A un détail près
Quand elle débarque pour deux mois à Manningsport, la petite ville des Finger Lakes où vit toute sa famille, Faith Holland a dans la poche une liste ambitieuse de projets : – rénover la vieille grange du domaine familial de Blue Heron – faire en sorte que la ville oublie, enfin, que son ex-fiancé l’a larguée devant l’autel le jour de leur mariage en faisant son coming out (un moment particulièrement bien choisi, non ?) – trouver une nouvelle compagne à son père, lequel pourrait bien vouloir se remarier avec une femme cupide et d’un absolu mauvais goût (pour elle, le comble du chic est de porter une robe à imprimé léopard) – régler ses comptes avec Levi Cooper, le copain ô combien attentionné qui a tout fait pour que son ex-fiancé clame son homosexualité devant la moitié de la ville… Car pour Faith, une chose est sûre : rien, ni le sex-appeal affolant de Levi ni ses magnifiques yeux verts, ne viendra altérer la colère que suscite en elle celui qui, trois ans plus tôt, a fichu sa vie en l’air.
Le club des infidèles
Mariées et heureuses de l’être ? Pas vraiment… Eliza, Leelee, Helen et Victoria, quatre amies trentenaires des beaux quartiers de L.A., doivent bien se rendre à l’évidence : avec les années, leurs mariages ont quelque peu perdu de leur lustre. Comment y remédier ? En concluant un pacte absolument jouissif : elles se donnent un an pour goûter à l’adultère ! Et pour cela elles fondent un club des plus singuliers: le Club des infidèles. Le but est de pimenter leur vie et de se sentir désirées sans mettre en péril leur ménage (bien pratique tout de même), les détails croustillants restant bien entendu strictement réservés au cercle des initiées. Mais elles ne se doutent pas que leur voisin, journaliste à scandale, les épie. Lorsqu’il menace de révéler leurs petites cachotteries au grand jour, ces épouses et mères de famille se sentent prêtes à tout pour le faire taire… Vraiment à tout ?
L’appartement témoin
« J’ai tout de suite aimé cet appartement. D’abord parce qu’il se trouvait Rive gauche, et que je n’y avais jamais habité. Ma jeunesse s’était déroulée à Passy ; l’épisode marié-père de famille : boulevard des Batignolles ; et vieux divorcé : rue Quentin-Bauchart. » L’apprentissage de la vie est-il une question d’âge ? Le regard acide d’un proche, des événements aussi inattendus qu’étranges peuvent modifier une existence. Entraîné de New York à Venise sur les traces d’une femme mystérieuse, le héros de cette histoire, un quinquagénaire blasé, découvrira-t-il enfin le bonheur perdu dont la nostalgie n’a cessé de le poursuivre ?
Le dernier témoin
Un soir d’été, deux hommes pénètrent dans un manoir isolé et assassinent Lady Anne Robinson. Son fils, Thomas, persuade la police que les meurtriers ont été envoyés par la belle secrétaire de son père, mais l’on sait que Thomas a une imagination débridée et des raisons de mentir. Le père de Thomas, Sir Peter Robinson, ministre britannique de la Défense, refuse de croire son fils. Au contraire, il épouse en secondes noces sa secrétaire, Greta Grahame, dont il est dépendant professionnellement et amoureux fou, et qui est devenue sa maîtresse le soir de l’enterrement de Lady Anne. C’est lui qui sera appelé à la barre en dernier pour témoigner dans le procès contre la nouvelle Lady Robinson. Simon Tolkien mêle le suspense juridique à la tension psychologique dans ce portrait finement ciselé de personnes dont la vie est bouleversée après un meurtre. Alternant entre le procès à la cour d’assises de Londres et la vie privée des protagonistes, Tolkien décrit avec maîtrise l’art du prétoire, l’affrontement entre les classes sociales en Grande-Bretagne et, surtout, la complexité des relations familiales.
Juste une fois
À trois heures de son mariage new-yorkais, César dévisage la sœur cadette de celle qu’il s’apprête à épouser et comprend que c’est elle, la femme de sa vie.
« Puisque notre histoire n’est pas possible, j’aimerais que nous nous aimions… juste une fois dans notre vie, lui propose-t-il. Pour n’avoir aucun regret. Choisis le moment Hannah. Et je ferai comme si je n’avais rien dit. J’attendrai. » Quinze ans plus tard, ils se retrouvent au bord d’un lac québécois, à trois semaines du mariage d’Hannah. Sera-t-elle fidèle à sa parole ou à ses souvenirs ? Veuf, César est guéri de tout romantisme. Revenue de ses rêveries, Hannah a renoncé au sentimentalisme. Peut-on croire encore à la passion quand on a cessé d’y croire ?
