Un cri dans la nuit
Jeune divorcée, Jenny se débat dans la vie pour élever ses deux petites filles. Lorsqu’elle fait la connaissance du beau, riche et irrésistible Erich Krueger, Jenny a le coup de foudre. Après une cour hâtive, Erich l’épouse et l’emmène avec ses filles chez lui, au Minnesota, dans une maison de rêve. Mais le bonheur de Jenny ne dure pas longtemps. Bientôt survient une succession d’incidents étranges et terrifiants ; le conte de fées tourne à l’épouvante…
La danse de l’ours
Détective privé, Milo Milodragovitch exerce dans le Montana, et ce qu’il aime avant tout, c’est la coke et le peppermint. Normal pour quelqu’un qui s’apitoie sur sa vie passée avec ses cinq ex-épouses et vit reclus dans une région où l’hiver ne pardonne pas. Une certaine Sarah Weddington lui écrit qu’elle souhaiterait le voir. Notre homme part la trouver et il apprend que Sarah est une ancienne maîtresse de son père. Elle lui demande d’enquêter sur les agissements d’un couple qui a l’étrange manie de se rencontrer chaque jeudi après-midi non loin de chez elle, pour s’échanger la modique somme de 5 000 dollars… Si, au départ, l’enquête semble répondre au caprice d’une vieille dame, elle part sur les chapeaux de roues dès que Milo s’en charge. Crumley excelle dans les dialogues et entraîne le lecteur et son narrateur, l’un des privés les plus déjantés de la littérature, dans une suite de rencontres avec des personnages pittoresques et d’événements des plus rocambolesques. Un régal.
La cité de la joie
Un prêtre catholique français, un jeune médecin américain, une infirmière et un tireur de pousse-pousse indien se rencontrent sous les cataractes de la mousson. Ils s’installent dans l’hallucinant décor d’un quartier de Calcutta pour soigner, aider, sauver. Condamnés à être des héros, ils vont se battre, lutter, vaincre. Au milieu des inondations, des rats, des scorpions, des eunuques, des dieux, des fêtes et des soixante-dix mille « lumières du monde » qui peuplent la Cité de la joie. Leur épopée est un chant d’amour, un hymne à la vie, une leçon de tendresse et d’espérance pour tous les hommes de notre temps.
Popov
Qui est Popov ? Sous ce nom russe ordinaire se cache l’homme le plus puissant d’Union soviétique, et peut-être du monde… Que veut Popov ? De quelle machination infernale est-il le maître incontesté alors que les gouvernements Brejnev, Andropov et Tchernenko se succèdent, sans pour autant restreindre son terrible pouvoir ? Le jeune et brillant banquier français Paul Quant pourra-t-il, aidé de sa seule et prodigieuse intelligence, déjouer ce complot d’échelle internationale dont Paris, Bonn et même Washington semblent accepter la fatalité ? Il sait pourtant que sa vie et celle de la femme qu’il aime sont menacées…
Le café du pauvre
Autrefois, lorsque le café était une denrée précieuse et réservée aux riches, à la fin du repas on se payait le café du pauvre, c’est–à-dire l’amour, la joyeuse partie de jambes en l’air. Nous sommes juste après la guerre en 1946 et le café, devenu rare, ~se vend encore à prix d’or sous le manteau. Revenant des armées du général de Gaulle où il a récolté une blessure et une médaille, le héros de cette histoire, sans un rond en poche, n’a guère de quoi s’offrir autre chose que le café du pauvre quand l’occasion s’en présente. Il exerce divers petits métiers extravagants et peu rémunérés. N’empêche, les jupons volent au coin des rues, la jeunesse aidant, c’est tout de même la belle époque. Alphonse rencontre Odette la catholique, qui veut sauver son âme ; Lulu, la femme du charcutier, qui lui offre ses charmes imposants et les trésors alimentaires de son arrière-boutique ; Jacqueline, la militante trotskiste avec laquelle il défilera de la Bastille à la Nation pour changer le monde ; Flora, la comédienne initiatrice des beautés de l’art dramatique; Cricri, la belle pute dont il pourrait faire son gagne-pain si la peur du gendarme n’était pas aussi dissuasive en ces temps reculés où les prêtres avaient des soutanes, les magistrats une guillotine au fond de l’œil et les dames des porte-jarretelles pour le plaisir de l’honnête et du malhonnête homme. Un livre où le rire ne perd jamais son droit prioritaire dans le Paris pourtant maussade de Monsieur Félix Gouin, président provisoire de la République renaissante. Avec, bien sûr, les bons copains et les mauvaises rencontres qui peuvent vous conduire en galère. L’apprentissage de la vie, de l’amour après la guerre. Une fresque de frasques et de fesses, de tétons, de dessous vaporeux. De baguenaudages à la petite semaine au coin de la rue là-bas. Comme dans une chanson de celle qu’on appelait encore la Môme Piaf.
