La colère des dieux
Quinze siècles avant la naissance du Christ, la civilisation crétoise éclabousse le bassin méditerranéen de ses derniers feux. Son empire s'étend de Chypre à la Sicile, et tandis que la radieuse « île aux Cent Villes », chantée parle poète Homère, vit sous la loi du dieu mi-homme, mi-taureau: le Minotaure, les tributs des Achéens s'entassent à la cour du roi Minos. Le roman de Daniel Kircher nous transporte au coeur des légendes antiques. L'histoire commence au moment où les prophètes, dénonçant l'impiété et la corruption, menacent les hommes du châtiment divin. Son héros, l'intègre Rhadamanthe, prince de Cnossos, dont la mythologie grecque fera l'un des trois juges des enfers, tente de sauver l'empire du grand Minos de la colère des dieux autant que de la convoitise des hommes. Ses aventures le plongent au coeur même du mystère lorsqu'il soupçonne la prêtresse Pasiphaé, épouse du grand Minos, de monstrueuses amours avec un taureau fabuleux; lorsqu'il suit Thésée à travers les galeries souterraines du labyrinthe, guidé par le fil d'Ariadne, ou lorsqu'il s'élance à la rescousse de Scylla l'Achéenne promise au funèbre destin de nourrir le monstre…
L’enfant en héritage
Désemparée et sans ressources, Cecil, une jeune étudiante texane répond à une petite annonce offrant une très importante somme d'argent pour un travail non précisé. Sélectionnée grâce à sa beauté, l'avocat chargé de gérer le dossier lui propose un contrat de « mère porteur » au profit d'une des plus riches dynasties d'Europe : les Schomberg… Si ce bébé est follement désiré par ses futurs parents, il n'en va pas de même pour le reste de la famille : intrigues, menaces, tentatives de meurtre… Cecil, dans une course folle à travers la France, sent peu à peu les mailles du filet se resserrer autour d'elle, jusqu'au jour où le père et la mère réels trouvent la mort dans un accident de leur jet privé au-dessus du Massif Central. La voilà donc, elle, la mère porteuse, avec un héritier que personne ne désire et que tous ont intérêt à faire disparaître…
Un homme est une rose
A la recherche d'un éditeur, Marianne, sociologue, maile son dernier article à Michel, éminent prof de fac et écrivain. De message en message, elle se laisse entraîner dans un périlleux marivaudage. Le jour où il se hasarde à des avances licencieuses, elle refuse un premier rendez-vous. Il insiste. Ils s'exaspèrent et ils se fâchent. Quelques mois plus tard, Michel invite Marianne à Nice pour un séminaire. Sujet : le Viagra et les troubles sexuels. Il lui propose de l'emmener en voiture. Marianne accepte et rencontre enfin Michel. Un homme séduisant et brutal, qui multiplie les maladresses, quand il ne joue pas les rustres. La relation dérape plus qu'elle ne le voudrait vers l'initiation érotique. Pendant le séminaire, Marianne découvre toutefois Michel sous un jour nouveau. Le grand séducteur tombe le masque. Et lorsqu'ils reprennent la route le lendemain, les rôles s'inversent…
Thérèse Desqueyroux
Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d'empoisonner, dépose de telle sorte qu'elle bénéficie d'un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté ? Dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant.
Moderato Cantabile
« Qu’est-ce que ça veut dire, moderato cantabile ? – Je ne sais pas. » Une leçon de piano, un enfant obstiné, une mère aimante, pas de plus simple expression de la vie tranquille d’une ville de province. Mais un cri soudain vient déchirer la trame, révélant sous la retenue de ce récit d’apparence classique une tension qui va croissant dans le silence jusqu’au paroxysme final. « Quand même, dit Anne Desbarèdes, tu pourrais t’en souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré, et cantabile, ça veut dire chantant, c’est facile. »
Ce siècle appelle au secours
On connaît le grand romancier qu’est Gilbert Cesbron. Mais on connaît moins, et c’est injuste, son talent d’essayiste que nous pouvons découvrir dans ce volume. Frémissant de sensibilité généreuse, Ce siècle appelle au secours nous dépeint quelques ‘ hommes qui, par leur humanité ou leur foi, ont retenu l’attention de l’auteur. II nous entraîne aussi à la suite d’un Anglais dont les réflexions tantôt cocasses tantôt féroces stigmatisent les lâchetés de notre civilisation. Enfin, dans la dernière partie de cet ouvrage, « Qui se souvient de Babylone», Gilbert Cesbron porte son regard aigu sur ce que fut notre pays après la tourmente de 1940.
