Dangereuse
Époux et père de famille comblé, politicien de renom, à cinquante ans, Roger Hugues mène une existence sans heurt ni émotion. Jusqu’à ce dîner fatal où Martyn, son fils, lui présente sa fiancée, Anna Barton. Un désir d’une terrifiante violence naît aussitôt entre cette jeune femme énigmatique et cet homme mûr qui n’a jamais vécu. Un désir assouvi dans des relations extrêmes, intenses et cruelles. Roger devient la proie d’Anna, son esclave… Une passion obsédante qui les conduit inexorablement au drame…
Un concours de circonstances
Georges Pompidou est président de la République. Karine est une jeune Russe en exil, danseuse et comédienne. Ils ne se sont jamais rencontrés, mais la mort de l’un, attendue, et celle de l’autre, inexpliquée, ne sont pas sans rapport. Quand une pierre tombe dans un étang, qui sait jusqu’où se propage l’onde de choc? Un concours de circonstances faisant le bonheur des uns et le malheur des autres va brasser des destins dissemblables. Un homme d’influence surpris au milieu de sa vie, un flic prudent, une femme perplexe, une adolescente en proie à la haine amoureuse, une femme de ménage sans emploi, un prêtre à la dérive, un don Juan soviétique en service commandé… Leur point commun : l’ombre portée d’une danseuse morte qui enseigne à chacun combien la réalité est toujours opaque, complexe, dérisoire.
Déjà vendu à plus de 400 000 exemplaires, » Service compris » sert de référence permanente aux étudiants, aux dirigeants d’entreprise et à tous leurs collaborateurs. Phénomène d’édition sans précédent, ce livre a révolutionné la qualité du service en France et en Europe, contribuant plus que toute autre à faire découvrir et partager la passion du client. A lire de toute urgence.
Les contes d’Eva Luna
Eva Luna, héroïne du précédent roman d’Isabel Allende, n’avait pas son pareil pour conter des histoires aussi extraordinaires que véridiques, tirées de la chronique locale de son village, Agua Santa. On trouvera ici un nouvel échantillon du talent de la Shéhérazade latino-américaine. Vingt-trois récits burlesques ou sombres, de nostalgie ou de colère, d’ironie ou de révolte. Vingt-trois contes d’une prodigieuse diversité de situations, où la romancière de La Maison aux esprits révèle les mille et une facettes de son inspiration.
Nous parlerons de Rome
“Il est des jours où la seule beauté de Rome suffit au bonheur.” Cette phrase de Stendhal, claire et mystérieuse, mêlant la beauté et le bonheur à la solitude et à une secrète mélancolie, pourrait servir d’exergue au nouveau roman de Michel Dorit. Il y chante à la fois l’amour d’une ville et le charme des “âmes sensibles”. Pourtant son héros n’a rien d’un romantique. Brillant avocat parisien, parfaitement à l’aise dans la vie, séducteur ayant connu beaucoup de bonnes fortunes, préférant l’amour à l’ambition, il semble n’avoir vécu que pour le plaisir. Mais de toutes ces liaisons, celle qui a le plus compté, celle à laquelle il sacrifierait toutes les autres, c’est sa liaison avec une ville. Une ville où il retourne constamment, qui l’attire, dont il n’a jamais épuisé toutes les impressions fortes qu’il en recevait. Cette vocation remonte très loin. Dans son enfance, son père lui a fait lire Stendhal. Et les Promenades dans Rome ont été depuis lors son compagnon le plus fidèle, le seul talisman qui lui ouvrait toutes les portes. Puis, le 13 juin 1944, il a fait son entrée dans la Ville éternelle, sous l’uniforme, et il a défilé avec les vainqueurs devant l’Arc de Constantin. Trente-cinq ans plus tard, nous allons vivre avec lui, en quelques jours, trois brèves idylles interrompues, trois rencontres, trois rendez-vous avec le destin.
Paradis perdus
Dans la nuit embaumée et chaude de Rabat, Jacques Lareuille confie l’histoire de l’amour fou qui l’a lié à Jeanne, une passion charnelle et intense dont la complexité et l’absolu peu à peu échappent au narrateur, amant désemparé et jaloux qui en subira le mystère et la douleur sans en comprendre l’issue. Bernard Simiot, dans une langue où la justesse de ton, la concision et la sobriété savent rendre l’étrange beauté de ce récit, le feu et la quête qui l’animent, nous invite à pénétrer au coeur du mystère de l’amour et à en méditer l’ineffable pouvoir. Paradis perdus renoue avec une veine plus intimiste, celle de Moi, Zénobie, reine de Palmyre, mais on y retrouve cette vivacité du récit, cette magie de l’espace qui réconcilient le réalisme et les mirages et ont fait l’extraordinaire succès de Ces messieurs de Saint-Malo.