Retour à Montechiarro
1855. Adriano Lungo, un jeune orphelin, arrive dans la magnifique propriété du comte Della Rocca, au-dessus du village de Montechiarro, en Toscane. Sous la protection bienveillante de cet homme brisé par un chagrin d’amour, Adriano va faire des études et, devenu maître d’école, s’impliquer dans le destin collectif d’une Italie en pleine unification. 1919. Dans l’Italie en proie à la crise économique, Agnese, la petite-fille du comte Della Rocca, se voit contrainte, pour sauver la propriété familiale, d’épouser le riche Salvatore Coniglio, aux sympathies fascistes déclarées. Sa rencontre avec le photographe Sébastien Morgan bouleversera sa vie. 1978. Laetitia revient à Montechiarro. Elle est la descendante directe de l’autre Laetitia, celle dont la fuite a désespéré, cent trente ans plus tôt, le comte Della Rocca. Dans l’Italie des » années de plomb « , elle ne sait rien des espoirs, des combats et des déchirements qui ont fait le destin de la petite cité. Trois volets, trois époques : ainsi revit toute l’histoire de l’Italie moderne, dans une saga puissante où les destins individuels, à chaque page, s’entrecroisent avec les enjeux et les bouleversements de l’Histoire.
Bilqiss
Vendu sans le bandeau – « Vous priez encore Dieu ? – Bien sûr. Pourquoi ne le ferais-je pas ? – Eh bien, il me semble qu’Il vous a abandonnée ces derniers temps. – Allah ne m’a jamais abandonnée, c’est nous qui L’avons semé. » Bilqiss est l’héroïne de ce roman : c’est une femme indocile dans un pays où il vaut mieux être n’importe quoi d’autre et si possible un volatile. On l’a jugée, on l’a condamnée, on va la lapider. Qui lui lancera la première pierre ? Qui du juge au désir enfoui ou de la reporter américaine aux belles intentions lui ôtera la vie ? Le roman puissant de Saphia Azzeddine est l’histoire d’une femme, frondeuse et libre, qui se réapproprie Allah.
L’enfant Lazare
Elizabeth Chase, une brillante neurologue américaine, mène des expériences inédites sur le coma profond. Pour de nombreuses familles meurtries elle représente l’ultime recours. Cambridge, Angleterre – une journée radieuse. La petite Frankie et son frère Ben sont sur le chemin de l’école. Un instant d’inattention, un cri… Renversée par un autobus, Frankie sombre dans le coma.
Profondément traumatisé, Ben voit maintenant ses nuits hantées par la présence de sa soeur captive d’un monde mystérieux. Leurs parents, Jack et Alison Heywood, décident de lutter ensemble pour ramener leur fille à la vie. Leur seul espoir : Elisabeth Chase. En dépit de menaces de fermeture qui pèsent sur sa clinique, elle décide de tout tenter, même l’inconnu, pour libérer Frankie.
Mais pour sauver leur fille, les Heywood doivent-ils prendre le risque de perdre aussi Ben?
Stupeur et tremblements
Embauchée par la compagnie Yumimoto, Amélie espère bien pouvoir faire ses preuves dans ce pays qui la fascine tant depuis qu’elle y a séjourné enfant. C’est sans compter sur la subtilité des règles tacites qui régissent la société japonaise, sans compter encore sur le mépris de Mlle Mori, sa supérieure. Les humiliations et les vexations se succèdent et la soumission s’installe : Amélie pensait être traductrice, elle finira dame pipi de l’entreprise…
Demi-siècle
Ils sont douze à se retrouver le dimanche soir, rue de l’Université, depuis leurs vingt ans. Avocats ou artistes, hommes politiques ou écrivains, journalistes, souvent séparés par leurs origines ou leurs opinions, ils se sont accoutumés à ce rendez-vous au point de ne le manquer à aucun prix. Ambitions atteintes ou déçues, illusions intactes ou perdues : leurs histoires professionnelles ou amoureuses se cachent ou se dévoilent tour à tour. Le rituel mêle inextricablement la sincérité et le faux-semblant, l’ironie et l’estime. La guerre d’Algérie, mai 68, l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, ont rythmé leur histoire. Mais par la grâce du romancier d’Une ville immortelle et de La Nuit de Ferrare, ces dîners égrenés au cours du demi-siècle semblent n’en faire qu’un, comme un miroir où se réfracte le temps…
Dix-neuf secondes
Rompre avec sa vie conjugale au bout du rouleau et comment y parvenir ? !… Gabriel a trouvé une idée originale : une station de RER dans la proche banlieue parisienne pour un rendez-vous hypothétique fatal. Lui sur le quai, et Sandrine dans la troisième voiture. Si elle est là, elle descendra, ils s’embrasseront et tout recommencera. Sinon… Tout pourrait donc se jouer dans les quelques secondes qui séparent l’ouverture des portes de leur fermeture.. Dans ces quelques secondes, exactement dix-neuf, Pierre Charras a imaginé les possibles et les impossibles d’une vie, variant les narrateurs. Car ce couple en faillite n’est pas seul dans ce RER emprunté par d’autres passagers et autant de destins. Une jeune fille qui s’en va retrouver son amoureux, une femme un peu perdue entre deux hommes, un enseignant homosexuel, un amateur de peep-shows… Et puis un sac lourd, suspect, abandonné brusquement par un dadais au blouson jaune qui pourrait tout enrayer, le RER comme ces vies parallèles…
La proie
« Rien n’est plus amer que de voir de surhumains efforts donner si peu de bonheur. Il ne reste qu’une consolation possible : se dire qu’il n’y a pas de bonheur. » Paru pour la première fois en 1938, ce roman aux accents stendhaliens raconte l’ascension sociale puis la chute d’un jeune ambitieux, Jean-Luc Daguerne, que l’amour pour sa belle mènera à sa perte. Sur cette trame éprouvée, Irène Némirovsky fait danser les mots avec humour et se joue brillamment des passions humaines et des cruautés du sort. Mais cette Proie doit pourtant beaucoup aux années folles, à leur énergie tragique, à leurs espoirs brisés. C’est cette course éperdue vers le gouffre qui en fait la modernité.