Je serai la princesse du château
Pour la petite Janine Boissard qui se sent différente des autres et souffre de solitude, le théâtre de marionnettes, proche de chez elle, va devenir le lieu magique où tous les rêves, tous les espoirs sont permis. Un jour, elle se le promet, elle sera la princesse des contes de fées, celle que Guignol sauve de la méchante sorcière. En attendant, la Seconde Guerre mondiale lui apprend que monstres et ogres existent bien, en lui enlevant un père très aimé. Ballottée d’une école ou d’une pension à l’autre pour cause de « mauvais esprit », Janine s’accroche à son rêve, être un jour connue et reconnue. Ainsi naît une vocation: elle sera écrivain…
Le Démon du Bien
« L’amour est gâché non seulement par le mariage, mais par la seule possibilité du mariage. Le spectre du mariage, agitant ses chaînes – les chaînes du mariage, il va sans dire ! – empoisonne tout amour avec une jeune fille. À l’instant où je me dis que je pourrais… non, je ne veux même pas prononcer ces mots… mon amour pour vous s’affaiblit, comme sous l’effet maléfique d’un charme. Si je chasse cette idée funeste, aussitôt il se redresse et pète le feu. »
La maison de Claudine
Publié en 1922, ce livre raconte, par une suite de courtes scènes, la jeunesse de l’auteur à la campagne, dépeignant sa mère, son père et quelques-uns de ses animaux de compagnie. Ce roman est le récit autobiographique de l’enfance heureuse que vécut Colette. Malgré le titre La Maison de Claudine, hommage aux romans populaires Claudine qui lancèrent la carrière de son auteur, ce roman ne s’inscrit pas dans cette série ; le seul lien est que la maison du titre, et la ville de Saint-Sauveur en Puisaye évoqués dans le livre ont servi de modèle au Montigny de Claudine dans les romans.
Eux sur la photo
Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices: deux noms et une photographie retrouvée dans des papiers de famille, qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu’Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive: Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père. Commence alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie. Avec Eux sur la photo, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur le secret de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie. Elle suggère que le dévoilement d’éléments inconnus, la résolution d’énigmes posées par le passé ne suffisent pas: ce qui compte, c’est la manière dont nous les comprenons et dont nous acceptons qu’ils modifient, ou pas, ce que nous sommes.
La lumière des justes – Tome I à IV
Tome I à IV – 1814, Nicolas Ozareff, jeune et séduisant lieutenant russe, entre dans Paris avec l'armée du tsar, victorieuse de Napoléon. Dans une France partagée entre royalisme, Empire et idéal républicain, il découvre les raffinements des salons à la mode et s'éprend de la fière et mystérieuse Sophie de Champlitte, farouche opposante à l'occupation coalisée. Brillante épopée romanesque au cœur des complots politiques d'une Europe en mutation, ce premier tome de La lumière des justes est une ode flamboyante à l'amour et à la liberté.
Ce grand romancier français est né à Moscou en 1911. Il a publié, entre autres, plusieurs romans-cycles dont les derniers en date sont « La Lumière des Justes », « Les Eygletière » et « Les héritiers de l’avenir », parus dans la collection J’ai Lu. Le manifeste impérial de 1861 qui porte abolition du servage en Russie a soulevé un immense enthousiasme, mais très vite sa mise en application se heurte à l’égoïsme cupide des propriétaires. C’est dans ce climat que se retrouvent les deux héros du Cahier. Klim est aujourd’hui un « affranchi mais dans son coeur rien n’a changé il suivra et servira son ancien maître. Vissarion, au contraire, entraîné par son ami Stiopa, ne vit plus que pour le triomphe des idées nouvelles. Tous trois vont de village en village, aidant Ies moujiks à défendre leurs droits. Bientôt, dans tout le pays les attentats se multiplient. Impliqués dans un complot qui échoua., Vissaripn, Stiopa et Klim sont arrêtés. Le bagne les attend… tandis que retentissent les 101 coups de carnon qui annoncent l’assassinat du Tsar.