Les bouffons de Dieu
Le pape français Grégoire XVII a reçu une terrible révélation : la fin du monde est proche, et l’heure du Second Avènement est arrivée. Il voudrait l’annoncer dans une encyclique. Grégoire XVII est-il un mystique, un fou ou un fanatique avide de puissance ? La Curie, devant les dangers d’une telle proclamation, le contraint à abdiquer et l’expédie dans un monastère. La crise internationale se précise et le pape, sorti de son exil, cherche désespérément à prévenir l’holocauste. Trop tard, d’autres forces sont à l’oeuvre… Ce roman, dont le thème audacieux est développé avec une rare maîtrise, tire sa force dramatique de l’actualité de l’apocalypse et aussi de l’habileté avec laquelle Morris West déroule l’intrigue policière, campe toute une série de personnages extraordinairement vrais – hauts fonctionnaires et truands, trafiquants et fanatiques – et fait vivre cette histoire d’amour, de foi et d’espoir.
Bleu sauvage
Voici la saga extraordinaire de Goudis l’intrépide. Après des années d’errance sur les sept mers, après avoir tout connu, tout goûté – cyclones, naufrages, plongées profondes, courses corsaires, folles amours et naissances sauvages -, Goudis « le Sénégalais blanc » prend la plume. Et son récit haletant, bourré de sève, de couleurs et de rythmes, nous empoigne pour ressusciter en chacun de nous le goût du voyage authentique. Bleu sauvage a la force et le charme des grands classiques de la mer et de l’aventure.
Rires noirs
Rires noirs ? Voulez-vous dire que les Noirs ont le rire noir ? N’est-ce pas creuser le malentendu, en partant d’une mauvaise plaisanterie, à propos de sujets qui mériteraient d’être traités sur un ton plutôt sérieux. Sans doute, mais le lecteur critique qui passe après l’écrivain n’a pas à désamorcer les bombes à retardement qu’il trouve dans ce qu’il lit. Il saute dessus : en lisant, il les fait exploser en éclats de rire. Voici ces éclats dans le roman des romans des Rires noirs du monde noir.
Un instant dans le vent
L’expédition conduite par Erik Larson à l’intérieur du continent sud-africain se termine par un désastre : le guide se suicide, les porteurs s’enfuient, les deux Blancs qui l’avaient conçue meurent. Elisabeth Larson reste seule survivante, au milieu de l’immense veld. Apparaît Adam, un esclave en fuite, qui a suivi le convoi de loin. Cette femme blanche, cet homme noir que tout sépare vont cheminer ensemble des mois, vers ce qu’ils appellent encore la civilisation. Mais le vrai cheminement s’accomplit en eux-mêmes à la rencontre l’un de l’autre et de l’amour qui va les unir. Le précédent roman d’André Brink, Au plus noir de la nuit, qui traitait également des amours d’un Noir et d’une Blanche, a été interdit en Afrique du Sud dès sa publication, en 1974, avant de devenir un succès international. On retrouve dans Un Instant dans le vent la même langue somptueuse, le même amour pas-sionné de la terre africaine, et la même condamnation des rigueurs de l’apartheid.
La dérive des sentiments
Qu’en est-il de nos passions ? Dans ce roman courent les bruits de notre monde, ses éruptions de liberté. On y entend surtout l’amoureuse mélodie de Marianne et de Simon, deux êtres qui essaient d’inventer une passion inusable. Armé d’étranges blessures qui lui tiennent lieu de mémoire, Simon le rêveur aime les villes au crépuscule. Marianne, elle, voudrait retrouver le goût des sentiments solennels et immobiles. Mais leurs sentiments, comme les continents, dérivent. On rencontrera aussi le mystérieux Kaspar Georges Becker (K.G.B.) en train d’écrire un roman que traversent les convulsions de l’ancienne Europe; et encore madame Dior en concierge excentrique. Rosa la fragile, Marcella, Lucien le petit garçon qui croit aux miracles et attend les cygnes sauvages – personnages réels ou fictifs qui s’essaient à la traversée des miroirs. Ce roman est une variation mélancolique sur la création littéraire, où le narrateur veut croire que les histoires qu’il imagine pourront transformer la vie et les êtres qui les traversent.
L’ombrelle écarlate
Mave, femme délaissée et stérile, ne devrait pas succéder à son mari Radame sur le trône de Madagascar. Pourtant, avec l’aide de ses ancêtres et sa foi dans la sorcellerie, elle devient reine sous le nom de Ranavale. De 1828 à 1861, elle conserve son trône, malgré les attaques des Européens et les complots. Son règne s’accomplit dans la terreur, le sang des sacrifices, les menaces et les guerres. Elle gouverne grâce à la magie, aux rituels barbares et raffinés. Avec Jean Decampe, nous entrons dans la vie et la pensée d’une femme qui lutte pour sauver sa civilisation en péril. Un monde englouti sort de l’ombre. Il est réglé par le sexe : Ranavale s’appuie sur ses nombreux amants, ses ministres, et le Français Jean Laborde. Elle célèbre aussi des noces effrayantes avec la mort.