La couleur de la neige
En apparence, la famille Stone est l’image même du bonheur : Daniel, auteur de bandes dessinées, mène une vie harmonieuse avec sa femme Laura, brillante universitaire, et Trixie, sa fille de quatorze ans qu’il adore. Mais le monde des Stone s’effondre lorsque Trixie accuse son petit ami Jason de l’avoir droguée et violée. La police semble mettre en doute les allégations de l’adolescente, la soupçonnant de chercher à se venger. Et quand on découvre Jason assassiné, elle est la première suspecte sur la liste… Révélée par Ma vie pour la tienne (2007), Jodi Picoult confirme avec La Couleur de la neige, à l’intrigue aussi tendue qu’un thriller, qu’elle sait comme personne saisir sur le vif les tourments sentimentaux et les conflits de générations.
Le Cottage
Quand il a acheté Le Cottage, somptueuse maison au coeur de Los Angeles, Cooper était jeune, riche et célèbre. Cinquante ans plus tard, l’argent manque et il doit se résoudre à louer les dépendances de sa propriété pour ne pas la vendre. Mark et Jimmy, tous deux à un tournant de leur vie, s’y installent. Rapidement, la vie des trois hommes s’organise. Au programme : amitié, bonne chère et aventures féminines…
Réponds, si tu m’entends
Le » Meilleur Boulot du Monde » à New York pour une marque de cosmétiques ultra-branchées, une garde robe de rêve, une meilleure amie très fashion, une famille irlandaise gentiment foldingue et Aidan, un parfait petit mari, à la fois adorable et sexy : de l’avis de tous, Anna Wash est une sacrée veinarde. Jusqu’à ce terrible accident qui la ramène tout droit à Dublin, sur le canapé de se parents, entre plâtre, cicatrices, médicaments, séries télé et zizanie familiale. Mais Anna est bien décidée à retrouver sa trépidante vie-new-yorkaise et son homme au plus vite. Aidant qui, depuis l’accident, n’a plus donné signe de vie… Anna est prête à tout pour le retrouver, quitte à mettre la Grosse Pomme sens dessus dessous !
Le palais des miroirs
A Mandalay, en 1885, alors que le royaume de Birmanie s’écroule, offrant le triste spectacle d’un roi emmené en exil par les Britanniques, Rajkumar, un Indien orphelin âgé de onze ans que le destin des pauvres a jeté sur les rives de l’Irrawaddy, prend sa décision : il sera riche et retrouvera Dolly, la fillette fragile entrevue dans le Palais des Miroirs livré au pillage, et dont il est tombé amoureux. Ainsi va débuter une grande saga…
Bienvenue au club
Imaginez ! L’Angleterre des années soixante-dix, si pittoresque, si lointaine, avec ses syndicats prospères et sa mode baba cool. Une image bon enfant que viennent lézarder de sourdes menaces : tensions sociales, montée de l’extrême droite, et une guerre en Irlande du Nord qui ne veut pas dire son nom. Mais dans ces années où l’État-providence laisse place au thatchérisme, Benjamin, Philip, Doug et leurs amis ont d’autres choses en tête : s’intégrer aux clubs de leur lycée, oser parler aux filles, monter un groupe de musique, s’échapper de Birmingham l’endormie pour des aventures londoniennes… Trop innocents pour saisir les enjeux et les intrigues qui préoccupent leurs parents. Jusqu’à ce que le monde les rattrape.
