
La nuit des loups
Printemps 1944. Panique dans le haut-commandement allié : le colonel Kelso, qui détient des renseignements ultra-secrets sur les plages du débarquement, s’est échoué après un naufrage sur l’île de jersey, occupée par les forces de l’Axe. Il faut le délivrer… ou le réduire au silence.
Un agent des Renseignements britanniques gagne jersey en se faisant passer pour un nazi et envisage du même coup d’assassiner le maréchal Rommel, qui doit s’y rendre. Mais il ne trouvera face à lui qu’un autre homme déguisé…
Un superbe roman d’action dans le décor de la Seconde Guerre mondiale, par l’auteur de Confessionnal et d’Exocet.
Cette grammaire a pour objectif d’apporter une explication aux faits de langue. Très complète, elle propose une réflexion sur les phénomènes grammaticaux, de nombreux exercices, 24 versions commentées et traduites, et un classement judicieux des verbes irréguliers. Elle permettra aux apprenants de parfaire leurs connaissances, et d’affiner leur approche de la langue anglaise.
La glace noire
La veille de Noël, l’inspecteur Moore est trouvé sans vie dans un motel de Los Angeles. Arrivé sur les lieux, son collègue Harry Bosch se fait virer par ses patrons : c’est un suicide, point final. Furieux, Bosch enquête en douce et comprend que Moore était lié à un trafic de black ice, une drogue nouvelle qui fait des ravages en Californie. Plus troublant, dans la voiture de Moore il découvre un mot qui lui est clairement destiné. Entre les deux hommes, un étrange dialogue se noue, d’outre-tombe au début, jusqu’au jour où on décèle une mouche dans le corps d’un travailleur mexicain jeté à la décharge publique…
Un peu plus loin sur la droite
Ex-flic, Louis Kehlweiler découvre par hasard un petit os humain dans un excrément de chien. Il note les habitudes de chaque promeneur de chien du secteur tandis que Vandoosler, son jeune archiviste, épluche les journaux pour déceler la moindre mort suspecte. Leurs recoupements finissent par les conduire à Port-Nicolas, village perdu de la côte du Finistère, où la vieille Marie a chuté d’une falaise deux semaines auparavant. La gendarmerie avait conclu à l’accident mais Kehlweiler refuse de lâcher le morceau. Pour imposer son point de vue, il doit se confronter aux élus et aux notables, ainsi qu’aux rumeurs et aux rancœurs de la bourgade. Un défi comme aime les relever Kehlweiler, cet esprit indépendant qui n’a pas peur de plonger les deux mains dans la boue. En plus d’une enquête superbement bâtie, l’histoire est soutenue par une écriture brillante et concise, parfois en forme de confession voilée, agrémentée de dialogues truculents et de personnages délicieux et savants. Un grand plaisir.
Conçues pour les prestigieuses Norton Lectures de Harvard, ces Six Promenades dans les bois du roman et d’ailleurs invitent un public non spécialiste à aller dans les bois du roman… pour voir si le loup n’y est pas. D’emblée une certitude : dans ce bois-là, le lecteur, lui, est omniprésent, composante essentielle de la narration.
Etudier les rapports entre lecteur et histoire, entre fiction et réalité, nous explique Umberto Eco, c’est apprendre à déjouer les pièges innocents ou dramatiques – de leur interpénétration : quand cela mène à un pèlerinage à Baker Street sur les pas de Sherlock Holmes ou à Dublin sur les traces de Joyce, on en sourit. Quand cela conduit, via les Protocoles de Sion, au génocide hitlérien, on en frémit.
Le fil rouge de ces promenades, c’est Sylvie, dont Eco est épris depuis toujours. A travers une analyse brillante des « effets de brume » dont Nerval a nimbé son récit, Eco tord le cou à l’idée préconçue qu’à trop vouloir décortiquer une oeuvre, on la tue. Au contraire nous démontre-t-il. Plus on la soumet à la question, plus on en démonte les stratégies, plus grande est la jouissance de lire.
L’amour en fuite
Jeune et jolie institutrice à Keaton – Texas -, Julie est prise en otage par un détenu en cavale. Un détenu pas comme les autres. Un homme qui a défrayé la chronique pendant des années. Zack Benedict, le célèbre acteur et réalisateur, condamné à quarante-cinq ans de prison pour le meurtre de sa femme… Peu à peu, une étrange relation naît entre le ravisseur et l’otage terrifiée. Zack réussit à convaincre Julie de son innocence. La peur se transforme en désir, puis en folle passion. Une passion que Julie défendra bec et ongles contre les médias qui l’accusent d’être la complice de Zack, le F.B.I. qui les harcèle, leur tend des pièges redoutables, et tous ceux qui font obstacle à leur bonheur…
Les piliers de la terre
Dans l’Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s’assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l’amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. La haine règne, mais l’amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes. Abandonnant le monde de l’espionnage, Ken Follet, le maître du suspense, nous livre avec « Les Piliers de la Terre » une œuvre monumentale dont l’intrigue, aux rebonds incessants, s’appuie sur un extraordinaire travail d’historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l’Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d’une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu’elle n’ait pas de fin.
