Les jalna (Tome 1 à Tome 4)
(1185 pages). La naissance de Jalna, Matins à Jalna, Mary Wakefield, Jeunesse de Renny. La naissance de Jalna. Dès leur première rencontre, le capitaine Philippe Whiteoak et la pétulante Irlandaise Adeline Court tombent amoureux. Leur mariage dépasse en splendeur ce qu’a connu la ville indienne de Jalna. La mort de leur oncle de Québec qui leur laisse une fortune considérable les décide à quitter les Indes. Après un faux départ et maints incidents, leur voilier les conduit à Québec, d’où ils partent s’installer dans les verts espaces de l’Ontario. Matins à Jalna. Adeline et Philippe Whiteoak ont invité Curtis et Lucy Sinclair à séjourner chez eux pendant la guerre qui vient d’éclater aux Etats-Unis. Les Sinclair sont Sudistes, et l’esclavage n’est pas admis au Canada. Mais Adeline a la fougue des natifs d’Irlande et Philippe la célèbre obstination anglaise, si bien qu’ils affronteront la réprobation de leurs voisins sans se troubler. Mary Wakefield. Trente ans ont passé, Philippe héritier du domaine de Jalna, jeune veuf, va s’y installer avec ses deux enfants. Son frère lui envoie une gouvernante : Mary Wakefield orpheline, inexpérimentée et charmante. La Jeunesse de Renny. La famille s’est agrandie. Mary et Philippe ont eu quatre fils : Eden, Piers, Finch et Wakefield. Renny, l’aîné de Philippe, est un adolescent difficile qui méprise les livres et adore les chevaux. Adeline aime sa nature ardente et voit en lui le futur maître de Jalna.
1640 pages – La Comtesse de Chamy succède immédiatement à Ange Pitou : il débute le 6 octobre 1789 pour s’achever, le 21 janvier 1793, avec l’exécution du roi. L’aventure collective relègue à l’arrière-plan les destins individuels et les personnages ne subsistent plus que comme symboles d’une idée ou d’un groupe social : Billot incarne le peuple, Chamy, l’aristocrate loyal, Gilbert, le constitutionnel, Pitou, la générosité. Au cours des événements qui ponctuent la chute de la royauté (fuite à Varennes, retour aux Tuileries, 10-Août, procès du roi), les héros ne réapparaissent que pour terminer leur carrière romanesque par la mort ou l’exil. Après les excès des passions antagonistes, Le Chevalier de Maison-Rouge incarne la tentative de réconciliation. Un républicain convaincu, Maurice Lindey, s’éprend d’une royaliste, Geneviève Dixmer, dont le mari et le frère (celui-ci est en réalité le chevalier de Maison-Rouge qui se cache sous un faux nom) ont entrepris de délivrer la reine du Temple. Maurice, révolutionnaire mais humain, Geneviève, royaliste mais amoureuse, vivent un amour impossible : la cruauté de Dixmer et de celle de son double républicain, Simon, les conduira à la mort sur l’échafaud, après que la reine elle-même aura eu la tête tranchée. Le roman semble illustrer cette phrase de Michelet : « Cette affaire […] fut un solennel champ de bataille où se rencontrèrent et se combattirent deux principes et deux esprits : l’un, le principe original et naturel qui avait fait la révolution, la justice, l’équitable humanité – l’autre, le principe d’expédients, d’intérêt, qui s’appela le salut public, et qui a perdu la France. »
La souris verte
Dans le Paris frémissant et déchiré de l’Occupation, Marc et Maria, dès leur rencontre, se sont passionnément aimés. Mais l’Histoire leur interdisait le bonheur, à lui le sage enfant d’Auteuil, étudiant à la Sorbonne et à elle, Maria von Mürner, auxiliaire féminine de la Wehrmacht… Il fallait l’émotion sobre du romancier des Années secrètes de la vie d’un homme pour traiter ce thème simple et tragique. Et tout l’art de faire revivre une époque à travers le quotidien, les objets les plus humbles, mille détails révélateurs, qui a fait l’immense succès des Allumettes suédoises. Marc et Maria, l’étudiant et la » souris verte « , leur passion, leurs tourments, leur jeunesse n’ont pas fini de hanter notre mémoire.
Os de lune
Entre rêve et réalité, une jeune femme est partagée entre deux mondes, entre deux vies. Dans la première, elle est la mère d’une adorable petite fille, dans le New York de la fin des années 80 ; dans la seconde, elle parcourt avec un garçon qu’elle n’a jamais eu l’étrange monde de Rondua, où les animaux parlent, et où le danger rôde… » Un livre que j’ai dévoré ! Il y a longtemps que ça ne m’était pas arrivé. » Stephen King » On range parfois les romans de Jonathan Carroll sous l’étiquette du réalisme magique. C’est sûr qu’il y a de la magie à l’œuvre (…) : celle d’un écrivain à la voix originale et au style époustouflant. » Jacques Baudou, » Le Monde «
La danse du diable
En apparence, Danny Dennison atout pour être heureux. Ses films ont été de grands succès qui lui ont apporté ce dont chacun rêve à Hollywood : la puissance, l’argent et la célébrité. Mais lui seul connaît l’envers du décor. Lui seul sait ce que dissimule cette façade impeccable. Depuis son enfance, Danny cache une profonde blessure. Depuis ce jour où il s’est renié en prétendant ne pas être juif Depuis ce jour où il a quitté le camp de concentration où il avait vu souffrir et périr toute sa famille… Il faudra que sa route croise celle de l’ensorcelante Luba pour que ressuscite ce passé qu’il croyait mort. Saura-t-il trouver le courage de clamer son secret à la face du monde et d’effacer les mensonges sur lesquels il avait cru pouvoir bâtir sa vie ?
