Le pull-over rouge
Christian Ranucci a été guillotiné le 28 juillet 1976 à 4h13 dans la cour de la prison marseillaise des Baumettes. Il avait vingt-deux ans et avait été jugé coupable de l’enlèvement et de l’assassinat d’une fillette de huit ans.
Était-il coupable ou innocent ?
Le Pull-Over rouge, publié deux ans après l’exécution du jeune homme, posait la question et contribuait à faire évoluer l’opinion publique française vers l’abolition de la peine capitale.
En 1981, la France décidait d’abolir la peine de mort.
The consul’s file
Spencer Savage, a young American consul, is posted to Ayer Hitam, a small Malaysian town, in the 1970s. Told to close down this remote outpost in the sweltering jungle, he instead finds himself drawn to the many characters he meets among the Malays, Indians, Japanese, Chinese, and the clubbable expat Brits.Through his eyes we see the rich tapestry of multi-ethnic life in post-colonial Malaysia, from adultery to murder, from ghost stories to the murky waters of diplomatic politics.It is a brilliant portrait of a vanished time, a lost landscape and scattered peoples.
The cement garden
In this tour de force of psychological unease – now a major motion picture starring Charlotte Gainsbourg and Sinead Cusack – McEwan excavates the ruins of childhood and uncovers things that most adults have spent a lifetime forgetting or denying. « Possesses the suspense and chilling impact of Lord of the Flies. » Washington Post Book World.
Parents of returning service members may sometimes feel that their voices are not heard. The media is saturated with stories about troops returning from deployment with mental health problems like post-traumatic stress, depression, and substance abuse. Some also return home with physical problems including traumatic brain injury, physical pain or more severe injuries like amputations. Almost all returning service members experience reintegration challenges such as readjusting to family and community, finding employment or attending school. But rarely do we hear how parents are taking on the role of supporting their sons and daughters who have served our country. In countless ways these parents provide help―and when their military child suffers significant physical or psychological injuries, they may once again become their primary caretaker. For mothers and fathers and others in a parenting role, it can be overwhelming at times, and resources are limited. Courage after Fire for Parents of Service Members provides a compassionate and accessible guide for the parents or guardians of returning troops. This groundbreaking book acknowledges the significant contribution and sacrifice parents have made for their military children, provides strategies and resources that will assist them in understanding and supporting their son or daughter, and will validate their own personal experiences. Recommendations for helping them care for their returning service member are woven throughout the book, as well as education about the importance of taking care of themselves to help prevent caregiver burnout. Vignettes and reflections from parents who have had a child deploy offer a sense of hope and community. Even in the best of circumstances, parents play an instrumental role in helping their sons and daughters successfully reintegrate after deployment. This book is a valuable resource for any parent who is seeking to better understand and support a returning military child while caring for themselves.
Un baiser pour petit-ours
MAGNIFIQUES ILLUSTRATIONS – Petit-Ours a fait un très beau dessin. « Je suis enchanté de ce tableau », dit-il. « Je vais l’offrir à Grand-Maman. » Alors il le donne à la poule, qui va le transmettre à Grand-Maman. Et Grand-Maman donne un baiser à la poule pour Petit-Ours. Mais ce baiser a beaucoup de mal à arriver jusqu’à Petit-Ours.
Les rêves meurent sous la drogue
Ce témoignage d’un garçon sur le monde des camés qu’il a fréquenté depuis l’âge de 15 ans, qu’il a connu jusque dans l’enceinte des prisons – le quartier des toxicomanes -, qui fut pendant plusieurs années sa seule famille, n’est pas seulement un document hallucinant. C’est aussi un message d’espoir, car Jean-Paul Aupourrain, parvenu au bout de la nuit, a réussi, avec l’aide de quelques personnes, à s’en échapper.
