
Le foulard bleu
Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d’un foulard bleu, ramassé, rendu, d’un échange de regards, de quelques mots… C’est l’amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l’un ni l’autre. Rose a un mari qu’elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d’autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s’accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d’heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l’un pour l’autre. Toutefois, cette clandestinité les laisse insatisfaits et ils ne peuvent s’empêcher d’espérer: un jour, peut-être, ils pourront vivre ensemble… Ou leur faudra-t-il se suffire de ces brèves rencontres qui illuminent leur vie sans la combler?Mais l’amour, le vrai, est plus fort que l’absence et la séparation: il ravit à jamais ceux qui l’éprouvent.
Frappés d’enchantement, Georges et Rose ne regrettent rien, ils ne voient même pas passer les années: ils sont trop occupés à s’aimer! Il leur suffit de penser l’un à l’autre, dans l’intimité de leur coeur, pour être heureux…
La classe du brevet
L’après-guerre, l’école publique contre l’école privée, la ferveur des profs d’antan… Michel Jeury donne une peinture juste et colorée d’un univers cher à la mémoire collective. Il décrit aussi, avec humour et poésie, les tourments sentimentaux de ses jeunes héros qui, à ” l’âge où les cœurs s’éprennent “, n’accordent pas toujours l’attention qu’ils devraient aux joutes sans merci de l’algèbre et de l’orthographe…
Le brodeur de Pont-l’abbé
1905. Pont-l’Abbé, en sud Finistère. Deux jeunes gens vont briser leurs destins réciproques sans jamais s’être adressé la parole. Tout les oppose. Pourtant, le jour où Yann Toulemont, tailleur à Pont-l’Abbé, croise le regard d’Hélène Le Thellier, son destin bascule. Sans qu’Hélène s’en doute, Yann ouvre les yeux sur la beauté des broderies qui ornent les costumes bigoudens. Lui qui n’aimait pas son métier de tailleur découvre avec passion la broderie sur drap. Quand Yann revient du service militaire, il apprend qu’Hélène est fiancée et décide de lui faire hommage de son chef-d’œuvre, un corsage brodé. La réaction d’Hélène et de son père fait à nouveau basculer sa vie et déclenche un drame. Ils ne se retrouveront et n’échangeront leurs premiers mots qu’après avoir payé un lourd tribut aux préjugés.
Les amis de monsieur Paul
Pierre habite Marseille avec sa mère, son vieil oncle et une servante. Il travaille dans une librairie où passe de temps en temps Monsieur Paul. Pierre n’aime pas trop son oncle, il le suspecte même trafic de drogue. Un jour, l’oncle leur apprend qu’il doit partir pour deux semaines…
Le pays du lieutenant Schreiber
Je n’aurais jamais imaginé un destin aussi ouvert sur le sens de la vie. Une existence où se sont incarnés le courage et l’instinct de la mort, l’intense volupté d’être et la douleur, la révolte et le détachement. J’ai découvert un homme qui avait vécu à l’encontre de la haine, aimé au milieu de la pire sauvagerie des guerres, un soldat qui avait su pardonner mais n’avait rien oublié. Son combat rendait leur vraie densité aux mots qu’on n’osait plus prononcer : héroïsme, sacrifice, honneur, patrie… J’ai appris aussi à quel point, dans le monde d’aujourd’hui, cette voix française pouvait être censurée, étouffée. Ce livre n’a d’autre but que d’aider la parole du lieutenant Schreiber à vaincre l’oubli.
Nitchevo
” Nitchevo ! Qu’importe ! C’est sans importance ! Tant pis ! disent couramment les Russes face à un malheur qui les dépasse et qui, peut-être, leur procure un immense plaisir secret. Ce petit mot, qui correspond normalement au ” rien ” français, renferme dans ses trois syllabes toute la puissance de résignation russe. Celle qu’il a fallu pour survivre aux trois générations dont ce roman évoque le sort, au milieu des tourmentes qui ébranlèrent leur pays, des premiers jours de la révolution de 1917 jusqu’au putsch du 19 août 1991. Leur histoire n’est pas présentée de manière linéaire. En quatre coups de projecteur, sans ordre chronologique, se dessine la vie d’une famille russe, à l’image de celles de millions d’autres, déchirées par soixante-dix ans de peurs et d’erreurs politiques. Les trois générations de femmes du roman (Marina, Nadia et Natalia) ont, vaille que vaille, à travers ces années terribles, assuré la survie matérielle de la famille et transmis leur force morale à leur lignée. Leurs portraits et ceux des hommes qui les entourent (Sergueï, Kolia et Sacha) – plus complexes et trop souvent absents – permettent d’approcher l’âme russe confrontée au communisme triomphant puis déclinant. Leur destin éclaire la faillite intérieure d’un système qui a fait peser son étreinte sur le monde durant presque un siècle.
