque voisin qui donne une séance spéciale pour le Carnaval. Quoi de plus prosaïque et de plus normal, si ce n’est que la scène se passe à Dresde un soir de février 1945 et que cette même nuit se déchaîne le bombar-dement anglo-américain qui, en trois vagues successives, va entièrement détruire une ville demeurée jusqu’ici à l’écart de la guerre, tuant une grande partie de ses habitants et causant avec des moyens, « conventionnels » l’une des plus meurtrières catastrophes de l’Histoire.
Yolande de Maillebois
Yolande de Maillebois ne peut se résoudre à accorder à son époux le divorce sacrilège qu’il exige d’elle. Les faveurs de cette manante, Mahaut de Boigneville, ne sont-elles pas suffisantes au bonheur illicite du baron ? Rien ne semble pouvoir arrêter l’odieux dessein du maître de Maillebois, qui a décidé de faire de sa maîtresse sa légitime : ni la guerre qui se prépare contre l’envahisseur anglais, ni la réprobation des émissaires de l’Eglise.
Escalier C
Un immeuble new-yorkais… Un escalier. Les locataires de l’Escalier C se croisent, se parlent ou s’ignorent, s’aiment ou se méprisent. Forster, le narrateur, porte sur eux son jugement dur et sarcastique.
Le singe nu
Non, déclare le zoologiste Desmond Morris, nous ne sommes pas une espèce nouvelle née du processus de l’évolution, nous sommes toujours des singes. Et il le démontre. Eliminant les sociétés primitives encore existantes comme étant des ratés de l’évolution, il observe le singe nu moderne, arboricole, sorti des forêts et devenu carnivore, sous l’angle de la sexualité, de l’éducation, de la combativité et de la recherche du confort (où il assimile hardiment la quête des poux chez les primates aux menus propos mondains dans un effet scientifico-comique irrésistible).
Cet été-là
Marie Cardinal se défend d’écrire des livres autobiographiques. Le clé sur la porte, Les mots pour le dire, Une vie pour deux, sont en effet des romans. Seul Cet été-là est un livre entièrement autobiographique. Mais que s’est-il passé cet été-là ? Marie Cardinal découvrait le cinéma, de l’intérieur, en tournant deux grands films: Deux ou trois choses que je sais d’elle, de Godard et Mouchette, de Bresson.
Le premier miracle
Karen Holt est agent d’un service de renseignement très particulier. Benjamin Horwood est un universitaire qui ne sait plus trop où il en est. Elle enquête sur une spectaculaire série de vols d’objets historiques à travers le monde. Lui passe ses vacances en France sur les traces d’un amour perdu.
Toi, mon Pacha
La famille ? Sans doute n’est-elle plus comme avant. Il arrive qu’elle s’élargisse et forme un patchwork plutôt compliqué. Elle n’es reste pas moins irremplaçable, surtout aux yeux des jeunes. Ou des grands-parents comme Babou, notre belle-grand-mère, et son mari, le Pacha; qui entendent bien jouer leur rôle sans renoncer à être eux-même.
L’esprit de famille
Avoir l’esprit de famille, c’est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s’y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s’ouvrir aux autres. Elles sont quatre sœurs : Claire, Bernadette, Pauline et Céline.
Chez Babouchka
Belle-grand-mère, les lecteurs ont pu faire connaissance avec Joséphine dite Babouchka ou Babou, son mari Le Pacha, et la nombreuse famille qui aime à se réunir dans leur maison normande. La vie continue avec ses joies et ses peines, son imprévu. Boris, victime d’un dégraissage d’effectifs, se retrouve sans travail.
Moi, Pauline
Dix-neuf ans! Est-ce vraiment le bel âge ? N’est-ce pas plutôt celui de l’incertitude ? De l’inconfort ? « Que feras-tu plus tard ? » Combien de fois Pauline, s’est entendu poser cette question ! Et maintenant, bachelière, la voici obligée d’y apporter elle-même une réponse en choisissant sa voie.
A l’encre russe
L’Enveloppe a valu au jeune romancier Nicolas Kolt un succès international et une notoriété dans laquelle il tend à se complaire. C’est en découvrant la véritable identité de son père et en fouillant jusqu’en Russie dans l’histoire de ses ancêtres qu’il a trouvé la trame de son premier livre. Depuis, il peine à fournir un autre best-seller à son éditrice.
L’amie
Marguerite assise comme d’habitude, toute petite, à la grande table dans la pièce centrale qui donne sur le parc. On voit juste sa tête et ses épaules qui dépassent. Elle parle à voix haute, mais comme pour elle seule : – Il n’y a pas de roman sans amour. Dans mes livres, l’amour est là d’emblée, mais ce n’est pas en tant qu’amour qu’il est écrit, c’est en tant que scandale, dans sa portée dans la société qui est phénoménale comme la peste, comme le feu. Elle alterne le ton complice et le ton magistral. – Les désabusés, je ne les aime pas. Tu peux être désespérée mais pas désabusée. » Michèle Manceaux fait ici le récit d’une amitié d’exception, celle qui, durant trente ans, l’a liée à Marguerite Duras.