Vissarion, Klim, Stiopa, — trois hommes vieillissants, adossés à une telle richesse de souvenirs que l’ombre de leur passé les écrase. L’épreuve du bagne sibérien, qui aurait pu modifier leur caractère, n’a fait qu’accuser les traits essentiels de chacun. Fidèles à eux-mêmes, ils affrontent une nouvelle vie d’hommes libres, dans un tragique dépaysement. En vérité, l’univers qui les entoure leur est tellement étranger qu’ils n’y fréquentent presque personne. Réfugiés dans leur appartement misérable, ils tournent sur eux-mêmes dans une atmosphère confinée, se heurtent, se déchirent, se réconcilient. Drames minuscules crevant comme des bulles fétides à la surface d’un étang, tristes manies de la sénilité, nostalgie de la patrie perdue, folle poursuite d’un rêve inaccessible, tout cela constitue l’ordinaire de la maison.
La vieille dame de Djerba
Lorsque Joseph Joffo rencontra la vieille dame de Djerba, elle lui dit s'appeler Liza. Et il l'écouta… Il l'écouta lui raconter ses multiples vies depuis la nuit des temps, l'histoire du rebbé Avram et celle de lenkélé le marchand d'étoffes, celle du roi qui voulait la mort des oiseaux et celle de Sabine qui aimait un pingouin…, etc. Ces récits, frais et tendres, drôles et bouleversants, nous racontent, au fond, l'histoire de l'humanité et sont un hymne à la performance du bien sur le mal, et, comme dans la tradition juive dont ils sont inspirés, un pari sur l'avenir de l'homme. C'est sans doute, le meilleur livre de Joseph Joffo, depuis « Un sac de billes », qui l'a rendu mondialement célèbre.
En Anglais – A beautifully written book about the life of the incredibly brilliant and gifted D.H. Lawrence. Highly recommend for anyone who wants to learn more of the man and read some of his most glorious writing.
Agates et calots
Des millions de lecteurs ont été bouleversés par l'aventure de jojo, qui en 1942 échangeait son étoile jaune contre un sac de billes, et quittait Paris avec son frère, fuyant les nazis. Mais Joseph Joffo n'avait pas raconté l'enfance de jojo et Maurice, avant la tempête. Les voici dans ce Montmartre d'avant-guerre, vadrouillant par les rues, vibrant aux chansons de Charles Trenet, rêvant d'Amérique. Du salon de coiffure paternel à la « maison de campagne » de Freinville, des premiers bonheurs du cinéma au premier chagrin d'amour, revit toute une enfance. Est-ce parce qu'on la lui a volée que Joseph Joffo parvient à nous la restituer avec autant d'émotion, de gaieté, de justesse ?
