Dès le premier soir
Pas de compromis, pas d’engagement, la liberté totale. Delphine et Elise n’ont pas renoncé à s’amuser. Pourtant, elles songent sérieusement à se caser. À 35 ans, il serait peut être temps d’avoir une vie normale. Mais c’est quoi au juste une « vie normale » ? Un fiancé ? Des projets (avec le fiancé) ? Un foyer (encore avec lui) ? L’amour avec un grand A ? Ou l’ennui avec un grand E ? La question mérite réflexion. Et si c’était le début de la fin ? Entre Sex and the City et Bridget Jones, le portrait tendre et désopilant de deux futures ex-célibataires, une irrésistible comédie sur la trentaine et l’amour.
Une amie d’Angleterre
« Il y avait Ivy Compton-Burnett et ses épatants bavardages, Barbara Pym avec ses pique-niques dominicaux. Il y avait Jane Austen, spécialiste des sentiments distingués et néanmoins tourmentés. Par quelle injustice la relève est-elle assurée ? Qu’est-ce que vous voulez, l’Angleterre exportera toujours du stilton, des imperméables Burberrys et des romancières hors du commun. ».
Ave Caesar
Il était une fois un homme, une femme… Ayant vécu ensemble, ils ont beaucoup parlé et pensent se connaître. Un jour, ils décident de « s’écrire », de se raconter l’un à l’autre leur enfance, leurs amours, leurs échecs. Ils croyaient se lancer dans une entreprise facile mais les mots qui se heurtent dans leurs lettres alternées remettent leur vie en question. Ils s’interrogent, mais, s’exposant totalement au jeu de la vérité, le duo devient duel. L’aventure épistolaire frôle le drame. Est-ce l’apothéose saignante d’une rupture qui s’annonce ? Ils ne se sépareront pas. Au contraire, ils se rapprocheront l’un de l’autre parce que, poussé, contredit, aidé par une femme, un homme acceptera d’accoucher du petit César qui vit en lui, ni plus ni moins fragile et solide que tous les autres hommes. Cette parole d’homme qui jaillit pour la première fois, les femmes l’espèrent depuis toujours et beaucoup d’hommes, aujourd’hui, tentent de l’exprimer. Elle est dans ce livre et prouve qu’on ne meurt pas d’elle. Elle aide à respirer les hommes comme les femmes.
Une paix royale
Moi, Pierre Raymond, guide assermenté, je jure que ceci m’est réellement arrivé, qu’encore enfant, et juché sur mon vélo, j’ai été renversé par la voiture d’un roi – et même de deux: Léopold ILI et Baudouin de Belgique. Un épisode au moins de ce livre est donc vrai, et restera dans l’Histoire. Quant au reste, comme c’est moi qui le raconte, il est permis de douter de tout : des circonstances de ma naissance ou de celles dans lesquelles le premier des deux rois a forgé son destin: éducation (à Eton), mariage, veuvage, capitulation, secondes noces, éloignement, abdication, explorations diverses… Cela s’est donc passé dans un petit pays mais où on trouvait encore tout ce qu’il faut pour faire un monde : un monarque qui aurait perdu le pays et gagné le monde; des ministres en exil et passant par des états d’âme; des champions, cyclistes qui pensent tout haut sur les faux plats des Flandres; une grand-mère, la mienne, envahie, dans sa roulotte, par une douce misanthropie. N’y aurait-il pas en chacun de nous un roi découronné ? Et pouvons-nous y consentir ? A la fin, par une légère anticipation qui nous mène au-delà de ce siècle, le pays devient plus petit encore. Au point qu’on pourra se demander s’il a jamais existé.
Les sept plumes de l’aigle
Luis A. n’est pas un personnage de roman mais un homme bien vivant, même s’il tient à rester anonyme. Ce livre raconte son histoire, de sa lointaine enfance argentine aux événements qui l’ont conduit aux portes de la France, où il demeure aujourd’hui. II a quitté très tôt la maison de son père, à Côrdoba, au pied de la Sierra Grande. Sa mère venait de mourir, loin de lui, une nuit d’orage. C’était une Indienne Quechua, et le seul être aimé de sa jeune existence. II a refusé l’insupportable. II a préféré imaginer qu’elle avait fui la ville, qu’elle était allée rejoindre son peuple, dans la montagne. II est donc parti à sa recherche. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé sur le chemin de l’impossible, le seul qui vaille aux yeux des fous de vie…
A l’heure où dorment les fauves
En Afrique du Sud, en 1880, une fabuleuse course à la poursuite d’un diamant très convoité… A Kimberley, près du Big Hole, la mine la plus profonde que l’homme ait jamais creusée, un vieux mineur noir découvre un diamant d’exception qui portera son nom : le Kalawi. Aussitôt, le magnat britannique Alun Forbes et son rival boer, Pieter Van Nuys, en revendiquent la propriété. Une décision de justice donne raison à l’Anglais. Quelques jours plus tard, le Kalawi disparaît. Paul Adams, jeune courtier à la Lloyd’s, est alors envoyé en Afrique du Sud pour indemniser le magnat. Mais il doit au préalable mener une enquête. Il découvre avec stupeur que l’auteur du vol n’est autre que Patsy, la propre fille de Forbes, dont il s’est épris…
Un cri d’amour au centre du monde
Sakutaro et Aki tombent amoureux alors qu’ils sont adolescents. Aki meurt d’une leucémie et le jeune homme doit faire face au deuil, à l’absence de l’être aimé. Avec les parents de la jeune fille, il part en Australie pour éparpiller ses cendres selon la volonté de son amie. Durant cette épreuve, le jeune homme sera soutenu par son grand-père qui a connu une expérience similaire.
