L’inconnue de Queen’s Gate
A l’entresol du grand hôtel particulier londonien de la famille Hewes, Beth Huntly règne sur les fourneaux et trois servantes, d’une main aussi ferme que talentueuse. Un soir d’hiver apparemment comme les autres, alors qu’elle se rend au jardin pour, comme à son habitude, fumer discrètement un cigare, elle fait une macabre découverte : le corps d’une femme, inconnue, gît dans le labyrinthe, un poignard planté dans le cou. Très vite, les soupçons se portent sur le valet indien au service de Lord Hewes. Après tout, n’est-ce pas lui qui a offert l’arme du crime, un kriss malais, au maître de maison ? Mais Beth ne croit pas à la culpabilité de Rajiv – qu’elle connaît particulièrement bien puisqu’elle partage régulièrement avec lui l’exiguïté de sa petite chambre de domestique… La jeune femme au caractère volontaire est bien déterminée à découvrir qui a commis ce meurtre.
Quo Vadis ?
Le Roman et un dossier – « Je songe à une grande épopée chrétienne où je voudrais introduire saint Pierre, saint Paul et Néron, la première persécution, et donner une série de tableaux tellement universels et magnifiques que l’on serait obligé de les traduire du polonais dans toutes les langues » : telle était l’ambition de Henryk Sienkiewicz lorsqu’il entreprit, en 1895, la rédaction de Quo Vadis ?. Pari gagné : l’année suivante, le roman est traduit en Europe et aux États-Unis – les Français attendront jusqu’en 1900 pour être gagnés à leur tour par la » sienkiewite aiguë « . Pétri de culture latine, « Quo Vadis ? » fascine, parce qu’il conjugue apologie du christianisme et érotisme diffus, fresques grandioses et détails cocasses. L’action se déroule à Rome, en 64 après J.-C. : dans la maison de Plautius, Vinicius, patricien romain, s’éprend de la chrétienne Lygie.
Ocean boulevard
Beau fortune erudit romantique a la fois athlete et esthete ascete et fastueux Guido Guidi Guido le Magnifique est un heros de roman comme on n’en fait plus. Mais en notre fin de siecle la vie meme la vie a Florence d’un expert en art n’a rien de romanesque et ce grand seigneur s’est en somme trompe d’epoque. Dans un monde de faussaires et de truqueurs il n’y a plus de place pour les heros. Ecrire serait pour Guido Guidi un dernier defi a la decadence et a la mort. Mais que faire quand la creation cette chance cette grace vous est refusee ? S’abandonner aux reves et aux souvenirs retrouver par-dela le deuil celle qui fut sa seule passion : sa femme la grande cantatrice Ira Lazare – reconstituer par la memoire le duo d’amour de leur vie vouee a l’art et a l’harmonie telles seront les ultimes preoccupations de Guido Guidi. Au moment de tout quitter il se souviendra d’un soir ou a l’extreme occident Ira et lui s’etaient retrouves tandis que la nuit tombait sur Ocean Boulevard. Roman d’apprentissage et roman d’amour recit lyrique et sentimental Ocean Boulevard traduit aussi la nostalgie de ce que fut la vie culturelle europeenne
La crique du Français
Fuyant les mondanités londoniennes, Dona St Columb, une jeune lady à la beauté fière et au caractère rebelle, s’est réfugiée au bord de la Manche dans sa résidence de Narvon. Là, elle rencontre l’homme qui saura la séduire : un pirate français du nom de Pierre Blanc. Mais l’impitoyable Lord Rockingham, qui la poursuit de ses assiduités, n’entend pas céder à un pareil rival. La chasse au Français commence, et avec elle un crescendo d’épisodes dramatiques… Ici comme dans ses meilleures œuvres – L’Auberge de la Jamaïque, Rebecca -, la grande romancière anglaise excelle à camper des personnages dont la destinée nous passionne ; elle nous entraîne jusqu’au dénouement dans un irrésistible tourbillon de romantisme et d’aventure.
Les déferlantes
La Hague… Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu’il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d’hommes. C’est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l’automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu’elle voit Lambert, c’est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d’un certain Michel. D’autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l’ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L’histoire de Lambert intrigue la narratrice et l’homme l’attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.
Toutes les couleurs du monde
Thérèse Sansonge naît d’une mère folle, un jour de tempête. Nous sommes à la fin du XIX ème siècle, à Geel, surnommé le village des fous car depuis le moyen-âge ceux-ci vivent parmi la population en toute liberté. Les habitants en profitent d’ailleurs pour arrondir leur fin de mois, car Bruxelles envoie une allocation aux familles d’accueil. C’est ainsi que Thérèse, saine de corps et d’esprit mais orpheline depuis la naissance, est déclarée folle pour pouvoir profiter de l’hospitalité de la famille Vanheim. Elle y mène une vie tranquille et sage. Jusqu’à l’arrivée inopinée d’un vagabond à la tignasse rousse et au regard fiévreux- Vincent Van Gogh. Thérèse pressent qu’il fera de grandes choses : son destin s’accomplira grâce aux couleurs. Quand il fuit les psychiatres de Geel, elle sombre dans le désespoir. La longue lettre qu’elle lui adresse lui permettra-t-elle d’éviter la folie ? Les destins des deux personnages se croisent et se répondent, unis par un fil invisible, par toutes « les couleurs du monde », celles que Van Gogh aurait trouvées à Geel lors de son année d’errance, celles qui guident la vie de Thérèse, que l’on fait passer pour folle mais qui n’aspire qu’au bonheur.