Le cavalier de la terre promise
« Faux juif ! fils de personne ! » Dans le shtetl, la communauté juive d’un petit village de Pologne, c’est ainsi que les gamins appellent Andréi Parocki. Sa mère, tout le monde la connaissait ; elle s’appelait Myriam, et c’était la fille du rabbin. Mais son père … Un jour, Andréi apprendra que son père était un hussard, qui viola la belle Myriam. Elle en mourut neuf mois plus tard. Fils de personne… Cet enfant déchiré entre deux cultures, ce juif doublement errant, va devenir soldat, lui qui déteste la violence Mais très vite, il va se révolter contre l’uniforme et prendre la défense des opprimés, paysans et ouvriers qu’on abat comme des chiens dans la Pologne et la Russie de ce début de siècle. Pourtant, malgré l’amour et l’amitié, il reste un déraciné, et finira par comprendre que pour les fils d’Israël, il n’est qu’une terre promise : la Palestine
1572-1588: années « venteuses et tracasseuses » où catholiques et protestants continuent de s’entredéchirer. Quittant de nouveau son château périgourdin, le huguenot Pierre de Siorac retrouve Paris où il devient le médecin, puis l’agent secret d’Henri III. Mûri, mais non vieilli, Pierre va découvrir, au cours de périlleuses missions, les menaces qui guettent le royaume, à l’heure où l’ambitieux Philippe II d’Espagne arme contre le roi de France le bras du duc de Guise, chef redouté de la Ligue…
Plus grands que l’amour
Une prodigieuse épopée humaine. Des médecins-détectives, des chercheurs, des sœurs de Mère Teresa, un moine libanais et des malades du sida confrontés au plus terrible fléau de notre temps. Une aventure débordante de courage, de compassion, de générosité, de foi et d’espérance. Plus grand que l’amour est le récit de l’inlassable combat de tous ceux, médecins, chercheurs, soignants, victimes, qui se montrent chaque jour plus grands encore que l’amour dans l’accomplissement de leur vocation ou l’acceptation de leurs souffrances.
Ne dis jamais jamais
Ils n’auraient jamais dû se rencontrer, mais le hasard avait voulu qu’ils fréquentent le même lycée…
Lauren habite les beaux quartiers de Bosewell, Texas, Nick vit dans une caravane misérable. Ils ont dix-sept ans et se sont juré un amour éternel. Mais, au printemps, une tornade s’abat sur la ville et les emporte loin l’un de l’autre. Persuadés d’être séparés à jamais, ils n’ont désormais qu’un but : marcher vers le succès. Nick devient un grand acteur, Lauren un mannequin célèbre. Des années plus tard, ils se retrouvent à New York. Leur passion est intacte. Mais ils sont tous deux mariés et prisonniers de vies très compliquées. Pourtant, Nick décide de changer le cours de leur destin…
Toutes les femmes sont fatales
La plage de Rio de Janeiro, les rues de New York, Paris… Une chanson à la mode, « Toutes les femmes sont fatales », réentendue en ces lieux et en quelques autres par un journaliste plus préoccupé par les aventures de la chair que par celles du monde : pour Bertrand Carnéjoux, l’amour le plus physique ne signifie pas le moins passionné. Une Brésilienne, une Américaine, des Françaises… Beaucoup de femmes, trop de femmes. Entre sa vingtième et sa quarantième année, le narrateur fait l’apprentissage de l’amour vrai. Il découvre peu à peu au-delà de l’anonyme beauté des femmes, leur cœur et peut-être leur âme. L’âme et le cœur, surtout, de Marie-Prune, fiancée perdue que l’on pourrait espérer retrouvée si Bertrand Carnéjoux n’était pas l’homme qu’il est. Le narrateur est aux prises avec un double univers : celui, concret, des choses ; celui évanescent, des pensées. L’un et l’autre tout aussi réels, ou du moins pas plus illusoires l’un que l’autre.
Jusqu’au bout du rêve
Mégane Thomas n’a qu’une passion dans la vie, la médecine. Joanna, quant à elle, ne rêve que d’une chose :vivre de sa plume. Mais les préjugés sont rudes en Angleterre, à la fin du XIXe siècle, et font peu de place à l’ambition des femmes. D’une rive à l’autre de l’Atlantique, Mégane et Joanna sont pourtant prêtes à tout pour braver les coups du sorts et aller jusqu’au bout des rêves les plus fous.