Le Cameroun aujourd’hui
Le Cameroun : toute l’Afrique dans un pays ! C’est la terre de la diversité. Au sud, d’épaisses forêts tropicales, au nord, des steppes et des barrières rocheuses qui s’étendent à perte de vue, au centre des villes bruyantes et colorées, à l’ouest des plages de sable blanc, à l’est d’autres forêts et des peuplades aux modes de vie ancestraux. Le Cameroun est bilingue et abrite près de 265 ethnies aux cultures, traditions et habitats différents. Ses onze parcs nationaux réunissent les espèces animales les plus variées et les amateurs d’art découvriront la richesse infinie des héritages de ses royaumes anciens. C’est la terre de tous les tourismes, qui captivera autant les amateurs de farniente, de cultures et traditions, d’alpinisme et d’aventure tout court. Découvrir le Cameroun, c’est partir à la rencontre d’un pays les plus fascinants d’Afrique centrale, avec ses peuples de caractère et ses paysages rares. Pour un voyage intelligent au souvenir indélébile.
Entre Dieu et diable
Fils d’un propriétaire terrien3, petit-fils du poète occitan Achille Maffre de Baugé4, Emmanuel Maffre-Baugé est élève des dominicains à l’abbaye-école de Sorèze3. Engagé activement dans l’action syndicale en tant que viticulteur, il démissionne en juin 1976 de ses fonctions de Président de la Fédération Nationale des vins de table et de pays, dans l’intention de « protester contre l’incapacité de cet organisme à régler la crise »5. En 1977, Emmanuel Maffre-Baugé est interrogé en pleine campagne dans le Midi sur la condition des viticulteurs. Il évoque « une situation dramatique ». La plupart d’entre eux vivent au-dessous du SMIC. Pour lui les viticulteurs sont victimes d’une politique dans laquelle « l’intérêt des marchands domine celui des hommes »6
Tanguy
Premier roman de moi publié, Tanguy fut-il aussi le premier que j’aie conçu comme un texte littéraire ? […] Cette réimpression intervient peu de temps après la parution de Rue des Archives, qui en éclaire, les aspects cachés, ce que de nombreux lecteurs nont pas manqué de relever. Les deux livres se répondent en effet l’un l’autre. […] De Tanguy à Xavier, il y a plus que l’épaisseur d’une vie, il y a toute l’amertume d’un désenchantement, qui doit moins à l’âge qu’à la progressive découverte de l’horreur. Si je gardais, à vingt ans, quelques illusions, le sexagénaire qui a écrit Rue des Archives n’en conserve, lui, plus aucune. En ce sens, la boucle est bien bouclée. L’aveu étouffé de Tanguy fait la musique désenchantée de Rue des Archives. […] De l’un à l’autre, un seul lien, la littérature. Elle constitue, on l’a compris, ma seule biographie et mon unique vérité.
Le pasteur détective
Charles et Tess sont jeunes, beaux et ils s’aiment. Mieux, ils veulent se marier et avoir une ribambelle d’enfants. Intention louable, certes, et pourtant le père de Charles n’est pas d’accord. Tess est charmante bien sûr, mais elle a le défaut d’être la fille d’un criminel expédié au gibet des années auparavant pour le meurtre d’une ville dame. De là à s’imaginer qu’elle cache dans ses gènes une tendance au meurtre, il n’y a qu’un pas. Alors l’idéal, pour laver Tess de cette tache originelle, serait d’innocenter son père. Seulement voilà. A l’époque, c’est l’inspecteur Wexford qui menait l’enquête. Et il sait fort bien qu’on n’a pas pendu un innocent…. Une enquête de l’inspecteur Wexford, par la reine du roman policier » psychologique « .
Mon ennemi et moi
A Villarza, joli coin perdu dans les montagnes de Navarre, la jeune et romanesque Isabelle vit avec sa soeur, Béatrice, chez la tante qui les a recueillies. Tony, un ami d’enfance, partage souvent leur existence un peu monotone.