Le meilleur de la vie
Quand les femmes se lient d’amitié, elles peuvent soulever des montagnes! Dans la charmante ville de Dunmore, Sally tient un salon de beauté où trois femmes ont l’habitude de se retrouver pour échanger leurs petits et grands secrets. Abby réussit une belle carrière à la télévision, mais le couple qu’elle forme avec Tom bat de l’aile et leur fille est en pleine crise d’adolescence. Lizzie, secrétaire médicale, passe son temps à s’occuper des autres – ses grands enfants, ses amis et son ex-mari. Elle n’a pas une minute à elle et risque bien de rester seule si elle ne réagit pas. Enfin, Erin, qui vient de rentrer en Irlande après neuf ans d’absence, n’est pas certaine de pouvoir affronter son douloureux passé. Toutes sont à un tournant de leur vie et toutes ont le sentiment de ne plus faire face. Pourtant, quand le malheur les frappe réellement, les jeunes femmes comprennent qu’il ne tient qu’à elles de saisir le meilleur de la vie…
Au cœur des forêts
Depuis son enfance, Bastien a toujours vécu dans la forêt. Pour lui, les arbres vivent, parlent, rêvent. Ils veulent renouer avec le ciel. Il en connaît tous les mystères, tous les sortilèges, qu’il révèlera à sa petite-fille gravement malade, venue se réfugier auprès de lui. Pour Bastien, elle est comme une forêt fracassée par l’orage. Mais il ne doute pas de sa guérison s’il se bat à ses côtés et partage ses secrets. Dans ces pages qu’irriguent la magie et la force des arbres, c’est tout le sens de la vie humaine que pose Christian Signol. Traversées du souffle de la Grande Histoire, des forêts blessées par les tempêtes et des légendes immémoriales, elles révèlent un monde de beauté, inconnu et superbe, au pouvoir salvateur.
La possibilité d’une île
Qui, parmi vous, mérite la vie éternelle ? « Roman d’anticipation autant que de mise en garde. La possibilité d’une île est aussi une réflexion sur la puissance de l’amour. Vite vient l’envie de comparer sa propre lecture à celle des autres. S’il est des livres que l’on a envie de garder pour soi, il n’en est décidément rien avec ceux de Houellebecq, comme s’ils offraient, à chaque fois, la possibilité d’une confrontation. » – Franck Nouchi, Le Monde.
Les mal partis
Marseille sous l’Occupation. Denis Leterrand, quatorze ans, est élève dans un collège de Jésuites. A l’hôpital, où les collégiens rendent visite aux malades, Denis croise une jeune religieuse, soeur Clotilde. Dès lors, il ne vit plus que pour la revoir. Soeur Clotilde, elle, ne sait plus quel nom donner à cette relation qui s’enflamme. Ils deviennent amants. La famille, l’âge, la religion : tout est contre eux. Ils fuient vers la paix et la solitude, mais leur histoire est celle d’une passion condamnée, ponctuée de scènes d’amour intenses. Les mal partis est le premier roman écrit par Sébastien Japrisot à dix-sept ans.
Jeux interdits
Sur une route de campagne, un flot pressé de gens, de bêtes, de chariots : on est au mois de juin 1940, en plein exode. Un avion survole et mitraille le convoi. La petite Paulette voit tomber ses parents. Un chien blessé rôde autour d’elle puis s’éloigne à travers champs. Machinalement, elle le suit, le ramasse quand il meurt, s’arrête enfin, le cadavre dans les bras, au bord d’un ruisseau. C’est là que la rencontre Michel, fils cadet des Dollé, qui l’emmène à la ferme de ses parents. L’enfance est une période féerique contre laquelle la guerre ne peut prévaloir. Tout au plus risque-t-elle d’infléchir le cours des jeux et des rêves. Dans l’espèce d’état second où la plongent l’exode et la disparition des siens une seule notion vague émerge pour la petite Paulette à la surface dé sa conscience, c’est qu’un mort doit être enterré, donc que son chien doit l’être et que tout ce qui meurt doit avoir sa tombe. Tel est le point de départ de la tragi-comédie qui se joue au hameau de Saint-Faix.
Le survivant
En pleine nuit, Lana apprend par un coup de téléphone que l’avion dans lequel son mari, Pierre, a embarqué quelques heures plus tôt, s’est écrasé dans le désert. Mais il y a des survivants. Bientôt plus qu’un survivant ! Lana, convaincue qu’il s’agit de Pierre , part à la recherche de l’homme qu’elle aime à travers oasis, villages, désert et solitude… Cette histoire à suspense, cette quête bien réelle, sont aussi une interrogation sur le sens de l’amour, son usure, sa vitalité. Un amour qui métamorphose parfois l’absence en présence.
L’absence
… Claude ne viendra pas. S'il venait j'entendrais son pas, son pas hésitant, il retardait son pas comme s'il réfléchissait, il semblait boiter, je reconnaîtrais son souffle, son souffle trop lent, son cœur trop lent, son cœur d'enfant blessé, blessé d'être né. Chaque geste, chaque mot le déchirait, il était trop intelligent, trop sensible, nous n'avons pas su le protéger, nous ne l'avons pas même rencontré… « Le premier vendredi de novembre, Claude Hartmann est parti pour Venise, emmenant sa mère mourante. Dix jours ils ont vécu ensemble, dix jours, une vie. Elle est morte. Il a disparu. Ainsi commença, ou finit, son absence… »
Lost City Radio
Après dix années de guerre civile, un pays d'Amérique latine non identifié est plongé dans un état d'extrême désolation. La junte militaire, après avoir défait les rebelles, a entrepris de rebaptiser les lieux en leur affectant un simple numéro. Désormais, évoquer le passé est devenu suspect. Norma, présentatrice vedette de l'émission Lost City Radio, est le dernier espoir de tous ceux qui sont à la recherche d'un disparu. Mais lorsqu'un enfant lui demande de diffuser sur les ondes les noms des habitants de son village portés disparus, Norma doit se confronter à son propre passé et au souvenir de son mari dont elle a perdu la trace tandis qu'il faisait route vers ce même village perdu dans la jungle.