Figures romanesques, passionnées, solitaires et tragiques, quatre reines – Margaret, Mary, Catherine et Anne – évoluent autour du roi Henry VIII, personnage autoritaire, sensuel, tyrannique et flamboyant. Margaret, sa sœur aînée, devient, à quatorze ans, reine d’Écosse, tandis que Mary, sa cadette, épouse à dix-neuf ans un Louis XII vieillissant qui la fait reine de France. Longtemps, Catherine d’Aragon lutte pied à pied pour ne pas se laisser balayer par la passion qui saisit son mari Henry VIII pour l’intelligente, l’ambitieuse, la trop séduisante Anne Boleyn. /// Quatre femmes, quatre destins aux antipodes les uns des autres, mais qui ont en commun une lutte obstinée pour aimer et être aimées, connaître le bonheur, objectif fascinant et fuyant. Ces reines de cœur sont les emblèmes d’une Renaissance qui transforme l’Europe politiquement et artistiquement, et qui ouvre aux femmes les portes du pouvoir dont leurs filles et petites-filles vont s’emparer pour le meilleur comme pour le pire.
Les bisons du cœur-brisé
QQuand Dan O’Brien s’installe dans le ranch de Broken Heart, il réalise son rêve : vivre au pied des terres indiennes de Sitting Bull… Mais les grandes plaines du Dakota ont subi le génocide indien et le massacre des bisons, elles sont stérilisées par l’agriculture et l’élevage bovin intensifs. Dan connaît la dure vie des cow-boys, ruinés par les emprunts et les fluctuations du marché. Ce livre est son histoire, celle d’un homme qui, pour redonner vie à la prairie, a rendu aux bisons leurs terres ancestrales.
Martin et Hannah
Allemagne, 1975 : deux femmes au soir de leur vie se retrouvent au chevet d’un vieil homme, après avoir lutté cinquante ans pour occuper la première place dans son coeur. Tandis que dans la pièce voisine somnole, hanté par ses cauchemars, le plus grand esprit de son siècle, les deux ennemies font un rêve : duel de deux mémoires à fleuet moucheté, temps suspendu des réminiscences et des rêves perdus.
Martin et Hannah : il était profésseur, elle était son élève ; près de vingt ans les séparent, le philosophe génial consumé par son « escapade » nazie et l’intellectuellejuive brûlée par sa lucidité. Mais pendant cinquante ans, leur passion les tient.
Elfride et Martin : l’amante apatride et l’épouse allemande, la trépidante aux semelles de vent et la conjugale enracinée, la chair qui brûle et la terre qui soigne, l’effraction de l’instant et la force de la durée… Leur rivalité est sans fin, et chacune autorise obscurément l’amour pour l’autre.
Martin, Hannah, Elfrida : dans cette vaste partition, chacun a son thème, et chacun détient un peu de la mémoire de l’autre. Mais cette fugue à trois voix est d’abord frappée du sceau de la plus grande tragédie du siècle : parce que Martin et Heidegger, et Hannah, Arendt.