Mourir d’enfance
A l’heure du bilan, c’est l’enfance, toujours, qui donne la clef d’une existence. Où chercher le secret de ce mauvais garçon devenu un écrivain comblé ? Chez les paysans qui l’élèvent dans une ferme du Loiret ? Dans la rue, sa “forêt vierge”, à l’âge des grandes espérances et des petits trafics, des 400 coups et de la Résistance ? Dans un mitard de Fresnes où il touche le fond, avant de retrouver l’héritier de Villon, Carco et Simonin qui dormait en lui ? Le secret d’Alphonse Boudard est ailleurs et ne mourra qu’avec lui. Il se dévoile peu à peu dans ces pages magnifiques d’émotion, de verve et d’alacrité. C’est l’image presque effacée d’une torpédo qui s’arrête, d’une jolie dame coiffée à la garçonne et parfumée qui en descend, le souvenir d’une mère qu’il n’aura jamais vraiment connue et qui le poursuit encore.
L’étoile rebelle
A 14 ans, Mouse vit dans un quartier pauvre où il aime taguer les murs la nuit. Alors qu’il se rend à un rendez-vous avec Dave, son assistant social, il rencontre la jolie Cat, rebelle et mystique, dont il ne peut s’empêcher de tomber amoureux. Ensemble, il recueillent un chien abandonné qu’ils prénomment Lucky. Mais lorsqu’ils comprennent que Lucky appartient à l’un des dealers du quartier, les ennuis arrivent, et avec eux, Mouse découvre que Cat dissimule un secret…
Mon meilleur ennemi
Journaliste de choc et célibataire branchée, Jenny a sa propre rubrique dans un grand quotidien new-yorkais. Ses meilleures amies sont folles de jalousie : comment peut-on être aussi brillante et aussi sûre de soi ? Mais, attention, il y a tout de même UNE personne capable de lui gâcher son plaisir… Une personne quelle trouve toujours sur son chemin quand elle s’y attend le moins… Slaid Warren. Avec son regard sombre et son air rebelle, Slaid aurait pu être top model ! Mais au lieu de cela, il a choisi le journalisme. Bref, il est son concurrent n° 1 ! Autant dire qu’avec un adversaire tel que Slaid – beau parleur et jamais à court d’idées – Jenny va avoir du mal à décrocher un scoop… Mais elle n’est pas du genre à se laisser impressionner. Bien au contraire ! Jenny n’a qu’une hâte affronter de nouveau son meilleur ennemi.
Coup de folie
Décidément, Sam Stark a vraiment un problème avec les femmes ! Lorsqu’il décide de les épouser, elles déclarent forfait au dernier moment et il se retrouve seul devant l’autel. Cette fois encore, il a fallu renvoyer les invités… Pourtant, Monsieur Stark, expert en informatique, est plutôt séduisant, a l’esprit brillant, est immensément riche, et le tout-Seattle le surnomme ” l’androïde ” en raison d’un esprit aussi rigoureux que celui de ses ordinateurs. Desdemona Wainwright, la dynamique jeune femme qui a organisé la réception du mariage, constate non sans surprise que le charme si particulier de Sam ne la laisse pas indifférente. Artiste extravertie et pleine de fantaisie, elle a le sentiment qu’ils sont peut-être faits pour s’entendre… Sacrée à juste titre reine du roman de divertissement, Jayne Ann Krentz signe ici un livre pétillant.
Un loup est un loup
Des quintuplés, Charlemagne était le plus doué, le plus tenace. Mais quand son père est mort de la rage, quand les enfants ont été dispersés, il est parti vivre parmi les seuls êtres dont il comprend le langage : les loups. Emportant le lecteur dans la France féodale du XVIIIe siècle, Michel Folco dévoile une fois de plus son talent si singulier, tissé d’ancien français, d’aventure et d’humour noir.
Né en 1943, Michel Folco est aussi l’auteur de Dieu et nous seuls pouvons et de En avant comme avant, disponibles en Points. Il a reçu le prix Jean d’Heurs du roman historique en 1995.
Les enfants de l’île du levant
En février 1861, un convoi d’une soixantaine d’enfants de cinq à vingt et un ans sort de la prison de La Roquette à Paris. Leur destination : la plus sauvage et la plus belle des îles d’Or, Le Levant. Ils seront les premiers pensionnaires de la ” colonie agricole ” de Sainte-Anne dont le propriétaire est le comte de Pourtalès. En autorisant les bagnes privés pour mineurs, l’empereur Napoléon III entend débarrasser les villes et les campagnes des innombrables gavroches, vagabonds et orphelins qui les peuplent. Il y a là Jean Devillaz, un solide savoyard qui a fui les sévices de son oncle ; Théo Gruner, matelot depuis l’âge de huit ans et arrêté à l’occasion d’une bagarre sur le port de Marseille ; Roncelin, apprenti forgeron ; Beaumais, un jeune aventurier belge … Ensemble, ils vont constituer la bande des ” Vulnérables ” qui défendra les plus jeunes et les plus fragiles. Ensemble, ils vont survivre aux brimades, privations, mutineries et évasions qui se succéderont jusqu’à leur libération. En s’appuyant sur les archives de l’époque et à travers un récit plein de rebondissements, Claude Gritti a reconstitué l’histoire du plus terrible et du plus émouvant des bagnes, celui pour enfants de l’île du Levant.
