Le chasseur Zéro
Un bruit. Harcelant. Jusqu’à la folie. Le bruit de l’avion kamikaze qui, un jour d’avril 1945, a semé la mort sur le porte-avions Maryland, à Okinawa. Ce bruit, Laura Carlson en souffre comme elle souffre de ne pas avoir connu son père. Le vrombissement du chasseur Zéro la poursuit jour et nuit. Ses études brillantes, l’amour de Bruno, rien ne l’apaise. Le chasseur Zéro ne lâche jamais sa proie… Orpheline d’un étranger mythique, la jeune Laura ira jusqu’au bout du secret qui a changé sa vie.
Envoyée spéciale
Constance étant oisive, on va lui trouver de quoi s’occuper. Des bords de Seine aux rives de la mer Jaune, en passant par les fins fonds de la Creuse, rien ne devrait l’empêcher d’accomplir sa mission. Seul problème : le personnel chargé de son encadrement n’est pas toujours très bien organisé.
Double identité
On retrouve le héros de Hors de moi, Stephen Lutz, agent de la CIA, qui opérait sous le nom de Martin Harris, botaniste réputé, quand un traumatisme crânien l’a amené à se prendre pour le vrai Harris. Depuis, il a toujours des troubles d’identité. A la mort du scientifique, il contacte la veuve de Harris en se faisant passer pour un avocat poursuivant le combat de son mari contre les multinationales sans scrupule qui spolient les Indiens d’Amazonie en exploitant leurs plantes sacrées à des fins commerciales. Partis pour enquêter en Équateur, le faux Harris et la veuve du vrai se retrouveront embarqués dans une cascade d’aventures rocambolesques avant de tomber amoureux l’un de l’autre.
Trois baisers
Trois baisers, trois baisers et l homme caracole, libre, flamboyant, crachant du feu et des étoiles. Ses sens s affolent, il voit mille lucioles, des pains d épices, des incendies… Ils sont de retour, tous les personnages chers à Katherine Pancol et à ses lecteurs. Et ça crépite ! Les histoires se nouent, s’emmêlent, se tendent, éclatent, repartent. On craint le pire, on espère, on respire, on retient son souffle jusqu’à la dernière ligne. Des rencontres, des espoirs, des trahisons, des soupçons, des idylles qui surgissent sans prévenir. Et des baisers qui vont se poser là où on ne les attendait pas. Les vies sont chamboulées. Il faut tout recommencer. Ou tout remettre d’aplomb. On ne sait plus très bien. On n’est plus sur de rien. Chacun s’embarque dans de nouvelles aventures. Certains révèleront leur côté obscur, d’autres verront leur destin scellé, tous auront le coeur battant. « Partons dans un baiser pour un monde inconnu. » disait Alfred de Musset. Ce livre est un voyage.
Le parapluie de Sakéo
Parmi les photos des enfants khmers qu’elle est venue soigner à Sakéo, au Cambodge, Monique Brossard-Le Grand retrouve, insolite et bouleversante, celle du parapluie de fleurs avec lequel Rosa, sa mère, a voulu être incinérée. Elle commence alors de dérouler le fil de sa propre histoire, de s’interroger sur le mystérieux héritage auquel nous devons, au bout du compte, le cours de notre vie et son sens. Rosa, la petite gardeuse d’oies, n’a jamais laissé oublier à sa fille que l’attention se donne d’abord à ceux qui souffrent. Sa « boule de cristal » s’en souviendra, qui lâchera tout un jour – sa carrière, son confort et son intolérable tranquillité – pour se dédier aux enfants khmers, afghans, éthiopiens et roumains. Car ce livre est d’abord le récit des relations de Tanta Monica avec ses petits de Gradinari et d’ailleurs, le journal si tendre et vivant d’un amour et d’un espoir.
Ma première femme
Un homme revient sur son enfance – il est peut-être mon double, mon agent le plus secret. J’ai peut-être essayé, avec l’exploration d’un souvenir défiguré par les années,mais aussi régénéré par le roman, de dessiner pour la première fois le visage de ma mère à qui je dois d’aimer autant la vie. Aime et fais ce que tu veux: tel était son credo sur la fin. Et jour après jour, je puise un certain réconfort dans la pensée d’être son fils et de l’avoir si bien connue. Si bien ?…
Le dernier des nôtres
Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d’un petit garçon. Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant… Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga. Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment « le dernier des nôtres ».
Mauvaise fille
« Maman est morte, je suis maman. Voilà, c’est simple, c’est aussi simple que ça, c’est notre histoire à toutes les trois. Tu en mets du temps à raconter les histoires, je me disais quand elle me racontait une histoire dans mon lit. Là c’est allé vite, si vite, le regard de maman dans le regard de ma fille, c’est là qu’elle est, c’est là que je la retrouve, et dans ses gestes aussi, dans les gestes impatients, un peu brusques, de ma petite fille doublement aimée. Maman vit en Angèle qui court sur une pelouse interdite. Maman me parle et me sourit quand Angèle lance son regard de défi aux adultes qui la rattrapent et la grondent. Maman est là quand Angèle tombe et se relève aussitôt, les dents serrées, pour ne pas pleurer. Elle est dans le cri qu’elle ne pousse pas, dans sa petite grimace d’enfant crâne qui ne compose pas. Partout, dans mon enfant, ma mère a laissé son empreinte. » Justine Lévy est l’auteur du « Rendez-vous » et de « Rien de grave ».
