Le sang des farines
Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet sous le règne du jeune Louis XVI, se trouve plongé au cœur de terribles événements à la fois politiques et personnels. De retour d’une mission en Autriche où il fait d’étonnantes découvertes sur les atteintes portées au Secret du Roi, il retrouve un Paris en colère où la guerre des farines fait rage. Avec le soutien du roi et l’aide de ses fidèles amis, il enquête sur la mort suspecte d’un boulanger qui l’amène bientôt à soupçonner un complot et des liens entre ces événements et ceux survenus à Vienne. Les mystères s’accumulent et Nicolas devra faire vite pour résoudre cette affaire qui met en péril l’équilibre déjà précaire du pays ainsi que son propre fils. Avec cette nouvelle enquête, couronnée par le prix de l’Académie de Bretagne, Jean-François Parot nous entraîne dans l’Europe des Lumières avec son inimitable talent pour le suspense et la reconstitution historique.
L’affaire Nicolas le Floch
En ce mois de janvier 1774, Nicolas Le Floch, le célèbre commissaire au Châtelet, est d’humeur sombre. Sa maîtresse, la belle et capricieuse Julie de Lastérieux, est retrouvée empoisonnée et tous les indices le désignent comme coupable. Qui cherche à compromettre le protégé du roi et du lieutenant général Soutine ? Pour prouver son innocence et démêler les écheveaux de cette affaire qui met directement en péril la sûreté de l’État, Nicolas doit se cacher. Au service du Secret du roi, il découvrira les cruelles subtilités des complots de cour. Avec l’aide du fidèle inspecteur Bourdeau, tandis qu’entre Londres, Versailles et Paris les factions rivales s’affrontent, il devra déjouer bien des pièges. Après Le Fantôme de la rue Royale, c’est avec le même plaisir que nous retrouvons l’intrépide et talentueux Nicolas Le Floch dans une aventure sur fond de fin de règne, alors que la colère du peuple commence à gronder.
Le chat qui avait un don
Jim Qwilleran, le célèbre chroniqueur du journal local, est de retour, accompagné des non moins fameux Koko et Yom Yom, ses deux inséparables siamois aux dons renversants.
Leur vie suivait tranquillement son cours dans la charmante bourgade faussement tranquille de Pickax, jusqu’à ce que tout déraille : un incendie volontaire ravage le » Vieux Mastodonte « , un bâtiment emblématique de la ville, tandis qu’une jeune femme appréciée de tous, Libby Simms, meurt dans d’étranges circonstances… Si l’on ajoute à ces tristes événements le départ inopiné pour Paris de Polly, la libraire du Coffre du pirate et élue du coeur de Qwill, de sombres jours s’annoncent pour les détectives à moustaches du comté de Moose…
La trahison des ombres
Cinq ans plus tôt, dans le village de Melford, Sir Roger Chapeleys a été exécuté en punition d’une série de crimes. Mais voilà que d’autres jeunes femmes ont été découvertes, violées et étranglées. Le fils de Sir Roger, Maurice, prétend avec force que son père a été victime d’une erreur judiciaire. Il n’est visiblement pas le seul à le croire innocent : un par un, les chefs du jury qui a envoyé Sir Roger à la potence sont brutalement assassinés.
