Soudain Morane eut l’impression qu’on le frappait d’un coup de matraque à la base du crâne. Alors il comprit pourquoi les poteries Ming étaient si bon marché et l’alcool offert par l’antiquaire chinois si fort ! Il voulut foncer sur M. Foo et l’homme à la petite valise, mais le brouillard devant ses yeux se fit soudain plus épais et se changea en ténèbres totales.
On l’avait drogué ! Mais aussi il fallait être Bob Morane et son ami Bill Ballantine pour suivre un rabatteur de touristes et aller à la recherche d’antiquités dans le quartier chinois de San Francisco. En pleine nuit et par pluie diluvienne ! Un coup à tomber dans le pire des traquenards…
Pour amuser les coccinelles
Les Paulain et leurs deux enfants font partie de ces Parisiens privilégiés qui passent chaque fin de semaine dans leur résidence secondaire. Écartelés entre leur appartement et leur maison, ils décident de quitter la ville pour s’installer à la campagne. Très vite, ils vont découvrir qu’une maison impose ses servitudes et que la vie rurale n’est pas ce qu’ils imaginaient…Dans ce roman tendre et gai, Maurice Denuzière nous livre la chronique légère d’une déception, une sorte de conte de fées moderne.
Le cercle bleu des Matarèse
Le Cercle bleu des Matarèse, c’est l’histoire de deux hommes, agents secrets exceptionnels. L’un est américain, Brandon Scofield, l’autre soviétique, Vasili Taleniekov. Ces deux vrais professionnels sont aussi des ennemis mortels car chacun a le cadavre d’un être aimé à reprocher à l’autre. Ils sont maintenant à la fin de leur carrière. Mais Taleniekov a découvert un complot effrayant une organisation, les Matarèse, qui finance des groupes terroristes. Personne ne connaît vraiment leur but, mais il faut les arrêter. Et les seuls qui en soient capables sont Brandon Scofield et Vasili Taleniekov, travaillant en équipe. Une course folle s’engage, qui nous conduira de la Corse à Boston, en passant par Leningrad, Londres et Rome. Le Cercle bleu des Matarèse, est un grand roman d’aventures modernes, rempli de péripéties et de surprises, par l’auteur de La Mémoire dans la peau.
Marie de Bourgogne
L’ascension des ducs de Bourgogne de la Maison de Valois, à l’automne du Moyen Age, constitue l’un des moments les plus fascinants de l’histoire de l’Europe occidentale. Et aussi l’un des moments les plus inquiétants pour l’avenir du royaume de France. Après avoir plongé solidement les racines de leur pouvoir dans la riche terre de Bourgogne, ces princes français étendirent leur puissance aux opulentes contrées du nord de la Somme, aux bassins de l’Escaut et de la Meuse, puis, par la recherche de débouchés économiques vers les voies commerciales du Rhin et du Rhône, s’aventurèrent jusqu’au rêve d’une nouvelle Lotharingie. Ce rêve s’effondra en 1477, par la défaite et la mort de Charles le Téméraire devant les murs de Nancy. L’héritage bourguignon passe alors à une jeune fille qui n’a pas vingt ans, Marie, à la grande joie de Louis XI, qui l’a tenue sur les fonts baptismaux en la chapelle du Coudenberg. Sous-estimant la force de caractère de sa filleule, le roi de France croit n’en faire qu’une bouchée.
Le neveu de Rameau
La morale occupe une place centrale dans l’oeuvre de Diderot et dans Le Neveu de Rameau. La morale a un double sens: les moeurs, les opinions et les comportements valorisés dans une société et la science des moeurs. À côté des études savantes ou apologétiques (religieuses), la satire offre un moyen pour comprendre les normes et les valeurs morales, en dénonçant leur transgression par des vicieux. Le Neveu de Rameau est une « satyre ». L’article analyse le genre de satire qu’est ce dialogue. Il apparaît que si d’un côté c’est Lui, le vicieux qui est la cible de la satire, de l’autre c’est lui qui fait la satire d’un milieu social qui nie les valeurs de la morale commune.
Le Grand Meaulnes
À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge –l’école du village–, attend la venue d’Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu’il suive le cours supérieur: l’arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l’enfance finissante de François…
Lorsqu’en 1913 paraît le roman d’AlainFournier, bien des thèmes qu’il met en scène –saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux– appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s’établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d’une sensibilité toujours frémissante, et qui n’a pas vieilli.
