1492
1492 : cette année-là, trois caravelles rencontrent un continent ; les musulmans et les juifs sont chassés d’Espagne ; Bretagne et Bourgogne s’intègrent à la France ; l’Angleterre, délaissant le continent, se tourne vers les mers et les colonies…
1492 : l’Europe découvre le tabac, la pomme de terre et la syphilis. La première grammaire en langue vulgaire est imprimée à Salamanque. Venise s’efface devant Anvers au cœur de l’économie-monde. On voit naître les prodromes de la Réforme et de l’humanisme rationaliste. 1492 : année décisive, année bifurcation où naît l’Europe moderne. Un bouillonnement de faits, d’idées, de personnages, recréé sous nos yeux par l’auteur d’Histoire du temps et de La Vie éternelle, roman.
» André Zysberg est expert en informatique, écrivain de qualité, piocheur de vieilles paperasses des XVIIème et XVIIIème siècles. Archiviste des forçats, dont il connaît les dossiers mieux que quiconque, il est aussi – juste retour des choses – un forçat des archives. Dans la poussière des anciens registres, il a scruté les destinées individuelles de 60 000 galériens, dont 38 000 sous Louis XIV et 22 000 au temps de Louis XV. Zysberg peint ces hommes en un livre admirable.
L’éléphant bleu
L’éléphant bleu ou l’histoire d’une princesse thaïe « pas comme les autres » débarquant en Europe avec l’insolence et l’innocence de ses 17 ans. Comme moi, Sirikit est eurasienne. Comme moi, elle a habité Kensington Square et poursuivi ses études dans le Londres délirant des seventies où se croisaient dandys et esthètes décadents, rock-stars blasées, adolescentes perverses, opiomanes excentriques et travestis déments. Ni blanche ni jaune, Sirikit n’était à l’époque ni femme ni enfant, ni poisson ni chat, ni ange ni démon, et tout cela à la fois. Partagée entre ses deux cultures, elle passait son temps à courir après son image ou à se cacher derrière son double visage en attendant l’Amour Fou. Elle aurait pu s’appeler Fleur de Péché. Voici son roman.
Elisabeth Catez ou l’obsession de Dieu
Il est saisissant de constater qu’une jeune fille dont l’idéal d’amour éclaira l’aube du XX° siècle sut se faire toute petite et se livrer sans retour. Ravissante, premier prix de conservatoire à treize ans, demandée en mariage par les plus beaux partis de la société dijonnaise, elle entre au carmel à vingt ans pour répondre à une aspiration qui la conduit à chercher sa demeure dans l’accueil du Christ. Parcourant les grands chemins de la mystique chrétienne, elle y dépose cette manière d’innocence qui lui fait comprendre que Dieu est précisément tout sauf raisonnable et palliatif. En 1906, après six années de réclusion, Elisabeth de la Trinité meurt en prononçant ces dernières paroles : Je vais à la Lumière, à l’Amour, à la Vie ! Didier Decoin, en prenant appui sur cette courte vie, noue avec son héroïne un dialogue, qui incite à s’interroger sur la place de Dieu en nous et dans le monde. Le livre d’Elisabeth est aussi la possibilité pour l’auteur d’explorer sa sensibilité de chrétien, tout autant que certains chemins de sa mémoire. Didier Decoin est l’auteur de nombreux romans célébrés par la critique et le public. Il a obtenu le prix Goncourt avec John l’Enfer (Seuil).
Dialogues de betes
TOBY-CHIEN : Elle me saisit par la peau du dos, comme une petite valise carrée, et de froides injures tombèrent sur ma tête innocente : « Mal élevé. Chien hystérique. Saucisson larmoyeur. Crapaud à cœur de veau. Phoque obtus… » Tu sais le reste. Tu as entendu la porte, le tisonnier qu’elle a jeté dans la corbeille à papier, et le seau à charbon qui a roulé béant, et tout. KIKI-LA-DOUCETTE : J’ai entendu. J’ai même entendu, ô Chien, ce qui n’est pas parvenu à ton entendement de bull simplet. Ne cherche pas. Elle et moi, nous dédaignons le plus souvent de nous expliquer.
Ce document exceptionnel décrit pour la première fois les mécanismes les plus secrets de l’empire financier le plus puissant au monde.
Un long dimanche de fiançailles
Janvier 1917. Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, aux bras liés dans le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n’avait pas vingt ans. À l’autre bout de la France, Mathilde, vingt ans elle aussi, plus désarmée que quiconque, aimait le Bleuet d’un amour à l’épreuve de tout. La paix venue, elle va se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l’a perdu.