Les brûlures du cœur
À vingt-huit ans, Nina Olgivie est l’image même de la réussite professionnelle : directrice du département Fonds de pension d’une grande banque londonienne, elle gagne beaucoup d’argent et jouit d’une grande notoriété. Mais cette façade brillante cache les blessures d’une jeune femme que sa mère, ravissante et volage, n’a jamais aimée, et à qui son père, ancien agent des services secrets, ne témoigne que de l’indifférence. Dans un tel contexte, Nina a appris à s’endurcir contre les peines de cœur sans jamais s’autoriser à tomber amoureuse. Mais voilà que, ombre dans le tableau éclatant de sa carrière, elle est victime d’une campagne de presse virulente, visant justement cette absence de sentiments qui se ressent jusque dans ses relations professionnelles. Sa banque l’envoie alors en mission en Afrique du Sud, le temps qu’elle se fasse un peu oublier. Évoluant parmi les nouveaux riches de cette société en mutation, elle va tomber doublement amoureuse : de ce pays, d’abord, et de Wolf Möller, un énigmatique homme d’affaires…
Le cercle des loups
Hope, petite ville du Montana, est en ébullition. Un loup a dévoré un chien, celui de la fille de Buck Calder, une des personnalités les plus en vue de la localité. La vieille querelle qui oppose les éleveurs, qui se sentent menacés, et les défenseurs des loups est à son paroxysme. C'est à ce moment qu'arrive Helen Ross, jeune zoologiste de 29 ans, chargée par le service de protection des loups de capturer les animaux pour les munir de colliers émetteurs. Les éleveurs, avec à leur tête Buck Calder, s'opposent à cette mission, sabotent le travail d'Helen et abattent les loups qui s'aventurent sur leurs terres. Helen trouvera en Luke Calder, fils de Buck, un précieux allié mais elle devra affronter la haine de toute une communauté qui se chargera de lui rappeler que l'homme est parfois un loup pour l'homme.
Une fille parfaite
Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett accepte de le suivre jusqu’à chez lui. Sans savoir qu’elle vient de commettre une grave erreur. Et que rien, jamais, ne sera plus comme avant. Suspense psychologique envoûtant, Une fille parfaite possède une écriture affûtée, nerveuse, qui sait faire naître peu à peu une émotion bouleversante. Dans ce récit à trois voix, les apparences sont trompeuses, jusqu’à la révélation finale : un uppercut en plein cœur. Vous n’oublierez pas Une fille parfaite. Vous n’oublierez pas Mia.
Des années ont passé depuis le terrible hiver de 1639 où la guerre et la peste ravageaient la Franche-Comté… où Marie, Pierre et leurs amis devaient fuir. Aujourd’hui, la paix revenue, ils ont retrouvé leur forêt de Chaux, ses grands arbres qu’ils appellent « les colonnes du ciel » et le village natal. Le charpentier répare et construit, Marie cuit le pain, tous à nouveau osent croire au bonheur. Mais voici que resurgit Hortense, leur amie, celle qui fut « la femme de guerre » et qu’on accuse aujourd’hui de sorcellerie et qu’on traque. Le village va-t-il cacher la rebelle? Est-ce à nouveau le temps du sang et des larmes?
1639. Il ont fui la Franche-Comté ravagée par la guerre et la peste; affronté le froid, la neige, la nature hostile, la faim, les loups et parfois les soldats. Mais ils gardent l’espoir d’une vie meilleure de l’autre côté de la frontière, au Pays de Vaud. Heureusement leur guide est le plus chaleureux des hommes : Bisontin-la-Vertu, compagnon charpentier. Aussi lorsqu’ils arrivent aux portes de Morges – sur les bords du lac Léman – la déception est rude, on les rejette et on les exile dans un village fantôme. Ils feront contre mauvaise fortune bon cœur et tenteront de se bâtir une nouvelle existence, bientôt éclairée par la présence rayonnante d’un mystérieux passeur d’enfants
Se souvenir de Sébaïn
Depuis quelques années, Paul Dumourier a repris l'exploitation agricole familiale dans le Sud algérien. Loin d'adopter des attitudes colonialistes, il a tissé de vrais liens d'amitié avec les musulmans. Mais, en 1956, tandis que l'insurrection s'intensifie, Paul décide d'installer sa famille en France. Marie, sa fille, a quatorze ans lorsqu'elle quitte Sébaïn, le lieu enchanté de son enfance. Exilée, privée de ce qui lui est le plus cher, son père et Sébaïn, Marie débarque dans un pays froid et hostile avec Léa, une mère distante qu'elle connaît mal. À son journal, elle confie le regard qu'une adolescente passionnée jette sur cette double déchirure familiale et sociale. Profondément attachée à ses racines, Marie, bientôt, part rejoindre son père, retourne à sa vraie vie, à cette terre tant aimée, à ces amitiés que la complexité de la guerre rend plus précieuses que jamais.