L’Attente du soir
Ils sont trois à parler à tour de rôle, trois marginaux en bord de monde. Il y a d’abord Giacomo, vieux clown blanc, dresseur de caniches rusés et compositeur de symphonies parfumées. Il court, aussi vite qu’il le peut, sur ses jambes usées pour échapper à son grand diable noir, le Sort, fauteur de troubles, de morts et de mélancolie. Il y a la femme grise sans nom, de celles qu’on ne remarque jamais, remisée dans son appartement vide. Elle parle en lignes et en carrés, et récite des tables de multiplication en comptant les fissures au plafond pour éloigner l’angoisse. Et puis il y a le môme, l’enfant sauvage qui s’élève seul, sur un coin de terrain vague abandonné aux ordures. Le môme lutte et survit. Il reste debout. Il apprendra les couleurs et la peinture avant les mots, pour dire ce qu’il voit du monde. Seuls, ces trois-là n’avancent plus. Ils tournent en rond dans leur souffrance, clos à eux-mêmes. Comment vivre ? En poussant les parois de notre cachot, en créant, en peignant, en écrivant, en élargissant chaque jour notre chemin intérieur, en le semant d’odeurs, de formes, de mots.
Le serment d’Hippocrate
1940. Jérôme Debreuil, étudiant en médecine, a choisi la voie royale, la plus méconnue, la plus difficile : les hôpitaux de Paris. Il va cravacher jour et nuit pour passer tous les concours (internat, clinicat, assistanat, agrégation, médicat) avant de diriger un service de pneumologie. Jérôme a épousé la fille d’un grand patron, ce qui est un sérieux atout dans son ascension sociale. Cinq enfants naîtront de cette union. C’est en suivant l’histoire de cette famille Debreuil, sur deux générations, leurs combats, leurs ambitions, leurs amours, leurs conflits, leurs drames, que nous découvrons l’évolution de la médecine et ses miracles qui ont pour noms pénicilline, streptomycine, cortisone, laser. Jérôme, la grande figure de cette saga, est issu d’un milieu modeste; sa réussite n’en est que plus spectaculaire. Il traverse la Deuxième Guerre mondiale, l’Occupation. la Libération. Ses enfants prendront le relais jusqu’aux années quatre-vingt, deux seront médecins, un troisième, chirurgien.
Biographie de la faim
L’auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l’a conduite la carrière d’un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui explique autant l’histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l’humour noir et la provocation. « La faim, c’est moi. »
Dans l’ombre du secret
Dans l’ombre du secret, Mary Alice Monroe. De retour à Evanston, sa ville natale qu’elle a quittée des années plus tôt, Jillian Season est submergée par l’émotion. Car au choc du décès de Merry, sa cadette prématurément disparue, vient s’ajouter le souvenir d’un drame qui l’a autrefois éloignée de ses trois sœurs. C’est pourtant le cœur gonflé d’espoir qu’elle tente aujourd’hui de renouer des liens avec sa famille. Mais, alors que ses sœurs font resurgir le secret qu’elle s’était efforcée d’enfouir, Jillian s’effondre à nouveau. Avant de mourir en effet, Merry a formulé un ultime vœu : retrouver l’enfant que Jillian a mis au monde adolescente. L’enfant que cette dernière a été contrainte d’abandonner et qu’elle n’avait jamais osé espérer revoir. Bouleversée, Jillian s’interroge : aura-t-elle le courage d’affronter son passé et de renouer avec cet enfant qui risque de la rejeter ?
Le Foulard Bleu
Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d’un foulard bleu, ramassé, rendu, d’un échange de regards, de quelques mots…C’est l’amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l’un ni l’autre. Rose a un mari qu’elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d’autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s’accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d’heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l’un pour l’autre. Toutefois, cette clandestinité les laisse insatisfaits et ils ne peuvent s’empêcher d’espérer: un jour, peut-être, ils pourront vivre ensemble…Ou leur faudra-t-il se suffire de ces brèves rencontres qui illuminent leur vie sans la combler? Mais l’amour, le vrai, est plus fort que l’absence et la séparation: il ravit à jamais ceux qui l’éprouvent.