Découvertes Gallimard n° 280 – Numérisation, virtuel, cyberespace, Internet, ces mots sont entrés dans le langage courant. Mais quelle réalité recouvrent-ils exactement ? Initiée par les militaires américains durant la guerre froide, récupérée par les universitaires, la mise en réseaux nationaux, puis internationaux, des ordinateurs – l’Internet – donne le signal d’une véritable révolution culturelle. Mais une révolution qui n’est pas sans danger : la communication sans limite est synonyme d’une information sans contrôle. Les données fondamentales du temps, de l’espace, de l’identité et du droit sont sur le point d’être redistribuées. Pour demain se prépare un choc aussi décisif que le fut l’écriture il y a cinq mille ans.
Jean-Claude Guédon fait le point et nous emmène «naviguer sur la toile», ou plutôt, en langage cyber, «surfer sur le Web».
L’humanité perdue
Ce livre est, d’un bout à l’autre, hanté par les événements qui font du XXe siècle la plus terrible période de l’histoire des hommes. Il ne se veut ni panorama, ni bilan, mais méditation obstinée et narration inédite de ce qui, depuis 1914, est advenu à l’humanité et plus précisément à cette idée d’humanité si difficilement conquise par les Temps modernes. Il cherche à comprendre pourquoi l’affirmation la plus radicale de l’unité du genre humain a pu, comme son désaveu le plus fanatique, produire un univers concentrationnaire. A la fois mortelle et meurtrière, l’idée d’humanité ne peut plus être maniée ni pensée innocemment. Il nous faut la défendre et la concevoir autrement, veiller à ce qu’elle vive et faire en sorte qu’elle ne recommence pas à tuer.
La Bicyclette bleue (1) 1939-1942
Août touchait à sa fin. Léa, la deuxième fille de Pierre Delmas, qui venait d’avoir dix-sept ans, les yeux mi-clos, assise sur la pierre encore chaude du petit mur de la terrasse de Montillac, tournée vers la plaine d’où montait certains jours l’odeur marine des pins, balançait ses jambes nues et bronzées, aux pieds chaussés de bazardaises rayées. Le bonheur de Léa semble aussi certain que l’est sa beauté. Emmitouflée dans la chaleur de cet été finissant, dans l’amour des siens et les révérences de ses prétendants, jouissant sans retenue de cette campagne bordelaise et du domaine de Montillac dont son père est le propriétaire, elle mène une vie radieuse qui s’annonce pleine de promesses. Habillée en robe légère, oisive, elle s’enivre de cette nature odorante avec cette langueur que confère l’insouciance, prête à succomber aux jeux de l’amour. Et rien ne semble exister sur cette terre qui puisse faire vaciller cet équilibre parfait. Rien si ce n’est que nous sommes en août 1939, que la France bascule dans le second conflit mondial et que l’harmonie cède bientôt la place au chaos. C’est alors, pour Léa, un plongeon dans une réalité qui va la pousser à choisir : se battre ou mourir. Avec La Bicyclette bleue, mêlant savamment la petite et la grande histoire, Régine Deforges signe le premier volume des aventures de Léa Delmas, une héroïne aussi belle que rebelle se débattant dans les remous de l’histoire. Érotisme et suspens ponctuent ce récit d’une éducation sentimentale en temps de guerre dont le succès n’a jamais été démenti.
L’univers uni, c’est fini. L’Empire galactique se désagrège. Trente mille ans de chaos sont au programme. Et moi, j’en ai trop fait et je suis las.
Oui, je m’appelle Hari Seldon et je vois que ce nom vous dit quelque chose. Tout ce que j’ai fait, c’est de poser les équations et d’agir. Les équations ne mentent pas. D’ailleurs vous le savez.
Je ne voudrais pas jouer les prophètes, mais quand j’allume mon Premier Radiant, je lis l’avenir de l’humanité. Le chaos prévu sera réduit à un petit millier d’années. Je ne pourrai pas y veiller personnellement, mais tout est en place.
Je me suis laissé accaparer par ma tâche et, à l’heure de partir, je regrette d’avoir négligé les gens qui m’accompagnaient. Mais ce n’est pas moi qui ai décidé. Les équations ne me laissaient aucune échappatoire.
Je continue à venir ici dans mon bureau. Je crois parfois y entendre des voix, celles de mes parents, de mes étudiants, de mes collègues… De Wanda… mais les couloirs sont vides. La Fondation est faite et le bâtiment de psychohistoire ne sert plus à rien. La suite se passe ailleurs.