Le thé chez la Comtesse
Après les blés de l’enfance et les roses d’un jour, le temps des épines continue. Aristocrate en exil, Marie parle quatre langues mais n’a pas de vrai métier. Veuve très tôt, avec trois filles à élever, elle fait face. Malgré la crise du logement des années 50, elle finit par trouver un studio rue Notre-Dame-des-Champs (« à l’étroit, mais en bonne harmonie », comme on dit à Odessa). Et une recette pour survivre : faire des bonbons maison. Paris, la Ville lumière… Fichtre, que les bonbons sont amers ! En souvenir du bon vieux temps, on prend le thé chez la Comtesse. Mais les tasses de fine porcelaine, symbole des splendeurs passées, sont ébréchées et dépareillées… Nostalgie et humour : le charme des princes déracinés qui reconstruisent leur vie ailleurs sans pour autant renier le passé.
Ballade pour Georg Henig
Une histoire d’amitié entre un vieux luthier et un petit garçon dans un monde de musique avec Sofia pour toile de fond, vibrant au son des anecdotes du quotidien. Un livre merveilleux et tendre, à l’image de ses violons, et qui vient d’obtenir dans son pays le Prix de la meilleure œuvre en prose.
Un cœur simple
L’Histoire d’un cœur simple est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n’est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste. Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles, en étant une moi-même. Gustave Flaubert. Présentation et notes de Marie-France Azéma.
Arabia Deserta
Parti en 1876 avec la caravane du pèlerinage de la Mecque, Charles Doughty s’engage dans une longue errance de deux ans et demi parmi les campements bédouins. Sans escorte et muni d’un pécule dérisoire, il sillonne l’Arabie à la recherche de sites bibliques ou de formations géologiques remarquables, et dans cette région d’islam « fanatique », il refuse de se faire passer pour un musulman, au péril de sa vie. Son récit, paru en 1888, fut longtemps le livre de chevet de Lawrence d’Arabie et reste considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature de voyage.
Chicane au Michigan
A peine arrivé à Traverse City après sept ans de taule, Waverly se demande ce qu’il est venu y faire. Retrouver son passé, croyait–il. Ce qui l’attend, c’est d’abord la très jolie Midnight. Et puis le frère de celle-ci, Clay, qui a gardé pour lui la drogue qu’il était chargé de faire transiter, en s’imaginant que ses vrais destinataires l’oublieraient. Et enfin ces derniers. Capables de tout pour la retrouver. Y compris de « chatouiller » les copines au couteau, la nuit, sur un parking. C’est qu’il n’y a pas moins d’un demi-million de dollars en jeu. Pour son premier roman, Tom Kakonis réussit un coup de maître, un thriller détonant, violent et drôle, dans la lignée d’Elmore Léonard.
Marie Chaix, née à Lyon (Rhône) le 3 février 1942, est un écrivain français. Quatrième et dernière enfan d’Albert Beugras, bras droit de Jacques Doriot pendant l’Occupation à la tête du Parti populaire français, Marie Chaix est la sœur de la chanteuse Anne Sylvestre. Diplômée d’allemand, attachée de presse aux éditions du Seuil, elle devient la secrétaire de la chanteuse Barbara (de 1966 à 1970), à laquelle elle consacre une biographie éditée en avril 1986 aux éditions Calmann-Lévy. En 1968, elle épouse le journaliste Jean-Francois Chaix. Elle s’est remariée en 1992 avec l’écrivain américain Harry Mathews dont elle est également la traductrice. Elle a deux filles, Émilie et Léonore, elle vit aux États-Unis depuis son remariage. Son œuvre littéraire tourne autour du thème de la mémoire sur sa propre famille. Son premier roman Les Lauriers du lac de Constance écrit en 1974, est un récit de l’histoire de son père pendant l’Occupation allemande et les conséquences. Puis dans Les Silences ou la vie d’une femme (1976), elle raconte la vie et la mort de sa mère en 1971. Juliette chemin des Cerisiers en 1985 évoque le dévouement des domestiques restés au service de la famille pendant l’incarcération du chef de famille.
Le chef de cabinet
Un énarque, Philippe Lagrange, est nommé, après une élection présidentielle, chef de cabinet du ministre de l’Education nationale. Ce roman est l’histoire de leur affrontement dans un monde où tous les coups sont permis.
La cinquième profession
La cinquième profession, c’est celle de protecteur exécutif », autrement dit garde du corps.