Olivia Joules : trente ans et des poussières. Profession : rédactrice beauté et depuis peu agent secret. Signes particuliers : corps parfait, tête bien faite, imagination « hyperactive » ! Des palaces de Miami à la soirée des Oscars, des eaux transparentes des Caraïbes au désert d’Arabie, Olivia défie les forces armées du terrorisme avec une épingle à chapeau, un soutien-gorge à armature très spéciale et un instinct de conservation à toute épreuve. Un thriller irrésistible et sophistiqué, l’humour d’Helen Fielding en prime. « Si Bridget Jones a symbolisé le style de vie des années 90, Olivia Joules incarnera celui des années 2000. »
Petite fille rouge avec un couteau
« Ça, c’est mon carnet à secrets, celui qui le trouve, gare, parce que celui qui lit mes secrets dedans, je l’estourbis. Alors, gare. Mes secrets, c’est l’Empire, et je les dirai après. D’abord, il y a Pascal et moi, qu’on est jumeaux, et puis Catherine et on habite avec Maman à Lamane, qui est ma maison. Ma maison est petite avec des volets verts, un jardin et en été des roses. Mon Empire est dans les bois d’en face, avec un vieux mur tout autour qui le cache des gens qui passent et tant mieux. Ce roman est une petite merveille, drôle parfois, nostalgique souvent, beau toujours. Du très joli travail. Pour les petits et pour les grands. »
Un coquelicot en hiver ? pourquoi pas …
Si vous pensez que les rêves ne se réalisent pas, ce livre est pour vous. Betty vous emmène dans son univers pour vous donner la force d’y croire. Son premier combat fut celui de naître… En grandissant, la petite fille va affronter les attentats à la pudeur et la maltraitance enfantine. Sans compter les moqueries que lui occasionne sa double origine ou son handicap. Adolescente, c’est le démon du suicide qui vient la hanter. Rejetée, elle se noie dans l’alcool avant de connaître l’enfer de la violence conjugale. Et lorsqu’elle devient maman, c’est un nouveau choc qui l’attend. Pourtant, elle s’accroche à son rêve. Une nuit d’avril, un virage incroyable va changer le cours de sa vie… »Un hymne à la vie, l’amour et l’amitié »
La parole perdue
Selon les évangiles apocryphes, Marie de Béthanie (Marie-Madeleine) aurait eu en sa possession les seuls mots jamais écrits par le Christ, tracés sur le sable devant la femme adultère, qui les aurait retranscrits avant de mourir. Cette « parole perdue » sert de fil conducteur à ce gros roman, qui se déroule, en alternance, sur 3 périodes : La Rome de Néron, où une petite orpheline chrétienne recueille les précieuse paroles qu’elle mémorise sans les comprendre (c’est de l’araméen).Le Vézelay du XIe siècle, où un moine (autrefois bâtisseur de cathédrales) retrouve caché dans une statuette le testament de Marie de Béthanie. De nos jours à Vézelay et Pompéi, sur des chantiers d’archéologie. Alors que Johanna (l’héroïne de La Promesse des anges) recherche dans les fondations de Vézelay les traces de la Madeleine, une série de meurtres éclate sur le chantier de son ami Tom à Pompéi. Au cours d’un week-end en Bourgogne, Tom offre à la fille de Johanna un denier d’argent qui semble être le déclencheur de terribles cauchemars, où l’enfant se retrouve dans la peau de la jeune chrétienne durant l’éruption du Vésuve…Un formidable roman construit comme un puzzle dont les pièces s’imbriquent à la perfection, qui séduira autant les amateurs d’Histoire (documentation parfaite), que les passionnés d’histoire des religions et de thrillers métaphysiques
Saint-Jean-d’Acre, 1274. Will Campbell est un Templier, un soldat entraîné au combat. Mais parce qu’il est membre d’une mystérieuse société secrète baptisée L’Ame du Temple, il est aussi un homme de paix qui a oeuvré à la trêve désormais installée entre chrétiens et musulmans de Terre sainte. Pourtant, les vieilles querelles ne demandent qu’à être rallumées. Edouard a promis au pape une nouvelle croisade et, en Orient, certains marchands commencent à trouver que la paix ne remplit pas assez leurs coffres. Quant au fils aîné de Baybars, il a décidé d’en découdre avec les chrétiens. Définitivement. Alors que le pire se prépare, Will est tiraillé entre ses devoirs de Templier, son rôle au sein de L’Ame du Temple et l’amour impossible qui le lie à Elwenn. Lorsque son ami de jadis et faux frère d’aujourd’hui, Garin de Lyons, est envoyé par Edouard en Terre sainte, la vie de Will sombre définitivement dans le chaos et la destruction…
Paris, 1260. Un jeune clerc fuit dans la nuit. Il vient de se débarrasser d’un étrange grimoire quand un homme à la peau sombre se met en travers de sa route. Au moment où le fugitif s’apprête à révéler son secret, une flèche vient se planter dans sa gorge. Ainsi disparaît Le Livre du Graal, un ouvrage hérétique renfermant les arcanes d’une société dont personne ne connaît l’existence – pas même les puissants Templiers qui abritent à leur insu ce cercle baptisé L’Ame du Temple… La quête sera sans merci. Car le premier à récupérer le livre aura le sort du Temple entre les mains et, des frères Hospitaliers à la couronne d’Angleterre, nombreux sont ceux qui gagneraient à sa chute. Londres, 1260. Il est un garçon qui n’aspire qu’à devenir chevalier. Son nom est Will Campbell. Au service d’un moine érudit, il ignore encore les aventures qui l’attendent. Jeté au cœur d’un incroyable complot impliquant les trois religions du Livre, Will aura d’abord à combattre ses propres démons parmi lesquels l’estime perdue de son père Templier en Terre sainte et son amour interdit pour la douce Elwen…
Le chasseur Zéro
Un bruit. Harcelant. Jusqu’à la folie. Le bruit de l’avion kamikaze qui, un jour d’avril 1945, a semé la mort sur le porte-avions Maryland, à Okinawa. Ce bruit, Laura Carlson en souffre comme elle souffre de ne pas avoir connu son père. Le vrombissement du chasseur Zéro la poursuit jour et nuit. Ses études brillantes, l’amour de Bruno, rien ne l’apaise. Le chasseur Zéro ne lâche jamais sa proie… Orpheline d’un étranger mythique, la jeune Laura ira jusqu’au bout du secret qui a changé sa vie.
