Mémoires d’outre-tombe
Les Mémoires d’outre-tombe sont la principale œuvre de François-René de Chateaubriand (1768-1848), dont la rédaction commence en 1809, sous le titre Mémoires de ma vie, et s’achève en 1841. L’édition originale des Mémoires d’outre-tombe, titre final du projet, est publiée en douze volumes entre 1849 et 1850 chez Penaud frères (Paris), après une diffusion en feuilleton dans le journal La Presse. Chateaubriand souhaitait que ces mémoires ne soient publiés qu’après sa mort, d’où leur titre.
Ce livre comprend des extraits commentés. C’est une étude critique illustrée.
La vie de Chateaubriand, l’homme qu’il était, sa bibliographie, une analyse des Mémoires d’Outre-tombe, une étude littéraire et des thèmes de réflexion.
Quand j’étais marchand de tableaux
Matisse, Picasso, Soutine, Rouault, Van Dongen, Vollard, Aragon… Je vous ai bien connus, pour le meilleur et pour le pire. Je ne suis ni critique d’art, ni journaliste, encore moins historien. L’art est mon métier. Je l’ai vécu au jour le jour, pendant un bon demi-siècle, comme une aventure… J’ai été courtier, marchand, collectionneur, propriétaire de galerie. J’ai fréquenté des génies, des fausses gloires et d’authentiques faussaires, des amateurs d’art et des professionnels de l’estampe. J’ai connu un monde rare et étonnant. Je vous invite à y pénétrer en ma compagnie.
Psychanalyse des contes de fées
» Le Petit Chaperon rouge a été mon premier amour. Je sens que si j’avais pu l’épouser, j’aurais connu le parfait bonheur. » Charles Dickens. En reprenant cette citation, Bruno Bettelheim souligne à quel point le grand romancier avait compris l’importance capitale du conte de fées et le charme qu’il exerce sur nos premières années. Cette imagerie, mieux que tout le monde, » aide l’enfant à parvenir à une conscience plus mûre, afin de mettre de l’ordre dans les pressions chaotiques de son inconscient « . Tel est en effet le postulat de ce livre majeur oú Bettelheim nous éclaire sur la fonction thérapeutique des contes de fées sur l’enfant et l’adolescent jusqu’à la puberté. bien loin – contrairement à une idée reçue – d’être traumatisés, les jeunes auditeurs et lecteurs reconnaissent dans l’histoire une situation inconsciente ; ils y découvrent les épreuves à venir ; le roi et la reine sont les » bons » parents, la marâtre, la sorcière, l’ogre étant les images fantasmatiques des parents méchants et frustrants. Mais tout finit bien, par le succès et le réconfort : en s’identifiant au héros ou à l’héroïne, l’enfant exige cette fin heureuse, synonyme pour lui du bonheur possible. Grâce à cet ouvrage, illustré d’exemples d’un patrimoine sans âge, des Mille et Une nuits aux frères Grimm, de Cendrillon à Blanche-Neige et à La Belle au bois dormant, nous n’avons plus le même regard sur ces contes de fées qui offrent à l’enfant une chance de se comprendre mieux au sein du monde complexe qu’il va devoir affronter.
Le monde des rêves
Une dimension inconnue et fabuleuse au fond de nous-même. Le rêve. Quels sont les significations, les symboles, les ressources de nos rêves? Cet ouvrage vous dit tout en toute clarté sur le monde onirique. Un fabuleux voyage.
Blanche ou l’oubli
Quand j’ai connu Blanche, elle portait un petit chapeau de feutre, cloche, très enfoncé, d’un feutre extraordinairement tendre, léger, mou, comme si ça lui avait fait quelque chose de coiffer Blanche. Elle aimait s’habiller en noir, elle s’asseyait d’une façon que n’avait personne, se penchait pour m’écouter, la joue sur sa main, le coude sur le genou. Je lui avais dit : » Vous fumez ? « , et elle avait éteint sa cigarette, non, c’était pure nervosité. C’est très drôle, cette petite fille, dès la première fois, dans un lieu avec de hautes lumières, un café tout en longueur, j’avais une idée tracassante, je ne pensais qu’à une chose, et Dieu sait ce que je pouvais dire ! Les mains m’en tremblaient, j’avais envie d’enlever son manteau, d’ouvrir sa robe. Pourquoi ?