Ma fugue chez moi
Quelques jours avant Noël, suite à une séance d’humiliation au collège, et à l’annonce que sa mère, une fois de plus, ne sera pas là pour les fêtes, Anouk décide de fuguer. Mais après une demi-journée dehors, elle rentre… et va se cacher dans le grenier. Clandestine chez elle pendant deux semaines, elle va finir par renouer avec les siens, le temps que chacun dise son inquiétude et son amour. Un roman au sujet original, pour les jeunes adolescents.
Fortune de France 01 – Fortune de France
De la mort de François Ier en 1547 à l'édit de Nantes en 1599, la France s'enlise dans l'épreuve des guerres de religion. C'est dans ce pays dévasté, en proie à la misère, au brigandage, à la peste, à la haine, que grandit le jeune Pierre de Siorac, rejeton d'une noble famille périgourdine et huguenote, héros et narrateur du roman. Dès ce premier volume d'une saga qui nous conduira jusqu'à la fin du siècle, c'est toute une époque qui revit à travers l'histoire des Siorac, avec ses paysans, ses princes, ses hommes d'épée ou d'Église, ses truculences et ses cruautés; sa langue, aussi, savoureuse, colorée, merveilleusement restituée au lecteur d'aujourd'hui. Époque où peu à peu va naître une exigence de tolérance et de paix, en écho au cri d'indignation et d'espoir de Michel de l'Hospital : « Ne verra-t-on la Fortune de France relevée ? »
On ferme
A travers des personnages et une intrigue simples (il cherche des aventures sans lendemain, elle veut des lendemains sans aventure), ce roman explore dans son ensemble ce que tous les menteurs à gages, tous les charlatans de l’approbation du monde contemporain annoncent comme une civilisation nouvelle, et même vivable, alors qu’un mot suffit à la qualifier : désastre.
La passion d’Emma
Le destin d’Emma semblait tout tracé. Jeune fille d’une grande beauté appartenant à la haute société de Bristol, elle est promise au riche propriétaire de filatures Geoffrey Alcott. Mais dans la Nouvelle-Angleterre de la fin du XIXe siècle, elle semble la seule à être touchée par le sort misérable des ouvriers. A travers les barreaux de sa cage dorée, c’est vers ces hommes et ces femmes à la vie rude et aux mœurs simples que sa sensibilité et sa générosité la portent. L’humble immigré irlandais Seamus McKenna n’a rien d’autre à lui offrir que son grand cœur, ses mains rugueuses et ses yeux de braise. Et pourtant Emma se sent de plus en plus proche de lui, jusqu’à braver les convenances et renoncer à son rang social. Pour s’extirper du carcan qui l’enserre, vivre sa révolte jusqu’au bout et changer définitivement de clan, une seule force est capable de porter Emma, celle de l’amour.
Avec nos mains de chèvre
Cahier du retour au pays natal d’un artiste tchadien exilé dans la France profonde. Grave, drôle, réel quand on l’imagine burlesque, fantasmé quand on le voit réel, le livre de Kaar Kaas Sonn est pétri d’une culture double : franco-tchadienne, écrite/orale, artificielle/existentielle, tradition/modernité, compréhension/incompréhension… Un truculent « je t’aime, moi non plus » mâtiné d’une culture et d’une conscience à la fois politique et poétique. Je ne sépare pas politique et poétique. Chez Kaar Kaas Sonn, me semble-t-il, ils sont intimement liés. À lire pour sa plume unique et déstabilisante, parfois ; à lire pour découvrir le Tchad et ses moeurs sur fond d’Arche de Zoé et de réminiscences plus ou moins douteuses de France-Afrique. À lire aussi pour le plaisir et pour son humour ravageur, qui sait frapper juste sans verser dans le cynisme froid ou la méchanceté gratuite.
