Un dernier baiser
Théa Harper aimerait se réveiller de ce cauchemar. Après avoir été jugée pour le meurtre de son amant et déclarée irresponsable, elle n’arrive pas à reprendre une vie normale, en dépit du suivi psychiatrique dont elle fait l’objet. Comment, en effet, renouer avec le quotidien quand de nombreux meurtres sont commis dans son entourage. Surtout lorsque certains indices lui laissent à penser qu’elle a pu en être l’auteur dans les moments d’absence auxquels elle reste sujette… Les rebondissements de l’intrigue et son dénouement inattendu tiendront l’amateur de suspense en haleine et le lecteur cinéphile retrouvera dans ce thriller un rythme et des personnages dignes de Hitchcock dont rien n’assure décidément qu’ils pourront échapper à la psychose du dédoublement. –Madeleine Sorel
Messieurs les enfants
« L’imagination ce n’est pas le mensonge, » tel est le leitmotiv que Crastaing assène inlassablement à ses élèves, qui ne l’écoutent guère. Si peu même que trois d’entre eux, les plus frondeurs, Igor Laforgue, Joseph Pritsky et Nourdine Kader vont écoper, en guise de punition, du devoir suivant: Vous vous réveillez un matin, et vous constatez que vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. Racontez la suite. La suite prouvera que la réalité dépasse souvent la fiction puisque c’est ce qui va véritablement se produire à travers une série de catastrophes et de métamorphoses rocambolesques qui donnent à l’auteur de « Comme un roman, » l’occasion de réfléchir non seulement sur le pouvoir de la fiction mais sur l’enfance et l’éducation. Tout en se livrant sans restriction au « bonheur narratif », Daniel Pennac porte un jugement sévère sur une certaine attitude pédagogique qui produit des enfants « amputés de leur enfance, poussés prématurément dans le train des ambitions, programmés dès l’ovule » et invite chacun de ses lecteurs, quel que soit son âge à « ressentir l’enfance au moins une fois. » -Gérard Meudal
Le jardin des maléfices
A l’aube de la Renaissance, les tribulations d’une jeune miniaturiste de génie en butte aux intrigues des puissants, entre l’Angleterre d’Henri VIII et la France de Louis XII. Ourdie par le roi d’Angleterre et son âme damnée, le machiavélique cardinal Wolsey, la machination est a priori infaillible : la jeune sœur du souverain, la frivole et irrésistible Marie Tudor, épousera Louis XII de France, malade et vieillissant. A sa mort, qui ne saurait tarder, la couronne de France reviendra à un héritier anglais. L’affaire se présente sous des auspices d’autant plus favorables que le roi de France, reviendra à un héritier anglais. L’affaire se présente sous des auspices d’autant plus favorables que le roi de France est tombé follement amoureux de la princesse, au seul vu d’une extraordinaire miniature qui lui a été remise dans le plus grand secret . Personne au Louvre ne soupçonne que l’auteur du chef-d’œuvre n’est autre qu’une frêle jeune femme… Veuve avant l’heure d’un mari qui l’a laissée sans un sou, Susanna Dallet ne peut compter que sur son talent pour survivre. Un don qui n’a pas échappé au maître manipulateur qu’est le cardinal Wolsey, qui voit aussitôt le parti qu’il peut en tirer. Mais il arrive que les intrigues les mieux tissées prennent au piège leur propre concepteur… Un roman historique formidable de fraîcheur et d’invention, par l’auteur de La Jeune Fille aux oracles.
Maigrir
Il est assez facile de maigrir, mais on est rarement satisfait de sa nouvelle silhouette : taille toujours trop épaisse, cellulite persistante, visage gonflé, affaissement de la peau… Pierre Pallardy, ostéopathe et diététicien, vous assure un amaigrissement dirigé et ciblé afin de modeler votre corps et de garder définitivement votre poids idéal. Sa méthode repose sur la détente, la concentration, le rassemblement des énergies respiratoire, mentale et alimentaire. C’est aussi une grande aventure spirituelle qui va vous entraîner bien au-delà de l’amaigrissement. Cette méthode est simple et facile : elle vous prendra trois minutes le matin et trois minutes le soir. Maigrir là où vous voulez, c’est retrouver aussi la santé et la joie de vivre, une idée vraie et positive de vous-même.
Les vendanges tardives
Deux photos. Sur l’une, trois adolescentes : La Châtain, La Brune, La Rouquine. Elles ont pris la pose des coureurs prêts à s’élancer sur la piste avant le départ d’une course. Sur l’autre : les mêmes. Dans la même position… une quarantaine d’années plus tard. Entre ces deux photos, la déferlante de la vie… Un an, avant que la seconde ne soit prise, La Châtain a choisi de terminer son parcours sereinement entre ses images pieuses… et ses souvenirs érotiques ; La Brune a choisi, elle, de le terminer au plus vite grâce à l’alcool. Quant à La Rouquine, avec l’énergie qui lui est propre, elle a choisi de ne pas faire partie des gens qui «se croient heureux parce qu’ils sont immobiles»… Alors, elle bouge ! Pour ne pas être exclue par l’âge, elle décide de prendre en main un exclu de la société, avec l’espoir d’une inclusion commune… Comment La Châtain et La Brune vont-elles se rallier à la cause de La Rouquine ? Comment les trois amies d’enfance à nouveau réunies vont-elles nous prouver que les vendanges tardives ne sont pas réservées qu’aux raisins ? C’est toute l’histoire de ce livre tonique où Françoise Dorin observe les sentiments, les êtres et les choses avec un regard presque noir… derrière des lunettes presque roses !