Le Turquetto
Se pourrait-il qu’un tableau célèbre – dont la signature présente une anomalie chromatique – soit l’unique oeuvre qui nous reste d’un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait « le Turquetto » (le petit Turc) ? Metin Arditi s’est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d’un employé du marché aux esclaves s’exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d’emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d’art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu’une liaison le dévoile et l’amène à comparaître devant les tribunaux de Venise… Metin Arditi dépeint à plaisir le foisonnement du Grand Bazar de Constantinople, les révoltes du jeune garçon avide de dessin et d’images, son soudain départ… Puis le lecteur retrouve le Turquetto à l’âge mûr, marié et reconnu, artiste pris dans les subtilités des rivalités vénitiennes, en cette faste période de la Renaissance où s’accomplissent son ascension puis sa chute.
Civilisation
La guerre, c’est le déferlement stratégique des hommes et des armes sur tel ou tel point du front. Mais c’est aussi le reflux de ces hommes après la bataille, le retour de ceux qui ont pu revenir, un raz-de-marée en sens inverse qui laisse sous les toiles battantes des infirmeries de campagne « une mosaïque de souffrance teinte aux couleurs de la guerre, fange et sang, empuantie des odeurs de la guerre, sueur et pourriture, bruissante des cris, des lamentations, des hoquets qui sont la voix même et la musique de la guerre. » Alors aux blessés s’offre ce qui se fait de mieux dans le monde moderne, les draps frais, l’infirmerie « blanche comme une laiterie », les pinces brillantes du chirurgien, l’autoclave, le dernier cri du progrès. Mais qu’importe au lieutenant Dauche avec sa balle dans la tête, à Revaud et à leurs compagnons de misère, à ceux dont Georges Duhamel rappelle le courage simple, la bonne humeur, l’endurance? « La civilisation n’est pas dans toute cette pacotille terrible; et, si elle n’est pas dans le cœur de l’homme, eh bien! elle n’est nulle part. » C’est la leçon de ces pages qui font écho à la poignante Vie des martyrs où, une fois de plus, un témoin raconte les cruelles choses vues et vécues pendant la Grande Guerre.
L’or du ciel
Depuis dix-huit ans, chaque semaine, à la même heure, au même endroit, Claire achète un billet de loterie. Son seul luxe, sa part de rêve ! Et soudain, ô miracle ! le pactole ! Elle aurait gagné le gros lot ! Le téléphone n’arrête pas de sonner, journalistes et cameramen envahissent la maison. Se peut-il qu’elle ait vraiment gagné les soixante millions de la loterie ? Le doute a laissé place à l’euphorie. Interviews, frénésie d’achats, déménagement, croisière… Claire et sa fille, Emma, goûtent aux délices de leur toute nouvelle fortune. Mais soudainement parachutées dans un monde dont elles ignorent les rouages, elles ne voient pas les pièges qui les guettent. Autour d’elles, les loups sont lâchés…–Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
September
Septembre est traditionnellement, en Ecosse, un mois de festivité et la charmante ville de Strathcoy n’échappe pas à la règle. Cette année, les Steynton ont convié tous les habitants à un bal pour fêter les vingt et un ans de leur fille Katy. Les deux grandes familles de la ville, les Aird et les Palmerino, seront évidemment de la partie… Dés le mois de mai, c’est l’ébulition, chacun s’affairant aux préparatifs. Mais le retour à cette occasion, de la soeur d’Archie Palmerino, la magnifique Pandora va réveiller les fantômes du passé. Quels étaient ses liens avec Edmund Aird, le meilleur ami d’Archie ? L’adorable mère d’Edmund, Violet, dépositaire de la mémoire familiale, pressent avec inquiétude que le grand jour pourrait bien être celui d’un dénouement fatal…
Entre rires et larmes
Au cœur de la lande anglaise, dans un cottage isolé, vit Brigid, la cinquantaine. Sa vie est rythmée par les longs mois d’absence de son mari, capitaine au long cours. Alors, pour égayer sa solitude, elle décide de louer ses deux annexes à des hôtes de passage. Parmi eux, Louise, jeune femme hantée par son passé. Rapidement, les deux femmes se rapprochent et nouent une amitié sincère, entre rires et larmes. Une relation dont la solidité va bientôt être mise à rude épreuve par la révélation de lourds secrets…
Eugenie Grandet
Le père Grandet, riche à millions, vit chichement dans sa maison dé Saumur’ auprès dé sa femme, de sa fille Eugénie et dé sa vieille bonne Nanon. Il né goûté d’autre plaisir que celui d’entasser son or, cet or que, mourant, il fait étaler devant lui pour le contempler une dernière fois.Quant à Eugénie, dont une passion romanesque pour un jeune cousin a traversé la vie de jeune fille, que fera-t-elle, demeurée seule, des millions que lui a laissés son père ?Source : Bibliothèque verte, HachetteSource : G.P.Source : Pocket
Le pitaud
«Dans la cour de la ferme, toilettée en l’honneur de son arrivée, la Mélie aida le nouveau venu à descendre de la carriole, le prit dans ses bras, caressa son crâne tondu, un crâne de pitaud.» L’été 1918, sa mère a été obligée d’abandonner Pierre à l’Assistance publique. Un collier de bois numéroté au cou, le «pitaud» est confié par l’administration aux Quercy, un couple de paysans de la Sarthe. Grâce à l’affection de Mélie, leur fille adoptive, le petit Parisien se fait vite à la vie de la ferme. Hélas, à la mort de la mère Quercy, Pierre doit quitter la famille. Les Freiquin, ses nouveaux maîtres, sont bien décidés à le dresser. Pourtant, du haut de ses dix ans, il n’a pas l’intention de devenir leur souffre-douleur… Cette chronique d’une enfance campagnarde, toute en sensibilité et en pudeur, est un hymne à la nature et à une époque disparue.