Isaac Asimov a été retrouvé mort à son bureau. Au service funèbre, très simple, il y eut une foule nombreuse. On reconnut le vieil ami de l’écrivain, l’ancien Premier ministre Eto Demerzel, qu’on avait pas revu depuis sa mystérieuse disparition. Après les funérailles on le chercha en vain.
Asimov a, dit-on, quitté cette vie comme il avait vécu, faisant face au futur qu’il avait créé et qui, réfracté par le Premier Radiant, se déployait devant lui à l’infini. Il avait travaillé cinquante ans à son merveilleux cycle des Temps à venir, dont L’aube de Fondation constitue à la fois le couronnement et l’ultime volume.
JFK – Une jeunesse insouciante
691 pages – « Une jeunesse insouciante », premier tome d’une monumentale biographie de John Fitzgerald Kennedy, est consacré à l’enfance et à la jeunesse de JFK, de sa naissance, le 29 mai 1917, jusqu’au début de sa carrière politique en 1946.
Grâce à des documents inédits et à la correspondance privée, l’auteur dresse le portrait d’un adolescent charmeur et drôle, ballotté d’école en clinique, tiraillé entre la messe et les boîtes de nuit, louvoyant entre la piété filiale et la quête incessante des femmes.
Tout au contraire
Dans le cachot où il attend son supplice – l’écartèlement – Estienne Barbier écrit à Rosette, une esclave noire illettrée qu’il a libérée jadis, et n’a jamais revue. Il lui raconte l’étonnante épopée qui, de la campagne orléanaise, imprégnée encore du souvenir de Jeanne d’Arc, où il est né, l’a conduit vers l’Afrique australe des années 1730, déjà salie par la corruption et la tyrannie coloniales. Là, il est devenu bandit – une sorte de Mandrin ou de Cartouche -, bientôt lancé avec une bande de fermiers révoltés à la conquête du Monomotapa, royaume mythique, symbole de tous leurs rêves… Mais Barbier n’est pas seulement un redresseur de torts.
La nuit des Groenlandais
985 : expulsé d’Islande, le hors-la-loi Erik le Rouge s’embarque à la tête de vingt-cinq navires, à destination du Groenland. S’adaptant à cette terre hostile, les descendants des proscrits vont être chasseurs, éleveurs, cultivateurs, tout en se livrant au négoce avec l’Europe. Pourquoi, après des siècles de stabilité, la petite colonie va-t-elle connaître une inexorable décadence, au point qu’un navigateur, débarquant sur ces rivages au début du XVIIe siècle, n’y trouvera plus que des masures en ruine ? Jane Smiley conjugue la rigueur documentaire à un prodigieux souffle épique et romanesque pour nous conter l’histoire de cette communauté livrée à la misère, à la peur, à l’anarchie, et peu à peu oubliée de l’Europe de la première moitié du XIVe siècle, elle-même en proie à la Peste noire.
Notre jeu
Ancien agent secret, Tim Cranner pense, à quarante-huit ans, pouvoir jouir d’une retraite anticipée et de la présence d’Emma, son énigmatique compagne, dans son manoir du Somerset. Même si l’un de ses voisins se trouve être Larry Pettifer, un homme qui a servi d’agent double à Tim pendant vingt ans. Mais nul ne peut échapper à son passé. Soudain Larry et Emma disparaissent. Ensemble ? Larry a-t-il réussi à convaincre Emma de l’aider à combattre pour une de ses nombreuses causes perdues ? Emma est-elle en danger ? Sans réfléchir, Tim se lance à leur recherche, mais dans le monde nébuleux de l’espionnage, chasseur et gibier ne sont jamais ceux qu’on croit, et l’ex-Union soviétique continue d’attirer vers elle ses anciens adversaires. John Le Carré réussit avec Notre Jeu un thriller politique où l’amour occupe une place majeure. Toujours aussi fort dans la description des relations ambiguës, il brosse ici le portrait de trois personnages dépassés à la fois par leurs émotions et par l’Histoire. Lisa B.
Le foulard bleu
Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d’un foulard bleu, ramassé, rendu, d’un échange de regards, de quelques mots… C’est l’amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l’un ni l’autre. Rose a un mari qu’elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d’autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s’accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d’heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l’un pour l’autre. Toutefois, cette clandestinité les laisse insatisfaits et ils ne peuvent s’empêcher d’espérer: un jour, peut-être, ils pourront vivre ensemble… Ou leur faudra-t-il se suffire de ces brèves rencontres qui illuminent leur vie sans la combler?Mais l’amour, le vrai, est plus fort que l’absence et la séparation: il ravit à jamais ceux qui l’éprouvent.