Tuer le père
« Allez savoir ce qui se passe dans la tête d’un joueur. » En 2010, Amélie Nothomb est intriguée par Joe Whip et Norman Terence, deux magiciens américains, croisés dans une fête, que tout semble séparer.
Au secours pardon
A Moscou, Octave Parango est chargé par une marque de cosmétiques de trouver la plus jolie femme du monde. Lena a la détermination boudeuse des jeunes filles et la beauté d'un ange démoniaque. A Moscou et à Saint-Pétersbourg, Octave se damne pour la sauver puis se perd avec elle. Lequel des deux sauvera l'autre ?
Villa Vanille
Depuis longtemps ils étaient les maîtres de cette île paradisiaque. Leurs terres s’étendaient sur des milliers d’hectares au pied de la montagne. La Seconde Guerre mondiale avait passé au loin sans troubler la paix de l’île rouge. Pourtant, l’empire colonial français était miné de l’intérieur. En 1947, Madagascar s’embrase. Cette histoire tragique et oubliée, Patrick Cauvin la fait revivre ici autour d’une famille de colons, les Arians. Leur histoire, leurs conflits, leurs passions composent une fresque flamboyante et sensuelle, où la violence de l’Histoire jette des reflets de sang. C’est l’Autant en emporte le vent des colonies françaises que nous offre, sur la toile de fond d’une nature grandiose, le romancier de Rue des Bons-Enfants (prix des Maisons de la presse 1990) et d’E = MC2 mon amour.
Pulp
Louis-Ferdinand Céline n’est pas mort en 1961. On l’a aperçu à Los Angeles. Et une pulpeuse créature qui n’est autre que la Mort charge un « privé » minable, Nick Belane, de le retrouver: « Je veux m’offrir, dit-elle, le plus grand écrivain français. » Ainsi commence l’ultime roman du génial et intenable auteur des Contes de la folie ordinaire et d’ Au sud de nulle part. Une enquête échevelée, jalonnée de saouleries et de cadavres, d’autant plus compliquée que le malheureux Belane doit aussi retrouver le Moineau écarlate et pister une nommée Cindy qui roule en Mercedes rouge…
La chambre des officiers
« La guerre de 14, je ne l’ai pas connue. Je veux dire, la tranchée boueuse, l’humidité qui traverse les os, les gros rats noirs au pelage d’hiver qui se faufilent entre les détritus informes, les odeurs mélangées de tabac gris et d’excréments mal enterrés, avec, pour couvrir le tout, un ciel métallique uniforme qui se déverse à intervalles réguliers comme si Dieu n’en finissait plus de s’acharner sur le simple soldat. C’est cette guerre-là que je n’ai pas connue. » Dans les premiers jours de 14, Adrien F., lieutenant du génie, est fauché par un éclat d’obus sur les bords de la Meuse. Défiguré, il est transporté au Val-de-Grâce où il séjournera cinq ans dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s’y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d’une part de leur identité, révéleront toute leur humanité. De cette épopée dramatique, émouvante, mais drôle aussi parfois, on retiendra que des blessures naît aussi la grâce. Marc Dugain, quarante et un ans, retrace avec ce premier roman la destinée particulière de son grand-père.
Quand la nuit
Marina a l'allure fragile d'une jeune fille et a un fils de deux ans, qu'elle élève au mieux, en se reprochant de ne pas être une mère parfaite : trop égoïste, maladroite, impatiente, fautive. Elle part avec le petit Marco se reposer dans un hameau des Dolomites, à la frontière autrichienne, où elle loue un appartement à un montagnard du cru, Manfred. Manfred a les yeux clairs et durs, les rides du guide de haute montagne, sa mère l'a abandonné, lui et ses frères, quand il était enfant, puis sa femme l'a quitté, le laissant seul, tout à son mépris du genre féminin. Ils n'ont rien pour se plaire, sinon un noyau de solitude qu'ils partageront, brutalement quand la nuit vient, alors que montent le désir et l'absence de l'autre. Ils s'esquivent puis se trouvent, comme si le monde était soudain à eux. Dans ce roman intimiste écrit à deux voix, Cristina Comencini fait jaillir du silence des personnages, du paysage minéral qui les entoure, torrents, roches, éboulis, une prose enivrante et désespérée.