L’écho de la rivière
Dans la haute société de Virginie, de noirs secrets enfouis depuis des années sont sur le point d’être dévoilés. Le drame couve, prêt à éclater… Artiste peintre mariée à un avocat et mère d’une petite fille, Julia Warwick est un pur produit de l’aristocratie de Ridge’s Race. Cette femme à qui tout semble sourire voit pourtant son monde s’écrouler lorsqu’elle perd la vue de manière inexpliquée. Les médecins ayant conclu à une cécité psychosomatique, Julia entreprend de fouiller son passé à la recherche d’un traumatisme qu’elle aurait pu enfouir au plus profond de sa mémoire. Ce faisant, elle ouvre peu à peu les yeux sur son mari, sa famille, et surtout sur elle-même… Mais d’autres vérités encore menacent d’être exposées au grand jour quand son amour de jeunesse, Christian Carver, est libéré après avoir purgé une longue peine de prison pour un crime qu’il n’a pas commis. De retour à Ridge’s Race, il entend bien faire la lumière sur cette affaire afin de se laver définitivement de tout soupçon. Pour lui comme pour Julia, comprendre le passé reste le seul moyen de s’en affranchir – quite à déplaire à certains habitants. Car il est des secrets que ces derniers préféreraient ne jamais divulguer… A propos de l’auteur : Selon Publisher’s Weekly, « Emilie Richards témoigne d’un don admirable pour créer des personnages attachants confrontés à de sombres tragédies familiales ». L’écho de la rivière en est une parfaite illustration, confirmant le talent d’un auteur éjà récompensé par de nombreuses distinctions.
Sur les chemins de l’amour
« J’ai toujours été fascinée par les femmes hors du commun. Des femmes qui ont connu des destins exceptionnels, traversé des épreuves, mais qui ont aimé passionnément et se sont construites grâce à l’amour. J’en ai rencontré quelques-unes. D’autres, grandes figures de l’histoire, m’ont touchée. Adolescente, j’ai rêvé de Juliette et de son Roméo. Ensuite, j’ai vibré en découvrant les vies de Diane de Poitiers, de la comtesse du Barry ou de George Sand… Plus tard, je me suis attachée à l’impératrice Joséphine, qui me donnait un bel exemple de dévouement conjugal. Certains soirs, je m’enflammais en lisant la biographie de Lola Montes ou celle de la Païva. Une soif d’exotisme et d’aventure que je calmais dans mes songes…Et si je m’amusais à retrouver leurs traces? Pourquoi ne pas partir à la découverte des endroits qui ont été le cadre des plus belles histoires d’amour? Remontons le temps, franchissons les frontières, en route pour l’aventure. Refermons les livres et allons voir sur place à quoi ressemblaient mes grandes amoureuses. Êtes-vous du voyage? Pas besoin de bagages et encore moins de passeport. Il vous sera juste demandé d’ouvrir votre coeur! Car je vous invite à me suivre sur les chemins de l’amour… »
L’Elysée Off
L’honneur du Highlander
Les proies dans le Harem de Kadhafi
C’est sans doute le dernier secret de Khadafi. Et le plus scandaleux. En novembre 2011, Annick Cojean publiait dans Le Monde un article terrifiant. Une jeune femme y racontait comment l’année de ses 15 ans, le Guide libyen la repérait dans son école, lui caressait les cheveux, et la désignait ainsi à ses gardes comme son esclave sexuelle à vie. Violée, battue, forcée par son maître à consommer avec lui alcool et cocaïne, et intégrée dans les troupes des «Amazones», elle ne pourra s’échapper de cet enfer que peu avant la Révolution. Une vie brisée. Une seule ? Non, des centaines, sans doute plus. Mais le sujet, en Libye, reste totalement tabou. Dans les coulisses d’une dictature, dans le lit d’un chef d’Etat drogué en permanence, tyran d’opérette mais vrai meurtrier, nous plongeons dans un système d’esclavagisme, entre corruption, terreur, viols, crimes. Un système aux complicités multiples, bien au-delà du seul territoire libyen. Pour recueillir l’incroyable histoire de la jeune Soraya et d’autres femmes révoltées, Annick Cojean a mené secrètement l’enquête à Tripoli, cette prison à ciel ouvert.