Savage, le héros de ce livre, a pour clients les riches, et les puissants du monde. Avec l’aide d’Akira, un de ses confrères japonais, il a cette fois-ci pour mission de soustraire la sueur d’une star de cinéma légendaire aux griffes d’un mari cruel et richissime.
Et puis l’aventure bascule vers l’impossible, quand les deux hommes comprennent que ce n’est pas seulement leur sort qui se joue, mais celui du monde…
Le roman est celui d’une amitié profonde entre deux hommes de cultures différentes, mais que rapproche une même conception de l’honneur.
Battavia
« Isa Laure fit le tour de la pièce, observant tout d’un oil fatigué. Sur la table de travail, attendait un manuscrit ouvert. Ainsi vous écrivez vraiment. Elle le frôla du bout des doigts, son regard vola quelques mots. Elle poussa un cri et retira sa main, comme si elle s’était brûlée. – Il y a mon nom là-dedans ! Elle se tourna vers moi, paniquée. Je refermai les pages. – Tout ce qui est écrit n’est pas fait pour être lu. » L’amour d’Alessandro Battavia pour Isa Laure, jeune peintre éperdue d’absolu. Une seconde chance pour lui, peut-être, de l’aimer au-delà de la mort, dans un autre réel, défiguré par la cruauté de son imaginaire. À l’intérieur du roman, un autre roman dans lequel bascule son auteur. Entre l’imaginaire de l’auteur et celui de son personnage, le lecteur croit se perdre, puis se retrouver. À moins qu’un autre rêve ne commence. Mais du rêveur et de son rêve, lequel des deux existe vraiment ?
Harnessing peacocks
A compartmentalized life becomes entangled. Hebe listens in the darkness of the hall to a family conference. Her stern grandfather and the others are discussing Hebe’s unexpected pregnancy. The decision, unanimous, is that it be terminated. Hebe, dissenting, flees into the night. Twelve summers later she is living happily alone with her son in a seaside town where he is receiving an expensive education. Hebe has organized her life oddly but well. She has two chief talents in life — cooking and making love — and these she has exercised with dignity, in privacy and for profit. It is when separated strands of the web of Hebe’s life becomes entangled that the even tenor of her days is threatened, and her life changes.
Plus grands que l’amour
UNE PRODIGIEUSE ÉPOPÉE DANS LE MONDE D’AUJOURD’HUI. Des médecins-détectives, des chercheurs, des sœurs de Mère Teresa, un moine libanais et des malades du sida confrontés au plus terrible fléau de notre temps. Une aventure débordante de courage, de compassion, de générosité, de foi et d’espérance. Plus grand que l’amour est le récit de l’inlassable combat de tous ceux, médecins, chercheurs, soignants, victimes, qui se montrent chaque jour plus grands encore que l’amour dans l’accomplissement de leur vocation ou l’acceptation de leurs souffrances.
Histoire de l’Irlande
« Il n’y a pas plus de race irlandaise qu’il n’y a de race anglaise ou de race yankee : l’Irlande, c’est d’abord un climat. » disait Bernard Shaw. L’Irlande est une île d’une grande unité, éloignée du continent, mais accessible de tous côtés, au relief troublé par l’érosion et les dépôts glaciaires, faite pour ensorceler et déconcerter. Si les vents, les eaux, les mers lui donnent une vie mystérieuse, si son relief même déconcerte, aucune magie, cependant, ne peut la dissocier de l’Europe et des îles britanniques. De 6000 avant Jésus-Christ à nos jours, René Fréchet nous présente cette terre fascinante et ses habitants.
La tribu
La « Tribu », c’est la famille d’Olivier Rohan, jeune médecin de la région parisienne. Ce sont ses condisciples de l’internat. La Tribu règne sur le territoire de l’hôpital, avec ses usages et ses codes, et comme toute famille, elle est envahissante ; il est difficile de couper le cordon ombilical. Pourtant, Rohan a essayé, il a ouvert un cabinet de médecine générale où, malheureusement, les clients ne se bousculent pas. Alors pour boucler ses fins de mois, il assure des gardes à l’hôpital, retrouvant ainsi l’ambiance fiévreuse des nuits aux urgences, prolongeant l’époque mythique de sa jeunesse aux côtés des « anciens », ceux qui, comme lui, n’ont pas voulu dire adieu à leur vie étudiante bercée d’illusions romantiques pour sauter à pieds joints dans le réalisme routinier de la médecine libérale. Un jour, la vie d’Olivier Rohan bascule lorsqu’un confrère généraliste, le docteur Bettoun, lui propose de le remplacer pour une garde de nuit. C’est ainsi qu’Olivier est appelé dans un manoir des environs, au chevet d’un garçon de quatorze ans qui a été victime d’un malaise sans gravité apparente. Le jeune médecin recommande l’hospitalisation pour observation, or contre toute attente, son conseil ne sera pas suivi. Mais quelques heures plus tard, l’adolescent est admis aux urgences de l’hôpital pour arrêt cardiaque. Il décédera d’un infarctus dans des circonstances inexplicables pour l’équipe médicale. Cette mort troublante ne cesse de hanter Olivier qui se persuade qu’il aurait pu sauver le garçon. Aidé de son externe Etienne Desarthe, il va chercher à en savoir plus et découvrira, derrière la mort de cet enfant, des adultes corrompus aux motivations inquiétantes. A travers cette quête médico-policière, c’est une quête humaine qui se joue pour Olivier Rohan, entraîné malgré lui dans une spirale mortifère, loin de l’idéalisme et de l’insouciance.