Dans cette fresque violente et bariolée, Decampe nous initie aix racines mystérieuses d’une île qui reste fascinante. La « reine sanglante », qualifiée de Caligula femelle, n’a pas fini de nous hanter.
Le pouvoir de l’art
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Voici le temps du monde
Dans ce livre, Albert Jacquard propose à ses lecteurs une histoire de la pensée technique et scientifique des origines à nos jours.
Après avoir rappelé combien les révolutions scientifiques ont radicalement modifié nos conceptions du Temps, de la Matière, de la Reproduction, du Vivant, l’auteur insiste sur ce qui lui paraît essentiel: rien ne sert d’avoir acquis une maîtrise vertigineuse de notre environnement si tant de science devait conduire à la violence que constituent la faim dans le monde et la guerre planétaire. Utopiste, et affirmant le droit de l’être, Albert Jacquard se veut plus réaliste que les « politiques » qui – il n’a pas de peine à le démontrer, exemples à l’appui – se trompent bien souvent. Ils oublient, ces hommes politiques, que la Terre a désormais les dimensions d’une petite planète bleue, photographiée de la Lune en 1969 par Armstrong et Aldrin; que nous vivons tous, désormais, dans un même monde fini, que ce qui touche les uns ne peut que concerner les autres. Les périls actuels encourus par le genre humain, Albert Jacquard les exprime en une formule: avec des moyens techniques et militaires qui sont ceux d’aujourd’hui, l’humanité continue à penser comme au Moyen Age.
Un long dimanche de fiançailles
Janvier 1917. Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, aux bras liés dans le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n’avait pas vingt ans. A l’autre bout de la France, Mathilde, vingt ans elle aussi, plus désarmée que quiconque, aimait le Bleuet d’un amour à l’épreuve de tout. La paix venue, elle va se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l’a perdu. Tout au long de ce qu’on appellera plus tard les années folles, quand le jazz aura couvert le roulement des tambours, ses recherches seront ses fiançailles. Mathilde y sacrifiera ses jours, et malgré le temps, malgré les mensonges, elle ira jusqu’au bout de l’espoir insensé qui la porte. On découvre dans ce livre, obstinée et fragile à la fois, attachante, bouleversante, une Mathilde qui prendra place parmi les héroïnes les plus mémorables de l’univers romanesque.
Neige – Tome 2 – La mort corbeau
Dans un monde sinistré où chacun apprend à survivre dans le froid permanent, Neige parcourt un univers de glace à la recherche de son passé. Rencontres initiatiques, quête aventureuse, l’odyssée de Neige prend les dimensions épiques d’un hymne à la liberté. L’élégance vive du dessin de Gine au service d’une grande histoire née de l’imagination de Convard qui renouvelle les règles de la science-fiction.
Tristes plaisirs
On les appelle filles de joie. Changeantes inconnues qui mêlent « l’écume du plaisir aux larmes des tourments. Les unes comme du bétail marchent, lentes et graves, entre un trottoir et un hôtel sordide. D’autres, de galère en galère, des lumières des Champs aux lueurs de la rue Saint-Denis, des maisons clandestines au Bois, se retrouvent au restau du sexe, l’hospice du tapin. Femmes fragiles devenues femmes faciles, toutes ont connu le même trac, les mêmes angoisses. Peu s’en sortent, quand elles ne meurent pas en croix ou à genoux. Dans cette voie sans issue, Maud marin essaie d’ouvrir une porte d secours. Témoin de leurs frissons amers, elle parles d’Elles…
la reconquête
» Une maison où l’on a été heureux, où des enfants ont grandi, c’est comme un arbre dans le cœur, avec tant de racines et de radicelles que, même si l’arbre est penché, si on le croit prêt à tomber, la sève y circule encore. » Mais la sève de l’amour circule-t-elle encore entre Marie-Line et Mathieu, son mari ? Redoutant qu’il ne la quitte pour une autre, elle décide de tout mettre en œuvre pour le reconquérir. Tout, jusqu’à simuler un plaisir qu’elle n’éprouve pas.
Parviendra-t-elle à regagner Mathieu ? Et si elle y parvient, où en sera l’amour entre eux ? Dans cette histoire qui pourrait être la nôtre, il y a l’esprit de famille, l’émotion, le rire, la lutte. La vie.
