Le pitaud
«Dans la cour de la ferme, toilettée en l’honneur de son arrivée, la Mélie aida le nouveau venu à descendre de la carriole, le prit dans ses bras, caressa son crâne tondu, un crâne de pitaud.» L’été 1918, sa mère a été obligée d’abandonner Pierre à l’Assistance publique. Un collier de bois numéroté au cou, le «pitaud» est confié par l’administration aux Quercy, un couple de paysans de la Sarthe. Grâce à l’affection de Mélie, leur fille adoptive, le petit Parisien se fait vite à la vie de la ferme. Hélas, à la mort de la mère Quercy, Pierre doit quitter la famille. Les Freiquin, ses nouveaux maîtres, sont bien décidés à le dresser. Pourtant, du haut de ses dix ans, il n’a pas l’intention de devenir leur souffre-douleur… Cette chronique d’une enfance campagnarde, toute en sensibilité et en pudeur, est un hymne à la nature et à une époque disparue.
L’écho de la rivière
Dans la haute société de Virginie, de noirs secrets enfouis depuis des années sont sur le point d’être dévoilés. Le drame couve, prêt à éclater… Artiste peintre mariée à un avocat et mère d’une petite fille, Julia Warwick est un pur produit de l’aristocratie de Ridge’s Race. Cette femme à qui tout semble sourire voit pourtant son monde s’écrouler lorsqu’elle perd la vue de manière inexpliquée. Les médecins ayant conclu à une cécité psychosomatique, Julia entreprend de fouiller son passé à la recherche d’un traumatisme qu’elle aurait pu enfouir au plus profond de sa mémoire. Ce faisant, elle ouvre peu à peu les yeux sur son mari, sa famille, et surtout sur elle-même… Mais d’autres vérités encore menacent d’être exposées au grand jour quand son amour de jeunesse, Christian Carver, est libéré après avoir purgé une longue peine de prison pour un crime qu’il n’a pas commis. De retour à Ridge’s Race, il entend bien faire la lumière sur cette affaire afin de se laver définitivement de tout soupçon. Pour lui comme pour Julia, comprendre le passé reste le seul moyen de s’en affranchir – quite à déplaire à certains habitants. Car il est des secrets que ces derniers préféreraient ne jamais divulguer… A propos de l’auteur : Selon Publisher’s Weekly, « Emilie Richards témoigne d’un don admirable pour créer des personnages attachants confrontés à de sombres tragédies familiales ». L’écho de la rivière en est une parfaite illustration, confirmant le talent d’un auteur éjà récompensé par de nombreuses distinctions.
Sur les chemins de l’amour
« J’ai toujours été fascinée par les femmes hors du commun. Des femmes qui ont connu des destins exceptionnels, traversé des épreuves, mais qui ont aimé passionnément et se sont construites grâce à l’amour. J’en ai rencontré quelques-unes. D’autres, grandes figures de l’histoire, m’ont touchée. Adolescente, j’ai rêvé de Juliette et de son Roméo. Ensuite, j’ai vibré en découvrant les vies de Diane de Poitiers, de la comtesse du Barry ou de George Sand… Plus tard, je me suis attachée à l’impératrice Joséphine, qui me donnait un bel exemple de dévouement conjugal. Certains soirs, je m’enflammais en lisant la biographie de Lola Montes ou celle de la Païva. Une soif d’exotisme et d’aventure que je calmais dans mes songes…Et si je m’amusais à retrouver leurs traces? Pourquoi ne pas partir à la découverte des endroits qui ont été le cadre des plus belles histoires d’amour? Remontons le temps, franchissons les frontières, en route pour l’aventure. Refermons les livres et allons voir sur place à quoi ressemblaient mes grandes amoureuses. Êtes-vous du voyage? Pas besoin de bagages et encore moins de passeport. Il vous sera juste demandé d’ouvrir votre coeur! Car je vous invite à me suivre sur les chemins de l’amour… »
L’Elysée Off
L’honneur du Highlander
Les proies dans le Harem de Kadhafi
C’est sans doute le dernier secret de Khadafi. Et le plus scandaleux. En novembre 2011, Annick Cojean publiait dans Le Monde un article terrifiant. Une jeune femme y racontait comment l’année de ses 15 ans, le Guide libyen la repérait dans son école, lui caressait les cheveux, et la désignait ainsi à ses gardes comme son esclave sexuelle à vie. Violée, battue, forcée par son maître à consommer avec lui alcool et cocaïne, et intégrée dans les troupes des «Amazones», elle ne pourra s’échapper de cet enfer que peu avant la Révolution. Une vie brisée. Une seule ? Non, des centaines, sans doute plus. Mais le sujet, en Libye, reste totalement tabou. Dans les coulisses d’une dictature, dans le lit d’un chef d’Etat drogué en permanence, tyran d’opérette mais vrai meurtrier, nous plongeons dans un système d’esclavagisme, entre corruption, terreur, viols, crimes. Un système aux complicités multiples, bien au-delà du seul territoire libyen. Pour recueillir l’incroyable histoire de la jeune Soraya et d’autres femmes révoltées, Annick Cojean a mené secrètement l’enquête à Tripoli, cette prison à ciel ouvert.
