
Les génies, les femmes et la mort
Ce que vit l’homme est toujours plus incroyable que ce qu’il inventeCette nouvelle collection veut rassembler des aventures vécues par l’homme dans chaque activité de la société. Un auteur, sur le thème qu’il a choisi, rassemble des histoires qu’il juge les plus exemplaires et vous les fait vivre. Jean-Marc Epinoux, passionné de peinture et de sculpture, nous raconte les destins de trente-six génies et leur quête de l’amour. Cocasses ou burlesques, souvent tragiques, leurs relations avec les femmes sont un perpétuel affrontement entre la recherche du bonheur et le désir de l’absolu. Pierre Bellemare
Liberté pour les ours !
Siggy et Graff, les deux narrateurs farfelus de ce roman, sont une version moderne de Don Quichotte et Sancho Pança. Seule différence : c?est une énorme moto Royal Enfield 700 cm³ qu’ils sillonnent la campagne autrichienne avec ses jeunes filles aux tresses soyeuses, ses fermières opulentes et riches en souvenirs. Quant au moulin à vent, c’est le projet exorbitant, qui germe dans leurs cerveaux inventifs, de libérer tous les animaux du zoo de Vienne. Mais derrière les facéties de nos deux loustics se cache une intrigue plus grave, celle qui explore les complexités et bizarreries de l’histoire de l’Europe centrale de ces cinq dernières décennies. Avec sa richesse, sa vitalité, sa fraîcheur, Liberté pour les ours !, premier roman de John Irving, marque les débuts d’un talent important et éminent original. Il nous livre aussi le regard émerveillé, attendri et déconcerté que posait alors un jeune Américain de vingt-cinq ans sur un coin de la vieille Europe et son destin tour à tour tragique et grotesque.
L’épopée du buveur d’eau
Fred Bogus Trumper, fumiste farfelu, a un problème : son canal urinaire est trop étroit. Pour cesser de souffrir pendant l’amour, un seul remède : boire des litres d’eau. Sa femme veut le plaquer, sa maîtresse souhaite un bébé, et, surtout, le réalisateur d’un documentaire sur l’échec tient absolument à s’inspirer de sa vie…
Vaille que vaille, Bogus s’obstine à croire qu’il pourrait bien, un jour, réussir quelque chose.
Je n’ai jamais aimé que les hommes cruels, m’avait déclaré Louise Brooks. « Les hommes gentils, c’est triste, mais on ne les aime pas. On les aime beaucoup mais sans plus. Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? Moi non. Un homme cruel est léger, riche, infiniment mystérieux… Imprévisible. Il vous tient en haleine. Alors qu’on finit par en vouloir à un homme à qui on peut toujours faire confiance… Mais vous aussi vous aimez les hommes cruels, n’est-ce pas ? Vous n’aimez pas qu’ils vous approchent ? J’avais hoché la tête. Hélas ! les hommes cruels ne courent pas les rues. Pour être cruel, il faut être oisif. Gamberger sans fin les petites ruses qui vont égratigner puis saigner l’autre à blanc, le forcer à attendre, à supplier, à se rendre, lui instiller le poison sous la peau même et l’enchaîner à vous pour l’éternité. Alors, mon petit Papa chéri, t’as compris ? Tu vois ce qu’il te reste à faire ? Toi qui es peinard LA-HAUT… Tâche de repérer un type bien et de me l’envoyer fissa. Tu connais mes goûts : un peu comme toi quoi, grand, brun, flegmatique et qui m’en fait voir de toutes les couleurs. Un avec qui faire la guerre. Et la paix. La guerre. Et encore la paix. Un qui ne se rende jamais…
Un certain Paul Darrigrand
Cette année-là, j’avais vingt-deux ans et j’allais, au même moment, rencontrer l’insaisissable Paul Darrigrand et flirter dangereusement avec la mort, sans que ces deux événements aient de rapport entre eux. D’un côté, le plaisir et l’insouciance ; de l’autre, la souffrance et l’inquiétude. Le corps qui exulte et le corps meurtri. Aujourd’hui, je me demande si, au fond, tout n’était pas lié. Après Arrête avec tes mensonges, Philippe Besson poursuit son dialogue avec les fantômes de sa jeunesse et approfondit son souci d’exprimer sa vérité intime.
Cet homme est marié
Meurtrie par la rupture d’une liaison de sept années avec un homme marié – elle a vainement espéré son divorce -, Michelle s’est juré de ne plus jamais tomber dans ce piège. Or cet été-là, chez son amie Roselyne, au bord de la mer, apparaît Joseph. Marié lui aussi. Après tout, que risque-t-elle ? N’est-elle pas prévenue, donc à l’abri ? Michelle va se laisser approcher, cependant que Roselyne, concertiste de talent, tombe dans les bras d’un de ses élèves, jeune et ardent… Persuadées d’être à l’âge des liaisons bien maîtrisées, les deux femmes vont se griser de plaisirs faciles, nous entraînant dans un roman vif et gai où il n’est question que d’amour, impudique et même libertin. Jusqu’au moment où à la musique des corps se mêle celle des cœurs.