Envoyée spéciale
Constance étant oisive, on va lui trouver de quoi s’occuper. Des bords de Seine aux rives de la mer Jaune, en passant par les fins fonds de la Creuse, rien ne devrait l’empêcher d’accomplir sa mission. Seul problème : le personnel chargé de son encadrement n’est pas toujours très bien organisé.
Double identité
On retrouve le héros de Hors de moi, Stephen Lutz, agent de la CIA, qui opérait sous le nom de Martin Harris, botaniste réputé, quand un traumatisme crânien l’a amené à se prendre pour le vrai Harris. Depuis, il a toujours des troubles d’identité. A la mort du scientifique, il contacte la veuve de Harris en se faisant passer pour un avocat poursuivant le combat de son mari contre les multinationales sans scrupule qui spolient les Indiens d’Amazonie en exploitant leurs plantes sacrées à des fins commerciales. Partis pour enquêter en Équateur, le faux Harris et la veuve du vrai se retrouveront embarqués dans une cascade d’aventures rocambolesques avant de tomber amoureux l’un de l’autre.
Trois baisers
Trois baisers, trois baisers et l homme caracole, libre, flamboyant, crachant du feu et des étoiles. Ses sens s affolent, il voit mille lucioles, des pains d épices, des incendies… Ils sont de retour, tous les personnages chers à Katherine Pancol et à ses lecteurs. Et ça crépite ! Les histoires se nouent, s’emmêlent, se tendent, éclatent, repartent. On craint le pire, on espère, on respire, on retient son souffle jusqu’à la dernière ligne. Des rencontres, des espoirs, des trahisons, des soupçons, des idylles qui surgissent sans prévenir. Et des baisers qui vont se poser là où on ne les attendait pas. Les vies sont chamboulées. Il faut tout recommencer. Ou tout remettre d’aplomb. On ne sait plus très bien. On n’est plus sur de rien. Chacun s’embarque dans de nouvelles aventures. Certains révèleront leur côté obscur, d’autres verront leur destin scellé, tous auront le coeur battant. « Partons dans un baiser pour un monde inconnu. » disait Alfred de Musset. Ce livre est un voyage.
Le parapluie de Sakéo
Parmi les photos des enfants khmers qu’elle est venue soigner à Sakéo, au Cambodge, Monique Brossard-Le Grand retrouve, insolite et bouleversante, celle du parapluie de fleurs avec lequel Rosa, sa mère, a voulu être incinérée. Elle commence alors de dérouler le fil de sa propre histoire, de s’interroger sur le mystérieux héritage auquel nous devons, au bout du compte, le cours de notre vie et son sens. Rosa, la petite gardeuse d’oies, n’a jamais laissé oublier à sa fille que l’attention se donne d’abord à ceux qui souffrent. Sa « boule de cristal » s’en souviendra, qui lâchera tout un jour – sa carrière, son confort et son intolérable tranquillité – pour se dédier aux enfants khmers, afghans, éthiopiens et roumains. Car ce livre est d’abord le récit des relations de Tanta Monica avec ses petits de Gradinari et d’ailleurs, le journal si tendre et vivant d’un amour et d’un espoir.
Ma première femme
Un homme revient sur son enfance – il est peut-être mon double, mon agent le plus secret. J’ai peut-être essayé, avec l’exploration d’un souvenir défiguré par les années,mais aussi régénéré par le roman, de dessiner pour la première fois le visage de ma mère à qui je dois d’aimer autant la vie. Aime et fais ce que tu veux: tel était son credo sur la fin. Et jour après jour, je puise un certain réconfort dans la pensée d’être son fils et de l’avoir si bien connue. Si bien ?…
Le dernier des nôtres
Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d’un petit garçon. Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant… Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga. Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment « le dernier des nôtres ».
Mauvaise fille
« Maman est morte, je suis maman. Voilà, c’est simple, c’est aussi simple que ça, c’est notre histoire à toutes les trois. Tu en mets du temps à raconter les histoires, je me disais quand elle me racontait une histoire dans mon lit. Là c’est allé vite, si vite, le regard de maman dans le regard de ma fille, c’est là qu’elle est, c’est là que je la retrouve, et dans ses gestes aussi, dans les gestes impatients, un peu brusques, de ma petite fille doublement aimée. Maman vit en Angèle qui court sur une pelouse interdite. Maman me parle et me sourit quand Angèle lance son regard de défi aux adultes qui la rattrapent et la grondent. Maman est là quand Angèle tombe et se relève aussitôt, les dents serrées, pour ne pas pleurer. Elle est dans le cri qu’elle ne pousse pas, dans sa petite grimace d’enfant crâne qui ne compose pas. Partout, dans mon enfant, ma mère a laissé son empreinte. » Justine Lévy est l’auteur du « Rendez-vous » et de « Rien de grave ».