Franz et François
Le père et le fils sont tous les deux écrivains, c’est tout ce qui les rapproche. Dans les années quarante, Franz connut le succès avec des romans d’inspiration catholique où il est beaucoup question d’amour et de fidélité. François, lui, n’a pas vraiment hérité de l’inspiration paternelle. Ses livres en sont même l’image inversée. Vingt ans après la mort de son père, François s’efforce d’établir avec lui le dialogue qu’ils n’ont jamais eu. L’entreprise peut sembler hasardeuse voire déloyale en l’absence de l’un des protagonistes, pourtant il ne s’agit pas d’un règlement de comptes posthume mais bien d’une joute où chacun prend des risques, assume ses responsabilités, s’efforce enfin de comprendre l’autre et d’une certaine manière reconnaît ses torts. Le résultat est à la fois drôle et poignant car François Weyergans marie plus que jamais une lucidité féroce avec un humour désespéré qui n’épargne personne et surtout pas lui-même. Son livre a obtenu le Grand Prix de la langue française. –Gérard Meudal
En 655, sous la dynastie des Tang, la Chine détient une somptueuse richesse : la soie. Sa finesse chatoyante en fait une matière précieuse convoitée. Bouddhistes et chrétiens, moines et brigands, tous, sur la légendaire Route de la Soie, rêvent de s’emparer du secret de sa fabrication. De Peshawar au Tibet, en passant par le palais impérial, les tensions s’exacerbent. Mais l’étoffe moirée n’attise pas que la convoitise, elle préside aussi à la destinée des cœurs purs : ainsi Cinq Défenses, paisible moine bouddhiste, se voit-il confier brusquement deux mystérieux nourrissons par un lama tibétain. Le visage de l’un des enfants est à demi recouvert de poils, ce signe ne trompe pas, ils sont les jumeaux Célestes sur lesquels repose l’avenir de l’Empire…
Les Forbans du Cuba
« Voici quels sont vos ordres, dit Hoover en se penchant un peu plus vers moi. Devenez un proche de Hemingway, agent spécial Lucas. Dans vos rapports, dites-moi qui est cet homme. Ce qu’il est. Utilisez tous vos talents pour découvrir la vérité sur ce menteur. Je veux savoir ce qui le motive et ce qu’il veut vraiment. » Fin avril 1942, Joe Lucas, agent du FBI, est envoyé par J. Edgar Hoover à Cuba pour surveiller les activités d’Ernest Hemingway. Le célèbre écrivain s’est mis en tête de créer un réseau de contre-espionnage, l’Usine à forbans, pour faire obstacle aux activités des nazis dans la mer des Caraïbes. Au début, face à ce groupe d’espions amateurs, Joe pense à une grande mascarade innocente. Cependant, quand l’écrivain et lui voient un sous-marin allemand à côté d’un yacht de luxe, la situation se corse… Les événements se précipitant, l’agent Lucas, en plein mélodrame et sans piste, devra rapidement reprendre ses esprits s’il veut démêler les nœuds de cette intrigue !
La première chose qu’on regarde
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, vêtu de son caleçon fétiche, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte. Il ouvre. Scarlett Johansson. Il a vingt ans, il est garagiste. Elle a vingt-six ans, et quelque chose de cassé.
Soirée Sushi
L’une s’est fait larguer, l’autre s’est séparée, la troisième vient de divorcer … quand le cœur est à nu, rien ne vaut le poisson cru ! Sushi (n. m.) : spécialité japonaise à base de poisson presque vivant roulé dans du riz froid, peu calorique (en tout cas moins qu’une pizza), apprécié des femmes souhaitant se donner bonne conscience. Dédaigné des adolescents qui lui préfèrent le hamburger (plus facile à mâcher), et des hommes qui lui préfèrent n’importe quoi recouvert de fromage (comme la pizza), le sushi est un plat raffiné qui prend toute sa saveur avec de la sauce solo… heu… soja. Consommé en groupe, il n’empêche pas de crier, de rire, de s’énerver ou de pleurer la bouche pleine, ce qui en fait un met prisé pour sa convivialité. Traditionnellement, on définit par « soirée sushi » la réunion de trois copines fraîchement célibataires, qui ont autant d’angoisses à propos de leurs ados et de potins sur leur ex à partager qu’il y a de graines de sésame sur un California maki. Et en plus, tout cela ne fait pas grossir (On l’a dit ou pas ? ).
L’espagnole
Les « Espagnoles », c’est ainsi que les Martiniquais désignent les « filles de joie » venues de la Caraïbe hispanophone. Elena, après avoir grandi et découvert l’amour dans les bas-fonds de la République Dominicaine, est obligée de fuir son pays laissant derrière elle un père devenu fou et un mari assassiné. Elle atterrit enceinte en Martinique où au lieu du travail promis, son corps devient la marchandise qu’elle échange pour survivre dans ce pays hostile qui lui crie sa différence. C’est à travers ses yeux d’immigrée que nous découvrons une Martinique mesquine et xénophobe mais également grandiose dans ses élans de solidarité.