La Bicyclette bleue – Tome I et II
Août touchait à sa fin. Léa, la deuxième fille de Pierre Delmas, qui venait d’avoir dix-sept ans, les yeux mi-clos, assise sur la pierre encore chaude du petit mur de la terrasse de Montillac, tournée vers la plaine d’où montait certains jours l’odeur marine des pins, balançait ses jambes nues et bronzées, aux pieds chaussés de bazardaises rayées. Le bonheur de Léa semble aussi certain que l’est sa beauté. Emmitouflée dans la chaleur de cet été finissant, dans l’amour des siens et les révérences de ses prétendants, jouissant sans retenue de cette campagne bordelaise et du domaine de Montillac dont son père est le propriétaire, elle mène une vie radieuse qui s’annonce pleine de promesses. Habillée en robe légère, oisive, elle s’enivre de cette nature odorante avec cette langueur que confère l’insouciance, prête à succomber aux jeux de l’amour. Et rien ne semble exister sur cette terre qui puisse faire vaciller cet équilibre parfait…
Biculturalisme, bilinguisme et éducation
rs que les situations de bilinguisme tendent aujourd’hui à se généraliser, les pays du Tiers Monde, partagés entre le besoin d’identité culturelle et l’aspiration à la modernité, continuent à vivre d’une manière dramatique certaines formes d’acculturation léguées par la période coloniale. Les problèmes soulevés par ces phénomènes d’extension et de persistance sont abordés d’une manière originale et compétente dans l’important ouvrage que L’objectif de l’auteur est double : d’une part, développer une réflexion critique sur le comportement de l’individu bilingue et biculturel ; d’autre part, préciser ce qui, dans la réussite ou l’échec actuel de l’élève tunisien, procède de l’initiation à une culture étrangère (franco-occidentale) et relève de l’apprentissage d’une seconde langue (le français). Pour atteindre cet objectif, l’auteur, agrégé d’université et docteur es lettres et sciences humaines, met à contribution sa grande culture historique et sociologique, son expérience propre de personne bilingue et biculturelle, et les résultats de recherches nombreuses et variées, réalisées dans le cadre de l’Institut National des Sciences de l’Éducation de Tunis, qu’il a créé et dont il a assuré la direction pendant plusieurs années.
Faites la fête comme Gaston Lenôtre
Gaston Lenôtre, né le 28 mai 1920 à Saint-Nicolas-du-Bosc (Eure), est un pâtissier français, chef d’entreprise et auteur de plusieurs livres de cuisine. Professionnels et médias ont salué en lui l’un des grands innovateurs dans l’art de la pâtisserie. Son École Lenôtre, à Plaisir (Yvelines), près de Paris, a formé à la pâtisserie et à la confiserie plusieurs générations de pâtissiers et de cuisiniers. Son neveu, Patrick Lenôtre, est également un pâtissier et chef cuisinier reconnu.
Une mère et ses deux filles
Gros roman plus de caractères que de mœurs. Publié en 1982, il saura plaire à tous lecteurs de feuilletons bien faits. L’histoire, à la fois drôle et tragique, sentimentale et intelligente, de trois femmes à la suite de la disparition de l’homme de leur vie.
Le printemps des pierres
Le temps de l’exaltation est venu. L’œuvre a jailli de terre et révélé ses structures. Les premiers murs, les premières colonnes ont surgi dans un printemps d’alléluias et de miracles. C’est le printemps des pierres. Il s’est installé partout en France. Dieu ne peut plus se perdre en ce pays : toutes ces églises, toutes ces cathédrales sont pour lui autant de repères. S’il était aveugle, il pourrait se guider en tâtant de ses grandes mains de nuage telle ou telle muraille qui sent encore le mortier frais, exhaussée au-dessus des toits des villes et des bourgs. Dieu est heureux ; il baigne dans ce printemps comme dans un lit de chaleur et de lumière et il écoute monter autour de lui ce silence des pierres qui n’est pas celui du désert, mais un tissu léger de cantiques. Ce temps exceptionnel où la France a pris son visage d’éternité, ces printemps ajoutés aux printemps où, en cette fin du XIIe siècle, la foi d’un peuple, et l’intelligence, et le savoir-faire de ses maîtres d’œuvre, de ses carriers, maçons, charpentiers, imagiers, verriers donnaient forme à la prière.