Retour en Irlande
Petite ville d’Irlande proche de Dublin, Mountfern est en ébullition. Fernscourt, autrefois la demeure d’une famille protestante haïe des gens du pays et aujourd’hui en ruine, vient d ‘être rachetée par un étranger, un riche Américain ayant l’intention de la transformer en hôtel. Patrick O’Neill, un homme d’affaire, vient en Irlande pour y retrouver ses racines. Ce » retour » est pour lui une victoire, une revanche, presque une vengeance. En effet, son grand-père a autrefois été chassé de Mountfern par les propriétaires de Fernscourt. Aujourd’hui, Fernscourt est à lui, et c’est là qu’il veut s’installer pour toujours avec ses deux beaux enfants, Grace et Kerry. Mais ce retour que Patrick a souhaité toute sa vie n’est-il pas un rêve, une chimère ? Pendant quatre années, émaillées de joies et de peines, de drames parfois, Patrick va se battre contre le destin pour réaliser son rêve d’enfant. C’est la vie quotidienne dans une petite ville d’Irlande au début des années 60 qui est peinte ici avec finesse, humour et vérité, par l’un des tout premiers écrivains irlandais contemporains. Un régal pour cette fin d’été ou toute autre saison, selon le New York Times.
Garion monta sur le trône de basalte et plaça l’Orbe sur le pommeau de l’énorme épée. Il y eut un déclic ; la force vive de la pierre fusa dans la garde. La lame se mit à luire et se détacha du mur. Il la rattrapa des deux mains. La foule dans la salle réprima un halètement. Garion sidéré vit l’Orbe jeter une formidable langue de feu bleu. Sans trop savoir pourquoi, il souleva le glaive. « O joie, le roi est revenu, la prophétie s’accomplit ! clama Belgarath. Inclinons-nous devant Belgarion, roi de Riva, suzerain du Ponant ! » Et la prophétie suivit son cours. Au cœur du tumulte, on entendit un bruit métallique, comme si une tombe scellée par la rouille venait de s’ouvrir. Garion en fut glacé. Arraché à des siècles de sommeil, un cri de rage surgit des ténèbres et réclama du sang. Mais ce n’était pas le pire.Torak était de retour, et il tremblait, le dieu défiguré !
Puis le soleil sombra dans les bancs de nuages, le long de l’horizon déchiqueté, et baigna d’une lueur malsaine la sinistre forteresse. Ce fut comme si les murs saignaient, comme si tout le sang versé sur les autels de Torak depuis le commencement des âges éclaboussait d’un coup la cité de la peur. Tous les océans du monde n’auraient pas suffi à la laver. Un cri d’agonie emplit l’espace. Garion épouvanté leva la tête. « C’est la saison de la blessure, dit Belgarath. La saison où jadis l’Orbe a brûlé Torak. Le moment propice aux sacrifices humains. » L’Orbe… L’Orbe était là, aux mains du voleur. Garion regarda ses compagnons. Il fallait récupérer la pierre où palpitait la vie. Le sort des royaumes du Ponant en dépendait. Mais le lendemain matin, verraient-ils le soleil se lever ?
Les villes nouvelles en France
La France est venue tard à une politique de ville nouvelle. Créées dans les années 70, dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire, elles sont aujourd’hui au nombre de 9. Leur étude est donc relativement récente.
Les draps neufs
Je vais dans mon bureau écrire pendant que tu fais tes valises. Je décris les chemises empilées, les livres ficelés. Les mots sont des stigmates que je grave sur le bloc de papier jaune, pour qu’ils servent de témoins. Afin que notre vie ensemble ne s’évanouisse pas sans laisser de trace. Après presque vingt ans d’amour passionnel, deux enfants, une vie en commun, une femme est brutalement confrontée à la séparation. Entre mensonges et semi-vérités, l’homme prend peu à peu ses distances et annonce son départ. Mais comment l’accepter quand le désir est toujours aussi fort et que l’amour n’est pas mort ? Journal de la rupture, ce livre est aussi l’apprentissage du deuil, celui de l’être aimé, celui des toujours et des jamais qui conduisent à un autre apprentissage, plus essentiel celui-là, l’apprentissage de soi.
Perestroika et contre-perestroika
Partgrad, une ville de province imaginaire, quelque part en U.R.S.S., vit depuis des décennies plongée dans sa léthargie poststalinienne. Jusqu’au jour où les gorbatchéviens locaux décident d’en faire la cité modèle de la nouvelle ligne officielle. Et comme la glasnost consiste à ne plus cacher les tares du système, Partgrad va devenir pour les visiteurs occidentaux une sorte de vitrine paradoxale. Le romancier des « Hauteurs béantes » (prix Médicis étranger 1978) et de « Homo sovieticus », nous donne ici une satire fracassante de la société soviétique et démonte avec une implacable rigueur les mécanismes du système.
Phèdre – Analyse littéraire
La malédiction qui pèse sur sa famille condamne Phèdre à un malheur infâme : mariée à Thésée, elle brûle d’une passion incestueuse et adultère pour son beau-fils Hippolyte. Quand cet amour éclate au grand jour, le jeune homme est injustement envoyé à la mort par son père. De l’avis de beaucoup, Phèdre est un sommet inégalé de la dramaturgie du Grand Siècle, une pièce à part dans le panthéon des œuvres classiques. Mais les superlatifs dont l’encense la tradition ne sauraient épuiser son mystère : incandescente ou austère, échevelée ou retenue, sombre ou lumineuse, la tragédie de Racine se prête à une multiplicité d’interprétations.
« Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? Au fond de l’inconnu, pour trouver du nouveau ! » Ces vers du « Voyage » éclairent à eux seuls l’entreprise du poète. Esprit vagabond, toujours mobile, Baudelaire explore les dédales de la conscience. Il atteint tantôt à l’extase, tantôt se perd dans les abîmes du péché. À travers ses poèmes, il nous fait partager le drame qui se joue en lui et qui n’est autre que la tragédie humaine. Baudelaire, premier poète moderne, donne à la poésie sa véritable dimension : exprimer, par-delà les mots, ce vertige absolu qui s’empare de l’âme. Tout chez lui, en lui affirme la nécessité de la souffrance, la fatalité du péché. Tout traduit en lui une âme profondément troublée mais charitable. Baudelaire fait des Fleurs du Mal un immense poème de la vie et du monde.
Les fillettes chantantes
Olivier, le petit garçon des Allumettes suédoises, de Trois sucettes à la menthe, des Noisettes sauvages, au début des ces Fillettes chantantes a seize ans. Sa vie se partage entre son travail d’apprenti-imprimeur, ses courses dans un Paris émerveillé, des vacances en Touraine, à Montrichard, où l’on boit le vin rosé dans des fillettes chantantes, d’autres, à la veille d’une guerre, dans un Saugues retrouvé. Il ne cesse pas d’être amoureux : de sa cousine, la belle Ji, de Vivy, épouse d’un industriel, de la comédienne Junie Astor, et d’autres le troublent, comme Louise, la petite bonne rousse, des jumelles entrevues dans un train ou ces belles Parisiennes qu’il croise dans les rues. On le verra jouer à l’étudiant au Quartier latin, au noctambule à Montparnasse, au chevalier servant à la gare de l’Est au flâneur dans l’île Saint-Louis, au quartier juif de la rue des Rosiers, à Montmartre ou sur les grands boulevards. Il lit beaucoup, se cultive sans le savoir, écrit même des vers. Sa grande affaire, plus que les amours déçues, sera la rencontre de Samuel Bernard, étudiant en chimie, qui lui ouvre, en même temps que les portes de l’amitié, des horizons neufs : ceux d’un enthousiasme scientifique qui rejoint son enthousiasme littéraire. Ensemble, l’apprenti Olivier et l’étudiant Samuel vont fréquenter les cinémas, les théâtres, les musées. Les scènes émouvantes ou cocasses abondent. On retrouve des personnages déjà rencontrés: Jean et Elodie, l’oncle Henri et la tante Victoria, Marceau et Jami, la mémé de Saugues et l’oncle Victor, le personnel de l’imprimerie, car le monde ouvrier est sans cesse présent dans ce roman qui fait revivre, par la sensibilité d’Olivier, par son regard pur sur les êtres et les choses, un monde difficile situé à un tournant de l’histoire. Les Fillettes chantantes se présente comme une fête, une fête de l’adolescence avec ses inquiétudes, ses contradictions, ses exaltations et sa joie. Le jeune Olivier, de plus en plus attachant, par sa présence.
Contes de la bécasse
Des récits pour les soirées de chasse, après les longues marches, l’attente et la fatigue du jour.Histoires de la campagne, cette Normandie natale que l’auteur évoque avec une tendresse narquoise et la hantise du plaisir vif. Paysans rusés, fermiers misérables, chasseurs bons vivants, à travers cette galerie de personnages solidement campés, ces contes du terroir normand disent un réel saisissant d’humanité, en mêlant tous les registres, du comique au burlesque en passant par le drame et la tragédie. Et si Maupassant épingle au passage lâcheté, bêtise, cruauté ou avarice, c’est pour donner à voir tous les aspects de la vie, mais sans visée moralisatrice ou jugement de valeur.
La femme aux cheveux roux
En un instant, sur un coup de tête, Franziska quitte son mari et prend le premier train pour Venise. Elle croit rompre à jamais avec l’Allemagne pseudo-libérale des années soixante, et avec l’amnésie que son pays oppose désormais à l’histoire. Mais quelle renaissance peut lui offrir une ville si théâtrale, où semblent encore à l’œuvre tous les cauchemars du nazisme ? Avec ce portrait d’une jeune femme décidée mais vulnérable, Alfred Andersch met en scène l’aventure de la liberté. Et, comme dans nombre de ses œuvres, il rappelle la nécessité de toujours reconduire l’acte existentiel qui la fonde.
Les champs d’honneur
« Jean Rouaud ne devrait pas passer longtemps inaperçu de ses contemporains, qui suspecteront en lui l’une des plus soudaines et des plus étonnantes révélations de la décennie. Mettons, du quinquennat, pour ne désobliger personne. » Jean-Louis Ezine, le Nouvel Observateur. « Sans nostalgie, sans banalité, Jean Rouaud rend hommage à ces Français qu’on dit moyens. L’écriture, très belle, frappe par son ampleur et sa grande justesse. » Jean-Maurice de Montremy, Lire « Les champs d’honneur est mieux qu’un livre réussi dont on discute les vertus et qu’on range ensuite dans une hiérarchie serrée des mérites. Il est l’un de ces rares, de ces très rares livres, qui emportent l’immédiate conviction; conviction qu’on brûle de faire partager. » Patrick Kéchichian, le Monde « Avez-vous lu Rouaud ? » La rumeur court, flatteuse, résonne dans le plus puissant circuit de publicité, le bouche à oreille. … C’est toujours émouvant, la naissance d’un écrivain, et c’en est un assuré¬ment, qui ne doit rien aux modes, ni aux procédés de fabrication, ni à la frénétique course aux prix. … Il a écrit parce qu’il avait quelque chose à dire ; il le dit d’une écriture très élaborée mais limpide, souple, aisée.
Le minotaure
On le croyait mort. Mais Jake Grafton est de retour pour affronter le Minotaure dans les labyrinthe du Pentagone. Héro du Vol de l’Intruder et de Dernier vol, le voici appelé en remplacement d’un officier tué dans des conditions mystérieuses. Son rôle : mener à bien le programme ultra-secret Athena, concernant un avion « furtif » du dernier cri ; et déjouer, parmi des agents secrets, des hommes politiques, des financiers, des technocrates impliqués dans des programmes d’armement de plusieurs milliards de dollars, une machination ourdie par des intelligences de premier ordre…
La France en panne
La France est en panne. Le chômage a cessé de régresser pour reprendre une ascension qui laisse planer la menace de compter trois millions de chômeurs sous peu. La croissance ne cesse, quant à elle, de se ralentir non seulement dans l’absolu mais aussi par comparaison avec l’Allemagne et l’Italie. Si cette situation se poursuit jusqu’à la fin de la décennie, la France ne sera plus que la troisième puissance économique de l’Europe, dépassée par sa soeur latine. Plus grave encore, une crise profonde d’identité nationale se profile à l’horizon. La France en tant que nation ne paraît plus avoir de projets collectifs, industriel, économique, social ou culturel, capables de l’animer.Comment en est-on arrivé là en dix ans? Pourquoi la France est-elle, aujourd’hui, ligotée? Le principal responsable est un monétarisme dogmatique qui s’est lentement substitué à tout autre forme de politique économique.Nous devons écarter les deux mâchoires, germanique et latine, de la tenaille qui se resserre autour de nous.Nous devons, le plus vite possible, nous réinstaller le long d’un sentier de croissance d’au moins 3% en pratiquant une politique de déficit budgétaire de plus grande ampleur.Nous devons à bref délai refuser que la politique de la France soit faite à Francfort sous le prétexte d’un système monétaire européen qui a vécu, à moins que nous ne restions les seuls à accepter de la confondre avec une zone mark » qu’il vaudrait mieux réduire au plus tôt à sa plus simple expression.Retrouver une croissance durable implique que nous restaurions une économie publique qui a toujours constitué une de nos forces les plus vives. En dépit des coups multiples et injustes qui lui auront été portés par un pouvoir dit socialiste, cette restauration est indispensable pour redonner aux Français des projets collectifs qui soient à la mesure de leur passé et leur fassent envisager l’avenir autrement que remboursés par la Sécurité sociale sans ticket modérateur… »
Felins
Fils d’un fermier, Joseph Wolf est né à Mörz, à proximité de Münstermaifeld et de la rivière Moselle dans la région d’Eifel. Pendant son enfance, il étudie avec un vif intérêt la vie des oiseaux et des animaux, montrant des capacités remarquables pour dessiner les sujets en histoire naturelle. À seize ans, il va à Coblence travailler pour une compagnie de lithographie, puis en 1840 il part à Francfort où il illustre les oiseaux du nord-est de l’Afrique (Birds of Northeast Africa) de Eduard Rüppell (1794-1884). Il se rend ensuite à Darmstadt où il travaille pour le directeur du musée d’histoire naturelle, Johann Jakob Kaup (1803-1873).