Les enfants de la science
Les biologistes sont-ils des apprentis sorciers ? En intervenant dans la procréation humaine, ils savent déjà faire naître des enfants sans père, des enfants sans mère. Insémination artificielle, bébés-éprouvette, embryons congelés, dons d’ovules, ventres à louer : ces termes de science-fiction sont entrés avec fracas dans notre vie quotidienne. Moyens révolutionnaires pour obtenir les enfants de la science qui sont devenus, pour des milliers de couples stériles, la seule façon de réaliser leur désir d’enfant. Ce livre raconte la révolution biologique qui nous frappe de plein fouet. Et, surtout, nous fournit les moyens de réfléchir sur ce que sera peut-être ce monde nouveau que nous proposent les biologistes. Un monde où, si nous n’y prenons garde, l’homme risque de ne plus être tout à fait le même. Pour nous aider à comprendre cette aventure, ce livre donne la parole à tous ceux qui ont déjà su vivre leur propre réflexion sur ce sujet brûlant et fascinant : théologiens, comme Mgr Julien, évêque de Beauvais ; moralistes, humanistes, comme le Pr Jean Bernard ; psychanalystes, sociologues, généticiens, gynécologues, juristes, ethnologues.
Courts métrages
Courts métrages est un album oneshot de Michel Blanc-Dumont, Serge Le Tendre, Laurence Harlé et Claude Gemignani, paru en 1985. Selon Bande Dessinée Info, il possède 2 éditions, dont la principale est éditée par Dargaud en 1985.
Une journée d’Ivan Denissovitch
En 1962, pour qu’Une joumée d’Ivan Denissovitch pût être publiée en URSS, Soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original. Voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui, cependant, fait maintenant partie du patrimoine mondial de la culture. Vingt ans ont passé depuis qu’il a vu le jour. Des oeuvres monumentales ont succédé à ce joyau : le Premier Cercle, le Pavillon des cancéreux, Août Quatorze et ce requiem colossal qu’est l’Archipel du Goulag ; pourtant, c’est toujours Ivan Denissovitch qui revient le premier à la mémoire dès qu’on nomme Soljenitsyne.
Récit, dans sa version intégrale, de la douloureuse expérience du maçon Denissovitch dans le camp Solovetski. Cette description crue du goulag a fait sensation dès sa parution.
Hannah
Pologne, 1882. Hannah est juive, elle a sept ans. Dans la chaleur de l’été elle joue avec Taddeuz, un jeune Polonais catholique. Mais dans le village, les Cavaliers de la Mort ont déferlé, détruisant, brûlant, assassinant. En ce jour tragique, Hannah va connaître l’amour, le goût amer de la trahison, l’horreur. Londres, 1899. Dans le monde entier, le double H du nom d’Hannah signe des produits de beauté que les femmes s’arrachent. De la petite fille, elle a gardé les yeux gris. Mais elle est devenue une femme à la volonté de fer. Son don de séduction lui gagne tous ceux qui passent sur son chemin. De son village natal, l’aventure l’a conduite en Australie puis à Londres, Paris, Vienne, dans l’atmosphère brillante de la fin du siècle. Mais plus sa réussite est exceptionnelle, plus Hannah souffre d’avoir perdu Taddeuz. Avec Hannah, Sulitzer, l’auteur du Roi vert, a écrit le grand roman, plein d’aventure et de passion, d’une héroïne inoubliable.
Le vent du soir
Le Vent du soir est le premier tome d’une trilogie dont le deuxième volume est : Tous les hommes en sont fous et le troisième : Le Bonheur à San Miniato. Ce que raconte Le Vent du soir, c’est une histoire dans l’Histoire. L’action commence vers le milieu du siècle passé ; la scène, le monde : du Brésil à Venise, de la Russie aux Indes, en Afrique du Sud, en Écosse, à Vienne… Les personnages, dont un grand seigneur russe, une négresse de Bahia, un jeune juif polonais, un dictateur d’Amérique du Sud, une Française égarée à Saint-Pétersbourg, Verdi… vivent des passions dévorantes, des aventures en cascades, des coups de tête, des coups de cœur, des coups du sort et même des coups de théâtre.