Le pays dignois
Nommé professeur d’histoire-géographie à Digne en 1961, Claude Braun est retraité depuis 1997. Il a publié de nombreux recueils de poésie et participé à un ouvrage collectif avec le Cercle des Auteurs de Haute Provence. Il participe à la revue « Le Moulin de Poésie » de Saintes et aux anthologies de « l’Atelier Poésie » de Cognac. Anime le Printemps des Poètes à Digne et organise, l’été, des sorties poésie avec l’Office de tourisme. Organise également des soirées poésie. Il habite à Digne, en Haute Provence.
Si aimée, si seule
Diva est une grande star du cinéma et du théâtre. Née dans une modeste famille du Sud, cette belle brune conquiert rapidement la gloire. Mais plus la comédienne accumule l’argent et les honneurs, plus la femme se retrouve seule. Diva, dévorée par son travail, se laisse bientôt aller à de multiples aventures amoureuses : les unes avec des gens de son métier, d’autres sordides ou condamnées d’avance. Un grand amour domine la vie de Diva : celui qu’elle voue à David Sullinger, metteur en scène de génie. Le couple s’adore, se quitte, se retrouve, à la joie des gaz’ et s à scandale.
Tous nos jours sont des adieux
Dans les contrées sauvages de l’Australie du début du XXe siècle, entre bush et désert, la réédition d’une saga inoubliable par une romancière célèbre dans le monde entier. Le parcours bouleversant de deux générations de femmes, prêtes à tout pour accomplir leur vocation. Issue d’une famille aisée d’Adélaïde, Alix n’est pas une jeune fille comme les autres, en ces années 1900. Elle n’a qu’une idée en tête : devenir infirmière. Mais, dans une Australie encore en pleine construction, où l’aventure et le drame sont le lot quotidien, la jeune femme va devoir affronter les pires épreuves au nom de sa passion, allant jusqu’à partager les missions les plus périlleuses des pionniers. C’est alors qu’un homme bouleverse sa vie et lui donne une fille : Caro. Vingt ans plus tard, Caro a repris le flambeau de sa mère. Elle est infirmière mais aussi férue d’aviation. Au coeur des années 30, elle va parcourir le continent aux commandes de son appareil pour tenter, elle aussi, de vivre libre… Deux femmes, deux destins, à l’image de l’épopée d’une nation tout entière…
José du Brésil
Au début du siècle, au Brésil, alors que les barons du caoutchouc réalisent d’extravagantes fortunes, la vie est rude pour les paysans du Céara. Malgré la sécheresse et la famine de plus en plus insupportables, le jeune José et quelques autres s’obstinent à rester sur leurs terres. Mais un jour José découvre Joâo-Antonio, le vieil homme sage qui l’a recueilli, mortellement blessé. C’en est trop, José décide de partir. Avec les derniers habitants du village, il entame une longue marche vers la côte qui les conduit jusqu’en Amazonie. cependant l’adversité, sous l’inquiétant visage d’un aventurier redoutable, s’attache aux pas de José.
Le colonel Chabert
Chabert ! Un nom dur à porter pour cet homme foudroyé. Célèbre, certes, mais qui passe désormais pour un imposteur. Car Chabert, colonel, comte d’Empire, est mort à Eylau, et son décès, historique, est consigné dans les actes militaires. Enseveli vivant ! Tel fut le sort de Chabert. Jeté dans une fosse au milieu des cadavres, sortant de ce charnier par miracle pour rester pendant six mois entre la vie et la mort. Un espoir ultime reste à ce malheureux : retrouver son identité. Hélas! Enterré sous les morts, le voilà maintenant enterré sous des actes. On le croit fou. Il gêne. Même sa veuve, remariée et héritière de ses biens, souhaite le voir rentrer sous terre. Le colonel Chabert était un fier cavalier des armées de Napoléon… jusqu’au jour où un cosaque lui fendit le crâne d’un coup de sabre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais voilà que cet homme mort et enterré depuis des années reparaît soudain à Paris. La rue où il habitait a changé de nom, sa maison a été vendue et démolie, sa femme s’est remariée. Désespéré, Chabert demande à l’avocat Derville de l’aider à recouvrer son nom et sa fortune. Mais sa « veuve », devenue la comtesse Ferraud, ne l’entend pas de cette oreille. « Monsieur, lui dit Derville, à qui ai-je l’honneur de parler ? – Au Colonel Chabert. – Lequel ? – Celui qui est mort à Eylau », répondit le vieillard.
Le pendule de Foucault
Après l’immense succès du Nom de la rose, voici le second grand roman d’un géant incontesté de la littérature mondiale.
A Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers où oscille le pendule de Foucault, Casaubon, le narrateur, attend le rendez-vous qui lui révélera pourquoi son ami Belbo se croit en danger de mort.
A Milan, trois amis passionnés d’ésotérisme et d’occultisme ont imaginé par jeu un gigantesque complot ourdi au cours des siècles pour la domination mondiale.
Et voici qu’apparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance…
Telles sont les données initiales de ce fabuleux thriller planétaire, incroyablement érudit et follement romanesque, regorgeant de passions et d’énigmes, qui est aussi une fascinante traversée de l’Histoire et de la culture occidentales, des parchemins aux computers, de Descartes aux nazis, de la kabbale à la science. Un de ces romans que l’on n’oublie plus jamais. Et assurément un classique.
Imaginez un monde antique et fabuleux, un monde de sortilèges et de joyaux, de crânes et d’épées affûtées. Au coeur de cet univers de légende : la cité de Lankhmar, dont les tours et les ruelles grouillent de brigands et de magiciens. C’est là que se sont rencontrés pour la première fois Fafhrd, barbare des déserts Froids, et le Souricier gris, dont les yeux malicieux luisaient de magie. Ils ne savaient pas encore que leur amitié serait plus longue que mille quêtes et cent vies d’aventure ! Lorsque Fafhrd le Barbare et le Souricier gris, les plus grands aventuriers que cet univers – et les autres – aient jamais comptés, ont tous deux perdu leur premier amour, la vie leur a semblé futile et vide. Mais le destin ne les laisse pas s’avachir : bien vite les choses sérieuses commencent ! Ils se lancent sans hésiter sur le long et sinueux chemin de la débauche, du vin et des femmes. Mais ce n’est que le préambule à une quête qui les entraînera vers des continents inconnus et de fabuleux trésors, de mortels adversaires et de rusés sorciers… Une quête qui leur commande de voler : un crâne, une maison, l’œil d’une idole et le masque du voleur le plus redoutable : la Mort !
Introduction au Thaï
Le touriste qui se rend en Taïlande pourra préparer son voyage par la lecture des guides touristiques, mais aussi avec l’Introduction au thaï. Cette initiation rendra son voyage bien plus agréable, facilitera grandement ses contacts avec la population et lui vaudra très souvent considération et amitié : des portes insoupçonnées pourront ainsi s’ouvrir à lui. L’homme d’affaires trouvera un intérêt similaire à s’initier à la langue du pays.
Largo Winch – Tome 1 – L’héritier
Injustement arrêté à Istanbul, Largo est expédié dans la pire prison de Turquie. Au milieu de brutes qui, prisonniers comme gardiens, ne connaissent que le langage de la violence. Largo parvient à s’évader, en compagnie de Simon Ovronnaz, un sympathique voleur suisse piégé, comme lui, dans cet enfer. Ils trouvent refuge chez le consul de Grande-Bretagne, dont la ravissante fille, Charity, et une tout aussi jolie copine vont s’occuper, à leur manière, de leur faire oublier leurs malheurs. Mais entre-temps, des politiciens turcs ont compris l’erreur qu’ils avaient commise en enfermant l’héritier du Groupe W. Ils décident d’effacer toute trace grâce à la redoutable « Section K ». Le massacre va commencer…
L’adoption d’enfants étrangers passe pour être longue, hasardeuse, et souvent aux mains d’intermédiaires malhonnêtes. Forte de son expérience, Dominique Grange rétablit ici la vérité. Après des années passées à lutter en vain contre la stérilité, elle s’est en effet tournée vers l’adoption. Un nouveau parcours a commencé pour elle ; il a été long, parfois ardu, mais sans aucune tractation sordide ; et, surtout, elle a senti peu à peu le désir d’enfant renaître en elle, alors que l’acharnement médical l’en avait comme dépossédée, en le réduisant à des techniques, des éprouvettes, des seringues.
Profil d’une organisation qui échappe à tout contrôle et qui, aux dires de l’auteur, » … a conduit le pays dans une impasse, avec comme seul horizon la guerre totale ». L’ouvrage fut d’abord interdit aux Etats-Unis, suite aux pressions exercées par Israël.
Vingt mille heures d’angoisse
Le 25 juin 1940, l’Armistice me trouvait dans la Creuse, lieutenant, commandant une compagnie de Sénégalais. Accablés par la défaite, je décidais quelques semaines plus tard de quitter l’armé et d m’établir à Marseille. Septembre 1940- septembre 1944 ; entre ces deux dates, ma vie allait se confondre avec cette époque de l’ombre faite d’aventure, de rencontres, de voyages incessants, de secrets partagés, de drames, d’efforts inouïs et d’obscures victoires. Combattant clandestin vingt-quatre heures sur vingt-quatre, souvent traqué et crevant de peur, j’allais franchir tout les échelons, depuis la construction de ma première « sizaine d’arme secrète jusqu’au commandement officiel de toutes les Forces Françaises de l’intérieur entre Loire, Rhône, Pyrénées et Atlantique : Une armée de près de cent mille hommes que je mettrais en marche avec les étoiles de général. Ce sont ces quatre années que ce livre raconte.