Quitter le monde
Le soir de son treizième anniversaire, lors d’une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu’elle ne se mariera jamais et n’aura jamais d’enfants. Mais sommes-nous maître de notre destinée ? Une quinzaine d’années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily. A sa grande surprise, Jane s’épanouit dans la maternité. Mais la tragédie frappe et Jane, dévastée, n’a plus qu’une idée en tête : quitter le monde. Alors qu’elle a renoncé à la vie, c’est paradoxalement la disparition d’une jeune fille qui va lui donner la possibilité d’une rédemption.
Thibaut de Courtenay, au crépuscule de sa vie, confie à son petit-fils Renaud des Courtilles une mission de la plus haute importance : retrouver l’arche d’alliance qu’il a jadis cachée en terre de Jérusalem, à la fin du règne de Baudouin IV, et la remettre à Louis IX. Il devra surtout, lui dit-il, prendre garde que le saint trésor ne tombe pas entre les mains corrompues des templiers. Renaud, pur et valeureux, s’enorgueillit d’une telle quête mais sa naïveté le fragilise. Que le hasard l’entraîne face à Blanche de Castille ou au Pape Innocent IX, le jeune homme devra apprendre, contre son gré, les âpres lois de l’intrigue. Ce n’est que fort de ce savoir qu’il pourra enfin, avec l’armée de Louis IX, entamer la septième croisade des Francs jusqu’à Damiette pour retrouver, peut-être, la croix perdue.
La liste de mes envies
Jeune fille, Jocelyne rêvait de mode et de prince charmant. Mais la vie est passée par là, et à 47 ans, la mercière d’Arras doit se contenter d’un mari indifférent et d’un blog sur la dentelle. Quand un heureux concours de circonstances lui offre le gros lot du loto, Jocelyne réalise qu’elle a de quoi réaliser tous ses désirs. Grisée par cette perspective, elle décide de prendre son temps avant d’en parler à ses proches et en attendant, fait la liste de tout ce qu’elle pourrait s’offrir, achats utiles ou folies inconsidérées… Elle se méfie de cet argent tombé du ciel, n’aurait-elle finalement pas plus à perdre qu’à gagner ?
Le hussard sur le toit
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu’a-t-il fallu pour l’amener là ? Rien moins qu’une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d’abord un roman d’aventures ; Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d’une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d’avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d’une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l’amour et le renoncement.
Quelqu’un pour qui trembler
Comment être un père quand on arrive vingt ans après ?
Pour soigner ceux que l’on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu’il apprend que la femme qu’il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent.Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n’importe quel inconnu.
Est-il possible d’être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ?
Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l’aide de ceux que le destin placera sur sa route.
Demain j’arrête !
Au début, c’est à cause de son nom rigolo que Julie s’est intéressée à son nouveau voisin. Mais très vite, il y a eu tout le reste : son charme, son regard, et tout ce qu’il semble cacher… Parce qu’elle veut tout savoir de Ric, Julie va prendre des risques de plus en plus délirants…
La lune dans le caniveau
C’était une ruelle sombre, avec la lune qui l’éclairait en éclaboussant de sa lumière des taches de sang séché. » Obsédé par le souvenir de sa jeune sœur qui s’est suicidée après avoir subi un viol, Kerrigan traîne depuis des années sa haine dans Vernon Street, le coin le plus sordide de Philadelphie.
La passion, Ginette
Belles à couper le souffle, Véronique, Peggy, Barbara et Lorenza ont dépassé la trentaine et se sont taille la part du lion dans leur profession. Le seul point faible : les hommes. Subjuguées ou dévorées, ce sont de pauvres victimes de l’amour. Elles se téléphonent et se racontent indéfiniment leurs mésaventures. En cas d’absence, le répondeur téléphonique transmet des messages de réconfort.
Quatre racines blanches
Quand un combat acharné s’engage contre la pègre québécoise, meurtres, trafics et enlèvements s’enchaînent. Seul témoin de l’enlèvement d’une inconnue et du meurtre de l’un de ses collègues canadiens, le capitaine français Daniel Magne échappe de justesse à la mort. Sollicité par la Sûreté du Québec pour l’aider à identifier les assassins, Magne et sa co-équipière Lisa Heslin, vont se heurter à une enquête hors juridiction des plus difficiles.
The main
Années 1970, Montréal. The Main, autre nom du boulevard Saint-Laurent, est la colonne vertébrale d’un quartier où prostituées, escrocs minables et clochards cohabitent avec les ouvriers et les nouveaux imigrants en quête d’un monde meilleur. Bourdonnant d’accents divers, mouvant et bruyant comme la foule qui s’ presse, the Main connait aussi son lot de crimes.