La jalousie
Ce livre traite d’un mal terrible et la plupart du temps inavoué: la jalousie. Celle qui terrasse, angoisse, anéantit. Mais dont il n’est pas bien vu de parler. Demander à quelqu’un s’il est jaloux, dit Madeleine Chapsal, c’est la plus indiscrète des questions. Elle l’a pourtant posée à six femmes. Six femmes qui ont un nom: Jeanne Moreau, Régine Deforges, Pauline Réage, Nadine Trintignant, Sonia Rykiel, Michèle Montrelay. Puis à elle-même.
Trente ans déjà
Le refrain d’une vielle chanson d’Alain Souchonégrenait cette litanie : Trente ans, l’âge mur. Où l’on s’aperçoit qu’on peut pas compter sur. L’élasticité du tissu c’est sûr. »C’est précisément ce genre de doute existentiel qui assaille notre héros, Matt Beckford, à l’approche de la trentaine. Pour lui, le compte à rebours a commencé. L’idée que, passés 30 ans, il ne trempera plus jamais dans le bain de la jeunesse le terrorise. Sa jeune et jolie amie Élaine, âgée de22 ans, a beau tenter de le rassurer, rien à faire. Voilà que ça craque de partout. Matt décide de quitter New York pour s’installer en Australie. Mais avant cette nouvelle vie, Matt s’autorise– presque coupable– un retour flamboyant sur les traces de sa jeunesse.À Birmingham, cité industrielle de l’Angleterre où vivent encore ses parents et la plupart de ses amis de lycée, Matt recommence à fréquenter le pub du coin et à déconner avec les copains… comme à la belle époque. Moins ténébreux que les personnages de McInerney dans sonTrente ans et des poussières, les héros de Mike Gayle gèrent le blues de la trentaine en s’agitant frénétiquement sur les standards de Wham et en se cajolant sur de vieux canapés.Trente ans déjà, roman salvateur et caustique, fait passer la pilule du drame intime de la trentaine avec une bonne dose d’humour et beaucoup de bière.–Denis Gombert
C’est beau mais c’est triste
Sam Muchinson est de retour… L’intrépide privé new-yorkais n’a rien perdu de sa causticité ! En revanche, il a bel et bien perdu son meilleur ami qu’on a retrouvé pendu, pieds et mains sectionnés. Tout cela, semble-t-il, pour une bouteille de vin français : un Bittzer Brau 1942… Son intuition légendaire lui soufflant que la clé de cette sombre affaire est cachée au pays des vignobles, Muchinson traverse l’Atlantique. À Paris il retrouve un autre de ses amis, qui est animateur vedette à la télévision, Antoine de Caunes himself ! Il l’aidera à élucider cette histoire qui, contrairement à ce qu’annonce le titre, n’est pas toujours jolie, jolie, mais surtout pas triste !
Jours d’enfance
Décembre 1968, Simon et ses copains de son collège anglophone de Bloemfontein, métropole de l’État libre d’Orange en Afrique du Sud, s’apprêtent à flanquer une dérouillée au tennis aux péquenots d’un collège technique des environs. Éducation anglaise contre enseignement afrikaner. Les visiteurs débarquent et, parmi eux, Fanie van den Bergh, un garçon qui a partagé l’enfance de Simon à Verkeerdespruit, patelin champion de l’apartheid, village de petits et moyens Blancs afrikaners, servi par ses Bantous parqués dans le township. La confrontation sportive ravive des souvenirs oubliés et met en évidence, au passage, les conflits raciaux et de classe. Heyns choisit d’explorer le fossé entre Anglais et Afrikaners, fossé dont Simon – fils d’un magistrat anglais « libéral » et d’une Afrikaner – est le reflet. Fanie, lui, est issu d’une des familles pauvres de la paroisse, celles dont s’occupent les dames de l’ouvroir sous la houlette du pasteur Claassen. Car le pasteur préside à tout dans ce petit bourg : sa femme transmet sa parole, les autres s’exécutent. Et les déviants, il y en a évidemment quelques-uns, sont impitoyablement chassés – Steve et sa moto, Trevor et sa chemise rose… Pour ces enfants, il y a surtout l’école, où ils apprennent la vie, à défaut d’autre chose : la bêtise tellement humaine, les amitiés compliquées, les expériences sexuelles, mais aussi l’hypocrisie morale et le conservatisme raciste du monde des adultes…
Un instant de plus ici-bas
Ce ne devait être qu’un bref séjour à l’occasion d’un enterrement. Mais, en arrivant à Jenkintown, la petite ville de Nouvelle-Angleterre où elle a grandi, Marcie comprend que son passé l’a rattrapée. Retrouvant Hollis, l’orphelin que son père avait adopté, elle voit se dérouler le film de son adolescence. L’arrivée du jeune homme avait tout bouleversé. Les deux jeunes gens étaient tombés amoureux, mais le caractère possessif de Hollis avait précipité leur rupture. Marcie avait épousé le fils des voisins, et quitté Jenkintown. Vingt ans plus tard, la jeune femme est ébranlée par ses retrouvailles avec Hollis. Veuf et désormais riche, ce dernier mène une vie oisive dans une somptueuse propriété. Marcie cédera-t-elle une deuxième fois au charme de celui dont certains prétendent qu’il a empoisonné sa femme ?