Opération Cornouailles
1944. Dans le château breton où vivent la comtesse de Voincourt et sa nièce Anne-Marie, qui collaborent en apparence avec l’ennemi, une importante conférence militaire doit se tenir en présence du maréchal Rommel. Cependant, à Cold Harbour, de l’autre côté de la Manche, les services secrets alliés se sont juré de percer les secrets de défense du « Mur de l’Atlantique. » Une opération d’infiltration est lancée. Nom de code : Cornouailles. Mais rien ni personne n’est ce qu’il paraît être dans ce jeu de masques, et l’opération Cornouailles nous réserve bien des surprises, ménagées avec un art consommé par l’auteur de L’Aigle s’est envolé, spécialiste de romans d’action et d’espionnage dont l’intrigue se situe pendant la Seconde Guerre mondiale.
La plupart d’entre nous n’ont jamais fréquenté les hôpitaux que comme patients, sans vraiment soupçonner ce qui arrive dans les coulisses. Et c’est tant mieux. Car, si l’on en croit Bercovici et Cauvin, le petit monde des chirurgiens, infirmières, médecins et autres spécialistes ne manque ni de dévouement, ni de cynisme, ni d’imagination, ni de loufoquerie. Sur un sujet parfois grave, une succession de gags qui réconciliera les patients que nous sommes tous un jour ou l’autre avec le monde hospitalier, qui a fort à faire pour ne pas perdre la tête.
Le mal d’amour
Vincenzo Cerami (né le 2 novembre 1940 à Rome) est un écrivain italien. Romancier, nouvelliste, dramaturge, journaliste et scénariste, il a reçu en 2004 le prix Vittorio de Sica pour l’ensemble de son œuvre, dont La Vie est belle est le titre le plus connu.
Les canards
Gerfaut Club, Paris, 1987, un volume In-4 (30 x 22 cm) cartonnage éditeur sous jaquette illustrée en couleurs, 175 pages. Un guide complet de toutes les espèces de canards de l’hémisphère nord décrites par un grand ornithologue et illustrées en couleurs par Trevor Boyer: dessins pleine page en couleurs, illustrations de profils en vol de chaque espèce pour identification, cartes des zones de reproduction et stationnements hivernaux, tableau de référence de taille, poids, durée d’incubation, âge à l’envol et nombre d’oeufs par couvée Tres illustré. Tres bon état, sans accrocs ni manques.
Le garçon enterré ce matin
Dave Brandstetter vieillit, et rumine son amertume. Max Romand, son vieil ami, vient de mourir. Le monde qu’il a connu, aimé et haï, s’effrite. Pour couronner le tout, Cecil le branche au pied levé sur une enquête dont il se serait bien passé, et qui se révèle être un prolongement inattendu de l’affaire Lothrop Zorn (le petit chien riait). Un collègue de Cecil a été retrouvé mort, tué par balle, dans une de ces aires de jeux ou les adultes jouent aux petits soldats avec des cartouches de peinture. Cecil ne croit pas la thèse de l’accident. Et Dave, a contrecoeur, replonge au centre d’une Amérique malade et troublée.
Meurtre sur le Grandvaux
Au cœur du Jura, le Grandvaux est un pays austère et cerné de forêts. C’est une terre si ingrate, sous un climat si rude, qu’elle pousse les fermiers sur les routes, comme transporteurs de marchandises. Au début du siècle passé, Ambroise Reverchon est l’un de ces rouliers farouches, cravachant son attelage à travers l’Europe, de foire en foire, de Nijni-Novgorod à Gibraltar. De tous les fardeaux que lui a fait porter sa dure existence, son sens de l’honneur est sorti intact. Et à l’heure où il revient au pays, cet homme fruste est prêt à aller jusqu’au meurtre pour le prouver. Bref et violent, cinglant comme un coup de fouet, ce roman compte parmi les plus intenses dans l’œuvre de Bernard Clavel.
Les derniers jours de la victime
C’est un perfectionniste, Mendizabal. Un véritable esthète du meurtre sur commande. Ainsi, lorsqu’il est chargé d’éliminer un certain Rodolfo Külpe, il prend son temps, multiplie notes et photographies, s’ingénie à entrer dans l’intimité de sa proie. A tel point que ses commanditaires s’impatientent. Mais déjà Mendizabal s’est pris à un autre jeu, où d’étranges effets de miroir s’instaurent entre tueur et victime, jusqu’au moment d’un stupéfiant renversement de situation.
Le sexe des anges
Grand historien d’art, professeur au Collège de France, fils d’académicien et lui-même promis à un fauteuil, Michel Hilartin se trouve un beau matin compromis dans une affaire de mœurs avec homicide. L’inspecteur Claude, récemment muté de Toulon à Paris, et avec lui France, la nièce du professeur Hilartin, vont ainsi découvrir, au fil d’une intrigue haletante, qui ricoche de Paris au Venezuela et à Saint-Tropez, les ombres et les secrets d’un tout-Paris où la débauche, la haine, les passions les plus féroces se déchaînent derrière les scintillements de la réussite et de la richesse.