Cap’tain vagabond
Encore une fois, le yawl centenaire de ce coureur des mers est recherché. Mais Goudis le forban adore ça. En fuite sur la mer de Chine, poursuivi par l’aventure, les pirates et les filles, ce diable d’homme, marin d’un autre âge et vagabond au grand cœur, nous offre un cadeau sans égal: le secret du bonheur. Des Philippines à Singapour, sans un dollar en poche et sponsorisé par le hasard, Vincent Goudis poursuit les exploits de maraudeur et de nomade irréductible qui nous avaient enchantés dans Bleu Sauvage. Et l’on retrouve dans Cap’tain vagabond, l’entrain irrésistible des grands récits de mer et d’aventure, ceux qui conjuguent l’action et le rêve, la vie violente et la poésie.
Elémentaire, ma chère Sarah !
Rio de Janeiro, 1886. Appelé à la rescousse par son amie Sarah Bernhardt, en tournée dans le pays, Sherlock Holmes, flanqué de l’inévitable Watson, débarque au Brésil pour tirer au clair une mystérieuse affaire : on a dérobé le stradivarius que l’empereur avait offert à l’une de ses maîtresses. Sherlock se lance sur la piste du voleur, mais sa rencontre avec une enivrante métisse et les effets conjugués du cannabis et de la cuisine locale lui font bientôt perdre ses capacités de déduction. Alors que plusieurs jeunes femmes sont sauvagement assassinées, notre héros se trouve plongé dans un brouillard plus épais que le fog londonien. Dans cette fantaisie comico-policière débridée, l’auteur recrée avec bonheur l’atmosphère du Brésil de la fin du XIXe, où le snobisme francophile en vogue dans les salons offre un contrepoint désopilant au portrait iconoclaste d’un Sherlock Holmes loufoque, plus proche de Billy Wilder que de Conan Doyle.
La Martinique, « perle des Antilles », a su développer son tourisme tout en préservant sa vocation agricole primordiale, ses activités de pêche et ses savoir-faire traditionnels. Fruits et légumes (ananas, corossol, igname, dachine, patate douce…) ; poissons et fruits de mer (requin, lambi, tazard, z’habitant…) ; aromates (cannelle, oignon-pays, vanille…) ; pâtisseries (bracelet rose, cheval au galop, galette moussache, potin, robinson …) : le luxuriant département français d’outre-mer offre ainsi une diversité de produits de terroir savoureux, odorants et colorés que les Martiniquais accommodent selon un art culinaire héritier de plusieurs traditions, pour obtenir des mets aux mille parfums. Dans ce guide, découvrez ou redécouvrez ces délicieux trésors de la gastronomie créole : féroce de morue à l’avocat, matoutoucrabe, soufflé de papayes vertes, rougail de tomates, sans oublier les célèbres punchs dont la réputation a depuis longtemps traversé les mers. Autant de recettes gourmandes, clairement expliquées, que cet ouvrage vous invite à garder vivantes et à savourer.
Le primitivisme et l’art moderne
Les emprunts à l’art dit primitif par des artistes de la fin du XIXe siècle et surtout de la première moitié du XXe siècle ont joué un rôle fondamental dans l’éclosion de l’art moderne. Il suffit, pour s’en convaincre, de confronter les oeuvres de Gauguin ou de Picasso, celles des expressionnistes allemands, des dadaïstes, des surréalistes ou des expressionnistes abstraits à des objets primitifs africains, océaniens ou amérindiens. Colin Rhodes s’attache à analyser la conjonction de deux phénomènes: la pénétration en Europe d’objets primitifs jusqu’alors méconnus des milieux artistiques occidentaux et le désir impérieux des artistes modernes de rompre avec les conventions établies par leur culture. Panorama complet et détaillé des différentes tendances et manifestations du primitivisme, cet ouvrage contribue à la formulation d’une nouvelle définition, à la fois plus large et plus pertinente, du primitif dans son rapport à l’esthétique et à la conception de l’art des plus grands artistes du XXe siècle.
En Anglais – One of a selection of ever-popular short stories for the younger reader, with clear text and illustrated throughout. For age 5 thru 8.
Chamans, mystiques et médecins
Sudhir Kakar, psychanalyste indien d’obédience freudienne, a été notamment formé aux États-Unis. Il propose dans cet essai – dont l’originalité tient au biculturalisme de son auteur – une comparaison entre les concepts et les pratiques de « guérison » dans les traditions culturelles indiennes et occidentales. Ce livre est le fruit d’un passionnant travail sur le terrain, en inde. Le lecteur est entraîné à partager cette expérience vécue auprès des guérisseurs tantriques, des chamans, des gourous, etc. Un des intérêts de l’approche de Sudhir Kakar est de faire apparaître dans l’examen minutieux de ces diverses pratiques thérapeutiques orientales et occidentales la nécessité d’une doctrine, quelle qu’elle soit, et parallèlement de rappeler que la rencontre personnelle soignant/soigné fonde la vérité des thérapies d’ici ou d’ailleurs. Sudhir Kakar, loin d’établir une hiérarchie entre les diverses pratiques thérapeutiques et théories qu’il présente, s’attache à dégager sous tant de manifestations de « la maladie mentale » une sorte d’universalité psychologique et à repérer des traits communs dans les méthodes de guérison, tout en respectant les particularismes des démarches.