Des choses idiotes et douces
Cody doit sortir de prison. Tom est chargé de l’aider à retrouver l’équilibre dehors. Entre eux, il y a ce seuil à franchir, le monde à ré apprivoiser. Les gens libres n’imaginent pas la somme mélancolique de connaissances et de familiarités qui vous écrase le cœur après des années s’habiller, réclamer son dû, imaginer un emploi du temps. Ce n’est pas juste qu’un homme ait à souffrir des choses idiotes et douces de l’existence quotidienne. Et comme la plupart d’entre nous, Tom n’a pas prévu d’aider l’autre au-delà d’une certaine limite – à ce point mystérieux où l’exigence absolue en même temps que très précaire de la fatigue d’autrui nous entraîne vers une violence inconnue. Comme il est facile de perdre patience dans l’exercice toujours inachevé de la réciprocité ! Comme on y perd vite le goût d’être un ami, quelqu’un sur qui l’autre peut compter ! Celui que découragent les plus petits détails de l’existence, avec son lot quotidien d’idioties savantes, a soudain quelque chose d’un gros monstre pathétique dont on ne sait plus quoi faire…
La conscience de Zeno
Composé en 1923, La Conscience de Zeno est sans doute le premier grand roman inspiré par la psychanalyse. Mais il est bien plus que cela. Avec la confession de son héros – narrateur qui entreprend d’évoquer pour le médecin qui le soigne les faits marquants de son existence, il demeure l’un des livres fondateurs de la littérature européenne du xxe siècle. C’est Eugenio Montale, Benjamin Crémieux et Valery Larbaud qui révélèrent et imposèrent simultanément, en France et en Italie, pendant l’hiver 1925-1926, le nom d’Italo Svevo, l’écrivain triestin né en 1861, et qui allait mourir en 1928…
Les amoureux
Roses trémières, maisons blanches, plages blondes ! Qu’il semble doux et sans danger, le temps d’un été, sur une petite île de l’Atlantique, de tout oublier pour ne songer qu’à soi et qu’à l’amour ! Chacun se rue sans retenue vers l’aventure avec la fougue, la passion, ou le savoir-faire de son âge. Les plus jeunes, comme Jean-Marc et Cécile, découvrent la brutalité du coup de foudre, les affres de la jalousie, la souffrance des brouilles, le bonheur des retrouvailles. Du côté des parents, Marceline et Jérôme se croient à l’abri des pires orages, mais lorsque survient Antoine, l’ancien amour de Marceline, à nouveau c’est la déchirure… Quant à la belle Marianne, sa liaison avec un homme marié la laisse trop seule le temps des vacances. Va-t-elle en profiter pour céder à l’attrait d’une aventure sans lendemain avec un artiste, un véritable séducteur ? L’été est la saison des rencontres faciles… A la rentrée, on aura tout oublié de ces surprises à ciel ouvert. Est-ce si sûr ? On ne s’amuse pas avec l’amour, quel que soit son âge, car nul ne le maîtrise et il lâche rarement ses proies. La romancière de La Maison de jade et du Foulard bleu nous offre une nouvelle escapade, cruelle et tendre, dans le champ ensoleillé des passions.
Un homme
Un homme, grec : Alekos Panagoulis, qui tenta de tuer en 1968 Papadopoulos, chef de la junte militaire au pouvoir depuis plus d’un an, et fut torturé, condamné à mort, puis gracié contre son gré après cinq ans de prison. Elu député après la chute des colonels, il s’acharnera à prouver les liens du ministre de la Défense avec les dictateurs. Mort en 1976, à trente-huit ans, dans un très mystérieux accident de voiture… Une femme, italienne : Oriana Fallaci, écrivain, reporter, de réputation mondiale, qui vécut les trois dernières années de Panagoulis à ses côtés. Un livre, succès international : roman-vérité, roman policier, lettre d’amour déchirante et rageuse, qui révèle le destin exemplaire et tragique d’un poète terroriste, militant de l’impossible.
Que ma terre demeure
Pays de Cornouaille, Finistère. Restée veuve après tout juste trois années de mariage, Anna reprend à son nom la ferme de Menez Glaz avec l’aide de son beau-père, Tad Kermorvan, figure emblématique du village, dont le travail de la terre perpétue respectueusement celui de ses ancêtres. Anna doit se battre au quotidien contre la jalousie perfide d’une belle-soeur aigrie et vénale, contre un passé nébuleux qui la taraude et contre la solitude. Mais elle doit également se battre contre l’appétit croissant de certains pour sa propriété. Ainsi, Armand Salaun, éleveur de porcs, à l’affût de nouvelles terres pour épandre son lisier. Il ne cache ni ses tristes projets ni ses folles ambitions. Et tant pis si la terre devient de plus en plus sale puisque cynisme et rendements sont les maîtres mots de ce nouveau modèle agricole?