Le dernier sultan
Le Dernier Sultan, Abdul-Hamid II, qui régna de 1876 à 1909, dut faire face aux conflits, complots et révoltes d’un empire finissant, où se mêlaient dix religions et cinquante ethnies. Le royaume ottoman meurt, la Turquie moderne surgit. La Femme sacrée raconte le fabuleux destin de la rani Jansi, qui prit la tête de la révolte des Cipayes contre l’occupant anglais, en 1857, et qui est considérée par les Indiens comme leur Jeanne d’Arc. Le Palais des larmes, c’est l’histoire de Theodora, la petite courtisane des bas quartiers de Constantinople, qui finira impératrice d’Orient, épouse de l’empereur Justinien. La Bouboulina retrace la tragique existence d’une héroïne de la résistance grecque contre l’envahisseur turc, de 1800 à 1827. Aventurière de la liberté, séductrice. elle finira assassinée. Les Romans orientaux rassemblent ces quatre best-sellers, où Michel de Grèce déploie son talent de conteur en fresques fastueuses qui mêlent passions, sauvagerie, amour et histoire.
Un soupçon d’interdit
Daphné est restée très attachée à sa belle-famille, qu’elle retrouve régulièrement le week-end au domaine de La Jouve, près de Montpellier, malgré les souvenirs douloureux que cet endroit fait naître en elle. C’est là que son mari Ivan, le fils cadet du clan Bréchignac, a trouvé la mort lors d’une violente dispute avec son père, un sculpteur de renom. Huit années ont passé, mais un mystère demeure quant aux circonstances de ce tragique accident, créant de lourdes tensions au sein de la famille. De son côté, Daphné doit faire face à de sérieux problèmes financiers. Elle se confie à Dimitri, le frère aîné d’Ivan, en qui elle a toujours trouvé un ami et confident. Ce dernier lui propose spontanément de l’aider, malgré son activité très prenante de créateur de parfums. Lorsqu’ils se découvrent une attirance l’un pour l’autre, Daphné est troublée. Peut-elle encore aimer ? Dimitri, lui, s’interroge toujours sur les non-dits qui planent autour de la mort de son frère. Pourquoi leur père déserte-t-il de plus en plus souvenu La Jouve ? Aurait-il des raisons de se sentir coupable ?
La tunique de Nessus
Dans le New York de la fin des années quatre-vingt, corrompu, décadent et atteint du Fléau qui décime impitoyablement tous les jeunes talents de la ville, le milliardaire Edward Hennings, presque centenaire, domine de sa volonté de puissance tous ceux qu’il choisit comme objets de son » amour « …Fidèle à son rôle profanateur, iconoclaste et grand pourfendeur des valeurs admises de l’American way of life, Purdy, dans ce nouveau roman new-yorkais, expose _ mais sans jamais les opposer à aucune morale _ les pourritures diverses qui rongent irrémédiablement la mégapole américaine. James Purdy vit à Brooklyn Heights et enseigne à l’université de New York. Il a écrit de la poésie, des pièces de théâtre, des nouvelles et une quinzaine de romans, dont Malcom, le Satyre, Ce que raconta Jeremy, Dans le creux de sa main.
» Son audace visionnaire l’impose comme un des rares héritiers des Faulkner et des Flannery O’Connor de naguère. «
Bubble gum
De nos jours, Cendrillon s’ennuie à servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse people. Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe empruntée pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies. C’est cet homme qui va lui tendre un piège terrible, l’amener au bord de la déchéance et de la folie… La très jeune romancière de Hell, grand succès de librairie déjà traduit en cinq langues, décrit avec une lucidité impitoyable un monde où chacun est prêt à se damner pour un quart d’heure de gloire. Elle impose un tempérament d’écrivain avec lequel, indiscutablement, il va falloir compter.
Laisser courir II
Franchement, j’en ai assez des ennuis des autres… J’ai vraiment trop de mal à être à la hauteur de ce que certains exigent de moi. » Ainsi s’exprime Gabe Wallach, un charmant jeune homme, fils d’un riche dentiste new-yorkais, qui, au moyen d’efforts souvent maladroits, cherche à concilier sa vie facile et les sacrifices qu’il devrait faire pour aider son prochain. Autour de lui des alliés volontaires ou forcés participent à cette lutte frénétique : Martha Reganhart, une divorcée au grand cœur et à l’esprit très pratique ; Paul Jerz, un jeune et mélancolique collègue de Gabe à l’Université de Chicago ; Libby Herz, sa jeune épouse envoûtante et capricieuse. Attiré par chacun des trois personnages, Gabe passe par des péripéties comiques et tragiques pour venir au secours des autres sans trop donner de sa personne. À la fin seulement il apprend à « laisser courir » et à accepter la confusion de la vie.