La maison du corsaire
Une dette d’honneur oblige le comte Renaud de Mombrun à épouser. Sabine Sainclair. Mais, le soir même du mariage, elle apprend que Renaud la méprise, elle et sa famille, et lui refuse de jouer le moindre rôle à son foyer. De longtemps elle n’oubliera cette humiliation.
Dans le vieux château breton du comte, autrefois maison de corsaire, vivent des personnages étranges qui cherchent à éloigner Sabine en l’effrayant. Pour la jeune femme les avertissements se succèdent, puis les menaces. Enfin viennent les actes. Ne tente-t-on pas de la tuer au cours d’une chasse ?
Avec dignité Sabine fait face aux forces obscures qui cherchent à l’évincer. Après avoir arraché, enfin, son mystère à la Maison du Corsaire et découvert, avec stupeur, le visage de l’imposture, de la haine, découvrira-t-elle aussi celui de l’amour ?
Le médecin de Cordoue
Lorsque Maïmonide naît, en 1135, dans le quartier juif de Cordoue, cette ville d’Andalousie offrait au monde un modèle de civilisation et de tolérance qui, 800 ans plus tard, demeure inégalé. Arabes, Chrétiens et Juifs, sans rien abdiquer de leur personnalité, y vivaient en harmonie. C’est ainsi qu’à 12 ans le jeune Moïse Maimon, que les scholastiques chrétiens surnommeront un jour « l’Aigle de la Synagogue », devint le disciple du grand penseur arabe Averroès, puis se passionna pour l’étude de la médecine. Contraint à l’exil par le fanatisme des nouveaux conquérants arabes, il commença un long voyage autour de la Méditerranée. Chassé de Palestine par les Croisés, et après une vie d’errance, il finit son existence au Caire comme médecin et ami du sultan Saladin. Il passa ses dernières années à combattre les épi démies et à soulager la misère des pauvres.
L’Aiglon
Vienne, Schönbrunn, Metternich, un empire qui se croyait éternel malgré l’ombre de Napoléon qui pèse encore sur l’Europe à travers un jeune homme irrésistible de charme, de fragilité et de mélancolie, une sorte d’Hamlet androgyne qui fut le grand rôle de Sarah Bernhardt et qui était le duc de Reichstadt, le fils de l’Ogre et de l’Aigle : le roi de Rome, l’Aiglon. Les ailes de l’Aiglon naissent, s’ouvrent, palpitent au souvenir de tant de puissance et de gloire, tels que les évoque devant lui Séraphin Flambeau, le grognard légendaire de la Grande Armée. Mais l’histoire n’aime pas les redites et les ailes meurtries vont bientôt se fermer. Le roi de Rome mourra comme il a vécu, en prince autrichien, la pièce se terminant sur la réplique fameuse de Metternich (qui a eu tout de même un peu peur) : » Vous lui remettrez son uniforme blanc. »
Croc-Blanc
Dans le Grand Nord sauvage et glacé, un jeune loup apprend à lutter pour la vie. Les premiers hommes qu’il rencontre, des Indiens, le baptisent Croc-Blanc. Auprès d’eux, il connaît la chaleur du feu de camp, mais aussi le goût du sang. Racheté par un Blanc cupide, il est dressé pour le combat et découvre la haine. Un homme pourtant le sauve de cet enfer. Croc-Blanc lui vouera un amour exclusif.