La demoiselle d’Avignon
C’est une Princesse. Une vraie. Perdue au coeur de Paris, incognito, sans argent, à la recherche de l’homme qu’elle aime. Lui est un diplomate. Il croit aimer une étudiante. Il ignore que sa Cendrillon porte une couronne. Leur amour est-il possible ? Si vous aimez l’humour, la fantaisie, l’imagination, les rebondissements, les quiproquos… Si vous aimez cette chose si française qu’on appelle la comédie américaine, alors vous aimez déjà La demoiselle d’Avignon.
Mère et filles
Antoinette, la soixantaine, est veuve. Elle a adoré son mari, mort trop tôt, dont elle a deux grandes filles, l’une mariée, l’autre pas, mais toutes les deux ont des enfants, des fils. L’été, la famille se retrouve dans la maison familiale saintongeaise, La Délicieuse. C’est un moment de trêve, de bonheur partagé. Toutefois, les occupations ne manquent pas et, cette année-là; il va même y avoir un drame : Antoinette, la mère, est victime d’un malaise cardiaque. Sauvée, c’est Eliane, la célibataire, qui la prend chez elle. A cette occasion s’amorce une lutte entre les deux sueurs qui révèle à la fois leur rivalité, très ancienne, leur jalousie l’une pour l’autre et leur différence qu’elles acceptent mal. Dans un mélange de haine et d’amour, elles vont violemment tout se reprocher : leurs goûts, leurs façons de vivre, d’élever leurs enfants, et aussi leur rapport aux hommes… Elles commencent également à se déchirer sur l’héritage! Pourtant, Antoinette se remet et même, à la stupéfaction générale, se remarie! Mais rien ne peut plus interrompre la guerre entre les deux sœurs. Les hommes ne parviennent pas à s’interposer : cette passion – c’en est une – se vit à trois, entre mère et filles.
Ali hope
Jean-Michel Claverie, est le fils unique de Pierre Richard Jack Claverie (1925-2004), kinésithérapeute et professeur d’EPS, et de Monique Raymonde Simone Gouge (1925-2017), comptable. Après des études à Paris au lycées Honoré de Balzac puis au lycée Carnot, il a suivi une formation très pluridisciplinaire (Biochimie, biophysique, physique théorique et informatique) au sein des universités Paris VI, VII et XI. En 1975, Il est embauché au CNRS dans le grade de Stagiaire de Recherche, juste après avoir soutenu sa thèse de spécialité en Biochimie. Sa thèse de doctorat d’Etat es Science (Sept 1977) a été dirigée par René Cohen dans le laboratoire de Physique Biologique au sein de l’Institut Jacques Monod, alors sur le campus universitaire parisien de Jussieu. Elle est intitulée « Modélisation mathématique et simulation des systèmes biologiques », et porte principalement sur la résolution numérique d’une formulation variationnelle de systèmes d’équations différentielles couplées de type Navier-Stokes à l’aide de la méthode des éléments finis[4].
Baronne Blixen
Karen Blixen, roman. La baronne a eu en effet la vie la plus romanesque qui puisse être. On serait tenté de dire : les vies. Chasseresse africaine au Kenya, hôtesse mondaine dans sa demeure maritime de Rungstedlund au Danemark, conteuse au profil acéré d’oiseau de proie, amoureuse et amante, de Denys Finch Hatton à sa dernière passion nordique, Thorkild BjØrnvig, un poète de trente ans son cadet ! Écrivain et démiurge, mondialement célébrée et lue. Comment chanter sa singularité, sa liberté, son souverain mépris des codes et des convenances ? Dans ce roman vrai, de l’Afrique au Danemark, de New York à Londres, c’est toute une folle époque qui revit ici en couleurs et en cinémascope : Dominique de Saint Pern ressuscite la femme courageuse et la diablesse, mais aussi l’âme de cet âge d’or où l’on savait aimer, écrire et mourir en beauté.
