Le Chat botté
« Je vous raconte ici l’ascension d’un homme. Petit, maigre, avec un drôle d’accent, des cheveux raides et des yeux bleus, il a vingt-cinq ans, il s’impatiente : il n’est rien et il veut tout. Général en disgrâce, il monte de Marseille à Paris au printemps 1795. Après la chute de Robespierre, le pays est en plein chaos. […] A force d’intrigues, de coups de gueule ou de caresses, notre général va réussir. En une saison il écrase une émeute royaliste, épouse la vicomtesse de Beauharnais et se retrouve à la tête de l’armée d’Italie. Sur la route de Nice où il part rejoindre ses troupes pour les lancer en Lombardie dans une guerre de pillage, il francise son nom italien facile à écorcher. Désormais, il va s’appeler Bonaparte. » – P.R.
Outrage public à la pudeur
Piemburg, petite capitale afrikander du Zoulouland, vit au ryhtme tranquille de l’Apartheid. Les Blancs oppressent les Noirs, quoi de plus normal. Et la séparation des « races » est une évidence qui ne saurait être remise en cause. Seulement voilà, de plus en plus d’affaires concernant des « liaisons suspectes entre des officiers de police et des femmes bantoues » sont relayées par la presse. Le lieutenant Verkramp, zélé fonctionnaire de police, va tenter de corriger ces tendances « antisociales », avec l’aide d’une psychiatre néo-nazie et d’un dispositif diabolique. Pendant ce temps, le commandant Van Heerden, chef de la police, fasciné par l’Empire britannique, parfait sa connaissance des Anglais qu’il avait déjà commencée dans Mêlée ouverte au Zoulouland, le premier tome de Tom Sharpe consacré à la satire de l’Apartheid. Dans Outrage public à la pudeur, l’écrivain anglais laisse son imagination débridée entraîner le lecteur dans une valse surréaliste et endiablée (à tous les sens du terme).
La femme du menteur
Tel est le thème de ce roman ironique où se croisent une femme amoureuse, un producteur mythomane, un faux commandant de navire, une relieuse d’art, un brillant journaliste, une étudiante passionnée, un professeur volage, un bouquiniste de génie. Chacun jouant de ses secrets, de ses mensonges et de ses masques, au grand bal de la séduction. Séduire, c’est se prouver qu’on est vivant, expliquait-il chaque fois qu’elle le prenait en flagrant délit et qu’il ne réussissait pas à la convaincre qu’elle avait mal vu, mal entendu, mal lu, mal compris. Mais, en règle générale, il y parvenait. Non parce qu’il était particulièrement habile, ou parce qu’il y mettait beaucoup d’énergie ou de conviction, mais parce qu’elle le voulait bien : Valentine aimait par-dessus tout son confort. Et, mettre Raoul face à un mensonge, le surprendre et le confondre l’aurait obligée à se fâcher, à crier, à le quitter peut-être, ce dont elle ne voulait à aucun prix.
Sanctuary V
Sitôt renversé le régime qui l’avait livrée au pillage des industriels nord-américains, une république d’Amérique latine est tentée par une nouvelle aliénation : le chef de guerre Angel Bello pèse de tout son charisme pour préparer un rapprochement avec Moscou sans que le président intérimaire, Justo Moreno Suarez, trouve la force de lui barrer la route et de le ramener aux idéaux pour lesquels ils ont combattu côte à côte. Presque aveugle aux purges qui déciment la vieille garde, confiant que, malgré les apparences, le nouveau pouvoir partage son attachement à la légitimité constitutionnelle, Justo attend d’être averti de son arrestation imminente pour chercher refuge dans une ambassade avec sa femme et sa fille. Au Sanctuaire, sa cohabitation forcée avec les tortionnaires qu’il espérait à tout jamais chassés de son pays, ses retrouvailles avec d’anciens alliés sacrifiés à la nouvelle ligne, l’enfer d’un quotidien sordide, les tractations mercenaires de la diplomatie, lui ouvrent les yeux sur le destin commun des peuples, toujours soumis au gran chingon, à la raison du plus fort.
La maison des enfants
Après « Une femme en blanc », le nouveau combat de Margaux Lespoir. Margaux Lespoir a quarante ans. Après la mort accidentelle de son compagnon, elle a rangé à jamais sa blouse de chirurgien et s’occupe de l’enfance maltraitée. Meurtri, son cœur a encore de l’amour à revendre. Et à la Maison des enfants, on en a toujours besoin. Venue enquêter à Auxerre dans cet établissement qui recueille de jeunes à problèmes, elle y a découvert une équipe formidable, des enfants, tous attachants, qui ne demandent qu’à être écoutés pour prendre un nouveau départ. Elle n’hésite pas longtemps : à côté de son fils et de sa petite fille Aurore, ce sera sa nouvelle famille. Mais l’orage gronde autour de la Maison, qui, pour des raisons pas toujours avouables, en dérange plus d’un. Pour Margaux, l’heure est venue de livrer un nouveau combat.