Il y a longtemps que je t’aime
J’écris en 2010 et je m’appelle Antoine. Ma jeunesse s’est passée dans les années 80-90. En fait, c’est toute ma vie qui s’est jouée a ce moment-la. J’avais quatorze ans, Ma mère venait de me mettre a la porte et j’avais trouve refuge chez mon père. Il habitait prés de la tour Eiffel, une grande maison dont les étages supérieurs formaient un immense atelier. Le domaine de Pauline, la fée Lumière, Elle était photographe, la nouvelle femme de mo père, Je croyais la détester.
Cousu main
Ex-flic retiré dans sa case sur pilotis au large de Miami, Mick Stranahan avait eu une vie mouvementée mais finalement très simple : cinq cadavres à son actif, cinq divorces à son passif. Depuis quelque temps, flics ripoux, avocats marrons, médecins bidons, ex-épouses rapaces – digne progéniture du cloaque urbain – s’ingéniaient à lui rendre la vie réellement impossible. Surtout le Dr Graveline.
Le manipulateur
A l’Est, les gouvernements communistes tombent. Pour les services secrets occidentaux, la menace d’hier recule. Pour Sam McCready, le moins orthodoxe et le plus brillant des agents britanniques, l’heure des règlements de compte a sonné. Spécialiste de la désinformation et de l’action psychologique, à la tête d’un bureau très spécial du SIS, le Manipulateur s’est fait beaucoup d’ennemis. Dangereusement mis en cause, il doit faire la lumière sur quatre de ses missions. De l’Allemagne de l’Est à Moscou, des Caraïbes à Tripoli, seul le Manipulateur pouvait nous donner à voir, dans les eaux troubles de l’espionnage international, l’envers de notre monde et de notre actualité.
Aucune bête aussi féroce
Le discret Mister Blue de Reservoir Dogs eut une vie avant d’étaler son faciès vérolé sur le grand écran. Bunker, le bien nommé, était l’auteur d’un traité post carcéral sans égal publié en 1973 et alors épuisé outre-Atlantique.
L’une de ces vraies fausses autobiographies qui ne s’encombre d’aucune couenne littéraire. La chair, les os et les tripes suffisent à faire de ce roman noir un aller simple pour l’enfer d’une vie toute tracée dès le berceau.
Un parcours horriblement classique, balisé et implacable : problèmes familiaux, délinquance juvénile et au bout une succession de séjours « au château… »
Rien de vraiment neuf, si ce n’est la violence aride, impitoyable, voire clinique, avec laquelle Edward Bunker décrit le quotidien du taulard en liberté conditionnelle et, surtout, l’impossibilité de modifier, voire seulement de rectifier une destinée ou de réécrire ce scénario.
Son héros, Max Dembo (Bunker lui-même, évidemment), s’applique ainsi consciencieusement en sortant de prison à ne pas s’engouffrer dans les culs-de-sac de son passé.
Mais le milieu et la prison sont des aimants dont on n’interrompt pas l’attraction à coup de rédemption. La cavale se fait alors allégorique, avec un terminus on ne peut plus kafkaïen.
Le quatrième K
Dans Le Parrain, Mario Puzo avait pris comme trame romanesque l’univers de la mafia. Cette fois-ci, avec Le Quatrième K, Son nouveau grand roman, il s’attaque à un autre tabou : le pouvoir politique – en s’appuyant sur l’un des mythes contemporains les plus fascinants : la légende des Kennedy. A la fin de notre décennie, à la Maison-Blanche, Francis Xavier Kennedy, cousin de John et Robert, termine son mandat présidentiel et s’apprête à faire campagne.
La mort à chaud
Rodéo ! Mot magique. C’est toute la légende de l’Ouest qui ressuscite quand les quarante et un cavaliers de la troupe de Wild Bill Grant pénètrent dans l’arène. Sur les gradins, des milliers de spectateurs impatients.
De l’autre coté du soleil
Deux récits dont les jeunes héros, Aza et Solène, sont les principaux protagonistes et dont la vie est remplie d’évènements extraordinaires. Qui n’a jamais rêvé d’une vie pleine de magie ?