Le grand homme
Qui est le grand homme ? Est-ce Lucien Gavard, qui grâce à sa passion de la mécanique devient un magnat de l’industrie automobile ? Ou Ralph Putnam, étrange et célèbre chanteur de jazz, en tournée à Paris ? L’épouse de Lucien Gavard, Claude, dont la vie est une lente, une monotone promenade sur une route bordée de miroirs, celle des mondanités, hésite. C’est Paris, 1929. Les bourgeois font la fête et les ouvriers font la grève. Les autos vont de plus en plus vite. La crise est pour demain. Ce roman de Philippe Soupault, aux allusions à peine déguisées sur la belle industrie familiale, est porté par un grand air de liberté. II « part comme une flèche » selon Benjamin Crémieux qui poursuit : « Après le premier chapitre, on se sent soulevé d’espoir et de curiosité. Pas une lourdeur, pas une bavure, pas une description et tout est dit, évoqué, suggéré. » De cette peinture juste, et très fine, de l’atmosphère de Paris à la veille de la crise s’élève pourtant un cri d’angoisse, un cri de détresse. L’écriture désinvolte, au fil de la plume, révèle aussi le désarroi, l’inquiétude de Soupault face à la bourgeoisie, ses préjugés, ses vices et ses volontés criminelles, et fait de ce roman à la poésie désespérée un témoignage tendrement féroce sur une époque. A vingt ans , il créait son entreprise , aujourd’hui il dirige une immense usine qui est toute sa vie . Tel est Lucien Gavard , pionnier de l’automobile et patron de fer. Né dans un ghetto des États-Unis , il a connu la misère , tous les métiers , la gloire enfin : c’est Putnam , le célèbre » ténor nègre « . Entre eux , une femme hésite : qui est le grand homme ? Qui aime-t-telle ? Au seuil de ces années 30 , Paris découvre le jazz, la vitesse , la pub , la crise. Un roman chargé déjà de toutes les inquiétudes et de tous les espoirs de nore aujourd’hui.
Tartarin de Tarascon
Dans la bonne ville de Tarascon, Tartarin est un vrai personnage, grand collectionneur d’armes, un véritable héros en chambre ! Ses admirateurs le pressent sans relâche : l’Afrique, le pays des lions, voilà la destination obligée pour un aussi valeureux chasseur. Tartarin finit par s’embarquer – à regrets – pour l’Algérie, dans l’espoir de débusquer le fauve mythique.
Les nouvelles farces de Zozo la tornade
Zozo porte bien son nom, il a l’air d’un ange blond et pourtant c’est une vraie tornade. Il inonde son père de pâtes à crêpes, entre à cheval chez M. le Maire, tire le feu d’artifice avant l’heure, vide le garde-manger et, croyant prendre un loup au piège, attrape une mégère ! Maisles vieux de l’asile sont bien contents.
Olga oh ! La la !
Olga a besoin de tout son sens de l’humour pour faire face aux rebondissements de sa vie quotidienne. Il faut dire qu’elle est dotée d’une mère d’origine hongroise, à la personnalité quelque peu exubérante et qui roule les r à n’en plus finir. Ce n’est pas toujours facile à assumer auprès des camarades de classe, prompts à se moquer. Olga raconte ici cinq de ses aventures, où la complicité et la tendresse l’emportent toujours.
Identités – De Disderi au photomaton
“Les dispositifs que Bertillon inventa, les systèmes d’identification qu’il mit au point ont généré des images qui ne sont pas des portraits. Ces photographies visent à l’essentiel. Dans leur vérité anatomique, dans leur crudité, leur cruauté, elles montrent l’identité d’un individu. Ces photographies nient tout commentaire et la seule légende qui leur soit applicable se limite à un nom, un prénom, une ou deux dates, voire un numéro matricule. Alors tout est dit. Et tout lecteur un tant soit peu attentif pourra vérifier que, dans cet ouvrage, les contraintes de la prise de vue, la finalité des images, l’absence d’artifice et de recherche esthétique mettent à un même niveau de perception ces assassins bientôt décapités, ces enfants tristement pensionnaires, ces bourgeois enrichis et ces déportés d’Auschwitz. Pour ne parler que d’eux. Ce qui unit tous ces hommes, par-delà le temps et l’espace, c’est qu’ils sont surpris en flagrant délit d’exister” -extrait de l’avant-propos de Robert Delpire, textes de Michel Frizot, Serge July, Christian Phéline et Jean Sagne, photos en n.b. et en couleurs.