Frappés d’enchantement, Georges et Rose ne regrettent rien, ils ne voient même pas passer les années: ils sont trop occupés à s’aimer! Il leur suffit de penser l’un à l’autre, dans l’intimité de leur coeur, pour être heureux…
Annie Laurent est chercheur, écrivain, journaliste et politologue. Elle est titulaire d’une maîtrise en droit international et d’un doctorat d’État en sciences politiques pour une thèse sur « Le Liban et son voisinage (1943-1984) », obtenue à l’Université Panthéon-Assas. Journaliste, collaborant à des revues scientifiques et grand public, elle a vécu pendant cinq ans au Liban où elle éditait le périodique « Libanoscopie » (1988-1992).
Tableaux d’Arabie
Les sites grandioses, les espaces boisés et la délicate fraîcheur des sommets font du Asir une région enchanteresse. «C’est peut-être là que se trouvait le jardin d’Eden», écrivait l’agent politique Philby, chargé par le fondateur du Royaume d’Arabie Saoudite, Abdul Aziz, de dresser dans les années trente la carte des confins méridionaux du Asir. Le relief de cette région conditionne différents styles de vie : le long de la mer Rouge s’étire la plaine côtière de la Tihama, chaude et humide. Elle accueille des populations vivant de l’agriculture et de la pêche, dont les huttes de paille au toit conique serré dans un joli réseau de cordages rappellent les influences de la proche Afrique. Des tribus occupent les hautes terres de la Sarat, aménagées en terrasses. C’est dans cette région accidentée que s’inscrit un patrimoine architectural unique : au Nord se dressent des maisons en pierre sèche, dont les murs sont décorés d’éclats de quartz artistiquement agencés. Plus au sud, la terre à bâtir vient se superposer à la pierre. Dans cette zone de fortes précipitations, des larmoirs protègent les murs de terre contre l’érosion pluviale. Au-delà, la terre reprend ses droits. Aux grisailles de l’Arabie pétrée, certaines maisons opposent leurs façades multicolores. Ces fresques extérieures exécutées par les femmes ne sont qu’une première parure, c’est à l’intérieur qu’on découvre un authentique art populaire.
Le code Hammourabi
Le conseiller municipal de Boston Philip Stewart est assassiné. Cet ancien sans-abri et alcoolique repenti, héros des causes caritatives, incarne pour les Bostoniens la justice et le bien, à tel point qu’ils l’ont surnommé « le Saint ». Aussi sa mort plonge-t-elle la ville entière dans la stupeur et l’incrédulité. Mais une voix discordante s’élève dans le choeur unanime des lamentations : celle du journaliste Frank Cronin, chargé de l’enquête sur ce meurtre pour le Boston Post. Bravant l’opinion publique et ses supérieurs hiérarchiques, il va dévoiler peu à peu la face cachée de la victime. Ses investigations le mèneront dans les coulisses de la haute société bostonienne : ses intrigues, ses réseaux occultes, politiques et financiers, l’influence souterraine de l’Eglise. Il y rencontrera des acteurs retors, rompus aux arcanes du pouvoir, et devra faire appel à toutes ses ressources pour progresser vers la vérité. Une vérité qui éclatera dans un coup de théâtre final et donnera tout son sens au titre du livre : le code Hammourabi, rédigé à Babylone quelque mille cinq cents ans avant notre ère, est le monument législatif de l’Antiquité. A la différence de nos codes contemporains, il autorise la loi du talion et la vengeance privée… Charles Kenney a été journaliste au Boston Globe pendant quinze ans. Il vit à Boston avec sa famille. Le Code Hammourabi est son premier roman.
Sous le Novgorod
Il était une fois une princesse russe nommée Anne ; elle épousa un roi de France, Henri. C’était il y a fort longtemps : en 1051 …
Une turbulente saga russe où ne manque aucun des ornements du grand roman historique à la Walter Scott : chevauchées dans la neige, hordes de loups, monceaux de fourrures, princesses ardentes et trahies, dames d’atour, rois tiraillés entre les exigences de la politique et d’innombrables pulsions physiques, non moins impérieuses … Irène Frain, Paris Match. Aventures, amours contrariées, rivalités sanglantes, sabbats de sorcières à l’ombre des cathédrales … c’est le grand chambardement des âmes et de la fatalité tel que les aime Régine Deforges. Françoise Ducout, Elle. Belles princesses, trouvères, enchanteurs, chevalier au masque d’argent, moine paillard, messe noire, adoubement, couronnement et batailles, et de l’amour comme on l’aime en tout temps. Et, traversant intacte ce morceau d’histoire, la dame venue de loin, habitée tout au long du souvenir poignant des clochers bulbeux de Novgorod.