Dans les jardins de mon père
Dans les jardins de mon père, les lilas sont fleuris…. Cette ritournelle nostalgique au parfum suranné, n’évoque-t-elle pas, le bonheur d’une vie paisible auprès de ceux qu’on aime? Ce que tout enfant serait en droit d’attendre pour affronter ensuite son destin…. Le bonheur? A cinq ans, Nicole Avril doit lui dire adieu. A cause de ce mal qui déforme son visage, son « joubi » dont elle inverse les syllabes, pour en faire un bijou. Les hôpitaux, l’atroce odeur d’éther, la peur, le froid du réveil en salle de réanimation : tristes souvenirs d’enfance! Mais il y a cette complicité, entre le père et la fille; la tendresse de la mère; la passion des livres…. Univers chaleureux qui lui permettra de refermer ses plaies. De s’émerveiller d’être vivante, de se découvrir belle, enfin! A l’aube de sa vie de femme, pourtant, un autre drame l’attend….
Les amants du n’importe quoi
Tristan la regardait dormir, et bien qu’elle ne pût l’entendre, il lui dit à l’oreille qu’il l’aimait sans trop savoir ce que cela voulait dire. Sans savoir qu’il venait de tomber dans un piège définitif, le piège de l’attendrissement, et qu’il était ridicule, d’un ridicule sans rémission. Attendrissement, tromperies, jalousie, attente, méchanceté, dépendance, espérance, peur de l’abandon, inquiétude, prise de pouvoir sur l’autre et mise à mort… C’est tout ce » n’importe quoi » auquel les élans du cœur nous poussent. C’est aussi l’histoire d’Amélie, qui aime Tristan, qui aime toutes les femmes.
Voici le spectacle à la fois évanescent et cruel de tout ce que la passion tisse de promesses intenables, d’instabilité sentimentale et d’impossible rupture.
L’histoire ici contée est celle, très simple, d’une jeune provinciale qui, montée à Paris, se refusa au roi Louis XV… et de ce qui s’ensuivit.
Pascal Lainé, dans un style d’une grande densité et d’une élégance toute musicale, tisse les rapports de deux êtres pris dans une histoire qui les emporte d’une province soumise au rythme lent de la vie la plus simple au Paris des intrigues de la Du Barry et de M. de Choiseul.
Prénom Zoé (n° 12) – Dilemme amoureux
Claire est-elle sur le point de séduire Aaron, qui est toujours amoureux de Zoé ? Zoé qui doit faire front, malgré l’opération de Benjamin, l’attitude de Lara, le rejet de Lucas, et sans le soutien de ses deux meilleures copines, Nina et Aisha. La nouvelle année commence sous de bien mauvais auspices, mais pour toute la bande, c’est peut-être l’occasion d’un nouveau départ. Car les épreuves permettent parfois de resserrer les liens que l’on croyait définitivement brisés.
Prénom Zoé (n° 10) – Le grand saut
Nina est soulagée. Si Aisha passait du temps avec Benjamin, c’était pour l’aider à chercher sur Internet des renseignements concernant une opération qui pourrait lui rendre la vue. Etrangement, cette bonne nouvelle provoque chez elle une réelle angoisse : lorsque Benjamin la verra, l’aimera-t-il toujours ? Le reste de la bande n’est au courant de rien… pour l’instant. Car c’est bien connu, sur Chatham Island, un secret ne le reste jamais très longtemps. Et Zoé va d’ailleurs en faire l’amère expérience.
Prénom Zoé (n° 09) – L’intruse
A l’occasion de Thanksgiving, une fête typiquement familiale, le père de Zoé décide d’inviter sa fille cachée, Lara, au dîner. Zoé n’est pas sûre de l’apprécier, d’autant plus que les parents lui proposent d’habiter le studio au-dessus du garage. ©Electre 2021
Le bouchot
En Charente-Maritime, un bouchot est un pieu fiché dans la vase et sur lequel s’agglutinent les moules. Telle est Teresa, enlisée dans le malheur mais tenant bon pour sauver les siens. Zino, son fils, qui dessine des squelettes, sa fille, Océan, qui s’enivre de l’air salé, Nono et Zia, vieux musiciens italiens éternellement amoureux. Monsieur le Juge les a abandonnés. Leur maison s’enfonce dans les marais . Mais Teresa l’amoureuse renait sans cesse. Son art de vivre : être heureux malgré tout et la musique est plus forte que le manque d’amour, le voisin teigneux, la ville mesquine.