Le grand exterminateur
Le jeune séminariste Trajan Roman a fui Bucarest et les persécutions de la police communiste. Réfugié à Paris, il est pourchassé par Baxan, l’Exterminateur. Trajan parviendra-t-il à échapper à ce péril et à préserver son bonheur avec Léonore ? On retrouve dans le Grand Exterminateur, roman d’amour et d’aventures, les thèmes chers à C.V. Gheorghiu. Un récit au ton vif, à la fois tendre et violent, par l’auteur de la Vingt-Cinquième Heure, la Seconde Chance et l’Espionne.
Journal de Suzanne
Elles avaient bien du charme, ces «amies d’Héloïse» qui valurent à Hélène de Monferrand le prix Goncourt du Premier Roman. Dans les lettres qu’elles s’écrivaient, toute leur vie passait. Et leur époque. Leurs amours «différentes» – dont elles parlaient sans baisser la voix ni les yeux– n’étaient plus avec elles un défi, une étrangeté, une anomalie, un cas, elles étaient l’amour même. L’amour, cette évidence. L’une d’elles, Suzanne, se donnait la mort au milieu du roman. C’est à elle que la romancière donne ici la parole. Du jour où elle se sait condamnée, Suzanne décide de tenir son journal et de rédiger ses souvenirs: pour Héloïse, la femme qu’elle a probablement le plus aimée, et pour elle-même. Avec une rare lucidité et sans complaisance, elle déroule le film d’une existence pendant laquelle elle a connu le désespoir, frôlé la mort, mais aussi donné et reçu beaucoup d’amour, passionnément aimé la vie et les plaisirs des sens.
La foire aux mules
A la fin de La Fourche à loup, Michelle Clément-Mainard laissait la petite Marie en bonne compagnie : celle de ces aubergistes qui, en l’engageant comme servante, lui offraient une seconde famille. On le devine, les aventures de Marie ne s’arrêtent pas là. Un incendie, une mort, un mariage, le retour du père vont lui permettre de révéler sa vraie nature. Car c’est bien là, en fin de compte, le sens de cette suite romanesque qui n’a de régional que l’apparence. Giono aurait aimé ce caractère de jeune bergère que ni les loups ni les hommes ne parviennent à faire plier, ces femmes rudes épanouies par l’amour, endurantes, passionnées. Marie Therville est dépositaire d’un destin. Michelle Clément-Mainard nous en livre le secret, dans cette chronique d’un monde disparu et pourtant si proche par les échos qu’il éveille en nous. L’action se situe dans les Deux-Sèvres où l’auteur a passé toute sa jeunesse. Depuis 1981, elle est revenue y vivre après une carrière d’institutrice en Vendée.
Le maitre des steppes
En l’an 405, Attila, le plus redouté des rois barbares, menace le monde romain. Il règne sur tous les peuples de la Germanie et de la steppe, tandis que l’empire romain d’Orient lui paie son tribut en tremblant. Un seul homme échappe à son autorité : son ami d’enfance, le général romain Aetius. Rompant les serments d’amitié éternelle qui les liaient, Attila va ravager la Gaule, puis l’Italie, avant de se retirer vaincu par la puissance spirituelle qui s’établit alors en Europe : le christianisme. Avec Le maître des steppes, Daniel Kircher nous offres des fastes de Constantinople jusqu’au célèbre palais d’Attila, en passant par la cour des rois Wisigoths de Toulouse. Il nous fait vivre les invasions, les guerres, les intrigues, le martyr des saints. Il nous peint des hommes brutaux et violents, mais aussi des femmes qui ont infléchi le cour de l’Histoire : Honoria, soeur de l’empereur Valentinien III qui veut épouser Attila, Génovéfa, la protectrice de Lutèce, Ildico, la princesse franque dont la beauté sera fatale au maître des steppes.
Hôpital de la montagne
A Adelphi, au coeur des monts Appalaches, un hôpital isolé, à l’écart de toute civilisation. Qu’est-ce qui peut bien pousser une jeune et compétente infirmière comme Kate Kincaid à venir s’enterrer là ! A soigner, elle la citadine, ces gens de la montagne, rudes et souvent rebelles à tout médecin? Une vocation soudaine? Le besoin de rompre avec son passé? De s’éloigner de quelqu’un? Pour le docteur Boyd qui dirige l’hôpital, la présence de la jolie Kate reste une énigme. Entre cette infirmière efficace et froide et ce médecin de campagne au grand coeur, les débuts seront difficiles ! Mais bientôt les urgences, les veilles auprès des malades, les guérisons inespérées vont les lier. Kate livrera-t-elle enfin son secret? Et son coeur ?
