Entre 1959 et 1971, les lecteurs de Pilote se sont passionnés pour barbe rouge qui est devenu aujourd’hui un classique de la BD.Les aventures du plus sanguinaire des pirates des Caraïbes reconstituées dans l’ordre de leur création.
Ce que je crois
» Ce livre, écrit François Mauriac, ne s’adresse ni aux savants, ni aux philosophes, ni aux théologiens. j’ai voulu répondre le plus simplement possible à la question : » Pourquoi êtes-vous demeuré fidèle à la religion dans laquelle vous êtes né ? » C’était m’exposer à faire le jeu de l’adversaire. Le risque est à la mesure de la simplicité et de la naïveté qui m’auront tenu à genoux, durant toute ma vie, mais qui, de l’enfance à la vieillesse, m’auront permis de sentir, de toucher, de posséder un amour que je ne voyais pas. » Et il est vrai que la sincérité d’un tel ouvrage en fait un message bouleversant qui concerne tous les hommes.
Si François Mauriac y retrace son itinéraire spirituel, sans omettre les objections contre l’Eglise qu’il eut le plus de mal à surmonter (à dix-huit ans il faisait déjà ses délices d’Anatole France), il nous passionne par les confidences sur lui-même, sur sa famille et sur son enfance, à laquelle on sait avec quel plaisir il revient toujours. Mais, dépassant son cas personnel, il engage sa foi dans le siècle, et nous rappelle » qu’il n’est pas d’autre politique permise au chrétien que la recherche du royaume de Dieu et de sa justice. » Ouvrage pathétique, par la lutte qui se laisse voir à chaque page entre l’homme et le chrétien, l’homme qui avoue son » hédonisme inguérissable « , le chrétien qui se répète la parole de Saint Jean : » Et si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur « . Le Ce que je crois de François Mauriac parle à l’oreille de chacun de nous, et l’oblige au tête-à-tête avec sa propre conscience. Un grand livre : l’un des plus grands dans l’œuvre du grand écrivain.
La machine infernale
La Machine infernale (1934) est adaptation, très libre, de l’histoire d’Oedipe qui, selon l’oracle de Delphes, devait tuer son père et épouser sa mère. Cocteau fait subir à la tragédie de Sophocle un traitement tout à fait personnel à base de surréalisme, d’ironie et d’anachronismes volontaires. Il marie la poésie à ce drame austère de la fatalité et rénove, de manière éclatante, un mythe, avec tous les dons du virtuose.
Le veilleur de nuit
Au premier abord, un simple fait divers: un homme jeune, dans le secret de son jardin, creuse un puits profond qu’il aménage; il enlève une jeune fille et l’y séquestre. Mais lorsque, assistant au forage de Siméon Leverrier, le lecteur pénètre au coeur de l’homme, et sonde ses intentions, l’envoûtement commence. Le veilleur de nuit poursuit la réalisation d’un rêve apparemment puéril, fruit de ses lectures hâtives. Le trésor enfoui qui l’attire, est-ce la fortune, le vestige d’un passé révolu ou un autre soi-même à peine soupçonné? Le drame se reconstitue au cours d’un débat (ou plutôt d’un procès) qui oppose le coupable silencieux – devant un tribunal ou en son fors intérieur? – aux investigations d’un juge terriblement perspicace.
De quoi se tordre
J’abandonnai l’escalier d’incendie et bondis dans l’obscurité par la fenêtre ouverte. J’atterris sur un grand lit. Vince suivit et Anne, avec ses talons-aiguilles, sauta à son tour. Une femme poussa un hurlement déchirant. Un autre cri de femme lui répondit, tout près de moi. Ne vous frappez pas, mes petites dames. On ne fait que passer.
Le Docteur Ibrahim – El Hakim
L'auteur de ce curieux roman biographique était un chirurgien connu. Je dis « étais » parce qu'il n'existe plus. Une grave maladie, qu'il rapporta en Egypte après avoir exercé sa profession en Angleterre pendant des années, l'a conduit au tombeau. Magnifique roman !
L’Histoire secrète
La cagoule – Le front populaire – Vichy – Londres – Deuxieme bureau – L’Algerie Francaise – L’O.A.S.