Les souffrances du jeune Werther
Manifeste exalté de l’impétueuse jeunesse, Les Souffrances du jeune Werther est le roman qui donna ses lettres de noblesse à Goethe. Le succès de cette œuvre parue en 1774 fut étonnant pour l’époque et le personnage de Werther devint le symbole d’une génération entière. Quête d’absolu, transcendance de l’amour, lyrisme de la douleur… il s’agit bien là d’un des plus célèbres textes fondateurs du Romantisme. Werther, perché sur le pic solitaire de la passion qu’il éprouve pour Charlotte, est en proie au vertige. L’objet de son désir n’est autre que la fiancée de son meilleur ami, mais la pureté de son âme ne saurait tolérer l’idée même d’une trahison. Goethe ne se contente pas de mettre en scène un terrible dilemme, il livre une analyse extrêmement fine des tourments intérieurs de son personnage qui finira par se donner la mort. Mais le suicide de Werther n’est pas seulement la réaction suprême à un amour impossible, il résulte également d’un terrible constat d’échec : l’humain ne peut atteindre l’absolu, la souffrance est une fatalité à laquelle aucun être sensible ne peut se soustraire. Une œuvre qui met en lumière la cruauté de l’existence, qui inflige à l’innocence son macabre cortège de désillusions. –Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
J’ai bien l’honneur de vous buter
Je marche un peu, histoire de briser ma tension nerveuse. Mais c’est une coriace que cette tension-là ! Une seconde cigarette ne l’entame pas davantage. Au contraire, j’ai l’impression qu’elle est toute prête à se rompre. Je jette un coup de saveur à ma breloque; voilà près de deux heures qu’elle est rentrée dans la carrée, Elia. Et celle-ci demeure aussi inerte et silencieuse qu’auparavant. Il n’y a toujours qu’une fenêtre éclairée. Et quand je dis éclairée, j’exagère Simplement, on décèle une lueur. Que fabrique-t-elle derrière cette façade croulante ?
Si queue-d’ane m’était conté
C’est rare qu’ j’désabuse. J’sus un homme d’appétit, moi Bérurier : Une bouteille m’donne soif, un lit sommeil, et une femme le tricotin. Aussi quand j’commence à m’poser des questions, à penser, quoi, disons-le, y’a qué qu’chose qui carbure mal. Ça carbure si mal en effet pour ce pauvre Béru, menacé d’une mort imminente, qu’il entreprend, devant un magnétophone, une confession destinée à Marie-Marie. En évoquant les picaresques souvenirs qui l’ont marqué, il aborde, avec son bon sens de brave homme, les sujets les plus divers. Tout y passe : la vie et la mort, Dieu et la religion, la politique et les politiciens, la France et les Français et la bouffe et la baise. Surtout la baise ! Mais pourquoi Queue-d’âne ?
Grimbosq
En 1721, l’architecte français Étienne Grimbosq quitte Paris en toute hâte. Pierre le Grand l’a chargé d’édifier à Saint-Pétersbourg le palais de son chambellan. Grimbosq, tout à la joie de la tâche à accomplir, est à mille lieues de pressentir le monde étrange et sauvage qui l’attend. Saint-Pétersbourg… une ville naissante, où des façades à l’italienne dressent leurs portiques au-dessus de marécages, où des serfs peinent et meurent sur des chantiers noyés de brouillard. Pierre le Grand un géant brutal, ivrogne, mais subtil politique, un tyran aux élans généreux. Étienne Grimbosq et sa femme, la fragile Adrienne, vont se trouver bientôt pris dans un réseau d’intrigues de cour, contraints de participer à des fêtes extravagantes où leur amour risque de sombrer. Possédé par sa passion de construire, Grimbosq semble inconscient des dangers qui le guettent.
La voute invisible
Le professeur Auverneaux propose à Serge, Xolotl et Thibaut d’expérimenter le « glisseur temporel » qu’il vient de mettre au point. Ce nouvel appareil permet de franchir 5000 ans en quelques secondes. La perspective de ce voyage fantastique enthousiasme les « Conquérants de l’Impossible » qui acceptent de tenter l’aventure. Quelques jours plus tard, ils grimpent sur une plate-forme ceinturée d’antennes orientables, dont la position permet de retourner dans le passé ou de s’avancer dans l’avenir. Serge et ses amis ne savent pas dans quel sens ils ont voyagé lorsqu’ils se retrouvent au coeur d’une forêt peuplée de loups et d’hommes à demi sauvages, au milieu d’arbres géants que le soleil n’éclaire jamais.
