Né le 14 octobre 1922 à Saint–Louis. Il entre à l’Ecole normale William Ponty en 1938 pour devenir enseignant. Au moment où la Seconde guerre mondiale éclate en Europe, il est mobilisé. A son retour, il enseigne en tant qu’instituteur à Sébikotane puis maître d’internat au lycée Van Vollehoven à Dakar. Il obtient le baccalauréat, série Philosophie et demande une bourse pour poursuivre ses études en France. Etudiant à Paris, il obtient une licence de Philosophie. Il est ensuite professeur certifié de philosophie puis surveillant général au lycée Maurice Delafosse à Dakar. Il poursuit une carrière académique comme professeur de philosophie à l’université (maître assistant à partir de 1966 puis professeur et enfin doyen de la Faculté des Lettres et Science Humaines de 1976 à 1983). Il fut conseiller technique à la présidence de la République avec le titre de secrétaire général du Festival mondial des Arts Nègres après deux années passées en détachement à l’UNESCO.
Les enfants sauvages
On appelle « enfants sauvages » de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d’éducation. Pour la première fois un spécialiste de la psychologie sociale, Lucien Malson, expose la totalité des cas connus, les envisage d’un point de vue critique et en tire la leçon. Deux textes illustres – introuvables depuis la fin du XIXe siècle – font suite à l’analyse de Lucien Malson : les études de Jean Itard sur le « Sauvage de l’Aveyron ».
Barbe-Rouge – Raid sur la corne d’or
Le « Faucon Noir » de Barbe-Rouge croise à l’embouchure du goulet des Dardanelles. Il espère ainsi intercepter le « Bahadour », lequel emmène à son bord Caroline de Muratore, une captive offerte en présent par le dey d’Alger au sultan. Au courant de ce projet Khaïr Reis, amiral algérois, a prévenu le sultan. Il vogue à la rencontre du Bahadour. Celui-ci, pourtant, est intercepté par Barbe-Rouge. Mais Caroline, la veille, a été transférée sur la felouque de Kaïr. Barbe-Rouge et son équipage se déguisent en Turcs …
Histoire du climat depuis l’an mil
Emmanuel Le Roy Ladurie montre dans ce livre fondateur qu’il peut y avoir une histoire du climat. Le climat est une fonction du Temps; il varie; il est sujet à des fluctuations. Météorologistes, géographes, glaciologues, géologues, etc. le savent bien qui, dans leurs travaux, retrouvent cette évidence. Mais chez les historiens, une telle recherche restait à constituer. Comment surmonter l’absence d’informations sérielles, de relevés systématiques sur les températures et les précipitations ? Comment ne pas réduire l’histoire du climat à une explication climatique de l’histoire humaine ? Il fallait patiemment trouver une documentation valable en étudiant les observations météorologiques anciennes, en regardant les dates des récoltes, en scrutant les textes, descriptions et représentations iconographiques des glaciers. L’historiographie du climat devient ainsi une enquête minutieuse et passionnante où l’on chemine entre forêts, vendanges et mers de glace, du Moyen Age au réchauffement récent en passant par le « petit âge glaciaire ».
Le divorce-Boom
On a assisté, au cours des quinze dernières années, à une vertigineuse montée du divorce dans la plupart des pays développés. En France, aujourd’hui, un couple sur quatre risque de tourner court, de ne jamais vieillir ensemble. Plus aucune famille ne peut se prétendre à l’écart du divorce boom.L’éclatement d’un couple représente pour tous ceux qui le vivent un événement capital, des décisions lourdes de conséquences pour les adultes et surtout pour les enfants, de douloureux moments à traverser, mais aussi des occasions inespérées de se retrouver soi-même, des libérations par rapport à des situations bloquées ou intolérables, des découvertes d’horizons nouveaux: Christiane Collange a tenté de comprendre pourquoi l’on est atteint de cette maladie conjugale et comment on y survit.Acteurs ou témoins d’un divorce trouveront, à travers son enquête et sa réflexion, des réponses aux questions qu’ils se posent sur un des phénomènes sociologiques et psychologiques les plus méconnus de notre vie quotidienne. Si les futurs ex s’occupaient un peu plus d’eux-mêmes et de leurs enfants, un peu moins de problèmes juridiques, le travail des juges en serait infiniment simplifié, l’équilibre des individus bien moins bouleversé.Ce livre, à la fois grave et optimiste, peut les aider à mieux prendre leurs responsabilités, à mieux comprendre leurs sentiments, leurs contradictions, à mieux assumer leurs décisions.