Jean-Raymond Tournoux n’a pas son pareil pour nous révéler, avec une sûreté d’information et un brio d’écriture confondants, tous les dessous essentiels, à partir desquels l’histoire officielle se cristallise. Avec « L’Histoire secrète », c’est le secret de ceux qui se voulaient, par définition, les plus secrets d’entre tous, qu’il nous dévoile : ces mouvements clandestins d’extrême-droite, qui allaient réapparaître avec l’O.A.S. et la guerre d’Algérie, mais qui s’organisent déjà – en 1936 – avec la Cagoule. Le Maréchal Franchet d’Esperey, Deloncle, Loustaunau Lacau, Darnand, Laval, Darlan, sont les principaux héros, de cette Histoire parallèle, passionnante comme un roman noir et sans laquelle la vérité de notre époque ne saurait s’établir.
Egypte
L’histoire de l »Egypte nait avec le coup de pioche d’un souverain que les égyptologues ont baptisé ( le roi scorpion) comme l’histoire de Rome nait sous le sol de la charrue de Romulus. Une image du scorpion nous est en effet transmise, qui trace dans le limon du Nil un canal. Il est permis de voir en ce geste éminemment créateur, l’acte de naissance de cette nation-fleuve.
Coronation
Imagine seeing the Queen that close as she goes by in her golden carriage! The kiddies will have something to tell their kiddies, won’t they? And a drink of real champagne to go with it! Coronation Day, 2 June 1953! A humble, working-class family from Sheffield is desperate to buy train tickets to London to see the coronation, but doing so means forsaking their annual seaside holiday. After some scrimping and saving, and a family meeting in which the enthusiasm of the children overrules the reluctance of their long-suffering mother and grandmother, the Clagg family take the plunge and buy premium, champagne tickets for the big day.
Histoire de la Gestapo
Gestapo, ces trois syllabes ont, pendant douze années, fait trembler l’Allemagne, puis l’Europe entière. Des centaines de milliers d’hommes ont été traqués par les agents qui opéraient sous le couvert de cette « raison sociale », des millions d’êtres humains ont souffert et sont morts sous leurs coups ou sous ceux de leurs frères, les SS.
Jamais, dans aucun pays et à aucune époque, une organisation n’atteignit cette complexité, ne détint un tel pouvoir, ne parvint à un tel point de « perfection » dans l’efficacité et dans l’horreur.
A ce titre, la Gestapo demeurera dans la mémoire des hommes comme l’exemple d’un instrument social dévoyé par des êtres sans scrupules.L’être humain est un fauve dangereux. En période normale, ses instincts mauvais demeurent à l’arrière-plan, jugulés par les conventions, les habitudes, les lois, les critères d’une civilisation. Mais, que vienne un régime qui non seulement libère ses impulsions terribles, mais en fasse des vertus, alors du fond des temps le mufle de la bête réapparaît sous le masque fragile du civilisé, déchire cette mince écorce et pousse le hurlement de mort des temps oubliés.Ce que le nazisme, incarné quelque sorte dans la Gestapo, a tenté de réaliser, et qu’il a failli réussir, c’est la destruction de l’homme, tel que nous le connaissons, tel que des millénaires l’ont façonné.
La renarde
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Comme un conte, imprégné de mystérieuses légendes et de nature frémissante, se déroule la tragique histoire de Hazel, la fille des bois, sauvage et libre comme la petite renarde sa compagne,, qui ne découvre l’homme que pour lutter contre sa convoitise. Échappant à Reddin dont les instincts chasseurs la révoltent, elle va vers celui qui lui offre un refuge – le Pasteur, qui l’épouse pour la sauver. – Mais la nature est impérieuse, et Hazel ne résiste s a celui qui l’appelle, « comme le pluvier ou temps pas nids… » Comprenant son erreur et sa faute, elle s’enfuit à nouveau vers son véritable ami. Mais les « signes » sont contre elle; la « Meute de la Mort » semble la poursuivre lorsque les chiens s’acharnent sur la piste de la renarde, et toutes deux se précipitent vers la mort qui les sauve.
Rebecca
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ? Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’œuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d’évocation du texte originel et en révéler la noirceur.