Le fou d’Amérique
Le plus fabuleux continent du monde, l’américain, a suscité une littérature d’une ampleur sans pareille mais on compterait sur les doigts d’une seule main les romans que la géographie et l’histoire même de l’Amérique ont inspirés. Lire la suite. Ne serait-ce qu’à ce titre seul, Le Fou d’Amérique ferait date… Un roman vrai, a-t-on dit. C’est vrai : les millénaires d’une histoire riche en beautés, cruautés et fêtes, les espaces infinis, la merveille d’une faune et d’une flore uniques, les Indiens et leur tragique destin, voilà pour la vérité – qui n’exclut pas le mythe, où s’abreuve toute une part de la sensibilité moderne. Le roman enfin : Le Fou d’Amérique est une histoire d’amour d’un lyrisme à la qualité exceptionnelle, qui entraîne un couple du Canada au golfe du Mexique, à la recherche, sans doute déraisonnable, d’une vérité qui ferait innocents l’homme, la femme et l’histoire. Mais il n’y a pas d’innocence hier comme aujourd’hui, et le couple qui se défait répond, en un déchirant écho, au génocide des Indiens, à la mort des arbres et des oiseaux.
La puissance et la gloire
La Puissance et la Gloire est le sommet des romans catholiques de Graham Greene. Il lui fut inspiré par un séjour au Mexique en 1937.Le clergé mexicain persécuté par le gouvernement révolutionnaire, il ne reste qu’un seul prêtre, dont la tête est mise à prix. Ce prêtre est un pauvre homme qui aime trop l’alcool et qui a fait un enfant à une de ses paroissiennes. Il essaie de fuir mais revient chaque fois qu’un mourant a besoin de lui, « et même lorsqu’il croit que son secours sera vain, et même lorsqu’il n’ignore pas que c’est d’un guet-apens qu’il s’agit et que celui qui l’appelle l’a déjà trahi, ce prêtre ivrogne, impur, et tremblant devant la mort, donne sa vie sans perdre à aucun moment le sentiment de sa bassesse et de sa honte » ( François Mauriac ).Extraordinaire roman, La Puissance et la Gloire connut dès sa parution un succès retentissant et reste l’oeuvre la plus forte du grand écrivain anglais.
Mandala
C’est dans le cadre de l’Inde moderne que Pearl Buck a situé ce roman ; l’histoire d’une famille princière, dépouillée d’une grande partie de sa fortune par les évènements politiques, et qui s’efforce de s’adapter aux conditions nouvelles, malgré le poids de ses traditions sociales et religieuses. L’évolution de l’Inde actuelle, la guerre la Chine, la confrontation permanente avec l’occident et les problèmes religieux s’associent pour faire de ce roman un document dans lequel convergent les problèmes de notre temps.
Entebbé, les secrets du raid israélien
Voici le récit de la prodigieuse aventure du raid israélien sur Entebbe, l’histoire secrète de l’opération Tonnerre, de sa préparation à sa fantastique exécution. Ce livre révèle tout : comment les terroristes s’emparèrent de l’Airbus et comment ils moururent, comment les otages supportèrent ces six jours d’enfer dans la vieille aérogare d’Entebbe, quel fut le véritable rôle d’Amin Dada et de son armée, comment le conflit entre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense faillit faire annuler le raid, comment trois avions « Hercules » se faufilèrent pendant 4000 km, échappant aux radars ennemis en sur-volant des territoires hostiles, comment Amin Dada reposait paisiblement dans son palais tandis que l’aéroport était en feu, les chasseurs détruits et les otages envolés.