La chair de la robe
A mes yeux d’enfant, ma superbe marraine, Madeleine Vionnet, qui fut la plus grande créatrice de la Haute Couture de l’avant-guerre, ainsi que ma mère, son intime collaboratrice, étaient des sortes de fées. Toutefois, quelles fées laborieuses ! Ces femmes acharnées, qui n’avaient guère de temps pour une autre existence – l’enfant que je fus en a souffert, avant de pouvoir admirer -, se vouaient à un labeur exigeant et sans relâche, mais qui était leur joie et faisait leur orgueil. Elles savaient qu’en fabriquant l’élégance, elles humanisaient la civilisation.Les mains de Vionnet, les mains de Maman ! C’est pour ces mains-là, créatrices incessantes de frivolité – et avec quoi lutte-t-on le mieux contre la mort, sinon avec la frivolité poussée à son extrême ? -, que je raconte ce que fut l’esprit de la Haute Couture.
Aujourd’hui, à travers Yves Saint Laurent, Christian Lacroix, Jean-Louis Scherrer, Pierre Cardin […], cet esprit continue de régner à Paris. Il doit bien y avoir une raison pour que se perpétue chez nous, en dépit de tout, aussi souveraine et indéracinable, cette passion de l’élégance ?La réponse, nous la connaissons : cette « folie » s’appelle amour. L’amour de la vie.M.C.
Lady boss
Robe informe, chaussures plates, lunettes épaisses et perruque démodée… Pour son premier jour de travail aux Studios Panther, Lucky Santangelo s’est parfaitement grimée ! Qui pourrait reconnaître en cette étrange Mlle Luce, la très belle, très riche et très célèbre « Lady Boss », enfant gâtée, veuve d’un armateur milliardaire et épouse de Lenny Golden, la star montante d’Hollywood ? Lucky s’est mis en tête d’offrir à Lenny les studios où il travaille. Le vieil Abe Panther est prêt à vendre. A une seule condition : que l’audacieuse Lucky aille voir de près ce que cache la baisse de qualité des films produits par les studios. Six semaines au coeur du piège, pourquoi pas ? Tout est possible à Hollywood, pour le meilleur et pour le pire…
Comme ton père
En 1860, un jeune couple protestant, David-Frédéric et Emma, décide de partir prêcher les évangiles en Afrique australe. Plus d’un siècle plus tard, Paul, un lointain descendant des missionnaires, s’embarque à son tour pour Masitise, dans une Afrique du Sud où l’apartheid s’éteint doucement. C’est le même paysage que ses ancêtres ont longtemps contemplé : des grottes, creusées dans le roc, et au loin, des montagnes rougeâtres et de hauts plateaux verdoyants, dont les couleurs se mêlent le soir d’une façon magique. Mais Paul, venu de France, cherche plus qu’un simple dépaysement. Son fils Giuseppe doit venir le rejoindre, dans sa demeure de pierre. Pour ces deux êtres, qui n’ont jamais vieilli ensemble, un long chemin est à venir. Que se diront-ils ? Comment se parleront-ils ? Dans ce très beau roman, où les personnages prennent la plume chacun son tour pour raconter ses odyssées et livrer ses impressions quotidiennes, c’est tout un siècle d’Histoire qui défile sous nos yeux. Paul, Emma et Giuseppe nous livrent de belles tranches de vie intime, au fur et à mesure qu’ils se cherchent par l’écriture, avant de se rencontrer et d’apprendre à se connaître. –Ariane Singer
Ida
Il y avait un bébé qui venait de naître et qui s’appelait Ida. Sa mère l’avait retenu de ses mains pour empêcher Ida de naître mais le moment venu Ida était venue. Et avec Ida était venue sa jumelle, et c’est comme ça qu’elle était là, Ida-Ida. » Ida est sûrement un des plus beaux livres deux femmes qui soient. Chacune disant à l’autre les mots qui sont en elles, Gertrude Stein et Ida, une seule femme, répétée à l’infini pour faire d’un être anonyme un personnage de légende.
Le colocataire
Après avoir fui une colocation désastreuse, Holly trouve refuge auprès de son ami Josh qui partage son logement avec une BCBG au bord de la crise de nerfs et un fondu d’informatique beau comme un dieu. Ce mystérieux colocataire nommé Addison ne quitte presque jamais son écran d’ordinateur, et pour nouer une relation avec lui, Holly devra traverser des situations toutes plus rocambolesques et loufoques les unes que les autres… Une comédie enlevée et irrésistible, à l’image de son héroïne, attachante et imprévisible !
Le chameau sauvage
Halvard Sanz est un gentil garçon. Signe particulier: doué pour les catastrophes en série. Il y a des gens qui n’ont pas de chance, mais qui, genoux à terre, toujours se relèvent. Halvard est de ceux-là. Quête initiatique, roman picaresque, amour allégorique, loufoques aventures servies par une verve intarissable… Mais le chameau sauvage dans tout ça? Quand vous en connaîtrez le principe, comme Halvard, vous verrez la vie différemment.