L’Afrique en Kimono
Loin de la nippophobie galopante actuelle. Loin de l’afro-pessimisme fonctionnel au nom de la proximité culturelle avec les pays frères de l’Europe de l’Est. Loin de cette africanophobie utilitaire qui proclame : le Kosovo plutôt que le Togo ou le Congo, l’Azerbaïdjan plutôt qu’Abidjan, le Kurdistan plutôt que le Soudan, la Roumanie ou l’Albanie plutôt que la Tanzanie, la Bulgarie plutôt que l’Algérie, L’Afrique en kimono sonne le glas des mystifications confortables et séculaires sur le développement et des discours convenus sur la faillite du Continent africain. À l’heure des bilans du siècle, le moment est venu de remettre certaines idées à l’endroit. Alors banzaï : l’Afrique à la japonaise et Madagascar, la Grande Ile de l’Océan Indien à l’ère du sabre ! Thèse iconoclaste qui n’est qu’un retour au feu des origines. Ce livre original et brillant exhume les articles prophétiques de Ravelojoana, le fondateur du nationalisme moderne malgache faisant l’éloge dès 1913 de la Révolution Meiji de 1868, de l’empire du Soleil Levant et du modèle japonais de développement. Ces documents troublants et fascinants d’une valeur historique exceptionnelle pulvérisent les idées reçues. Sortir de la dictature ? Sortir du communisme ? Vaut mieux par le haut que par le bas : par le sommet du mont Fuji-Yama, par le Japon ! Et peu importe que le Japon soit la grande blessure narcissique de l’Occident. Car ce qui compte, c’est l’universalisme intégral. Adieu la Modernité Polaroid !… Livre manifeste de la première génération post-coloniale, document d’intervention, bref essai de réflexion stratégique et peut-être même un livre prophétique pour l’an 2000 : L’Afrique en kimono. Mais comment dit-on L’Afrique en kimono en japonais : Afrika o kita kimono. La fin du protocole compassionnel.
Aimables sauvages
Peu après la découverte du Brésil, les Portugais, les Français, les Hollandais et les Anglais s’installèrent sur la côte ; les indiens Tupinamba qui occupaient cette région furent réduits en esclavage, massacrés ou dispersés. Bientôt ils disparurent complètement et nous ne possédions sur eux que les récits assez fantastiques des chroniqueurs de l’époque. Francis Huxley a retrouvé, au nord du Brésil, une bu indienne de langue « Tupi », les Urubu, descendant des Tupinamba anthropophages. Il a séjourné de longs mois parmi eux. L’auteur nous présente les Urubu dans une intimité quotidienne qu’il nous livre avec un sens aigu de la vérité – même la plus rude – et dans un style étincelant de verve.
Cher Daddy
La foudre tomberait à ses pieds qu’Olivier Watson ne serait pas plus abasourdi quand sa femme Sarah lui annonce son départ. Elle a décidé de reprendre ses études et de se remettre à écrire. La quarantaine passée, lasse de n’être que l’ombre d’un homme qui s’est fait une belle carrière, elle veut enfin vivre sa vie. Elle ne reviendra jamais. Désespéré, puis la rage au coeur, Oliver mettra un an à comprendre. Une année fertile en conflits avec ses trois enfants – avec l’aîné surtout, qui, père à dix-sept ans, abandonne ses études pour entretenir son foyer. Un autre choc attend Oliver après le décès de sa mère, atteinte de la terrible maladie d’Alzheimer, son père s’empresse de se remarier. Mais george Watson n’a-t-il pas raison ? La belle Morgan Townsend ne sera, pour Olivier, qu’une tentation sans lendemain. Et c’est par le hasard d’une rencontre avec la grande vedette Charlotte Sampson qu’il retrouvera enfin le bonheur.
Peindre la Porcelaine
Une explication des techniques de bases de peinture sur porcelaine, avec de beaux motifs de décoration, et plus particulièrement la technique dite américaine du soft look qui permet d’obtenir cette impression de « fondu » qu’offrent certains pastels.