Un hasard inespéré amène à la villa voisine le talentueux romancier Maurice de Viera : Béatrice l’admire avec une ferveur que la bouillante Isabelle prend pour de l’amour. Dès lors, elle met tout en œuvre pour es rapprocher.
La présence de Giadys, ravissante amie anglaise, qui gravite dans le sillage de Maurice, inquiète particulièrement la jeune fille et l’amène à commettre une véritable extravagance pour retenir le romancier à Villarza.
Humilié, Maurice conserve au cœur une rancune solide. Et, lorsque les circonstances le remettront en ‘ace d’Isabelle pour une vengeance… très spéciale, i réalise qu’il est amoureux de la petite furie qui lui tient tête.
Cet amour tumultueux finira-t-il par Ies réunir, au-delà de leur orgueil, au coeur même de leur pays en lutte, tandis que Béatrice, la sage, réalisera le bonheur tranquille auquel elle aspirait.
Si on partait…
Souvenirs d’enfance et du croque-mitaine bien-aimé (la mère), dérive libertaire en auto-stop (cela va de soi) d’un tout jeune couple des années soixante-dix, rêves d’évasion d’un instituteur en rupture de ban… d’école ce bijou romanesque cache une grande subtilité de composition. Ses courts chapitres s’appellent, se télescopent, se renvoient une balle légère comme une bulle. Si ses nombreux personnages paraissent perdus, l’écrivain ne leur laisse pourtant jamais la bride .. sur le cou. Leur errance est organisée dans les moindres détails, et on arrive ainsi au terme du voyage… A moins que, grâce à une ultime Pirouette de l’auteur funambule, l’on s’aperçoive que l’on devrait reprendre le livre depuis la première ligne, tant les plaisirs qu’il offre sont divers et inattendus.
Comme un verger avant l’hiver
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, une survivante des camps de la mort accepte, pour le protéger, d’épouser son ami d’enfance qui, résistant et arrêté, l’a livrée à la Gestapo. Elle se croit sa seule victime. Mais Gérard va profiter du pardon et du silence de Jeanne-Claude pour se forger une stature de héros, gravir les marches des honneurs et de la réussite financière tandis que la jeune femme, complice malgré elle, brisée, va découvrir la tragique étendue de la trahison de son mari. Cette histoire est celle de l’escroquerie d’un homme protégé par la puissance de l’argent et la lâcheté d’une société qui choisit de fermer les yeux afin de préserver l’ordre bourgeois et masculin, l’image des classes privilégiées et celle de la Résistance. Un jour, pourtant, le mécanisme grippera du fait d’un témoin négligé. Mais cette rébellion isolée pourra-t-elle enrayer l’impudente ascension du faux héros ? Bien qu’il s’agisse là d’un roman, et que ses personnages en soient purement imaginaires, on retrouve dans ces lignes âpres, corrodées d’un humour grinçant, l’expérience de guerre de son auteur.
L’espagnol pour tous en 40 leçons
VOUS SOUHAITEZ APPRENDRE L’ESPAGNOL ? 40 leçons, la solution pour débuter ou retrouver des bases solides ! • Apprendre les bases de la langue de manière progressive • Assimiler un vocabulaire riche et varié • Acquérir des connaissances solides en grammaire • Tester ses progrès au fur et à mesure • Se familiariser avec la culture du pays. MAINTENANT, VOUS ÊTES » LISTO « , C’EST À VOUS DE JOUER !