Inconsolable et gai
Vous savez pas quoi? Il y a deux nuits, j’ai rêvé que ma mère prenait le pouvoir, ici, en France. Le cauchemar. J’en ai repissé au lit. (…) Mitterrand était exilé à l’île d’Yeu et on ramenait les cendres du maréchal Pétain au Panthéon. On répudiait ma femme, on confiait l’éducation de mes enfants mineurs à Marie-France Garaud, et je me remariais, en quatrième noce, avec Line Renaud.(Oh ! non, Maman, ça c’est trop!)… » G.B.
Alejo Carpentier – 4 romans et récits
Le Partage des eaux – Chasse à l’homme – Le Siècle des Lumières – Le Recours de la méthode // Recueil d’oeuvres du célèbre écrivain cubain d’origine franco-russe. Alejo Carpentier est le fils de Jorge Julián Carpentier, un architecte français et de Lina Valmont, un professeur de langues russe. Il a 12 ans quand sa famille s’installe à Paris. C’est là qu’il commence à étudier la musicologie. Quand il retourne à Cuba, le jeune homme commence des études d’architecte, qu’il ne terminera pas. Il se consacre au journalisme, mais son engagement à gauche lui vaut un séjour en prison (1928), sous la présidence de Gerardo Machado, avant de l’obliger à s’exiler en France. Il y rencontre les surréalistes, dont André Breton, Paul Éluard, Louis Aragon, Jacques Prévert et Antonin Artaud. Durant ce séjour, il fait plusieurs voyages en Espagne où il développe une fascination pour le baroque. De retour à Cuba en 1939, il poursuit une carrière de journaliste et de chroniqueur de radio. Il assiste à une cérémonie de Santería et s’intéresse à la culture afro-cubaine. En 1943, il est marqué par un séjour à Haïti, durant lequel il visite la forteresse de la citadelle La Ferriere et le palais Sans Souci de Henri Christophe. En 1945 il s’installe à Caracas (Venezuela) où il vivra jusqu’en 1959. Après le triomphe de la révolution cubaine, il revient à La Havane. En 1966 il devient conseiller à l’ambassade de Cuba en France où il résidera jusqu’à sa mort. Il compose plusieurs musiques de films pour la Cuba Sono Film, compagnie liée au Parti communiste de Cuba ..
Le mariage de Loti
Je puis très bien me figurer qu’un peintre d’aujourd’hui fasse quelque chose comme ce que l’on trouve dépeint dans le livre de Pierre Loti, Le mariage de Loti, où la nature d’Otahiti est décrite. Un livre que je puis te recommander fortement.Vincent Van GoghLettre à sa sœur (1888).
L’Archange de Vienne
Voici la suite de La Sans Pareille, second- volet de la trilogie Leçons de ténèbres. A trente ans, Christine Valbray connaît une fulgurante réussite dans les sphères du pouvoir. Elle a lié son sort à celui du ministre Charles de Fervacques, « (archange de la politique ».
Le manipulateur
A l’Est, les gouvernements communistes tombent. Pour les services secrets occidentaux, la menace d’hier recule. Pour Sam McCready, le moins orthodoxe et le plus brillant des agents britanniques, l’heure des règlements de compte a sonné. Spécialiste de la désinformation et de l’action psychologique, à la tête d’un bureau très spécial du SIS, le Manipulateur s’est fait beaucoup d’ennemis. Dangereusement mis en cause, il doit faire la lumière sur quatre de ses missions. De l’Allemagne de l’Est à Moscou, des Caraïbes à Tripoli, seul le Manipulateur pouvait nous donner à voir, dans les eaux troubles de l’espionnage international, l’envers de notre monde et de notre actualité.
Le baiser du dragon
Chine du Sud, Xe Siècle: Le Seigneur Tsao fait halte en son manoir avant de livrer à son suzerain un précieux chargement.Le trésor ne peut qu’exciter les convoitises. Pour deux cassettes de perles, les destins vont basculer. Celui de l’ingénue Shu-Meï, mais aussi ceux de Tigre Hilare, Passion Eteinte, Triton Flageolant, Etron Pensif.
Le hussard sur le toit
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu’a-t-il fallu pour l’amener là ? Rien moins qu’une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d’abord un roman d’aventures ; Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d’une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d’avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d’une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l’amour et le renoncement.
Le troisième mensonge
On m’appelle Claus T. Est-ce mon nom? Dès l’enfance, j’ai appris à mentir. Dans ce centre de rééducation où je me remettais lentement d’une étrange maladie, on me mentait déjà. J’ai menti encore quand j’ai franchi la frontière de mon pays natal. Puis j’ai menti dans mes livres. Bien des années plus tard, je franchis la frontière dans l’autre sens. Je veux retrouver mon frère, un frère qui n’existe peut-être pas. Mentirai-je une dernière fois?