L’Attente du soir
Ils sont trois à parler à tour de rôle, trois marginaux en bord de monde. Il y a d’abord Giacomo, vieux clown blanc, dresseur de caniches rusés et compositeur de symphonies parfumées. Il court, aussi vite qu’il le peut, sur ses jambes usées pour échapper à son grand diable noir, le Sort, fauteur de troubles, de morts et de mélancolie. Il y a la femme grise sans nom, de celles qu’on ne remarque jamais, remisée dans son appartement vide. Elle parle en lignes et en carrés, et récite des tables de multiplication en comptant les fissures au plafond pour éloigner l’angoisse. Et puis il y a le môme, l’enfant sauvage qui s’élève seul, sur un coin de terrain vague abandonné aux ordures. Le môme lutte et survit. Il reste debout. Il apprendra les couleurs et la peinture avant les mots, pour dire ce qu’il voit du monde. Seuls, ces trois-là n’avancent plus. Ils tournent en rond dans leur souffrance, clos à eux-mêmes. Comment vivre ? En poussant les parois de notre cachot, en créant, en peignant, en écrivant, en élargissant chaque jour notre chemin intérieur, en le semant d’odeurs, de formes, de mots.
Le serment d’Hippocrate
1940. Jérôme Debreuil, étudiant en médecine, a choisi la voie royale, la plus méconnue, la plus difficile : les hôpitaux de Paris. Il va cravacher jour et nuit pour passer tous les concours (internat, clinicat, assistanat, agrégation, médicat) avant de diriger un service de pneumologie. Jérôme a épousé la fille d’un grand patron, ce qui est un sérieux atout dans son ascension sociale. Cinq enfants naîtront de cette union. C’est en suivant l’histoire de cette famille Debreuil, sur deux générations, leurs combats, leurs ambitions, leurs amours, leurs conflits, leurs drames, que nous découvrons l’évolution de la médecine et ses miracles qui ont pour noms pénicilline, streptomycine, cortisone, laser. Jérôme, la grande figure de cette saga, est issu d’un milieu modeste; sa réussite n’en est que plus spectaculaire. Il traverse la Deuxième Guerre mondiale, l’Occupation. la Libération. Ses enfants prendront le relais jusqu’aux années quatre-vingt, deux seront médecins, un troisième, chirurgien.
Biographie de la faim
L’auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l’a conduite la carrière d’un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui explique autant l’histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l’humour noir et la provocation. « La faim, c’est moi. »
Dans l’ombre du secret
Dans l’ombre du secret, Mary Alice Monroe. De retour à Evanston, sa ville natale qu’elle a quittée des années plus tôt, Jillian Season est submergée par l’émotion. Car au choc du décès de Merry, sa cadette prématurément disparue, vient s’ajouter le souvenir d’un drame qui l’a autrefois éloignée de ses trois sœurs. C’est pourtant le cœur gonflé d’espoir qu’elle tente aujourd’hui de renouer des liens avec sa famille. Mais, alors que ses sœurs font resurgir le secret qu’elle s’était efforcée d’enfouir, Jillian s’effondre à nouveau. Avant de mourir en effet, Merry a formulé un ultime vœu : retrouver l’enfant que Jillian a mis au monde adolescente. L’enfant que cette dernière a été contrainte d’abandonner et qu’elle n’avait jamais osé espérer revoir. Bouleversée, Jillian s’interroge : aura-t-elle le courage d’affronter son passé et de renouer avec cet enfant qui risque de la rejeter ?
Le Foulard Bleu
Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d’un foulard bleu, ramassé, rendu, d’un échange de regards, de quelques mots…C’est l’amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l’un ni l’autre. Rose a un mari qu’elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d’autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s’accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d’heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l’un pour l’autre. Toutefois, cette clandestinité les laisse insatisfaits et ils ne peuvent s’empêcher d’espérer: un jour, peut-être, ils pourront vivre ensemble…Ou leur faudra-t-il se suffire de ces brèves rencontres qui illuminent leur vie sans la combler? Mais l’amour, le vrai, est plus fort que l’absence et la séparation: il ravit à jamais ceux qui l’éprouvent.
Le Turquetto
Se pourrait-il qu’un tableau célèbre – dont la signature présente une anomalie chromatique – soit l’unique oeuvre qui nous reste d’un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait « le Turquetto » (le petit Turc) ? Metin Arditi s’est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d’un employé du marché aux esclaves s’exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d’emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d’art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu’une liaison le dévoile et l’amène à comparaître devant les tribunaux de Venise… Metin Arditi dépeint à plaisir le foisonnement du Grand Bazar de Constantinople, les révoltes du jeune garçon avide de dessin et d’images, son soudain départ… Puis le lecteur retrouve le Turquetto à l’âge mûr, marié et reconnu, artiste pris dans les subtilités des rivalités vénitiennes, en cette faste période de la Renaissance où s’accomplissent son ascension puis sa chute.