La case de l’oncle Tom
Ce roman, publié aux U.S.A. en 1851 par Harriet B. Stowe, est un magnifique plaidoyer contre l’esclavage qui devint rapidement, avec la guerre de Sécession, « le » classique de l’anti-racisme. Le personnage de Tom est à ce point sublime de bonté, de beauté morale, de tendresse pour tous ses semblables que l’on hésite à le croire vraisemblable. Une telle oeuvre fait mieux qu’émouvoir et convaincre, elle trouble la mauvaise conscience d’une bonne part de l’humanité. Etre sans cesse achetés et vendus, tel est le sort des malheureux esclaves aux Etats-Unis. Elisa s’enfuit pour sauver son enfant, le vieil oncle Tom se résigne à être vendu… Les maîtres qui se succèdent ne se rassemblent pas toujours, et certains esclaves retrouvent leur liberté alors que d’autres meurent. Ce magnifique plaidoyer contre l’esclavage est devenu, avec la guerre de Sécession, un classique de l’antiracisme.
Destination Uruapan
Alors qu’ils attendent une correspondance aérienne pour Chicago, Serge Daspremont et deux frères, Raoul et Marc Forestier, sont les témoins d’un vol de diamants dans le petit aéroport de Champaign (USA). Les voleurs, voulant se débarrasser de témoins génants, décident d’enlever les jeunes français et de les abandonner en plein désert mexicain. Les jeunes gens parviennent malgré tout à gagner un petit village, où ils rencontrent Xolotl, un jeune de leur âge, qui prétend les guider jusqu’à Uruapan, la grande ville la plus proche.
Le Nain jaune
« C’était il y a deux ans. Ma fenêtre d’alors donnait sur les toits. Au-dessus d’eux, sur fond d’été, la tôle usagée du ciel toute boulonnée d’étoiles. Mon père venait de mourir. J’essayais de tuer le temps en attendant le jour, je ne faisais que l’agacer.Je pris alors la décision d’écrire un livre sur lui. Et je me souvins qu’autrefois, bien des années plus tôt, par un mélange d’admiration, de dérision et de jalousie, certains de ses amis l’appelaient le Nain Jaune. Parce qu’il traversait son siècle, et l’Europe, et l’Histoire en ressemblant au joker d’un très vieux jeu enfantin : il était contrefait et bénéfique à la fois. Il gardait pour lui sa secrète blessure et possédait un charme, un pouvoir magique pour arranger la vie des autres. Raconter le Nain Jaune, ce n’était pas aisé. C’est un chemin de crêtes, un passage frontalier guetté par des gens pour la plupart ennemis. C’est une soirée au cirque, sans filet. C’est bondir du trapèze, passer dans le cerceau, déchirer le papier blanc, et puis disparaître dans un éclat de rire. Mon père était mon Roi. Un Roi-phénix. Le Nain Jaune est mort. Vive le Nain Jaune. »
Un été près de la mer
C’est un été radieux, comme si les beaux jours ne devaient jamais cesser d’être beaux. Les grandes personnes et les enfants sont vacants, jouant ou rêvant entre la mer et les vignes, dans la chaleur heureuse. Tant de lumière, de paix, de joie présente et promise – une jeune femme attend un enfant pour bientôt – finissent étrangement par vous serrer le cœur. On se sent pris d’angoisse et on s’en veut, puisque rien ne la justifie. C’est le miracle et l’art de ce livre. Un rocher en équilibre, la chute d’une feuille suffisent à nous troubler. Tu as remarqué, dit un personnage, quand on est le plus heureux, on pense à la mort « . La mort qui nous attrape aussi simplement qu’un serpent avale un lapin. comment raconter un roman d’Anne Philipe où l’essentiel est suggéré plus que dit, où la vie parle en silence. « Un été près de la mer » est sans doute un des plus beaux de l’auteur du « Temps d’un soupir ». Anne Philipe a déjà publié aux Editions Gallimard « Spirale » et « Ici, là bas, et ailleurs », ainsi que « Gérard Philipe », en collaboration avec Claude Roy. Ses premiers livres, « Caravanes d’Asie », « Les rendez-vous de la colline », « Le temps d’un soupir », ont été publiés aux Editions Julliard.