Quand, le 21 mai 1981, François Mitterrand confie à un socialiste la direction du premier gouvernement de l’union de la gauche, la France s’interroge : comment les nouveaux ministres, tenus si longtemps à l’écart des affaires, vont-ils se comporter dans l’appareil d’État ? Quelle va être l’attitude des communistes ? Et surtout, quelle sera – entre les promesses d’une campagne électorale et les réalités de l’économie – la politique à venir ? C’est ce moment d’histoire immédiate qui est ici décrit par le détail, et non sans ironie à l’endroit de certains. Nationalisations, dévaluations, erreurs, changements de cap, puis retour à une politique de rigueur seront les grands épisodes d’une aventure qui durera jusqu’à ce que Laurent Fabius succède à Pierre Mauroy. On trouvera aussi dans ce livre des portraits, des anecdotes, et un foisonnement d’intrigues qui appartiennent désormais à l’histoire. Voici Rocard, Delors, Chevènement ou Fitermann tels qu’on ne les a jamais vus, aux prises avec leurs ambitions et leurs stratégies.Voici surtout la chronique d’une espérance vécue au jour le jour et dont rien, pour l’heure, ne permet de savoir si elle appartient à un passé révolu ou à un avenir possible. Thierry Pfister a été journaliste (Le Monde, Le Nouvel Observateur) avant de devenir conseiller au cabinet de Pierre Mauroy, de 1981 à 1984. Aujourd’hui encore, il reste l’un des plus proches collaborateurs de l’ancien Premier ministre.
L’œuvre de San Antonio est sans conteste un monument de la littérature contemporaine… profitons de la verve tonifiante de San-Antonio, de ce grand petit garçon, qui pour notre bonheur et notre honneur a su désavouer les pédants, les minus, les minables… Renée Boviatsis L’Humanisme de San Antonio.
Le labyrinthe de la mort
Conçu par l’esprit diabolique du baron Sukumvit, le Labyrinthe de la Mort est truffé de pièges mortels et peuplé de monstres assoiffés de sang. D’innombrables aventuriers ont tenté avant vous de relever le défi de l’Epreuve des Champions. Ils ont franchi l’entrée du Labyrinthe et n’ont plus jamais reparu. Et VOUS, oserez-vous y entrer ? Vous serez l’un des six combattants sélectionnés cette année pour affronter les périls du Labyrinthe. Un seul d’entre vous gagnera peut-être, et les autres succomberont. Qui sera cet éventuel vainqueur ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance.
Hannah
Pologne, 1882. Hannah est juive, elle a sept ans. Dans la chaleur de l’été elle joue avec Taddeuz, un jeune Polonais catholique. Mais dans le village, les Cavaliers de la Mort ont déferlé, détruisant, brûlant, assassinant. En ce jour tragique, Hannah va connaître l’amour, le goût amer de la trahison, l’horreur. Londres, 1899. Dans le monde entier, le double H du nom d’Hannah signe des produits de beauté que les femmes s’arrachent. De la petite fille, elle a gardé les yeux gris. Mais elle est devenue une femme à la volonté de fer. Son don de séduction lui gagne tous ceux qui passent sur son chemin. De son village natal, l’aventure l’a conduite en Australie puis à Londres, Paris, Vienne, dans l’atmosphère brillante de la fin du siècle. Mais plus sa réussite est exceptionnelle, plus Hannah souffre d’avoir perdu Taddeuz… Avec Hannah, Sulitzer, l’auteur du Roi vert, a écrit le grand roman, plein d’aventure et de passion, d’une héroïne inoubliable.
Succession ouverte
Un homme vient de mourir, le vieux Seigneur. Avec lui meurt toute une époque. L’un de ses fils, Driss Ferdi, s’était jadis révolté contre lui, avait fui sa famille, son pays, brûlant de mordre à même la civilisation occidentale, de s’en nourrir, d’élargir son horizon humain. Or le jour où il s’aperçoit que la transplantation ne lui a apporté qu’angoisse, solitude, déséquilibre, il reçoit un télégramme de Casablanca lui apprenant la mort de son père. Il prend l’avion, regagne son pays natal. Par-delà la mort, le dialogue avec le père continue, la succession est ouverte.
