
Une affaire conjugale
Entre Agathe, parolière de chansons, et Jérôme, dirigeant d’une start-up, c’était le grand amour. Huit ans de mariage et deux jumeaux plus tard, tout a changé : elle écrit de moins en moins, happée par l’éducation des enfants ; il s’absente de plus en plus et la délaisse pour ses maîtresses. Bafouée, rabaissée, Agathe s’interroge : aura-t-elle le courage de demander le divorce ? Commence alors un chassé-croisé entre les époux qui se déchirent jusque devant les enfants, déterminés l’un et l’autre à en obtenir la garde, et, accessoirement, à triompher de l’autre. Agathe aura-t-elle gain de cause ? Pourra-t-elle surmonter la dévastation de son monde et de ses idéaux ? Aura-t-elle droit à une deuxième chance ? Juste, drôle, émouvant et cinglant, ce roman délibérément ancré dans le monde contemporain, dévoile les dessous du divorce.
Après huit ans de règne, Didoufri. successeur de Khéops, meurt assassiné, victime d’intrigues de palais Khéphren, son frère, se fait couronner roi. Il épouse la belle Persenti et adopte l’enfant qu’elle a eu de son autre frère, Djedefhor.
Enfin maître des Deux Terres. Khéphren se consacre à son rêve :
édifier une pyramide qui rivalise en splendeur avec celle de Khéops. Il mène cependant une vie dissipée, allant jusqu’à faire de la fille d’un cabaretier sa quatrième épouse… Djedefhor, lui, cherche toujours à retrouver le troisième livre de Thot, source de Sagesse, ce qui ne l’empêchera pas de connaître un nouvel amour et d’exercer des fonctions officielles.
Mais des complots se trament dans l’entourage du pharaon. Et Persenti, en recourant à un philtre magique pour retrouver l’amour de son mari, va tom-ber dans le piège d’une terrible machination…
Dans le prolongement des trois volumes déjà parus de ce Roman des pyramides, Guy Rachet fait somptueuse-ment revivre le règne de Khéphren, bruissant de multiples intrigues, hanté par un éternel rêve de pierre…
Janine Boissard : Une vie en plus
Clive Cussler : Cyclope
Clive Cussler : L’incroyable secret
Henri Coulonges : Les Frères moraves
Michelle Clément-Mainard : Le Grande Rivière
Gérard Depardieu : Lettres volées
Alain Guyenne : L’écho des rafales
Donna Cross : La papesse Jeanne
Catherine Cusset : Le problème avec Jane
Françoise Mallet-Joris : La maison dont le chien est fou
La querelle de Dieu
Le petit village de Labrit n’aurait pas eu d’histoire si, au XVIe siècle, n’y était né chez les Maufrais un enfant qu’on appela Médée. Tout de suite il entendit des voix et fit naître sous ses doigts des sources miraculeuses. Les temps alors allaient aux superstitions, au merveilleux, au tumulte et à la violence des bandes armées qui terrorisaient le pays. L’une d’elles, menée par un certain Horus, en enlevant Anne-Sophie la jeune cousine de Médée, lança celui-ci sur les routes. D’auberges en châteaux, de confessions publiques en prêches clandestins, aux côtés de personnages inoubliables et extravagants – Jeantet, Jummes et Versaline, ses futurs compagnons d’armes, Grélito, l’étrange voyageur qui dit avoir traversé les siècles et être Barrabas, le terrible inquisiteur don Vicente de la Feria, la belle Francesca de Lorn auprès de qui Médée tentera de trouver le bonheur -, tout un peuple plein de piété et d’intolérance, de révolte et d’amour se manifeste sous nos yeux. Autour de Médée Maufrais, le chevalier au coeur pur, c’est la sensibilité et les convulsions de la France de la Renaissance et des guerres de religion que restitue le nouveau roman de Charles Le Quintrec avec un souffle extraordinaire : roman foisonnant, débordant de passions exacerbées, charnelles, mystiques, diaboliques, porté par une langue tour à tour truculente, rabelaisienne et tendre, presque évangélique, toujours inspirée. La Querelle de Dieu est assurément un des chefs-d’oeuvre de l’auteur de Chanticoq.
Les grilles d’or
Agnès montait la main sut la rampe, et son émotion grandissait à mesure… Dans cette construction parisienne sommeillait son passé, enlacé à celui de la maison. Il se réveil-lait à son approche après une longue attente. L’hôtel Boussardel avait une âme, lourde, impure et complexe, mais une âme, comme en ont une toutes les demeures. Agnès n’ignorait aucun des détours et des pièges de l’édifice bientôt centenaire; elle s’y était morfondue, elle y avait souffert, elle s’en était échappée une fois dans un sentiment de délivrance, une autre fois dans un sentiment d’horreur, elle n’en avait jamais eu la nostalgie, mais elle y rentrait, et elle reconnaissait l’âme de la maison, et son odeur.