Le mercenaire -5- La forteresse
Roi de l’heroic fantasy, Segrelles trace des tableaux grandioses qui font de lui le chantre des aventures de ce guerrier imperturbable au sourire de marbre… Son dessin d’un grand réalisme n’empêche pourtant son imagination débridée de se déployer avec éclat et de nous emmener dans des mondes légendaires tous plus fabuleux les uns que les autres. Le Mercenaire a marqué de son empreinte l’histoire de la bande dessinée.
Cœur brulé -T1- Le chemin-Qui-Marche
Après la mort dramatique de l’épervier, Germain Grandpin s’enfonce dans les sombres forêts de la Nouvelle-France à la recherche du chevalier Condor. Et c’est dans l’immensité de cette terre glacée que se déroulent les événements qui vont précipiter le destin des personnages du cycle des 7 vies.
Les ailes du matin (Tome 1)
Louis XIII, à travers son tout-puissant ministre, le cardinal de Richelieu, règne sur la France à la gloire de laquelle il sacrifie le meilleur de lui-même, en dépit d’une santé défaillante. Mais l’autorité sans partage de son conseiller redouté attise haines et convoitises. Autour de la reine Arme d’Autriche, de Monsieur, frère du roi, de Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, du comte de Chalais, son amant, Jean-Baptiste d’Ornano, maréchal de France, un groupe décidé de conspirateurs de haut rang se dresse pour abattre l’homme rouge. Dans cette atmosphère fiévreuse d’agitation latente et de complot, survient à Paris la très jeune et ardente Floriane de Saint-Évy. Atteinte au coeur par les furtifs éblouissements d’un tout premier amour, pour fuir aussi les assiduités d’un homme qu’elle exècre, Floriane se lance dans le tourbillon de la vie parisienne, inconsciente des dangers qui la guettent. Présentée à la Cour, adulée, choyée, elle fait tourner les têtes, suscite des passions, provoque, malgré elle, des conflits qui finissent dans le sang. Duels, pièges, rapts, évasions, chevauchées, idylles, coups de théâtre se succèdent à un rythme endiablé, jusqu’au jour où, pour elle, à l’ombre d’un échafaud sinistre, le destin semble soudain définitivement basculer…
Le complexe d’Icare
Elle écrit comme un homme – mais non, si elle écrit comme quelqu’un, c’est comme une femme cent pour cent femme… Sur bien des points, elle est plus directe, plus franche que bien des auteurs masculins. Car voici une femme libérée, qui dit son besoin de l’homme, qui avoue étre obsédée par le sexe et l’amour, sujet sur lequel on n’entend pas assez le son de cloche féminin. Henry MILLER. Sans complexe, sans intellectualisme, dans un roman d’une irrésistible drôlerie, Erica Jong raconte les désirs, les fantasmes, les contradictions aussi de la vie sexuelle féminine. Paru en 1973, Le Complexe d’Icare a été traduit dans le monde entier et vendu à plus de dix millions d’exemplaires.
Le photographe et ses modèles
Le Photographe et ses modèles. Deux conceptions de l’art d’observer se répondent dans ce livre : celle de George Stubbs, célèbre peintre de chevaux de l’Angleterre du XVIIIe siècle dont le chef-d’œuvre est le tableau représentant Whistiejacket, fameux pur-sang, et qui trône dans le salon de la famille Van Fleet ; et celle d’un photographe d’aujourd’hui, le narrateur du présent livre, Michaël, photographe de mode obsédé par les bouches et les fesses de ses modèles. Deux conceptions qui, partant de points de vue opposés, se rejoignent sur une position aussi trouble que cruelle. Pour Stubbs – dont le récit de la vie et des occupations sanglantes occupe la partie centrale du roman – la dissection était primordiale ; il fallait remonter de l’anatomie la plus effroyable pour parachever l’ordre pur de l’extérieur ; il fallait déchirer les chairs pour accomplir le plus beau des portraits. Pour Michaël, au contraire, la photographie est une investigation subtile qui part de l’apparence pour atteindre aux dérèglements intérieurs de chacun.
Les prédateurs de l’action humanitaire
Médecins sans frontières est devenu, en vingt ans, l’un des phares de l’action humanitaire. Ses membres se trouvaient aux côtés des réfugiés du Cambodge et de l’Ethiopie comme dans les montagnes kurdes après la guerre du Golfe, ou dans les ruines d’Arménie après le tremblement de terre. Ils ont inventé une médecine d’urgence à l’échelle de la planète, transposé les techniques des SAMU au niveau des catastrophes mondiales, qu’elles soient naturelles ou politiques.