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l'aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes. Dans ce temps de la fin du règne de Louis XV où le plaisir de vivre est une religion, Jeanne au cœur tendre, au corps gai, nous entraîne de la province à Paris, ce Paris du siècle des lumières où elle va rencontrer des personnages célèbres fascinants et où sa beauté et son esprit vont faire des ravages. Elle découvrira aussi qu'on peut aimer passionnément deux hommes en même temps… La Bougainvillée, un roman d'amour, de meurs et d'aventures, vivant, savoureux, sensuel, rempli de personnages pleins d'esprit et de passions.
C’est Mozart qu’on assassine
Martin a sept ans, l’âge où l’amour de ses parents devrait guider ses premiers pas dans l’apprentissage de la violence et de l’injustice du monde. C’est au contraire l’instant où la fin de leur union va faire basculer son univers dans les histoires sordides des adultes, va briser en lui toutes les qualités de l’enfance, sa pureté, son génie propre. Gilbert Cesbron trouve ici ses accents les plus bouleversants pour analyser le drame de cet enfant, ce « Mozart assassiné », qui voit peu à peu s’effondrer autour de lui toutes les valeurs d’amour et de droiture qu’il avait jusqu’alors connues. Mais, dans ce siècle de violence, d’égoïsme et d’impureté, le chemin de croix de Martin n’est-il pas celui de la majorité des enfants d’aujourd’hui ?
L’homme aux yeux d’or
Rosalind idolâtre David. Aussi, lorsqu’il lui demande de l’épouser, de renoncer à sa carrière et d’aller vivre dans le Yorkshire, la jeune actrice n’hésite pas une seconde. Quelques mois plus tard, ses amis comédiens la rappellent au théâtre pour quelques représentations… Dès lors, elle n’échappera plus à son destin. Hanno Hirsch, l’imprésario le plus célèbre d’Europe – un homme mystérieux qui a des yeux d’or et la beauté du diable – jette son dévolu sur elle. Il peut faire d’elle la plus grande actrice de sa génération. Mais pour cela, elle doit signer un » pacte » avec lui. Un pacte qui l’entraînera sur un chemin bien plus obscur et hasardeux que celui du succès…
Je veux rentrer à la maison
Il y a une façon moderne d’être mère : Pour le plaisir, Pour le bonheur, Pour vivre complètement son destin de femme.
Qui j’ose aimer
« La Fouve » , depuis un demi-siècle, c’est une maison de femmes où Isa, âgée de dix-huit ans, a toujours vécu heureuse et libre. Le remariage de sa mère va provoquer bien des drames. Dans ce roman amer et puissant, Hervé Bazin loue le courage féminin et décrit avec une grande ,poésie le charme de la vie à la campagne.
Promesse
Nous sommes au cours de la cinquième année de la guerre sino-japonaise, c'est aussi l'année de Pearl Harbour. « Lorsque nous apprendrons que le peuple des américains est entré en guerre à nos côtés, dit un des héros de cette histoire, cela nous donnera à tous la force de tomber sur l'ennemi, de le chasser du pays. » Hélas, Pearl Harbour est une défaite écrasante … Faut-il donc renoncer à la promesse de la liberté ?
Mémoires d’un tricheur
Il y a cent façons de tricher, mais il n'y a guère que trois sortes de tricheurs. Tout d'abord, il y a le joueur qui triche – qui ne triche que parce qu'il joue. Qui le fait sans méthode, sans préméditation, d'une manière presque inconsciente, involontaire, et dont on sent très bien qu'il est parfaitement honnête en dehors du jeu. Il y a l'homme qui joue incorrectement parce qu'il est incorrect d'un bout à l'autre de la vie – et qui doit penser que ce n'est vraiment pas le moment de l'être. Enfin, il y a le tricheur de profession, conscient et organisé.