Le privé
Jean-François Rivière, détective privé, est un jour contacté par un ami d’enfance, Marc Salvain : ce dernier, directeur d’un important réseau bancaire, a découvert que son fils Xavier se droguait et demande à Rivière d’intervenir au plus vite. Malheureusement, les « bêtises » du rejeton ne se limitent pas à la consommation de cocaïne. Le jeune Xavier, petit génie de l’informatique, opère d’ingénieux transferts de fonds, sans se douter un seul instant que les sommes qu’il manipule allègrement depuis son ordinateur sont elles-mêmes détournées, pour le plus grand profit d’un magnat zurichois aux activités douteuses. Des ruelles de la capitale aux salons cossus des officines suisses, le privé Jean-François Rivière va devoir démêler plus d’une intrigue et compter sur plus d’un allié pour éviter les innombrables pièges que lui tendront des hommes de l’ombre pour qui l’argent n’a pas d’odeur et la vie humaine une valeur toute relative.
Tom Boker est ce que l’on appelle dans les vielles histoires américaines un chuchoteur. Il a un don avec les chevaux. Il est capable de rendre le plus enragé d’entre eux doux comme un agneau. Il vit dans le Montana où il gère le ranch familial avec son frère Frank et sa famille. C’est vers Tom que va se tourner Annie Graves Maclean, suite à l’accident qui a rendu sa fille handicapée et fou son cheval Pilgrim. Il lui apparait comme une évidence que l’enfant ne pourra pas guérir si son cheval ne se remet pas. Pendant quelques semaines, la mère et la fille vont, en même temps que Pilgrim, panser leurs blessures et réapprendre le vrai sens de la vie.
Old flames
At the height of the Cold War, Chief Inspector Troy of Scotland Yard, assigned to both protect and spy on Khrushchev, infiltrates the M16 to investigate the brutal killing of a Royal Navy diver and begins to suspect that one of his own colleagues may be responsible. 50,000 first printing. $50,000 ad/promo.
Jonathan Livingston le goéland
Décidément, Jonathan Livingston n’est pas un goéland comme les autres. Sa seule passion : voler toujours plus haut et plus vite pour être libre. Mais cet original qui ne se contente pas de voler pour se nourrir ne plaît guère à la communauté des goélands. Condamné à l’exil, seul, Jonathan poursuit ses découvertes, sans peur, sans colère. Il est seulement triste de ne pouvoir les partager, jusqu’au jour où il rencontre des amis… Jonathan apprend alors à briser les chaînes qui emprisonnent son corps et ses pensées.
Le cri de la mouette
Lorsque Emmanuelle a sept ans, elle découvre la langue des signes. Le monde s’ouvre enfin. Elle devient une petite fille rieuse et « bavarde ». A l’adolescence pourtant, tout bascule. Aux désarrois de son âge s’ajoute la révolte de voir nier l’identité des sourds. Emmanuelle ne peut plus concilier l’univers des entendants et le sien. Elle se referme, dérive, se perd dans des expériences chaotiques. Mais, lucide et volontaire, elle réagit et choisit de se battre : elle réussit à passer son bac, lutte pour faire reconnaître les droits de trois millions de sourds français, puis s’impose magistralement au théâtre dans Les Enfants du silence.
Le Cri de la mouette est le témoignage d’une jeune fille qui, à vingt-deux ans, a déjà connu la solitude absolue, le doute et le désespoir, mais aussi le bonheur, la solidarité et la gloire.
Michaël Logan est un aviateur commercial de fiction et une série de bande dessinée créée par André Beautemps en 1972 pour Le Journal de Tintin. Cette série est publiée dans Tintin jusqu’en 1978, avec Jean Van Hamme au scénario à partir du troisième épisode. La série paraît en albums à partir de 1975 au Lombard, puis successivement chez Thaulez, au Miroir, chez P & T Productions.
Les six compagnons dans la citadelle
Les jeunes Lyonnais se regardent, bouleversés: « On n’a vraiment pas de chance! Pour une fois qu’on a un prof sympa… »
L’appartement du jeune professeur d’anglais a été littéralement soufflé par une déflagration inexxplicable. Aurait-il des ennemis? Mais, bientôt, d’autres exxplosions se produisent, un peu partout en France.
C’est Mady, avec sa fameuse intuition, qui trouve le détail révélateur: la présence répétée de montres à quartz synthétique sur le lieu des exxplosions.
L’usine est à Besançon. Qu’à celà ne tienne! Les Six enfourchent leurs vélomoteurs, sans oublier d’accrocher la remorque de Kafi.