Dans ce livre – est-ce un roman ? est-ce un essai ? — l’auteur d’Au plaisir de Dieu fait un bilan plein d’humour et de malice de sa propre vie, de sa réussite éclatante, qui le surprend lui-même. Il invoque d’abord la mémoire de son père, ambassadeur de France, dont il trace un admirable portrait.
Qui est ce « vagabond » qui passe, sinon Jean lui-même ? Quand dit-il la vérité ? Quand rêve-t-il ? La jeune Irlandaise Lady Ann a-t-elle existé ? A-t-elle connu avec Lord Fitzgerald, colonel aux Gardes, un amour tragique ? Leur histoire est si belle que nous ne cherchons pas à démêler la fiction de la réalité.
Le roman vécu
Alain Jouffroy est né le 11 septembre 1928. Durant la guerre, réfugié avec sa mère dans un village du Jura, il lit beaucoup et commence à peindre. Mais sa carrière littéraire sera surtout profondément influencée par la lecture des œuvres d’André Breton. Devenu, à l’instigation de celui-ci, membre du mouvement surréaliste, il y rencontre le peintre Victor Brauner et les poètes Stanislas Rodanski, Sarane Alexandrian, Jean-Dominique Rey et Claude Tarnaud De cette expérience douloureuse, dont Henri Michaux et Francis Picabia, qu’il rencontre alors, lui font mesurer le caractère précieux pour sa propre indépendance, se dégagera une trajectoire originale.
Au plaisir de Dieu
En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s’éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d’une vieille famille française enfermée dans l’image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s’effondrer. Le berceau de la tribu, le château de Plessis-lez-Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu’à nos jours, l’histoire du monde, du pays, du clan de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s’est peu à peu effrité. Un mariage d’amour et d’argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition. L’histoire du XXe siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d’une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme.
Va voir maman… papa travaille !
Seulement voilà, comme maman travaille aussi, y compris le dimanche pour rattraper ces quatre années prisées à veiller sur la santé, le repos, les jeux du petit Jérôme, qui emmènera celui-ci au jardin d’Acclimatation, et ensuite au Drugstore pour manger une glace ?
Les derniers africains
Ce livre est dédié à ces « derniers africains », ç ceux que notre civilisation avait jusqu’ici épargnés mais qui apprendront peut-être, souhaitons le, à conserver leur originalité en se dépassant.
ASHANTI / BORORO / DOGON / KARAMAJONG / KIRDI / LOBI / PEUL / SOMBA-TAMBERMA
Dessins de Rudolf Kreuzer
244 pages – 24 cm x 31 cm
Le nain jaune
C’était il y a deux ans. Ma fenêtre d’alors donnait sur les toits. Au-dessus d’eux, sur fond d’été, la tôle usagée du ciel toute boulonnée d’étoiles. Mon père venait de mourir. J’essayais de tuer le temps en attendant le jour, je ne faisais que l’agacer.Je pris alors la décision d’écrire un livre sur lui. Et je me souvins qu’autrefois, bien des années plus tôt, par un mélange d’admiration, de dérision et de jalousie, certains de ses amis l’appelaient le Nain Jaune.
L’arbre de mer
Rosamond Lehmann, née le 3 février 1901 à Bourne End, dans le comté du Buckinghamshire, et morte le 12 mars 1990 dans le borough royal de Kensington et Chelsea, à Londres, est une romancière, nouvelliste, dramaturge et traductrice britannique, proche du Bloomsbury Group.
Le vagabond mystérieux
Lise Blanchet (Montalieu-Vercieu, 14 décembre 1898 – Genève, 12 septembre 19922), nom de plume de Louise Rossillon, est une auteure française de romans sentimentaux.
Chiens perdus sans collier
Des hommes, des femmes, animés par une vocation irrésistible, se penchent sur les pauvres gosses dont la famille est indigne et sur ceux, plus malheureux encore, qui n’ont pas de famille du tout. Le « juge d’enfants » est un personnage caractéristique et bien mal connu de notre époque.