La communale
Nous avons tous la nostalgie de ce paradis perdu qu’est l’école communale, de ces classes tranquille, fleurant l’encre et le crayon de couleur, où des cartes de géographie et des planches illustrées évoquaient toute la science et l’aventure des hommes. C’est dans ce monde de notre enfance que nous replonge Jean L’Hôte avec infiniment de gentillesse et un peu d’ironie. Ce qui nous touche peut-être le plus, dans ces souvenirs, c’est l’évocation discrète de la vie d’un instituteur de campagne. Un de ces nombreux instituteurs qui, jour après jour, sans bruit et sans gloire, s’acharnent à former des hommes.
Loves music , loves to dance
New York’s trendy magazines are a source of peril when a killer enacts a bizarre dance of death, using the personal ads to lure his victims… After college, best friends Erin Kelley and Darcy Scott move to the city to pursue exciting careers; Erin is a promising jewelry designer, Darcy finds success as a decorator. On a lark, Darcy persuades Erin to help their TV producer friend research the kinds of people who place personal ads. It seems like innocent fun…until Erin disappears. Erin’s body is found on an abandoned Manhattan pier — on one foot is her own shoe, on the other, a high-heeled dancing slipper. Soon after, startling communiques from the killer reveal that Erin is not the first victim of this « dancing shoe murderer. » And, if the killer has his way, she won’t be his last. Next on his death list is Darcy.
Marilyn Monroe – Photographies 1945-1962
En Français – Arthur Miller disait qu’à côté d’elle le soleil semblait bien terne. Des photographies de Norma Jean Baker -plus tard Marilyn Monroe- et un texte sur elle.
Un tout petit monde
Où sont les campus d’antan où des professeurs de lettres besogneux erraient comme des âmes en peine entre les salles de cours, la bibliothèque et la salle des professeurs, l’intelligence en jachère, le cœur en sommeil ? Le jumbo-jet, les médias ont changé tout cela, arrachant les universitaires d’aujourd’hui à leur solitude, les amenant à communiquer avec de lointains collèges à l’autre bout du monde. L’ère du campus global est arrivée et ses liturgies favorites sont les congrès. Celui de Rummidge, par exemple, où nous retrouvons notre veille connaissance, Philip Swallow (Jeu de société et Changement de décor), ainsi que le bouillant Américain Morris Zapp. On notera la présence de deux jeunes universitaires brillants, la ravissante Angelica Pabst, dont tout le monde cherche à s’attirer les bonnes grâces, et le naïf Persse McGarrigle, un jeune poète irlandais qui n’a jamais entendu parler de structuralisme et qui compte bien sur elle pour l’initier! Les innombrables professeurs de littérature anglaise qui peuplent ce roman ne cherchent pas tant à satisfaire leur soif de savoir qu’à assouvir leur immense besoin d’amour. Sous la baguette de David Lodge, la littérature est le prétexte de rencontres hilarantes, et la planète se rétrécit comme par magie pour devenir une sorte de grand livre, peut-être cette anthologie de tous les livres dont rêvait Borges dans La Bibliothèque de Babel. Irrésistible de drôlerie, réaliste jusqu’à la crudité, le livre de David Lodge est surtout délicieusement mais parfaitement méchant comme savent l’être les œuvres des grands moralistes… (Patrick Raynal, Le Monde)
La Sans Pareille
Premier volume d’une grande trilogie romanesque, la Sans Pareille nous conte les débuts de Christine Valdray. De celle qui fut l’une des plus célèbres égéries de la vie politique française, que sait le public ? Que sa vie fit courte et tragique. qu’on lui avait donné le surnom de la Sans Pareille parce qu’elle avait la beauté altière et triomphante d’une fameuse courtisane florentine. Que tout Paris – Le Tout-Paris des arts, du journalisme et de la finance – croyait bien connaître cette carriériste désinvolte et dut avouer qu’il s’était trompé. Q’aujourd’hui, enfin, sept ans après un scandale et un procès qui firent trembler la classe politique, elle est retournée à l’oubli sans avoir livré son secret. Des banlieux populaires aux palais romains, des cercles de jeux aux soirées échangistes, et des amphis gauchistes, aux alcôves ministérielles, nous assistons ici aux premiers pas d’une ascension dont la rapidité surprit les observateurs. Premiers pas, ou premiers faux pas ? Grâce à Françoise, sa biographe, qui recueilli et commenté les confidences de la sans Pareille, nous cernons enfin de plus près la vérité de cette aventurière hors du commun… A l’instar de ces cantates à deux voiex, ces « leçons de Ténèbres » que Couperin écrivit pour accompagner les offices nocturnes de la Passion, ce sont deux chants alternés que l’auteur de l’Allée du Roi conjugue tout au long de ce roman. Mêlant aux accents ironiques et cruels de l’héroine les harmonies plus graves de son historienne et au récit d’une vie mouvementée, une méditaion poétique et subtile sur le désarroi contemporain, Françoise Chandernagor nous offre, à trvers le regerd de ces deux femmes, une peinture des splendeurs et des misères de notre temps. Dans ce portrait d’un personnage d’exception, c’est le visage ordinaire de cette fin de siècle – notre visage – qu’elle nous propose de découvrir.