Tome IV – Un enfant de la terre – Laura Ingalls raconte la jeunesse de son mari, Almanzo Wilder, pendant l’hiver 1866. Fils de fermier, Almanzo aime avant tout s’occuper des vaches et des chevaux. Sa vie se partage entre l’école, les travaux des champs et les fêtes en ville avec sa famille…
La vie et moi
Un jour, en rentrant du travail, Lucy Silchester trouve une enveloppe dorée par terre sur le tapis. À l’intérieur, une invitation… pour un rendez-vous avec la Vie. Sa Vie. Une vie qu’elle a perdu de vue depuis longtemps et va rencontrer… en personne. Cette Vie en question prend les traits d’un vieil homme malheureux, reflet de l’existence chaotique et désespérée de Lucy qui déteste son travail, délaisse ses amis et fuit sa famille. Mais qu’elle le veuille ou non, Lucy Silchester a un rendez-vous qu’elle va bien devoir honorer. Émouvant et chaleureux, drôle et magique, le dernier roman de Cecelia Ahern nous montre ce qui peut arriver lorsqu’on commence à négliger son existence.
Vamp in love – Saison 1 et 2
Saison 1 et 2 – Je me présente : comtesse Lilliana Arabella Guinevere du Marchette mais appelez-moi Lil. Je suis une « vampirette » de 500 ans addict aux cosmétiques et dont la garde-robe est garnie pour… l’éternité. Mon genre d’hommes ? Plutôt Brad Pitt que Marylin Manson. Le noir ? Très peu pour moi merci. Question alimentation, je ne suis pas du genre à rôder dans les rues pour mordre mes victimes (sauf s’il s’agit de beaux garçons consentants), je préfère boire le sang dans un verre à cocktail. Dernier détail : je suis une incorrigible romantique ! D’où l’idée de lancer une agence de rencontres ; bon moyen de joindre l’utile (combler un gouffre financier d’acheteuse compulsive) à l’agréable (permettre à des humains, vampires et garous esseulés de trouver l’âme sœur, et surtout d’échapper à l’entreprise familiale…
Le nazi et le barbier
1933. Max, le fils bâtard de la prostituée Minna Schulz, s’enrôle dans les SS à l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Affecté dans un camp d’extermination où disparaissent son meilleur ami (juif) et toute sa famille, il endosse après la guerre l’identité de son ami assassiné. Max, devenu Itzig Finkelstein, épouse la cause juive et traverse l’Europe pour rejoindre la Palestine, où il devient barbier et sioniste fanatique. Trente ans avant Les Bienveillantes de Jonathan Littell, Le Nazi et le Barbier raconte l’Holocauste du point de vue du bourreau. L’humour (noir) en plus.
Un bonheur parfait
Viri pose les yeux sur sa femme, Nedra. Une mèche de cheveux lui balaie délicatement la nuque, elle s’affaire en cuisine dans sa jolie robe rouge. Leurs deux adorables petites filles dînent devant le feu de cheminée. Sont-ils réellement heureux ? Ils forment un couple envié de tous, elle si belle, lui si élégant. Leur bonheur semble parfait… Mais la perfection est-elle vraiment de ce monde ?
Neropolis, Roman des temps néroniens
Ce roman des temps néroniens est un livre incontournable, une page d’histoire vraie et à jamais inoubliable pour qui veut pénétrer la Rome décadente et déchirée du premier siècle après Jésus-Christ ; connaître Néron et son règne, comprendre une époque charnière où l’empereur rêvait de baptiser sa ville « Néropolis » tandis que naissait le mythe chrétien de la cité vertueuse. En une profonde plongée dans un monde baroque et passionné, le kaléidoscope tourbillonnant de l’histoire se met en mouvement : tueries de l’amphithéâtre, brutalité des courses de chars, apogée des débauches, émancipation provocatrice des femmes, étranges soldats du Christ spéculant sur l’Apocalypse… Enfin, les Romains, tels qu’ils furent, saisis sur le vif par un historien rigoureux et minutieux, qui est aussi un romancier plein d’humour, amateur de métaphysique troublante !
Le commandant Bill
Ardenne, mai 1940.Tout le hameau de Boisferté s’est réfugié dans la forêt, dans la crainte de l’invasion des troupes allemandes. Les plus anciens, en effet, se souviennent des saccages de 1914. Le matin du deuxième jour, un avion allemand tombe à proximité du campement. Il y a un rescapé. Les villageois recueillent cet homme incapable de se déplacer et l’installent dans une grange, sans se rendre compte qu’ils se sont transformés en geôliers d’un prisonnier de plus en plus encombrant
Helena Vannek
La province du Limbourg aux confins du pays flamand et de la Hollande. Une famille de notables terriens : le père est marchand de chevaux, la mère est morte. Deux grandes filles : Helena l’exaltée et Mieke l’espiègle. Le père engage un apprenti, Guido, précédé d’une réputation sulfureuse. Helena tombe amoureuse de Guido. Quand il se refuse, elle croit découvrir la vérité : il est son demi-frère.