Le dernier sultan
Le Dernier Sultan, Abdul-Hamid II, qui régna de 1876 à 1909, dut faire face aux conflits, complots et révoltes d’un empire finissant, où se mêlaient dix religions et cinquante ethnies. Le royaume ottoman meurt, la Turquie moderne surgit. La Femme sacrée raconte le fabuleux destin de la rani Jansi, qui prit la tête de la révolte des Cipayes contre l’occupant anglais, en 1857, et qui est considérée par les Indiens comme leur Jeanne d’Arc. Le Palais des larmes, c’est l’histoire de Theodora, la petite courtisane des bas quartiers de Constantinople, qui finira impératrice d’Orient, épouse de l’empereur Justinien. La Bouboulina retrace la tragique existence d’une héroïne de la résistance grecque contre l’envahisseur turc, de 1800 à 1827. Aventurière de la liberté, séductrice. elle finira assassinée. Les Romans orientaux rassemblent ces quatre best-sellers, où Michel de Grèce déploie son talent de conteur en fresques fastueuses qui mêlent passions, sauvagerie, amour et histoire.
Les quatre filles du docteur March
Meg, Jo, Beth et Amy vivent aux États-Unis et s’entendent plutôt bien pour des soeurs ! En pleine guerre de Sécession, leur père est parti sur le front, alors tout le monde travaille dur. Mais entre Meg la raisonnable, Jo l’impétueuse, Amy la raffinée et Beth la délicate, les discussions sont passionnées et la maison rarement silencieuse !
Un soupçon d’interdit
Daphné est restée très attachée à sa belle-famille, qu’elle retrouve régulièrement le week-end au domaine de La Jouve, près de Montpellier, malgré les souvenirs douloureux que cet endroit fait naître en elle. C’est là que son mari Ivan, le fils cadet du clan Bréchignac, a trouvé la mort lors d’une violente dispute avec son père, un sculpteur de renom. Huit années ont passé, mais un mystère demeure quant aux circonstances de ce tragique accident, créant de lourdes tensions au sein de la famille. De son côté, Daphné doit faire face à de sérieux problèmes financiers. Elle se confie à Dimitri, le frère aîné d’Ivan, en qui elle a toujours trouvé un ami et confident. Ce dernier lui propose spontanément de l’aider, malgré son activité très prenante de créateur de parfums. Lorsqu’ils se découvrent une attirance l’un pour l’autre, Daphné est troublée. Peut-elle encore aimer ? Dimitri, lui, s’interroge toujours sur les non-dits qui planent autour de la mort de son frère. Pourquoi leur père déserte-t-il de plus en plus souvenu La Jouve ? Aurait-il des raisons de se sentir coupable ?
La tunique de Nessus
Dans le New York de la fin des années quatre-vingt, corrompu, décadent et atteint du Fléau qui décime impitoyablement tous les jeunes talents de la ville, le milliardaire Edward Hennings, presque centenaire, domine de sa volonté de puissance tous ceux qu’il choisit comme objets de son » amour « …Fidèle à son rôle profanateur, iconoclaste et grand pourfendeur des valeurs admises de l’American way of life, Purdy, dans ce nouveau roman new-yorkais, expose _ mais sans jamais les opposer à aucune morale _ les pourritures diverses qui rongent irrémédiablement la mégapole américaine. James Purdy vit à Brooklyn Heights et enseigne à l’université de New York. Il a écrit de la poésie, des pièces de théâtre, des nouvelles et une quinzaine de romans, dont Malcom, le Satyre, Ce que raconta Jeremy, Dans le creux de sa main.
» Son audace visionnaire l’impose comme un des rares héritiers des Faulkner et des Flannery O’Connor de naguère. «
Bubble gum
De nos jours, Cendrillon s’ennuie à servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse people. Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe empruntée pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies. C’est cet homme qui va lui tendre un piège terrible, l’amener au bord de la déchéance et de la folie… La très jeune romancière de Hell, grand succès de librairie déjà traduit en cinq langues, décrit avec une lucidité impitoyable un monde où chacun est prêt à se damner pour un quart d’heure de gloire. Elle impose un tempérament d’écrivain avec lequel, indiscutablement, il va falloir compter.
Laisser courir II
Franchement, j’en ai assez des ennuis des autres… J’ai vraiment trop de mal à être à la hauteur de ce que certains exigent de moi. » Ainsi s’exprime Gabe Wallach, un charmant jeune homme, fils d’un riche dentiste new-yorkais, qui, au moyen d’efforts souvent maladroits, cherche à concilier sa vie facile et les sacrifices qu’il devrait faire pour aider son prochain. Autour de lui des alliés volontaires ou forcés participent à cette lutte frénétique : Martha Reganhart, une divorcée au grand cœur et à l’esprit très pratique ; Paul Jerz, un jeune et mélancolique collègue de Gabe à l’Université de Chicago ; Libby Herz, sa jeune épouse envoûtante et capricieuse. Attiré par chacun des trois personnages, Gabe passe par des péripéties comiques et tragiques pour venir au secours des autres sans trop donner de sa personne. À la fin seulement il apprend à « laisser courir » et à accepter la confusion de la vie.