L’orgie, la neige
« Je retrouve la violence de mon adolescence. Je vois l’hiver. Je vois l’enfant. Je vois le monde intact et rayonnant de sauvagerie. Mais dès que la fatigue me fait lever la plume, c’est contre moi que je bute, ce vieux moi mort, orphelin de la foi et de la présence… Je sui sorti du grand hiver comme on sort de l’être, du cercle de l’éternité… Blanche est la neige aimée, ma belle amante morte. » Telle est la nostalgie du narrateur qui, la quarantaine venue, célèbre l’adolescent poursuivant renards, sangliers et pluviers dorés. Il dit sa fascination pour la forêt, la mer, la vie sauvage. C’était l’orgie, la neige, une saison pour découvrir le secret de sa naissance, les audaces et les timidités d’un premier amour. Ici, s’exalte ma mémoire d’un âge libre et troublé, avec ses fractures et ses métamorphoses, la révélation de l’amitié, du sexe et de la mort, du paroxysme d’un bonheur menacé: toutes ces crises qui tranchent dans le vif de l’adolescence et nous laissent mutilés, adultes.
La vie selon Gus Orviston
Lorsque Gus Orviston, jeune prodige de la pêche à la mouche, claque la porte de la demeure familiale, il sait qu’il n’y remettra plus les pieds. Finies les ridicules querelles de ses parents, à lui la liberté et les eaux sauvages de l’Oregon. Sur son chemin, l’attendent de drôles d’oiseaux : un vieil Indien, un philosophe et son chien savant Descartes, une souris qui chante, un cadavre et une énigmatique « pêcheuse » qui l’enverra au coeur de la nuit remonter la rivière en compagnie d’une femelle saumon. Invitation à la philosophie de la vie, célébration de la nature et de la liberté, l’autobiographie de Gus Orviston, assurément l’un des personnages les plus attachants de la littérature américaine contemporaine, est unique d’irrévérence, d’humour et d’intelligence.
Snowgate
Que se passe-t-il quand la nation la plus morale de la terre s’aperçoit qu’elle vit de la mort de ses enfants et de la corruption généralisée de la vie sociale par l’argent parallèle ?
Il neige sur la Maison Blanche.
Le Snowgate, c’est la spirale de la vérité à l’américaine, la plus grande lessive depuis la démission de Nixon, et le début d’une ère de morale sans précédent dans la politique et la finance mondiales. ….. Un véritable suspense où Bruce McFee, un golden-boy new-yorkais devenu raiser, se trouve mêlé à une lutte au couteau entre la Maison Blanche et un sénateur de l’ultra-droite religieuse, son beau-père, sur le thème » d’où vient votre argent ? »
D’excellente famille
« Non seulement Jésus était le Fils de Dieu, mais il était d’excellente famille du côté de sa mère. » Monseigneur Hyacinthe-Louis de Quélen, archevêque de Paris de 1821 à 1839. 1964 : les Le Bléveau vivent paisiblement sur leurs terres dans le respect de leurs traditions. Ainsi, Octave et Marc-Aurèle perfectionnent-ils leur swing sur les greens d’un cousin écossais tandis que leurs sœurs, Suzanne et Fiona consacrent leurs loisirs aux œuvres de charité de tante Berthe. Les jeunes gens bien nés de leur génération se posent alors peu de questions. Leur existence ne comporte que des devoirs : honorer Dieu, servir la France, montrer l’exemple. Plus pour très longtemps… En quelques années, sous leurs yeux incrédules, une série de tremblements de terre secoue l’ordre ancien. Une société nouvelle émerge où l’argent prime sur la naissance, l’arrivisme sur les bonnes manières, l’individu sur l’intérêt général et la jouissance immédiate sur le Salut éternel !
La Duchesse de Langeais
A l’égal de la princesse de Clèves et de la Sanseverina, la duchesse de Langeais est l’une des grandes divinités féminines de notre littérature. Elle réunit en sa personne le triple prestige de la beauté, de la naissance et du malheur. Issue d’un sang illustre, Antoinette de Navarreins voit le jour en 1794, sous la Terreur, une bien sombre étoile qui sera pour elle la marque du destin. Quelque vingt ans plus tard, séparée de son mari abhorré que lui avait imposé un père indifférent, c’est l’une des gloires mondaines du Faubourg Saint-Germain. Mais que dissimule la coquetterie glacée de cette aristocratique Célimène ? Et par quel étrange sortilège l’incandescente passion d’Armand de Montriveau va-t-elle à son tour la consumer ? Comme tout vrai chef-d’œuvre, ce « roman noir » – primitivement intitulé » Ne touchez pas à la hache » – est pour partie une autobiographie sublimée, c’est-à-dire le contraire d’un roman à clefs. « Moi seul sais ce qu’il y a d’horrible dans La Duchesse de Langeais, » confiait Balzac à l’un de ses proches. C’est pourquoi l’œuvre conserve, depuis plus d’un siècle et demi, son mystère et sa force de séduction.