La plage d’Ostende
« Dès que je le vis, je sus que Léopold Wiesbek m’appartiendrait. J’avais onze ans, il en avait vingt-cinq… » Prise ainsi par une passion que rien n’éteindra, Émilienne devra attendre son heure. Talentueux, beau, aimé des femmes, Léopold fait un mariage d’argent pour pouvoir se consacrer à la peinture. La jeune fille va lentement tisser sa toile, ne reculant devant rien, sacrifiant au passage quelques existences. Des années plus tard, après la mort de son amant, Émilienne, désespérée mais sans remords, demeurera certaine que c’était le prix à payer pour vivre sa passion.
Dangereuse fréquentation
Journaliste d'investigation, Sophie Alton est à la recherche de Megan Rawlings et de son bébé. C'est au cours d'une enquête sur les enfants de détenus qu'elle avait fait la connaissance de Megan, alors enceinte, pour qui elle s'était prise d'amitié. Et voilà que cette dernière, après avoir accouché, s'évanouit dans la nature ! Afin de soutirer des informations au frère de la fugitive, lui aussi incarcéré, Sophie se rend à la prison d'Etat du Colorado. Mais alors qu'ils sont en pleine entrevue, ce dernier la menace et la contraint à fuir avec lui. Sophie ignore encore que son ravisseur n'est autre que Marc Hunter, qu'elle a aimé douze ans plus tôt.
Trahisons
Que fait-on, lorsqu’on est riche et puissant, pour se débarrasser du petit ami pauvre (Mike) de sa fille (Stéphanie) ? Très simple ! On le fait envoyer en prison. Sous un prétexte fallacieux, bien sûr. Et que fait-on quand on vous annonce qu’un enfant va bientôt agrandir le cercle de famille ? On entre dans une colère noire. Et on renie sa fille. Puis, on pousse la cruauté jusqu’à faire intercepter tout courrier émanant de l’un vers l’autre, et réciproquement. Le tour est joué. Ces deux-là ne sont pas près de se revoir… C’est compter sans le destin… Des années plus tard, en effet, Stéphanie et Mike se retrouvent. Mais chacun a refait sa vie. Et chacun porte le poids de la prétendue trahison de l’autre… L’amour saura-t-il rattraper le temps perdu ?
La Vie sauve
« À la fin du mois d’août 2001, alors que je suis installée dans mon bureau, au premier étage de la maison d’édition où je travaille, ma vie bascule. Littéralement, elle tombe par terre. » Finie, l’assurance aveugle de durer toujours. Finis, le jeu social et ses divertissements. Fini, le confort d’une société construite par et pour ceux qui vont bien. Est-ce la fin de tout ? Non. Car dans l’expérience extraordinairement violente qui consiste à affronter l’idée de sa propre disparition, on apprend beaucoup. Sur la force des instants. Sur le courage et la fragilité. Sur les puissances de l’amitié. Et sur notre capacité à rire. De tout. La vie est une maladie mortelle. Mais c’est la vie.
Encore heureux qu’on va vers l’été
Parce que la maîtresse de français , débutante, de cette cinquième D de banlieue, leur a rappelé pour la troisième fois qu’ils étaient des échecs, tous les enfants de la classe se lèvent, sortent de l’école, et s’en vont dans la campagne.