L’herbe maudite
Rosaleen Madigan et ses quatre grands enfants passent un dernier noël dans la maison familiale , elle sera bientôt vendue, et les souvenirs dispersés. En soumettant cette réunion familiale et le passé de toute une fratrie à sa formidable acuité psychologique, Anne Enright insuffle dans son roman une profonde empathie pour ces êtres en souffrance, aux lâchetés ordinaires et aux espoirs émouvants.
Les douze tribus d’hattie
Gare de Philadelphie, 1923. La jeune Hattie arrive de Géorgie en compagnie de sa mère et de ses soeurs pour fuir le Sud rural et la ségrégation. Aspirant à une vie nouvelle, forte de l’énergie de ses seize ans, Hattie épouse August. Au fil des années, cinq fils, six filles et une petite-fille naîtront de ce mariage. Douze enfants, douze tribus qui égrèneront leur parcours au fil de l’histoire américaine du XXe siècle.
Dickie-Roi
Dans ce roman, c’est tout un monde que nous peint Françoise Mallet Joris, le monde du show-business qui reste pour beaucoup d’entre nous si mystérieux. Qui est Dickie-Roi? L’Archange de la chanson, celui qui chante l’amour, annoncent les affiches. Cheveux blonds saupoudrés d’argent, visage angélique, à peine apparaît-?il sur? scène que la salle tout entière lui adresse des cris qui sont comme des prières.
Tout de suite un mystère s’accomplit et la cérémonie sacrée commence.
La fille de l’ombre
Suite à la mort de sa mère, Lori est élevée dans une ferme par une dame sans coeur. Elle est exploitée, abusée, et même violée jusqu’à ce que Sophie la sauve de cet enfer. Malheureusement, ce n’est que pour l’entraîner dans un autre enfer. Lori sera élevée dans un bordel de Paris et initiée bien malgré elle dès l’âge de 13 ans. Après une expérience particulièrement difficile, elle décide de recommencer à zéro en rejoignant Londres, d’où sa mère était originaire.
Les bons sentiments
Les cicatrices et les cabosses de l’âme viennent dès le premier vrai contact avec le monde : dès le premier amour. Nous avons tous un passé qui nous ligote et nous fait mal comme des souliers trop étroits. Et les plaies les plus profondes sont celles causées par l’éternel malentendu entre hommes et femmes : ce terrible mystère qui veut que les mots n’aient pas le même sens pour les uns que pour les autres, que la préséance des valeurs ne soit pas la même, mais que chacun mette la même rage à défendre les siennes, quitte à détruire ce qu’il voudrait créer avec l’autre, et qu’ensuite les deux refusent avec la même fureur d admettre leurs responsabilités respectives, la main sur le coeur qui saigne et protestant de leurs bons sentiments.
Renaissance Italienne
De retour de Florence, où j’étais allé passer une dizaine de jours pour oublier Clara Stern, je ne pouvais imaginer que le destin me ramènerait en Toscane quelque neuf mois plus tard – et encore moins que j’y trouverais l’amour.
Ingrid Caven
Après vingt-cinq ans de silence, Jean-Jacques Schuhl se fait le chantre de la chanteuse Ingrid Caven. Elle fut l’épouse de R. W. Fassbinder et l’égérie d’Yves Saint-Laurent. Avant la célébrité, sur scène puis à écran comme comédienne, elle fut cette gamine de quatre ans qui interpréta des chants de Noël devant Hitler et ses soldats. Jean-Jacques Schuhl, second époux d’Ingrid, rend hommage à sa mystérieuse présence sur scène, animée, inventée à chaque instant… c’était ça une interprète. Merveilleuse faculté de pouvoir donner ce qu’on ne possède pas. On croise aussi quelques figures mythiques des années soixante-dix : Bette Davis, Jean-Pierre Rassam, Eustache, et l’on sent le violent parfum d’une nostalgie, celle d’une époque adulée pour ses fastes et folies.
Pélagie-la-Charrette
Chassée par les Anglais en 1755, une veuve, devenue esclave en Géorgie, décide de revenir en Acadie avec ses enfants. Rejointe par d’autres exilés, son odyssée de toutes les amours, de tous les dangers, durera dix ans. De Charleston à Baltimore, en passant par les marais de Salem, Pélagie et son peuple croiseront les Iroquois, connaîtront la guerre d’Indépendance américaine, souffriront la haine des protestants de Boston et un hiver rigoureux avant de regagner leur Terre promise. On ne sait ce qu’il faut admirer le plus de cette épopée : la langue d’Antonine Maillet, ce français ou l’héroïsme d’une femme incarnant le courage de nos lointains cousins. Une certitude cependant : par son humour, sa ferveur, Pélagie-la-Charette est un chef-d’œuvre à rire et à pleurer.