Le cavalier de la terre promise
« Faux juif ! fils de personne ! » Dans le shtetl, la communauté juive d’un petit village de Pologne, c’est ainsi que les gamins appellent Andréi Parocki. Sa mère, tout le monde la connaissait ; elle s’appelait Myriam, et c’était la fille du rabbin. Mais son père … Un jour, Andréi apprendra que son père était un hussard, qui viola la belle Myriam. Elle en mourut neuf mois plus tard. Fils de personne… Cet enfant déchiré entre deux cultures, ce juif doublement errant, va devenir soldat, lui qui déteste la violence Mais très vite, il va se révolter contre l’uniforme et prendre la défense des opprimés, paysans et ouvriers qu’on abat comme des chiens dans la Pologne et la Russie de ce début de siècle. Pourtant, malgré l’amour et l’amitié, il reste un déraciné, et finira par comprendre que pour les fils d’Israël, il n’est qu’une terre promise : la Palestine
Le boss – Flic story aux Caraïbes
Un gangster américain carbonisé à Paris. Le « casse » sensationnel d’une banque à Cuba. Trait d’union : le Boss, le criminel de guerre qui, de Buenos Aires, règne sur le banditisme international. D’un côté : une organisation criminelle redoutable. De l’autre : des polices impuissantes, corrompues ou complices. Entre le marteau et l’enclume : l’inspecteur Borniche, un flic français pas comme les autres. Une course poursuite dans la chaude moiteur des Caraïbes et de l’Amérique centrale. L’un des meilleurs Borniche !
Un autre nom pour l’amour
Honora est une infirmière-née: le courage et la patience, un oubli total d'elle-même et de sa beauté un peu austère. Est-ce pour cela qu'on lui a confié, en cet automne 1945, une tâche entre toutes difficile dans une île du Pacifique? Là, au pavillon X, sont regroupés des soldats que la guerre a si violemment traumatisés qu'ils ne peuvent encore être rendus à la vie quotidienne. Pour ces hommes hantés d'images atroces ou d'intolérables remords, Honora est tout: une mère, une sueur, la femme avec qui peut-être ils pourraient recommencer de croire à la vie… jusqu'à l'arrivée de Mike Wilson. Sa seule présence fait du pavillon X un enfer, sa seule présence pose à Honora la bouleversante question: l'amour, pour elle, est-ce un homme… ou tous ceux qui souffrent?
Lanty Hanlon
Dialogues avec Lanza Del Vasto
René Doumerc, ami de longue date, interroge le maître et l’invite à synthétiser son vaste enseignement. Les questions posées sont pertinentes, les réponses apportent des compléments intéressants à l’œuvre publiée. Lanza avait relu ce texte, qui garde toute sa qualité d’écriture malgré le genre oral du livre. Ces pages donnent, de l’ensemble de l’œuvre, une image fidèle.
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l'aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes. Dans ce temps de la fin du règne de Louis XV où le plaisir de vivre est une religion, Jeanne au cœur tendre, au corps gai, nous entraîne de la province à Paris, ce Paris du siècle des lumières où elle va rencontrer des personnages célèbres fascinants et où sa beauté et son esprit vont faire des ravages. Elle découvrira aussi qu'on peut aimer passionnément deux hommes en même temps… La Bougainvillée, un roman d'amour, de meurs et d'aventures, vivant, savoureux, sensuel, rempli de personnages pleins d'esprit et de passions.
Le temps d’un royaume
Rose Vincent fait surgir tout un monde pittoresque, fonctionnaires, marchands, princes, ci-payes, paysans. Elle ressuscite la vie de l’époque, haute en couleur, riche en intrigues… un roman attachant et distrayant.
Le fils de la tribu
Des « Fils de la tribu » arrachés de leurs terres, des enfants brulés sur des gibets dans des villages incendiés, notre Afrique contemporaine les compte par millions entiers. Des générations de gosses aux regards hagards et éperdus, courant dans les herbes des brousses carbonisés : pas un mètre carré de notre immense continent qui ne porte la géographie de sa mort absurde. Le récit présenté ici est celui de tous ces enfants à la recherche de leurs terres embrasées par les violences des hommes, c'est la quête d'un univers où l'amour et la foi peuvent encore accorder les couleurs des ciels.
Athalie
Athalie est la tragédie de Racine qui montre la plus sûre technique dramatique ; toutes les lois du théâtre y sont appliquées. Athalie règne depuis huit ans ; il faudra qu'en une journée, Joas, caché dans le temple, inconnu de tous, soit couronné, et Athalie condamnée à mort. Celle-ci, avertie par un songe, veut se faire livrer l'enfant. Le grand prêtre attire la reine dans un piège, le peuple se rallie à Joas, mais l'action ne connaît aucun temps mort.Cependant, c'est une pièce religieuse : la mythologie y prend la forme de l'Histoire Sainte, la fatalité devient providence divine.