Ma médecine naturelle
Un jour, il a fallu que je défie le destin. S’incliner, c’était vivre dans le handicap. J’ai découvert que pour guérir, il n’y a pas besoin de formules magiques, de forces occultes ou de volonté surhumaine : suivre les conseils de la MEDECINE NATURELLE apporte l’énergie vitale. C’EST LA MEDECINE NATURELLE QUI M’A PERMIS DE MARCHER ALORS QU’ON ME CROYAIT PERDUE A JAMAIS. C’est elle qui peut soigner une jaunisse en huit jours, et une hépatite virale en dix-huit jours. C’est encore elle qui peut traiter une dépression nerveuse et redonner l’espoir à ceux qui ont baissé les bras devant la maladie. Je n’ai pas inventé les merveilleux principes évoques dans cet ouvrage. Telle une abeille laborieuse, j’ai choisi et butiné les fleurs de la connaissance pour en extraire le plus beau nectar et vous l’offrir. Comme moi, vous redécouvrirez la santé et le bien-être. À vous de transmettre ce savoir à ceux qui en ont besoin afin que chacun de nous soit un maillon utile dans la chaîne humaine.
Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas une héroïne de Juliette Benzoni qui n’ait un destin hors du commun. Sylvie de Valaine, une adorable petite fille de quatre ans que François de Vendôme, âgé de dix ans, découvre un soir de juin 1626, errant dans la forêt d’Anet, pieds nus, vêtue d’une chemise ensanglantée, ne sera pas l’exception qui confirme la règle. Elle vient d’échapper, par miracle, aux hommes de main de Richelieu qui ont assassiné toute sa famille. Élevée par les Vendôme, Sylvie devient, à quinze ans, fille d’honneur de la reine qui ne cesse de comploter contre Louis XIII et Richelieu et se trouve entraînée dans de bien dangereuses aventures. Heureusement, François, dont elle est follement éprise mais qui la considère comme une petite fille, est là pour veiller sur elle…
Le Judo
Inventé au Japon à la fin du XIXe siècle par maître Jigoro Kano, le judo est devenu un sport universel qui réunit aujourd’hui plus de 15 millions de pratiquants. Cet ouvrage propose une découverte et un apprentissage de ce sport passionnant, depuis tes premiers pas de judoka sur le tatami jusqu’à l’obtention de la ceinture noire. Tu y apprendras toute la technique individuelle ainsi que toutes les stratégies de combat, qu’il se déroule debout – nage waza ou au sol ne waza et tu découvriras que pratiquer le judo c’est aussi entrer dans une école de la vie où sont enseignés la maîtrise de soi, le respect des valeurs et celui de ses adversaires. Enfin, tu feras connaissance avec les plus grands judokas, ceux qui ont marqué l’histoire de ce sport en France et à l’étranger.
Deux ou trois choses que je sais d’eux
Pourquoi l’improbable Jacques Chirac est-il devenu Président de la République? Par quel mystère a-t-il choisi de dissoudre? Comment l’ensemble des observateurs ont-ils pu sous-estimer Lionel Jospin au point de méconnaître à ce point l’homme d’État qu’il devenait sous leurs yeux? Bref, que s’est-il passé en France depuis deux ans – faut-il n’y voir qu’un chaos ou, dans ce chaos, un ordre secrets ? Anne Sinclair est allée voir tous les acteurs majeurs ou mineurs – de cette affaire. De Jacques Chirac à Edouard Balladur, des conseillers en communication des uns ou des autres à Alain Juppé ou à Lionel Jospin, elle a mené l’enquête. Le résultat : un livre passionnant, qui se lit comme un roman d’aventures.
Le perso régime
Tu devrais essayer mon nouveau régime, il marche ! » Pourtant, lorsque vous l’essayez sur vous, il ne marche plus. C’est tout simplement qu’un régime idéal pour un membre de votre entourage ne l’est pas forcément pour vous et que, plus vous voulez maigrir vite, plus vous risquez de craquer. En quinze années de pratique médicale, j’ai mesuré combien variaient les désirs, les goûts et les motivations de mes patients, et j’ai compris que pour être efficace un régime devait être prescrit en fonction de la personnalité de chacun. L’adaptation du test de personnalité « Persona », et plusieurs approches psychologiques ou pédagogiques nouvelles nous permettent aujourd’hui de bannir tout régime miracle universel au profit de plusieurs « perso-régimes ». Je sais les souffrances que font endurer toutes sortes de régimes farfelus, difficiles à suivre et parfois dangereux à long terme. Alors, cernez mieux votre personnalité : vous appréhendrez mieux le traitement qui lui correspond et vous maigrirez plus facilement. Je vous démontrerai également que nous ne sommes pas égaux devant la calorie et qu’à nourriture égale certains grossissent plus vite que d’autres. Vous découvrirez les déclencheurs du grignotage, et comment les freiner. Je me suis efforcé de simplifier au maximum mes approches nutritionnelles pour que tous les traitements proposés ici soient aisément applicables. Le régime ne doit plus être synonyme de frustration mais viser un équilibre alimentaire qui ne vous demandera pas trop d’efforts. »
Etape par étape, des conseils pratiques au quotidien. Des informations indispensables sur la forme et la santé vous sont présentées sous la forme de 101 astuces faciles. Des réponses rapides et claires à toutes vos questions.