Montand – La vie continue
Yves Montand, chanteur, acteur, homme politique, homme public, homme secret. Un homme tout simplement. Pour raconter cet homme-là, cette vie depuis les quartiers populaires de Marseille jusqu’à la soirée du 7 septembre 1982 où ce fils d’immigré italien chante et triomphe au Metropolitan Opera de New York, pour rendre compte d’un tel personnage, dans son épaisseur, dans sa profondeur, il fallait davantage que de simples connaissances biographiques, il fallait la clé de la mémoire et de la connaissance intime. Si Jorge Semprun a réussi ce pari – et ce portrait -, c’est parce qu’il connaît Montand depuis vingt ans et que, depuis vingt ans, de l’un à l’autre se sont tissés les liens rares de l’amitié.
Compère Général Soleil
1955. C’est à Paris, où il réside de 1946 à 1954 que Jacques Stéphen Alexis écrit ce premier roman qui apparaît comme le prolongement mais aussi la clôture de l’espoir entrouvert par Gouverneur de la Rosée de Jacques Roumain. S’appuyant sur un événement historique épouvantable -le massacre des travailleurs haïtiens de la canne, en 1937, en République Dominicaine- il raconte comment cet événement s’inscrit dans la logique des dictatures fascistes, et plus largement dans celle qu’entraîne la perte de toute dignité quand l’exploitation des hommes ne connaît plus de limites.
Jacques le Fataliste
« Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. […] Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu’il ne tiendrait qu’à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu’il me plairait. […] Qu’il est facile de faire des contes ! Mais ils en seront quittes l’un et l’autre pour une mauvaise nuit, et vous pour ce délai. »
Le Grand Meaulnes
À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge –l’école du village–, attend la venue d’Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu’il suive le cours supérieur: l’arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l’enfance finissante de François…
Lorsqu’en 1913 paraît le roman d’AlainFournier, bien des thèmes qu’il met en scène –saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux– appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s’établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d’une sensibilité toujours frémissante, et qui n’a pas vieilli.
Tome 1 – La louve dévorante
Jour néfaste, que celui où doña Encarnacion, comtesse de Villaferda, son fils don Rainaldo et sa toute jeune épouse doña Enriqueta sont venus s’installer dans la maison des Belles Colonnes ! Des cousins de ces nobles Espagnols, les Fauveclare, habitent la demeure mitoyenne : Melchior, qui est veuf, ses deux enfants Aubert et Isabelle, ainsi que la douce Anne, sa soeur. Une grave discorde sépare depuis toujours les deux familles. Elles s’intensifie, lorsque l’âme damnée de doña Encarnacion, l’intrigante Claudia de Winfeld, que l’on a surnommée « la louve dévorante », jette son dévolu sur le faible Melchior. Des drames vont éclater dans cette atmosphère empoisonnée. Quel sera le sort de la fragile Enriqueta, qui tremble et se révolte sous la férule d’une belle-mère au coeur sec? Peut-elle espérer un secours de Rainaldo, son mari qui la délaisse ?
Malika ou un jour comme tous les autres
Comme Valérie, l’héroïne du pavillon des enfants fous, Malika et son frère Wielfried sont très jeunes. Elle a dix ans, lui en a quinze. Comme Valérie aussi, aucun parent ne s’occupe d’eux. La mère est morte et le père apparaît de temps en temps pour donner de l’argent. Pourtant ils sont heureux dans cet appartement du boulevard Malesherbes qu’ils ont meublé eux-mêmes car ils s’aiment, d’un amour trop parfait que les adultes saccageront. Malika et Wielfried se racontent tour à tour. Leur langage est enfantin mais bien des adultes envieraient leur clairvoyance, leur autonomie et leur force, Malika ou Un jour comme tous les autres est un hymne à la liberté, à l’amour bien sûr mais aussi à la franchise et à la différence. La sensibilité de Malika, sa lucidité, la droiture de Wielfried, leur étonnante communion et leur appétit de vivre, font de cette histoire d’amour l’une des plus belles de notre temps.