Pêcheur d’Islande
Pêcheur d’Islande a sans doute souffert de son succès, considérable, et l’on ne relit plus beaucoup cette histoire d’amour qui fit tant pleurer nos grands-mères. Le chef-d’oeuvre de Loti n’en recèle pas moins de nombreuses qualités. Avec une construction savante, soigneusement équilibrée, un style sobre, à la limite de l’épure (« La mer, la mer grise »), des phrases ciselées, polies comme des galets, Loti accomplit un véritable travail d’artiste et de peintre pour évoquer ces horizons blancs, immensément vides, qui déchirent le ciel d’Islande. Lumières polaires irisées, brumes blafardes, soleils sans chaleur, impassibles et cruels, répondent aux tourments des coeurs, annoncent les amours brisées par la mort, les noces du marin et de la mer. Artisan scrupuleux, Loti trouve ici le chemin d’une poésie à la fois simple et profonde, où son chant s’épanouit en toute plénitude. –Scarbo. La Marie, navigue vers l’Islande emmenant à son bord les pêcheurs bretons qu’on appelle les « Islandais ». Pourtant, la mer du Nord est dangereuse, et chaque année, certains équipiers ne reviennent pas. Après avoir vécu à Paris, Gaud, une belle et douce jeune femme, revient vivre en Bretagne. Elle tombe alors éperdument amoureuse de Yann, marin sur La Marie. Mais, lui, n’aime que la mer…
Le siècle de Dieu
La traversée du siècle de Louis XIV et de la Régence par deux femmes de la haute noblesse bretonne. Anne-Sophie Le Tellier épouse à 16 ans Charles de Vieilleville. Sans fortune, sa cousine Viviane rejoint les Sœurs de la Charité. L’une fréquente la Cour et les salons parisiens, l’autre côtoie un monde de misère. Catherine Hermary Vieille a l’art de nous faire vivre l’Histoire en mêlant personnages de fiction et faits réels : Charles meurt en Louisiane où il accompagnait Cavelier de la Salle, un amant maléfique compromet Anne-Sophie dans l’affaire des poisons, son second mari est impliqué dans les cercles de dévots… La jeune femme perdra dans l’aventure toutes ses illusions sur la vie mais aussi sur le Roi.
L’auteur trace le portrait terrible d’un Louis XIV vieillissant, mégalomane, despotique et intolérant, qui abolit l’Édit de Nantes, anéantit jansénisme et quiétisme (dont les figures principales, Fénelon et Madame Guyon, seront écrasées avec la bénédiction de leur amie Madame de Maintenon), qui va laisser la France exsangue. L’or et le velours côtoient la sueur, les dépenses immodérées la misère, les ambitions les plus ridicules la lutte pour la survie. Le siècle de Dieu est un livre sur l’amour, de la passion humaine la plus physique à l’amour éthéré de Dieu. L’histoire d’une famille décomposée, recomposée dans le bonheur et la souffrance, celle d’un siècle qui voit s’édifier toutes les bases de la Révolution.
Une autre femme
Qui n’a pas eu le désir de déserter sa vie, de tout recommencer ailleurs, de devenir quelqu’un d’autre ? Ce qui pour la plupart des gens demeure un rêve, Delia, quarante ans, se décide soudain à l’accomplir. Elle marche sur une plage, s’éloignant d’un mari devenu indifférent, de trois enfants pour qui elle n’est guère qu’une domestique… Et voilà, elle ne sait pas si elle reviendra un jour. Tandis que ses proches se révèlent incapables de donner à la police un signalement précis, Delia entreprend de bâtir sa nouvelle vie à une centaine de kilomètres de là. Nouveau job, nouveaux amis… Et puis ? Peut-on vraiment trouver sa liberté en s’absentant de soi et du monde ? Un vrai roman, un roman vrai aussi, souriant, humain, lucide, accueilli par un succès international.
Anti-Liban
« J’ai vu mes amours vieillir et réinventer leurs vies, faire du passé une histoire où je ne suis pas. » Anti-Liban est un roman méditatif et érudit, mais écrit à vif. Un roman chimérique et rêveur, mais lesté par la brutalité du vécu. Un roman délibérément érotique, mais par ellipse, contagion, absence. Un défi de style et d’architecture hors des communes fictions.
L’été du diable
Pise, 1945. Les Alliés viennent de débarquer. Les fascistes ont perdu, la guerre est finie. Mais le pays est dévasté, affamé, et les familles vendent leurs filles aux soldats pour une tablette de chocolat. Béatrice, elle, appartient à la bourgeoisie de la ville. Femme de prisonnier, elle travaille à l’hôpital, comme infirmière bénévole. Elle a vingt-cinq ans et elle incarne la souffrance, le courage, la dignité… Jusqu’au jour où elle rencontre Harry, un sergent américain. C’est un métis, beau comme un dieu barbare. Pour lui, elle va braver les interdits et oser vivre enfin. Dans la ville en folie, elle va découvrir la passion. Une passion sauvage et dévorante. Mais que deviennent les femmes qui ont aimé les guerriers vainqueurs ? Que restera-t-il de cet été du diable ?