La mémoire du fleuve
Ni blanc ni noir, exilé partout, Jean Michonet échappe à quinze ans à l’orphelinat de Brazzaville (on est avant la guerre) et devient recruteur de main-d’oeuvre pour le compte des compagnies forestières. Il écume le sud du Gabon, encore inexploré. Sa vie pourrait être un roman d’aventures comme tant d’autres, si ne le retenait, presque malgré lui, le subtil écheveau des solidarités humaines. Ayant gardé les meilleurs éléments de son « négoce », il crée son propre chantier, seul maître après Dieu en des villages décimés par la lèpre, grand connaisseur en essences tropicales, expert en serpents et anti-venins, attiré par les sociétés secrètes – le bwiti en particulier, dont il devient un initié notable. Femme noire, femme blanche. Michonet n’en a pas fini avec le compromis racial. « Conseiller » de Léon M’Ba, il vit sur le tas – et non sans pittoresque – le passage de l’Afrique ancestrale à celle des nouveaux États. Puis il retourne à sa vie de forestier où ne tardera pas à le surprendre – énième dégringolade – la fin de son empire des crocos. Rien ne manque à ce tableau : ni les intrigues, ni la magie, ni les chasses fabuleuses. Celles-ci passionneront le lecteur comme elles ont fasciné Christian Dedet, lequel devait nouer avec Michonet une amitié qui forme comme le ciment invisible de ce texte – une « histoire vraie » qui se donne à lire comme un roman. La presse, à la sortie du livre, saluera chapeau bas : « Un livre qui nous introduit dans les secrets de l’Afrique bien mieux que ne saurait le faire un régiment d’ethnologues. »
Les dames de Boston
Eileen Lottman est une journaliste et une romancière américaine. Elle est auteur de novélisations des séries télévisées dont Bionic Woman et Dynasty, la célèbre série américaine qui a remporté un succès considérable dans le monde entier. Elle écrit également sous les pseudonymes Harry Barney, Mike Cogan, Jessica Evans, Molly Flute, Samantha Mellors, Maud Willis. Elle vit à New-York.
Paradise Postponed
Ultraliberal clergyman Simeon Simcox, rector of the village of Rapstone Fanner, leaves his entire fortune to Leslie Titmuss, a social-climbing conservative politician. As Mortimer recounts the gossip and dastardly goings-on in Rapstone Fanner, he creates a wickedly funny, totally absorbing portrait of British life from the austerity of World War II to the dubious prosperity of the eighties. This delightful social comedy was adapted by Mortimer into an eleven-part series for Masterpiece Theatre.
Horace
La pièce, dont l’action se situe à l’origine de Rome, débute dans une ambiance tragique : la famille romaine des Horaces est unie à la famille albaine des Curiaces. Le jeune Horace est marié à Sabine, jeune fille albaine dont le frère Curiace est fiancé à Camille, sœur d’Horace. La guerre fratricide qui éclate entre les deux villes rompt cette harmonie. Pour en finir, chaque ville désigne trois champions qui se battront en combat singulier pour décider qui devra l’emporter. Contre toute attente, le sort désigne les trois frères Horace pour Rome et les trois frères Curiace pour Albe. Horace, étonné, ne s’attendait pas à un si grand honneur. Les amis se retrouvent ainsi face à face, avec des cas de conscience résolus différemment : alors qu’Horace est emporté par son devoir patriotique, Curiace se lamente sur son destin si cruel. Même le peuple est ému de voir ces six jeunes gens, pourtant étroitement liés, combattre pour le salut de leur patrie. Mais le destin en a décidé ainsi. Lors du combat, deux Horaces sont rapidement tués et le dernier, héros de la pièce, doit donc affronter seul les trois Curiaces blessés ; mêlant la ruse et l’audace, en faisant d’abord semblant de fuir pour éviter de les affronter ensemble puis en les attaquant, il va pourtant les tuer un par un et remporter ainsi ce combat.