Le rôle de sa vie
Emma est une apprentie actrice sans gloire. Son existence change enfin quand on lui propose de tourner un film retraçant la vie d’un célèbre écrivain arlésien. Entre un coup de coeur pour le réalisateur et un impensable secret qui la lie à cet écrivain, elle ne peut encore imaginer qu’elle s’en va, par le plus grand des hasards, découvrir le mystère de sa naissance. Un mystère qu’a toujours jalousement gardé sa mère…
Comme un collégien
Après avoir démasqué un traître au service des Soviétiques, George Smiley reprend les commandes du « Cirque », les services de renseignements britanniques. La situation n’est pas brillante : crédits coupés, réseaux démantelés. // Avec patience, Smiley élabore un plan pour contre-attaquer l’espionnage soviétique. Aidé de Connie, il passe au crible tous les dossiers en archive pour déceler ceux sur lesquels le traître faisait de l’obstruction. Une affaire de blanchiment d’argent au Laos, menée par les Russes, avait été signalée. Par précaution, ce trafic a été stoppé puis il a repris dans un autre pays qui reste à découvrir. Une femme qui y était mêlée, est signalée à Hong-Kong. Smiley rappelle son vieux collègue Jerry Westerby, en retraite en Toscane, pour mener l’enquête.
L’ultime refuge
La photo était excellente. Elle y apparaissait nue, le teint pâle, la tête curieusement inclinée. Elle semblait rêver, mais son regard, braqué sur l’objectif, était étrangement fixe. Comme celui d’une morte…Depuis qu’un inconnu lui envoie des photos inquiétantes sur lesquelles elle croit se reconnaître, Jo Hathaway vit en permanence dans la terreur. Une terreur qui monte encore d’un cran le jour où elle s’aperçoit que l’un des clichés ne la représente pas elle, mais sa mère, Annabelle, disparue vingt ans plus tôt sans laisser de traces…Peu après, la photo est subtilisée dans son appartement. Sans preuve à fournir à la police et épuisée par la tension et la peur, Jo se réfugie alors dans la maison familiale, sur une île au large de la Georgie. Là, espère-t-elle, elle sera en sécurité.Mais dans ce lieu où flotte encore l’ombre d’Annabelle, le danger est partout.
Et Jo pourrait bien avoir trouvé là son dernier refuge…
Ma vie pour la tienne
A treize ans, Anne a déjà subi de nombreuses interventions et transfusions afin que sa sœur aînée, Kate 16 ans, puisse combattre la leucémie qui la ronge depuis son enfance. Anna sait qu’elle a été conçue pour être génétiquement compatible avec Kate et qu’elle est son seul espoir. Cependant, lorsqu’on lui demande de faire don d’un rein, l’adolescente refuse. Elle veut disposer librement de son corps et ira jusqu’au bout pour se faire entendre…S’inspirant d’un fait réel, « Ma vie pour la tienne » est un récit choral, qui donne la parole à tous les protagonistes. Ce roman subtil et profondément humain a déjà touché des millions de lecteurs dans le monde.
Cassidy
Charles Parnell Cassidy aurait pu devenir maquignon ou cardinal. Deux choses comptaient pour lui : l’argent et le pouvoir. Son intelligence, son rayonnement et son absence de scrupules avaient permis à cet avocat retors une ascension fulgurante. Quand il mourut, il était Premier ministre de l’Etat de la Nouvelle-Galles du Sud et dirigeait un trust puissant qui étendait ses ramifications dans toute l’Asie du Sud-Est. Il laissait derrière lui un héritage explosif. Sur fond d’intrigues politiques, de manœuvres financières internationales et de trafics en tous genres, Cassidy relate une initiation. Celle de Martin Gregory, le gendre pur et dur que Charles Parnell détestait au point de préparer sa vengeance posthume. Exécuteur testamentaire de son beau-père, Martin devient malgré lui un « homme sous influence », contraint de marcher et de faire face aux mêmes choix. Succombera-t-il lui aussi à la tentation du pouvoir ?
Pour amuser les coccinelles
Les Paulain et leurs deux enfants font partie de ces Parisiens privilégiés qui passent chaque fin de semaine dans leur résidence secondaire. Écartelés entre leur appartement et leur maison, ils décident de quitter la ville pour s’installer à la campagne. Très vite, ils vont découvrir qu’une maison impose ses servitudes et que la vie rurale n’est pas ce qu’ils imaginaient…Dans ce roman tendre et gai, Maurice Denuzière nous livre la chronique légère d’une déception, une sorte de conte de fées moderne.
Le lac aux secrets
Dans sa grande demeure baignée des dernières lueurs de l’été, Leonora Walsh, fille d’un célèbre peintre dont elle garde jalousement les tableaux, réunit ses proches pour fêter ses soixante-quinze ans. Tous ont répondu présent sa fille aînée, Gwen, accompagnée de son mari et de leurs trois enfants ; la cadette, Rilla, qui s’efforce d’oublier pour un temps le drame de sa vie ; sans oublier Beth, la belle-fille de Rilla, venue dans l’espoir de voir l’homme qui occupe toutes ses pensées, son cousin Efe. Mais peu à peu le vernis policé de cette réunion conviviale se craquelle : rancœurs, non-dits, histoires soigneusement enfouies refont surface… Quelle tragédie cache le clan Walsh ?