Guide des villages de charme en France
Cette deuxième édition du guide entièrement remise à jour comporte une sélection de 226 village( dont 59 nouveaux ) répartis dans les grandes régions touristiques françaises
L’amour revient toujours
L’histoire se passe dans les années 1840. A dix-neuf ans, Cara a un fils de trois ans. Elle est très belle, irlandaise et pauvre. Comme des milliers de ses compatriotes chassés par la famine, elle rejoint ses parents en Angleterre. Son père est un rêveur, un charlatan séduisant ; sa mère, d’origine française, est brodeuse. Sur le bateau, Cara rencontre Daniel, jeune Irlandais de bonne famille, désargenté et idéaliste ; bien qu’ils tombent aussitôt amoureux l’un de l’autre, Cara refusera toujours cet amour par peur de la misère et de l’insécurité. Arrivée à Frizingley, ville industrielle du Nord, Cara apprend que son père est parti à New York en laissant sa mère et des dettes. Avec acharnement, Cara se bat pour survivre et entretenir sa mère et son fils ; elle travaille dans un atelier de couture le jour et est serveuse de taverne la nuit. Cette taverne est tenue par Christie Goldsborough, dernier descendant d’une famille aristocratique ruinée, qui règne en maître sur les bas-fonds de la ville ; c’est un homme en apparence cruel et cynique, à la fois repoussant et charmeur. Cara devient sa maîtresse.
Il y a deux manières d’établir un dialogue avec un adversaire. La manière faible, qui consiste à « passer » sur les torts de l’autre. Et à se lamenter sur ses propres erreurs ; cette manière repose sur des bases mouvantes, susceptibles de s énoncer. La manière forte, qui demande courage et détermination, est la plus sûre pour faire reconnaître et appliquer le droit. Ibrahim Souss, dans cet essai, a opté pour la seconde solution.
Délégué général de Palestine en France, il est au cour de l’action diplomatique ; dans un conflit où demeurent tant de zones d’ambre, alors que se profile à l’horizon une conférence de paix entre tous les antagonistes, l’auteur donne ici les clefs indispensables pour en comprendre l’enjeu.
Jean-Jacques Goldman – Claude Gassian
Le livre contient des photos de Claude Gassian (période 1,2,3) avec des légendes de Didier Varrod.
Le blanc d’Espagne
Le blanc d’Espagne, ou blanc de Meudon, est un produit extrêmement pur (carbonate de calcium naturel) dont on se sert pour nettoyer les surfaces fragiles : argenterie, vitres, miroirs. Avec son troisième roman, Félicie Dubois nous invite au Cercle des Souvenirs. Dans un univers fantastique et poétique, le narrateur ne manque pas de retrouver des figures familières qui, chacune, le conduiront sur les chemins de sa mémoire. Jusqu’à ce qu’un clown bleu se mette en quête de tuer la Reine Noire et le conduise aux frontières de son destin.
Jean de l’Ours
Cet été, au cœur des Pyrénées, Jean s’occupe des brebis avec son grand-père, fabrique le fromage. Il rêve de rencontrer l’ours, l’animal mystérieux que presque personne n’a vu.
Le golf commence à 50 ans
Parcourant tous les aspects du jeu, de l’adresse au putting, du matériel à la préparation physique, « Le golf commence à 50 ans » nous livre tous ses « trucs » personnels. Gary Player explique, par exemple, pourquoi les seniors devraient effectuer deux changements radicaux dans leurs swings, et il détaille le fameux « swing marchant », qu’il a, lui-même, adopté, avec les succès que l’on sait. Il explique également pourquoi un grip « léger » est le meilleur, et il montre comment compenser, par des grips adaptés, la perte de force dans les mains. Gary Player décrit aussi les points faibles typiques chez les joueurs de plus de cinquante ans, et il leur montre comment rester à niveau, sans gaspiller le moindre coup, grâce à un plan de jeu dans lequel chaque coup compte. Il suggère notamment différents moyens de gagner des coups dans le petit jeu, là où les joueurs prenant de l’âge peuvent compenser la possible perte de puissance de leurs drives.
L’œuvre
Le peintre Claude Lantier, personnage central de « L’Oeuvre », déjà apparu dans le « Ventre de Paris », ne voit pas seulement peser sur lui une hérédité qui le condamne à rester un « génie avorté ». Il est témoin, acteur et victime du profond bouleversement qui secoue l’art français à partir de l’impressionnisme. En outre – tout comme l’écrivain Sandoz, autre personnage majeur du roman – l’artiste angoissé exprime les questions que Zola se pose sur la nature de toute création humaine.
La terre
De retour de la bataille de Solférino, le Provençal Jean Macquart s’est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu’il s’éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste ici un étranger à la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants. Qu’il s’agisse en effet de la terre ou de la sexualité, c’est le désir de possession brutale qui est au cœur de ce quinzième roman des Rougon-Macquart. Mais ce que souhaite surtout Zola, lorsqu’il fait paraître son livre en 1887, c’est brosser aussi complètement que possible un tableau de la campagne et de la paysannerie, décrite comme une sorte d’humanité primitive. Et parce qu’il n’écarte pas les formes les plus vives ni les plus frustes de cette vitalité élémentaire, son roman a heurté la critique. Mais le public ne l’a pas écoutée et, à la mort de l’écrivain, La Terre demeurait l’un de ses romans les plus lus.