Le petit frère
Petit frère ! C’est ainsi que jadis ses camarades appelaient Leocadio Mínguez, lorsque la dictature étouffait le peuple d’Espagne, et que Pepe Carvalho croupissait en prison avec lui et d’autres compagnons d’infortune. Depuis cette époque, bien des choses ont changé. L’ancien « rouge » Leocadio est devenu un affairiste, et sa fortune est évaluée à trois milliards de pesetas. Harcelé par la presse pour quelques affaires douteuses, il fait brusquement la une des journaux qui annoncent son suicide. Persuadé qu’il ne s’est pas donné la mort mais qu’il a été assassiné, un de ses vieux camarades engage le détective Pepe Carvalho. En dépit des menaces du commissaire Contreras, Pepe remonte la piste grâce à ses relations dans le milieu des prostituées.Cette nouvelleéponyme au recueil qui en compte huit est une nouvelle fois l’occasion pour le célèbre détective catalan de porter un regard lucide et désenchanté sur la société espagnole et les illusions de sa jeunesse. Dans les autres récits, cet enquêteur subtil et manipulateur vient en aide à une chasseuse d’exhibitionnistes, rétablit la vérité sur la mort de Marilyn Monroe et rend même hommage à Agatha Christie en résolvant deux énigmes classiques. Des textes où l’on appréciera son goût pour le paradoxe et les métaphores.–Claude Mesplède
La source sacrée
Le narrateur, lors d’une élégante partie de campagne, est frappé par deux phénomènes symétriques : l’embellissement spectaculaire d’une femme autrefois laide ; et l’intelligence nouvelle d’un bellâtre naguère stupide. Pour la première, l’explication est facile : elle a épousé un homme de vingt ans son cadet, dont elle absorbe la jeunesse. Mais quelle est la femme cachée dont le bellâtre absorbe l’esprit ? Cette fascinante fantasmagorie psychologique et mondaine possède avant tout le caractère étonnamment précurseur d’un roman du pur regard et de l’interaction entre un regard conscient de lui-même et son objet qui l’observe en retour.
La pyramide de glace
À la terrible année 1783, marquée par les retombées d’un volcan islandais en éruption, succède en 1784 l’hiver du siècle.
À Paris, le peuple élève des obélisques de neige et de glace en reconnaissance de la charité des souverains. Dans l’une d’elles, au dégel, apparaît le corps d’une femme dénudée qui ressemble étonnamment à la reine Marie-Antoinette.
Nicolas Le Floch se lance dans une enquête minutieuse de laquelle, investigation après investigation, il ressort que la victime participait à des soirées particulières organisées à Monceau par le duc de Chartres, futur duc d’Orléans.
Dans ce récit surgissent les figures pittoresques d’une revendeuse à la toilette, d’une devineresse qui dépouille ses pratiques, d’un ouvrier à la manufacture de Sèvres qui vole à Versailles, d’un marchand porcelainier receleur et des troubles figures d’un président à mortier et d’un architecte.
Derrière ce fait divers se dissimule un complot de cour visant à compromettre la Couronne. Jamais le commissaire Le Foch, entouré de ses proches et bénéficiant de la confiance de Louis XVI, n’aura mené une recherche aussi précise et documentée qui le conduira, après bien des périls, à un dénouement inattendu.
L’année du volcan
1783, l’éruption gigantesque d’un volcan en Islande provoque d’importants changements climatiques. La terre se réveille : tremblements de terre, tempêtes… affaiblissent tous les pays d’Europe, la France en particulier. Le royaume commence à vaciller, les caisses se vident.
Nicolas est convoqué par la Reine. Il est chargé d’enquêter sur la mort violente d un de ses proches : le Vicomte de Trabou. L’homme est mystérieux, il fréquente le monde de la finance. Ne cherche-t-il pas à camoufler une affaire de fausse monnaie ? Tous les moyens sont-ils bon pour combler l’immense déficit du Trésor royal ? Voilà une affaire qui n’est pas sans nous rappeler quelques évènements contemporains…
Les investigations de Nicolas vont le conduire une nouvelle fois en Angleterre et le mener à deux personnages le Comte de Cagliostro et la Comtesse de la Motte, chacun au cœur d’affaires où, là aussi, l’argent est en jeu. Dans ces mondes nouveaux que Nicolas va découvrir, la mort plane encore plus proche…
Vocation fatale
Au Royal Free Hospital de Londres, le corps d’une infirmière est retrouvé dans la goulotte à linge. Qui avait intérêt à éliminer Prudence Barrymore ? Dévouée à son métier, Prudence s’était formée pendant la guerre de Crimée aux cotés de Florence Nightingale. Revenue en Angleterre, elle tentait d’améliorer les hôpitaux alors insalubres. Les enquêtes de la police et du détective Monk amènent à l’arrestation de Sir Stanhope, brillant chirurgien de l’hôpital. Prudence l’assistait fréquemment en salle d’opération. L’avait-elle pris en faute ? Quatrième d’une série, ce livre met en scène le second détective créé par Anne Perry, William Monk, et ses indispensables amis, Hester Latterly, Callandra Daviot et Oliver Rathbone. On y trouve un tableau très vivant de la médecine à la fin du XIXe siècle, une intrigue très subtile ; les personnages, minutieusement fouillés, captivent le lecteur jusqu’au bout ! –Sophie Colpaert
Esclave du passé
Daniel Alberton, riche marchand d’armes anglais, est retrouvé assassiné dans la cour de son entrepôt de Tooley Street. Sur place, le détective William Monk découvre la montre de Lyman Breeland, officier de l’Union américaine, à qui Alberton refusait de vendre des fusils.
Un coupable tout désigné ? D’autant plus que Breeland semble avoir regagné son pays, accompagné par Merrit, la fille d’Alberton, jeune idéaliste acquise à la cause abolitionniste.
Alors que la guerre de Sécession est sur le point d’embraser les États-Unis, Monk, accompagné par sa femme Hester et Philo Trace, l’ennemi juré de Breeland, va devoir se lancer à sa poursuite à travers l’Atlantique et une Amérique ensanglantée par ses premières batailles.
Les nuits blanches du Chat botté
En octobre 1700, d’étranges crimes ensanglantent la région si paisible des Alpes provençales. A quelques jours d’intervalle, on a retrouvé le cadavre d’une jeune fille curieusement vêtue d’une cape rouge, puis un mari et sa femme étranglés dans leur lit, la bouche emplie de petits cailloux blancs, enfin un marchand et sa fillette eux aussi étranglés.
L’enquête est confiée au procureur Guillaume de Lautaret. Jeune homme à l’esprit vif, aussi habile à tirer l’épée qu’à trousser les filles, il s’ennuie mortellement dans cette place forte où rien ne se passe et rêve d’une brillante carrière à Versailles. Non loin de là, Delphine d’Orbelet s’ennuie tout autant dans les salons du château de sa mère.
Le crime de Paragon Walk
Londres, 1884. La luxueuse avenue de Paragon Walk s’éveille en plein drame : une innocente jeune fille de dix-sept ans, Fanny Nash, y a trouvé la mort, violée et étranglée. L’inspecteur Pitt est chargé de l’affaire. Sa tâche s’avère encore plus délicate que d’habitude. Une nouvelle fois confronté à l’aristocratie, il va aussi devoir enquêter chez Lady Emily Ashworth, la soeur de sa chère épouse Charlotte ! Fanny a été agressée alors qu’elle revenait de chez Emily et George, son mari, reste très évasif sur son emploi du temps au moment du crime. Cacherait-il quelque chose ? L’enquête piétine. Bien décidée à percer le mystère, Emily entraîne Charlotte dans les réceptions mondaines. À la quête des petits secrets qui cachent les grandes dépravations, elles démasqueront un coupable complètement inattendu. Brillante critique sociale de l’aristocratie anglaise de la fin du XIXe siècle, cette troisième enquête de l’inspecteur Pitt, secondé par Charlotte et Emily, conjugue ambiance pesante et coups de théâtre qui raviront le lecteur. – Sophie Colpaert
Le marc maudit
La belle Lois Latter rencontre un médium connu qui lui prédit un empoisonnement. De retour chez elle, au cours d’un dîner de famille, elle est prise de vomissements. Son mari Jimmy décide de prendre conseil auprès de Miss Silver. Quand quelque temps plus tard, Lois est retrouvée empoisonnée et qu’il est soupçonné, il lui demande de venir enquêter à Latter End, le manoir familial. Elle y retrouve les deux demi-sœurs de Jimmy, son cousin Anthony Latter et l’ancienne gouvernante Minnie.
Crépuscule à Soho
« Si certains la comparent trop aisément à Miss Marple, ou à Miss Silver de Patricia Wentworth, son goût acéré de la déduction, des probabilités et son penchant inassouvi pour l’occultisme (elle serait l’héritière d’une femme exécutée pour sorcellerie) peuvent davantage faire penser à un Sherlock Holmes qui aurait oublié d’être élégant. En vérité, cette héroïne récurrente crée, roman après roman, un univers essentiellement basé sur une indépendance féminine hors du commun pour l’époque, et une intuition qui en fait sa meilleure alliée. Une femme absorbée par une réussite ou un tricot en cours, et tout occupée en même temps à laisser vagabonder un esprit toujours en éveil prêt à détricoter une énigme. Une autre reine du crime, P D. James, l’a célébrée comme « l’un des meilleurs auteurs de romans policiers ». » Virginie Gatti, L’Humanité
Le crucifié de Farriers’ Lane
Alors que Thomas et Charlotte Pitt assistent ensemble – une fois n’est pas coutume à une représentation théâtrale, le juge Samuel Stafford meurt empoisonné dans une loge voisine. II s’apprêtait à rouvrir le dossier d’un homme condamné cinq ans plus tôt à la pendaison pour le plus horrible des meurtres. L’inspecteur Pitt se retrouve donc avec deux enquêtes criminelles à mener ; or police et magistrature ne semblent guère disposées à lui faciliter la tâche. Heureusement Charlotte est à ses côtés pour l’aider à découvrir la vérité.
L’affaire est close
L’affaire Everton était close : Geoffrey Grey avait déjà passé un an en prison pour le meurtre de son oncle. Tout était contre lui. Pourtant, Marion, sa femme, savait qu’il était innocent. Il en allait de même pour la jeune cousine de Marion, Hilary, après avoir rencontré par hasard un des témoins, se mit dans la tête de prouver l’innocence de Geoff. Folle jeunesse! Si elle avait su à quoi elle s’exposait… Heureusement, son ex-fiancé, Henry, n’était pas aussi indifférent à son égard qu’il le prétendait. Il commença donc par contacter Miss Silver…
Quatrième de couverture « Amateurs de puzzles à l’heure du thé, de petits salons anglais, de vieilles dames facétieuses et détectives de temps à autre, soyez comblés : l’ineffable Miss Silver de Patricia Wentworth nous revient, efficace et fine mouche, suspense et dramatisation en prime ! Enfoncée, la brave Miss Marple d’Agatha Christie, tant les aventures de sa collègue sont vives et préfigurent déjà les romans d’une Patricia Highsmith. Un régal ! Christian Robin, Le Courrier français
Le secret des enfants-rouge
En ce jour d’avril 1892, à Paris, toute l’équipe de la librairie de la rue des Saints-Pères est sens dessus dessous ! L’appartement de Kenji Mori, l’associé et père adoptif de Victor Legris, vient d’être cambriolé. Mais, fait étrange, les voleurs n’ont emporté qu’une coupe exotique sans valeur. Bientôt, le libraire enquêteur va découvrir combien cet objet attise les convoitises.. Dans un Paris hanté par la peur des attentats terroristes, au lendemain de l’arrestation d’un certain Ravachol, Victor Legris est entraîné dans une enquête en forme de cache-cache fatal qui le conduira jusque dans le milieu des chiffonniers parisiens et au cœur du quartier des Enfants-Rouges. « Dans l’ombre des héros, le cœur de Paris palpite, tout un peuple de petites gens s’anime, dans la grande tradition du roman populaire. »
F.L. L’Yonne républicaine
Le juge Ti à l’œuvre
Aux quatre coins de l’Empire chinois, sous la dynastie des T’ang, le juge Ti exerce ses fonctions de magistrat, armé de sa perspicacité légendaire, de son sens de la déduction et de sa rigueur confucéenne. Entre 663 et 672 de notre ère, voici dix ans de la carrière du célèbre magistrat dans la Chine des T’ang, à travers huit nouvelles délectables. Tout commence dans le district de Peng-lai par une enquête criminelle résolue en un temps record et se termine au moment où bascule le sort de tout l’Empire. Du meurtre de la femme d’un notable à celui d’un prêteur sur gages, l’honorable Ti, aidé de ses fidèles lieutenants, s’attaque à des affaires multiples, parfois en apparence inextricables, avec un sens inné de la justice. Mais même le magistrat n’est pas à l’abri d’une erreur…
Le chat qui flairait une piste
Une vague de larcins vient ternir les festivités de fin d’année à Pickax.
Si la disparition intempestive d’une paire de lunettes ou de gants ne semble pas grave en soi, l’affaire devient plus sérieuse lorsque les voleurs dérobent la recette d’une soirée de charité organisée par le club de bridge. Mais le pire est encore à venir : un banquier est assassiné, une jeune mariée meurt tragiquement, un innocent se trouve jeté en prison. Qwilleran décide alors de mener l’enquête, talonné bien sûr par ses fidèles siamois, Koko et Yom Yom.
Avec ce trio infernal, les méchants n’ont qu’à bien se tenir.
Le fantôme de la rue royale
Nous sommes en 1770 et dix ans ont passé depuis la première enquête du Breton Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet. Dix années pendant lesquelles, avec son mentor Sartine, lieutenant général et homme des affaires spéciales du roi, il aura déjoué de multiples complots. Des succès dont certains sont jaloux et c’est au moment où l’on tente de mettre les deux hommes au placard qu’une catastrophe intervient pendant le mariage du Dauphin : des carrosses foncent délibérément sur la foule entassée place Louis XV. Le mouvement de panique fait des dizaines de morts et au milieu des cadavres, on retrouve une jeune femme serrant en son poing une perle noire…Le Floch va devoir enquêter en compagnie de personnages historiques aussi célèbres que Charles-Henri Sanson, bourreau de Paris.
Rutland place
Charlotte Pitt reçoit un message de sa mère, Caroline Ellison, car un objet compromettant qu’elle possède a disparu. En se rendant à Rutland Place, elle s’aperçoit que plusieurs autres choses se sont volatilisées dans le voisinage. De plus, Caroline se sent épiée. Quand une femme est assassinée, Thomas Pitt entre en scène. Aidé de Charlotte et d’Emily Ashworth (qui fait son grand retour), il va tenter d’établir des liens entre les faits et d’éclaicir le mystère, malgré les réticences habituelles de la haute société à dévoiler ses secrets. « Anne Perry prend un formidable plaisir (et nous aussi) à imaginer des enquêtes policières à la fin du siècle dernier dans une Angleterre victorienne. Elle en profite pour faire, sans avoir l’air d’y toucher, une enquête sociologique, une revue de mode (chaque robe est décrite avec minutie) et une critique redoutable de cette société enfermée dans ses principes, ses traditions, ses habitudes. L’auteur évoque aussi parfois les bas-fonds à la Dickens. Et le tout fait des polars haletants, amusants, excitants. Même quand on n’aime pas d’habitude la littérature policière. Marie-Françoise Leclerc, Marie-France
Azazel
Moscou, mai 1876 – Par un superbe après-midi de printemps, les promeneurs du parc Alexandre sont témoins d’un incident surprenant : un jeune homme se précipite aux pieds d’une demoiselle et lui demande abruptement de lui donner un baiser, menaçant de mettre fin à ses jours en cas de refus. Econduit par la belle, il sort un revolver de sa redingote et se brûle la cervelle. La police moscovite découvre très vite qu’il ne s’agit là que du premier acte d’une série de disparitions aussi sanglantes qu’inexplicables. Un jeune fonctionnaire débutant du nom d’Eraste Fandorine est inopinément mis sur l’affaire.
La loi de la tribu
« Napoléon Bonaparte, détective du « bush » australien, est né de la plume d’un Anglais voyageur au début des années cinquante. L’inspecteur « Bony » est passé maître dans l’art de résoudre des énigmes de « chambre close » au beau milieu d’un désert de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Arthur Upfield (1888-1964) est considéré par Tony Hillerman comme l’un des précurseurs du « polar ethnologique ».
Mort d’un orfèvre
Dans un appartement miteux de la Piazza Santo Spirito, un jeune orfèvre reçoit l’extrême onction avant de prononcer ces mystérieuses paroles : » Ce n’était pas elle « . Les carabiniers appelés sur les lieux concluent rapidement à un suicide. Mais Guarnaccia ne croit pas à cette version. Tandis qu’augmente la pression pour classer l’affaire, il entend bien prouver qu’il s’agit d’un meurtre, au risque de compromettre sa carrière. Quand les révélations de deux témoins viennent bouleverser ce scénario trop simple…Dans une Florence étouffée par la canicule estivale et les hordes de touristes, le célèbre adjudant fera tomber le mur du silence d’une communauté unie par un code de loyauté inviolable et une méfiance à toute épreuve.
La mort au fond du jardin
D’abord, elle avait eu l’impression qu’on l’avait poussée dans l’escalier. Puis il y eut cette assiette de velouté de champignons empoisonnés. Le comprimé douteux dans son flacon de somnifères finit de l’inquiéter. Adriana Ford, comédienne célèbre et propriétaire de Ford House, décide alors de consulter Miss Silver. Maud Silver, avec une logique implacable, lui apprend que la personne qui tente de l’assassiner habite sous son toit. Et quelques jours plus tard, à Ford House, on découvre un premier cadavre…
Un anneau pour l’éternité
Un soir, alors qu’elle fait une promenade dans le bois de Dean Man’s Copse, Mary Strokes découvre le corps d’une jeune femme enveloppée dans un manteau noir, sans chapeau, mais avec à l’oreille un anneau sertie de pierres précieuses, symbole de la pérennité des liens du mariage. Mary alerte immédiatement la police. Or, lorsqu’elle revient sur les lieux en compagnie du Sergent Abbott, le corps a disparu. Si les autorités doutent bientôt du témoignage de Mary, Miss Silver est certaine de sa bonne foi, et elle entend le démontrer.
Coup de théâtre au Dauphin
Un mystérieux mécène offre à Peregrine Jay le Théâtre Au Dauphin et un gant ayant appartenu à Shakespeare. Inspiré, Peregrine écrit une pièce le mettant en scène et rencontre un grand succès. Mais un jour, un meurtre se produit et le gant est volé
L’ermite de la forêt d’Eyton
Un tout jeune garçon, une formidable grand-mère qui souhaite le marier, un ermite qui mène la danse (ou le sabbat ?) au fond des forêts, et, bien sûr, ce fin limier de frère Cadfael flairant le crime passé ou à venir, tels sont les ingrédients du suspense d’Ellis Peters. Le sang coule, les cœurs battent plus vite peut-être qu’aujourd’hui. Mais il suffit d’ouvrir le livre pour être au diapason de ce Moyen Âge si violent et si chaleureux. C’était hier, en 1142, quelque part en Grande-Bretagne…
Buckingham Palace Gardens
Thomas Pitt, agent des services très secrets de la reine Victoria, la Spécial Branch, et son supérieur, le glacial Narraway, sont convoqués de toute urgence au palais de Buckingham. L’impensable vient de se produire : un crime barbare a été commis sur la personne d’une prostituée, retrouvée au petit matin dans un placard. La jeune femme était «invitée» à une fête très privée donnée par le prince de Galles…Le coupable doit être désigné et l’affaire étouffée au plus vite, avant que le scandale ne s’ébruite hors du palais, au risque de mettre la Couronne en péril…
Le cuisinier de Talleyrand
En cet automne 1814, toute l’Europe s’est donné rendez-vous à Vienne. A l’instigation des vainqueurs de Napoléon, un grand congrès va s’ouvrir pour régler la succession de l’Empire et la capitale autrichienne grouille de diplomates, d’espions, de courtisanes et de filous de tous poils aux intérêts les plus divers. Inquiète de cette effervescence, la police se serait bien passée d’un meurtre particulièrement sordide qui éveille les craintes d’un ultime complot napoléonien. Aussi, l’inspecteur Vladeski va-t-il devoir mener son enquête au sein même de la délégation française, dirigée par le très habile Talleyrand et son plus précieux atout pour séduire les congressistes, Antonin Carême, le meilleur cuisinier du monde…
L’homme au ventre de plomb
On retrouve Nicolas Le Floch moins d’un an après sa première enquête, L’Énigme des Blancs-Manteaux. Nous sommes toujours dans le Paris de la fin de l’année 1761 et le jeune commissaire de police du Châtelet a pris quelques galons suite à ses réussites antérieures sous l’autorité de M. de Sartine, l’homme des enquêtes spéciales de Louis XV, avec l’aide de son adjoint l’inspecteur Bourdeau. Au départ de cette aventure, Le Floch est à l’Opéra, où l’on donne Les Paladins de Rameau, quand un couple de courtisans, le comte et la comtesse de Ruissec, apprennent le suicide de leur fils. Les premières constatations font plutôt pencher Nicolas Le Floch pour la thèse d’un assassinat déguisé. L’affaire va le mener tout droit à des complots qui pourraient menacer jusqu’à la vie du roi. Pour la seconde fois, Jean-François Parot explore son XVIIIe siècle parisien.
La fortune de l’échevin
Hiver 1476. Roger Le Colporteur a déserté pour un temps les grands-routes, s’apprêtant à passer l’hiver à Bristol, dans le cottage de sa belle-mère Margaret. Mais son repos est de courte durée. Clement Weaver, le fils d’un des plus riches marchands de la ville, donné pour mort il y a plus de six ans, serait de retour en ville. Sans doute affaibli par l’âge et aveuglé par la joie de revoir son fils tant regretté, le vieux Weaver a immédiatement reconnu Clement. Mais Alison, sa soeur, et son mari, William, sont formels : l’individu est un imposteur, et son complice ne peut-être qu’un proche de leur famille.Le couple a donc décidé de faire appel aux talents de Roger, afin qu’il découvre les responsables de cette duperie.
Le mystère Clementina
Engourdie par la canicule d’août, Florence semble désertée par ses habitants. Au poste de garde du palais Pitti, l’adjudant Guarnaccia est appelé à enquêter sur la mort d’une vieille femme, Clementina, qu’il a rencontrée dans des circonstances singulières quelques jours plus tôt. Il ne fait aucun doute pour lui qu’elle a été assassinée, d’autant que Clementina avait tenté de le joindre d’urgence la veille de sa mort. Sans le moindre indice, l’adjudant va tenter de reconstruire le passé de la victime. Ses recherches vont l’entraîner au cœur des foyers de San Frediano, ainsi qu’à l’hôpital psychiatrique, désormais fermé. Et, tandis qu’il brosse peu à peu le portrait de la défunte, il va revivre par procuration des événements tragiques qui se déroulèrent vingt-cinq ans plus tôt.
Half Moon Street
En cet automne 1891, Londres sembles bien triste au commissaire Thomas Pitt, depuis que sa chère Charlotte est partie se reposer à Paris. Mais il n’a guère le temps de sombrer dans le spleen, car la découverte du corps d’un homme habillé en femme dans une barque, sur la Tamise, l’entraîne dans une nouvelle aventure pleine de mystère. Qui était la victime et pourquoi cette mise en scène macabre ? Aidé de l’irascible sergent Tellman, Pitt fouille les consciences et les coeurs de la haute société, arpentant les coulisses des théâtres où se jouent les pièces d’un certain Oscar Wilde. Gentlemen et ladies irréprochables peuvent parfois cacher de bien dérangeantes vérités…
Le messager du temps
Historienne de renom, Ann Dukthas se penche sur les grandes énigmes qui ont traversé les siècles en emportant avec elles leurs secrets. Pour l’heure, l’affaire qui la passionne se résume en une seule question : la belle Marie Stuart, reine d’Écosse, a-t-elle assassiné son mari en cette nuit de février 1567 ou a-t-elle été la victime d’un complot ? Sa conférence sur le sujet à peine achevée, elle fait la connaissance d’un bien curieux personnage qui prétend pouvoir lui apporter son aide : Nicholas Segalla. Mais qui est-il ? Derrière une élégante silhouette de parfait gentleman anglais, ce bel homme au regard las lui révèle son incroyable secret : éternel passager du temps, tour à tour prêtre jésuite, émissaire du gouvernement anglais, agent secret, il a arpenté de siècle en siècle les arcanes du pouvoir en témoin des pires turpitudes de l’âme humaine.
Un écrivain mord la poussière
Entre deux verres d’alcool, Mervin Blake, célèbre romancier et critique, président de l’Association littéraire australienne, s’ouvre auprès de la journaliste mondaine Nancy Chesterfield des sentiments fort contrastés qu’il éprouve à l’égard de nombre de ses collègues écrivains. Le lendemain de cette soirée alcoolisée quoique littéraire, Blake est retrouvé mort à son domicile. Banal suicide ? Rien n’est moins sûr pour l’inspecteur Bonaparte qui décide de s’installer quelque temps chez la voisine du défunt… Acide, drôle, fort bien construite comme toujours chez Upfield, cette vingt-cinquième enquête de l’inspecteur métis Napoléon Bonaparte plonge le lecteur dans les méandres du milieu de l’édition. L’auteur se venge peut-être de quelques déconvenues dont il a eu lui-même à pâtir, par exemple de collègues snobant volontiers le roman policier parce que seule la prétendue « grande littérature » est noble à leurs yeux. Un thème ultra-classique mais particulièrement bien traité ici. –Bruno Ménard
Le chemin de la falaise
Rachel Treherne est très angoissée. Depuis quelques mois, on en veut à sa vie. Il y a d’abord eu ces lettres anonymes, et puis un escalier trop bien ciré, des chocolats au goût amer, des vipères dans son lit… À chaque fois, les membres de sa famille étaient tous présents. Des membres qui, financièrement, dépendent entièrement d’elle. La jeune femme se décide à contacter Miss Silver, le célèbre détective privé londonien. Rachel refuse de voir un criminel en l’un des siens, mais Miss Silver, toujours aussi lucide, est convaincue du contraire. De nouvelles menaces lui donnent raison : Rachel est vraiment en danger ! La vieille fille détective pourra-t-elle arrêter le criminel à temps ? Patricia Wentworth excelle à dépeindre une atmosphère véritablement oppressante avec des scènes d’une formidable tension. Des personnages redoutablement bien croqués, du suspense jusque dans les toutes dernières pages et un dénouement inattendu pour couronner ce très bon roman. Un auteur à redécouvrir absolument ! –Sophie Colpaert
Parce Sepulto
Rome, an 45 après J.-C. La belle Lucilla est retrouvée morte le jour de ses noces, le corps enseveli dans la boue des thermes familiaux. Invité à la cérémonie de mariage, Publius Aurélius Statius, sénateur romain, séducteur impénitent et enquêteur à ses heures, bondit sur l’affaire pour des raisons très personnelles : d’une part, la victime était la fille adoptive de sa grande amie, la plantureuse et excentrique Pomponia, d’autre part, il est fasciné par la sueur jumelle de Lucilla, l’envoûtante Camilla, une jeune femme mystérieuse et déroutante… Secondé par l’indispensable Castor, un affranchi maître dans l’art de l’entourloupe et du déguisement, Publius Aurélius se lance dans une enquête semée d’embûches et de fausses pistessur laquelle plane l’ombre menaçante de la terrible déesse Cybèle…
Les anges des ténèbres
En 1916, l’Europe tout entière s’est embourbée dans la Grande Guerre. Tandis que la famine menace l’Angleterre, la famille Reavley continue de subir dans sa chair les horreurs de la guerre : Joseph, aumônier sur le front des Flandres, est rapatrié dans son village natal de St Giles après avoir été grièvement blessé. Là, il retrouve son frère Matthew, membre des services de contre-espionnage et Hannah, sa sœur, qui prend en main sa convalescence. Depuis deux ans, ils traquent le Pacificateur, un personnage mystérieux et haut placé qui se cache derrière un complot international et l’assassinat de leurs parents. Tandis que Matthew enquête auprès d’une séduisante agent double irlandaise, Joseph découvre le quotidien d’un pays en guerre loin du front. Mais, même à St Giles, la paix n’est pas au rendez-vous…Anne Perry nous entraîne dans le bruit et la fureur de la Grande Guerre et signe avec cette troisième aventure de la famille Reavley, un tableau bouleversant d’une des plus grandes tragédies de l’histoire contemporaine.