Le rôle de sa vie
Emma est une apprentie actrice sans gloire. Son existence change enfin quand on lui propose de tourner un film retraçant la vie d’un célèbre écrivain arlésien. Entre un coup de coeur pour le réalisateur et un impensable secret qui la lie à cet écrivain, elle ne peut encore imaginer qu’elle s’en va, par le plus grand des hasards, découvrir le mystère de sa naissance. Un mystère qu’a toujours jalousement gardé sa mère…
Comme un collégien
Après avoir démasqué un traître au service des Soviétiques, George Smiley reprend les commandes du « Cirque », les services de renseignements britanniques. La situation n’est pas brillante : crédits coupés, réseaux démantelés. // Avec patience, Smiley élabore un plan pour contre-attaquer l’espionnage soviétique. Aidé de Connie, il passe au crible tous les dossiers en archive pour déceler ceux sur lesquels le traître faisait de l’obstruction. Une affaire de blanchiment d’argent au Laos, menée par les Russes, avait été signalée. Par précaution, ce trafic a été stoppé puis il a repris dans un autre pays qui reste à découvrir. Une femme qui y était mêlée, est signalée à Hong-Kong. Smiley rappelle son vieux collègue Jerry Westerby, en retraite en Toscane, pour mener l’enquête.
L’ultime refuge
La photo était excellente. Elle y apparaissait nue, le teint pâle, la tête curieusement inclinée. Elle semblait rêver, mais son regard, braqué sur l’objectif, était étrangement fixe. Comme celui d’une morte…Depuis qu’un inconnu lui envoie des photos inquiétantes sur lesquelles elle croit se reconnaître, Jo Hathaway vit en permanence dans la terreur. Une terreur qui monte encore d’un cran le jour où elle s’aperçoit que l’un des clichés ne la représente pas elle, mais sa mère, Annabelle, disparue vingt ans plus tôt sans laisser de traces…Peu après, la photo est subtilisée dans son appartement. Sans preuve à fournir à la police et épuisée par la tension et la peur, Jo se réfugie alors dans la maison familiale, sur une île au large de la Georgie. Là, espère-t-elle, elle sera en sécurité.Mais dans ce lieu où flotte encore l’ombre d’Annabelle, le danger est partout.
Et Jo pourrait bien avoir trouvé là son dernier refuge…
Ma vie pour la tienne
A treize ans, Anne a déjà subi de nombreuses interventions et transfusions afin que sa sœur aînée, Kate 16 ans, puisse combattre la leucémie qui la ronge depuis son enfance. Anna sait qu’elle a été conçue pour être génétiquement compatible avec Kate et qu’elle est son seul espoir. Cependant, lorsqu’on lui demande de faire don d’un rein, l’adolescente refuse. Elle veut disposer librement de son corps et ira jusqu’au bout pour se faire entendre…S’inspirant d’un fait réel, « Ma vie pour la tienne » est un récit choral, qui donne la parole à tous les protagonistes. Ce roman subtil et profondément humain a déjà touché des millions de lecteurs dans le monde.
Cassidy
Charles Parnell Cassidy aurait pu devenir maquignon ou cardinal. Deux choses comptaient pour lui : l’argent et le pouvoir. Son intelligence, son rayonnement et son absence de scrupules avaient permis à cet avocat retors une ascension fulgurante. Quand il mourut, il était Premier ministre de l’Etat de la Nouvelle-Galles du Sud et dirigeait un trust puissant qui étendait ses ramifications dans toute l’Asie du Sud-Est. Il laissait derrière lui un héritage explosif. Sur fond d’intrigues politiques, de manœuvres financières internationales et de trafics en tous genres, Cassidy relate une initiation. Celle de Martin Gregory, le gendre pur et dur que Charles Parnell détestait au point de préparer sa vengeance posthume. Exécuteur testamentaire de son beau-père, Martin devient malgré lui un « homme sous influence », contraint de marcher et de faire face aux mêmes choix. Succombera-t-il lui aussi à la tentation du pouvoir ?
Pour amuser les coccinelles
Les Paulain et leurs deux enfants font partie de ces Parisiens privilégiés qui passent chaque fin de semaine dans leur résidence secondaire. Écartelés entre leur appartement et leur maison, ils décident de quitter la ville pour s’installer à la campagne. Très vite, ils vont découvrir qu’une maison impose ses servitudes et que la vie rurale n’est pas ce qu’ils imaginaient…Dans ce roman tendre et gai, Maurice Denuzière nous livre la chronique légère d’une déception, une sorte de conte de fées moderne.
Le lac aux secrets
Dans sa grande demeure baignée des dernières lueurs de l’été, Leonora Walsh, fille d’un célèbre peintre dont elle garde jalousement les tableaux, réunit ses proches pour fêter ses soixante-quinze ans. Tous ont répondu présent sa fille aînée, Gwen, accompagnée de son mari et de leurs trois enfants ; la cadette, Rilla, qui s’efforce d’oublier pour un temps le drame de sa vie ; sans oublier Beth, la belle-fille de Rilla, venue dans l’espoir de voir l’homme qui occupe toutes ses pensées, son cousin Efe. Mais peu à peu le vernis policé de cette réunion conviviale se craquelle : rancœurs, non-dits, histoires soigneusement enfouies refont surface… Quelle tragédie cache le clan Walsh ?
L’impératrice des adieux
Le destin de Charlotte de Belgique commence comme un conte de fées : fille de Léopold Ier, petite-fille de Louis-Philippe, elle épouse par amour l’archiduc Maximilien d’Autriche en 1857. Quelques années plus tard, le couple princier devient empereur et impératrice du tout nouvel Empire mexicain. Accueillis triomphalement, Charlotte et Maximilien pourraient réussir dans ce pays immense et mystérieux. Mais l’aventure tourne à la catastrophe. Pour sauver l’homme qu’elle aime, Charlotte revient en hâte plaider sa cause auprès du pape, quand soudain, elle est prise d’un accès de folie en pleine audience. Comment alors, un demi-siècle durant, vécut-elle cloîtrée et inaccessible pour cause de démence ? Que devint son immense fortune étrangement disparue ? Fut-elle réellement empoisonnée ?
La marquise des ombres
Après une enfance endeuillée par la mort de sa mère, Marie-Madeleine d’Aubray arrive en 1643 à Paris, où son père est nommé lieutenant civil. Marie-Madeleine rêve sa vie future et s’imagine grande dame, riche, fêtée, et, par-dessus tout aimée. Le mariage organisé par son père avec Antoine Gobelin, bientôt marquis de Brinvilliers, ne lui apportera que le confort financier et ne comblera pas ses désirs. Ses deux passions profondes vont alors très vite trouver à s’incarner en deux hommes qui seront mêlés à toute sa vie : l’argent, en Pierre-Louis de Penautier, trésorier des états de Languedoc et homme d’affaires, et l’amour, en Jean-Baptiste de Sainte Croix, aventurier et alchimiste. Dès lors, le destin de la marquise de Brinvilliers est tracé. Dépensant sans compter pour satisfaire ses goûts de luxe et encore plus ceux de son amant, se lançant dans des placements aventureux conseillés par Penautier, elle vivra des années brillantes sans cesser d’être au bord de la ruine. Prête à tout pour sauver des apparences qui lui tiennent lieu de bonheur, Marie-Madeleine ne saura pas arrêter l’enchaînement infernal qui la mènera jusqu’au crime. Autour d’une femme entraînée par sa faiblesse et ses passions, Catherine Hermary-Vieille a peint la vie d’une société et d’une époque où l’éclat des uns ne cache pas la misère des autres. Un extraordinaire travail de recherche lui a fait découvrir un personnage fascinant, émouvant, inoubliable, que sa sensibilité et son talent lui ont permis d’animer.
Mémoires d’outre-tombe (Tome 1)
Voici le journal d’un écrivain de génie dont la prose poétique ressuscite l’enfance sur les grèves et dans les bois, les jours de gloire et les amours. C’est aussi le journal d’un grand homme politique qui a connu la Révolution et l’exil empereur et de deux rois, qui démissionne au nom de sa conscience, et pour lequel la politique n’est rien si elle n’est pas religion. Visionnaire, il prévoit le XXe siècle et la démocratie. C’est encore le journal d’un voyageur infatigable dans l’Ancien comme dans le Nouveau Monde. C’est enfin le journal d’un grand chrétien pour qui Dieu explique l’homme et la création. Chateaubriand a été pauvre et riche, puissant et faible, heureux et misérable. Comme la mer, » son berceau et son image « , il change sans cesse, passant du désespoir à la confiance, de la solennité à l’espièglerie. » Tel quel, avouait Sainte-Beuve, ce livre est quelque chose d’unique.
Au nom de tous les miens
De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l’horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s’en échappera caché sous un camion, l’abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu’il a perdu tous les siens…Et puisqu’il faut bien vivre, il s’engagera ensuite dans l’Armée rouge, puis partira aux Etats-Unis… Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina. C’est dans le sud de la France, par une journée d’été éclatante, que le destin le blessera à nouveau – à mort – en décimant ceux qui lui sont le plus chers. Ce récit de vie, extraordinairement dramatique, a fait le tour du monde. Traduit dans plus de vingt langues, adapté au cinéma par Robert Enrico (avec dans les rôles principaux Michael York et Brigitte Fossey), devenu ensuite un feuilleton, il continue à toucher des millions de lecteurs car son message de courage, mais aussi d’espérance, est universel.
Ramsès. Son seul nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire. A cinquante ans, après tant de guerres, d’amours et de grandioses réalisations, Ramsès pourrait aspirer à la sérénité des vieux jours. Mais il faut encore gouverner et combattre pour préserver une paix durement acquise. L’empereur Hattousil, le Hittite, le somme d’épouser sa fille sous peine d’une nouvelle agression. Durant trois décennies encore, le Fils de la Lumière devra maintenir l’ordre, concilier, régner. Et quand le grand âge viendra, il ira s’asseoir à l’ombre de l’acacia d’Occident. Ameni, son fidèle scribe, posera enfin son pinceau. Romancier magique, Christian Jacq sort l’Antiquité des manuels scolaires, et offre au lecteur un immense territoire de rêve, d’action et de poésie.
La reconstitution grandiose d’un règne fastueux.
Une entreprise romanesque sans précédent.