Don Juan
C’est à une fête fabuleuse que nous convie l’auteur, qui réinvente le destin de Don Juan en un prodigieux roman historique, fait d’amour, de sang et de chevauchées à travers l’Europe d’avant la Révolution, toute entière acharnée à la perte du « corrupteur ».
[…]
Course poursuite tour à tour picaresque et badine, romantique et tragique.
[…]
Rencontres de moines fous, de bourreaux, de grands seigneurs assassins, de musiciens inspirés, de joueurs, de tricheurs, d’orphelines éplorées et de grandes dames criminelles. D’où ce fulgurant roman d’aventures qui évoque tout à la fois Alexandre Dumas et Casanova, mais aussi le Laclos des « Liaisons dangereuses » et les plus fantastiques des romans noirs.
Walden Two
En Anglais – Walden Two is a utopian novel written by behavioral psychologist B. F. Skinner, first published in 1948. In its time, it could have been considered science fiction, since science-based methods for altering people’s behavior did not yet exist. Such methods are now known as applied behavior analysis. Walden Two is controversial because its characters speak of a rejection of free will, including a rejection of the proposition that human behavior is controlled by a non-corporeal entity, such as a spirit or a soul. Walden Two embraces the proposition that the behavior of organisms, including humans, is determined by environmental variables, and that systematically altering environmental variables can generate a sociocultural system that very closely approximates utopia.
Pêcheurs d’Homme
Une étonnante aventure se joue, depuis plus de trente ans, parmi les jeunes catholiques ouvriers, une aventure où s’exaltent les passions les plus nobles : ils se sont faits » pécheurs d’hommes « . C’est cette aventure, celle de leurs espérances, celle de leurs combats, qu’évoque le saisissant roman de Maxence van der Meersch.
Les taxis de la marne
La première vertu de ce livre brûlant, c’est l’éloquence. Elle s’exhale d’un cœur en deuil, elle jaillit d’une âme indignée. Je dis bien d’une âme. L’homme de Dutourd a une âme. Il paraît que l’homme aurait une âme. Pas une conscience intellectuelle. Une âme. Qu’il y en aurait de grandes et de petites. On voit que Dutourd ne recule devant nulle nouveauté. N’en doutons plus : Les taxis de la Marne datent un tournant de la sensibilité française.
Le notaire du Havre
En 1889, la famille Pasquier (Raymond, Lucie et leurs quatre premiers enfants, Joseph, Ferdinand, Laurent et Cécile) tire le diable par la queue dans son petit appartement de la rue Vandamme, quartier Montparnasse à Paris. Raymond poursuit d’interminables et fort tardives études et Lucie fait des travaux de couture et s’occupe de ses enfants. Mais un jour, la famille apprend que Lucie pourrait bénéficier d’un héritage suite au décès de ses deux soeurs au Pérou. L’ennui c’est qu’elle n’en a encore que l’usufruit car le décès de l’une des soeurs n’est pas confirmé. L’argent est donc bloqué. La famille ne récupère que quelques meubles et vit dans l’attente de l’arrivée d’une lettre du « Notaire du Havre » leur annonçant enfin la bonne nouvelle… Mais elle tarde à venir et chaque jour la famille s’enfonce un peu plus dans la misère.
Topaze
Un modeste professeur, honnête, naïf et méprisé, se trouve embauché par un conseiller municipal véreux qui veut l'utiliser comme prête-nom… Topaze, créé en 1928, est le premier succès théâtral de Pagnol. C'est sa grande comédie de caractères, la plus classique, la plus moliéresque de ses pièces. Le personnage de Topaze devient aussitôt une figure archétypale du théâtre français.
Le jardin des bêtes sauvages
Tout en contournant le récif du Panthéon, je ruminais une question que je devais me poser mille et mille fois par la suite, une question que je sentais déjà familière à toutes mes fibres : « Allons! Qu'est-ce qu'il' y a encore? Qu'a-t-il encore inventé? » Oui, telle était la question qui, plus ou moins bien formulée, s'élevait du fond de mon coeur quand je voyais maman serrer les lèvres jusqu'à les vider de toute cou-leur, ou quand papa préludait en public à quelqu'une de ces colères théâtrales qui avaient fait, qui faisaient encore la terreur du clan.