Les chemins de Loco-Miroir
La moindre pulsation de tambour faisait palpiter ses reins, elle marchait comme on danse, frémissante, vers sa liberté…, ainsi Alma Viva Jean Joseph, dite Cocotte, décrit Violaine, sa sœur Marassa, sa jumelle, quoi, selon les esprits de Guinée, les Loas, ceux de l’autre côté de l’eau (nous sommes en Haïti) qui régissent la vie des vivants et des morts. Et les Esprits, croyez-moi, quand ils vous choisissent, votre vie cesse d’être un champ de roses. Pourquoi, par exemple, Violaine la resplendissante, à la peau de velours doré, se laisse-t-elle ainsi égarer ? Pourtant, cette folle, cette tête d’orage, ce petit fruit rebelle, elle le savait bien que l’on ne tombe pas impunément amoureuse d’un pauvre Noir, si beau et intelligent soit-il, quand on est quasiment blanche et qu’on est promise à un riche héritier. Oui, mais voilà, si la vie s’alignait sur la couleur du ciel, il y a longtemps que Haïti serait le pays le plus heureux du monde… Dans ce premier roman, riche de tendresse et de sensualité, Lilas Desquiron, qui appartient à une vieille famille haïtienne, laisse percer, sous le foisonnement d’un langage magique, le regard acéré de l’ethnologue.
Comme si de rien n’était
Marie Cardinal impose ici un procédé littéraire qui épouse – et traduit – avec brio l’ère du zapping. Sans rien perdre de son acuité visuelle ni de son extrême sensibilité, ce roman mêle, en finesse, petites vies et grands destins, recettes de cuisinese et confidences, parlotes et discours, au rythime endiablé d’un vidéo-clip. De courtes scènes en instantanés, c’est toute une époque qui défile : celle de Mimi et Solnge, mais aussi celle des Ceaucescu. Les amours meurent, un mur tombe ; l’automne vient, un cimetière est profané. Année 90 : des histoires dans l’Histoire. Toutes passionnantes.
…ou tu porteras mon deuil
Par les auteurs de Paris brûle-t-il ? O Jérusalem, Cette nuit la liberté. Le cinquième cavalier. De la guerre civile aux derniers jours de Franco, » un extraordinaire portrait de l’Espagne à travers le bouleversant destin d’un misérable orphelin devenu milliardaire.
L’invaincu
Mais c’était cela : avant même que l’on découvrît le moyen de les écrire, des vieillards avaient fait à des jeunes gens et à des enfants des récits de guerre et de batailles : et quel rigoriste pointilleux y avait-il là, alors, pour ergoter sur le lieu ou la date ? qui se souciait de poser des questions : « Allons, vieux, dites la vérité ; avez-vous vu cela ? Y étiez-vous réellement ? » Car toutes les guerres se ressemblent : la même poudre détonante quand il y eut de la poudre, le même coup d’estoc et la même parade, avant qu’elle n’existât : les mêmes contes, les mêmes récits, le même que la dernière ou que la prochaine fois. Nous savions donc qu’il y avait une guerre.
La longue nuit
Indestructible Sibilla ! Vers 1980, si longtemps après leurs jours de gloire, son amant repose sur un catafalque, dans une villa au bord du lac de Côme. C’était le Commandant, un des plus grotesques hiérarques du fascisme mussolinien. Sous les yeux d’un journaliste, toute une nuit, elle fait revivre, va mettre en scène, l’épopée sinistre et bouffonne, l’ascension et la chute, la gloriole et la peur, des pantins à la chemise noire. Victime triomphante, Sibilla fait défiler un inoubliable cortège : le méhariste, l’apoplectique, la Diva, le grand acteur, l’aumônier nazi, le roi en exil, l’éditeur castriste, l’infirmière helvétique.
Aussi énorme et caricatural qu’un film de Fellini.
Star
Destins croisés d’une étoile du cinéma hollywoodien et d’un politique américain. L’amour sera-t-il plus fort que tout ? Crystal Wyatt, quatorze ans, rêve dans son ranch de la Californie du Nord. Et son rêve n’est autre que Hollywood, bien sûr, ce lieu mythique où brillent les stars. Sa rencontre avec le bel officier Spencer Hill la bouleverse autant que lui, mais leurs destins se séparent presque aussitôt : un événement dramatique contraint en effet Crystal à fuir sa vallée natale pour se réfugier à San Francisco, où elle entame une carrière qui la fera monter au firmament de Hollywood. Spencer voit aussi son étoile s’élever dans le ciel, de Washington cette fois, mais loin de Crystal, qu’il ne parvient pas à oublier malgré son mariage avec une autre. Leurs existences se croiseront encore plusieurs fois. Mais parviendront-ils à vivre ensemble cet amour qui les pousse irrésistiblement l’un vers l’autre ?