Le Conseiller du roi
Abdication ! Abdication ! Printemps 1950. Belgique. Le pays est au bord de la guerre civile. Sur le pavé des villes wallonnes, les foules insultent le roi Léopold et, plus encore, Liliane Baels, la roturière promue princesse de Réthy, qu’il a épousée pendant la guerre au plus fort des souffrances de son peuple. Au fond des Ardennes, Henri Gansberg Van der Noot, le conseiller du roi, négocie et tire le lapin. Voilà qu’il séduit Aline, la fille du garde-chasse, en fait sa maîtresse, l’installe dans sa gentilhommière. Aline… Liliane… Bientôt, des injures s’étalent en lettres géantes sur les murs de sa résidence. Une nuit, le conseiller tombe nez à nez avec l’insulteur. Il le tue. Que faire ? Honnête homme, il veut se dénoncer. Mais ceux qui vivent autour de lui ? le garde-chasse, le jardinier, les servantes, sa maîtresse, et même son épouse ? font tout pour l’en dissuader : inutile scandale ! Puis voilà que son refus de participer à un complot pour le rétablissement du roi Léopold devient une source d’angoisse supplémentaire! Le pauvre homme ne sait plus ou donner de la tête… Armel Job aime les histoires complexes ou sa subtilité, son regard ironique et son humour se donnent libre cours. Tous les personnages qui gravitent autour du conseiller, les humbles comme les «grands», constituent un petit monde coloré et drôle. Le décor historique n’est que toile de fond: toute l’intrigue que déroule Armel Job est pur roman ? même si le héros est conseiller du roi. Cette histoire insolite, qui pourrait être un drame, se révèle une comédie enlevée et maîtrisée.
Le pianiste
Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du « Nocturne en ut dièse mineur » de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence … Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un Juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, il protégera et sauvera le pianiste. Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant.
Les mystères de sainte Freya
A la fin de son pontificat, Jean-Paul II, très actif dans ce domaine, a eu l’heureuse idée de canoniser sœur Freya, une religieuse belge, connue pour son inlassable dévouement à la cause des plus défavorisés. Cette distinction a ravi tous les Belges, et sainte Freya est devenue une gloire nationale. La stupéfaction de Mgr Van Camp est donc totale quand il reçoit un e-mail accusateur, au titre sans ambiguïté : » Freya était une salope. » Le corbeau se fait fort de révéler la vie secrète de la religieuse à la presse. La menace est terrifiante. Une erreur de canonisation impliquerait la ruine de l’infaillibilité pontificale, socle sur lequel reposent les dogmes de la foi. Il faut par tous les moyens faire taire le corbeau, dont les revendications théologiques sont totalement inacceptables. Mais on peut toujours faire confiance aux ressources inépuisables de l’Eglise catholique…
Les eaux amères
Le 4 août est un triste jour dans la vie d’Abraham Steinberg ; celui d’un anniversaire dont il appréhende chaque fois le retour. Une image vieille d’un quart de siècle le hante : son père, sa mère, sa petite soeur et lui-même réunis pour la dernière fois. Seul rescapé de la déportation, il n’est jamais parvenu à vivre en paix avec ses fantômes. Or cette année, les angoisses du très estimé Bram, comme tout le monde le nomme en ville, sont encore avivées par une mystérieuse lettre anonyme. Se pourrait-il que la belle Esther, la mère de ses enfants, son épouse adorée, le trompe ? Bien que fâché avec Dieu, Bram décide de rendre visite au rabbin. D’après le religieux, seule la cérémonie des eaux amères, au terme de laquelle la femme adultère verra son ventre enfler et ses flancs se dessécher, pourra soulager sa conscience …
Loin des mosquées
Turc grandi en Belgique, Evren achève à Cologne de brillantes études de comptabilité. Hébergé chez son oncle, ce garçon de vingt et un ans, encore chaste et au visage ingrat, s’éprend de sa cousine, la belle et sensuelle Derya. Rentré en Belgique, Evren fait part aux siens de sa décision : il va épouser Derya. Une délégation familiale se rend donc en Allemagne pour demander la main de la jeune fille. Mais les choses ne tournent pas exactement comme prévu : Derya éconduit Evren. Outragés par cette humiliante fin de non-recevoir, les parents d’Evren cherchent un nouveau parti pour leur fils et choisissent Yasemin, une paysanne anatolienne de seize ans, vive et dégourdie, qu’Evren connaît à peine. Les noces ont lieu, et le jeune couple apprend peu à peu à s’apprivoiser. Jusqu’au jour où Derya, dont Yasemin ignore l’existence, débarque à l’improviste en Belgique. Quel secret cache le voyage de Derya ? Qui est véritablement Evren, ce grand garçon obéissant et en apparence si maladroit ? À quel jeu dangereux se livre Yasemin ? Quels rôles viennent jouer dans cette histoire René, voisin de la famille d’Evren et croque-mort de son état, et Marcel, son colocataire, attardé mental qui passe ses journées à visionner les enquêtes de l’inspecteur Colombo ?… Raconté du point de vue des principaux protagonistes, Evren, Derya, Yasemin et René, soumis, chacun à sa manière, au respect des traditions et aux caprices du destin, Loin des mosquées s’apparente à une tragédie antique. À travers l’évocation des mariages arrangés, Armel Job livre ici un conte à la morale subtile sur le combat courageux des femmes pour le droit à la dignité, à l’égalité et à la liberté.