Les cloches de Bâle
Les Cloches de Bâle constituent le premier volume de la grande entreprise romanesque, Le Monde Réel. Trois femmes en sont les figures dominantes : Diane, la demi-mondaine ; Catherine Simonidzé, jeune Géorgienne qui finit par abandonner les idées de l’anarchie pour se rapprocher du socialisme ; Clara Zetkin, la femme nouvelle. L’ouvrage doit son titre au célèbre congrès socialiste de Bâle qui s’est tenu presque à la veille de la première guerre mondiale.
Thierry Maulnier poursuit parallèlement depuis de longues années sa carrière d’essayiste et de critique et sa carrière d’auteur dramatique.
Voici ses deux plus récentes pièces. La première nous montre Guillaume le Conquérant dans ses dernières années, obsédé par la volonté de se survivre dans une œuvre qui est déjà menacée elle aussi par l’usure du temps ; l’autre c’est le destin affronté par le jeune duc d’Enghien aux prises avec ce qui est moins la raison d’État que la colère et la peur d’un maître tout-puissant. Le contexte des deux œuvres est donc historique. Mais il ne s’agit pas de pièces historiques, encore qu’elles respectent l’Histoire. L’homme vieillissant face à la fin inéluctable, l’individu livré sans défense au caprice du pouvoir, ce sont deux situations qui ont gardé toute leur actualité et qui nous concernent tous. La mort est la chose du monde la mieux partagée.
Tome 2 – Les aventures d’Augie March
Augie March quitte Chicago au temps de la Grande Dépression, et la tutelle de Grandma Lausch, juive émigrée d’Odessa. Augie March part tenter de trouver une place dans le monde. Sur sa route, il croise : un homme d’affaires ayant fait fortune, une héritière collectionneuse de serpents, des trotskistes, une célèbre actrice, tous ces gens qui veulent son bien, qui racontent quelque chose de lui. Car Augie n’est pas un fils d’émigrants comme les autres : la réussite, pour lui, c’est avant tout la recherche de la liberté, et l’affranchissement de toutes contraintes.
Contes de la folie ordinaire
C’est le moment de s’embarquer dans le bateau ivre de Bukowski, l’écrivain poète, né Allemand, citoyen américain par adoption des rues et des bars, témoin des clameurs urbaines. Virons donc du côté d’une folie ordinaire, celle qui sommeille en chaque individu, celle qui vous prend aux tripes un beau matin et fait du corps une marionnette dont on tire les fils, celle qui s’immisce, reptilienne et ne se tait qu’à la mort. Bukowski délivre aux lecteurs qui veulent bien le suivre dans sa démarche, les contes quelques peu exubérants de cette lente conquête de la déchéance. D’abord abrupte, trash, la folie se coule peu à peu dans la vie et se fait plus mature. Elle gagne en âge et arrondit les angles, estompe sa vulgarité, s’intériorise, pour finir par adopter le corps physique qu’elle habite. Sexe, alcool, et courses de chevaux sont son lot quotidien: Bukowski parle de Bukowski ; ou plutôt de son double, son extension littéraire au prénom poussif : Hank. Le barfly jubile de son petit tour d’auto-parodie. Il en rajoute avec quelques portraits taillés serrés: des ouvriers alcooliques, des jeunes auteurs déjà accomplis dont l’œuvre le révulse et qui lui renvoient l’image insupportable de son parcours d’écrivain à succès. Car Bukoswki vomit à la face de ses contemporains. Il vomit aussi ses pages, et vous somme de prendre son parti ou de le fustiger. Certes, l’auteur ne laisse pas indifférent, à la première lecture assurément à la seconde, on se surprend à trouver les limites de ce trash qui apparaît finalement presque désuet.
Et pourtant, cette thématique poursuit sa route, se charge d’une iconographie nouvelle, s’enrichit, s’épanouit, se modèle à l’image du monde moderne. Le trash est clean… il suffit de regarder du côté de la bande d’Irvine Welsh. Changement d’époque, mais même folie. Bukowski a fait des petits! Guillaume Folliero
Génocides
« Une histoire captivante, étrange et effrayante. » Des arbres titanesques, à la croissance très rapide ont mystérieusement envahi la Terre. Ils colonisent le monde, assèchent mers et lacs, totalement indifférents au destin d’une civilisation humaine en train de disparaître dans ce cataclysme vert. Dans le nord du Minnesota, Anderson, un agriculteur vieillissant, une bible dans une main et une arme à feu dans l’autre, tente désespérément de faire survivre la population d’une petite ville. Mais Jeremiah Orville, un citadin rescapé prêt à se venger et à défendre chèrement sa peau, devient un danger pour le groupe. Arriveront-ils à dépasser leurs différends pour vaincre l’ennemi ? À partir de personnages inoubliables, Thomas Disch dépeint une humanité cruelle, incapable malgré les gestes héroïques et les sacrifices inutiles de faire face à sa plus grande menace : une apocalypse verte à nulle autre égale. Ce grand roman a propulsé Thomas Disch comme l’un des auteurs les plus marquants de la science-fiction.À sa sortie, il fut immédiatementqualifié de chef-d’ uvre à rapprocher des textes de H. G. Wells et de J. G. Ballard.
L’affaire est dans le lac
« Je revenais chez moi enterrer un ami. Journaliste, comme moi, il avait fourré son nez dans une histoire de gros sous et il en était mort. Mon choix était simple : laisser courir ou prendre sa suite et découvrir le pot aux roses. Mais il y avait des chances pour que j’y récolte… des chrysanthèmes ! «
La veillée des rombières
« Par pur altruisme, je m’étais proposé comme volontaire pour aller livrer à domicile des repas chauds aux petits vieux du quartier. Depuis quelque temps, mes « clients » se faisaient dévaliser. Tout le monde me conseillait de ne pas m’occuper de ça. En attendant, des inconnus s’occupaient sérieusement de moi. »
Un privé à Babylone
« Faut bien le reconnaître, ce livre m’a énervé. Moi aussi, j’ai fait des polars: j’ai encore la série complète sur mon étagère ; je les donne presque tous pour avoir pondu les aventures du type qui se retrouve un matin dans un cimetière de San Francisco avec quatre Noirs pleins de rasoirs autour de lui, une mère grondeuse qui l’accuse d’avoir tué son père à l’âge de quatre ans avec une balle en caoutchouc, qui possède en prime un cadavre dans le réfrigérateur et, dans la tête, suspendus, tous les jardins de Babylone, là même où Smith Smith, le plus grand joueur de base-ball de tous les temps, se bagarre contre les ombres-robots et les cristaux à mercure. Big Brautigan. »
Révolution culturelle Africaine
Corrado Pirzio-Biroli est italien, diplomate de l’UE et fils de Fey von Hassell – fille du politicien allemand et combattant de la Résistance, Ulrich von Hassell -, et arrière-petits-fils d’Alfred von Tirpitz. En raison de l’implication de son grand-père dans le coup d’État contre le régime nazi et Adolf Hitler, le 29 juillet 1944, lui et son frère ont été séparés de force de sa mère et ont été de 1944 à 1945 des prisonniers spéciaux des SS.
Jean-Paul II – « N’ayez pas peur! »
Il venait de Pologne mais j’avais plutôt l’impression qu’il avait laissé ses filets sur le bord d’un lac et qu’il arrivait tout droit de Galilée. Le jour de son avènement, lorsqu’il apparut sur les marches de Saint-Pierre et que ses premières paroles « N’ayez pas peur ! » résonnèrent sur la place, tout le monde comprit à l’instant que quelque chose avait bougé dans le ciel et que Dieu nous envoyait un témoin. C’est en pensant à l’angoisse des hommes, à leurs incertitudes, à leurs interrogations laissées si souvent sans réponse par les sages et les savants que Jean-Paul Il m’a dit un jour « Posez-moi des questions. » Sur sa personne, la foi, les mœurs, l’Eglise, le monde, et aussi l’attentat de mai 1981, j e crois bien lui en avoir posé soixante-dix. Il n’en a esquivé aucune. André Frossard, de l’Académie française.