Papa was NOT a Rolling Stone
Lili n’est pas d’une nature à baisser les bras. Elle a cette certitude chevillée au corps « qu’il faut dépasser ses malheurs en klaxonnant bien fort, garder ses cheveux au vent et continuer à offrir son beau visage au soleil ». Et pourtant les malheurs, Lili, elle les accumule. Issue d’une famille de juifs d’Afrique du Nord débarqués à la cité des 4000 à la Courneuve, elle est mise au monde sous X, car elle est le fruit de la honte et du déshonneur : un soir de Noël, après un flirt poussé dans une voiture, sa mère tombe enceinte d’un Kabyle qu’elle vient de rencontrer. Le grand-père Moïse, au coeur chaud, pris par le remords de l’abandon, reviendra chercher Lili à l’orphelinat. Mais en arrangeant un mariage avec Daniel, un catholique autoritaire qui voudra bien de sa fille déshonorée il livrera malgré lui sa petite-fille à la violence d’un beau-père destructeur et au déséquilibre psychique d’une mère fragile. Heureusement Lili aura toujours comme refuge le foyer aimant de Margaux et Moïse, ses grands-parents protecteurs. Et puis il y a Lahlou, Magid, Farid, Sosso, Mounhir, Karima et les autres copains de la banlieue, avec qui Lili trouvera les élans d’amitié et de solidarité qui donnent la force de s’en sortir, même quand on est né du mauvais côté du périphérique.
Et ils s’envoyèrent en l’air
A 46 ans, l’existence de Sadie semble peu exaltante : divorce, surpoids, désert sexuel, vie de banlieue, shopping dans des grandes surfaces… Rien d’exaltant. Mais quand sa fille de 11 ans a le dos tourné, la banale Sadie devient K. T. Briggs, auteure érotique à succès. Cependant, le contraste entre son quotidien trop paisible et les aventures caliente de ses héros commence à la tarauder, elle décide donc de s’inscrire sur un site de rencontres. Elle y fait la connaissance du gentil, mais bedonnant, Jason, avec qui elle redécouvre les joies du sexe ! Mais un jour, alors qu’elle fait ses courses, elle se heurte à quelqu’un de familier… très familier : Haiden, le personnage principal de son dernier roman…
Le 24 décembre, dans un palace déserté de Montréal, Martin Ladouceur, célibataire endurci, s’apprête à passer le pire réveillon de sa vie. Avec pour seule compagnie un concierge protocolaire, un groom débutant et une femme de chambre timide, l’ex-légende du hockey canadien se retrouve, en prime, au régime sec, sans strip-teaseuses ni grands crus. Mais, contre toute attente, en cette nuit de Noël, un petit bonhomme va lui offrir le plus beau des cadeaux. Et, comme par magie, la terreur des patinoires découvrira un sentiment qu’il ignorait jusqu’alors.
La Dame du Palatin
Naître en Arles et devenir la femme d’un des hommes les plus célèbres de l’Antiquité, c’est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d’un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l’empereur Néron.
En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d’une femme soumise aux règles de sa condtion sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron. Pour s’emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n’est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n’est négligé. C’est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés.
Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l’affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l’histoire romaine.
Cartes postales de Grèce
Dans sa boîte aux lettres, Ellie trouve, semaine après semaine, des cartes postales signées d’une simple initiale : A. Ces cartes ne lui sont pourtant pas destinées. Pourquoi lui parviennent-elles ? Qui est l’expéditeur ? Mystère. Portant l’éclat du ciel grec et l’eau cristalline de la mer, ces missives sortent la jeune femme de sa morosité quotidienne. Un jour, elles cessent cependant d’arriver. Ellie se sent délaissée, privée de cette bouffée d’oxygène qui la faisait rêver et voyager.
Elle prend alors une décision : découvrir ce pays par elle-même. Le matin de son départ, Ellie reçoit un carnet par la poste. L’odyssée d’un homme, le fameux A, y est racontée. Celui-ci observe avec tendresse et générosité les Grecs, leurs coutumes, et ce qui fait le sel de leur quotidien. Derrière ses observations et ses savoureuses anecdotes se dessine le portrait d’un homme blessé. Pourrait-il encore croire en l’amour ?
L’hippopotame
En digne héritier d’Oscar Wilde et de Noël Coward, Stephen Fry s’attaque à tous les interdits dans une énorme satire de l’establishment anglais.
Poète déchu, critique dramatique acariâtre, vieux libidineux aigri, confit de misanthropie et imbibé de whisky, Ted Wallace est un inébranlable rationaliste, un irréductible pourfendeur de tabous, un ennemi tonitruant des bonnes manières.
Aussi entrevoit-on le désastre lorsqu’il est lâché dans la très chic partie de campagne de lord Logan, investi d’une délicate » mission secrète » : faire l’entière lumière sur de prétendues guérisons miraculeuses…
Sous les yeux alarmés d’une poignée d’aspirants miraculés, Ted et ses diatribes insolentes de bon sens vont semer la panique au royaume des tartufes : les femmes, les hommes, les vieux snobs ringards et les jeunes cons prétentieux, les crédules et les sceptiques… Tandis que le ravissant David, quinze ans poursuit un énigmatique dialogue avec les forces de la nature, personne ne sort indemne de cette impitoyable et provocante comédie de mœurs.
Ne jamais t’embrasser
Le royaume des fés est menacé par la Discorde, une entité terrifiante à l’affût des conflits et de la guerre. La Reine de l’Eté, Aislinn, doit affronter ses nouvelles responsabilités dans ce climat angoissant, et apprendre à régner auprès de Keenan, toujours aussi imprévisible qu’attirant. Elle doit également renoncer à tout jamais à Seth, son amour humain. Mais lorsque Seth tombe dans les filets de la toute-puissante Sorcha, souveraine de tous les fés, Aislinn ne peut se résoudre à l’abandonner.
Les trouble-fête
Mais qui sont donc les trouble-fête ? Votre fille qui casse la baraque » et choisit la liberté ? L’amant ou la maîtresse qui ne recherche auprès de vous que plaisir et confort ? Ou encore ce mari qui porte un intérêt soudain à une jeune et jolie femme qui vient d’emménager à l’étage au-dessus ? Ou vous-même ? Dans un immeuble d’une petite rue d’aspect provincial, derrière l’Arc de Triomphe, bonheurs anciens et solitudes toutes neuves se côtoient. Un va-et-vient de personnages incontrôlables perturbe l’existence des copropriétaires. Dans une atmosphère survoltée, une mère découvre peu à peu le passé de son fils disparu et se trouve au centre d’une sombre affaire et d’une poursuite qui s’engage. A travers ce drame, elle se libérera d’un trop-plein d’amour maternel et deviendra adulte à son tour. Dans ce roman, l’aventure, l’insolite, le drame et la tendresse vous courent après. Et toujours l’humour. »
La voyageuse de nuit
Que savons-nous de nos proches? Lorsque Olga, malade, coupe brusquement toute communication avec son entourage, ne parle plus, ne regarde plus, ce sont ses filles qui ouvrent les yeux – sur ce qui les sépare.
Dans cette famille en apparence si unie, chacune des quatre s?urs a, en effet, sa propre vision de la mort et sa propre vision de la mère. Les voilà renvoyées à leur enfance et confrontées à cette vérité : dans une famille, personne n’a eu la même mère. Parce que Olga, silencieuse, les yeux fermés, est en train de s’effacer, chaque fille découvre sur le clan, un clan étrangement matriarcal, ce qu’elle ne savait pas ou n’avait pas voulu savoir – petits secrets qui recomposent peu à peu un puzzle géant dont aucune, jusque-là, n’avait détenu toutes les pièces.
La folie du moment
Un homme est amené à la prison de la Santé. C’est un meurtrier, très grand, myope. Il a voulu tuer sa femme en la poussant par la fenêtre. C’est du moins ce qu’on lui a dit, mais il ne sait pas très bien si ce moment a existé, un moment comme une <<éclipse>>, un moment à corriger. Cécile, sa femme, n’est pas morte, elle est allongée, quelque part, dans une chambre d’hôpital. Son compagnon de cellule, Le Parfumeur, a immédiatement repéré le meurtrier. Il le trouve beau. Le regarde, des heures durant, jusqu’au vertige. Contemple cet homme, semblable à < >. Les heures battent lentement. Tout est flou. Tout, sauf le désir, qui la nuit mord les sexes, monte comme une fièvre lente. Le Parfumeur aura le corps du meurtrier. A force de le vouloir. Le meurtrier le lui donnera, et trouvera, dans ce don, la force d’un aveu à la femme aimée.
Tout au contraire
Dans le cachot où il attend son supplice – l’écartèlement – Estienne Barbier écrit à Rosette, une esclave noire illettrée qu’il a libérée jadis, et n’a jamais revue. Il lui raconte l’étonnante épopée qui, de la campagne orléanaise, imprégnée encore du souvenir de Jeanne d’Arc, où il est né, l’a conduit vers l’Afrique australe des années 1730, déjà salie par la corruption et la tyrannie coloniales. Là, il est devenu bandit – une sorte de Mandrin ou de Cartouche -, bientôt lancé avec une bande de fermiers révoltés à la conquête du Monomotapa, royaume mythique, symbole de tous leurs rêves… Mais Barbier n’est pas seulement un redresseur de torts.
La nuit des Groenlandais
985 : expulsé d’Islande, le hors-la-loi Erik le Rouge s’embarque à la tête de vingt-cinq navires, à destination du Groenland. S’adaptant à cette terre hostile, les descendants des proscrits vont être chasseurs, éleveurs, cultivateurs, tout en se livrant au négoce avec l’Europe. Pourquoi, après des siècles de stabilité, la petite colonie va-t-elle connaître une inexorable décadence, au point qu’un navigateur, débarquant sur ces rivages au début du XVIIe siècle, n’y trouvera plus que des masures en ruine ? Jane Smiley conjugue la rigueur documentaire à un prodigieux souffle épique et romanesque pour nous conter l’histoire de cette communauté livrée à la misère, à la peur, à l’anarchie, et peu à peu oubliée de l’Europe de la première moitié du XIVe siècle, elle-même en proie à la Peste noire.
Quand le lion a faim
1876, Afrique du Sud.
La brousse du Natal a bercé l’enfance des jumeaux Courtney. Fiers, curieux, bagarreurs, ils parcourent l’immense domaine familial, boomerang à la ceinture, quand une proie inédite les surprend, au détour d’un fourré : une énorme antilope. Ils reviendront demain, avec un fusil. Cette funeste résolution décidera de leur séparation. Amputé d’une jambe, Garrick restera dans l’ombre de son frère. Et les guerres zouloues viendront définitivement couper les amarres de l’irrésistible Sean, qui se lance dans l’aventure, à l’image de ses ancêtres corsaires.
De Johannesburg à Pretoria, des guerres zouloues à la spéculation financière, de l’or du Witwatersand à l’ivoire des éléphants, Sean parcourt son pays en suivant son destin. Un destin de guerre, de sang, de rêves et de grands chagrins…Car rien n’apaise le lion, quand il a faim.
Rendez-vous à la malouinière
Commencée sous Louis XIV avec Ces messieurs de Saint-Malo, poursuivie avec Le temps des Carbec à l’époque révolutionnaire, la saga des Carbec se prolonge ici au cours du XXe siècle. En juillet 1914, la famille a renoué avec la tradition en se réunissant à la malouinière : branches émigrées de Poméranie ou d’Amérique, jeune génération insouciante, bientôt jetée dans la guerre. Certains ne reviendront pas. D’autres poursuivront leur destin à travers les années folles ; quelques-uns s’établiront en Afrique du Nord. Le dernier rendez-vous de la malouinière a lieu en 1946. Saint-Malo est détruit. Certains Carbec sont morts, d’autres ont grandi. La vie l’emporte…
Eméraudes
97% de la population des émeraudes dans le monde vient de Colombie. Une grande partie est en réalité aux mains d’hommes d’affaires sans scrupules qui n’hésitent pas à tuer ou à pratiquer la corruption sur une grande échelle pour protéger leurs intérêts. Gérald Browne, l’auteur, est allé enquêter sur place, souvent au péril de sa vie, avant d’écrire ce roman extraordinaire. A la tête du trafic d’Émeraudes, se trouve un homme à la poigne de fer : Meno Sebastiano Argenti. Il dirige une organisation puissante surnommée « la Concession ». Dans ce monde brutal de chercheurs d’émeraudes, de trafiquants, de tueurs à gages, surgissent un aventurier, Joseph Wiley, joueur malheureux, et une riche héritière idéaliste, Lilian Holbrook, sympathisante de mouvements révolutionnaires. Tous les deux vont s’attaquer à l’empire de Sebastiano Argenti. De New-York à Mexico en passant par la cordillère des Andes, ils vont jouer une partie dangereuse contre les mercenaires de « la Concession » et l’armée colombienne compromise dans ce gigantesque détournement de fonds. Porté par un suspens et un humour féroce, ce récit où se mélangent la réalité et la fiction est mené tambour battant. De quoi inspirer le cinéma qui va en faire prochainement une superproduction.
Frapper l’épopée
Quand Tass était enfant, les adultes lui ont raconté l’histoire de sa terre à plusieurs reprises et dans différentes versions. Malgré tous ces récits, Tass n’a jamais bien su où commençait l’histoire des siens. Comme elle n’a jamais réussi à expliquer la Nouvelle-Calédonie à Thomas, son compagnon resté en métropole. Aujourd’hui, elle est revenue à Nouméa et a repris son poste de professeure. Dans une de ses classes, il y a des jumeaux kanak qu’elle s’agace de trouver intrigants, avec leurs curieux tatouages : sont-ils liés à un insaisissable mouvement indépendantiste ? Lorsqu’ils disparaissent, Tass part à leur recherche, de Nouméa à Bourail – sans se douter qu’en chemin, c’est l’histoire de ses ancêtres qui lui sera, prodigieusement, révélée. Le destin de Tass croise celui de l’archipel calédonien et Alice Zeniter, avec une virtuosité romanesque remarquable, nous révèle son passionnant visage contemporain, à l’ombre duquel s’invite, façon western, son passé pénitentiaire et colonial.
La gribouille
1880. Dans cette Acadie lointaine qui s’éveille de son long sommeil colonial, Pélagie-la-Gribouille est un personnage. Epoux, enfants, cousins, parentèle, il n’est pas un habitant du Fond-de-la-Baie sur qui elle ne règne avec l’autorité qu’elle tient sans doute de son aïeule, l’héroïne légendaire du Grand Dérangement. Mais il suffit que débarquent entre Cocagne et Barachois un Jérôme-le-Menteux, porteur d’espoirs mirobolants, ou le mystérieux Renaud à la jambe de bois, un Français de France qui va ouvrir à la connaissance les esprits et les cœurs de ces pêcheurs candides, pour que Pélagie et les siens soient emportés vers d’étranges aventures maritimes et sentimentales, doublées d’une course au trésor fertile en réjouissantes surprises. Au bout du chemin, c’est tout de même l’amour qui aura le dernier mot, tandis que surgissent à la conscience d’eux-mêmes un peuple et une province qui n’ont pas fini de nous étonner.
Rue Félix-Faure – Livre neuf
Dans la rue Félix-Faure se côtoient dans des éclats de rire des jeunes femmes aux dos nus, se mêlent des gens venus de tous les horizons, miséreux à la poursuite de leurs rêves. «La rue Félix-Faure est la rue de Dieu», résume le philosophe de la rue. Mais voilà qu’une masse sombre envahit la rue, réveille les douleurs tues – d’où vient Mun, la fille silencieuse, quelles histoires se disent derrière les blues de Drianké, les mornas de Tonio? Un matin quatre femmes recouvertes de voiles s’éloignent du corps d’un lépreux découpé en morceaux, jeté sur le trottoir. Et la clé du mystère est peut-être dans un tapuscrit ramassé un matin dans une courette… Une enquête policière écrite comme un poème, un hymne à la vie, plus forte que les porteurs de mort, et une quête philosophique menée au son du violon, du blues, et des rires des filles au teint couleur caramel.
CeCe d’Aplièse ne s’est jamais vraiment sentie à sa place. Et à la suite du décès de son père adoptif, l’excentrique milliardaire Pa Salt surnommé ainsi par ses filles, adoptées aux quatre coins du monde elle se retrouve complètement perdue. Désespérée, n’ayant que les quelques indices laissés par son père, une photographie en noir et blanc et le nom d’une pionnière ayant traversé le monde, CeCe part à la recherche de ses origines… jusque dans la chaleur et la poussière du centre rouge de l’Australie. Cent ans auparavant, Kitty McBride, fille de pasteur, abandonne sa vie bien rangée pour accompagner une vieille dame d’Édimbourg jusqu’à Adélaïde. Son ticket pour cette terre inconnue apportera le grain d’aventure dont elle avait toujours rêvé… ainsi qu’un amour qu’elle n’avait jamais imaginé. Alors que CeCe découvre des secrets enfouis depuis bien longtemps, elle commence à penser que ce vaste et sauvage continent pourrait lui offrir quelque chose qu’elle a toujours cru impossible : un sentiment d’appartenance et un foyer…
Alors qu’elle s’apprête à participer à l’une des courses en mer les plus exigeantes du monde, Ally apprend la nouvelle de la mort soudaine et mystérieuse de son père adoptif et retourne à la hâte auprès de ses soeurs dans leur maison familiale, une magnifique demeure sur le lac Léman. Elle est aussi, à leur insu, impliquée dans une histoire d’amour passionnée… À la suite des événements douloureux qui en découlent, Ally quitte sa vie sur la mer pour suivre les indices laissés par son père. Ceux-ci la mènent en Norvège où, au coeur de paysages à la beauté glacée, elle découvre peu à peu ses racines – et comment son histoire est inextricablement liée à celle d’une jeune chanteuse inconnue, Anna Landvik, qui vivait là 100 ans plus tôt…
Un sens à la vie
Gardienne d’immeuble dans une cité de Belfort, Dominique Bourgon a vu un jour, par sa fenêtre, tomber le corps d’une jeune femme. Choquée par ce suicide, elle décide alors d’aller parler avec ses voisins pour apprendre à mieux les connaître. Chacun des textes de ce livre est une fiction inspirée du quotidien des habitants de la cité, de leurs existences, de leurs aventures personnelles. Dans une langue tantôt poétique, tantôt fluide et romanesque, tantôt incisive, Dominique Bourgon restitue au plus juste la voix de ceux dont elle a recueilli l’histoire. À travers ces récits, elle dessine une galerie de portraits et un ensemble de situations qui montrent l’univers dur de la cité. Un environnement presque déshumanisé, mais dominé malgré tout par une profonde solidarité. Avec son écriture, Dominique transpose la réalité : « Nous sommes les habitants sensibles d’un quartier sensible. » Dominique Bourgon a 52 ans. Un sens à la vie est son premier livre.
Le soleil à mes pieds
Il y a la petite, 22 ans, un âge comme deux cygnes posés sur un lac. Fragile et ravissante, elle peine à se jeter dans le grand monde et se réfugie dans la solitude de son appartement.
La grande, 24 ans, s’agite dans la ville : nymphomane, tyrannique et machiavélique, fascinée par la mort, elle se nourrit de la dépendance affective qu’elle impose à sa cadette.