L’éducation d’une fée
Que faire lorsque la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu’elle vous aime ? Comment sauver le couple de ses parents quand on est un petit garçon de huit ans ? Une fille à la dérive, caissière dans un supermarché, peut-elle devenir cette « bonne fée » qui sauverait un couple en rupture et comblerait les voeux d’un enfant ? Avec la force, l’humour et le style qui ont fait le succès de ses romans, Didier van Cauwelaert nous montre une fois encore comment le quotidien le plus cruel peut basculer dans le merveilleux, et la détresse ouvrir le chemin d’une seconde vie.
Vous plaisantez, monsieur Tanner
« Eh bien moi, vous me verrez tous les jours de la semaine. – Vous plaisantez, monsieur Tanner. En tout cas, il faut qu’on se mette d’accord : qui est-ce qui va commander ? » Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d’hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu’il s’échine sur les sols, les corps de métier défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous… tous semblent s’être donné le mot pour lui rendre la vie impossible. Récit véridique d’un chantier, chronique d’un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains, « Vous plaisantez, monsieur Tanner » se lit comme une comédie. Une comédie menée par un narrateur qui ressemble fort à son auteur.
Hors de moi
LA DÉDICACE DE L’AUTEUR: Cher lecteur, Imaginez que vous rentrez chez vous après une semaine d’absence. Vous aurez eu un léger accident de voiture, vous sortez de trois jours de coma mais vous vous sentez en pleine forme, en possession de toute votre mémoire : rien n’a changé en vous. Mais vous sonnez à votre porte, et l’homme qui vous ouvre est dans votre pyjama. Votre femme ne vous reconnaît plus. Les voisins ne vous connaissent pas. Et l’individu qui vous a remplacé a la même mémoire que vous, apparemment, mais il a en plus des papiers à votre nom, alors que vous avez perdu les vôtres dans l’accident. Qu’allez-vous faire? Cherchez une réponse dans « Hors de moi », où je vous attends… A bientôt. (Didier van Cauwelaert)
L’inquisiteur
À travers la Garonne médiévale, une troupe de paysans massacre les populations juives en invoquant Dieu. À leur tête : Jean le Hongre, dont l’influence sur les foules est grandissante. Prié par la papauté d’agir, le très intraitable Inquisiteur, Jacques Novelli, entend bien rétablir son autorité. Il décide d’enfermer la belle Stéphanie, la sœur de son ennemi, dont il s’éprend peu à peu…
Une odeur de gingembre
En 1903, Mary Mackenzie embarque pour la Chine où elle doit épouser Richard Collingsworth, l’attaché militaire britannique auquel elle a été promise. Fascinée par la vie de Pékin au lendemain de la Révolte des Boxers, Mary affiche une curiosité d’esprit rapidement désapprouvée par la communauté des Européens. Une liaison avec un officier japonais dont elle attend un enfant la mettra définitivement au ban de la société. Rejetée par son mari, Mary fuira au Japon dans des conditions dramatiques. À travers son journal intime, entrecoupé des lettres qu’elle adresse à sa mère restée au pays ou à sa meilleure amie, l’on découvre le passionnant récit de sa survie dans une culture totalement étrangère, à laquelle elle réussira à s’intégrer grâce à son courage et à son intelligence. Par la richesse psychologique de son héroïne, l’originalité profonde de son intrigue, sa facture moderne et très maîtrisée, Une odeur de gingembre est un roman hors norme.
Les mangeurs de rêves
Ce livre renferme l’aventure la plus intrigante qu’on puisse imaginer. Tout commence par une lettre de rupture, dans laquelle le sieur Roger Bascombe annonce sans ménagement à Miss Temple qu’il annule leurs fiançailles. L’imbécile ! Ignore-t-il qu’une femme bafouée est l’adversaire la plus dangereuse qui soit ? Car l’impétueuse Miss Temple entreprend de le suivre. Elle pousse les portes du manoir d’Hartschmort et découvre un monde aussi irrésistible que terrifiant où se croisent libertins costumés, princes dépravés, comtesses meurtrières et savants fous… Or ces sinistres individus ont pour seul point commun un projet monstrueux : emprisonner les souvenirs et contrôler les consciences.
L’enfant de port-royal
Un orphelin sans le sou dans une bourgade de province. C’est par charité que l’on admet ce petit roturier dans une prestigieuse école (Les petites écoles de Port-Royal). Trente ans plus tard, il est l’intime du grand Roi Louis XIV, qui le traite en ami.