Vies minuscules
Huit vies. Huit noms, à peine écrits en titre des chapitres, déjà tombés en désuétude. Pierre Michon pénètre les vies de ses ancêtres, anodines, infimes, parcellaires : minuscules. Malgré ou à cause de l’insuffisance des existences, l’écrivain défriche, le temps de l’écriture, ces vains terrains vagues qu’envahissent à nouveau les mauvaises herbes de l’insipide dès la plume reposée. Nul apitoiement. De la dureté plutôt, si elle ne se mêlait à une indescriptible émotion. Compatissante ? Empathique plutôt car Michon ne saurait s’épargner lui-même. Pour dire l’insignifiance déchirante de ces destins, la langue, curieusement, est chatoyante, dense, le récit profus, riche en références : dérision ultime lancée par l’auteur, soubresaut révolté du dire défectueux, inachevé, impuissant comme le reste à retenir l’éphémère. Même si “les petites gens” ne sont pas “plus réelles que les autres”, selon l’exergue, elles détiennent pour Pierre Michon une vérité infaillible et alimentent, en plus de ce premier roman, la demi-douzaine de récits qui compose son oeuvre dont L’Empereur d’Occident, Maîtres et serviteurs… –Laure Anciel
La vagabonde
Renée Néré, lasse des infidélités de son mari, le peintre Taillandy, vient de le quitter. La séparation la laisse meurtrie. Pour subvenir à sa vie, Renée devient mime, danseuse et actrice. Un riche héritier, Maxime, en tombe amoureux. La jeune femme est tentée par ce nouvel amour, mais les souvenirs douloureux de son premier mariage sont omniprésents. A l’issue d’une tournée théâtrale, elle prend sa décision… Le roman est riche des premières expériences matrimoniales de Colette. Il est aussi un hymne au théâtre, aux coulisses et aux gagne-petit qui le peuplent. Ces deux thèmes – le renoncement à l’amour et le music-hall – , qui seront ceux que l’écrivain développera tout au long de son œuvre, sont ici inextricablement mêlés. La Vagabonde est le roman de la désillusion, de la nostalgie, mais aussi celui du combat intérieur et de la victoire sur soi.
Le coupeur de roseaux
Lors d’une promenade autour d’un ancien palais impérial, le sanctuaire de Minase, le narrateur rencontre un homme étrange. Est-ce un fantôme, un esprit qui hante les lieux ? Celui-ci lui offre du saké et lui raconte l’histoire de la belle O-Yû, perverse et inaccessible..
Le Convoi
ETAT NEUF – À Campan, petit village isolé d’Amazonie, la tranquillité imposée par le Fleuve semble menacée. Un mystérieux convoi traverse la forêt : on parle de femmes venues du monde entier, d’une caisse jalousement gardée, d’un bébé aux pratiques étranges. Personne ne connaît la destination ni ne comprend le dessein de ce convoi. Pas même Julie, qui a quitté Paris pour le rejoindre, attirée par les mots d’Alakipou, que l’on surnomme ” le poète “. La rumeur enfle dangereusement au cœur de Campan et les peurs se réveillent. Elles bouleversent la solitude de Tiouca, qui fuit son passé sur le Vieux Continent, le quotidien ennuyeux de Lune, jeune ado mal dans sa peau, les petits trafics louches de Jonathan, le fils du procureur, la tristesse de Marie qui ne souhaite rien d’autre que de voir sa mère sourire un jour. Quant à Félicité, qui tient le bazar du village et offre sa volupté sans vraiment compter, elle sent avant tout le monde les contractions de la forêt, les morts et les disparitions inexpliquées. Alors qu’elle a décidé de mettre un peu d’ordre dans le chaos de sa vie, elle va voir son destin et celui de ses amis bouleversés par l’arrivée du convoi.
L’île au trésor
La vie du jeune Jim Hawkins bascule le jour où un marin ivrogne et balafré s’installe dans l’auberge tenue par ses parents. Qui est réellement celui que l’on surnomme le “capitaine” ? Pourquoi se cache t-il ? Une nuit, des pirates attaquent l’auberge. Jim n’a que le temps de s’enfuir, emportant avec lui le secret du vieux forban : la carte d’une île abritant un fabuleux trésor… Le chef-d’oeuvre incontesté d’un maître du roman d’aventures.
Indigo
Un festival culturel rassemble pendant huit jours en Inde quatre Français, deux hommes et deux femmes, qui ne se connaissent pas. Une surprise attend chacun d’eux et les confronte avec leur passé. Cette semaine bouleverse leur vie. De Delhi à Kovalam, dans le Sud, ils voyagent dans une Inde sur le qui-vive où, juste un an après les attentats de Bombay, se fait partout sentir la menace terroriste. Une Inde où leur jeune accompagnateur indien déclare ouvertement sa haine des États-Unis. Une Inde où n’ont pas cours la légèreté et la raison françaises, où la chaleur exacerbe les sentiments, où le ciel avant l’orage est couleur indigo.
Tout en enchaînant les événements selon une mécanique narrative précise et efficace, ce nouveau roman de Catherine Cusset nous fait découvrir une humanité complexe, tourmentée, captivante.