La faute de l’abbé Mouret
Serge Mouret est le prêtre d’un pauvre village, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu’en prêtre. A la suite d’une maladie, suivie d’une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l’amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d’Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l’ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit. certainement l’un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart.
Les croisades
Charlemagne, Marco Polo, Louis XIV, Pasteur, la guerre de 39/45… Qui ne connait pas ces noms ou ces événements célébres ? Mais savez-vous exactement à quelle époque ces personnages illustres ont vécu et à quel moment ce sont déroulés ces événements célébres ? les ouvrages de cette collection vous renseigneront utilement par le texte et par l’image sur les grands hommes et les grands événements qui ont fortement marqué l’histoire. Ils vous apprendront aussi comment les gens s’habillaient, comment ils vivaient et travaillaient aux différentes époques de cette histoire.
Paris Dakar
Livre sorti en 1983 (Thierry Sabine décède en 1986 lors d’un accident d’hélicoptère lors du Paris-Dakar – Livre souvenir du « PARIS DAKAR », cet ouvrage est le fruit de la collaboration de Thierry Sabine, créateur et organisateur du célèbre rallye, et d’Isabelle Bich, photographe spécialisée dans les reportages d’aventures.
Chaque année, du 1er au 20 janvier, des participants de plus en plus nombreux, tenant en haleine un public de plus en plus passionné, parcourant 10.000 km (dont souvent des pistes interdites, à travers l’Algérie, le Mali, le Niger, La Haute-Volta, la Côte-d’Ivoire, la Mauritanie et le Sénégal) dans des conditions parfois très dures.
Exploits sportifs, difficultés, mais aussi anecdotes de la vie quotidienne sont ici retracés à travers les plus belles photos réalisées au cours des Paris-Dakar, et à travers le texte captivant de Thierry Sabine, qui met en relief les évènements les plus marquants de cette formidable aventure.
Ramiro est le nom d’un personnage et d’une série de bande dessinée, créée en 1974 par le dessinateur William Vance, sur un scénario de Jacques Stoquart. Jeune espagnol du xiiie siècle, Ramiro est chargé de plusieurs missions par le roi Alphonse VIII. Ses aventures paraissent de 1974 à 1989. – Fils bâtard du roi de Castille, Ramiro se voit confier par son père des missions délicates. Après avoir escorté un couple de pèlerins jusqu’à St Jacques de Compostelle, il est chargé de récupérer un fabuleux trésor hérité des Wisigoths et plusieurs fois sauvé de la convoitise de l’occupant maure. Le courageux jeune homme est accompagné d’un écuyer, Jos, qu’il entraîne dans de longues chevauchées à travers l’Espagne du roi Alphonse VIII. Chaque album est complété d’un important dossier iconographique d’ouverture permettant une approche plus pédagogique de l’histoire. Le passé historique de ce pays permet à Vance d’exprimer tout l’amour qu’il porte à l’Espagne. Les couleurs sont par ailleurs réalisées par sa femme, Petra.
L’Hotel New Hampshire
Rarement une voix avait su captiver l’imagination des lecteurs et des critiques comme celle de John Irving, dans le Monde selon Garp, son premier roman traduit en français. Une fois encore, avec son nouveau livre, l’Hôtel Nezv Hampshire, chacun se laisse envelopper et séduire par un univers tout aussi étrange et désarmant : celui de l’excentrique famille Berry. Car, comme l’explique John narrateur et troisième rejeton de cette famille qui comprenait cinq enfants, un ours et un chien nommé Sorrow : Notre histoire favorite concernait l’idylle entre mon père et ma mère : comment notre père avait fait l’acquisition de l’ours; comment notre père et notre mère s’étaient retrouvés amoureux et, coup sur coup, avaient engendré Frank, Franny et moi-même Pan, Pan, Pan! disait Franny puis, après un bref intermède, Lily et Egg Paff et Pschitt! disait Franny. C’est ainsi que la voix de John Berry, tour à tour nostalgique et passionnée, nous relate son enfance et celle de ses frères et sœurs dans trois hôtels et sur deux continents différents. La première des illusions de mon père était que les ours peuvent survivre à la vie que mènent les humains, et la seconde que les humains peuvent survivre à la vie que l’on mène dans les hôtels. Ce qu’il advint des rêves de Win Berry et comment ces rêves influèrent sur la destinée de ses enfants, tel est le sujet de ce roman grave et hilarant dû à l’humoriste américain le plus important de ces dix dernières années », selon les termes de Kurt Vonnegut.
Gilles et Jeanne
Comment Jeanne d’Arc, si lucide, au bon sens si fort, a-t-elle pu accepter pour compagnon ce Gilles de Rais dont la monstruosité continue à révolter et à fasciner, un demi-millénaire après son supplice ? À cette question – toujours esquivée ou laissée pendante par les historiens –, Michel Tournier tente de répondre : et si Gilles de Rais n’était devenu un monstre que sous l’influence de Jeanne ? Et s’il avait remis son âme entre ses mains pour le meilleur et pour le pire ? Pour le meilleur : libération d’Orléans, victoire de Patay, sacre de Charles VII.
La soutane rouge
Au trousseau des clés de Saint-Pierre qui agita plus d’une mauvaise conscience, Roger Peyrefitte ajoute, en les faisant cliqueter, celles de la Mafia, du KGB, de la loge P2, des Caves du Vatican. De quoi faire rougir les anges ! C’est d’une plume assassine qu’il aborde le policier. Il ne respecte que le style dont il fait ses délices. Avec lui, le crime est vraiment parfait.
La danse du loup
Florence, février 1497. Une foule inquiète. Des émeutes. Les Médicis ont été bannis ; le pouvoir a changé de mains ; qui songerait encore à fêter le carnaval ? Des enfants parcourent les rues en brandissant des croix rouges.
Le roman de Sophie Trébuchet
Elle avait vingt ans sous la Terreur, à Nantes. C’était une jeune fille aux idées avancées. Elle n’aimait pas les prêtres mais elle était royaliste. Amie des Vendéens insurgés, elle épousa pourtant un capitaine républicain. Pour son malheur. A Paris, sous le Directoire, elle rencontra l’amour fou. Le général de La Horie était jeune, brillant et proscrit par Napoléon. Pour le retrouver, elle parcourut les routes de France, d’Italie et d’Espagne.
Bob Morane symbolise le héros de BD parfait ! Rusé, costaud, aimant le risque, prêt à lutter contre le mal, ce célibrissime agent des services secrets envoie tout valdinguer sur son passage en compagnie de Bill Balentine, son inséparable compagnon d’aventure.
Fleur de péché
Une histoire d’amour. Mais la violence poursuit Véréna, depuis son enfance. Elle a trente ans, elle est journaliste. Elle doit son prénom à une tante lettone qui a traversé la Pologne à pied pour échapper aux Russes. Après le meurtre, à Paris, du conseiller du ministre de l’Industrie, Pierre Fauquembergue, le commissaire Montabot veut tout savoir sur cette jeune femme dont le nom figure dans le carnet d’adresses du mort. Est-elle une espionne ? Une terroriste? Toute la vie de Véréna défile au cours de l’enquête : son enfance dans les ruines de Munich, son adolescence en Alsace, sa vie d’étudiante à Paris, avec une satire des milieux journalistiques et ministériels. Véréna avouera tout, sauf la passion qui l’a liée à l’homme assassiné. Comme toujours dans les romans de Geneviève Dormann, le rire se mêle aux larmes.
Mon dernier rêve sera pour vous
La gloire plaît aux femmes et les fascine comme le pouvoir. Chateaubriand – sans doute le plus grand écrivain français – lia plus que personne sa vie sentimentale à sa vie politique et littéraire. L’indifférence et la passion qui flottaient autour de lui faisaient se lever sur ses pas des bataillons de jeunes femmes, armées et casquées pour les combats de l’amour. A chacune il fut tenté de murmurer Mon dernier rêve sera pour vous. A une seule, avant sa mort, il dira ces quelques mots qui unissent aux yeux de l’histoire deux destins d’exception. La première biographie de Jean d’Ormesson : le portrait d’un séducteur par un écrivain – et peut-être aussi l’inverse. Ce gros livre tient du mémoire, du feuilleton, de la chronique historique la plus sérieuse et du roman le plus brillant.