Hôtel Riviera
Bienvenue à l’hôtel Riviera ! Au menu de votre séjour : un peu de romance, un zeste d’aventure, et le soleil de Saint-Tropez. Américaine frisant la quarantaine, Lola Laforêt est l’heureuse tenancière d’un charmant hôtel sur la Côte d’Azur. Elle n’aime rien tant qu’offrir à ses clients les plus fidèles un petit verre de rosé, le soir, sur la terrasse. Mais, sous ses airs enjoués, Lola cache une blessure… Quelques années plus tôt, elle est tombée éperdument amoureuse d’un beau Français. Hélas ! le bonheur a été de courte durée : un beau jour, Patrick s’est tout simplement volatilisé. Longtemps suspectée d’un crime passionnel, Lola a mis du temps à se relever de cette douloureuse épreuve. Aujourd’hui, son cœur est prêt à battre pour un autre homme. Et, quand le très séduisant Jack mouille l’ancre dans la petite baie de l’hôtel Riviera, Lola veut croire que l’amour est encore possible. Mais les nuages s’amoncellent déjà dans le ciel provençal…
Ceux qui nous sauvent
Anna Schlemmer a toujours refusé d’évoquer sa vie en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Trudy, sa fille, n’avait que trois ans lorsqu’un soldat américain les emmena avec lui dans le Minnesota, et n’a donc que peu de souvenirs de cette époque. Mais elle trouve, parmi les photos de famille, un cliché la montrant avec sa mère aux côtés d’un officier nazi. Cet homme était-il l’amant d’Anna? Est-il son père biologique ? Devenue professeur d’histoire allemande, Trudy veut connaître la vérité et, dans le cadre de ses travaux universitaires, elle recueille les témoignages d’Allemands de Minneapolis qui ont vécu la guerre, tentant ainsi désespérément de faire la lumière sur le passé de sa mère… Entre l’Amérique d’aujourd’hui et l’Allemagne nazie, un bouleversant premier roman sur la culpabilité et la responsabilité individuelle face à l’histoire.
Une famille française
De 1910 à 1935, la chronique d’une famille française corrézienne, avec ses années prospères, son déclin et sa renaissance…A Saint-Ségur, Angel Monestier, riche propriétaire terrien de la Renaudière, règne en seigneur sur son domaine et sur les siens. On célèbre bientôt le mariage de Clémence, la fille cadette, avec Martin Brillat. En véritable patriarche, Angel se réjouit de cette alliance qui va sceller l’union de deux grandes familles.Mais, si les affaires sont florissantes et si le domaine est promis avec succès à Paul, le fils aîné, et préféré d’Angel, Athanaïs, la mère, nourrit quelque inquiétude : tant de bonheur ne se paiera-t-il pas un jour ? Un roman-fleuve, une superbe saga familiale, dans la plus pure tradition du genre, au début du XXe siècle. Avec Une famille française, Jean-Paul Malaval signe l’un de ses meilleurs livres.
Un amour dérobé
1914, trêve de Noël. Sur le champ de bataille, Wilhelm, un lieutenant allemand, fait une surprenante requête à Hal, son opposant britannique : aller voir de sa part sa fiancée anglaise pour l’assurer de son amour. Mais Hal va tomber amoureux de la belle et tout faire pour voler la place de Wilhelm dans son cœur.
Le wagon
En juillet 1944, l’un des derniers convois de déportés met trois jours pour aller de Compiègne à Dachau. Plus de 2000 hommes sont entassés dans 22 wagons, plus de 500 mourront pendant le voyage. Sur ce fait historique, vécu par un membre de sa famille, Arnaud Rykner fait le pari de la littérature, en inventant le monologue d’un jeune homme de 22 ans qui raconte, au fil des heures, l’enfer vécu.
Perles
Belles, riches et célèbres, issues d’une famille de ducs et pairs d’Angleterre, Cathy et Monty Bourton sont au sommet de la réussite et de la gloire : Cathy est une golden-woman qui règne sur la City, Monty une rock-star adulée dans le monde entier. Mais »le don mystérieux de deux perles va bouleverser leur vie en leur révélant un drame terrible noué quarante ans auparavant en Malaisie et dénoué dans la douleur et la honte. Et tandis qu’elles découvrent peu à peu le secret de leur naissance, elles croisent une femme étrange, insaisissable, qui semble poursuivre une implacable vengeance… De la jungle malaise aux quartiers chauds de Singapour, des milieux de la haute finance aux salons de la vieille aristocratie anglaise, de l’Amérique des rock-stars aux nuits scandaleuses de la jet-society parisienne, c’est à un fabuleux voyage que nous convie Perles : une grande aventure de notre temps où s’affrontent, à travers des destins tourmentés, des sentiments violents et contradictoires, toutes les passions humaines, toutes les ambitions et tous les rêves.