Chaque livre est vendu 1.300 F
Jean Montaldo : Main basse sur l’or de la France
Jean Montaldo : Mitterrand et les 40 voleurs
Raymond Khoury : L’elixir du diable
Véronique Ovaldé : Des vies d’oiseaux
Frédéric H. Fajardie : Les Foulards rouges
Jacky Davin, Luc Frédefon : Cerebro
Lorànt Deutsch : Metronome
Thierry Meyssan : 11 septembre 2001, l’Effroyable imposture
Denis Demonpion, Laurent Léger : Tapie-Sarkozy, les clefs du scandale
Cécilia Attias : Une envie de vérité
Une colonne de feu
923 pages – La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin qui a captivé les millions de lecteurs se poursuit aujourd’hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett.
En 1558, les pierres patinées de la cathédrale de Kingsbridge dominent une ville déchirée par la haine religieuse. En Angleterre, Elisabeth Tudor devient reine et le pouvoir passe de manière précaire des mains des catholiques à celles des protestants.
Toute l’Europe se dresse contre elle. La jeune souveraine, habile et déterminée, crée les premiers services secrets du pays, afin d’être avertie à temps des complots qui se trament contre sa vie, des projets de rébellion et des plans d’invasion.
À Paris, Marie reine d’Écosse, proclamée souveraine légitime de l’Angleterre, attend son heure. Jeune femme séduisante et obstinée appartenant à une famille française d’une ambition sans scrupule, elle possède de nombreux partisans qui intriguent pour se débarrasser d’Elisabeth.
Ned Willard n’a qu’un désir : épouser Margery Fitzgerald. Mais lorsque les amoureux se retrouvent de part et d’autre de la fracture religieuse qui divise le pays, Ned se place au service de la princesse Elisabeth. En ce demi-siècle tourmenté où l’extrémisme attise la violence d’Edimbourg à Genève en passant par Paris, l’amour entre Ned et Margery paraît condamné.
Ned traque l’énigmatique et insaisissable Jean Langlais, espion français à la solde des catholiques, ignorant que sous ce faux nom, se dissimule un ancien camarade de classe qui ne le connaît que trop bien.
Elisabeth s’accroche désespérément à son trône et à ses principes, protégée par son petit cercle dévoué d’espions ingénieux et d’agents secrets courageux.
Les ennemis réels, alors comme aujourd’hui, ne sont pas les religions rivales. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance et du compromis aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n’importe quel prix.
Ayant pour cadre une des périodes les plus mouvementées et les plus révolutionnaires de l’histoire, Une colonne de Feu est l’un des ouvrages les plus captivants et les plus ambitieux que Follett ait écrits à ce jour. Il saura séduire les admirateurs de longue date de la série de Kingsbridge aussi bien que les nouveaux venus dans son univers.
Jondalar a cru perdre Ayla dans la tempête au cours de la traversée d’une rivière en furie. Après quelques jours de repos, de chasse et d’amour, le couple se remet en marche dans des contrées de plus en plus dangereuses.
Avec l’aide de la Grande Terre Mère, qui régit l’ordre du monde, le jeune tailleur de silex a décidé de retrouver ceux de son clan et de présenter sa compagne au chef Delanar, son père.
Mais échappera-t-il au supplice que lui prépare la « Femme qui ordonne », la reine lubrique et cruelle entourée de ses chasseresses ? Aux pièges des glaciers et à la charge des aurochs ? Et s’ils survivent tous deux, Ayla reverra-t-elle un jour la terre de son enfance, promesse de paix et de bonheur ?
Bleu marine
Alors qu’elle visite la grotte bleue à Capri, Maria fait tomber son émeraude au fond de l’eau. Elle plonge pour la récupérer et se retrouve transportée dans l’Antiquité sous le règne de Tibère. Recueillie par l’empereur lui-même, elle échappe au harem en lui racontant l’Ancien Testament chaque nuit. Elle s’enfuit et traverse la Méditerranée pour sauver le Christ… Bleu marine, c’est le récit des aventures de Maria, mais c’est aussi la découverte de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Les dix mille désirs de l’empereur
Passions, intrigues et sensualité à l’abri des murs de la Cité Interdite. Pékin, 1660. Devant la lourde porte sculptée de la Cité Interdite, la ravissante courtisane Yadil, enfouie dans des voiles précieux, tremble de peur. L’empereur de Chine vient de requérir sa présence auprès de lui, cette nuit. Or le Fils du Ciel est réputé très exigeant en ce qui concerne l’Art de la Chambre à coucher… Au même moment, dans une rue discrète de Pékin, le charmant Droit Devant, qui vient juste de revêtir le bonnet viril de l’âge adulte, entre dans la maison close où la très expérimentée Lune Rousse va lui donner sa première leçon d’amour. nts pauvres.