La petite fille et la cigarette
Dans un monde qui ressemble à ce que sera bientôt le nôtre, un quadragénaire essaie de survivre. Il remonte une avenue du Président-Bush. Son chien s’appelle Sarko. La monnaie qu’il utilise est l’eurollar. La ville, plombée par une pollution folle, est le territoire des cyclistes et des piétons écolos. Dans la rue, l’homme n’ose plus sourire aux enfants, les vrais maîtres, de peur d’être pris pour un pervers. Au bureau, il se cache aux toilettes pour fumer une cigarette prohibée. Aux prises avec cet univers, l’individu se révolte à sa manière, dérisoire. Il n’y résistera pas. La fable, dans la lignée de Swift ou de Kafka, humour compris, prend la défense d’une créature menacée, l’homme. Au moindre faux pas, le voilà devenu un monstre, chargé d’expier plusieurs siècles de péchés. La nouvelle Inquisition lui collera tout sur le dos, dans l’antichambre des bûchers.
Dangereux mirages
A Al-Remal, où elle est née au sein d’une riche famille, Amira a grandi sous le joug implacable de la loi coranique. Au Moyen-Orient, dans les années soixante, on exécute encore celles qui se rendent coupables d’adultère, et la jeune fille n’oubliera jamais la mort atroce de sa meilleure amie, lapidée après avoir accouché d’un enfant en prison. Cette loi, elle s’y soumet pourtant en épousant le prince Ali et, toute à l’euphorie des fastes de sa nouvelle vie, elle renonce à ses rêves d’Occident. Mais le conte de fées n’a qu’un temps. Le jour où elle découvre la vraie nature de son mari, elle comprend qu’elle est prisonnière. Victime de sa brutalité sadique, elle prend alors le risque fou de se sauver, en emmenant son jeune fils. Pour que le prince ne puisse jamais la retrouver, elle fait croire à sa mort, et subit une intervention qui la rend méconnaissable. Dès lors, réfugiée à Boston, elle entame une nouvelle vie. Qui peut aujourd’hui se douter que derrière Jenna Sorrel, la brillante psychologue, se cache une princesse en fuite? Mais Ali est puissant, animé d’un redoutable désir de vengeance, et il n’a jamais vraiment cru à la mort de sa femme… Interdit dès sa publication en Arabie Saoudite, Dangereux mirages est un roman bouleversant, riche en rebondissements, qui nous fait pénétrer derrière les barreaux dorés des palais du MoyenOrient, dans l’intimité d’une femme prête à tout pour accéder àla liberté. A travers le destin dramatique d’Amira, c’est à une dénonciation sans appel de la violence conjugale et de la douloureuse condition des femmes dans le monde musulman que se livre Soheir Khashoggi. Avec cette oeuvre, largement nourrie de sa propre expérience, elle s’impose comme une romancière de talent.
Le bassin des chevaux du fleuve doit disparaître. Car les cris de ces animaux m’empêchent de dormir. »Cette exigence vexatoire formulée par le pharaon Apopi, souverain des Hyksos qui occupent le delta du Nil, va déclencher un conflit impitoyable, aux rebondissements dramatiques. Le prince égyptien Séqénenrê, qui régnait paisiblement à Thèbes, en acceptant de payer tribut à Apopi, se révolte. Rébellion dangereuse, qui sèmera la désunion et le malheur au coeur même de sa famille. mais un mouvement inexorable sera engagé, qui, au terme d’un chemin jalonné d’épreuves, mènera l’Egypte vers sa réunification triomphale.Avec ce roman épique, enflammé de passions, l’auteur des Enfants du Soleil déploie pour nous une magnifique page d’histoire, et nous convie à découvrir un pan méconnu de l’Egypte ancienne. »
Ramsès – Tome 4 – La dame d’Abou Simbel
Ramsès. Son nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire.
Ramsès, qui a dû négocier une paix stratégique avec la puissance hittite, peut désormais accomplir son grand rêve architectural, en hommage à Néfertari, « celle pour qui le soleil se lève ». Les splendeurs des deux temples d’Abou Simbel seront le symbole de cet amour éternel. C’est alors qu’apparaît Moïse, l’ami d’autrefois, revenu exiger le départ de ses frères hébreux. Romancier magique, Christian Jacq sort l’Antiquité des manuels scolaires et offre au lecteur un immense territoire de rêve, d’action et de poésie. La reconstitution grandiose d’un règne fastueux.
Une entreprise romanesque sans précédent. Plus d’un million d’exemplaires vendus.
Ramsès – Tome 3 – La Bataille de Kadesh
Dans la vie d’un pharaon il y a des guerres. Une des plus célèbres est celle qui se déroulera devant Kadesh, forteresse imprenable de Syrie du Nord. Le jeune roi de vingt-cinq ans affronte les pires épreuves de son règne. Alors que la santé de Néfertari, victime d’un maléfice, décline irrémédiablement, la menace hittite se précise. Un empire si riche et si magnifique peut-il s’écrouler d’un seul coup ? Il faut se battre. Découvrir la pierre de la déesse qui peut guérir son épouse royale. Devant la forteresse de Kadesh, ensuite, tenter l’impossible face aux chars et aux archers d’un ennemi supérieurement armé.