Civilisation
La guerre, c’est le déferlement stratégique des hommes et des armes sur tel ou tel point du front. Mais c’est aussi le reflux de ces hommes après la bataille, le retour de ceux qui ont pu revenir, un raz-de-marée en sens inverse qui laisse sous les toiles battantes des infirmeries de campagne « une mosaïque de souffrance teinte aux couleurs de la guerre, fange et sang, empuantie des odeurs de la guerre, sueur et pourriture, bruissante des cris, des lamentations, des hoquets qui sont la voix même et la musique de la guerre. » Alors aux blessés s’offre ce qui se fait de mieux dans le monde moderne, les draps frais, l’infirmerie « blanche comme une laiterie », les pinces brillantes du chirurgien, l’autoclave, le dernier cri du progrès. Mais qu’importe au lieutenant Dauche avec sa balle dans la tête, à Revaud et à leurs compagnons de misère, à ceux dont Georges Duhamel rappelle le courage simple, la bonne humeur, l’endurance? « La civilisation n’est pas dans toute cette pacotille terrible; et, si elle n’est pas dans le cœur de l’homme, eh bien! elle n’est nulle part. » C’est la leçon de ces pages qui font écho à la poignante Vie des martyrs où, une fois de plus, un témoin raconte les cruelles choses vues et vécues pendant la Grande Guerre.
L’or du ciel
Depuis dix-huit ans, chaque semaine, à la même heure, au même endroit, Claire achète un billet de loterie. Son seul luxe, sa part de rêve ! Et soudain, ô miracle ! le pactole ! Elle aurait gagné le gros lot ! Le téléphone n’arrête pas de sonner, journalistes et cameramen envahissent la maison. Se peut-il qu’elle ait vraiment gagné les soixante millions de la loterie ? Le doute a laissé place à l’euphorie. Interviews, frénésie d’achats, déménagement, croisière… Claire et sa fille, Emma, goûtent aux délices de leur toute nouvelle fortune. Mais soudainement parachutées dans un monde dont elles ignorent les rouages, elles ne voient pas les pièges qui les guettent. Autour d’elles, les loups sont lâchés…–Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
September
Septembre est traditionnellement, en Ecosse, un mois de festivité et la charmante ville de Strathcoy n’échappe pas à la règle. Cette année, les Steynton ont convié tous les habitants à un bal pour fêter les vingt et un ans de leur fille Katy. Les deux grandes familles de la ville, les Aird et les Palmerino, seront évidemment de la partie… Dés le mois de mai, c’est l’ébulition, chacun s’affairant aux préparatifs. Mais le retour à cette occasion, de la soeur d’Archie Palmerino, la magnifique Pandora va réveiller les fantômes du passé. Quels étaient ses liens avec Edmund Aird, le meilleur ami d’Archie ? L’adorable mère d’Edmund, Violet, dépositaire de la mémoire familiale, pressent avec inquiétude que le grand jour pourrait bien être celui d’un dénouement fatal…
Entre rires et larmes
Au cœur de la lande anglaise, dans un cottage isolé, vit Brigid, la cinquantaine. Sa vie est rythmée par les longs mois d’absence de son mari, capitaine au long cours. Alors, pour égayer sa solitude, elle décide de louer ses deux annexes à des hôtes de passage. Parmi eux, Louise, jeune femme hantée par son passé. Rapidement, les deux femmes se rapprochent et nouent une amitié sincère, entre rires et larmes. Une relation dont la solidité va bientôt être mise à rude épreuve par la révélation de lourds secrets…
Eugenie Grandet
Le père Grandet, riche à millions, vit chichement dans sa maison dé Saumur’ auprès dé sa femme, de sa fille Eugénie et dé sa vieille bonne Nanon. Il né goûté d’autre plaisir que celui d’entasser son or, cet or que, mourant, il fait étaler devant lui pour le contempler une dernière fois.Quant à Eugénie, dont une passion romanesque pour un jeune cousin a traversé la vie de jeune fille, que fera-t-elle, demeurée seule, des millions que lui a laissés son père ?Source : Bibliothèque verte, HachetteSource : G.P.Source : Pocket
Le pitaud
«Dans la cour de la ferme, toilettée en l’honneur de son arrivée, la Mélie aida le nouveau venu à descendre de la carriole, le prit dans ses bras, caressa son crâne tondu, un crâne de pitaud.» L’été 1918, sa mère a été obligée d’abandonner Pierre à l’Assistance publique. Un collier de bois numéroté au cou, le «pitaud» est confié par l’administration aux Quercy, un couple de paysans de la Sarthe. Grâce à l’affection de Mélie, leur fille adoptive, le petit Parisien se fait vite à la vie de la ferme. Hélas, à la mort de la mère Quercy, Pierre doit quitter la famille. Les Freiquin, ses nouveaux maîtres, sont bien décidés à le dresser. Pourtant, du haut de ses dix ans, il n’a pas l’intention de devenir leur souffre-douleur… Cette chronique d’une enfance campagnarde, toute en sensibilité et en pudeur, est un hymne à la nature et à une époque disparue.