Et, dans la capitale de l’hologerie, à l’ombre de l’antique Citadelle, s’engage bientôt un combat sans merci…
L’initié
Imposteur, alchimiste, guérisseur, aventurier sans scrupules pour les uns, Grand Initié ou même immortel pour les autres… rarement homme intrigua autant ses contemporains que le comte de Saint-Germain. C’est au cours d’une réunion mondaine, qu’en 1793 Hélie de Maisonvieille entend parler de lui pour la première fois. Et tandis qu’on n’en finit pas de s’interroger sur la véritable nature du comte, le jeune homme s’entend proposer aux convives : « Donnez-moi six mois et je vous dirai qui est le comte de Saint-Germain. Pari tenu, il commence alors son enquête en Allemagne, où le comte maintenant âgé de quatre-vingt-douze ans s’est retiré.
Au nom du chagrin et de l’espoir
4 novembre 1995. Le monde, frappé de stupeur, apprend la nouvelle : Itshak Rabin vient d’être assassiné par un extrémiste juif. Le héros des guerres d’Israël, celui qui a donné à son pays ses plus grandes victoires militaires, a trouvé la mort en se battant pour la paix. Israël est en état de choc et c’est le désarroi de toute une génération, désormais orpheline, qu’exprimera Noa, la petite-fille d’Itzhak Rabin, aux obsèques de son grand-père. Dans cet ultime hommage à celui qui » était et sera toujours son héros « , Noa nous fait partager ses souvenirs les plus précieux. Grâce à ce beau livre, c’est l’homme timide et obstiné, juste et honnête qui, en mourant, » nous a laissé un testament d’espoir pour Israël, le Moyen-Orient et le monde « .
Le prince des imposteurs
Cette folle histoire est vraie : sous Napoléon III, un collectionneur fou, le professeur Chasles, et un artiste de génie, Denis Vrain-Lucas, un clerc de notaire pris à son propre jeu, confrontent leurs passions. Mais leur incroyable aventure se déroule au grand dam de deux femmes délaissées qui sauront fourbir leur vengeance, déclenchant ainsi un scandale à secouer tout l’Empire. L’auteur : Historien, couronné à deux reprises par l’Académie française, scénariste pour la télévision mais aussi producteur animateur d’émissions radiophoniques et télévisées, Michel de Decker est l’auteur de nombreux ouvrages, dont les biographies de La Princesse de Lamballe, du Chevalier d’Éon et de Claude Monet.
Princesse Cherokee
Vive, intelligente, déterminée, Temple Gordon a vécu une enfance de rêve dans la plantation de ses parents, en Géorgie. Mais en ces années 1830, les temps sont troubles : les tensions entre esclaves noirs et maîtres blancs s’exacerbent, la guerre de Sécession n’est pas loin, des bandes de miliciens terrorisent les Indiens. Or les Gordon sont métis, enfants d’Ecossais et de Cherokees. Bientôt, Temple et sa famille sont prises dans la tourmente… Déchirée entre ses racines indiennes et son éducation blanche, la jeune fille est prête à défier le monde entier pour demeurer aux côtés de l’homme qu’elle aime, Blade, un Cherokee qui a décidé de défendre la cause des Indiens.
Changement de décor
Deux avions se croisent en plein ciel quelque part au-dessus du pôle Nord : l’un transporte un professeur américain brillant, spécialiste de Jane Austen, qui arrive d’une grande université de la côte Pacifique, l’autre un professeur anglais un peu médiocre qui vient d’une université des Midlands et n’a d’autre titre de gloire que de savoir concocter des épreuves d’examen. Ils ont décidé d’échanger leur poste pour une durée de six mois.
Enquête
Ils sont trois quinquagénaires assez proches du pouvoir, soudés par d’anciens engagements politiques, forts des réseaux qu’ils ont constitués, mais aux prises avec l’érosion de leurs idéaux, dans un délétère climat de fin de règne. Face à eux, une jeune génération mordante, fascinée par l’imminence de leur chute. Très médiatique apôtre des causes humanitaires, Guy-André Schweitzer peut encore faire bonne figure. Pourtant le malaise s’insinue. Dans le refuge de sa vie privée. Dans son tête à tête avec les caméras. Ici même, des fils enquêtent sur des « pères », héros fatigués à la maturité amère. Les années quatre-vingt-dix veulent leur peau. Le mensonge va tous ses chemins; les documents sont falsifiés, les informations parcellaires. Et quand les héros « tombent », nul ne sait si c’est justice ou si une époque volatile en a décidé ainsi, en ses verdicts aveugles, pour une ultime mise à mort du sens de l’histoire, sur la scène contemporaine d’un « tout-média » qui dévore équitablement ses cteurs, ses spectateurs…
Crying freeman
La vie de Yo avait été tout entière vouée à l’art de la céramique, que son père lui avait enseigné. Ce soir- là, il savait que son exposition allait connaître un immense succès. Il a suffi d’un homme assassiné par deux Yakuza pour faire basculer l’événement dans le cauchemar. Avant de mourir, la victime a eu le temps de jeter une pellicule photo dans un vase. Yo la fait développer. Apparaissent les images choquantes d’un homme nu, dépecé vif par deux tortionnaires. C’est un « Freeman », l’assassin d’élite des Fils du Dragon. Parce qu’il a découvert le terrible secret, Yo sera destiné à devenir le nouveau Freeman et sera transformé en machine à tuer par la « Tigresse », une vénérable sorcière des triades. Mais ce nouvel ange exterminateur a gardé quelque chose d’humain. Et ses larmes tombent dans les flaques de sang… Crying Freeman est le personnage culte d’une série de mangas et le héros du film éponyme de Christophe Gans. Chesbro, dont on connaît le goût pour les mythes et légendes, raconte cette histoire avec son inimitable talent.