Le chat dans tous ses états
Quarante millions aux États-Unis, sept en France, les chats sont partout, et notre terre est leur planète, monde secret, familier, parallèle, inconnu, dont Jean-Louis Hue entreprend de faire le tour avec la fascination d’un pèlerin fanatique.
Un orage immobile
Au printemps de 1832, Flora, fille d’émigrés, née, élevée, mariée et devenue brutalement orpheline et veuve en Angleterre, arrive un beau jour à Jarnac pour y rouvrir Margelasse, le château de sa famille. Personne ne l’a aperçue encore dans la région quand Me Nicolas Lomont, trente ans, notaire, met son cheval en route vers Margelasse. L’histoire commence. Au début, c’est une tranquille histoire d’amour, puis vient le drame plein de bruit, de fureur, de passion. Le récit est tout entier rapporté par Nicolas, trente ans plus tard. Vieux, solitaire, peu porté à la littérature, il ne sait pas trop ce qui le pousse à saisir un cahier et tracer ces mots : « Si un lecteur découvre un jour ces pages… », mais il continue. Me Lomont, bien qu’il décide plusieurs fois d’arrêter, de jeter son manuscrit au feu, se prend au jeu. Il dira tout. Il se surprend même à se griser de mots, à ressusciter d’une phrase ses amis morts, son ennemie disparue.Autant que pour l’histoire elle-même, violente, insolite, éperdue, on se passionne pour ce miracle qui transforme peu à peu chaque soir, quelques années avant 1870, un vieux notaire de province en un écrivain d’abord sage et classique, puis de plus en plus fougueux, débridé, lyrique… en un mot romantique. Un livre à part dans l’univers de Sagan, proche de Stendhal ou Maupassant.
La mal-mesure de l’homme
Comment et pourquoi le déterminisme biologique a-t-il pu engendrer le racisme ? Pour les déterministes, en effet, le comportement des groupes humains et leurs différences sont innés. Il en ressort invariablement que les opprimés, les désavantagés sont inférieurs et méritent donc leur statut. Mettant en évidence les faiblesses scientifiques de ces arguments et présentant le contexte politique dans lequel ils ont été élaborés, Stephen Jay Gould repère les préjugés qui ont conduit les savants à des conclusions fausses. Non, la biologie et la théorie de l’évolution ne sauraient servir à justifier racisme, ségrégation, inégalité entre les hommes ! Un livre fondamental pour qui veut comprendre la nature du racisme.
La lune dans le caniveau
C’était une ruelle sombre, avec la lune qui l’éclairait en éclaboussant de sa lumière des taches de sang séché. » Obsédé par le souvenir de sa jeune sœur qui s’est suicidée après avoir subi un viol, Kerrigan traîne depuis des années sa haine dans Vernon Street, le coin le plus sordide de Philadelphie.
Kelly Green
Kelly Green, la sensual e inteligente heroína de Leonard Starr y Stan Drake llega por primera vez en español con este clásico de la historieta europea. Una pesadilla despierta a Kelly Green. Poco después un compañero de su marido aparecerá en su domicilio. Su esposo, policía de una ciudad norteamericana, ha caído asesinado en servicio. Sospechando la existencia de un asunto turbio, la inteligente y osada heroína, ayudada por unos maleantes de poca monta, se involucrará en la búsqueda de los asesinos. Kelly Green fue ideada por Leonard Starr y Stan Drake. Drake es uno de los dibujantes que mejor han sabido trasladar al papel la belleza y sensualidad femenina, como lo prueban las miles de viñetas que dedicó a Julieta Jones, su personaje más conocido. La primera aventura de esta intrépida mujer fue pre publicada en la revista de bande dessinée Pilote en Francia y en la revista Totem Calibre 38 en España, a comienzos de los ochenta.