Dieu en questions
Comment croire aujourd’hui ? Des jeunes, garçons et filles, élèves de terminale, ont envoyé à André Frossard plus de deux mille questions qui reviennent souvent sur : Dieu, l’Eglise, la Vérité, la Science. Leurs questions, nous nous les posons tous. Elles sont de celles qui font douter les croyants et qui éloignent de la foi ceux qui voudraient croire. Elles fondent le scepticisme moderne. Pourquoi vivre ?
A quoi sert-il de croire ? La science et la foi sont-elles compatibles ? Pourquoi les prêtres ne peuvent-ils se marier ? Pourquoi l’Eglise intervient-elle dans la vie privée ? Pourquoi Dieu ne se montre-t-il pas ? Pourquoi la souffrance ? A toutes ces questions et beaucoup d’autres encore, André Frossard, qui a écrit le célèbre Dieu existe, je l’ai rencontré, n’a pas seulement apporté ses propres réponses ; il a voulu discuter les arguments traditionnels, ceux qu’invoquent les adversaires de la foi et ceux qui ont cours à l’intérieur même de l’Eglise. Devant l’évidence des lieux communs et la subtilité des sophismes, devant l’édulcoration de certains catéchismes qui préfèrent céder du terrain pour sauver les meubles, André Frossard propose sa propre réflexion, toujours pénétrante, parfois incisive, souvent inattendue. Elle nous réconcilie avec une foi personnelle et audacieuse, celle qui réhabilite le mystère, cette « nourriture naturelle de l’intelligence », et qui fait de l’acte de croire le plus grand anticonformisme de notre époque. Un livre pour les croyants inquiets et les sceptiques qui s’interrogent. K.V.
César Birotteau
Un honnête parfumeur, à la tête d’une entreprise familiale, entreprend sur le conseil d’un notaire véreux de développer son commerce: désireux de couler l’huile de Macassar, qui lui fait concurrence, il invente l’Eau carminative et la Double Pâte des Sultanes, découvre la publicité et accède à la vente de masse. La maison Birotteau survivra-t-elle à ce rêve de grandeur ? César Birotteau (1837), roman sur la bourgeoisie conquérante, sur le commerce et la finance, est aussi l’un des plus grands romans philosophiques de Balzac, où l’on apprendra que s le malheur est un marchepied pour le génie, une piscine pour le chrétien, un trésor pour l’homme habile, pour les faibles un abîme »… Adolphe, le plus fin des deux frères, un vrai loup-cervier, jeta sur Birotteau un regard qu’il faut appeler le regard du banquier, et qui tient de celui des vautours et des avoués… Veuillez m’envoyer les actes sur lesquels repose l’affaire de la Madeleine, dit-il…Si l’affaire est bonne, nous pourrons, pour ne pas vous grever, nous contenter d’une part dans les bénéfices au lieu d’un escompte. – « Allons, se dit Birotteau… , je vois ce dont il s’agit. Comme le castor poursuivi, je dois me débarrasser d’une partie de ma peau. Il vaut mieux se laisser tondre que de mourir.
La chair de la robe
A mes yeux d’enfant, ma superbe marraine, Madeleine Vionnet, qui fut la plus grande créatrice de la Haute Couture de l’avant-guerre, ainsi que ma mère, son intime collaboratrice, étaient des sortes de fées. Toutefois, quelles fées laborieuses ! Ces femmes acharnées, qui n’avaient guère de temps pour une autre existence – l’enfant que je fus en a souffert, avant de pouvoir admirer -, se vouaient à un labeur exigeant et sans relâche, mais qui était leur joie et faisait leur orgueil. Elles savaient qu’en fabriquant l’élégance, elles humanisaient la civilisation.Les mains de Vionnet, les mains de Maman ! C’est pour ces mains-là, créatrices incessantes de frivolité – et avec quoi lutte-t-on le mieux contre la mort, sinon avec la frivolité poussée à son extrême ? -, que je raconte ce que fut l’esprit de la Haute Couture.
Aujourd’hui, à travers Yves Saint Laurent, Christian Lacroix, Jean-Louis Scherrer, Pierre Cardin […], cet esprit continue de régner à Paris. Il doit bien y avoir une raison pour que se perpétue chez nous, en dépit de tout, aussi souveraine et indéracinable, cette passion de l’élégance ?La réponse, nous la connaissons : cette « folie » s’appelle amour. L’amour de la vie.M.C.