Les guerriers du ciel
Ils volent à plus de Mach 2 à bord d’appareils saturés d’armes. Il leur faut apponter ou décoller à n’importe quelle minute du jour ou de la nuit, quel que soit le temps… Un centième de seconde d’inattention et c’est la mort… Jake Grafton, le héros du Vol de l’Intruder, fait partie de ces « guerriers du ciel », pilotes de l’aviation embarquée américaine. Parce qu’il a corrigé un homme qui insultait les vétérans du Viêt-Nam, le voilà sanctionné, et chargé d’instruire les plus jeunes d’entre eux sur le porte-avions Columbia. Un enseignement que leur inexpérience rend paradoxalement aussi dangereux que bien des opérations de guerre. Au fil d’un roman truffé de péripéties, Stephen COONTS nous raconte l’extraordinaire aventure – en temps de paix – de ces hommes qui n’ont qu’une alternative : être le meilleur ou mourir.
Le défi de l’argent
George Soros est le gourou des marchés financiers. Quand il achète des mines d’or, le métal jaune monte. Et l’or baisse si l’on apprend qu’il a vendu. Celui qui aurait investi 50 000 francs dans son Quantum Fund en 1969 serait aujourd’hui à la tête de 60 millions ! Soros est devenu malgré lui l’homme qui fait trembler les marchés et le symbole de la spéculation internationale. Et pourtant, il est l’un des plus féroces critiques de ce système : « Si les marchés ne sont pas réglementés rapidement, explique-t-il, nous allons au-devant de catastrophes pires que celles des années trente. » Milliardaire, il est aussi philosophe et philanthrope : il donne chaque année 300 millions de dollars pour faire vivre un réseau de fondations qui, en particulier, aident l’Europe de l’Est et la Russie à sortir du communisme. Ce prophète est l’un des hommes les plus influents et aussi l’un des plus mystérieux qui soient. Ses fondations enseignent la tolérance et les valeurs démocratiques. Il a bloqué la fuite des savants russes vers l’Ouest. Que pense-t-il de la France au plan de la croissance ? de l’Europe ? de notre avenir ? Il répond d’une manière fulgurante à toutes les questions que nous nous posons. La philosophie qui l’a conduit à devenir le plus grand financier du monde a été, pendant des années, un secret bien gardé. La voici révélée.
Passage dans l’ombre
Dans les régions des Pouilles, au sud de l’Italie, où se déroule cette histoire, » passer dans l’ombre » est synonyme de mourir. Au soir de sa vie, Chiara, la narratrice, évoque son enfance au cœur de ce monde paysan d’autrefois. Une mère célibataire, Anita ; un père tardivement reparu, qui refusera le mariage que la jeune femme lui offre ; un amour impossible pour Saverio, qui est son cousin. Tels sont quelques-uns des souvenirs qu’elle espère soustraire à l’oubli, après une vie de déceptions et d’angoisse. Autour de cette enfance revit la communauté villageoise, isolée sur cette pauvre terre, avec ses haines, ses malheurs, ses luttes, symbole de l’éternelle solitude humaine. A ces thèmes simples, Mariateresa Di Lascia confère une dimension universelle, une poésie puissante, inoubliable, couronnée, en 1996, par le prix Strega – le Goncourt italien -, accueillie en France par une critique unanime, cette œuvre unique d’une romancière disparue à quarante ans, en 1994, est d’ores et déjà devenue classique.