La tunique de soie
C’était au Viêt-nam en 1975, il était reporter… Il y avait la guerre et ses cohortes d’horreurs. Mais surtout, il y avait Jade et ils s’aimaient. Lorsque Saigon était tombée, leur vie avait volé en éclats. Il avait dû regagner la France avec les autres journalistes et laisser Jade. A Paris, il se morfond et ne peut l’oublier. Il sait qu’elle est en danger, que les vainqueurs lui reprocheront ses relations avec les étrangers. Désormais, il n’a qu’un but, l’arracher à cet enfer. Mais y parviendra-t-il, alors que le Viêt-nam s’est renfermé comme une plante carnivore ? Histoire d’une passion hors du commun, » La tunique de soie » est aussi un ardent plaidoyer pour un pays martyr.
Mourir à 10 ans
Ils ont dix, treize, quinze ou dix-sept ans.
Il ont voulu mourir. Certains ont réussi. D’autres récidiveront. Tous ont cru que la mort était la seule issue à leur mal de vivre. Au-delà de la stupéfaction, de la douleur, des questions obsédantes : Pourquoi ? Comment déceler l’infime moment où tout peut basculer ? Comment redonner espoir et confiance à l’enfant ou à l’adolescent qui a accompli ce geste terrible ? Vous trouverez quelques réponses dans ce livre…
En suivant les itinéraires douloureux de dix enfants ; dans l’exposé du professeur Mazet ; dans les mots simples de Loïc qui, après la mort de Kévin, son petit frère âgé de dix ans, s’écrie : « La tête d’un enfant, c’est tellement petit qu’une parole suffit pour vraiment tout casser à l’intérieur. C’est fragile un enfant… »
Mes amants, mon psy et moi
Règle n°1 : Ne jamais sortir avec son boss. Règle n°2 : Se méfier des promesses faites un soir de pleine lune sur plage déserte : elles ne survivent jamais au voyage du retour. Règle n°3 : S’il vit encore chez ses parents, il y a de fortes chances pour qu’il vous prenne pour sa mère et qu’il vous réclame de l’argent de poche. Ce roman drôlissime vous fera économiser les frais d’une épuisante et interminable analyse chez votre psy favori !
L’affaire Crémonnière
Philippe Crémonnière a-t-il assassiné sa femme, Simone ? La justice le croit et l’a condamné à quinze ans de prison. Sa fille, Marie-Hélène, est persuadée de son innocence. Avec un avocat, Maître Porquès, elle lutte pour sa réhabilitation.
Le coupable présumé obtient la révision de son procès.
Il est innocenté et libre. Marie-Hélène retrouve un homme tourmenté, comme dévoré par un terrible secret. Porquès et elle décident de faire campagne pour dénoncer les incohérences de la justice. Il y aurait donc une » affaire Crémonnière « .
Dans ce roman, Henri Troyat donne toute sa mesure : portrait d’une jeune femme passionnée, mystère des sentiments entrecroisés, tout y est décrit d’une façon implacable et fascinante. A l’heure où la justice s’interroge, il apporte son témoignage au dossier, en écrivain conscient des problèmes de son époque.
Mes nuits sont plus belles que vos jours
Un homme, une femme, un hôtel, les draps d’un lit, la chaleur d’un mois de juillet, la lune et la mer: avec ces seuls éléments, Raphaële Billetdoux construit son roman qui a la rigueur d’une tragédie antique, où trois nuits sont toute une vie. Mes nuits sont plus belles que vos jours est le roman d’une rencontre. Toute rencontre est un risque ; à la première minute, aux premiers mots échangés, l’histoire, déjà est en marche. Chez Raphaële Billetdoux, violence et sensualité se confondent dans ce style qui est le sien, tout en couleurs et en éblouissements.
Le Temps en héritage
Un hameau ariégeois à la fin des années 50. Paul, 14 ans, qui vient de perdre ses parents, va désormais vivre chez son grand-père Sébastien, autrefois instituteur, dans sa ferme montagnarde. Plongé dans cette nature sauvage, ressentant aussitôt l’accord mystérieux des travaux, des jours et des saisons, le garçon éprouve une sorte d’enchantement. Interne au lycée de la ville voisine, il ne vit plus que pour les week-ends et les vacances, les joies de la chasse et de la pêche, l’exploration de la vieille demeure de Sébastien, les travaux des champs et de la vigne, les soins apportés aux animaux, et le sacrifice automnal du cochon…. Le récit d’une adolescence campagnarde d’autrefois passionne par son authenticité, sa simplicité, sa poésie. Ces « bonheurs d’enfance » retrouvés dans les Pyrénées ariégeoises épousent d’une certaine manière les joies et les peines des hommes depuis des temps immémoriaux.
De toute urgence
Au Samu, j’ai la réputation d’être rapide et efficace, je pourrais intuber les yeux fermés, piquer sans le moindre problème n’importe quel toxicomane aux veines bousillées, j’ai fait ça des centaines de fois, je vais vite, vite, d’habitude !»