Au nom du père et de la fille
Georges Vals : conseiller fiscal, tempes grisonnantes et fière allure, conscient de son statut social… Et soudain le choc. Une affiche, sur un mur. Une jolie paire de fesses ! » Pas mal « , se dit-il. Il ajuste ses lunettes. Titre du film : Double je. Et là, en bas, un nom : Victoria Vals. Sa fille ! Les fesses de sa propre fille placardées sur tous les murs de Paris ! La honte ! Affolé à l’idée du qu’en-dira-t-on, Georges est déjà quinze pieds sous terre, alors qu’autour de lui, on jubile du succès de sa progéniture De son épouse à ses amis, tous sont obsédés par le vedettariat. Leitmotiv : passer à la télé à tout prix. Être médiatique ou ne pas être, that is the question… Franc-parler et humour tonique : un tableau au vitriol de notre société !
Les menottes et le radiateur
Vous dînez chez des amis. La conversation roule sur la passion. On raconte une histoire : amour fou, menottes et radiateur… L’imagination de chacun s’enflamme. Le plus torride reste à venir. Choderlos de Laclos et Vivant Denon hantent ce jeu littéraire, aussi moderne que malicieux. Un clin d’œil plein de légèreté et d’humour.
Le chat qui racontait des histoires
Avant d’écrire les célèbres aventures de Jim Qwilleran et de ses chats détectives, Lilian Jackson Braun a publié – entre 1962 et 1968 dans The Ellery Queen’s Magazine – une série de nouvelles rassemblées dans ce volume. Ce recueil présente notamment la première intrigue féline de Lilian Jackson Braun, Le péché de Mme Phloi, qui remportera aux États-Unis le prix de la meilleure nouvelle policière en 1962. On retrouve au hasard des textes des personnages familiers qui seront développés dans les romans à venir tels le vieil Homer Tibitt et la chatte Pompette. Les fidèles lecteurs de Lilian Jackson Braun seront charmés par cette lecture d’un autre genre qui marque les premiers pas en littérature de la reine du polar félin.
Éternelle passionnée, Juliette Benzoni aimait les héroïnes à son image.
Richesse, fortune, beauté, toutes les fées se sont penchées sur le berceau d’Hortense. Mais dans le Paris incertain et troublé de Charles X, la fin tragique et scandaleuse de ses parents met à mal les espoirs de la jeune fille. Ayant surpris sa femme en galante compagnie, son père, le banquier Granier de Berny, l’aurait tuée, avant de se donner la mort. Un mystère loin d’être éclairci lorsque Hortense quitte la capitale pour l’Auvergne où l’attend son oncle, le sombre marquis de Lauzargues. En chemin surgit, précédé d’une bande de loups, un grand diable aux yeux bleus, Jean de la nuit…Des forêts d’Auvergne aux fêtes du Palais-Royal, Hortense de Lauzargues défie la fatalité pour se forger un destin d’amour et de liberté. Découvrira-t-elle un jour la vérité sur la mort de ses parents ? Dans sa vie, elle croisera l’amour, la jalousie, la ruine et la rédemption et même la grand-tante d’Aldo Morosini…Une grande saga historique dans la France politiquement trouble du XIXe siècle.
Les sabres du paradis
Au XIX è siècle, la Russie cherche une expansion vers le Sud et vers l’Orient. Après avoir fait céder la Georgie, elle se tourne vers le Caucase aux montagnes réputées imprenables, clé de la mer Noire et de la mer Caspienne, porte de l’Inde. La guerre du rêve oriental durera plus de cinquante ans. Face aux armées du Tsar s’est dressée une grande figure de l’Islam : l’imam Chamyl, qui, au nom d’Allah, exhorte à la Guerre sainte ses hordes de guerriers fanatiques. Un grand récit historique, aussi passionnant qu’un roman d’aventures et qui nous fait revivre une fantastique épopée.
Les fosses carolines
Ceci est un roman. Un roman d’aventures. Il se situe en des temps lointains. C’est donc un roman historique. Ce n’est pourtant pas ce que l’amateur averti appellerait un « peplum » ou un « ben-hur ». Ce n’est pas non plus un récit à châteaux forts, tournois, gentes dames et gracieux sires… Ça se situe entre les deux. Dans le grand trou noir, oui,c’est ça. Les temps du Grand Chambard. Les temps du Grand Brassage. Les temps où s’exterminent et se mêlent les masses humaines précipitées de partout des steppes d’Asie, des forêts du Nord, des déserts d’Afrique…Les temps où se fit l’Europe des Bâtards. Notre Europe. Nous sommes tous des bâtards. Tant mieux pour l’Europe. On s’y bat férocement. On y baise furieusement. On y aime à en mourir d’amour. Voilà. C’est un roman. Un roman d’aventures.