Le prénom de votre enfant
Le choix du prénom de votre enfant est un des actes les plus importants de votre vie de parents. D’Achille à Zoreen, vous pouvez choisir parmi plus de 1500 prénoms celui qui vous plaira. D’où viennent tous ces prénoms, que signifient-ils, quels personnages célèbres les portent ou les ont portés ? Telles des fées qui se penchent sur le berceau des nouveaux-nés, les auteurs vous livrent les éléments d’un héritage fabuleux.
Même la vue la plus perçante
Au cours d’une nuit pluvieuse, Mundo Morales, shérif-adjoint d’une petite ville de Californie, pense être victime d’une hallucination en voyant le corps d’Attis McCurtain, son meilleur ami, flotter à la Surface de la rivière Salinas. Ce dernier, de retour du Vietnam où ils ont combattu ensemble, n’est-il pas interné pour démence ?
Pour Morales l’enquête ne fait que commencer tandis qu’à des kilomètres de là, au cœur des marécages du Mississipi, un vieil Indien, grand-oncle d’Attis, a pressenti le drame. C’est auprès de celui-ci que Cole McCurtain, le frère cadet d’Attis voulant fuir l’incorporation, est parti trouver refuge. Il ignore encore que le vieil homme l’attend afin de lui confier une bien étrange mission…
Mundo Morales et Cole McCurtain, tous deux guidés par leurs traditions – mexicaine et indienne – Vont vivre une aventure qui changera le cours de leur existence.
A travers ce roman lyrique où la nature et la spiritualité jouent un rôle majeur, Louis Owens, Choctaw et Cherokee, professeur de littérature à l’université du Nouveau-Mexique, s’affirme comme l’une des nouvelles voix de la littérature indienne contemporaine.
Lorenzaccio – Profil d’une œuvre
Résumé – Personnages – Thèmes
Ce petit ouvrage permet d’en faciliter l’approche et ,éventuellemnt, de construire un cours.Points abordés: le théâtre romantique/L’histoire de l’oeuvre etc.
Mama’s little baby
Designed to meet the specific needs of African-American mothers, a comprehensive references tackles the basics of conception, prenatal care, childbirth, and caring for an infant, all in a warm, conversational tone. Reprint.
De beaux lendemains
Dans une bourgade au nord de l’état de New York, l’embardée d’un bus de ramassage scolaire a provoqué la mort de plusieurs enfants. Les réactions de la petite communauté sont rapportées par les récits que font quatre protagonistes : Dolorès Driscoll, la conductrice, solide et généreuse, choquée par ce qui ne pouvait lui arriver ; Billy Ansel, l’inconsolable père de deux enfants qui ont péri dans l’accident ; Michel Stephens, un avocat new-yorkais qui s’acharne à trouver des responsables ; Nicole Burnell, adolescente promise à tous les succès, qui a perdu l’usage de ses jambes et provoque un dénouement aussi amer qu’inattendu. Ces quatre témoignages – avec l’étonnante capacité qu’a Russell Banks de se mettre dans la peau de ses personnages et d’orchestrer leurs conduites en révélant la personnalité secrète des habitants, leurs douleurs, leurs frustrations, leurs égoïsmes, nous découvrent aussi le visage singulier d’une Amérique profonde. Il s’agit là, à n’en pas douter, d’un des plus forts romans de cet écrivain qui a maintenant conquis les États-Unis. De beaux lendemains a fait l’objet d’une adaptation cinématographique d’Atom Egoyan, qui a obtenu le grand prix du Festival de Cannes 1997.
Le zubial
Le jour où mon père est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J’avais quinze ans, je m’en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown, Hamlet, d’Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré ; mais il fut surtout l’homme le plus vivant que j’ai connu. Pascal Jardin, dit le Zubial par ses enfants, n’accepta jamais de se laisser gouverner par ses peurs. Le Zubial avait le talent de vivre l’invivable, comme si chaque instant devait être le dernier. L’improbable était son ordinaire, le contradictoire son domaine. S’ennuyait-il au cours d’un dîner ? Il le déclarait aussitôt et quittait la table, en baisant la main de la maîtresse de maison. Désirait-il une femme mariée ? Il ne craignait pas d’en faire part à son époux, en public, et d’escalader la façade du domicile conjugal le soir même pour tenter de l’enlever. S’il écrivit des romans et plus de cent films, cet homme dramatiquement libre fut avant tout un amant. Son véritable métier était d’aimer les femmes, et la sienne en particulier. Ce livre n’est pas un recueil de souvenirs mais un livre de retrouvailles. Le Zubial est l’homme que j’ai le plus aimé. Il m’a légué une certaine idée de l’amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m’arrive de me prendre pour un héritier.
La fontainière du Roy
Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l’insolent mais cette soirée lui donne l’idée de bâtir Versailles. Clémence, la » fontainière du Roy « , est la fille du génie des eaux de cette future merveille.
Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre.
Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient » Ondine « , depuis qu’on l’a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne.
Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l’Europe. » Ondine » est aussi l’étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes.
Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur.
Dans ce nouveau rendez-vous avec l’Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l’un des monuments les plus visités au monde.
L’admiroir
Il n’y a pas l’ombre d’un défaut dans l’existence d’Anne, Cette femme encore jeune a quitté sa famille, est devenue modéliste avec le même entrain et peut-être, au fond, la même indifférence qu’elle met à chaque chose. L’amour qu’elle porte à Pierre reste marqué d’une volontaire distance. Jusqu’au jour où Claude qui, depuis toujours, traîne sa silhouette sombre derrière celle, lumineuse, de son aînée ; Claude avec laquelle Anne passe une sorte de pacte : Anne vivra, Claude la regardera vivre.