Aménophis : Le breuvage d’amertume
Pourtant promise à Pashed, la princesse Hinutimpet quitte son pays – alors menacé par les Hittites – pour l’Egypte, sur l’ordre du pharaon Thoutmosis IV. Adoratrice du seul dieu Aton, elle se lie d’amitié avec Abraham, le patriarche des Hébreux installés à Thèbes, et tente de convertir à ses idées le prince Aménophis III. Mais Tiyi, une jeune adolescente, veille sur l’héritier du trône… On retrouve dans cette période charnière de l’Histoire la célèbre plume de Violaine Vanoyeke dont les récits invitant au rêve nous entraînent avec bonheur dans l’intimité des pharaons et des Égyptiens.
C’est beau la vie
L’incroyable parcours d’une petite fille pauvre du nord de la France, cinquième d’une fratrie de onze enfants, ouvrière en usine à 14 ans, devenue l’interprète des plus célèbres auteurs de son temps. Fracassée par deux accidents terribles qui l’ont éloignée de la scène pendant plusieurs années, elle s’en est sortie avec un acharnement exemplaire, renouant avec le succès et retrouvant, près d’elle, ses plus chers soutiens. Aragon, secrètement amoureux, allant dérober ses photos dans sa maison de disques ; Brassens la portant dans ses bras, de la scène à sa loge, quand elle ne pouvait plus marcher ; Brel, fasciné par son courage, lui offrant à vie les droits de La Fanette. Ferrat, enfin, son frère d’âme. Ferrat, l’ermite d’Antraigues, qui partagea avec elle » des idées et des envies » jusqu’à ses derniers instants, et dont elle défend l’œuvre autant que la mémoire…
Hollywood
Poursuivant la série de ses romans historiques à grand succès, Gore Vidal aborde maintenant l’entrée de l’Amérique dans l’ère des changements rapides qui marquent les années vingt. Hollywood commence en 1916, à la veille de l’entrée des Etats-Unis dans la Grande Guerre. Le roman raconte l’histoire de la belle et ambitieuse Caroline Sanford, propriétaire et rédactrice en chef du Washington Tribune, qui se rend sur la côte Ouest pour soutenir l’effort de guerre du gouvernement en réalisant des films de propagande en faveur des Alliés. Peu après son arrivée, non seulement le succès couronne son activité de productrice, mais elle devient elle-même une star. Tandis qu’elle côtoie les divinités du cinéma comme Douglas Fairbanks, Mary Pickford, Cecil B. De Mille, Charlie Chaplin, tout en conservant des relations personnelles avec les piliers de la politique comme Woodrow Wilson, Franklin et Eleanor Roosevelt, elle se trouve engagée dans les luttes d’influence qui opposent désormais les deux capitales américaines, la capitale administrative, Washington, et la capitale mondiale du charme, Hollywood. La nouvelle industrie qui vient de naître en Californie a créé un nouveau langage, idéal pour toucher, séduire, émouvoir des millions de femmes et d’hommes. En découvrant l’immense pouvoir du cinéma, Caroline a deviné qu’il serait désormais, avec la presse et la politique, un des trois axes du pouvoir, la moderne lampe d’Aladin, l’instrument magique avec lequel on peut manipuler les esprits, créer les sensations, imposer les modes, pour le meilleur et pour le pire.
Un roi sans divertissement
Dans un village perdu au cœur de la montagne, des habitants disparaissent les uns après les autres. La seule trace de leur enlèvement : quelques gouttes de sang frais sur la route enneigée… On inspecte, on bat la campagne, puis on va en causer au Café de la route, chez Saucisse. Hiver après hiver le mystère demeure, mais le capitaine Langlois s’obstine. Car ici, c’est devenu une habitude, un rituel : au premier flocon, la peur est de retour. Il n’y a jamais que le vieux hêtre qui connaisse le secret du village… L’accompagnement critique s’articule autour de trois grands thèmes : le traitement romanesque du temps, la construction des personnages et la poétique de l’excès. L’étude de l’intertextualité ouvre sur Perceval le Gallois et sur les Pensées de Pascal. De nombreuses propositions d’exercices entraînent à l’écriture d’invention. Roman (XXe siècle) recommandé pour la classe de terminale. Texte intégral.