Misericordia
Dans le Berkshire et à Londres, au XVIIIe siècle. Etudiant prometteur, passionné d’anatomie, Tristan Hart a vingt ans quand il quitte sa campagne du Berkshire pour rejoindre Londres et suivre les enseignements du prestigieux chirurgien William Hunter. Pour Tristan, homme de raison et de logique, le futur de l’humanité passe par les progrès de la médecine. Et ses recherches en anatomie le rapprochent toujours davantage de la question du divin : y a-t-il un Dieu ? L’esprit gouverne-t-il le corps ?
Laisser courir
Franchement, j’en ai assez des ennuis des autres. J’ai vraiment trop de mal à être à la hauteur de ce que certains exigent de moi. Ainsi s’exprime Gabe Wallach, un charmant jeune homme, fils d’un riche dentiste new-yorkais, qui, au prix d’efforts souvent maladroits, cherche à concilier sa vie facile et les sacrifices qu’il devrait faire pour aider son prochain.
Les tribulations de Tiffany Trott
Si la vie professionnelle de Tiffany Trott est une indéniable réussite, sa vie sentimentale, en revanche, est un véritable fiasco: à trente-sept ans, elle est toujours célibataire et court invariablement d’échec en échec. Mais, comme elle rêve de mariage et d’enfants, elle décide de ne s’épargner aucune peine pour trouver son homme idéal : petites annonces, agences de rencontres, soirées pour célibataires, vacances sont autant de sources d’espoir et de désillusion.
Un long retour
Dans sa retraite de Three Pines, l’ex-inspecteur-chef Armand Gamache croit avoir découvert la paix à laquelle il aspirait en quittant la tête de la section des homicides de la Sûreté du Québec. Toutefois, comment refuser son aide à son amie Clara lorsqu’elle lui demande de retrouver son mari, Peter Morrow ? Le couple avait décidé de se séparer pour un an, mais le temps a passé et Peter n’a pas donné de nouvelles.
L’Ecole des Robinsons
Le jeune Godfrey mène une vie de privilégié chez son oncle William W. Kolderup, l’homme d’affaires le plus riche de San Francisco. Bien qu’il aime la belle Phina, il s’entête à vouloir parcourir le monde sans elle avant de l’épouser.
Son oncle accepte mais à l’unique condition qu’il voyage avec son professeur de danse et de maintien, Tartelett. Il met alors à sa disposition l’un de ses bateaux en partance pour la Nouvelle-Zélande, le Dream ; mais celui-ci sombre en pleine mer.
Seuls rescapés de ce naufrage, Godfrey et Tartelett échouent sur une île déserte.
Commence alors pour eux une vie de Robinsons, riche d’aventures et d’enseignements… Après L’oncle Robinson et L’Île mystérieuse, Jules Verne signe avec ce roman, écrit en 1882, une nouvelle réécriture de Robinson Crusoé sur fond de roman d’apprentissage.
Le temps est assassin
Eté 1989, la Corse, presqu’île de la Revellata, entre mer et montagne. Sur cette route de corniche, au-dessus d’un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite… et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux. Eté 2016. Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l’accident, avec son mari et sa fille adolescente. Elle veut profiter des vacances, pour exorciser le passé. C’est au camping dans lequel elle a vécu son dernier été avec ses parents que l’attend une lettre… de sa mère. Vivante ?
Nos résiliences
” Notre vie avait-elle irrémédiablement basculé ? Ne serait-elle plus jamais comme avant ? Étrange, cette notion d’avant et d’après. Je sentais que nous venions de perdre quelque chose d’essentiel. Aucune projection dans l’avenir. Aucun espoir. Rien. Le vide. Une ombre planait désormais sur notre vie. Et j’avais peur. Mais cette peur, je devais la canaliser, l’étouffer, l’éloigner, je ne pouvais me permettre de me laisser engloutir.”
Un seul instant suffit-il à faire basculer toute une vie ?
La Petite Boulangerie du bout du monde
Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles.
Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie…
Le jour de Noël 1800, une bombe manque de tuer Bonaparte qui se rendait en carrosse à l’Opéra. Le Premier consul décide d’employer les grands moyens pour trouver les coupables, qu’il désigne aussitôt par calcul politique. Pour lui, ce sont des républicains nostalgiques de la Terreur, qui risquent de gêner son ascension. Le commissaire Donatien Lachance est chargé de l’enquête. D’une intelligence redoutable, ancien jacobin inflexible devenu un jeune loup du nouveau régime, précurseur de la police scientifique avec son mentor et ministre Joseph Fouché, Lachance suit une autre piste, celle des monarchistes extrémistes. Et il découvre que sur la liste de suspects établie par Bonaparte figure le mari d’Olympe, une jeune républicaine exaltée qu’il a follement aimée. Pour sauver ses amis, il doit résoudre en quelques jours l’énigme de la rue Saint-Nicaise. Dans le salon de Madame Récamier, dans les luxueuses maisons de plaisir du Palais-Royal, sur les côtes de la Manche où s’affrontent marins français et anglais, Lachance déploie tout son talent de policier et de séducteur pour remplir sa mission. Les idéologies et les passions s’affrontent dans une France à peine sortie de la Terreur qui cherche son destin sous la férule d’un petit homme adulé ou honni qui va devenir empereur. Donatien Lachance sacrifiera-t-il ses amis à sa carrière ? Ou bien réussira-t-il à triompher des manoeuvres subtiles des comploteurs, sans tomber dans les intrigues du pouvoir et le piège des grands sentiments ?
Peut-être aurions-nous simplement attendu l’orage en nous soûlant lentement s’il n’y avait eu, après le déclic de la touche enfoncée, cette musique inattendue, déplacée, exotique, et pourtant si adaptée à l’extinction du ciel, à la lourdeur de l’air… qu’elle parut traduire nos secrets d’hommes solitaires assis en triangle sur la terrasse.
Kiffe kiffe demain
Doria a quinze ans, un sens aigu de la vanne, une connaissance encyclopédique de la télé, et des rêves pleins la tête. Elle vit seule avec sa mère dans une cité de Livry-Gargan entourée d’Hamoudi, un grand de la cité qui l’a connue «haute comme une barrette de shit», Mme Burlaud, la psychologue au porte-jarretelles, Nabil le nul ou encore Aziz, l’épicier du Sidi Mohamed Market avec qui Dora essaie en vain de caser sa mère. Entre humour ravageur et formidables élans de fraîcheur, Dora navigue dans la vie avec l’innocence de sa jeunesse et l’assurance d’une fille trop intelligente pour ne pas infléchir son destin Surnommée la Sagan des banlieues, analysée dans l’International Herald Tribune et Newsweek, Faïza Guène, 19 ans, française d’origine algérienne et étudiante en sociologie, est déjà un phénomène avec ce premier roman.
Démobilisé, Charles Desperrin arrive à Paris en mai 1919. Renouer avec sa vie antérieure lui paraît hors de question. Repartir pour l’Italie jouer les vignerons peintres auprès de Rosita qu’il a épousée sous le nom de Lorenzi? Impossible. Il va essayer d’oublier la guerre chez sa mère, à Gien. Il a presque oublié la peinture: un ami, Marc, le pique assez au vif pour qu’il file à Florence revoir ses toiles confiées à son ami Salti. Le même élan le ramène à Montparnasse, mais son heure n’a pas encore sonné. Il faudra que Salti organise à son insu une exposition triomphale pour qu’il secoue enfin sa léthargie et redevienne le bon géant ivre de peinture du temps de «Lorenzi» – ce temps que raconte «Vie d’un païen». C’est dans un atelier perché en haut de la colline du Télégraphe que Charles se lance à nouveau dans le tumulte joyeux de la création, envié de tous les Montparnos car ses tableaux italiens lui assurent gloire et fortune. Mais ce n’est pas d’argent que se préoccupe Charles. En même temps qu’il retrouvera ce grand courant de l’imagination qui lui fera mettre «la beauté à genoux», il rencontre Kali, une jeune femme inconnue, premier et seul amour de sa vie que tant de femmes auront traversée. Une nouvelle vie de démesure commence pour Charles Desperrin.
La femme sacrée
En 1843, Lakshmi, rani de Jansi, devient veuve. Elle choisit alord d’assurer le gouvernement de ce petit état du nord de l’Inde en place de son fils adoptif Damodar, encore trop jeune. Mais les autorités anglaises qui gèrent le pays décident de la destituer et de gouverner directement Jansi et elle doit s’incliner.
L’assassin d’avril
Béatrice Privat est écrivain. Elle est la fille de Bernard Privat, éditeur des Editions Grasset.
Le roman de George et Martha
S’il n’avait pas rencontré la belle et courageuse Martha, George Washington serait-il devenu le héros de la guerre d’Indépendance et le premier président des Etats-Unis ? Derrière chaque grand homme se cache une femme qui l’aime et le soutient, et la jeune veuve ira jusqu’à traverser les lignes ennemies pour le rejoindre. Dans cette biographie romancée, qui est aussi son premier livre, elle dresse le magnifique portrait d’une femme méconnue, et révèle la profonde humanité d’un des Pères de l’Amérique. Ce Roman est une biographie romancée de l’écrivaine américaine Mary Higgins Clark, paru en 1968. Il s’agit du premier livre publié de l’auteur qui choisit de refondre l’ouvrage et d’en donner une nouvelle version en 2000.