Les bouffons de Dieu
Quatrième de couverture
Le pape français Grégoire XVII a reçu une terrible révélation : la fin du monde est proche, et l’heure du Second Avènement est arrivée. Il voudrait l’annoncer dans une encyclique. Grégoire XVII est-il un mystique, un fou ou un fanatique avide de puissance ? La Curie, devant les dangers d’une telle proclamation, le contraint à abdiquer et l’expédie dans un monastère. La crise internationale se précise et le pape, sorti de son exil, cherche désespérément à prévenir l’holocauste. Trop tard, d’autres forces sont à l’oeuvre… Ce roman, dont le thème audacieux est développé avec une rare maîtrise, tire sa force dramatique de l’actualité de l’apocalypse et aussi de l’habileté avec laquelle Morris West déroule l’intrigue policière, campe toute une série de personnages extraordinairement vrais – hauts fonctionnaires et truands, trafiquants et fanatiques – et fait vivre cette histoire d’amour, de foi et d’espoir. Tous les livres de Morris West : L’Avocat du diable, Les Souliers de saint Pierre, La Salamandre, etc., sont des best-sellers, traduits dans le monde entier.
Sukhoï
Le 31 août 1983, le Boeing coréen avec à son bord près de trois cents passagers est abattu par la chasse russe. Pourquoi ? Et si la réalité était un roman ? L’extraordinaire aventure d’un homme qui rêvait d’espoir et de liberté ? Récit d’un époustouflant coup de poker qui, six jours durant, oppose Américains et Soviétiques, Sukhoï déroule, heure par heure, un suspense hallucinant qui se transforme bientôt en une traque impitoyable. De New York à Moscou, de Washington à Irkoutsk, de Langley à Bielogorsk, entre la haine et la passion, les mailles du filet se resserrent…
Plus de 600 pages de suspense haletant… Précis comme une montre suisse, documenté, mais rapide et nerveux, c’est le premier roman d’un auteur français de trente ans, fonctionnaire international spécialiste des questions Est-Ouest. Un vrai travail de pro. Un nouveau Forsyth est né.
La fourmi qui aboie
Moteur… Action ! On tourne un film en Australie, mais survient une quantité de séquences qui n’étaient pas du tout prévues dans le scénario. Finalement, c’est une réussite. Tous les acteurs jouent avec un naturel parfait. Surtout les morts.
Tereza Batista
Dans un pauvre village du Nordeste brésilien, le destin d’une jolie orpheline est irrémédiable, même si elle est le chef de la bande des gamins du village. Tereza sera vendue quinze mille cruzeiros et une bague en toc alors qu’elle n’a pas encore quinze ans. L’acquéreur est Justiniano Duarte da Rosa, homme riche et atrabilaire, voleur, assassin et grand amateur de combats de coqs. Il collectionne les petites filles, celles qui sentent encore le lait et à chaque nouveau viol ajoute un anneau d’or à son collier. Justiniano apprendra la peur à Tereza, à coups de lanière et au fer rouge. Il possédera son corps en l’avilissant. Passe un gigolo au visage d’ange, Tereza croit découvrir l’amour, son indompta-ble nature renaît et elle tue son bourreau. Elle échoue alors dans une maison de prostituées. Depuis longtemps, le seigneur des lieux, le docteur Emiliano Guedes, l’homme à la cravache d’argent, propriétaire de la banque des Etats-Réunis de Bahia et du Segipe, désirait le corps de miel de Tereza. Il l’enlève du bordel et six années plus tard, de maîtresse en titre, Tereza est devenue une femme aimée et comblée, chaque coup de fouet du Capitao a été effacé; Tereza s’est épanouie en beauté, en élé-gance et en grâce. Le sort lui enlève brutalement l’être tant aimé et c’est de nouveau pour elle la prostitution dans un monde où sévit la famine et la variole. Seules les prostituées enrôlées par Tereza vont soigner les malades et luttent contre l’épidémie.
Cette immense fresque populaire est à l’image des carnavals .brésiliens. Les participants y sont aussi nombreux. Tous les masques sont là: celui de la lubricité comme celui de l’amour, le sadisme, la corruption, la folie, la bourgeoisie, la propriété, la famille. Jorge Amado fait vivre mille et un personnages issus de sa terre. Le corps de Tereza est le symbole du peuple brésilien. Tereza Coup de Couteau, Tereza des Sept Soupirs, Tereza aux Mains de Velours, Tereza Chasse la Peur. La malédiction et l’espoir d’un peuple est chanté dans ce livre, avec tout le rythme envoûtant, la poésie et la sensualité de sa terre.