Mais s’agit-il d’un » équilibre « , ou d’une concession faite aux apparences ? Et, comment, en ce cas, le cercle se rompra-t-il ?
L’institutrice
Jeanne aime son métier, sa mission auprès de ses élèves – petits paysans pour la plupart -, les paysages vallonnés qui l’entourent. Mais son quotidien la cantonne dans une solitude pesante, dans des habitudes trop sages. Elle attend de la vie un souffle, un élan, une renaissance. Deux hommes, sous le charme secret de la jeune femme, tentent de percer à jour sa personnalité. Henri Anglade, instituteur, et Pierre Roland, un homme des terres, qui la trouble. Deux destins s’imposent à Jeanne : rester avec l’un d’eux ou tout quitter, suivre son c?ur ou ses aspirations profondes?
Bille en tête
Avec ses seize ans en bandoulière, Virgile veut désormais vivre tout haut et non plus chuchoter sa vie dans les couloirs d’une école. Adolescent charmeur, doué d’une gaieté infernale, il séduit une amie de son père fort riche : Clara. Mariée et fortunée, Clara retrouve dans cette folle aventure la fièvre des premières passions. De nuits d’amour dans les hôtels, où on les prend pour mère et fils, en descentes dans les magasins de jouets, où Virgile dévalise le rayon des trains électriques, leur liaison prend une tournure de conte de fées amoral où tout va très vite ; mais déjà se dresse le père de Virgile qui n’apprécie guère que son fils se conduise en « gigolo ». Pourtant, au milieu de cette apparente gabegie, Virgile s’affermit, se plante sur ses jambes, prend la mesure du monde. Seule sa grand-mère, l’Arquebuse, semble le comprendre. Personnage tendre, haut en couleur et authentique, l’Arquebuse est pour Virgile une sorte d’assurance tous risques qui garantit le cœur, avec en prime des pâtés de canard. La clef de ce roman pudique, rapide et cocasse réside sans doute dans cette confidence de l’Arquebuse à Virgile : « Chaque fois que tu vis, que tu écris ou que tu dis quelque chose de grave, tu gagnes en grandeur. « Bille en tête » est le premier roman d’Alexandre jardin.
La mémoire du cœur
Elle a été la première femme à la télévision à incarner le » 20 heures « , la première à la radio à animer le journal du matin, la deuxième après Françoise Giroud à diriger un grand hebdomadaire politique. Formée aux Etats-Unis, » couronnée » en France, » la reine Christine » a conquis quelques places fortes et bravé bien des tempêtes. Ironique et tendre, acerbe à l’occasion, des feux du grand reportage aux coulisses de la politique, ce récit au ton inattendu raconte sans détours un univers souvet magnifié et pourtant méconnu, avec ses héros et ses monstres, ses stars et ses traîtres, ses moments d’ivresse et de perdition, ses coups bas, ses coups de coeur et ses coups d’éclat. Fière du métier qu’elle exerce sans pour autant en être dupe, Christine Ockrent apporte ici un témoignage qui séduira ceux que le journalisme irrite et convaincra ceux qu’il fascine.
Les Indes. Août 1947 : les derniers jours du plus grand rêve : l’Empire britannique des Indes. Les personnages de Kipling, les lanciers de Bengale, les chasseurs de tigres, les féroces guerriers pathans de la frontière indo-afghane. Les clubs « pour Blancs seulement. Les Indes. Quatre cents millions d’hommes fous de Dieu arrachant leur liberté un jour maudit par les astres. Gandhi, un prophète à demi-nu qui rassemble un continent et chasse l’Angleterre en refusant de s’alimenter et de parler. Les maharajas avec leurs troupeaux d’éléphants caparaçonnés d’or et leurs harems des Mille et Une Nuits. Louis Mounbatten, le superbe et glorieux amiral envoyé aux Indes pour liquider le joyau de la couronne de son arrière-grand-mère l’Impératrice Victoria. Son épouse Edwina, la vice-reine que des millions d’Indiens reconnaissants voudront empêcher de partir. Nehru, le séduisant leader à la rose, accablé par l’apocalypse de la Partition. Jinnah, l’inflexible musulman qui arrache « le rêve impossible du Pakistan. » Les Indes d’août 1947 : une grande, une formidable épopée. Les Indes. Des cimes de la légendaire passe de Khyber aux bûchers de la ville sainte de Bénares, des plantations de thé d’Assam aux plaines brûlantes du Deccan, des luxueuses villas de Malabar Hill de Bombay aux bidonvilles bouillonnant de violence de Calcutta, du Cabinet lambrissé du roi George VI aux bazars pleins d’armes de Poona, du mystérieux refuge des assassins de Gandhi aux chemins du plus grand exode de l’Histoire, c’est une prodigieuse page d’histoire bourrée d’exotisme, d’amour et de révélations.
Aria (03) – La septième porte
Une fillette aux pouvoirs magiques, un chef de guerre miné par une étrange maladie vont unir leurs pouvoirs aux forces d’Aria pour franchir la septième porte et surmonter d’inquiétantes épreuves…
Médecin des trois corps
Qui sont ces guérisseurs philippins qui, d’un tour de main, enlèvent un appendice sans laisser de cicatrice ? D’où viennent ces fragments de chair qu’ils extirpent prestement des entrailles de leurs patients ébahis ? Charlatanisme ou science authentique ? Après la mort de sa mère et la crise qui s’ensuivit, l’auteur, médecin anesthésiste à l’hôpital parisien Broussais, découvre d’autres médecines et se rend à Manille pour suivre l’enseignement d’un célèbre guérisseur, Tony Agpaoa. Le savoir exceptionnel des guérisseurs philippins permettra à Janine Fontaine d’accéder à une réalité invisible. Après une éprouvante initiation, elle observera l’existence de trois corps : physique, énergétique et spirituel. Un plaidoyer troublant pour une médecine globale.
Statues de sang
« Mes agneaux, mes agneaux », entonna Samuel Mordecai en entrant dans le car. « Demain est pour vous un jour spécial, et pour ce jour spécial nous avons un habit spécial que vous allez porter » Ainsi parle le prophète fou de la secte armée des Jezréélites qui se prend pour le fils de Jésus. Il retient, au Texas, onze enfants et leur chauffeur dans une fosse hermétique creusée dans la terre pour les « purifier » en vue du sacrifice ultime. Malgré sa répugnance, la journaliste Molly Cates livrera une véritable course contre la montre, avec l’aide du FBI, pour neutraliser le gourou.
Paru en 1992, Ces messieurs Afrique s’est imposé comme l’enquête de référence sur les relations franco-africaines. Mais, depuis sa parution, un changement majeur s’est produit sur ce continent : la privatisation des réseaux d’influence, qui accompagne le lent retrait de la France. Pour être efficaces, ces réseaux logés au coeur de l’Etat, longtemps la trame de la politique française en Afrique, doivent aujourd’hui se transformer en lobbies, c’est-à-dire en groupes de pression autonomes, à but lucratif et n’agitant plus le drapeau national qu’en fonction de leurs intérêts. C’est ce phénomène que décrit ce nouveau livre, nourri par des années d’enquête, rempli de témoignages inédits et de documents confidentiels. A l’heure où l’ancien Paris-Village du continent noir se meurt, une radioscopie très informée de ces hommes qui font désormais les affaires de la France en Afrique : Le réseau Foccart ; les généraux ; Elf-Africaine ; les patrons ; les consultants ; les franc-maçons ; les Corses ; le Vatican.
Mémoires mortes
Beryl Madison, romancière à succès, a fui l’homme qui la harcèle depuis des mois pour se terrer à Key West. Le manque d’argent la contraint à rentrer à Richmond, le temps qui lui est nécessaire pour vendre sa maison. Juste assez de temps pour ouvrir sa porte, juste assez de temps pour se faire violer et égorger. Kay Scarpetta est perturbée : des témoignages incohérents, des rencontres déplaisantes troublent ses recherches. Au fond, elle le sait, ni son ancien amant, qui resurgit sous un bien piètre prétexte, ni cet homme de main qu’elle surprend fouillant dans les bureaux de la morgue ne la mettront sur la bonne piste. En revanche, cette multitude de fibres étranges qu’elle découvre sur le corps ensanglanté de Beryl est cruciale. Des fibres si inhabituelles qu’elle aura du mal à percer leur mystère, mais Kay Scarpetta s’emploie à les faire parler.
Le voyage âmes
Coupant en deux la vie du narrateur, il y a, obsédante dans sa mémoire, l’étrave du grand navire qui, à sept ans, l’arracha de la Kabylie de son enfance. Devant lui, une rive étrangère, un père inconnu, une vie de dortoirs sordides, d’humiliations, de froid et de détresse, à peine éclairée par la patiente attention d’une institutrice qui lui fait don des mots. Alors, pour survivre, il faut tout oublier d’avant. Oublier la tante Fatiha qui l’emmenait au hammam, et le trouble que levaient en lui les lourds et voluptueux corps de femmes. Oublier Leïla, la petite fille aux yeux verts dont il était si amoureux, et le berger Azzedine qui charmait les scorpions à l’harmonica. Et surtout, oublier sa grand-mère Houria, Houria la conteuse, la magicienne qui, misérable et sereine, disait haut et clair ce que sont le Bien et le Mal. Mais on ne guérit pas de son enfance. Cette maladie-là, qui hante les fièvres, ne se fuit pas sur une mobylette volée, ou dans l’exaltation rageuse de petits ou grands larcins. Seul le grand deuil des bonheurs perdus permet – peut-être – de devenir un homme.
Le chant du seringat la nuit
Marie-Thérèse Humbert naît le 17 juillet 1940 à Quatre-Bornes (Île Maurice). Elle fait des études de lettres et littérature comparée à Cambridge University et à la Sorbonne avant de s’installer définitivement en France en 1968. Deux femmes mariées, murées l’une dans une solitude orgueuse : Fernande, l’infirme, occupante d’une maison de garde-barrière devant laquelle ne passe plus aucun train ; Madeleine, au château des Meneaux, qui vit dans le souvenir d’un monde aristocratique révolu. Entre les deux, messager ambigu, Carrouges, le garde-chasse, diable boiteux, secret, séducteur, maître des bois et de leurs sortilèges. Et puis les adolescents : Kola, le petit-fils bâtard ; son demi-frère Julien, l’héritier légitime des Meneaux, méprisé cependant parce qu’il est le fruit d’une mésalliance ; Fanny, petite-fille de Fernande, enfant solitaire dont les deux garçons vont d’éprendre à la folie. Mais n’auront-ils pas àpayer terriblement cher les lourds secrets, les haines, les fautes de leurs aînés ?