Deux sœurs qui ont grandi avec un terrible secret et qui, dix-huit ans plus tard, se démènent pour tenter d’exister.
Le sort semblait avoir scellé leur destin, mais les rencontres quelquefois peuvent rebattre les cartes.
le soleil à mes pieds est, avant tout, l’histoire d’une résurrection.
Yerlann
Lui chef de clan écossais vit en 1337 et elle jeune femme de vingt-trois ans en 1997. Histoire d’un amour impossible ?
Aliénor venue accidentellement du XXe siècle, rencontre Yerlann grâce à un mystérieux médaillon, c’est le choc, mais survivra-t-elle à la rudesse du Moyen Age ? Est-ce vraiment le hasard qui permet cette rencontre ?
Suite au vol de son bijou, aura-t-elle l’énergie suffisante afin de le retrouver et de remonter le temps pour tenter de sauver cet homme hors du commun ainsi que sa famille, alors que Sienne est ravagée par la peste ? Yerlann lui accordera-t-il toute la confiance nécessaire pour lui confier sa vie ? Arrivera-t-elle à percer le secret des Templiers ?
Ce premier roman tient en haleine par sa légèreté et ses rebondissements.
L’énergie déployée par les personnages est époustouflante… C’est une plongée dans l’histoire, à l’époque des Templiers, qui ne laisse pas indifférente, on se laisse prendre au charme des personnages…
Aurélia Marési est née le 16 août 1959 à Lausanne en Suisse.
Après avoir terminé des études de commerce, Aurélia se tourne d’abord vers les professions équestres.
Durant sa vie, ses rencontres et ses expériences lui permettront de pouvoir réaliser son rêve : écrire un premier roman.
Au fil des années, l’idée d’écrire une histoire d’amour peu commune, germe dans son esprit jusqu’au jour où elle décide de prendre la plume et de raconter la vie tumultueuse de deux amies vivant une expérience incroyable tout en intégrant des personnages lui rappelant son entourage et leur propre expérience autour d’une trame historique !
Après L’amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila. Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix. Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.
L’amie Prodigieuse II – Le nouveau nom
« Si rien ne pouvait nous sauver, ni l’argent, ni le corps d’un homme, ni même les études, autant tout détruire immédiatement. »
Le soir de son mariage, Lila, seize ans, comprend que son mari Stefano l’a trahie en s’associant aux frères Solara, les camorristes qu’elle déteste. De son côté, Elena, la narratrice, poursuit ses études au lycée. Quand l’été arrive, les deux amies partent pour Ischia. L’air de la mer doit aider Lila à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano.
L’amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste, sont les trois premiers tomes de la saga d’Elena Ferrante.
« Comme toujours, Lila s’attribuait le devoir de me planter une aiguille dans le cœur, non pour qu’il s’arrête mais pour qu?il batte plus fort. » Elena, devenue auteure reconnue, vit au gré de ses escapades avec son amant entre Milan, Florence et Naples. Parce qu’elle s’est éloignée du quartier populaire où elle a grandi, Elena redoute les retrouvailles avec son amie d’enfance. Mais depuis quelque temps, Lila insiste pour la voir et lui parler… La saga se conclut en apothéose après avoir embrassé soixante ans d’histoire des deux femmes et de l?Italie, des années 1950 à nos jours.
L’enfant perdue est le dernier tome de la saga d?Elena Ferrante. Il succède à L’amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste. L’enfant perdue est le dernier tome de la saga d’Elena Ferrante. Il succède à L’amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste
Après L’amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila. Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix. Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.
Les étoiles s’éteignent à l’aube
Lorsque Franklin Starlight, âgé de seize ans, est appelé au chevet de son père Eldon, il découvre un homme détruit par des années d’alcoolisme. Eldon sent sa fin proche et demande à son fils de l’accompagner jusqu’à la montagne pour y être enterré comme un guerrier. S’ensuit un rude voyage à travers l’arrière-pays magnifique et sauvage de la Colombie britannique, mais aussi un saisissant périple à la rencontre du passé et des origines indiennes des deux hommes. Eldon raconte à Frank les moments sombres de sa vie aussi bien que les périodes de joie et d’espoir, et lui parle des sacrifices qu’il a concédés au nom de l’amour. Il fait ainsi découvrir à son fils un monde que le garçon n’avait jamais vu, une histoire qu’il n’avait jamais entendue.
Juste une fois
À trois heures de son mariage new-yorkais, César dévisage la sœur cadette de celle qu’il s’apprête à épouser et comprend que c’est elle, la femme de sa vie. « Puisque notre histoire n’est pas possible, j’aimerais que nous nous aimions… juste une fois dans notre vie, lui propose-t-il. Pour n’avoir aucun regret. Choisis le moment Hannah. Et je ferai comme si je n’avais rien dit. J’attendrai. » Quinze ans plus tard, ils se retrouvent au bord d’un lac québécois, à trois semaines du mariage d’Hannah. Sera-t-elle fidèle à sa parole ou à ses souvenirs ? Veuf, César est guéri de tout romantisme. Revenue de ses rêveries, Hannah a renoncé au sentimentalisme. Peut-on croire encore à la passion quand on a cessé d’y croire ?