La grande ceinture
La grande ceinture, ce n’est pas la Corse comme le rêve la petite Frédérique, surtout par un hivers pareil. Juju, ivrogne pittoresque s’y promène pourtant sous un soleil de son imagination. Un gangster traqué fait de Juju son chien fidèle. C’est le début, pour Juju d’une amitié maladroite qui bouleverse sa vie, c’est aussi la découverte d’un certain luxe. Comment réagira-t-il devant ces horizons nouveaux ? Histoire d’hommes , violente et pleine d’humour, La grande ceinture n’en est pas moins toute imprégnée de poésie.
Piranha – Tempête en Mer de Chine
Octobre 2007. Depuis des mois, la tension monte entre la Chine communiste et la Chine blanche, soutenue par les Etats-Unis. Et voilà que six sous-marins japonais, équipés
de missiles au plasma, disparaissent inexplicablement. Quelques jours plus tard, les mêmes missiles anéantissent le palais présidentiel de Shanghai.
Pour Dick Donchez, ancien commandant de l’US Navy, aucun doute : Pékin a décidé de réunifier le pays par la force. La présidente des Etats-Unis confie à Michael Pacino le commandement de l’USS Piranha, dernier-né de l’armement de pointe, pour affronter un adversaire capable, pour la première fois, de rivaliser avec la puissance de feu américaine…
Et l’on annonce une tempête de force 10 en mer de Chine.
Avec ce stupéfiant scénario de politique-fiction, l’auteur d’Opération Seawolf et de Coulez le Barracuda ! confirme sa prééminence dans le domaine du techno-thriller, à l’égal d’un Tom Clancy.
Les déclassés
Chronique picaresque des années 60 et 70, sabbat délirant, éducation sentimentale et politique, Les Déclassés, publié pour la première fois aux Editions Le Sagittaire en 1976, est devenu le roman culte, non-américain, d’une génération française. On y croise tous les gauchismes, les avant-gardes, les Black Panthers, le MLF à ses débuts, freaks, hippies et toute la compagnie.
Ecole, Classe et Lutte des Classes
Depuis les travaux de Bourdieu-Passeron et de Baudelot-Establet, nous ne pouvons plus croire à l’école libératrice, enceinte sacrée, préservée des bruits et des conflits du monde… et qui traiterait à égalité les enfants de toutes les classes sociales. Mais alors le risque est extrême de ne voir dans l’école qu’un territoire désolé où rien de valable ne peut se passer, où rien de valable n’aurait été conquis. Maîtres et élèves seraient les jouets passifs et inconscients d’une gigantesque mystification. …
L’auteur a adressé ce livre ainsi : « pour mes étudiants, ce livre que j’ai écrit souvent avec eux, parfois contre eux, jamais sans eux ».
Mac Coy – Le triomphe de Mac Coy
Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres. Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.
Le fou et les rois
On y croise David Ben Gourion, Golda Meir, Elsa Triolet et Pierre Mendès-France, on y parle d’art, de guerre et de paix, on y redécouvre la deuxième moitié du siècle dernier avec les yeux d’un témoin privilégié des grands tournants de l’Histoire. Ce récit de Marek Halter est un voyage aux quatre coins de la planète, une réflexion politique et humaine, une mosaïque de souvenirs. Né à la fin des années trente en Pologne, Marek Halter s’évade à cinq ans du ghetto de Varsovie, gagne l’Ouzbékistan, se fait enrôler dans les Jeunesses communistes, et, en 1949, découvre la France où il commence à peindre. Juif militant, très touché par la lutte qui oppose le peuple israélien à la minorité palestinienne (il a lui-même souffert d’être frappé du sceau de la « minorité »), il se veut porteur d’une mission, celle de restaurer le dialogue entre juifs et arabes. Peu après la guerre des Six jours, il crée le Comité international pour la paix au Proche-Orient et s’en va frapper sans relâche aux portes des puissants. Le Fou et les Rois raconte ce périple public et intime en vingt-sept chapitres courts et enlevés.