L’amour est le plus fort
Le hasard ? Le destin ?… Pierre a empêché Eva de se tuer mais saura-t-il lui redonner le goût de vivre? Eva, jeune Allemande au pair, qu’un fils de «grande famille» a séduite, souillée… Et qui passivement suit Pierre dans sa mansarde du Quartier latin. Pierre lui aussi a souffert, souffre encore. Petit orphelin mendiant sur les routes, il s’est enfin fixé à Paris il peint, se bat pour survivre…Malgré la grande ville, ses violences et ses intrigues, la confiance renaît en eux. Une grande tendresse les unit, mais qui reste chaste malgré la beauté d’Eva, malgré un désir partagé… Pourquoi ? Et pourquoi chez Pierre – à l’instant du premier succès cette angoisse, cette santé soudain menacée ? Effaçant les épreuves passées, l’amour sera-t-il le plus fort ?
Toilettes pour femmes
Il est à peu prés impossible de résumer le foisonnement de personnages et d’événements que referme cet ouvrage. Marilyn French a réussi un tour de force: fabriquer du banal et du quotidien, sur un ton qui n’est jamais ennuyeux ou plaintif, « un monument aux femmes, à toutes les femmes que j’ai connues », comme elle le dit elle-même. Un très grand roman!
Lucie Ménard. Madame
Violent, irritant, hurlant et désespéré, ce livre éclate de vie.
L’Ecole des parents
Paranoïa
» Tu es un écrivain, mon Fils. Rien ne doit venir déranger ton travail. » Sur cette ultime et austère recommandation, la vénérable Mme Duclos rend à Dieu son âme étriquée et abandonne Fernand à un peu plus de solitude. Que va-t-il faire alors, lui qui a vingt-cinq ans, une vie sans joie ni surprise, une lucidité féroce et beaucoup d’occasions d’être » dérangé » ? Après Oro, Sahara, Parodie, sa célèbre trilogie autobiographique et Fièvres, son premier roman, Cizia Zykë avec Paranoïa nous emporte dans un irrésistible tourbillon d’émotions, de sentiments et de passions. Un texte impitoyable qui nous mène de la plus folle des violences aux larmes, du fou rire au drame, de la cruauté à l’amour. Dans ce roman, Cizia Zykë allie un sens aigu de l’observation sociale à un art subtil de la psychologie et du suspense.
La conjuration de la sixtine
Intrigues de pouvoir, secrets d’État, liens parfois tortueux avec la politique, l’argent ou la mafia… Derrière la splendeur de Saint-Pierre et les bénédictions papales, le Vatican a lui aussi sa part d’ombre. Et dans ses archives interdites dorment des secrets venus du fond des âges.De mystérieuses inscriptions, découvertes lors de la restauration des fresques de la Sixtine, laissent augurer un séisme. Elles constitueraient la vengeance de Michel-Ange contre les papes qui l’ont si durement traité. Mais quelle vengeance? Alors que la Curie veut étouffer l’affaire, le cardinal Jellinek décide de le savoir, coûte que coûte. De l’atelier de Buonarroti à la chambre d’agonie de Jean-Paul I, des écrits kabbalistes médiévaux aux recherches des savants contemporains, il va remonter peu à peu vers la plus inattendue et la plus terrible des révélations. Un secret auquel fut initié le Florentin, et que les nazis ont connu. Une vérité susceptible de faire chanceler l’Église tout entière…
Amazone
Le Fleuve était rouge, le musicien noire et le piano blanc. Curieux tableau, en fait. Et l’ensemble avançait au même rythme que la musique, une musique qui se glissait et se répandait dans la jungle comme un long serpent aux harmonies multicolores. Amazone ou l’étonnante odyssée d’un piano blanc au cœur de la forêt amazonienne : un voyage aux sources de la musique, de la folie et du rêve.
Un animal doué de raison – Tome II
Fa et Bi, les dauphins qui parlent, lui ayant été enlevés par les autorités qui le subventionnaient, le Pr Sevilla a dû quitter son laboratoire, mais il poursuit ses recherches à son propre compte dans une île au sud de la Floride. Soudain, une explosion atomique volatilise, près des côtes de Chine, un cuirassé américain. La Troisième Guerre mondiale va-t-elle éclater ? Complices involontaires du mystérieux attentat, Fa et Bi sont rendus au Pr Sevilla et vont l’aider à déjouer le complot qui menace la paix de la planète.
Des roses plein les bras
Henriette appartient à cette catégorie de personnes qui viennent en fin de liste dans les rubriques. nécrologiques. Elle fait partie de la famille pour y avoir vécu toute sa vie,’ ce qui n’exclut pas qu’elle agace par ses défauts… comme de ne pas être là pour habiller Mme Cartet quand elle veut se rendre au cimetière sur la tombe de son mari. Et Mme Cartet, de ses mains ankylosées par l’arthrite, ; feuillette une fois de plus, inlassablement, pour passer le temps l’album de maroquin noir qui contient les. photos où se résume son existence. Elle s’attarde, toujours sur les mêmes images qui suscitent chaque fois de brefs retours en arrière. Rumination du passé, rumination du présent s’entremêlent dans un long soliloque qui rebondit de souvenir en souvenir et dévoile peu à peu son mystère. En a-t-elle un, cette dame que l’on devine bourgeoise et riche et fort âgée, jamais sortie de sa richesse et de son conformisme paisible ? N’a-t-elle jamais souhaité autre chose ? Le jeu changeant de sa longue rêverie, émiettée comme les paillettes d’un kaléidoscope, .révèle peu à peu son secret, établissant lucidement, cruellement aussi, son bilan.
Fleurs de Ya-Ya
Après Les Divins Secrets des Petites Ya-Ya, Rebecca Wells nous offre un hymne à la fois drôle et émouvant à l’amitié féminine. Dans une petite ville de Louisiane au bord du bayou cajun, dans les années trente, quatre chipies se jurent une amitié éternelle. Elles en font le serment sur Notre-Dame de la Lune : rien, jamais, ne les séparera. Pour toujours, elles seront des Ya-Ya. Bien sûr, il y aura les maris, l’arrivée des enfants, la vie de famille. Bien sûr, il y aura les scandales, les traditions pesantes de ce Sud profond, enferré dans la bigoterie et le racisme. Mais il y aura surtout les fêtes, les cocktails qui réconfortent, et l’entraide, envers et contre tout. Vivi, Tensy, Necie et Caro, ou soixante ans d’une amitié indéfectible, ponctuée de larmes et de rires, de drames et de joies, de grands événements et de petits bonheurs.
Le cœur d’une autre
Bruce, un quadragénaire divorcé, un peu ours, un rien misogyne, est sauvé in extremis par une greffe cardiaque. Après l’opération, sa personnalité, son comportement, ses goûts changent de façon surprenante. Il ignore encore que le cœur greffé est celui d’une femme. Mais quand ce cœur s’emballe avec frénésie devant les tableaux d’un maître de la Renaissance italienne, Bruce veut comprendre. Qui était son donneur ? Quelle avait été sa vie ? Des palais austères de Toscane aux sommets laiteux des Grisons, Bruce mène l’enquête. Lorsqu’il découvrira la vérité, il ne sera plus jamais le même…
Postérité
Que veulent les personnages de ce roman, à travers les passions qui les agitent ? Le plaisir, comme en témoignent leurs aventures érotiques. Le bonheur aussi, et l’amour. Mais par-dessus tout, s’ils montent tant d’intrigues, c’est qu’ils subissent dans leur âme et leur chair les conséquences de la grande révolution qui a rendu l’acte sexuel et la procréation indépendants l’un de l’autre. Postérité, c’est d’abord cela : l’histoire détaillée des rapports d’un certain nombre d’hommes et de femmes autour de la question de la prolongation de l’espèce, rapports d’autant plus explosifs qu’ils ont dorénavant le choix.
Jeanne
Don Juan aujourd’hui qui serait-il ? Une femme, répond Nicole Avril. Jeanne, son héroïne, détient un pouvoir sur les corps et les cœurs, elle est chirurgien : chirurgie cardiaque. A plonger ses mains dans les entrailles, à mener sans relâche un combat contre la mort, Jeanne a appris à jouir d’une existence qu’elle sait toujours menacée, toujours périssable. Avec jubilation, elle possède ses amants successifs, mais, dans sa quête de l’éternel masculin, le désir meurt avec son accomplissement. D’homme en homme, elle poursuit sa chasse car le plaisir est impitoyable. Femme de notre époque, elle se découvre un corps sans limites et il lui faut toujours plus : la volupté et l’amour, le désir et la complicité. Nicole Avril crée avec Jeanne un type de personnage tout à fait nouveau. Haletant et lyrique, le récit mêle, de rebondissements en rebondissements, la joie et la violence « La cruauté, en littérature tout au moins, est signe d’élection »; écrit Cioran
Trente milliards de rats grouillent sous nos pieds, dans le monde d’en bas. Autant de tueurs, porteurs de peste et de mort, que le féroce Alcibiade, numéro deux de l’Empire, rêve de déchaîner contre l’espèce humaine… Face aux complots de ce courtisan ambitieux, le vieux Jupiter, empereur des rats, dispose d’un atout : Coriolan, l’héritier issu d’une rate de laboratoire et capable de dialoguer avec les hommes. A la mort – mystérieuse – de Jupiter, le jeune prince entreprend d’accomplir sa mission de paix, mais le connétable Alcibiade ne désarme pas. Commence alors, au plus profond des égouts et des galeries souterraines, un duel impitoyable pour lequel Alcibiade semble disposer de toutes les armes ; il n’a oublié qu’un détail : Coriolan n’est plus tout à fait un rat… Terreur, suspense, aventure, anticipation… Le romancier de La Nuit des enfants rois et de La Guerre des cerveaux poursuit ici une fresque prodigieuse, d’une imagination époustouflante… et d’un réalisme à donner le frisson. Les rats de Lenteric, c’est Shakespeare underground. Branle-bas d’armées, luttes de pouvoir, princes rampants, en tenue d’apparat, forcément, rongeant leur frein… Ça grouille sérieux sous Montsouris ! Pierre Vavasseur, Le Parisien.
Pedigree
Le 13 février 1903 naît à Liège Roger Mamelin, fils de Désiré, employé d’assurances, et d’Elise Peeters, sans profession. Autour de l’enfant, des oncles et des tantes, des cousins, puis plus tard les pensionnaires auxquels sa mère loue des chambres : tout un monde de personnages avec ses bonheurs et ses malheurs, ses petitesses, ses folies, comme celle de l’oncle Léopold, protecteur de l’anarchiste Marette, coupable d’un attentat… Puis viennent la guerre, les premiers émois sexuels, la révolte aussi, lorsque le jeune garçon prend conscience de sa pauvreté, en même temps que de la médiocrité du monde qui l’environne. Il s’arrêtera in extremis sur le chemin de la délinquance et du vice, résolu à se construire, ailleurs, une autre existence. Roman autobiographique, inoubliable tableau d’un Liège de brouillard et de neige, Pedigree est assurément une des œuvres les plus fortes de Georges Simenon, où l’écrivain a livré, à travers un inventaire sans concession de son enfance, les clefs essentielles de son univers romanesque.
Il était un secret
Le terrible secret d’une femme peut-il en sauver une autre des décennies plus tard ?
Une virée entre amis s’achève en tragédie. Une jeune veuve trouve un bébé abandonné sur le pas de sa porte. Une mère se bat pour sauver son fils de la maladie.
Alors que ces destinées brisées par le temps nous plongent dans des tourbillons d’émotion, la force de l’amour leur permettra de se croiser et de s’unir sous le sceau d’un secret enfin révélé.
Un cri dans la nuit
Jeune divorcée, Jenny se débat dans la vie pour élever ses deux petites filles. Lorsqu’elle fait la connaissance du beau, riche et irrésistible Erich Krueger, Jenny a le coup de foudre. Après une cour hâtive, Erich l’épouse et l’emmène avec ses filles chez lui, au Minnesota, dans une maison de rêve. Mais le bonheur de Jenny ne dure pas longtemps. Bientôt survient une succession d’incidents étranges et terrifiants ; le conte de fées tourne à l’épouvante…Un cri dans la nuit, après La Nuit du renard et La Clinique du docteur H., confirme Mary Higgins Clark comme le maître incontesté du suspense.
Un cœur simple
L’Histoire d’un cœur simple est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais.
Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n’est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste. Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles, en étant une moi-même. Gustave Flaubert.
Ma mère avait raison
Ce roman vrai est la pierre d’angle de la grande saga des Jardin. Après le portrait du père merveilleux (Le Zubial), du sombre grand-père (Des gens très bien), du clan bizarre et fantasque (Le roman des Jardin), voici l’histoire de la mère d’Alexandre. On y découvre une femme hors norme, qui ose tout, et qui s’impose comme l’antidote absolu de notre siècle timoré. Elle est dans les yeux de son fils l’héroïne-née, la tisseuse d’aventures, l’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions – elle est le roman-même. Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la magicienne, hélas, n’est pas éternelle. Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir.
Un amour infaillible
Après une vie mouvementée, Tormod Neshov, le patriarche de la famille, coule enfin des jours paisibles dans sa maison de retraite. Plus rien ne l’empêche désormais de baigner dans les souvenirs de son premier amour, une histoire qu’il a dû nier toute sa vie et que pourtant il n’a jamais oubliée. Comme souvent, c’est lorsqu’on pense que la vie est un long fleuve tranquille que de nouveaux événements viennent tout faire basculer…
Le cas Eduard Einstein
« Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution », écrit Albert Einstein en exil. Eduard a vingt ans au début des années 1930 quand sa mère, Mileva, le conduit à l’asile. Le fils d’Einstein finira ses jours parmi les fous, délaissé de tous, dans le plus total dénuement. Trois destins s’entrecroisent dans ce roman, sur fond de tragédie du siècle et d’épopée d’un géant. Laurent Seksik dévoile un drame de l’intime où résonnent la douleur d’une mère, les faiblesses des grands hommes et la voix du fils oublié. Écrivain et médecin, Laurent Seksik est l’auteur de six romans dont « Les derniers jours de Stefan Zweig » traduit dans quinze langues et qui a connu un grand succès.