En écoutant Cézanne Degas Renoir
Ambroise Vollard, célèbre marchand de tableaux, voyait mieux et plus loin que les autres; c’est ainsi qu’il découvrit et exposa Cézanne, Gauguin, Van Gogh, Picasso… Confident partageant la vie, le travail de génies souvent inconnus ou méprisés à l’époque, il savait aussi se taire et dresser l’oreille. En écoutant Cézanne, Degas, Renoir est donc un témoignage capital sur l’histoire de la peinture. Une suite de traits, de souvenirs, d’attitudes, racontés en toute liberté, qui éclairent les atmosphères, les mécanismes de création de ces trois artistes, la genèse de leurs ouvres, l’intimité de leur atelier. On s’y croirait. Vollard, lui, y était, qui livre ici à sa façon… une œuvre d’art.
Eponine
69 après J.-C., mort de Néron. La Gaule reste sous le joug romain, mais l’esprit de révolte n’est toujours pas éteint. Un couple flamboyant et maudit va l’incarner : Sabinus, lointain descendant de César, et Eponine, fille d’un notable de Langres, connaîtront l’amour fou dans la résistance, victorieuse d’abord, puis traquée, lorsque la majorité des chefs gaulois aura choisi la collaboration. Dissidents, ils vivront reclus dans un souterrain, mais jamais ils n’abandonneront la lutte pour l’indépendance qui les mènera jusqu’à Rome, où ils refuseront de prêter serment à Vespasien. Cette saga héroïque, et rigoureusement historique, aux multiples rebondissements, nous fait découvrir la fascinante figure d’Eponine, femme de passion, d’honneur et de liberté, dans l’univers quotidien de la civilisation gallo-romaine, qu’Anne de Leseleuc nous restitue avec une scrupuleuse authenticité.
Un mariage poids moyen
Séverin Winter, professeur d’allemand et entraîneur de lutte de l’équipe universitaire, n’est pas homme à prendre la vie à la légère. Ses ébats amoureux, tout comme ses prouesses sportives, sont à ranger dans la catégorie poids lourd. Ce qui n’est pas pour déplaire à Utch, la robuste Viennoise dont le mari narrateur de surcroît est littéralement conquis par Edith, l’épouse poids plume de Séverin. En résultera un irrésistible ménage à quatre.
A partir de 12 ans – Caché au sein de la Citadelle du Chaos, l’effroyable sorcier Balthus le Terrible prépare l’invasion de la Vallée des Saules. Ses plans de bataille sont prêts, son armée équipée et l’attaque est imminente.
Or, VOUS seul êtes capable de répondre à l’appel désespéré du Roi Salomon, le souverain qui règne sur la Vallée. Car vous êtes le meilleur élève du Grand Enchanteur de Yore, et un Maître en matière de magie. Votre mission consistera à pénétrer au coeur de la citadelle, dans le sanctuaire de Balthus le Terrible qu’il vous faudra à tout prix terrasser.
A partir de 12 ans – Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette avanture. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance …
Le Marais aux Scorpions est infesté d’épouvan¬tables créatures, de brigands affamés, et de sorciers aux pouvoirs surnaturels. Mais pire encore, ce bourbier nauséabond est sillonné de sentiers sinueux dont personne n’a jamais pu relever le tracé. Ceux qui s’y sont essayés n’ont jamais vécu assez longtemps pour raconter leur aventure. Mais grâce à l’Anneau de Cuivre qu’une sorcière vous a donné, et qui vous per-met de toujours savoir où est le nord, VOUS êtes celui qui pourra — peut-être — explorer les terribles marécages, et en dresser la carte.
A partir de 12 ans – Pour vous être laissé entraîner à jouer aux dés dans une taverne mal famée du port de Tuzak, vous avez été jeté en prison ! Et pour retrouver la liberté, une seule solution : pénétrer dans l’inextricable forêt peuplée de redoutables monstres qui couvre une partie de l’île de Maraskan, afin de percer le mystère de La Source de Mort…
Contre bonne fortune…
Rothschild. Un nom qui évoque la puissance industrielle, le pouvoir financier par-delà les frontières, le faste, mais aussi les épreuves. Car tout n’est pas forcément rose, quand on s’appelle Rothschild. Juifs pour la droite, capitalistes pour la gauche, même si on les trouve sympathiques, ils demeurent des pestiférés » qui font, contre bonne fortune, bon cœur ! Derrière le mythe, c’est la vie d’un homme, Guy de Rothschild, avec une famille, des collaborateurs, la guerre et ses humiliations, la charge de la célèbre banque de la rue Laffitte, l’amitié avec Georges Pompidou. Vus de près, les Rothschild, comme les agents de police, sont de braves gens. Ils n’affichent aucune morgue et remplissent sagement leurs obligations.