Un animal doué de raison – Tome II
Fa et Bi, les dauphins qui parlent, lui ayant été enlevés par les autorités qui le subventionnaient, le Pr Sevilla a dû quitter son laboratoire, mais il poursuit ses recherches à son propre compte dans une île au sud de la Floride. Soudain, une explosion atomique volatilise, près des côtes de Chine, un cuirassé américain. La Troisième Guerre mondiale va-t-elle éclater ? Complices involontaires du mystérieux attentat, Fa et Bi sont rendus au Pr Sevilla et vont l’aider à déjouer le complot qui menace la paix de la planète.
En Anglais – Kibera has become one of the most infamous slums in the world. But the visiting pop stars, politicians and Western journalists seldom explain how the enduring poverty and inequality in Kenya is intimately related to an unjust economic system that connects our different worlds. In this exposé, Adam Parsons sets out to unravel how a ‘megaslum’ such as Kibera came to exist, what economic forces shape the reality of life for slum-dwellers in Africa, and what it really means to live in extreme poverty. In a mix of travel writing, history and political narrative, Megaslumming vividly describes life in the slums through the eyes of its different residents – the AIDS orphans, the grandmother-headed households, the neglected schools, the Nubian elders, and most of all the street boys who become the author’s guides and bodyguards inside the dangerous shantytown. Written as a lucid introduction to global justice issues, this book ultimately raises serious questions about the current direction of world development – and points the way to a more equitable and inclusive future world.
Lettre ouverture à tout le monde
On connaît mon impatience et mon esprit prophétique : il y aura bientôt de cela une bonne dizaine d’années que je prêchai dans le désert une Parole tout à fait incongrue. J’osais « attaquer » le Monde ! Mes amis tremblèrent pour mon courage. Mes non-amis se réjouirent de mon suicide. Comme j’ai, dans le crime, l’esprit de récidive, je décidai de batifoler autour du Monde et de planter à cet animal d’amusantes banderilles. Comment ? Eh bien en écrivant des lettres à n’importe qui (au Roi d’Espagne, à des petites filles, au Pape, à ma concierge, etc.) en prenant bien soin de jouer les obsédés et d’avoir un leitmotiv présent dans toutes mes lettres et qui serait le journal le Monde. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, j’en avais depuis trois mois terminé avec mon exercice et déjà déposé mes fléchettes chez mon éditeur, lorsque Michel Legris expédia sur l’orgueilleux vaisseau amiral de la presse française une héroïque salve (le Monde tel qu’il est) qui sema la panique sur le pont et fit trembler ses mâtures. Partout, dès lors, ce fut comme un grand soupir et l’on entendit même des applaudissements. Enfin le Monde était secoué. Enfin Le Monde vulnéré n’était pas invulnérable. Enfin le désert ou je prêchais naguère se peuplait. Il ne me restait plus qu’à rappliquer avec mes « lettres » et qu’à danser, comme un garnement, autour du Leviathan blessé. Voici mes entrechats et mes pointes. Je danse mon époque, ses mœurs, ses mines, ses modes et ses manies en m’amusant à toujours retomber sur mes pieds. Ou, plutôt, vieil obsédé que je suis, sur les pieds du Monde. Jean Cau.