Moi, Ghisla, sœur de Charlemagne
Le VIIIe siècle touche à sa fin. L’Empire romain est mort, le Moyen Age peine à prendre son essor dans une Europe balbutiante. Un roi apparaît, un visionnaire, un conquérant, un de ces hommes d’exception qui façonnent l’Histoire : Charles, roi des Francs et des Lombards, empereur d’Occident, surnommé Charlemagne. Roland, son neveu, a été le héros de Roncevaux. Mais était-il le neveu du roi ou son fils, comme l’a laissé entendre la légende pendant des siècles ? Trente ans plus tard, Ghisla, sœur de Charles et mère de Roland, révèle le secret de sa naissance, dévoilant l’inexorable métamorphose d’un amour fraternel en un amour fou et interdit aux conséquences dramatiques… De Rome à Paderborn, d’Aix-la-Chapelle à Saragosse, sur fond de guerres, d’intrigues de palais et de tensions religieuses, dans l’effervescence d’un monde à la fois barbare et lumineux, Laure-Marie Lapouge retrace, dans une très belle langue, une épopée historique et passionnelle fascinante.
La vie parlée
Six personnages viennent déposer devant un interlocuteur silencieux qu’ils appellent « Votre Hauteur » : Solange Lasserre la concierge, Camille Bonnavent l’ami de jeunesse, Maurice Forbin l’impresario, Odile Dhue la fille, Henri Nicolet l’homme d’affaires et Xenia Concessio la femme. Ils évoquent Cormier, un grand musicien retiré du monde dans une ville au bord d’un lac. Tour à tour, sans réticence et sur le ton de la conversation, ils racontent Cormier au hasard de leurs souvenirs. Au fil des auditions, le portrait de l’absent se dessine. Par petites touches, sa silhouette apparaît toujours plus précise aux yeux de « Votre Hauteur ». Aux yeux du lecteur.
Naissance d’un pont
« À l’aube du second jour, quand soudain les buildings de Coca montent, perpendiculaires à la surface du fleuve, c’est un autre homme qui sort des bois, c’est un homme hors de lui, c’est un meurtrier en puissance. Le soleil se lève, il ricoche contre les façades de verre et d’acier, irise les nappes d’hydrocarbures moirées arc-en-ciel qui auréolent les eaux, et les plaques de métal taillées en triangle qui festonnent le bordé de la pirogue, rutilant dans la lumière, dessinent une mâchoire ouverte. » Ce livre part d’une ambition à la fois simple et folle: raconter la construction d’un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d’une dizaine d’hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier.
La tribu perdu – 2 – Imagine la terre
Finira-t-elle un jour, l’épopée millénaire des Manassés, cette étrange tribu juive oubliée dans la jungle birmane au pied de l’Himalaya ? Dans leurs royaumes éphémères de Babylonie ou de Perse, de Chine ou d’Afghanistan, jamais ils n’ont oublié leur dieu d’Israël. Mais le jour vint où ils perdirent la mémoire de leurs origines. Leur passé fabuleux resurgit peu à peu, grâce à des prédicateurs anglais rencontrés au bout de leur exil. Trois mille ans de tribulations, de persécutions, de victoires et de sang, l’histoire somptueuse et cruelle d’une poignée d’hommes épris de justice et de liberté, hantés par le retour vers la Terre promise. En romancier passionné par cette énigme, Jacques Lanzmann refait le chemin de leur exode et reconstitue l’aventure saisissante de ce peuple légendaire.
Un jeu interdit
Jenny a toujours mené une vie de rêve : des parents aimants, plein d’amis, et l’opportunité de faire tout ce qu’elle veut. Afin d’organiser la fête d’anniversaire la plus éblouissante de l’année pour son amoureux, elle décide d’offrir à ses invités une aventure dont ils se souviendront. Dans le nouveau magasin d’un quartier obscur, l’énigmatique vendeur aux yeux bleus la dirige immédiatement vers « le Jeu », une expérience unique…
Reste avec moi
Elizabeth avait tout pour être heureuse : elle est belle, riche, a beaucoup d’amis et un petit copain beau et intelligent. Le matin de ses 18 ans, elle se réveille sur le bateau où elle a fait la fête avec ses amis. Et elle voit avec horreur un corps flotter à la surface de l’eau : le sien… Pourquoi est-elle encore là, spectatrice de sa propre mort ? Et pourquoi Alex, un garçon de son lycée mort un an plus tôt, est-il avec elle ?
Elizabeth et Alex vont mener l’enquête, observer les vivants et retourner dans leurs souvenirs afin de lever le voile sur de lourds et sordides secrets.