Les ritals
Même que sa boîte noire – pour ce qui est de ses souvenirs de gosse entre six et seize ans – est pleine de choses drôles, émouvantes, débordantes d’affection et de joie. Y a-t-il un livre sur l’enfance qui sonne plus vrai que celui-ci? – (Bernard Pivot, Lire). Enfin, il y a, tout au long de ces pages, le ton Cavanna. Les lecteurs de Charlie Hebdo le reconnaîtront, bien sûr, mais ils seront peut-être surpris d’y découvrir tant de tendresse.
Mac Coy – Trafiquants de scalps
Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres. Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.
Dany (le dessinateur) et Greg (le scénariste) ont un beau jour convenu que le mot » rêveur » était injustement bafoué par les gens trop raisonnables qui, bien souvent, rendent le monde si ennuyeux. Alors, Greg et Dany ont décidé de donner au rêve ses lettres de noblesse. Ils l’ont concrétisé. Rêverose, le pays où tout est possible existe désormais. C’est là que vivent Olivier, Colombe, M. Pertinent et tous les autres. Rejoignez-les…
Cocon-le-vilain, géant de son état, et qui normalement dors la plupart du temps, s’est réveillé. Cela ne serait absolument pas grave s’il n’avait pas cette fâcheuse manie de souffler dans une trompette appelée la trompette du silence qui a la fâcheuse manie de figer les personnes, et à force, de les rendre idiots… La première fois, Combe et Olivier Rameau sont épargnés, car ils étaient en train de se baigner, mais les fois suivantes quasiment personne n’en réchappe. Aussi donc notre petite troupe habituelle se rend chez le grand-pas-sage Ebouriffon, qui comme chacun le sait possède toujours d’exactes solutions.
Jugurtha-3- La nuit des scorpions
Alors que tout ses amis ont été tués, que ses troupes ont été écrasées, Jugurtha reste enfermé dans une prison de Rome, affamé par ses geôliers. Mais un homme entreprend de sauver le prince de ce calvaire, Chabrias qui servit jadis le cousin cruel de Jugurtha. Souhaitant se racheter auprès de ce dernier il prépare son plan et réussit a s’échapper avec le prisonnier sous le bras. Jugurtha est ainsi prêt à se lancer dans l’aventure à nouveau.
La maison du cygne
Le Castel d’El Golem, aux confins des sables mauritaniens, abrite secrètement vingt-cinq enfants de toutes races. Ils ont des jeux bizarres qui ten dent à développer leurs facultés paranormales, des rêves insufflés qui leur font connaître le monde et suivent un curieux enseignement initiatique. Ils sont la carte maîtresse de la Maison du Cygne dans le combat inexorable qu’elle livre à la Constellation de l’Aigle pour la conquête de la Terre. Mais l’Aigle est cruel et le malheur s’abat régulièrement sur le Castel : Kino disparaît dans un mirage, Saoud se pétrifie, trois Hindous en prière prennent la place de Mudjib…
Le plan du Cygne tiendra-t-il jusqu’à ce que les enfants soient en âge d’accomplir leur mission ? Cependant l’un d’eux va découvrir que rêve et réalité dérapent et que la vérité est ailleurs.
L’affaire Saint-Fiacre
Livre en mauvais état. Un grattement timide à la porte; le bruit d’un objet posé sur le plancher, une voix furtive: » Il est cinq heures et demie! Le premier coup de la messe vient de sonner…
» Maigret fit grincer le sommier du lit en se soulevant sur les coudes et tandis qu’il regardait avec étonnement la lucarne percée dans le toit en pente, la voix reprit: » Est-ce que vous communiez? » Maintenant, le commissaire Maigret était debout, les pieds nus sur le plancher glacial. Il marcha vers la porte qui fermait à l’aide d’une ficelle enroulée à deux clous. Il y eut des pas qui fuyaient, et, quand il fut dans le couloir, il eut juste le temps d’apercevoir une silhouette de femme en camisole et en jupon blanc.