Le perroquet et le docteur
L’héroïne, Sériéma, est la petite-fille d’émigrés libanais établis au Brésil. Dans ce roman, elle se remémore l’histoire de ses ancêtres et sa cure chez un célèbre docteur parisien, confident de tous les arrachements et de toutes les diasporas. Le divan du psychanalyste permet de découvrir le drame actuel et universel de l’immigration et de ses effets. Gain, ou perte, ou autre chose, se demande Sériéma à propos de l’immigration. Faut-il renier ses origines pour s’intégrer à son nouveau pays quand on est fils d’immigrants ? Et le métissage ? N’est-il pas déjà notre patrie à tous – la vôtre, la mienne et celle de nos enfants ? Autre thème : l’amour de la langue maternelle, et son lien tellement brésilien à la musique. Car Sériéma nous vient du pays de la samba et du rire libérateur. Elle manie l’humour autant que l’ironie, sans jamais s’épargner, dans une écriture toujours limpide.
Comme une image
Elle n’a d’autre prénom que ceux de ses rôles : Agnès, Clarisse, Ophélie. Durant des années, elle a connu les scènes de province, les petits rôles à la télé, l’incertitude du lendemain. Le bonheur, aussi, de partager son rêve, chaque soir, avec le reste de la troupe ; et, entre deux engagements, de retrouver Philippe, son compagnon. Du jour au lendemain, la voilà » remarquée « , engagée pour le premier rôle d’une coproduction internationale. Et dans le studio de Thierry, le photographe des stars, chargé de donner d’elle une image sexy pour couverture de magazine, elle sent avec angoisse que tout va basculer. Nul mieux que Pascal Lainé, romancier et scénariste, ne pouvait nous communiquer le vertige du vrai et du faux, du réel et de l’illusion, dans les pièges de la célébrité médiatique, à travers une héroïne bouleversante de fragilité.
Confucius
Retiré depuis la mort de Confucius dans un village perdu du centre de la Chine, un vieil homme, Yanjiang (son nom signifie » Vieux Gingembre « ), raconte ce que furent les quinze dernières années du grand maître dont il partagea une partie de la vie. Pourquoi Confucius abandonna-t-il la capitale de sa province où il avait occupé les plus hautes fonctions ? Avait-il un projet secret ? Le dernier disciple du maître tente de donner les clefs du mystère. Mais plus qu’une évocation biographique, Inoué raconte une captivante aventure politique et humaine au cours de l’une des périodes les plus troublées de l’histoire de la Chine du Ve siècle av. J.-C. Yasuchi Inoué (mort en 1992, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans) est l’un des plus remarquables écrivains japonais du XXe siècle. Ses ouvrages – Le Fusil de chasse, Le Maître de thé, Histoire de ma mère sont devenus de grands classiques. Confucius est son dernier roman. L’auteur a mis beaucoup de lui-même dans le personnage malicieux du » Vieux Gingembre » qui nous donne à découvrir le grand sage et penseur chinois sous l’apparence d’un homme souffrant, humble, plein de compassion et d’humanité face à l’incompréhension hostile du monde.
A force d’oubli
Charlotte, violée alors qu’elle était une toute jeune fille, ne parvient pas à effacer le souvenir de cette tragédie. Jusqu’au jour où elle rencontre Roger qui, à force d’amour et de patience, finit par la libérer de ses angoisses. Mais le passé resurgit toujours. Et c’est une nouvelle épreuve que Charlotte devra surmonter. Belva Plain a le don de brosser le portrait de femmes malmenées par la vie qui, grâce à leur courage, réussissent à vaincre l’adversité. Avec ce récit poignant, elle donne une nouvelle fois la preuve de son extraordinaire talent de conteuse.
Renaissance
Lorsque Amanda perd brutalement son mari, tout son univers s’écroule. Elle qui a quitté Hollywood sans regret vingt-six ans plus tôt, alors que sa carrière d’actrice était en pleine ascension, pour se consacrer à son mari, à son foyer, et aux deux petites filles qui vont illuminer leur union, se retrouve soudain totalement désemparée et perdue.
Sa vie n’a plus de sens : elle ne travaille pas, n’a plus à s’occuper de personne. Ses filles, qui sont mariées, s’inquiètent de l’état dépressif de leur mère et essaient de l’en sortir. Mais rien n’y fait. Amanda sombre dans le désespoir. Jusqu’au jour où sa fille cadette l’invite à une fête organisée par son beau-père. Amanda accepte. C’est alors que le miracle se produit. Amanda découvre que Jack, le beau-père de sa fille, n’est pas le don Juan superficiel et assez vulgaire qu’elle imaginait, mais un homme sensible et drôle qui sait la comprendre et l’amuser. Ils se revoient et Amanda reprend goût à la vie et au bonheur. Elle se sent à nouveau jeune, joyeuse et légère. Peu à peu, leur amitié se transforme en un sentiment plus profond, à la grande surprise d’Amanda qui imaginait plus cela possible. Et leur entente est telle qu’ils ne peuvent plus se passer l’un de l’autre, et qu’ils décident d’en faire part à leurs enfants respectifs. Leur réaction va leur causer un choc. Mais l’amour qu’ils se portent leur réserve un choc encore plus grand, dont les conséquences vont bouleverser à jamais leur univers.