Le Nabab (Tome 2)
Le duc de Bourgogne, en 1754, vogue vers les Indes. A son bord, des hommes et des femmes rêvent à cette contrée lointaine. Marian de Chapuset, séduite et abandonnée en France, espère y refaire sa vie. Le jeune mousse, Madec, veut déserter la marine et revoir le faste inouï des princes indiens entrevu à Pondichéry lors d’une escale. Aussitôt arrivé, Madec nage vers le rivage et sans le sou, en haillons, s’enrôle dans l’armée française pour défendre nos comptoirs commerciaux convoités par les Anglais. Madec connaîtra les combats, les abandons, les trahisons avant de se mettre lui-même à lever des armées pour le, compte de tel ou tel prince hindou, contre l’Anglais redouté et haï. Ami du rajah de Godh, amoureux lointain puis comblé de la princesse Sarasvati, aventurier avide de gloire et de richesse, il a un jour ses palais, sa begum, son harem, des pierres précieuses, une armée et des éléphants. Il est fait nabab. Le lecteur suit Madec et comme lui est envoûté par les parfums de l’Inde, la grâce de ses femmes, la sensualité et la subtilité de ses mœurs, sa religion omniprésente. Eblouie par l’Inde, Irène Frain a su en dire les richesses avec beaucoup de réalisme; érudite, elle a parfaitement su créer une ambiance et reconstituer les faits et gestes des Indiens et des Européens du XVIIIe siècle. Nous pénétrons partout, dans le palais de Godh, véritable paradis terrestre que la princesse Sarasvati illumine de sa beauté et de son raffine-ment, dans les caravansérails, au cœur des bazars, chez les négociants d’épices, de soieries et de diamants, chez les gouver-neurs anglais et français.
Fasciné à son tour par ce breton devenu nabab, le lecteur dévore ces pages pleines de poésie, de fureur guerrière et d’amour.
La vie peut-être
Pour adolescents – Sofia est morte et Florian est à terre. Il ne parvient pas à se relever, à accepter l’absence. Il ne la comprend pas et refuse de vivre avec. Une seule issue : revenir sur les lieux de la tragédie, dans l’hôpital psychiatrique où on avait enfermé Sofia. Là-bas, Florian cherche des traces, des preuves de l’existence de son amie. Il rencontre Mehdi, un soignant qui s’occupe de lui. Mais Florian ne veut pas être aidé. Mehdi tient bon, l’oblige à entrer en relation avec les autres. Peu à peu, Florian baisse les armes, et un lien invisible se tisse entre les deux garçons. Et si la vie reprenait ses droits avec le chiffre deux ?
Louis XIV – L’envers du soleil
Le Roi-Soleil, sous son impassibilité et sa sévérité ostentatoire, dissimulait la faiblesse d’un être toujours sur la défensive. Derrière l’aisance du monarque était la fragilité de l’homme soucieux d’être rassuré. Michel de Grèce, descendant de Louis XIV, porte ici un regard révolutionnaire sur son illustre ancêtre sans craindre de révéler l’envers du mythe. Au fil de son pittoresque récit, il conte avec naturel les petits tracas du Grand Siècle et fait de son lecteur le confident ébahi de l’histoire.
Vengeance en Prada – Le retour du Diable
Elle lui a fait faire ses quatre volontés, l’a pliée au moindre de ses caprices, l’a persécutée du matin au soir. Finalement, l’ego de Miranda Priestly, directrice du prestigieux magazine de mode new-yorkais Runway, aura eu raison de la détermination de sa jeune assistante Andrea. Mais dans l’adversité, il faut savoir faire front et c’est ce qui s’est passé avec Emily, l’assistante qui l’a précédée auprès de Miranda, devenue depuis sa meilleure amie. Fortes de leur expérience auprès de celle qui fait la pluie et le beau temps sur le milieu de la mode, Andrea et Emily ont lancé il y a peu leur propre magazine trendy, The Plunge, spécialisé dans les mariages. D’emblée, c’est la consécration. Eh oui, la roue tourne ! Andy a tout juste 30 ans, elle a du succès et elle est sur le point de se marier. Ses années de calvaire lui paraissent loin désormais. Bien qu’elle fasse toujours attention de se tenir à distance de Miranda. Seulement, cette dernière sait reconnaître une opportunité quand elle en voit une et ce magazine lui fait envie. Autant dire qu’elle ne va pas manquer de se rappeler à leur bon souvenir… La voilà de retour, plus diabolique que jamais !
Aux ordres du roi
Lorsque son père lui annonce qu’elle devra épouser sir Jon Raemon, Ginny doit ravaler sa fierté. Elle n’a jamais oublié cet homme arrogant qui, quelques années plus tôt, a dédaigné sa main au profit d’une héritière plus riche – ni le trouble puissant qu’il a fait naître en elle dès leur première rencontre. Mais qu’importent ses sentiments. Ginny doit accepter d’épouser le jeune veuf, car c’est Henri VIII en personne qui le lui impose. Et elle découvre bientôt pourquoi : si le roi lui donne pour époux celui qui est devenu son favori, c’est avant tout pour pouvoir la mettre dans sa royale couche… La voilà promise à l’adultère dès ses fiançailles, livrée en pâture à un roi qui la dégoûte ! Son seul espoir d’y échapper, c’est que Jon, dont elle sent la fierté et l’instinct protecteur percer sous sa façade de courtisan, s’oppose lui-même au roi…
L’armée napoléonienne a quitté Moscou détruit par l’incendie. C’est la terrible retraite de Russie. Des glorieux régiments français, il ne reste plus que des hommes affamés, aux uniformes en loques, qui se trament vers la Berezina. Armand de Croué, jeune émigré français élevé dans une famille russe et qui a épousé la cause des occupants par amour pour la belle Pauline Filardy, prend peu à peu conscience de sa trahison envers la patrie où il a grandi. Malade à en mourir, abandonné de ses compagnons, il est miraculeusement ramené chez les Béreznikoff où l’attendent celles qui n’ont cessé de l’aimer, Nathalie Ivanovna et sa fille Catherine. Mais la guerre a changé les hommes: aux tendres affections de la jeunesse succèdent les violences de l’amour, aux amitiés, les haines et les vengeances…
L’inconnu du Pont de Notre-Dame
Nicolas Le Floch est saisi par Le Noir, nouveau directeur de la Bibliothèque du roi, de la disparition d’un conservateur au cabinet des médailles. Quelle est l’identité du cadavre décapité découvert dans une maison démolie du pont Notre-Dame ? Qu’augurent les informations transmises par Lady Charwel, alias La Satin, concernant un complot anglais visant Louis XVI ? Existe-t-il un lien entre les deux affaires ? D’autres meurtres suivront au cours d’une minutieuse enquête qui conduira le policier breton dans le Paris des receleurs et des maisons de jeu et jusqu’à la rade de Cherbourg. Au milieu des intrigues de cour et des dangers de la ville et, face à des suspects équivoques, mus par le lucre et la trahison, il finira par résoudre une sombre énigme en usant d’une découverte étonnante des Lumières.