L’impératrice des adieux
Le destin de Charlotte de Belgique commence comme un conte de fées : fille de Léopold Ier, petite-fille de Louis-Philippe, elle épouse par amour l’archiduc Maximilien d’Autriche en 1857. Quelques années plus tard, le couple princier devient empereur et impératrice du tout nouvel Empire mexicain. Accueillis triomphalement, Charlotte et Maximilien pourraient réussir dans ce pays immense et mystérieux. Mais l’aventure tourne à la catastrophe. Pour sauver l’homme qu’elle aime, Charlotte revient en hâte plaider sa cause auprès du pape, quand soudain, elle est prise d’un accès de folie en pleine audience. Comment alors, un demi-siècle durant, vécut-elle cloîtrée et inaccessible pour cause de démence ? Que devint son immense fortune étrangement disparue ? Fut-elle réellement empoisonnée ?
La marquise des ombres
Après une enfance endeuillée par la mort de sa mère, Marie-Madeleine d’Aubray arrive en 1643 à Paris, où son père est nommé lieutenant civil. Marie-Madeleine rêve sa vie future et s’imagine grande dame, riche, fêtée, et, par-dessus tout aimée. Le mariage organisé par son père avec Antoine Gobelin, bientôt marquis de Brinvilliers, ne lui apportera que le confort financier et ne comblera pas ses désirs. Ses deux passions profondes vont alors très vite trouver à s’incarner en deux hommes qui seront mêlés à toute sa vie : l’argent, en Pierre-Louis de Penautier, trésorier des états de Languedoc et homme d’affaires, et l’amour, en Jean-Baptiste de Sainte Croix, aventurier et alchimiste. Dès lors, le destin de la marquise de Brinvilliers est tracé. Dépensant sans compter pour satisfaire ses goûts de luxe et encore plus ceux de son amant, se lançant dans des placements aventureux conseillés par Penautier, elle vivra des années brillantes sans cesser d’être au bord de la ruine. Prête à tout pour sauver des apparences qui lui tiennent lieu de bonheur, Marie-Madeleine ne saura pas arrêter l’enchaînement infernal qui la mènera jusqu’au crime. Autour d’une femme entraînée par sa faiblesse et ses passions, Catherine Hermary-Vieille a peint la vie d’une société et d’une époque où l’éclat des uns ne cache pas la misère des autres. Un extraordinaire travail de recherche lui a fait découvrir un personnage fascinant, émouvant, inoubliable, que sa sensibilité et son talent lui ont permis d’animer.
Mémoires d’outre-tombe (Tome 1)
Voici le journal d’un écrivain de génie dont la prose poétique ressuscite l’enfance sur les grèves et dans les bois, les jours de gloire et les amours. C’est aussi le journal d’un grand homme politique qui a connu la Révolution et l’exil empereur et de deux rois, qui démissionne au nom de sa conscience, et pour lequel la politique n’est rien si elle n’est pas religion. Visionnaire, il prévoit le XXe siècle et la démocratie. C’est encore le journal d’un voyageur infatigable dans l’Ancien comme dans le Nouveau Monde. C’est enfin le journal d’un grand chrétien pour qui Dieu explique l’homme et la création. Chateaubriand a été pauvre et riche, puissant et faible, heureux et misérable. Comme la mer, » son berceau et son image « , il change sans cesse, passant du désespoir à la confiance, de la solennité à l’espièglerie. » Tel quel, avouait Sainte-Beuve, ce livre est quelque chose d’unique.
Au nom de tous les miens
De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l’horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s’en échappera caché sous un camion, l’abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu’il a perdu tous les siens…Et puisqu’il faut bien vivre, il s’engagera ensuite dans l’Armée rouge, puis partira aux Etats-Unis… Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina. C’est dans le sud de la France, par une journée d’été éclatante, que le destin le blessera à nouveau – à mort – en décimant ceux qui lui sont le plus chers. Ce récit de vie, extraordinairement dramatique, a fait le tour du monde. Traduit dans plus de vingt langues, adapté au cinéma par Robert Enrico (avec dans les rôles principaux Michael York et Brigitte Fossey), devenu ensuite un feuilleton, il continue à toucher des millions de lecteurs car son message de courage, mais aussi d’espérance, est universel.
Ramsès. Son seul nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire. A cinquante ans, après tant de guerres, d’amours et de grandioses réalisations, Ramsès pourrait aspirer à la sérénité des vieux jours. Mais il faut encore gouverner et combattre pour préserver une paix durement acquise. L’empereur Hattousil, le Hittite, le somme d’épouser sa fille sous peine d’une nouvelle agression. Durant trois décennies encore, le Fils de la Lumière devra maintenir l’ordre, concilier, régner. Et quand le grand âge viendra, il ira s’asseoir à l’ombre de l’acacia d’Occident. Ameni, son fidèle scribe, posera enfin son pinceau. Romancier magique, Christian Jacq sort l’Antiquité des manuels scolaires, et offre au lecteur un immense territoire de rêve, d’action et de poésie.