La femme murée
Elle fut longtemps appelée « la folle de Saint-Lunaire ». Mais Jeanne Devidal (1908-2008) est aujourd’hui reconnue comme un Facteur Cheval au féminin, avec sa maison-forteresse, faite de bric et de broc, qui finit par s’inscrire sur les circuits touristiques de la côte d’Opale, en Bretagne. Fabienne Juhel dédie ce tombeau littéraire à cette femme en marge, aux nombreuses zones d’ombre, entre folie et art brut, qui fut torturée par les Allemands lors de la Seconde guerre mondiale.
La colère et l’envie
Isor n’est pas une enfant comme les autres. Idiote. Attardée. Différente. Spéciale. Ils sont nombreux à avoir donné leur avis. Mais leur aide, Isor et ses parents peuvent toujours l’attendre. Une vie en huis-clos se construit autour de cette petite fille entière, sans filtre, mutique, refusant toutes les normes. Puis Isor rencontre Lucien, un voisin septuagénaire. Entre ces âmes farouches, le coup de foudre est immédiat, ils se réinventent une vie à deux. Alors qu’Isor a seize ans, Lucien a un grave accident. L’adolescente fugue aussitôt en Sicile accomplir une mission pour son ami mourant. En chemin, elle rencontre enfin un monde assez vaste pour elle. La Colère et l’Envie est le portrait d’une enfant qui n’entre pas dans les cases. De son entourage démuni. C’est aussi et surtout une histoire profondément humaine d’amour, de partage et de réconciliation. Alice Renard, prodige de vingt et un ans, impose une voix d’une incroyable maturité ; sa plume maitrisée, sculpte le silence et nous éblouit.
S’adapter
C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd. Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné. Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire. Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires. La naissance d’un enfant handicapé racontée par sa fratrie. Un livre magnifique et lumineux. Prix fémina du roman français 2021.
Une dernière danse
Quand elle arrive à Grenade pour y prendre des cours de danse, Sonia, jeune Londonienne, ne sait rien du passé de la ville. Une conversation avec le patron du café El Barril va la plonger dans la tragique destinée de la famille Ramírez : soixante-dix ans plus tôt vivaient dans ces lieux trois frères aux idéaux opposés, veillant jalousement sur leur sœur, Mercedes, passionnée de flamenco. Tandis que celle-ci tombe amoureuse du guitariste gitan qui l’accompagne, l’Espagne sombre dans la guerre civile. Quel camp chacun va-t-il choisir ? Quels secrets et trahisons vont déchirer la fratrie à jamais ? Happée par ce récit de feu et de sang, Sonia est loin d’imaginer que sa propre existence en sera bouleversée…
Karoo
Achevé quelques jours avant la mort de Steve Tesich [1942-1996], Karoo est le chant du cygne d’un auteur hors norme. Ce roman est l’odyssée d’un riche consultant en scénario dans la cinquantaine, Saul «doc» Karoo, gros fumeur et alcoolique, écrivaillon sans talent séparé de sa femme et traînant plusieurs tares émotionnelles. En tant que script doctor pour Hollywood, Saul Karoo mutile et «sauve» le travail des autres. En tant qu’homme, il applique le même genre de contrôle sournois à sa vie privée et se délecte de nombreuses névroses très particulières : son incapacité à se saouler quelle que soit la quantité d’alcool absorbée, sa fuite désespérée devant toute forme d’intimité, ou encore son inaptitude à maintenir à flot sa propre subjectivité. Même s’il le voulait, il ne pourrait pas faire les choses correctement, et la plupart du temps, il ne le veut pas. Jusqu’à ce qu’une occasion unique se présente à lui : en visionnant un film, il fait une découverte qui l’incite à prendre des mesures extravagantes pour essayer, une fois pour toutes, de se racheter. Si Karoo est bien l’ambitieux portrait d’un homme sans cœur et à l’esprit tordu, c’est aussi un pur joyau qui raconte une chute vertigineuse avec un humour corrosif. C’est cynique. C’est sans pitié. C’est terriblement remuant. C’est à la fois Roth et Easton Ellis, Richard Russo et Saul Bellow.
Le bon coeur
Le Bon Cœur est le roman d’une voix, celle d’une paysanne de dix-sept ans qui retint le royaume de France sur le bord de l’abîme, le sauva et en mourut. Elle changea le cours de l’Histoire en réveillant dans le cœur usé des hommes la force de croire et d’aimer.
Un voyage low-cost… dans une armoire Ikea! Une aventure humaine incroyable aux quatre coins de l’Europe et dans la Libye post-Kadhafiste. Une histoire d’amour plus pétillante que le Coca-Cola, un éclat de rire à chaque page mais aussi le reflet d’une terrible réalité, le combat que mènent chaque jour les clandestins, ultimes aventuriers de notre siècle, sur le chemin des pays libres.