L’écho de la rivière
Dans la haute société de Virginie, de noirs secrets enfouis depuis des années sont sur le point d’être dévoilés. Le drame couve, prêt à éclater… Artiste peintre mariée à un avocat et mère d’une petite fille, Julia Warwick est un pur produit de l’aristocratie de Ridge’s Race. Cette femme à qui tout semble sourire voit pourtant son monde s’écrouler lorsqu’elle perd la vue de manière inexpliquée. Les médecins ayant conclu à une cécité psychosomatique, Julia entreprend de fouiller son passé à la recherche d’un traumatisme qu’elle aurait pu enfouir au plus profond de sa mémoire. Ce faisant, elle ouvre peu à peu les yeux sur son mari, sa famille, et surtout sur elle-même… Mais d’autres vérités encore menacent d’être exposées au grand jour quand son amour de jeunesse, Christian Carver, est libéré après avoir purgé une longue peine de prison pour un crime qu’il n’a pas commis. De retour à Ridge’s Race, il entend bien faire la lumière sur cette affaire afin de se laver définitivement de tout soupçon. Pour lui comme pour Julia, comprendre le passé reste le seul moyen de s’en affranchir – quite à déplaire à certains habitants. Car il est des secrets que ces derniers préféreraient ne jamais divulguer… A propos de l’auteur : Selon Publisher’s Weekly, « Emilie Richards témoigne d’un don admirable pour créer des personnages attachants confrontés à de sombres tragédies familiales ». L’écho de la rivière en est une parfaite illustration, confirmant le talent d’un auteur éjà récompensé par de nombreuses distinctions.
Sur les chemins de l’amour
« J’ai toujours été fascinée par les femmes hors du commun. Des femmes qui ont connu des destins exceptionnels, traversé des épreuves, mais qui ont aimé passionnément et se sont construites grâce à l’amour. J’en ai rencontré quelques-unes. D’autres, grandes figures de l’histoire, m’ont touchée. Adolescente, j’ai rêvé de Juliette et de son Roméo. Ensuite, j’ai vibré en découvrant les vies de Diane de Poitiers, de la comtesse du Barry ou de George Sand… Plus tard, je me suis attachée à l’impératrice Joséphine, qui me donnait un bel exemple de dévouement conjugal. Certains soirs, je m’enflammais en lisant la biographie de Lola Montes ou celle de la Païva. Une soif d’exotisme et d’aventure que je calmais dans mes songes…Et si je m’amusais à retrouver leurs traces? Pourquoi ne pas partir à la découverte des endroits qui ont été le cadre des plus belles histoires d’amour? Remontons le temps, franchissons les frontières, en route pour l’aventure. Refermons les livres et allons voir sur place à quoi ressemblaient mes grandes amoureuses. Êtes-vous du voyage? Pas besoin de bagages et encore moins de passeport. Il vous sera juste demandé d’ouvrir votre coeur! Car je vous invite à me suivre sur les chemins de l’amour… »
L’Elysée Off
L’honneur du Highlander
Les proies dans le Harem de Kadhafi
C’est sans doute le dernier secret de Khadafi. Et le plus scandaleux. En novembre 2011, Annick Cojean publiait dans Le Monde un article terrifiant. Une jeune femme y racontait comment l’année de ses 15 ans, le Guide libyen la repérait dans son école, lui caressait les cheveux, et la désignait ainsi à ses gardes comme son esclave sexuelle à vie. Violée, battue, forcée par son maître à consommer avec lui alcool et cocaïne, et intégrée dans les troupes des «Amazones», elle ne pourra s’échapper de cet enfer que peu avant la Révolution. Une vie brisée. Une seule ? Non, des centaines, sans doute plus. Mais le sujet, en Libye, reste totalement tabou. Dans les coulisses d’une dictature, dans le lit d’un chef d’Etat drogué en permanence, tyran d’opérette mais vrai meurtrier, nous plongeons dans un système d’esclavagisme, entre corruption, terreur, viols, crimes. Un système aux complicités multiples, bien au-delà du seul territoire libyen. Pour recueillir l’incroyable histoire de la jeune Soraya et d’autres femmes révoltées, Annick Cojean a mené secrètement l’enquête à Tripoli, cette prison à ciel ouvert.
Le dernier sultan
Le Dernier Sultan, Abdul-Hamid II, qui régna de 1876 à 1909, dut faire face aux conflits, complots et révoltes d’un empire finissant, où se mêlaient dix religions et cinquante ethnies. Le royaume ottoman meurt, la Turquie moderne surgit. La Femme sacrée raconte le fabuleux destin de la rani Jansi, qui prit la tête de la révolte des Cipayes contre l’occupant anglais, en 1857, et qui est considérée par les Indiens comme leur Jeanne d’Arc. Le Palais des larmes, c’est l’histoire de Theodora, la petite courtisane des bas quartiers de Constantinople, qui finira impératrice d’Orient, épouse de l’empereur Justinien. La Bouboulina retrace la tragique existence d’une héroïne de la résistance grecque contre l’envahisseur turc, de 1800 à 1827. Aventurière de la liberté, séductrice. elle finira assassinée. Les Romans orientaux rassemblent ces quatre best-sellers, où Michel de Grèce déploie son talent de conteur en fresques fastueuses qui mêlent passions, sauvagerie, amour et histoire.