La reconstitution grandiose d’un règne fastueux.
Une entreprise romanesque sans précédent.
La petite fille et la cigarette
Dans un monde qui ressemble à ce que sera bientôt le nôtre, un quadragénaire essaie de survivre. Il remonte une avenue du Président-Bush. Son chien s’appelle Sarko. La monnaie qu’il utilise est l’eurollar. La ville, plombée par une pollution folle, est le territoire des cyclistes et des piétons écolos. Dans la rue, l’homme n’ose plus sourire aux enfants, les vrais maîtres, de peur d’être pris pour un pervers. Au bureau, il se cache aux toilettes pour fumer une cigarette prohibée. Aux prises avec cet univers, l’individu se révolte à sa manière, dérisoire. Il n’y résistera pas. La fable, dans la lignée de Swift ou de Kafka, humour compris, prend la défense d’une créature menacée, l’homme. Au moindre faux pas, le voilà devenu un monstre, chargé d’expier plusieurs siècles de péchés. La nouvelle Inquisition lui collera tout sur le dos, dans l’antichambre des bûchers.
Dangereux mirages
A Al-Remal, où elle est née au sein d’une riche famille, Amira a grandi sous le joug implacable de la loi coranique. Au Moyen-Orient, dans les années soixante, on exécute encore celles qui se rendent coupables d’adultère, et la jeune fille n’oubliera jamais la mort atroce de sa meilleure amie, lapidée après avoir accouché d’un enfant en prison. Cette loi, elle s’y soumet pourtant en épousant le prince Ali et, toute à l’euphorie des fastes de sa nouvelle vie, elle renonce à ses rêves d’Occident. Mais le conte de fées n’a qu’un temps. Le jour où elle découvre la vraie nature de son mari, elle comprend qu’elle est prisonnière. Victime de sa brutalité sadique, elle prend alors le risque fou de se sauver, en emmenant son jeune fils. Pour que le prince ne puisse jamais la retrouver, elle fait croire à sa mort, et subit une intervention qui la rend méconnaissable. Dès lors, réfugiée à Boston, elle entame une nouvelle vie. Qui peut aujourd’hui se douter que derrière Jenna Sorrel, la brillante psychologue, se cache une princesse en fuite? Mais Ali est puissant, animé d’un redoutable désir de vengeance, et il n’a jamais vraiment cru à la mort de sa femme… Interdit dès sa publication en Arabie Saoudite, Dangereux mirages est un roman bouleversant, riche en rebondissements, qui nous fait pénétrer derrière les barreaux dorés des palais du MoyenOrient, dans l’intimité d’une femme prête à tout pour accéder àla liberté. A travers le destin dramatique d’Amira, c’est à une dénonciation sans appel de la violence conjugale et de la douloureuse condition des femmes dans le monde musulman que se livre Soheir Khashoggi. Avec cette oeuvre, largement nourrie de sa propre expérience, elle s’impose comme une romancière de talent.
Le bassin des chevaux du fleuve doit disparaître. Car les cris de ces animaux m’empêchent de dormir. »Cette exigence vexatoire formulée par le pharaon Apopi, souverain des Hyksos qui occupent le delta du Nil, va déclencher un conflit impitoyable, aux rebondissements dramatiques. Le prince égyptien Séqénenrê, qui régnait paisiblement à Thèbes, en acceptant de payer tribut à Apopi, se révolte. Rébellion dangereuse, qui sèmera la désunion et le malheur au coeur même de sa famille. mais un mouvement inexorable sera engagé, qui, au terme d’un chemin jalonné d’épreuves, mènera l’Egypte vers sa réunification triomphale.Avec ce roman épique, enflammé de passions, l’auteur des Enfants du Soleil déploie pour nous une magnifique page d’histoire, et nous convie à découvrir un pan méconnu de l’Egypte ancienne. »
Ramsès – Tome 4 – La dame d’Abou Simbel
Ramsès. Son nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire.
Ramsès, qui a dû négocier une paix stratégique avec la puissance hittite, peut désormais accomplir son grand rêve architectural, en hommage à Néfertari, « celle pour qui le soleil se lève ». Les splendeurs des deux temples d’Abou Simbel seront le symbole de cet amour éternel. C’est alors qu’apparaît Moïse, l’ami d’autrefois, revenu exiger le départ de ses frères hébreux. Romancier magique, Christian Jacq sort l’Antiquité des manuels scolaires et offre au lecteur un immense territoire de rêve, d’action et de poésie. La reconstitution grandiose d’un règne fastueux.
Une entreprise romanesque sans précédent. Plus d’un million d’exemplaires vendus.