Renflouez le Titanic
La section Méta, organisme secret contrôlé directement par le président des États-Unis, a élaboré un gigantesque système anti-missiles capable de révolutionner la défense de l’Amérique, et donc de bouleverser la face du monde. Seul petit problème, le « projet Sicile » a pour principal ingrédient un minerai rarissime, le byzanium, dont on ne connaît qu’un unique gisement, exploité en Sibérie jusque dans les années 1910. Or, il s’avère que le seul stock disponible a en réalité été embarqué sur le Titanic et devrait donc logiquement reposer par 3 600 mètres de fond dans les abysses de l’Atlantique Nord. Dirk Pitt et son équipe d’océanographes, de techniciens et d’aventuriers vont donc se retrouver confrontés à cet ordre insensé de la présidence : « Renflouez le Titanic ! ». Très vite, ils vont être en proie à de graves dangers : un ouragan d’une violence encore jamais constatée menace le projet fou, mais moins sans doute que l’agressivité armée des Russes, pas vraiment disposés à laisser leurs ennemis héréditaires se fabriquer un bouclier rendant les forces rouges inopérantes… Le texte original datant de 1976, on pourra éventuellement pardonner à l’auteur les tirades anti-communistes des plus primaires et lui faire crédit d’avoir eu l’idée du bouclier anti-missiles près de dix ans avant Ronald Reagan… Troisième volet des aventures du désormais célèbre Dirk Pitt après Mayday ! et Iceberg, l’intrigue abrite une importante dose d’aventure et de suspense, fait appel à quelques substances n’ayant jamais existé (comme le byzanium et l’aquacier censé colmater les brèches du Titanic), met en scène espions et commandos
Clochemerle – Babylone
Le village de Clochemerle après des jours brûlants a retrouvé son calme. Seul Tistin, le fainéant, se distingue par sa nonchalance et sa belle humeur. En effet, Baptistin Lachaud est incontestablement le plus paresseux des habitants de Clochemerle. Ne se voyant proposer que « du travail infect et humiliant », Tistin préfère passer son temps à le regarder filer, entre deux parties de pêche et de chasse… Ce qui ne l’empêche aucunement d’être heureux, souriant, gai comme un pinson et… pas du tout gêné de ne rien faire ! Il faut dire aussi qu’il est logé chez la généreuse Babeth, qui lui mitonne de bons petits plats avec ce qu’il braconne dans les bois. D’ailleurs, Tistin se fait surprendre avec un lièvre par le garde-chasse Beausoleil. Pour garder son futur repas, Tistin propose d’inviter Beausoleil à déjeuner prochainement …….
La passion des chats
Les chats à robe lisse et les chats au pelage duveteux, les grands chats et les petits chats, ceux qui ont un pedigree et ceux qui n’en ont pas, les chats à poils longs et les chats à poils ras, les chats joueurs et les chats énigmatiques – tous sont représentés ici par 138 superbes photographies en couleurs. Christine Metcalf, juge d’expositions et éleveur expérimentée, évoque non seulement le plaisir de vivre en compagnie des chats et la manière de les soigner mais décrit aussi les différentes races y compris les plus récentes.
The money-changers
En Anglais – The « New York Times » Number One bestseller from 1976 is back in this great new package. As the day begins at First Mercantile American Bank, so do the high-stake risks, the public scandals, and the private affairs. It is the inside world where secret million-dollar deals are made, manipulated, and sweetened with sex by the men and women who play to win.
À la recherche des trésors disparus
II ne se passe guère de semaine que la presse ne relate une découverte de trésor :pièces d’or, bijoux, statues, objets d’art légendaires ou historiques.Du butin du célèbre Mandrin pendu pour avoir pillé les trésors de la Ferme à celui des Bénédictines de l’Abbaye de Montmartre chassées par la Révolution, Daniel Réju trace un itinéraire des magots disparus dans les châteaux en ruines, les demeures restaurées, etc., et conduit le lecteur vers les caches et souterrains possibles.Tout autant qu’un bilan des « inventions » passées, ce livre doit être considéré comme un guide pratique pour l’amateur de fouilles.