Cette main qui a pris la mienne
Lexie a accompli son rêve : rejoindre Londres pour y devenir journaliste. Insolente, sûre d'elle, la jeune femme évolue triomphalement dans le fougueux Soho des sixties, menant de front sa vie professionnelle et de mère célibataire. Jusqu'au jour où le destin se rappelle à elle… Quarante ans plus tard, Elina, une jeune artiste d'origine finnoise, vient de mettre au monde son premier enfant. Un accouchement qui a failli lui coûter la vie et dont le souvenir obsédant menace de détruire son couple. Car depuis la naissance, son mari, Ted, se comporte de façon très étrange, comme si son inconscient se réveillait d'un profond sommeil. En quête désespérée d'une main qui le guiderait à travers les zones d'ombre de son enfance, Ted va mettre au jour un terrible secret. Un secret qui unit intimement Lexie et Elina…
Cyber coup de foudre
La chronique sexy, émouvante et drôle d'une cyber histoire d'amour ; un roman épistolaire du troisième millénaire. Il s'en passe de belles, la nuit, sur Internet ! Pendant que certains dorment du sommeil du juste, d'autres s'adonnent à des plaisirs solitaires derrière leur écran d'ordinateur. Et c'est ainsi que, sur un site de chat érotique, au milieu d'un essaim d'internautes en rut, Tag fait la connaissance de Lisa. Un vrai cyber coup de foudre. Il est beau, elle est belle, il est marié, elle aussi, ils flirtent, se séduisent, se disputent, se réconcilient, comme tous les amoureux du monde… Certes, ils ne se sont jamais vus, mais ils s'aiment, et c'est bien là l'essentiel. Hélas ! l'univers d'Internet est impitoyable, et passer du fantasme à la réalité n'est pas si facile. Nos deux tourtereaux virtuels vont l'apprendre à leurs dépens…
Ce jour viendra
Que feriez-vous si, après la femme que vous aimiez, votre enfant était, à son tour, confronté à la mort ? Et si, pour le sauver, on en profitait pour vous proposer les techniques les plus transgressives de la génétique : cellules souches et puis, oui, clonage ? Quelle réponse donneriez-vous, vous, broyé par l'immensité de votre chagrin, face à l'avidité des entreprises de biotechnologie ?
Le diable au cœur
Comme son père adoptif, Frank Meyrignac, Elka Tristan n’a qu’une religion : l’argent. Jusqu’au jour où le promoteur l’exclut de France Immo. Solitude, chômage, dépression, Elka fabrique sa première cellule maligne. Aux frontières de la mort, à Villejuif, elle rencontre Luc Weiss, prêtre des cancéreux et juif converti. Luc aime les crucifixions de Francis Bacon, Björk, et le mobilier religieux d’avant-garde. Sa voix tue à la source les cellules malades d’Elka. Pour l’entendre plus souvent, elle se met à fréquenter les églises. La mécréante amoureuse passe alors un mystérieux pacte avec Dieu. Elle fait le parti d’être aimée de cet homme interdit de sentiments… Portrait d’une liaison subversive, Le diable au cœur décrit une collision d’amour fou entre une cancéreuse un peu sorcière et un prêtre semblable à tous les hommes. Porté par une écriture sensuelle, nerveuse, ce roman invente une héroïne moderne, allergique à tous les conformismes, sauvée de la mort par la passion.
De plus loin que la nuit
Comme les meilleurs romans, les femmes d'exception laissent dans le cœur de ceux qui les ont connues un souvenir vivifiant, qui pousse à entreprendre, à conquérir, à vaincre. Ainsi, Ruth Gordon, l'héroïne de ce livre. Issue d'un milieu modeste, Ruth croit trouver le bonheur en épousant Derek. Un bébé qui s'annonce, une maison dans un joli quartier… le hasard ferait bien les choses. Hélas, Derek meurt soudainement. Le désespoir submerge Ruth. II lui faudra faire appel à toute sa volonté pour prendre sa revanche sur le destin. C'est l'histoire de ce défi qu'Alexandra Connor conte dans De plus loin que la nuit avec plus de passion, plus d'émotion que jamais.
Un autre nom pour l’amour
Honora est une infirmière-née: le courage et la patience, un oubli total d'elle-même et de sa beauté un peu austère. Est-ce pour cela qu'on lui a confié, en cet automne 1945, une tâche entre toutes difficile dans une île du Pacifique? Là, au pavillon X, sont regroupés des soldats que la guerre a si violemment traumatisés qu'ils ne peuvent encore être rendus à la vie quotidienne. Pour ces hommes hantés d'images atroces ou d'intolérables remords, Honora est tout: une mère, une sueur, la femme avec qui peut-être ils pourraient recommencer de croire à la vie… jusqu'à l'arrivée de Mike Wilson. Sa seule présence fait du pavillon X un enfer, sa seule présence pose à Honora la bouleversante question: l'amour, pour elle, est-ce un homme… ou tous ceux qui souffrent?