Le créole sans peine
A l’origine langue des pauvres, le créole a longtemps été déconsidéré. En raison de ce contexte sociologique, l’enseignement du créole n’en est encore qu’à ses débuts. Il n’a pour ainsi dire jamais été proposé au » grand public « . En ce sens, le créole sans peine est une innovation. Les auteurs, Sylviane Telchid et Hector Poullet, spécialistes en la matière et passionnés, ne se contentent pas d’enseigner la langue créole : à travers elle, ils nous font connaître et aimer les pays et les peuples dont elle est issue. Au rythme d’une langue qui puise sa richesse dans les jeux de mots et de sonorités, l’ironie et la dérision, notre regard s’ouvre sur le quotidien des Antillais et leur imaginaire : soleil et cyclones, cuisine et musique, chômage et émigration, soucougnians et zombis… Les enregistrements de l’ensemble des leçons et exercices du livre peuvent être obtenus séparément. Réalisés par de talentueux interprètes, ils contribuent à faire du créole sans peine un voyage en soi. Le créole de Guadeloupe étant très peu différent de celui de Martinique, de Dominique, de Sainte Lucie et de Guyane, celui qui le parle n’aura aucune difficulté à comprendre et à se faire comprendre dans ces pays-là.
Le collectionneur de Venise
Un jeune Vénitien, Angelo Torcellan Dabalà, découvre sur l’écran du cinéma de son quartier le visage d’une star, Giorgia Demeter. Il en tombe éperdument amoureux, comme seul peut l’être un enfant de douze ans. Cette passion va commander sa vie. Angelo quittera sa ville natale et traquera Giorgia à travers le monde. Pour posséder cette femme, il ira jusqu’à voler. Il créera même des marionnettes à leur image pour tenter de vivre à travers elles l’impossible accomplissement de son amour. Ces deux destinées dissemblables finiront par s’entremêler et se fondre dans un don de soi plus fort que la mort. Dans ce roman de la gloire et de la solitude, sur fond de théâtre et de cinéma, entre Venise, Bayreuth et les rives sauvages du Pacifique, on retrouve, magnifiée, la poignante sincérité qui, avec Vladimir ou le vol arrêté, a valu à Marina Vlady la reconnaissance d’un très large public.
Le bel amour
Le temps d’un été, Laurence, fantasque et sensuelle, décide de s’installer à La Farge, en Dordogne, dans la propriété familiale où vit son oncle Georges Lacaze, misanthrope invétéré. L’été est chaud, l’orage tourne sans éclater : des villageois aux citadins en vacances, tous en subiront la touffeur moite, leurs vies bancales en seront changées.
L’amour n’y est pas pour rien, et si dans la famille Lacaze il est de tradition de le juger de mauvais goût, chacun en rêve et le poursuit. Brigitte Le Varlet sait évoquer avec cette vivacité tonique et chaleureuse, lucide et caustique qui lui est propre, le monde de la campagne fait de plaisirs simples, sensuels et généreux, mais aussi les rapports difficiles entre les êtres, l’usure des sentiments, le désarroi et le rêve. Humour, naturel et fantaisie pour une éducation sentimentale où la sagesse paysanne fait la nique aux affectations citadines.
C’est écrit dans le ciel
Ils sont tous venus. Et Alyssia les fait attendre, comme autrefois. Bientôt elle apparaît, resplendissante. Ils vont enfin savoir pourquoi elle les a convoqués. Tous ensemble. Après des années de silence. Étrange spectacle que de voir le clan des Cordiner trembler devant cette femme ! Barry, son ex-mari ; Beth, sa belle-soeur ; Pad et Maxim, les cousins le gratin de Hollywood. Qui est Alyssia, pour les terroriser à ce point ? Rien qu’une petite domestique mexicaine, une intrigante qui a profité d’eux, de la puissance de la famille, pour se hisser au rang de star. Pourtant, au fond d’eux-mêmes, ils savent. Qu’ils n’ont pas toujours été très élégants. Que tous ont commis des actes dont ils ont à rougir. Tous, sauf Hap, le seul homme qu’Alyssia ait jamais aimé. Le seul membre du clan qui ne soit pas là aujourd’hui.
Une mosaique chinoise
Hier les Chinois croyaient qu’en bâtissant une société socialiste, ils donneraient un sens à leur vie. Aujourd’hui ils se demandent pourquoi ils sont venus au monde. Nous n’avons pas les moyens de vivre, et. nous n’avons rien qui vaille la peine de mourir. » Ce constat, recueilli par Bette Bao Lord auprès d’un de ses compatriotes, est une des pièces de la passionnante mosaïque chinoise que reconstitue ce livre. Quand elle revient en Chine en 1985., après vingt-sept ans d’absence, comme femme de l’ambassadeur américain, Bette Bao Lord, héritière d’une des plus vieilles familles chinoises, dispose soudain d’un poste d’observation unique et recueille sous le sceau du secret nombre de confidences : « les présents les plus précieux qu’un Chinois pouvait offrir… l’histoire non censurée de leur vie. » A travers les témoignages d’un mandarin rescapé des gardes rouges, d’une paysanne illettrée et de bien d’autres figures de ce peuple millénaire se dessine l’âme chinoise et se profile l’histoire tragique d’un monde à part : la Chine. Un pays ébranlé, qui se cherche désespérément depuis le massacre de la place Tiananmen. Un document choc.