Rubrique-à-brac – Tome 6
Chez Gotlib, l’humour est une affaire très sérieuse. Et si possible à traiter sous tous ses aspects… Les hilarantes Rubriques-à-brac, la bible de l’humour, en sont les exemples les plus démonstratifs, sans oublier Les Dingodossiers, Les Trucs-en-vrac, Les Cinemastock, etc. Attention : la lecture assidue de ces albums peut provoquer des crises de fous rires aiguës. On vous aura prévenu.
A travers plus de 40 modèles et 60 motifs, Sylvie Diwo vous fait partager sa passion de la peinture sur porcelaine et vous dévoile ses trucs et conseils. Sa méthode d’une très grande clarté permettra aux débutants de maîtriser rapidement les procédés de base : l’originalité de ses créations séduira les plus expérimentés en mal d’inspiration. Une première partie répertorie : les fournitures, les connaissances basiques sur la couleur, les techniques de dessins, la cuisson. Les réalisations accompagnées de dessins préparatoires, sont ensuite expliquées étape par étape. Frises, passementerie, bordures, effets décoratifs, imitations et trompe-l’œil, sont détaillés très précisément. Grâce aux indications minutieuses, vous réaliserez rapidement vos premiers modèles – une lampe de chevet assortie à un tissu, un service à thé aux couleurs printanières, un cendrier en faux bois, un verre à dents pour enfants, etc. -, avant de vous lancer dans des créations personnalisées.
François 1er ou le rêve italien
François 1er, dans la mémoire collective des Français, c'est une date – 1515 – et un exploit, Marignan. Il est rare qu'un événement cache à ce point l'ensemble d'un règne, d'une époque. Pour en percer les mystères, Jack Lang a pris le parti d'écrire un essai qui se lise aussi comme une biographie politique. Avec, pour fil conducteur, l'inspiration sans cesse puisée au coeur d'une Italie rêvée, admirée, convoitée, et dont François le, n'hésite pas à s'approprier les plus remarquables témoignages. Cette imprégnation italienne, on la retrouve dans l'effort prodigieux d'un monarque pour façonner une Renaissance à la française, synthèse du modernisme italien et de la tradition nationale. Mais ce livre montre que c'est un pays tout entier qui se trouve entraîné dans une extraordinaire mutation : la modernisation de l'Etat, la réorganisation des finances, le renforcement de l'autorité monarchique s'opèrent également avec de constants emprunts au-delà des Alpes. L'Amérique de François 1er, c'est l'Italie.
Un jour, tout recommence…
Londres, fin des années 60… À la mort de son mari, c’est l’existence entière de Felicity Suvarov qui s’écroule. Après avoir vécu dans le luxe et l’insouciance, elle se retrouve ruinée. Il lui faut pourtant subvenir à l’entretien de ses quatre enfants. Andrew, son fils aîné, est éperdument amoureux d’Amanda, une arrogante et superbe jeune fille qui mène de front ses études et une brillante carrière de mannequin. Amanda est bientôt conquise par la forte personnalité d’une artiste peintre célèbre dont elle devient le modèle et s’éprend de son frère, ignorant le rôle que ces deux-là ont autrefois joué dans la vie de sa mère. Et sans pressentir, celui, funeste, qu’ils s’apprêtent à tenir dans la sienne. Les destins contrariés de Felicity et d’Amanda s’entrecroisent. Elles devront surmonter bien des épreuves pour connaître enfin le bonheur tandis que résonnent les échos des émeutes estudiantines qui secouent Londres et les autres grandes villes d’Europe.
Les matins d’émeraude
Impétueuse, intelligente et passionnée, Ruth Berger grandit au sein d’une famille aisée et sans histoires, dans la Vienne d’avant-guerre. Jusqu’au jour où l’annexion de l’Autriche par Hitler vient mettre un terme à ses rêves d’un avenir doré avec son fiancé Heini, jeune pianiste virtuose. Tandis que, pour échapper aux persécutions qui frappent les juifs, ses parents fuient en Angleterre, Ruth, fichée comme agitatrice politique, se voit empêchée de partir. Seule dans cette Vienne qu’elle ne reconnaît plus, elle doit son salut à Quin Somerville, un jeune paléontologue anglais, ami de son père, qui lui propose un mariage de convenance, unique moyen pour elle de gagner Londres sans danger. Embarrassée, Ruth finit pourtant par accepter, tout en se jurant de ne jamais plus importuner son sauveur. Mais c’est compter sans les caprices du hasard. Née à Vienne, Eva Ibbotson a émigré à Londres juste avant la dernière guerre. Mariée à un professeur d’université anglais, mère de quatre enfants, elle est l’auteur de nombreux romans ainsi que de nouvelles et d’ouvrages pour les enfants.
Biographie des regrets éternels
Empereurs, courtisanes, assassins, portefaix, jardiniers, amoureuses ou poètes sont les héros de ces vies romancées écrites en Chine depuis les premiers siècles de notre ère.
La biographie y était un genre littéraire qui ne semble pas avoir son équivalent en Europe, à quelques exceptions près comme les Vies des hommes illustres de Plutarque, les Vies imaginaires de Schwob ou les Excentriques anglais de Sitwell.
Au total, vingt-six biographies : vies exemplaires, portraits émouvants ou anecdotes célèbres qui animent pour nous l’histoire de la Chine avec la saveur poétique et le raffinement d’écriture des plus belles Fictions de Borges.