La cause des enfants
Dans cet ouvrage très original, la célèbre psychanaliste, Françoise Dolto, en dialoguant avec un collègue d’enquête, tente pour la première fois de considérer d’abord le monde du point de vue de l’enfant et dans son seul intérêt. En dressant un bilan historique et critique de la condition des enfants et en la confrontant ici à son expérience de psychanaliste, Françoise Dolto nous aide à mieux communiquer avec les nouveaux nés et ouvre les chemins de l’avenir aux enfants d’aujourd’hui.
Un cri dans la nuit
Jeune divorcée, Jenny se débat dans la vie pour élever ses deux petites filles. Lorsqu’elle fait la connaissance du beau, riche et irrésistible Erich Krueger, Jenny a le coup de foudre. Après une cour hâtive, Erich l’épouse et l’emmène avec ses filles chez lui, au Minnesota, dans une maison de rêve. Mais le bonheur de Jenny ne dure pas longtemps. Bientôt survient une succession d’incidents étranges et terrifiants ; le conte de fées tourne à l’épouvante. Un cri dans la nuit, après La Nuit du renard et La Clinique du docteur H., confirme Mary Higgins Clark comme le maître incontesté du suspense.
L’incroyable secret
Mission : retrouver coûte que coûte un incroyable document secret qui vaut de l'or mais pourrait déclencher une guerre. Deux des meilleurs agents secrets du monde, Dirk Pitt, l'Américain héros de « Renflouer le Titanic » et Brian Shaw, l'Anglais, s'affrontent dans une course folle pour mettre, le premier, la main sur cet incroyable secret disparu depuis soixante-quinze ans mais que la belle Heidi Milligan, un brillant officier de la marine américaine, a découvert accidentellement.
Le tartuffe
Un faux dévot s’installe dans la famille d’Orgon dont il fait sa dupe, y vit grassement et manifeste une assez vive sensualité pour courtiser la maîtresse de maison – avant d’être finalement démasqué. Le sujet de sa pièce, Molière dut longuement batailler pour finalement l’imposer en 1669, car, à sa première représentation à Versailles, la comédie avait été jugée dangereuse : s’il décriait les apparences de la vertu, Molière ne rendait-il pas également suspects les dévots authentiques ?
Andromaque
À l’issue de la guerre de Troie, Andromaque, veuve d’Hector, est devenue, en même temps que son fils Astyanax, la captive de Pyrrhus, roi d’Épire. Épris d’elle alors qu’il devait épouser Hermione, il lui donne à choisir : le mariage avec lui ou la mort de son fils. Mais sacrifier l’enfant qu’Hector lui a confié ou le sauver en épousant Pyrrhus, c’est toujours trahir la mémoire de son époux défunt. Fidélité ou trahison est aussi le dilemme d’Oreste épris d’Hermione. Chargé d’une ambassade auprès de Pyrrhus qui doit lui livrer Astyanax, il espère essuyer un refus : si Pyrrhus par amour garde le fils d’Andromaque, il renverra Hermione.
En 1667, toute l’originalité d’Andromaque, est sans doute de construire face à face deux univers si différents et dont les tensions s’entrecroisent : celui d’Hermione, de Pyrrhus et d’Oreste, portés par la plus aveugle passion, et celui d’Andromaque qu’habite seul l’amour d’un enfant et d’un mort – Andromaque silhouette sombre dressée sur un fond d’incendie.
– une notice sur le théâtre au XVIIe siècle
– une biographie chronologique de Racine
– une étude générale de son oeuvre
– une analyse méthodique de la pièce
– des notes et des questions
Mes nuits sont plus belles que vos jours
Quatrième de couverture – Un homme, une femme, un hôtel, les draps d’un lit, la chaleur d’un mois de juillet, la lune et la mer : avec ces seuls éléments, Raphaële Billetdoux construit son roman qui a la rigueur d’une tragédie antique, où trois nuits sont toute une vie.
Lazare ou le grand sommeil
Qu’est devenu Lazare après avoir été tiré du grand sommeil de la mort ? Comment a-t-il revécu, retrouvant sa femme, sa famille, ses amis ? Jésus lui a-t-il redonné l’existence, ou seulement le souffle de la vie ?