Julie est médecin au Samu de Paris. Jeune, jolie, dynamique, elle aime cette vie trépidante, ce métier qui la passionne. Jusqu’au jour où… La veille de Pâques, sur l’autoroute de Nice… un accident tragique et banal. Julie est indemne mais son frère meurt sous ses yeux. Aurait-elle pu le sauver ? Peut-être. Peut-être pas. Qu’importe, elle sait qu’elle a perdu tous ses moyens, qu’elle a paniqué. Dès lors sa vie est un enfer.
Les envahisseuses
Baby, Lati et Doll, trois jeunes créatures de la planète Nufon, débarquent sur la Terre en quête de sexe, de drogue et de rock’n’roll. Nées de l’union de Nufoniens et de Terriens, elles se démarquent incontestablement des leurs et décident un jour de retrouver leurs vraies racines. Dès leur arrivée à Sydney, elles kidnappent des Terriens pour tenter quelques expériences. Le premier de la série se prénomme Jake. Alors que Doll et Lati poursuivent leurs découvertes et assouvissent leurs fantasmes, Baby tombe amoureuse de Jake…
Désert Brûlant
Il est risqué d’être honnête surtout quand on est avocat. Grégory, envoyé à Vienne par son cabinet parisien, découvre que l’affaire qu’il devait défendre est douteuse. Il abandonne le procès en cours. Aussitôt licencié, il est chômeur. Il n’a aucune envie de rentrer à Paris. L’une de ses relations, un avocat international, le retrouve et lui propose, pour cinquante mille dollars d’honoraires, une mission apparemment simple. Il faudrait accompagner, chez sa mère divorcée, à Long Island, la fille d’un aristocrate autrichien. Grégory, à court d’argent, tombe dans le piège. Bientôt, il découvre un château, un océan de fric et une fille superbe. Leur trajet sera celui de tous les périls. Lorsqu’ils traverseront le désert du Nevada, leur vie ne vaudra plus grand-chose. Une fois de plus, Christine Arnothy nous entraîne dans une intrigue à l’image de ce siècle où l’argent, la mort et l’amour s’entrechoquent. Pas une seconde à perdre, pour Grégory et Jennifer, s’ils veulent survivre ou tout simplement vivre… et peut-être s’aimer un jour.
Ainsi vivent les morts
L’hypothèse de départ émise par l’auteur est en phase avec les tendances post-modernes de la spiritualité : oui, il y a une vie après la mort, non pas en un lieu inaccessible mais juste devant nous. Une sorte de commune limitrophe à la grande cité de la vie, une banlieue que l’on atteint en prenant une bretelle d’accès ignorée par les vivants et en passant plusieurs péages plutôt douloureux et perturbants. Ceci étant admis, Will Self nous en donne la cartographie, le plan d’accès détaillé, s’appuyant pour cela sur une héroïne de synthèse qui va ainsi nous guider de vie à trépas. Lily Bloom, l’héroïne, princesse juive américaine, grande consommatrice de Camel et de Valium, agonise dans un hôpital de Londres. Elle se détache des êtres et des choses, s’extirpe de son enveloppe de douleurs charnelles et juge avec une acuité d’autant plus féroce ses enfants, ses maris, ses amants, ses bonheurs, ses erreurs et ses doutes. Puis, guidée par un aborigène australien, Lily explore les couloirs de ce monde parallèle qu’on nomme aussi la mort. Un parcours en forme d’expiation d’une mère ayant commis tous les pêchés du monde, en route vers une terra incognita des aveugles que nous sommes. À travers le portrait de Lily Bloom, l’auteur des Grands Singes bâtit un système de vérités morales, politiques et théologiques illustré par des visions personnelles et arbitraires qui restent cependant toujours accrochées à une réalité contemporaine. Une œuvre dense et complexe.
Mon cœur « ping-pong »
Libby a 27 ans et recherche le Prince charmant… qui n’existe pas. Elle doit donc choisir entre deux vies, deux hommes. Nick, écrivain sans le sou, follement séduisant mais allergique au mariage, ou Ed, richissime banquier, fou amoureux d’elle, un peu ennuyeux et affublé d’une horrible moustache. Lequel choisir ? Sait-elle seulement ce qu’elle veut ? Un grand amour ou un grand compte en banque ?
Le mal d’enfance
Juillet 1956 : dernier d’une famille pauvre de onze enfants, le « Petit » attend sa grande sœur, Hélène, de retour d’Afrique du Nord. Hélène, l’idole de son enfance, celle qui, entre les insultes et les scènes de violence d’un père alcoolique, a su leur donner un semblant de famille.
Hélène qui, encore une fois, vient lui offrir une chance inespérée et lui propose de finir ses études à Paris, chez elle. Mais, pour ce petit Méditerranéen qui aime la garrigue blanche, le cinéma en plein air, la voie ferrée qu’il faut traverser à toute vitesse pour éviter la locomotive, les baisers de Vivi dite « la Cigale », le choix est difficile. Pourtant, sa décision changera son destin…
L’herbe rouge
Serait-on heureux si l’on obtenait sur-le-champ ce qu’on désire le plus au monde? La plupart des gens répondent oui, le sénateur Dupont aussi.