Alors il ramassa le broc d’eau chaude que Marie Tatin lui avait apporté, ferma sa porte, chercha un bout de miroir devant lequel se raser.
Au XVIIe siècle, la guerre de Trente Ans ravage la Franche-Comté qui est l'une des plus riches provinces de la couronne d'Espagne. Durant cette conquête par la France, des centaines de villages sont incendiés, des milliers d'hommes torturés, assassinés ou décimés par la peste. Certains, pourtant, continuent à vivre, à se battre, à espérer des jours meilleurs. Ils sont soldats, paysans, nobles ou compagnons. Leur histoire commence au cours de l'hiver 1639, dans la région de Salins où Mathieu Guyon, un charretier, est désigné pour enterrer les victimes de la peste parquées dans un village isolé…
La France des Abbayes
La France est riche des abbayes les plus célèbres du monde. Que ce soit sur le plan de l’histoire, celui de l’art ou celui des idées religieuses, des noms comme Vézelay, Cluny, le Mont-Saint-Michel évoquent de glorieux souvenirs.
La vallée des roses
La Vallée des roses est l’histoire d’une ambition folle qui réussira, d’une ascension qui n’avait pas une chance sur un million de se réaliser, celle d’une fleur, d’une beauté à la grâce incarnée : une jeune fille qui a nom Yi. Yi, qui caresse un rêve inouï : devenir la femme de l’Empereur régnant et, en le subjuguant, régner sur la Chine aux 500 millions de sujets. On voudrait tout citer, tout raconter. D’abord Hieng-Fong, le Soleil Impérial, le souverain auquel Yi rêve de s’unir, « … dégénéré, ivrogne et débauché, une raclure, un être sans foi ni loi… » On voudrait dire aussi la Cité Violette de Pékin, que gardent des régiments de castrats… Et encore le Concours du Concubinat où gardée par le Grand Eunuque et le Grand Surveillant, la Mère du Ciel (mère de l’Empereur), choisira parmi cent filles dénichées d’un bout à l’autre de la Chine, les trente qui seront les concubines de son fils, formeront le Harem Impérial et tenteront de séduire l’implacable pédéraste… Comment passer sous silence la scène où Yi séduit Héros Coupé, l’Eunuque Grand Surveillant.
Les grandes heures Cathares
Une reconstitution assez fidèle sur le conflit qui opposa les Cathares aux Catholiques, et à la sainte inquisition. De l’assassinat du légal Papal Jacques de Castelnaud près de Saint Gilles, au bûcher de Montségur, la recherche sur le terrain actuel des étapes du drame. Un livre bien documenté où l’auteur nous entraîne comme un voyage actuel sur les lieux où se déroulèrent les malheurs de ces gens qui n’avaient d’autres torts, de croire et de penser différemment de l’Eglise catholique de l’époque. On les avait par dérision surnommés » Parfaits » En fait ils méritaient ce titre.
Les naufragés du soleil (1)
A Paris, soudain seul, oisif, paumé, Julien Magne, cinquante-six ans… Lui, ce paquet de muscles et de nerfs qui, depuis un quart de siècle, fonce !
Dès 41, c’est le maquis, puis l’Espagne, Londres, l’Indochine : en première ligne, huit balles dans le corps, continuant de se battre jusqu’à Dien Bien Phu. L’Asie, c’est fini ?
Non, Magne ne peut plus se passer de l’Asie, de sa splendeur sanglante, de ses femmes. Il repart comme correspondant de guerre. Et près d’Angkor, c’est la rencontre de Kang-Rey, danseuse royale, disparue depuis dans l’enfer cambodgien…
Chassé de Pnom Penh, «remercié» à Paris par son journal, il ne reste à Julien que Rogastrol, la vieille demeure natale.
Et si le démon de l’aventure et des femmes allait retrouver Julien dans ces Cévennes perdues ?