La Femme manquée
Charles a trente-cinq ans, possède une belle ferme à Sarteau en Ardenne et rêve de trouver une femme… Il s’adresse au clerc de notaire, Evariste Lejeune, pour rédiger des annonces matrimoniales. Échec. Puis réussite, lorsqu’il découvre dans un catalogue exotique, sous la rubrique « Jolies indigènes cherchant mariage », l’épouse idéale. Arrive Opportune, jeune femme d’outre-mer qui meurt le jour même de ses noces. C’est alors que se révèle l’identité du pauvre Charles Lambert – révélation qui bouleverse le village et la vie d’Evariste Lejeune…
C’est écrit dans le ciel
Vingt-sept ans de la vie d’une « star », de ses amours et de ses malheurs racontés avec le brio qui tisse le succès des livres de cette auteure.
Le pont de la Révolte
Hier soir donc, jusqu’à minuit, j’ai revécu mon arrivée à Taghzout. Je n’ai pas pu m’empêcher d’énoncer à voix haute les différentes étapes du voyage. Toujours comme une force inconnue qui me pousse à dire… Comme une voix qui me murmure : N’oublie pas !… Alors, si je voulais continuer cette expérience de la mémoire, je tenterais de revivre chaque année, jour après jour, le séjour en Kabylie, quinze jours en tout, du 26 juillet au 9 août. Mais les premières heures sur le sol d’Algérie resteront « l’événement ». Aujourd’hui, je pense à Eux… Né d’un père inconnu et d’une mère silencieuse, Denis devient un adolescent à l’identité tronquée pour cause de secret familial. Jusqu’au jour où, adulte, une rencontre fortuite le met sur la piste de ses origines kabyles… Commence alors une formidable enquête, où humour et tendresse ne sont pas les armes les moins efficaces, qui mènera Denis de l’autre côté de la Méditerranée à Taghzout, le village qui vit naître son père. L’accueil émouvant que reçoit ce fils retrouvé le réconciliera avec la part manquante de lui-même.Denis pourra alors renaître en Daniel, Il devenir je.
Quo Vadis ?
L'action se déroule à Rome, en 64 après J.-C. : dans la maison de Plautius, Vinicius, patricien romain, s'éprend de la chrétienne Lygie. Le récit de leurs amours tourmentées nous plonge au cœur du règne de Néron, sombre figure du paganisme décadent : il nous convie aux festins orgiaques organisés sur un immense radeau aux poutres dorées, autour duquel nagent de jeunes esclaves déguisées en sirènes et en nymphes ; ou encore dans l'amphithéâtre romain, où les chrétiens sont sauvagement livrés aux chiens et aux lions sous les yeux de la foule enivrée de sang… À propos de cette œuvre culte, qui valut à Sienkiewicz le prix Nobel de littérature en 1905, Henry de Montherlant affirmait : « Je pèse bien mes mots avant de tracer ce que c'est en vérité dans « Quo Vadis ? » que j'ai appris à écrire… »
Les innocents de Paris
Face à Paris ville de pierre, cent baraques en planches nichées dans la verdure des taillis et des potagers forment une petite cité agreste, la ville de bois. Séduisante entre toutes sous son arbre, le premier fleuri au printemps, la Cabane brille de ses multiples carreaux de couleur. A sa porte une pancarte : « N'ayez pas peur ! Chien gentil. » Cinq enfants ont annexé ce royaume. C’est là qu'ils se préparent à de joyeuses expéditions. Mais si la quête du tunnel secret ou la poursuite du photographe se soldent par de curieuses leçons d'histoire, la bande provoque le Destin le jour où elle décide une offensive contre le Parc Monceau. Le temps d'un printemps, la magie des Innocents déploie toutes ses ressources dans le cadre du Paris de 1925 qui avait encore un octroi à ses portes et des jardins sur ses fortifications – et donne naissance à ce charmant et pathétique roman sur l'enfance couronné en 1944 par le Prix de la Guilde du Livre de Lausanne.