Jerry Spring -10- Le maitre de la sierra
Jerry Spring est engagé par un avocat de New York, Ray Parker, qui représente George Harrison, un milliardaire. Cet homme voudrait, avant de mourir, retrouver son petit-fils, Teddy Harrison, qui a disparu avec ses parents au Mexique lors d’une révolution. Les parents furent tués, mais l’enfant fut enlevé. Aujourd’hui, cet enfant aurait 25 ans et le vieil Harrison voudrait pouvoir lui léguer sa fortune au lieu de tout laisser à son débauché de neveu, Ruthman.
Jerry Spring -9- Fort redstone
Jerry Spring et son ami Pancho arrivent à Fort Juniper, un poste fortifié de l’armée américaine situé sur le territoire des Indiens Loucheux, dans la vallée de la rivière Okanoah, à proximité de la frontière canadienne. Ils sont accueillis par le commandant du fort ainsi que par Mr. Meadows, propriétaire du poste de traite de fourrures local, qui expliquent à Jerry la mission dont ils comptent le charger.
Le mercenaire -2- La formule
Roi de l’heroic fantasy, Segrelles trace des tableaux grandioses qui font de lui le chantre des aventures de ce guerrier imperturbable au sourire de marbre… Son dessin d’un grand réalisme n’empêche pourtant son imagination débridée de se déployer avec éclat et de nous emmener dans des mondes légendaires tous plus fabuleux les uns que les autres. Le Mercenaire a marqué de son empreinte l’histoire de la bande dessinée.
L’église verte
Dans un village de France, on découvre un homme qui vient de nulle part : un homme sans nom, sans famille, sans passé, ou, du moins, se prétendant tel. Il semble avoir vécu un certain temps caché au cœur de la forêt, cette église verte, ultime refuge pour ceux qui veulent fuir leurs semblables…. Ou eux-mêmes. Quel est son secret ? Hymne vibrant à la nature – dont Hervé Bazin, obstiné campagnard, parle mieux que personne, en connaisseur et en poète – L’Eglise verte nous interroge : en fin de compte, qu’est-ce qu’un homme ? Un état civil ? Un animal civilisé ? Un être obligatoirement social ? Classés, fichés, bureaucratisés, sommes-nous encore libres différents, solitaires, vraiment nous-mêmes ?
Le bouchot
En Charente-Maritime, un bouchot est un pieu fiché dans la vase et sur lequel s’agglutinent les moules. Telle est Teresa, enlisée dans le malheur mais tenant bon pour sauver les siens. Zino, son fils, qui dessine des squelettes, sa fille, Océan, qui s’enivre de l’air salé, Nono et Zia, vieux musiciens italiens éternellement amoureux. Monsieur le Juge les a abandonnés. Leur maison s’enfonce dans les marais . Mais Teresa l’amoureuse renait sans cesse. Son art de vivre : être heureux malgré tout et la musique est plus forte que le manque d’amour, le voisin teigneux, la ville mesquine.
Perce-nuits
Il ne suffisait pas d’être première en français à l’école, il fallait aimer d’abord et dévorer la vie. Mariée à vingt ans, Marie est bientôt mère de trois enfants qu’elle aime, comme elle continue à aimer passionnément son père, son frère, sa mère et sa mère adoptive. Abandonnée, reprise, jalousement revendiquée, elle s’épuise à les regarder survivre à leurs passions.
A time of war
From the desolation of shattered warsaw to the iced-over hell of Finland’s winter war: from the bloody beaches of Dunkirk to the burning deserts of North Africa: in the towns and forest, on the sea and in the air, an iresistible tide of war sweeps eight young men towards theirs various destinies.
La passion, Ginette
Belles à couper le souffle, Véronique, Peggy, Barbara et Lorenza ont dépassé la trentaine et se sont taille la part du lion dans leur profession. Le seul point faible : les hommes. Subjuguées ou dévorées, ce sont de pauvres victimes de l’amour. Elles se téléphonent et se racontent indéfiniment leurs mésaventures. En cas d’absence, le répondeur téléphonique transmet des messages de réconfort. Véronique essaie de redonner du tonus à l’une, de calmer la seconde, de conseiller à la troisième une séparation immédiate. Rien n’y fait. Que voulez-vous, c’est la passion, Ginette !