Wolf, quant à lui, prétend que non. Pour le prouver, il va chercher l’objet des vœux du sénateur: un ouapiti.
A la suite de quoi, le sénateur Dupont tombe dans un état de béatitude qui ressemble fort à de l’hébétude. Bien que le sénateur Dupont ne soit qu’un chien, ce spectacle déprimant accroît encore la mélancolie de Wolf.
Vivre doit être autre chose qu’une oscillation de pendule entre cafard et sotte félicité. Pour en avoir le cœur net, Wolf utilise la machine qu’il a inventée avec l’aide de son mécanicien Saphir Lazuli.
D’une plongée à l’autre, qu’apprendra-t-il… et où plonge-t-il?
C’est le secret de L’Herbe rouge, qui est aussi celui de Boris Vian – sous le travesti de l’humour noir, il met en scène ses propres inquiétudes avec la frénésie d’invention burlesque qui l’a rendu célèbre.
Qumran
Le vol d’un des précieux manuscrits de la mer Morte, découverts en 1947 dans les grottes de Qumran, précipite Ary, jeune juif religieux, fils d’un archéologue israélien, dans une enquête jalonnée de cadavres. De cadavres crucifiés. Ceux des savants ou des prêtres qui ont eu entre les mains un de ces manuscrits … Quels terribles secrets renferment-ils donc, pour être toujours en grande partie soustraits, cinquante ans après, à la connaissance du public et des scientifiques ? Les énigmes qui entourent la vie et la mort de Jésus ont-elles donc des enjeux susceptibles de provoquer ces meurtres atroces ? Avec ce récit érudit et palpitant, dont l’intrigue se joue sur deux mille ans de l’histoire humaine, Eliette Abécassis nous donne — à vingt-sept ans ! — un formidable thriller théologique, que ne renierait sans doute pas Umberto Eco.
Qumran
Le vol d’un des précieux manuscrits de la mer Morte, découverts en 1947 dans les grottes de Qumran, précipite Ary, jeune juif religieux, fils d’un archéologue israélien, dans une enquête jalonnée de cadavres. De cadavres crucifiés. Ceux des savants ou des prêtres qui ont eu entre les mains un de ces manuscrits … Quels terribles secrets renferment-ils donc, pour être toujours en grande partie soustraits, cinquante ans après, à la connaissance du public et des scientifiques ? Les énigmes qui entourent la vie et la mort de Jésus ont-elles donc des enjeux susceptibles de provoquer ces meurtres atroces ? Avec ce récit érudit et palpitant, dont l’intrigue se joue sur deux mille ans de l’histoire humaine, Eliette Abécassis nous donne — à vingt-sept ans ! — un formidable thriller théologique, que ne renierait sans doute pas Umberto Eco.
Mon seigneur et maître
Tehmina Durrani à 21 ans lorsqu'elle tombe amoureuse de Mustapha Khar, le « Lion du Penjab ». II a vingt ans de plus qu'elle, il est l'un des hommes politiques les plus influents du Pakistan. Longtemps, il vont symboliser le couple moderne idéal. Unis dans leur combat auprès de la famille Bhutto, complices en amour… Personne ne soupçonne qu'en privé, Tehmina vit un véritable enfer ; que son mari la trompe, l'humilie, la bat avec une violence et une cruauté inouïes. Conditionnée par son éducation, anéantie par la souffrance, Tehmina s'est tue longtemps. Un jour, pourtant, elle a décidé de briser le silence et de conquérir sa liberté. Malgré la peur, les difficultés, les représailles, elle a lutté. Pour elle, pour les autres femmes, pour que certains hommes cessent d'être des geôliers et de bourreaux…
Une vie de chien
Dans le sud de la France, à travers les aléas de la vie de » Boy « , un chien à qui il prête une conscience et l’usage d’une voix intérieure, Peter Mayle se fait le porte-parole de la condition canine, en même temps qu’il se sert de cette métaphore animalière pour pointer quelques travers de la condition humaine.
Boy passe ainsi en revue les propriétaires d’animaux domestiques, les chasseurs, les dresseurs, les couples et leurs amis… Car ce chien n’est pas n’importe qui, fervent admirateur de Proust, ses propos ne manquent pas de mordant! Avec un humour ravageur, chacune des aventures de ce » meilleur ami de l’homme » façonne le portrait, ironique et parfois peu flatteur, de nos propres mœurs.
Chaque femme est un roman
« Parfois, il me semble que les femmes sont des tremplins vers le fabuleux. Ecrivaines pour la plupart non pratiquantes, elles produisent de la prose intérieure destinée à tromper leurs déceptions et à soigner leurs rêves. Changent-elles de métier, d’amant ou d’opinion ? C’est d’abord une césure, un rebond de style, un chapitre qui se tourne. Adressent-elles une œillade à un passant ? C’est un best-seller qui débute. Depuis mon plus jeune âge, je sais que chaque femme est un roman. Voici en quelque sorte mes études littéraires, blondes et brunes. »