A passage to India
En Anglais – A Passage to India (1924) is a novel by English author E. M. Forster set against the backdrop of the British Raj and the Indian independence movement in the 1920s. It was selected as one of the 100 great works of 20th century English literature by the Modern Library[1] and won the 1924 James Tait Black Memorial Prize for fiction.[2] Time magazine included the novel in its « All Time 100 Novels » list.[3] The novel is based on Forster's experiences in India, deriving the title[4] from Walt Whitman's 1870 poem « Passage to India »[5] in Leaves of Grass. The story revolves around four characters: Dr. Aziz, his British friend Mr. Cyril Fielding, Mrs. Moore, and Miss Adela Quested. During a trip to the fictitious Marabar Caves (modeled on the Barabar Caves of Bihar),[6] Adela thinks she finds herself alone with Dr. Aziz in one of the caves (when in fact he is in an entirely different cave), and subsequently panics and flees; it is assumed that Dr. Aziz has attempted to assault her. Aziz's trial, and its run-up and aftermath, bring to a boil the common racial tensions and prejudices between Indians and the British who rule India.
Promesse
Nous sommes au cours de la cinquième année de la guerre sino-japonaise, c'est aussi l'année de Pearl Harbour. « Lorsque nous apprendrons que le peuple des américains est entré en guerre à nos côtés, dit un des héros de cette histoire, cela nous donnera à tous la force de tomber sur l'ennemi, de le chasser du pays. » Hélas, Pearl Harbour est une défaite écrasante … Faut-il donc renoncer à la promesse de la liberté ?
Les excès de la passion
Benoît Travail, un ancien ouvrier agricole est devenu un riche propriétaire viticole. Âpre au gain, jouisseur, il n'aime que sa vigne et les « virées » occasionnelles à Lyon. D'où lui vient sa fortune ? Trafics sur les récoltes ? Gisèle, sa femme, Mariette la belle-sœur délurée et aguicheuse. Cécile, sa fille, secrète, docile, peu expansive. Mais une multinationale va s’implanter dans ce petit milieu viticole. Des Soyeux de Lyon , les Pignet, ont racheté la Rippe qui va devenir « château la Rippe ». Les passions se déchaînent autour de l'argent : grèves, luttes syndicales … Jean Jordan, journaliste et romancier, en sera le témoin.
Tableau de chasse – Fernand Legros
Fernand Legros (1931-1983), est un marchand d’art américain d’origine française, qui fut condamné pour vente de faux tableaux dans les années 1970. Il est considéré comme un des plus grands fraudeurs du marché de l’art de la seconde moitié du XXe siècle.
Le livre des chiens
Choix et achat d'un chien – Hygiène et alimentation – Accidents et maladies – Classification de toutes les races – Chiens de chasse – Renseignements pratiques… La bible de l'amateur de chien.
Le temps a passé. le siècle a enfin commencé. C’est à peine si les frères Revelli, ces Piémontais partis faire leur vie à Nice, se croisent encore. Quand Carlo, l’ancien maçon, construit patiemment un empire du bâtiment, Vincente enchaîne les petits boulots. Quant à Luigi, personne ne sait au juste en quoi consistent ses affaires, plus que louches. Chacun trace sa route, à sa manière – opportuniste, humble ou malhonnête -, fonde une famille… Et subit, au gré de l’Histoire, les chamboulements politiques qui décident des guerres, des amours, des ruptures. Dans ces années furieuses où tout devient possible, l’arbre généalogique bourgeonne, se métisse, s’intègre dans la capricieuse société de l’entre-deux-guerres. L’ombre fasciste grandit et la mort frappe, pour la première fois, un clan plus éclaté que jamais…
Cap sur Ceylan
Cap sur le Ceylan (Sri-Lanka) par Genevieve renaudet. Collection Guides Grands Voyages.
Un petit bourgeois
Biographie ou roman, l’essentiel (au moins à mon sens) est d’abord affaire de langage, et aujourd’hui qu’on méprise si fort la prose, ce qui s’appelle la prose, il me plaît qu’un de mes cadets, arrivant à maturité, aux lecteurs qui parcourent les livres sans les couper donne d’abord cette leçon de français contemporain, dont il n’y a point de chaire dans nos écoles. Il y a très longtemps qu’on n’a pas écrit ainsi, je veux dire avec cette jeune maîtrise de la phrase, qui fait penser qu’il en va de celle-ci comme des femmes, jamais si belles qu’en négligé.