Il était une fois Ajatashatru Lavash Patel (à prononcer, selon les aptitudes linguales, « j’arrache ta charrue » ou « achète un chat roux »), un hindou de gris vêtu, aux oreilles forées d’anneaux et considérablement moustachu.
Profession: fakir assez escroc, grand gobeur de clous en sucre et lampeur de lames postiches. Ledit hindou débarque un jour à Roissy, direction La Mecque du kit, le Lourdes du mode d’emploi : Ikea, et ce aux fins d’y renouveler sa planche de salut et son gagne-pain en dur: un lit à clous.
Repose-toi sur moi
Aurore est une styliste reconnue et Ludovic un agriculteur reconverti dans le recouvrement de dettes. Ils n’ont rien en commun si ce n’est un curieux problème : des corbeaux ont élu domicile dans la cour de leur immeuble parisien. Elle en a une peur bleue, alors que son inflammable voisin saurait, lui, comment s’en débarrasser. Pour cette jeune femme, qui tout à la fois l’intimide et le rebute, il va les tuer. Ce premier pas les conduira sur un chemin périlleux qui, de la complicité à l’égarement amoureux, les éloignera peu à peu de leur raisonnable quotidien.
Dans ce grand roman de l’amour et du désordre, Serge Joncour porte loin son regard : en faisant entrer en collision le monde contemporain et l’univers intime, il met en scène nos aspirations contraires, la ville et la campagne, la solidarité et l’égoïsme, dans un contexte de dérèglement général de la société où, finalement, aimer semble être la dernière façon de résister.
Une fois dans ma vie
Trois femmes, trois âges, trois amies que les hasards de l’existence et les épreuves ont rapprochées dans un lieu comme aucun autre. Trois façons d’aimer. Aucune ne semble conduire au bonheur. Séparément, elles sont perdues. Ensemble, elles ont une chance. Accrochées à leurs espoirs face aux tempêtes que leur réserve le destin, avec l’énergie et l’imagination propres à celles qui veulent s’en sortir, elles vont tenter le tout pour le tout. Personne ne dit que ça ne fera pas de dégâts… Fidèle à son humanité et à son humour, grâce à son regard unique fait de sensibilité et d’un exceptionnel sens de l’observation de la nature humaine, Gilles Legardinier nous entraîne cette fois au cœur d’une troupe réjouissante, à la croisée des chemins.
Le Grand Monde
La famille Pelletier.
Trois histoires d’amour, un lanceur d’alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, grosse promotion sur le linge de maison, le retour du passé, un parfum d’exotisme, une passion soudaine et irrésistible. Et quelques meurtres.
Blizzard
Le blizzard fait rage en Alaska. Au coeur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n’aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l’enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s’engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.
LaRose
Dakota du Nord, 1999. Un vent glacial souffle sur la plaine et le ciel, d’un gris acier, recouvre les champs nus d’un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c’est la chasse au cerf qui annonce l’entrée dans l’automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, est impatient d’honorer la tradition. Sûr de son coup, il vise et tire. Et tandis que l’animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s’effondre. Dusty, le fils de son ami et voisin Peter Ravich, avait cinq ans. Ainsi débute le nouveau roman de Louise Erdrich, couronné par le National Book Critics Circle Award, qui vient clore de façon magistrale le cycle initié avec La malédiction des colombes et Dans le silence du vent. L’auteur continue d’y explorer le poids du passé, de l’héritage culturel, et la notion de justice. Car pour réparer son geste, Landreaux choisira d’observer une ancienne coutume en vertu de laquelle il doit donner LaRose, son plus jeune fils, aux parents en deuil. Une terrible décision dont Louise Erdrich, mêlant passé et présent, imagine avec brio les multiples conséquences. « Un récit puissamment évocateur, d’une subtilité et d’une grâce magistrales. »
L’archipel d’une autre vie
Aux confins de l’Extrême-Orient russe, dans le souffle du Pacifique, s’étendent des terres qui paraissent échapper à l’Histoire… Qui est donc ce criminel aux multiples visages, que Pavel Gartsev et ses compagnons doivent capturer à travers l’immensité de la taïga ? C’est l’aventure de de cette longue chasse à l’homme qui nous est contée dans ce puissant roman d’exploration. C’est aussi un dialogue hors du commun, presque hors du monde, entre le soldat épuisé et la proie mystérieuse qu’il poursuit. Lorsque Pavel connaîtra la véritable identité du fugitif, sa vie en sera bouleversée. La chasse prend une dimension exaltante, tandis qu’à l’horizion émerge l’archipel des Chantars : là où une « autre vie » devient possible, dans la fragile éternité de l’amour. «Je ressentis pour lui non pas de la sympathie mais cet attrait qui devait unir, dans les temps immémoriaux, deux solitaires se croisant dans une forêt sauvage.»