Le boiteux de Varsovie – L’étoile bleue
Automne 1922… Quelques mois plus tôt, le prince Morosini – expert en joyaux anciens – a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le « Boiteux de Varsovie ». Celui-ci lui a confié une mission périlleuse : retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem… La tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d’Israël de retrouver leur terre. Après avoir découvert l »Étoile bleue », le prince embarque pour l’Angleterre où serait la « Rose d’York, » un fabuleux diamant dont la trace s’est perdue depuis plusieurs siècles. Commence alors une course folle semée d’embûches. Des ruelles sordides de l’East End aux somptueux manoirs de l’aristocratie, ils sont nombreux à convoiter la pierre précieuse, et ses adversaires sont prêts à tout pour contrer les projets du Boiteux.
Sept chroniques concernant les grandes familles italiennes de la Renaissance. A peine romancées, ces vraies histoires sont racontées de manière vivace et pittoresque par cette romancière populaire qui a réussi à construire des romans historiques avec talent et vigueur.
Léon Daudet – Souvenirs et polémiques
1480 pages – Elevé dans le sérail littéraire par son père Alphonse Daudet, Léon a appris très tôt à détester son « stupide XIXe siècle » . Sont réunis ici les écrits majeurs d’un des derniers bons haïsseurs ; il cultive au plus haut point l’amour des mots qui frappent, qui écorchent, qui tuent .Léon Daudet a mauvaise presse parce qu’il a travaillé pour l’Action française de Charles Mauras et défendu dans ses articles, rédigés dans un style coruscant, la tradition, l’armée, le roi, tout en s’attaquant aux « traîtres », aux « juifs » et aux « métèques ». Dans ses écrits et à la tribune de la chambre des députés, il pourfend allègrement Caillaux, Doumergue, Poincaré et, surtout Briand. Mais il apprécie Clémenceau qui mène la France à la Victoire. Ses romans de mœurs et surtout ses pamphlets restent célèbres. Les meilleurs sont réunis dans ce volume. Avec Léon Bloy et Céline, Léon Daudet restera dans les lettres françaises comme un des grands imprécateurs.
Il suffit d’une nuit
Une veuve, douce, jeune, belle, pauvre, des soupirants : un futur vice-roi des Indes, un vraiment mauvais sujet, un beau musicien famélique ; Florence, un suicide – l'auteur du Fil du rasoir ne lésine pas sur les poncifs du roman mondain 1930. Tout son art est d'entremêler avec un métier exemplaire de tels ingrédients et d'entraîner sans souffler le lecteur jusqu'à la dernière page. Du beau travail !
Se résoudre aux adieux
Se refusant au silence, Louise écrit à cet homme qui l'a quittée pour une autre. De longues lettres d'exil, de Cuba, New York et Venise, loin des souvenirs. Des lettres poignantes, laissées sans réponses, mais qui donnent voix aux blessures et empêchent le passé d'expirer dans l'oubli. Pour pouvoir, au bout des mots, réapprendre à vivre et se résoudre aux adieux.
Le rire du Cyclope
Darius, humoriste célèbre et coqueluche du Tout-Paris, s’effondre dans sa loge à l’issue d’une représentation à l’Olympia. Quelques minutes avant sa mort, le pompier de garde l’a pourtant entendu éclater de rire… La journaliste Lucrèce Nemrod est sûre qu’il ne s’agit pas d’une mort naturelle. Quant à son complice, Isidore Katzenberg, qui vit toujours dans son château d’eau, il est persuadé qu’il faut remonter aux origines du rire pour mener à bien cette enquête… Où l’on retrouve Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, déjà croisés dans Le Père de nos pères et L’Ultime Secret. Après le chaînon manquant et le cerveau, l’étrange phénomène du rire est au centre de leur nouvelle enquête.
La première chose qu’on regarde
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte.
Face à lui : Scarlett Johansson.
Il a vingt ans, il est garagiste.
Elle en a vingt-six, et quelque chose de cassé.