Scrupules
Sans grâce, rejetée par son entourage, malheureuse, Billy est la parente pauvre d'une des meilleures familles de Boston. Son séjour d'une année à Paris la métamorphose en jeune femme séduisante. De retour à New York, elle savoure sa nouvelle vie avec avidité, jusqu'à son mariage avec le milliardaire Ellis Ikehorn. Jouissant du pouvoir illimité que donnent l'argent et la beauté, Billy crée à Beverly Hills une boutique de luxe, Scrupules, où se côtoient les célébrités du monde du cinéma, de la haute finance et de la mode. La petite paria mal aimée de Boston prend enfin sa revanche…
Les Onze
Les voilà, encore une fois : Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André. Nous connaissons tous le célèbre tableau des Onze où est représenté le Comité de salut public qui, en 1794, instaura le gouvernement révolutionnaire de l’an II et la politique dite de Terreur. Mais qui fut le commanditaire de cette oeuvre ? A quelles conditions et à quelles fins fut-elle peinte par François-Élie Corentin, le Tiepolo de la Terreur ? Mêlant fiction et histoire, Michon fait apparaître avec la puissance d’évocation qu’on lui connaît, les personnages de cette « cène révolutionnaire », selon l’expression de Michelet qui, à son tour, devient ici l’un des protagonistes du drame.
La guerre des légumes
Un dimanche soir, la paix et la sérénité qui règnent dans un couvent de Dublin sont troublées par l’irruption d’une femme. Philo, couverte de tatouages et pesant près de cent vingt kilos, cherche désespérément un refuge après avoir fui le domicile conjugal. Son goût pour le tabac, la bonne chère et les jurons ne font pourtant pas d’elle la candidate idéale pour la vie contemplative. Mais Philo est désespérée… Une fois sous la protection des religieuses, elle retrouvera sa confiance et une place au sein de la communauté. Mais il lui faudra tôt ou tard affronter les failles de son existence un mari alcoolique, un fils délinquant et un sombre secret qui la hante depuis des années. Le quartier des docks de Dublin, où s’est déroulée l’enfance de Peter Sheridan, est aussi l’une des forces de ce livre poignant et d’une irrésistible drôlerie.
Le Président
5 mai 2002. Paul Berthier est réélu au second tour des élections présidentielles devant le chef de l’extrême droite. Pour remercier le jeune Arnaud Bressard, le président le nomme assistant de Pierrat, son vieil ami et conseiller spécial. Le premier ministre Dumay gouverne le pays en s’efforçant d’éviter les remous, pendant que l’ambitieux ministre de l’intérieur Rambaud multiplie les apparitions publiques et renforce les mesures sécuritaires dans le pays. Soudain, une vague d’attentats déferle sur la France, semant la peur et la consternation. Grâce aux informations fournies par sa maîtresse, la belle banquière Heliana, Arnaud découvre qu’une organisation mafieuse qui blanchit des milliards se cache derrière ces troubles.
Ramsès – Tome I à V
Ramsès. Son nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Egypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire. Pour l’heure, l’enfant-dieu n’a que quatorze ans. Comment succédera-t-il au pharaon Séthi, son père? Quelles seront les étapes surprenantes de son initiation secrète ? Saura-t-il choisir entre Iset la Belle et la mystérieuse Néfertari ? Dans sa marche vers le trône, Ramsès ne peut compter que sur de rares amis : Améni, le scribe, Sétaou, le charmeur de serpents, et Moïse, son condisciple hébreu.
Le voyageur de noces
Elle : l’Etrangère au visage voilé qui se terre dans une propriété à Buenos Aires et dont nul ne connaît les traits, pas même son amant.
Lui : l’enfant des barrios, le commis fleuriste séduit sur un lit de roses, le pouilleux métamorphosé en prince.
Entre elle et lui, l’ombre du « voyageur de noces », le souvenir d’une lune de miel offerte en pâture à des millions de regard…
1560 pages – La collection Bouquins a voulu rééditer Dumas et pour ce faire, a choisi d’établir, à partir des manuscrits, un texte qui n’aurait pas subi les multiples attentats des directeurs de feuilletons et des imprimeurs (lectures erronées, standardisation de l’écriture, censure, etc.). A ne pas vouloir relire ses épreuves, Dumas a connu le risque d’être défiguré. Rééditer Dumas signifiait aussi adapter à l’œuvre un appareil critique qui ne trahirait pas son rythme essentiel Aussi fallait-il une annotation légère, contrebalancée par un Dictionnaire qui recense les multiples personnages que Dumas a inventés ou qu’il a empruntés plus volontiers à l’Histoire, depuis l’Antiquité jusqu’à ses propres contemporains.
Joseph Balsamo s’ouvre le 6 mai 1770. Le Grand Cophte, Joseph Balsamo, trace le dessein de la société des Illuminés : abattre la monarchie en commençant par la plus fragile, la monarchie française. On participe, avec Althotas, à des scènes de magie et de sacrifices humains ; on compatit à l’amour d’un jeune philosophe en herbe pour la belle et inaccessible Andrée de Taverney ; on suit les intrigues de la Du Barry et du duc de Richelieu, toujours prêt à satisfaire les appétits de luxure de Louis XV ; on assiste à l’accession au trône de Louis XVI et à l’ascension de Marie-Antoinette qui n’a pas la retenue d’une reine quand un cœur enflammé se jette à ses pieds.