Mort-vivant, Lazare le miraculé n’aurait-il servi qu’à la propre gloire du Messie ? A toutes ces questions, l’histoire et la légende ne répondent pas. Il appartient au romancier de se substituer à elles.
Le mirage de la montagne chantante
Le mirage de la montagne chantante – Près du centre de la Voie Lactée, sur un des satellites de l’énorme Hercule – une planète plus grosse que son soleil – se cache un nouvel activateur cellulaire. Mais les voies de l’Immortel sont impénétrables : cette fois, l’aventure entraîne des explorateurs terraniens dans un lointain passé riche en fascinants mystères.
L’ami de la famille
L’ami de la famille est un personnage redoutable. Nadine, sa filleule, s’est souvent, dans son adolescence, cruellement moqué de ce militaire marginal., exclu de l’armée pour indiscipline. Mais Nadine a grandi, elle a perdu de vue « l’oncle jean », elle a épousé un chimiste, Daniel. Le couple, peu enclin aux confidences, ne parle pas beaucoup du passé. Ils vivent le présent, souvent avec la mère de Daniel et toujours accompagnés du chat de la maison.
La ferme d’en bas
Julia n’était pas une enfant désirée. Auguste et Marcelline, propriétaires d’une petite ferme au bord d’un fleuve, avaient d’ores et déjà un fils et une fille et ils ne voient pas d’un bon oeil l’arrivée d’une bouche supplémentaire à nourrir. Cependant, la fillette fait peu à peu sa place au sein du silence de la famille.
L’inquisiteur
À travers la Garonne médiévale, une troupe de paysans massacre les populations juives en invoquant Dieu. À leur tête : Jean le Hongre, dont l’influence sur les foules est grandissante. Prié par la papauté d’agir, le très intraitable Inquisiteur, Jacques Novelli, entend bien rétablir son autorité.
Roman (Biographie)
Grand cinéaste ou play-boy international, victime ou viveur? Qui est Roman Polanski? La presse mondiale l’a traité de tout et de son contraire. Pour la première fois, le génial réalisateur du Bal des vampires s’est décidé, nous dit-il, « à mettre sur le papier ce que je crois être ma vérité » Il le fait sans détour, révélant, avec un luxe de détails, la mosaïque de son existence.
Cet été-là
Marie Cardinal se défend d’écrire des livres autobiographiques. Le clé sur la porte, Les mots pour le dire, Une vie pour deux, sont en effet des romans. Seul Cet été-là est un livre entièrement autobiographique. Mais que s’est-il passé cet été-là ? Marie Cardinal découvrait le cinéma, de l’intérieur, en tournant deux grands films: Deux ou trois choses que je sais d’elle, de Godard et Mouchette, de Bresson.
Le rire de Laura
Laura a fui Paris pour Strasbourg, sa ville natale, mais c’est dans un hôtel qu’ elle se réfugie avec Martin, son fils, qui a failli mourir – un suicide manqué ? Pendant trois jours, Laura, dans un tète-à-tète de plus en plus tendu avec Martin, essaie de le comprendre, de se comprende, de comprendre. Quatre destins se révèlent à nous, étroite-ment imbriqués dans un même conflit ; jus-qu’où l’amour fou, l’utopie, l’exigence humai-ne, peuvent-ils aller sans devenir refus de la vie ?
Jaunes-5- Affaires Royales
La censure frappe une fois encore lors de la parution dans le journal Circus du 5ème tome de la série Affaires Royales. Le journal sera distribué avec quelques difficultés, les pages contenant le premier chapitre de l’épisode, arrachées. Tout débute par un attentat en plein cœur du palais royal. Un dissident tchèque du nom de Chaumski est rapidement soupçonné. Il s’agit en fait de Daniel qui a dû conserver l’identité de son double pour avoir une existence légale. Durant son arrestation, celle avec qui il vit à présent, la véritable petite amie de Chaumski, Maria, est défenestrée.
Jerry et Pancho sont témoins de l’attaque d’une diligence par 3 bandits masqués. Ils interviennent et mettent en fuite les assaillants, réussissant même à blesser et à capturer l’un d’eux. Mais l’homme est achevé par ses complices qui craignent apparemment qu’il soit trop bavard. Jerry est intrigué : la diligence ne transportait rien de précieux et une seule passagère, une jeune femme de Boston nommée Jane Ellis. Le seul indice abandonné par les bandits est un morceau de garniture de selle en métal.