Les quatre filles du docteur March
Meg, Jo, Beth et Amy vivent aux États-Unis et s’entendent plutôt bien pour des soeurs ! En pleine guerre de Sécession, leur père est parti sur le front, alors tout le monde travaille dur. Mais entre Meg la raisonnable, Jo l’impétueuse, Amy la raffinée et Beth la délicate, les discussions sont passionnées et la maison rarement silencieuse !
Un soupçon d’interdit
Daphné est restée très attachée à sa belle-famille, qu’elle retrouve régulièrement le week-end au domaine de La Jouve, près de Montpellier, malgré les souvenirs douloureux que cet endroit fait naître en elle. C’est là que son mari Ivan, le fils cadet du clan Bréchignac, a trouvé la mort lors d’une violente dispute avec son père, un sculpteur de renom. Huit années ont passé, mais un mystère demeure quant aux circonstances de ce tragique accident, créant de lourdes tensions au sein de la famille. De son côté, Daphné doit faire face à de sérieux problèmes financiers. Elle se confie à Dimitri, le frère aîné d’Ivan, en qui elle a toujours trouvé un ami et confident. Ce dernier lui propose spontanément de l’aider, malgré son activité très prenante de créateur de parfums. Lorsqu’ils se découvrent une attirance l’un pour l’autre, Daphné est troublée. Peut-elle encore aimer ? Dimitri, lui, s’interroge toujours sur les non-dits qui planent autour de la mort de son frère. Pourquoi leur père déserte-t-il de plus en plus souvenu La Jouve ? Aurait-il des raisons de se sentir coupable ?
La tunique de Nessus
Dans le New York de la fin des années quatre-vingt, corrompu, décadent et atteint du Fléau qui décime impitoyablement tous les jeunes talents de la ville, le milliardaire Edward Hennings, presque centenaire, domine de sa volonté de puissance tous ceux qu’il choisit comme objets de son » amour « …Fidèle à son rôle profanateur, iconoclaste et grand pourfendeur des valeurs admises de l’American way of life, Purdy, dans ce nouveau roman new-yorkais, expose _ mais sans jamais les opposer à aucune morale _ les pourritures diverses qui rongent irrémédiablement la mégapole américaine. James Purdy vit à Brooklyn Heights et enseigne à l’université de New York. Il a écrit de la poésie, des pièces de théâtre, des nouvelles et une quinzaine de romans, dont Malcom, le Satyre, Ce que raconta Jeremy, Dans le creux de sa main.
» Son audace visionnaire l’impose comme un des rares héritiers des Faulkner et des Flannery O’Connor de naguère. «
Bubble gum
De nos jours, Cendrillon s’ennuie à servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse people. Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe empruntée pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies. C’est cet homme qui va lui tendre un piège terrible, l’amener au bord de la déchéance et de la folie… La très jeune romancière de Hell, grand succès de librairie déjà traduit en cinq langues, décrit avec une lucidité impitoyable un monde où chacun est prêt à se damner pour un quart d’heure de gloire. Elle impose un tempérament d’écrivain avec lequel, indiscutablement, il va falloir compter.
Laisser courir II
Franchement, j’en ai assez des ennuis des autres… J’ai vraiment trop de mal à être à la hauteur de ce que certains exigent de moi. » Ainsi s’exprime Gabe Wallach, un charmant jeune homme, fils d’un riche dentiste new-yorkais, qui, au moyen d’efforts souvent maladroits, cherche à concilier sa vie facile et les sacrifices qu’il devrait faire pour aider son prochain. Autour de lui des alliés volontaires ou forcés participent à cette lutte frénétique : Martha Reganhart, une divorcée au grand cœur et à l’esprit très pratique ; Paul Jerz, un jeune et mélancolique collègue de Gabe à l’Université de Chicago ; Libby Herz, sa jeune épouse envoûtante et capricieuse. Attiré par chacun des trois personnages, Gabe passe par des péripéties comiques et tragiques pour venir au secours des autres sans trop donner de sa personne. À la fin seulement il apprend à « laisser courir » et à accepter la confusion de la vie.
Le rôle de sa vie
Emma est une apprentie actrice sans gloire. Son existence change enfin quand on lui propose de tourner un film retraçant la vie d’un célèbre écrivain arlésien. Entre un coup de coeur pour le réalisateur et un impensable secret qui la lie à cet écrivain, elle ne peut encore imaginer qu’elle s’en va, par le plus grand des hasards, découvrir le mystère de sa naissance. Un mystère qu’a toujours jalousement gardé sa mère…