Le désarrois de l’élève Torless
Ce roman, qui est d’abord une admirable analyse de l’adolescence, relate l’éveil d’une conscience à travers les désarrois intellectuels, moraux et charnels de Törless, élève dans un collège très huppé de la vieille Autriche à la fin du siècle dernier. La cruauté et la brutalité qui les suscitent, et dont les « amitiés particulières » ne sont que l’exutoire, prophétisent les aberrations de l’ère nazie. Musil n’avait que 25 ans lorsqu’il écrivit ce premier roman qui préfigure, par la lucidité et la description des « aspects nocturnes » de l’homme, toute l’œuvre à venir.
Le Quinconce – Tome I et II
Charles Palliser, un Américain devenu plus anglais que les Anglais, aura mis douze ans à bâtir son intrigue, en prenant ses références chez Dickens et surtout chez Wilkie Collins – mais en les pervertissant de façon assez diabolique : jamais peut-être dans l’histoire du roman on n’avait inventé des personnages de « méchants » d’une noirceur aussi terrifiante. Dans l’Angleterre du début du XIXe siècle, le petit John Huffam, élevé dans un village perdu, ne tarde pas à découvrir la cruauté qui fonde les castes sociales et qui déchire les êtres. A l’occasion d’une rencontre avec une gamine de son âge, il croit comprendre que sa mère, pauvre parmi les pauvres, est mystérieusement apparentée aux châtelains de l’endroit : un secret qu’il vaut mieux ne pas trop creuser si l’on veut avoir la paix. Ce secret, John consacrera sa vie à l’élucider…
La cavale
Des grilles, des portes, des couloirs et au bout un dortoir glacial, des lits durs, une file de lavabos de zinc où les derniers robinets dispensent une eau refroidie : ce pourrait être un de ces internats comme il y en a pas mal en France mais, là, un appel au parloir ne signifie pas une promenade au soleil, une conversation avec des amis. A part les proches parents, seule la visite de l’avocat est admise et les sorties s’effectuent en panier à salade car il s’agit d’une prison. Monde nouveau, effrayant ? Pas pour Anick Damien. Elle l’a déjà exploré et fui – une fuite racontée avec brio dans L’Astragale. En effet, Anick la narratrice est l’auteur en personne et cet épisode se situe à une période déterminante de sa vie où elle va épouser Julien Sarrazin qui l’avait recueillie après sa première évasion. Une seule idée hante la prisonnière : préparer sa « cavale »…
Lord James
Il est séduisant, d’une folle bravoure, éperdument attaché à son Écosse natale. Dans un pays déchiré par les guerres de religion, le protestant James Hepburn a choisi son camp : celui des catholiques. Dénoncé, calomnié, il part en exil et rejoint la cour de France. Cette existence tumultueuse le conduira jusque dans les bras de sa souveraine, la troublante et fragile Marie Stuart. Un amour fou qui les mènera à leur perte. Passionnée par l’Histoire et ses destins tragiques, Catherine Hermary-Vieille, l’auteur du « Grand Vizir de la nuit » et de « La Marquise des ombres », réhabilite un homme longtemps décrit comme un aventurier sans foi ni loi. Alternant les pires revers et les plus éblouissantes fortunes, dans ce XVIe siècle aussi fascinant que sanglant, Lord James s’impose enfin comme le digne compagnon d’une grande reine.
Les fortunes du cœur
En 1845, à la mort de sa mère, Sarah Jane, alors âgée de 13 ans et issue d’une famille pauvre, quitte son foyer en compagnie de son jeune frère. Ne trouvant pas de travail, elle se résout à rejoindre l’orphelinat où elle rencontre Thomas Wistonby. Il lui apprend à lire, à écrire et à parler comme une dame. A 16 ans, elle entre au service des Chevington et fait la connaissance de Pâris, un jeune gentleman dont elle tombe amoureuse. Enceinte, Sarah est chassée, et l’homme qu’elle aime a disparu. Son rêve de devenir une femme du monde semble anéanti. Sa volonté et son fils sont désormais ses seules motivations. Dès lors, l’existence de Sarah sera froidement bercée par la vengeance, ce jour où enfin, elle pourra regarder Pâris dans les yeux, d’égale à égal.
Bienvenue à Big Stone Gap
Des milliers de lecteurs à travers le monde sont tombés amoureux de la ville de Big Stone Gap, nichée dans la chaîne des Blue Mountains de Virginie, et de la vie de cette Ave Maria Mulligan, auto-proclamée la vieille fille de service ! Ave Maria, qui va avoir trente-six ans, se résigne à sa solitude malgré des journées bien remplies par un dur travail, des amis amusants et de bons livres. Puis un jour, le passé d’Ave Maria se découvre pour lui révéler un secret qui va changer le cours de son existence. Du jour au lendemain, elle doit faire face à des demandes en mariage, tout en préparant ce qui doit être le voyage de sa vie en Italie, et qui va bouleverser à jamais sa vision du monde et de la place qu’elle y occupe. Plein de drôlerie et d’émotion, Big Stone Gap est un véritable joyau, et un roman que vous voudrez partager avec vos amis et tous ceux que vous aimez pendant de nombreuses années !