Parbati reine des éléphants
Un journaliste britannique, Mark Shand, défenseur acharné des éléphants d’Asie, doit traverser l’Inde à dos de pachyderme à la demande d’un producteur de télévision : excellente occasion pour lui de rencontrer Parbati Barua, fille du dernier prince de Gauripur, la mystérieuse « reine des éléphants »… Célèbre dans tout le pays pour sa connaissance exceptionnelle de ces animaux, elle se bat depuis des années pour leur existence, que la déforestation intensive rend de plus en plus précaire. Contre toute attente, Parbati accepte de prendre part à ce périple, qui doit conduire l’équipe jusqu’au fond du Bengale mais elle pose une condition : que Mark Shand soit son élève et accepte de subir les épreuves traditionnelles imposées aux apprentis cornacs. Chronique insolite et pleine d’humour, plaidoyer pour la sauvegarde du monde animal, récit d’une initiation, le livre de Mark Shand nous fait surtout découvrir une personnalité mythique, Parbati, véritable légende vivante de l’Inde d’aujourd’hui.
Djebel
Dans ce livre, Claude Dumont, engagé dans l’armée française en 1959, parle constamment de son extrême découragement, causé avant tout par l’inutilité totale de la guerre d’Algérie, laquelle, comme toutes les autres guerres, a été une terrible dévoreuse d’êtres humains pour rien !
Apocalypse non !
Avoir un enfant aujourd’hui, à l’époque de la surpopulation et de la pollution de notre planète, est, tout autant que l’avortement, un acte contre nature. Surtout si pour inaugurer votre grossesse – forcément surmédicalisée – on vous transperce le ventre avec une canule sous prétexte d’examiner la » normalité » du fœtus. Le jour où Mlle Ragotsky annonce qu’elle attend un enfant, ses collègues de bureau ne montrent guère d’enthousiasme. Quant au père, désigné par les initiales A.C., il préfère, d’évidence, à la vie de famille la ponte de ses articles sur la musique sacrée. Et les problèmes ne font que commencer… On retrouve avec délices, dans ce récit percutant, la superbe sinistrose et l’humour au vitriol de l’auteur de Dîner de moules.
Et ne cherche pas à savoir
A l’aéroport, Lucy achète « Moby Dick » et une bouteille de scotch. De quoi tuer le temps avant de prendre livraison d’un client. Lucy collecte les âmes pour Lucifer. A la morgue, le Dr Hegel remercie « le piqueur », un serial killer qui a déjà poignardé onze victimes avec un pic à glace, de lui envoyer sur sa table de dissection de superbes jeunes femmes. Au cimetière, Véronique Hegel converse avec sa mère, enterrée depuis des années. Quant à Walter Gôsta, il se planque. Son délai terrestre a expiré, mais il refuse d’honorer son contrat. Lucy est à sa recherche. Le sens de tout ça ? « Ne cherche pas à savoir. De toute façon, qu’est-ce que signifient la vie, la mort, toutes ces foutaises ? » Un serial killer, un ange de l’enfer, un médecin nécrophile, un cadavre en fuite, des damnés qui croient échapper à leur destin en s’aspergeant d’eau bénite. Ce sont quelques-uns des personnages de ce thriller de Marc Behm, l’auteur inclassable et génial de La Reine de la nuit, Mortelle randonnée, Trouille et A côté de la plaque. « La grâce behmienne est indicible. » (Bertrand Audusse, Le Monde) »
Quatrième de couverture – Comment sortir de son isolement une littérature qui a le destin paradoxal d’être dynamique et féconde, mais méconnue à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières nationales ? Pour corriger une telle anomalie, Moussa Mahamadou et Issoufou Rayalhouna sont partis à la découverte de 36 écrivains et de 81 textes dont la plupart sont aujourd’hui oubliés. Ces données chiffrées montrent certes l’ampleur de leur tâche, mais elles ne révèlent pas toute la densité de leur anthologie. Regroupés autour de douze thèmes à la fois variés et profonds, les textes retenus se présentent comme un miroir de la vie et de l’âme nigériennes. Ils invitent le lecteur à s’ouvrir au monde pour réfléchir à l’humaine condition.
En direct du couloir de la mort
Dans les prisons américaines, plus de 3000 condamnés à mort, dont de très nombreux Afro-Américains, attendent aujourd’hui, dans des conditions souvent inhumaines, leur exécution. C’est la terrible réalité que vit depuis 1982 un de ces hommes en sursis, et qu’il raconte dans ce livre poignant, publié pour la première fois en 1995. Accusé de l’assassinat d’un policier blanc, Mumia Abu-Jamal refuse de se laisser briser : il décrit l’enfer quotidien du » couloir de la mort » et l’usage systématique des techniques d’isolement et d’humiliation, qui constituent une véritable forme de torture high tech. Parce qu’il est noir, journaliste, ancien membre du Black Panther Party et toujours militant, Mumia Abu-Jamal s’est attiré la haine de la police et de certains représentants du système politique et judiciaire américain. Tous les juristes indépendants s’accordent à reconnaître en son procès une caricature de justice. Son témoignage est un plaidoyer contre la peine de mort, la dégradation des êtres humains et la restriction de la liberté d’expression dans la plus grande démocratie occidentale.