Chine
Un roman qui serait l’histoire de tous ceux qui, de près ou de loin, ont vécu pour ou par la Chine. Vingt ans après, Pierre-Jean Remy raconte le destin d’un groupe d’hommes et de femmes pour qui la Chine est tout à la fois l’aventure, l’évasion, la recherche, l’exil le plus absolu qui se puisse imaginer, une poésie, une métaphore. Dans les années 1988-1989, continue le récit de leur tête-à-tête avec l Histoire : un espoir en même temps qu’un complot politique, un exercice de diplomatie-fiction où le Quai d Orsay affronte le Foreign Office, une pièce de théâtre, des amours impossibles, des ambitions, des guerres…
La succession Bannerman
Alexandra Walden a vingt-quatre ans. Sa brillante vie de célibataire dissimule un passé tragique. Arthur Bannerman est légendaire. Aussi, quand Arthur meurt dans les bras d’Alexandra qu’il a épousé la veille, le scandale fait les gros titres de la presse et Alexandra voit se dresser contre elle la meute cruelle et déchainée du clan Bannerman. Affrontement d’une jeune femme fascinante avec une grande famille américaine, une famille qui ressemble tout à la fois aux Rockfeller et aux Kennedy, la succession Bannerman est aussi une grande histoire d’amour.
Perles
Belles, riches et célèbres, issues d’une famille de ducs et pairs d’Angleterre, Cathy et Monty Bourton sont au sommet de la réussite et de la gloire : Cathy est une golden-woman qui règne sur la City, Monty une rock-star adulée dans le monde entier. Mais »le don mystérieux de deux perles va bouleverser leur vie en leur révélant un drame terrible noué quarante ans auparavant en Malaisie et dénoué dans la douleur et la honte. Et tandis qu’elles découvrent peu à peu le secret de leur naissance, elles croisent une femme étrange, insaisissable, qui semble poursuivre une implacable vengeance. De la jungle malaise aux quartiers chauds de Singapour, des milieux de la haute finance aux salons de la vieille aristocratie anglaise, de l’Amérique des rock-stars aux nuits scandaleuses de la jet-society parisienne, c’est à un fabuleux voyage que nous convie Perles : une grande aventure de notre temps où s’affrontent, à travers des destins tourmentés, des sentiments violents et contradictoires, toutes les passions humaines, toutes les ambitions et tous les rêves.
Une saison de feuilles
Hedwina est une grande star du cinéma et du théâtre. Au faîte de sa gloire, le drame s’insinue, puis éclate: d’abord une défaillance de mémoire en scène, puis des absences » plus fréquentes, et le tragique constat _ la maladie du cerveau, inguérissable, va entraîner cette femme superbe et encore jeune vers une régression totale qui la rendra de plus en plus dépendante de son entourage. Violaine, sa fille, qui lui porte un amour éperdu, soit sa propre vie inexorablement enchaînée à cette mère à la dérive qui réclame tout ses soins, de jour comme de nuit, dans une inconscience béate. Son mariage tourne court, les problèmes d’argent pleuvent. Pourtant, rien ne peut la détourner d’accepter avec tendresse les chaînes et de plus en plus pesantes qui l’unissent à cette femme sans mémoire, déjà d’un autre monde.Mais cette relation unique aura également tenu lieu, pour Violaine, d' » éducation sentimentale « : une fois Hedwina rendue à la gloire des grands disparus, le jour viendra où sa fille découvrira peu à peu, aux côtés d’un homme lui aussi meurtri par la vie, que le bonheur ne lui est pas interdit. »
Avenida B.
Quand une histoire d’amour vire au psychodrame, autant tirer un trait. Ras le bol de Cob et de sa jalousie ! Betty est pour les solutions radicales : elle boucle son sac et part pour le bout du monde. Direction Tijuana, Mexique, côté Pacifique. Un paradis tropical. En fait de paradis, Tijuana est un trou pourri. Une vraie poubelle ! Electricité, transports, courrier… rien ne marche. Dès qu’il pleut, on patauge dans un bourbier. Des grappes de cafards dégringolent des plafonds. Betty n’est pas bégueule, mais tout de même ! Reste son boulot à l’Alliance française. Ah oui ?
52 jeux d’roles
Un livre efficace, pratique, ludique où les auteurs, Dominique Gilbert et Yves Rozé ont sélectionné les meilleurs jeux de rôles pour vous aider à réussir l’animation de vos travaux de groupe et pour vous entraîner en solo. Thèmes: communication interpersonnelle management vente développement personnel Les jeux sont présentés avec : leur durée requise, les outils nécessaires, le degré de difficultés, le nombre de participants recommandé. Les objectifs, le public, les préparations et le déroulement sont développés très clairement.
Au plaisir de Dieu
En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s’éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d’une vieille famille française enfermée dans l’image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s’effondrer. Le berceau de la tribu, le château de Plessis-lez-Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu’à nos jours, l’histoire du monde, du pays, du clan de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s’est peu à peu effrité. Un mariage d’amour et d’argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition. L’histoire du XXe siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d’une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme.