S.
1948 : Claude, après des années d’internat au collège religieux de Salvères – avec ses amitiés particulières, termine ses études secondaires à Lausanne parmi une faune cosmopolite qui ne s’intéresse qu’au jeu et aux femmes. Et c’est dans ce monde trouble et pittoresque que s’opérera le passage, «le passage de la ligne de feu qui sépare l’adolescent de l’homme ». Diane, l’amour, « S. », l’amitié et l’admiration, feront connaître à Claude les certitudes de la vraie vie. Mais S. se tue, en laissant à Claude un message ambigu. Maintenant, c’est Paris et Dominique qui exorcisent les poisons distillés par la mort de S. Claude, en quittant l’Europe pour Hollywood, abandonne les vestiges de son adolescence. Ce roman, le premier de la trilogie (Hollywood, Les Enragés), plein de vie et de talent, a fait scandale lors de sa parution.
L’homme tranquille
Vieille édition de 1953 – Après le traité de 1921, les fusils des républicains irlandais et des troupes britanniques se sont tus. Mais la trêve des armes n’est pas celle des sentiments. Dans l’arrière-pays montagneux du sud-ouest de l’Irlande, sur les rives d’une rivière poissonneuse, à la lisière de forêts denses, couve une guerre sans drapeaux ni slogans. Celle que se livrent les héros d’hier, des hommes et des femmes qui ont trop longtemps sacrifié leurs émotions à la cause. Ils se retrouvent à la ferme de Sean, entre frères d’armes, espérant comprendre quelles furent leurs erreurs d’antan. Ils sont tous revenus à Leaccabuie, à l’exception de Nuala, dont le destin tragique hante tous les esprits. Célèbre film de John Ford avec John Wayne et Maureen O’Hara, L’Homme tranquille est avant tout un formidable roman.