Tout m’est bonheur
Isabelle, comtesse de Paris, serait la reine de France si la monarchie était rétablie. Rien de plus simple, pourtant, rien de plus familier, que le récit de cette vie quotidienne, de châteaux en palais, de France en Bohême, du Brésil au Maroc, et en Espagne. Vie jalonnée de voyages et de fêtes, de soucis et de drames aussi. Vie de femme, vie de mère : onze enfants, trente-six petits enfants. L’émotion, la drôlerie, la tendresse et une étonnante fraîcheur font de ces souvenirs sans apprêt un récit qui va droit au cœur. Et quand parle la petite fille de Saint Louis et de Henri IV, c’est un chapitre de l’Histoire de France qui s’écrit devant nous.
Histoire d’Angleterre
Depuis le néolithique jusqu’à nos jours, la destinée de l’Angleterre apparaît comme la plus singulière de toute l’histoire occidentale. Partie prenante de l’aventure européenne dans laquelle elle a joué un rôle majeur et parfois hégémonique, la Grande-Bretagne n’en a pas moins constamment cultivé son identité insulaire, ses traditions propres et sa fierté.Il fallait toute l’érudition et la finesse du biographe de Byron, de Shelley, de Disraeli, d’Edouard VII et aussi de l’auteur des Silences du colonel Bramble pour rendre intelligible aux Français le passé d’un peuple qui les a toujours fascinés, irrités, déroutés.
Univers 12
Les animaux fabuleux, les bestioles galactiques et les créatures mutantes, c’est la science-fiction de papa. Mais la S-F d’aujourd’hui les utilise également. R.A. Lafferty nous décrit une foire aux animaux très spéciale. C’est un ours qui intéresse Robert F. Young, tandis que Philip K. Dick nous parle d’animaux musiciens dans la plus belle tradition de l’absurde. Pour ne pas être en reste, le dessinateur Lesueur imagine une ferme de l’avenir assez cauchemardesque. Il n’y a pas que des animaux dans ce numéro. Vous y rencontrerez également le Christ, une Lolita, Las Vegas revu par William Burroughs, et René Durand lui-même. Oui, il est à la fois l’auteur et le protagoniste de sa nouvelle.
Kenya – Un guide de vacances
Les mystères de Venise
Fondée peu après 528, elle fut la capitale pendant onze siècles (697-1797) de la République de Venise. Durant le Moyen Âge et la Renaissance, la ville fut une grande puissance maritime, à l’origine de la Quatrième croisade et victorieuse lors de la bataille de Lépante en 1571 contre l’Empire ottoman. Grâce à ses liens avec l’Asie et le Proche-Orient, dont le marchand et explorateur Marco Polo fut l’initiateur, elle devint également l’une des principales places commerciales d’Europe, notamment de la soie, des céréales et des épices. Enfin, elle est un centre culturel majeur, du xiiie à la fin du xviie siècle, dont les peintres de l’École vénitienne (dont Titien, Véronèse et Le Tintoret), Carlo Goldoni et Antonio Vivaldi sont les principaux représentants.
The human factor
En Anglais – A leak is traced to a small sub-section of SIS, sparking off the inevitable security checks, tensions and suspicions. The sort of atmosphere where mistakes could be made? For Maurice Castle it is the end of the line anyway and time for him to retire with his African wife, Sarah. The Human Factor is Greene’s most extensive attempt to incorporate into fiction what he had learned of espionage when recruited by MI6 during World War II . . . What it offers is a veteran excursion into Greene’s imaginative world . . . Sometimes seen as a brooding prober into the dark recesses of the soul where sins and scruples alike fester, he is equally at home in sending a narrative careering along at break-neck pace . . . Raising the demarcation line between ‘serious’ fiction and fast-plotted entertainment, Greene ensures that components of both jostle energizingly together in his pages.” –from the Introduction by Peter Kemp —