Au nom du père et du fils
L’épopée de la colonisation des Hautes-Laurentides au Québec à travers l’histoire de personnages émouvants et hauts en couleurs qui traduisent toute la complexité des rapports humains dans une communauté en formation. Succès immédiat dès sa parution en 1984, Au nom du père et du fils a été adapté pour la télévision au Québec. Pour fuir les Blancs dans les années 1880, l’Amérindien Gros-Ours et sa fille, Biche Pensive, se réfugient toujours plus vers le Nord du Québec dans le vaste territoire des Hautes-Laurentides. Mais là aussi s’amorce la colonisation avec son lot de privations et de misères et de difficultés. Un village s’installe et voit arriver Alcide, un jeune curé ambitieux, exalté et tyrannique, voulant tout contrôler. Le docteur Philippe, aussi fort que généreux, est le seul qui puisse résister à la toute-puissance du curé…
Nous sommes au IIIe siècle avant notre ère, sous le règne de Ts’in Che Hoang Ti, empereur de Chine, constructeur de la Grande Muraille, et responsable de la première Révolution culturelle de l’Histoire. Après une adolescence troublée, deux jumelles, de famille noble, Lune de Mai et Lune d’Avril, sont enlevées par le général Mong Yué. Il entend se réserver l’une, et donner l’autre à l’empereur, pour son harem. Comme elles sont parfaitement identiques, il leur laisse le choix du futur époux. Lune de Mai, la sentimentale, espère trouver l’amour auprès du général. Lune d’Avril, l’ambitieuse, veut, elle, se hisser au sommet du pouvoir : si elle donne un héritier à l’empereur, sa puissance sera assurée. Or, Ts’in Che Hoang Ti, obsédé par la mort, a découvert, dans un grimoire, un moyen d’accéder à l’immortalité, grâce à des bizarreries sexuelles qui excluent toute fécondation. Il les expérimente sur Lune d’Avril, laquelle parviendra toutefois à ses fins : être enceinte. Elle se trouvera alors confrontée à un dilemme effrayant. Elle pensera le résoudre en prenant secrètement la place de sa jumelle auprès de Mong Yué, tandis que Lune de Mai s’installera au harem. Mais les machinations les plus ingénieuses ne sont pas à l’abri de circonstances imprévues… Drames, enlèvements, substitutions, luttes pour le pouvoir ou pour l’amour, pratiques sexuelles étranges, sombres intrigues au gynécée impérial… : c’est une fresque étonnante de la Chine ancienne que brosse l’auteur. Une Chine raffinée à l’extrême, sur tous les plans : celui de l’art, comme ceux de l’érotisme ou de la cruauté.
Je voudrais tant revenir
« Pense aux frêles noisetiers de la campagne française qui, en ce moment même, ploient sous une charge de neige. Il arrive un moment où brusquement celle-ci vient à tomber, alors, dans un geste céleste, la branche libérée se redresse vers l’azur, d’un seul trait, et retrouve sa superbe. Comme elle, il faut rester au maximum de la tension jusqu’à ce que l’acte d’écrire devienne d’une telle impétueuse exigence que les mots déferleront comme un torrent. » Karl Berline, auteur retiré au bord de l’Océan, vient passer quelques jours à Paris, dans une capitale enneigée, pour y transmettre sa passion de l’écrit et son enthousiasme de la vie à un homme beaucoup plus jeune, le narrateur, timide et craintif. Ensemble, ils retracent l’existence du vieil écrivain, avec ses souffrances, ses deuils, mais aussi et surtout son ardeur, ses éclats, ses « années-lumière »…
L’hiver des hommes
Pourquoi la fille du général Mladic, commandant en chef des forces serbes durant le siège de Sarajevo, accusé de génocide, s’est-elle tirée une balle dans la tête avec le revolver préféré de son père ? C’est pour tenter de répondre à cette question que Marc, écrivain, passionné depuis toujours par le destin des enfants de criminels de guerre, s’envole pour Belgrade en novembre 2010 alors que rien ne va plus dans sa propre vie. À Belgrade, il est amené par d’étonnants hasards, ou malentendus, à rencontrer quelques-uns des plus proches lieutenants du général Mladic, des hommes pour la plupart recherchés pour crimes de guerre. Ce sont eux qui l’encouragent à partir pour la petite République serbe de Bosnie où, disent-ils, il rencontrera le véritable peuple serbe, celui qui a gagné la guerre et continue de se battre aujourd’hui contre les Musulmans…